Libres sont les papillons au Théâtre Rive Gauche touche au coeur ! #prolongations

Libres sont les papillons au Théâtre Rive Gauche : comédie touchante, drôle et efficace. Retiendrez-vous votre larme ? Nous, on n’a pas résisté !

photo © Fabienne Rappeneau
photo © Fabienne Rappeneau

Le studio ne paie pas de mine. Quentin a voulu son indépendance, le confort est spartiate et les murs sont vieillissants. L’avantage est que tout est à portée de mains dans ce petit espace de vie. Il vient d’emménager et tente de retenir la curiosité de sa mère prête à bondir pour l’aider, car le jeune homme souffre d’un handicap. Il faut dire aussi qu’il vient tout juste de s’émanciper, en quittant le confort du cocon familial de Neuilly, pour sa “garçonnière” de Barbès.
Julien Dereims est la révélation de cette pièce. Il tient de bout en bout ce récit amoureux bien mené. Bluffant, sa capacité à nous faire croire au handicap de son personnage. Le doute est perceptible dans la salle jusqu’au moment ultime des applaudissements.

Quentin va vite faire la connaissance de la tornade qui habite juste à côté de chez lui, derrière la porte condamnée, plus précédemment. Julia, 23 ans, est aussi ingénue, que fraîche et spontanée. Elle n’est pas dépourvue d’humour. Anouchka Delon est parfaite dans ce rôle que l’on croirait tailler pour elle, si la pièce n’avait pas été écrite en 1970.

photo © Fabienne Rappeneau
photo © Fabienne Rappeneau

Quel bonheur de retrouver Nathalie Roussel capable aussi bien d’hystérie, d’écoute que de saillies bien révélées.

L’adaptation et l’actualisation de la pièce avec des références de notre époque (Lady Gaga, Lambert Wilson…) que l’on doit à Eric-Emmanuel Schmitt nous rend encore plus pétillante cette pièce et la sort de la naphtaline que l’on pourrait deviner.

La mise en scène de Jean-Luc Moreau est fine, sans artifice, pour donner pleine proximité avec les quatre comédiens sur scène.
On ressort de cette pièce avec une très agréable touche de tendresse qui nous reste accrochée au coeur.

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Libres sont les papillons

succès ! Prolongations jusqu’au 29 mai 2016

Une comédie de Léonard GERSHE
Adaptation Eric-Emmanuel SCHMITT
Mise en scène Jean-Luc MOREAU
Avec Nathalie ROUSSEL, Anouchka DELON, Julien DEREIMS, Guillaume BEYELER

au Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS

du mardi au samedi 21h
matinée le dimanche à 15h

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2 réflexions sur « Libres sont les papillons au Théâtre Rive Gauche touche au coeur ! #prolongations »

  1. Joli décor, mise en scène vivante, on sourit quelquefois.
    Les deux personnages principaux jouent bien avec un surjeu pour la jeune fille qui donne d’ailleurs l’impression d’être plus explosive qu’elle ne veut le montrer. (On verra plus tard dans sa carrière…) La mère aussi surjoue un peu dans son rôle de protectrice castratrice, sauf à la fin où son ton s’affine. Le fils est impeccable, très crédible, touchant. En revanche, l’autre zigoto n’est pas à la hauteur du personnage qu’il devrait figurer ; il semble ballot alors qu’il devrait être un Don Juan opportuniste et menfoutiste.

    Et le texte est gentillet, pétri de bons sentiments dans une situation presque banale à propos du handicap, de l’amour maternel et de la prise de liberté. On devine souvent “le mot” qui va suivre. On espère toujours autre chose mais on voit les gros sabots qui avancent pesamment ou au contraire, qui étonnent car il y a des “manques”. Par exemple, aucune indication du changement de point de vue de la mère..
    Tiens, à un moment, la jeune fille dont on sait qu’elle n’est pas cultivée a une expression qui ne relève pas du tout de son niveau de langue. Quelque chose comme “Je ne m’aventurerais pas à…” C’est un bug, nan ?

    L’ensemble n’est pas très crédible. Particulièrement quand la jeune fille revient au bras d’un autre sans état d’âme, et ne cesse de l’enlacer et de se faire peloter devant son amoureux d’un jour et sa mère devant laquelle elle avait précédemment une attitude plus retenue. Qui fait ça ?! Tout ce cinéma pour bien nous faire comprendre, nous montrer, nous prouver sa légèreté ou son lunatisme. Dans le cas où on ne l’aurait pas bien vu, allez, encore un bisou ! Qu’elle doive faire sa valise nous aurait suffit, monsieur le metteur en scène…

    Personnellement, je ne me suis pas profondément ennuyée mais avec cette impression d’avoir quand même perdu mon temps.

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