Tous les articles par United States Of Paris

Street art Paris: The D.A.D’S rockets – des fusées volent à travers les rues de la capitale

 Avez-vous remarqué dans les rues de Paris, de curieux objets volants artistiques non identifiés?

Ils ont pour nom The D.A.D’S et sont l’oeuvre de l’artiste allemand Zipper die Rakete (Zipper the Rocket).
Son slogan? Lancer des missiles à travers la nuit pour entrevoir l’avenir.

C’est poétique, en relief. Ces missiles ne sont décidément jamais où on les attendant.
Celui-ci à été croisé avenue de Clichy.

D’autres sont à chercher à Belleville, d’autres circulent sur des camions de livraison.
Open your eyes. Ouvrez les yeux: Paris est une piste de décollage d’un nouveau genre.

 

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PHOTO DU MOIS #6: OMG pour “Oh my God!”

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Derrière OMG, sujet de ce mois, il faut donc entendre “Oh my god!“.
Quel événement ou quelle scène peut donc susciter un tel étonnement que l’on viendrait à lancer ces quelques mots?

C’est au cours de mon séjour londonien et mon périple nocturne dans le Parc Olympique pendant les JO 2012, que j’ai eu un choc.
La vue du pavillon d’une célèbre boisson gazeuse était une véritable expérience visuelle.
Composée de 200 panneaux, cette beat-box permettait de composer une bande-son originale.

Pour découvrir toutes les autres propositions, surfez sur les blogs et partagez vos commentaires:
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JEUX OLYMPIQUES 2012 – Club France à Londres: Olivia Ruiz, Alexis Vastine, Jean Galfione

Le Club France à Londres est, au fil des jours, un lieu hautement addictif.
D’une part, par son ambiance unique, les trouvailles vestimentaires tous les jours différentes et les rencontres uniques que l’on peut y faire.

Ce vendredi, après avoir fêté la médaillé de bronze du taekando, Marlène Harnois, la chanteuse Olivia Ruiz a pris place sur la scène à minuit. Elle a offert aux supporters qui se sont levés pour l’accueillir un show intime de 45 minutes. Tout en complicité, elle a réussi à faire chanter le public.


Elle a partagé aussi son émotion d’avoir été invitée à participer à ces Jeux. La proximité de l’événement avec la France a facilité la présence d’invités prestigieux au Club.
Mais ne croyez pas que l’artiste ait laissé son caractère piquant en loge.

Elle n’a pas hésité à balancer à la fois sur le spectateur peu délicat du premier rang et sur le staff qui l’avait invitée à garder son micro pour la dernière chanson alors qu’elle voulait chanter à voix nue.

L’ambiance de ce club qui a des airs d’espace privé, permet aussi de rencontrer d’anciens champions. Jean Galfione, champion olympique aux JO d’Atlanta a pu tester sa notoriété sur les supporteurs présents ce jeudi.


Au même, le jeune boxeur, Alexis Vastine, qui n’a pas réussi à briller sur le ring, apprécie de rencontrer ses fans. Il est un fidèle du Club comme le chanteur Louis Bertignac.

Si la carrière de boxeur d’Alexis est terminée, gageons que ses atouts physiques lui réserve des aventures de mannequinat et pourquoi pas d’acteur, à la Alain Delon.

Pour finir, je ne peux m’empêcher de partager avec vous cette vue sur combinaison moulante tricolore.
Il est évident qu’aucune poignée d’amour ne peut être autorisée pour porter cette tenue.

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LONDON 2012 Une soirée au Parc Olympique : un peu de pluie, beaucoup de lumière

Ce mardi, j’ai rendez-vous avec le grand show olympique. Direction Stratford pour enfin accéder au sacrosaint temple du sport, mon billet en poche pour la finale de plongeon au tremplin masculin qui apportera une nouvelle médaille d’or à la Russie, avec le champion olympique Ilia Zakharov.

Captivé par les découvertes dans les catégories: street art, shopping, restaurant et autres attractions tel que la supposée rue où aurait habitué Jack l’éventreur dans le quartier de Soreditch, j’ai plus que tarder pour arriver au Parc Olympique.

Une heure avant l’épreuve et après une vingtaine de minutes de marche pour accéder au site, je suis happé par une foule colorée et compacte partant dans toutes les directions et j’entrevois enfin l’étendue du Parc.
Les pavillons et autres attractions comme son portrait avec le Stade en fond ou l’ascension de la tour “Orbit” sont pris d’assaut. Les files d’attente sont longues. Et la boutique officielle des jeux est également en saturation de visiteurs.
Juste le temps donc de faire un repérage avant mon exploration d’après compétition. Pour l’heure, l’appel du sport est plus fort.
L’espoir Canadien Alexandre Despatie, arrivé au 11e rang, salue son public à la fin de l’épreuve.
 A la sortie de la piscine olympique, je pars expérimenter les différents points de vue que l’on peut avoir sur le stade olympique et explorer les inventions architecturales.
La première impression visuelle et sonore est le Stade Olympique, imposant et lumineux d’où l’on peut entendre le public crier, enflammé par les performances athlétiques s’y déroulant.
La pluie commence à tomber et la bande-son brit-pop (Blur, Muse, Everything But the Girl) sortant des enceintes accompagne mes pas d’explorateur.
Le spectacle n’est pas réservé qu’aux seuls stades et complexes sportifs, il est à au détour de chaque pavillon qui se pare de mille feux la nuit venue.
Une fois la compétition le Stadium change de couleurs: rouge à la tombée de la nuit, il est blanc immaculé en milieu de la soirée.
Eloignons-nous un peu pour une session de beat-box avec ce pavillon qui devient un véritable terrain de jeux musical. Après l’ascension, on peut se faire tirer le portrait avec la torche olympique dans une main et le stade en fond. Avec cette photo, personne ne mettra en doute le fait que vous étiez bien aux Jeux Olympiques de Londres.
Quelques mètres plus loin, le Riverbank Arena s’est vidé de ses spectateurs. Un couple s’offre une pause pour un débrief du match de la soirée.
Heureux le spectateur qui ne prend pas tout de suite le métro du retour et qui s’offre une petite virée nocturne dans le Parc. Les allées sont spacieuses, le rythme est moins effréné et les attractions se laissent découvrir avec plus de facilité.
Dernière image en quittant le site. Un couple d’amoureux Français enlacé. Le sport est aussi l’occasion de belles déclarations d’amour, portées par l’exploit et l’euphorie athlétique.
Suivez mes aventures sur twitter: @Alexandre_Sim
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JO Londres 2012: le sport s’affiche dans les vitrines du centre-ville Oxford et Regent Street

Alors que j’étais parti en périple à la recherche des deux mascottes des Jeux Olympiques de Londres 2012, Wenlock et Mandeville, mon oeil a trouvé une autre source d’amusement complémentaire. Rechercher et immortaliser dans les vitrines d’Oxford et Regent Street les références au sport et à l’événement international.

Une déclaration d’amour sur une des mascottes
Alors que les créations artistiques autour de ces deux personnages, toutes différentes les unes des autres, se succèdent dans un parcours touristique – marqué par de véritables beautés architecturales – l’appel du shopping est parfois plus fort que la raison.
Et les touristes et autres passionnés du sport ont malheureusement de multiples raisons d’être détournés de leur route jusqu’aux stades et sites olympiques.
Force est de constater que les marques rivalisent d’imagination pour pousser le plus réticent des touristes venant pourtant pour les plus variées des disciplines mondiales.
Ainsi, tout visiteur sera marqué par l’atout des vitrines comme lieux de mises en scène plus ou moins inspirés. Séquence hollywoodienne avec mannequins en maillots de bain aux couleurs de l’Union Jack et plongeon dans une baignoire de boules en plastique.
Les podiums rivalisent aussi de design d’une vitrine à une autre. Ici des mannequins acrobates capables des plus belles prouesses.
De l’autre côté de la rue, des chaussures en suspension certainement pour mieux accentuer la lévitation des talons.
Mais quel meilleur argument pour faire entrer le touriste étourdi que de lui proposer l’or?
Les promesses et les annonces sont légion. Qui pourrait refuser de gagner non pas des places pour une compétition mais une garde-robe gratuite ou une chèque avec quelques zéros dessus?
These boots are made for winning
En fin de parcours, il faut avouer que cette présentation de bottes sur podium mérite une médaille pour ce kitsch assumé et l’esprit British si décalé.
Dans le prochain post, je vous raconterai comment j’ai rencontré le couple princier William et Kate en… briques.
Terrifiant!
Prince William et Princesse Kate
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Londres dans ma poche – London in my pocket – Teddy Riner champion olympique

Ce vendredi, premier aperçu de Londres en Gare du Nord avant de rejoindre les supporters français à Londres.

Ce matin, le coeur est à la fête à Paris avant même de connaître les nouvelles médailles remportées par la France.
En effet, trois nouveaux champions vont, au cours de la journée, augmenter le nombre de médailles.

Le plus attendu et pourtant le plus célébré: Teddy Riner.

Le Teddy Riner smile

Ce sera donc dans l’ordre des victoires: l’argent pour l’équipe Chardin et Mortelette en aviron et l’or pour le dieu du ring, le bienheureux Teddy.

Chardin et mortelette aviron champions olympiques londres 2012
Et quel meilleur spot pour célébrer nos médaillés quand on a râté leur sacre en direct?
Le Club France! Ce rendez-vous incontournable des Frenchies à London est confortablement installé dans le bâtiment victorien, Old Billinsgate, donnant sur la Tamise et la tour “Shard” nouvellement inaugurée.

Première surprise pour le Parisien expatrié : la convivialité générale. Pas de mauvais esprit, de râleur, bien que le Frenchie soit toujours un peu discipliné face une sécurité 100% British.
Les bonnes vibrations sont contagieuses et la complicité contagieuse nous ferait presque oublier que nous sommes en terres étrangères.
Depuis une semaine, la French Touch euphorique est à l’export, si bien que les visiteurs étrangers n’hésitent pas à franchir le seuil de ce lieu recherché.
La communauté russe déserterait son pavillon à grand spectacle, avec patinoire d’été, pour espérer quelques sportifs et artistes made in France.

Et qui a dit que l’excentricité était dans les gènes des Britanniques? Le Français peut aussi céder à quelques belles audaces.
Comme les chaussures de l’entraîneur du champion de judo, Teddy Rider, qui n’a pas hésité à arborer cette paire sur la scène du Club France.

Alors, vous n’avez pas de billet pour les compétitions? Vous désespérez de trouver une ambiance à votre hauteur dans un pub qui affiche un Union Jack à l’entrée? Rendez-vous au Club France. L’entrée est gratuite en journée et payante de 19h à 3h du matin.

Vous ne serez sans doute jamais aussi fiers d’être Français qu’à Londres.

Le champion olympique Adrien Hardy, champion d’aviron

 

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The Dark Knight Rises de Christopher Nolan – Batman ou la fin d’un univers

Comme le réalisateur l’avait annoncé: la Saga Batman de Christopher Nolan se clôt avec The Dark Knight Rises.
Et  ses 2h44 donnent l’impression que le film ne dure que 90 minutes.
J’en aurais bien pris 1 heure de plus! Surtout en version originale dans le texte.
C’est dire si l’opus précédent The Dark Knight nous avait laissés sur notre faim d’homme chauve-souris.

N’étant pas un grand fanatique de comics, mon univers “batmanien” se résumait aux films de Tim Burton,
aux dernières franchises des jeux vidéos de notre héros masqué et aux dessins animés diffusés sur France Télévisions.
Mais malgré tout,  Batman fait partie de mon panthéon des super héros avec les X-men (dans un autre style).

Batman Begins avait bouleversé l’univers noir et gothique crée autour de l’acteur Michael Keaton,
et on oublie volontairement les versions de Joel Schumacher.
D’ailleurs, l’univers créé par Christopher Nolan pour le premier volet de ces nouveaux épisodes ne m’avait pas convaincu.

Sceptique à l’idée de voir resurgir un Joker “Nolanisé”, j’ai plutôt été bluffé par la majesté de The Dark Knight,  la maitrise de la réalisation et un jeu d’acteur à couper le souffle.

Mais revenons à The Dark Knight Rises. J’espère ne pas trop spoilé ce film pour ceux qui ne l’ont encore pas vu.
Tout d’abord, il ne faut pas s’attendre à une resucée de l’opus précédent.  Ce nouvel épisode a son rythme propre: plus lent, plus dialogué, plus introspectif. En lien direct avec le premier.
Nous assistons à la lente agonie de Gotham City et de son héros en prise avec ses démons du passé. Mais il n’est pas le seul à subir ces turpitudes face à la menace Bane.
Voilà pour l’intrigue. En dire plus serait gâcher le plaisir des futurs spectateurs.

Après cette séance, éliminons en premier les aspects négatifs de ce long métrage.
1/ Gotham City:  l’action  quitte  Chicago, et son architecture unique, pour New York. Même si Gotham est un des surnoms de cette ville,
j’ai été un peu déstabilisé par ce changement d’environnement. Même si, au final, la Grosse Pomme sert beaucoup plus l’intrigue.

Notamment par le fourmillement d’immeubles et les plans de nuits magnifiques.

2/Le ralentissement de l’action : lié à la structure introspective de l’histoire. Cela crée parfois quelques lenteurs.

3/Marion Cotillard!  Et ce n’est que purement personnel et viscéral.  A tel point que j’avais oublié qu’elle jouait dans ce film.
Et Malheureusement, un personnage central du scénario…

4/Le film tombe parfois dans les travers liés aux blockbusters made in US: romantisme lénifiant, baisers trop calculés et rebondissements prévisibles.

Reste que TDKR est un film vraiment réussi, dans la veine des deux autres réalisés par Mister Nolan.
La première séquence arienne  rivalise sans problème avec celle de l’introduction du Joker.
Il réussit à perpétuer son univers, ringardisant, un peu,  celui de Tim Burton en le rendant quelque peu suranné et hors d’âge.
Ce Batman est toujours moderne, emprunt de réalité sociale et d’actualité.

Le plaisir est augmenté par  la pléiade de seconds rôles, issus des séries TV, pour lesquels vous vous demanderez “où les ai-je vu déjà?” : 
Jason Wiles
et Josh Stewart ( de NY 911) ou encore Christopher Judge (Teal’c dans Stargate SG1).

Mais la vraie révélation reste Joseph Gordon-Levitt alias Blake.
Au milieu des personnages récurrents que sont le Commissaire Gordon (Gary Oldman) ou Alfred (Michael Caine),

il ne fait pas mauvaise figure et devient même très attachant, une future star du petit écran.

Avec  The Dark Knight Rises, comme dans Inception,  Christopher Nolan arrive à faire se rejoindre, encore une fois, film d’auteur et film commercial.
Une vraie réussite pour les critiques  anglo-saxonnes et un accueil mitigé pour les Françaises.
Mais nous adorons brûler nos idoles.

Alors il est sûr que ce Batman n’est pas à prendre comme un unitaire, mais à inclure dans l’œuvre du réalisateur (Following – Le suiveur , Memento, Inception).

AU final, on aimerait bien les 2 Chris (Nolan et Bale) se remettent en scène pour un quatrième opus.
Même si cela restera, semble-t-il, impossible!

By E.M.

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Interviews Vienna in Paris: BERNHARD FLEISCHMANN & MONSTERHEART @ La Flèche d’Or

L’Autriche à Paris!

Têtes d’affiche de la soirée Vienne mon Amour à la Flèche d’Or, il y a quelques jours, Bernhard Fleischmann et Monsterheart ont partagé un moment complice avec l’équipe, avant l’arrivée du public.

Quelques heures avant de monter sur scène le compositeur électro connu pour ses musiques de films Bernhard Fleischmann revient sur ses inspirations et son travail sonore.

Image de prévisualisation YouTube

Monsterheart, est un peu plus farouche. Timide, elle prononce quelques mots en Français.
Il faut l’amadouer pour l’interroger sur son premier EP et son rapport à la France.
Ce soir, elle ne chantera pas. Ce sera DJ session pour chauffer la salle.
Une excellente raison de souhaiter son retour à Paris au plus tôt.

Image de prévisualisation YouTube

Merci à Boogie Drugstore – Super! et la Flèche d’Or

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Exposition LES MAITRES DU DESORDRE – Musée du Quai Branly Paris

L’exposition Les Maîtres du désordre offre un ambitieux dialogue entre oeuvres ancestrales et créations contemporaines.
Un parcours foisonnant autour de la question du désordre, des tensions entre ordre et chaos et entre forces bénéfiques et esprits destructeurs.

Le titre volontairement énigmatique peut ralentir plus d’un intrépide amateur d’art.
Quid du désordre?
à l’entrée de l’exposition du Musée du Quai Branly, quelle thématique pourrait bien nous écraser de toute la réflexion qui l’accompagne?

Chant des ourses de Julien Salaud
Bois, acrylique, clous coton
Oeuvre créée pour l’exposition Les Maîtres du Désordre

Si les sujets du rite, du chamanisme ou du chaos à l’échelle d’une petite communauté ne semblent pas de prime abord des questions fondamentales de notre existence si ce n’est les catastrophes naturelles ou les conflits humains.
Et force est d’apprécier que la structure décharnée de la scénographie invite à un éclairage saisissant sur des pièces chargées d’histoires et de croyances qu’il nous est donné d’entrevoir.

Prêtre Brahmane Pedanla
Bali, Indonésie

A partir de l’énoncé d’un désordre inhérent au monde permettant en quelque sorte de saisir l’équilibre fragile d’une vie, le parcours s’arrête sur l’imperfection. Face à ce constat, l’homme va chercher à apprivoiser soit le mauvais génie, soit l’esprit du mal avec force d’inventions.

Masque de chamane, population tlingit Etats-Unis
(1840-1860)

Dans cet ensemble de moyens de conjuration, le chamane apparaît comme une des figures orchestrant un dialogue avec les esprits à apaiser.
Dans certains pays, le chamanisme devient une danse et un véritable rite, comme le vaudou.

Costume de Sourvaskar
Bulgarie, avant 1990

 Dans ce parcours foisonnant et sonore – les vidéos retentissent de rugissements ou autres hurlements – les oeuvres de Picasso, d’Annette Messager, de Ben ou encore de Cameron Jamie viennent affirmer leur filiation avec les questionnements anciens.

La dernière salle offre un concentré chaotique de propositions contemporaines décalées, provocatrices et étrangement régressives.

Exposition Les Maîtres du Désordre
Musée du Quai Branly
Jusqu’au 29 juillet 2012

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Photo du mois #5: La vie en vert

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
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Alors que le temps à Paris tourne plus souvent au gris qu’au soleil radieux, la proposition de l’équipe est volontairement abstraite et lumineuse.
L’inspirateur n’est autre que l’artiste Yann Kersalé qui, par son installation Sept fois plus à l’ouest,inspire à un voyage particulier.
Avec de simples éléments comme une moquette, des lamelles en plastique et un projecteur, le visiteur pénètre une scène de contemplation pure.
Evasion garantie.

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