Archives de catégorie : Dernières infos

La fête de la danse de Blanca Li chauffe le Grand Palais

Ce vendredi, 19h00, les danseurs et danseuses, tous amateurs,  piétinent et à s’impatientent à l’entrée du Grand Palais.
A l’invitation de la pétillante  Blanca Li,  les bandes d’amis, de copines et les familles sont venues gonfler les rangs pour réaliser un flashmob dansé.

Dans une nef bariolée et délurée, la danseuse et chorégraphe espagnole, créatrice de l’Electro Kif donne le coup d’envoi de sa grande Fête de la Danse.
Après une séance de d’effeuillage en public pour s’équiper du tee-shirt officiel? – offert par une marque d’eau minérale, on aurait pu éviter ce coup de pub – et armés d’un parapluie blanc, les participants se prêtent à une chorégraphie festive.

Devant les yeux amusés de notre ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, tout juste sorti du petit écran, après avoir montré ses prouesses culinaires dans Un dîner presque parfait, il ne faudra que deux tours de chauffe pour le public entre en communion.

De chaque côté de la scène, se déploient des écrans géants. Sur chacun d’entre eux, un professeur particulier vous initie à une chorégraphie bien particulière: danse du ventre, hip hop, danse bollywoodienne, flamenco, irish danse, New Style, salsa ou encore Charleston. Le public peut s’initier à loisir à des dizaines de figures et déhanchés plus ou moins enflammés.

De petits podiums ponctuent le parcours pour proposer des spectacles, en format intime. Petit comité et pleine proximité, pour apprécier les performances et la plastique des professionnels.

La fête se déploie tout le week-end, en plein coeur de Paris.

Share

Rutger Hauer: Interview One night in Paris à L’Etrange Festival

Invité de la dernière édition de L’Etrange Festival, au Forum des Images, l’acteur culte des films Blade Runner et de Hitcher, Rutger Hauer, a savouré standing ovation et bain de foule que son public français lui a réservé.

Image de prévisualisation YouTube

De l’aveu même de l’acteur, il ne participe que très rarement aux festivals. Non qu’il refuse les invitations. Mais voyageant constamment,  il ne veut donner son accord sans pouvoir l’honorer. Ce samedi soir, les festivaliers étaient  donc chanceux de pouvoir passer cette nuit avec lui. De leur côté, les journalistes avaient aussi été nombreux à vouloir approcher ces yeux bleus mythiques, au cours d’une série d’interviews accordées au compte-goutte.

3 films au programme. Un inédit The Mill and the cross, qui laisse encore dubitatif une nuit de sommeil passée. Et deux pépites incontournables: La Chair et le sang (de Paul Verhoeven) et Hitcher (de Robert Harmon).

Se prêtant au jeu de la présentation pour le premier film, l’acteur regrettera de ne pas avoir pu présenter le makin-of en bonus au programme. Les joies culinaires l’ont, au passage, fait chavirer au point d’oublier son second rendez-vous et surtout le premier débat organisé avec le public en fin de séance.

Il se rattrapera, en fin de soirée, avec Hitcher dont il se plait à rappeler qu’il n’avait  jamais lu un scripte de film qui soit resté aussi fidèle à l’écran, une fois le film tourné.

Le temps d’une séance de dédicaces, Rutger Hauer a répondu aux questions décalées à souhait de la fine équipe d’ United States of Paris.

Share

Daniel Radcliffe on Broadway: How to succeed in business without really trying

Broadway. Every evening, Daniel Radcliffe provokes the same madness at his exit of stage. The proof in the exclusive video of the french crew, United States of Paris.

Daniel Radcliffe, acteur de la saga Harry Potter, fait le bonheur de centaines de jeunes filles en fleur chaque soir à Broadway. Il est à l’affiche, depuis février dernier, de la comédie musicale : How to succeed in business without really trying.

Image de prévisualisation YouTube

Au-delà de la qualité de ce « musical » revival à souhait, d’une scénographie ingénieuse et des acteurs partageant la scène – l’excellent John Larroquette en tête – l’argument majeur pour attirer les foules est, vous l’aurez bien deviné, la présence du jeune acteur britannique.

D’autant plus qu’en le « musical » est associé, plus ou moins indirectement, à l’exposition Harry Potter, à deux rues de là.

Après avoir régalé ses fans de sa nudité toute juvénile et velue dans Equus, pièce anxiogène immorable, Daniel pousse pour la première fois la chansonnette sur scène.

Et il faut bien avouer que le jeune homme de 22 ans – seulement ! – à tous les talents. En plus d’un sourire ravageur, il joue, danse et chante avec un réel entrain.

La pièce étant de haute volée sur le plan de la comédie, le jeu de l’acteur ne peut qu’être une partie de plaisir pour lui comme pour nous.

Mais le spectacle n’est pas que dans la salle. Aussi étrange que cela puisse paraître, il est aussi sur le trottoir. La sortie de scène de l’artiste est spectaculaire pour un visiteur habitué à ses vedettes hexagonales – Depardieu ou Sophie Marceau n’en aurait pas autant. Elle est comparable à une première de cinéma qui se répéterait inlassablement tous les soirs.

Barrières et cordons de sécurité jaunes, policiers, gardes du corps, gros bolides et cris hystériques sont le lot des responsables sécurité du théâtre.

C’est une première aussi pour Broadway semble-t-il. Car à la demande de la production, ces mêmes agents ont pour consigne de vérifier que les chasseurs et chasseuses d’autographes aient bien leur billet du jour pour le spectacle afin de pouvoir se faire piétiner et transpirer en chœur à l’approche de la star.

La fan lambda a droit, quant à elle, a moins de considération et doit arriver au moins trois bonnes heures avant pour être aux premières loges.

Un agent de sécurité habitué des sorties de stars –Denzel Washington, par exemple – ne se remet toujours pas de la passion de ces hordes de fans.

Daniel Radcliffe n’est donc pas au bout de ses surprises. D’ici à fin décembre, il aura sans doute d’autres occasions de s’inquiéter de la passion immodérée de ces jeunes filles pour sa modeste personne.

Share

Electrelane live summer tour à Paris

En plein Summer Tour, Electrelane a comblé son public français lors de son dernier passage à Paris. Après le concert survolté à la Plage du Glazart, le lendemain les membres du groupe s’offraient une rencontre avec leurs fans. Une rencontre sur canapé, un peu comme à la maison, à la boutique de disques culte Gals Rock.

L’occasion était trop belle pour ne pas leur demander leurs impressions sur ce retour à Paris après 4 ans d’absence. Une absente lors du tournage: Mia Clarke, la guitariste du groupe. Mais rassurez-vous, on se console largement avec le sourire de Verity, Ros et Emma.

Rendez-vous est pris pour un concert sur le toit, certainement au 7e ciel, lors de leur prochain séjour parmi nous.
D’ici là, vous aurez à nouveau la chance de les voir sur scène à la Route du Rock, à Saint-Malo, le 12 août.

Image de prévisualisation YouTube

Share

Karkwa: quand le rock québécois enflamme Paris – Interview et live à la Maroquinerie

Une première partie qui dépote, un soir de concert, c’est plutôt rare. Alors quand on en tient une, on se passionne, forcément!
Ce fut le cas lors du dernier Zénith d’Arcade Fire et la découverte pour beaucoup du groupe Karkwa. Y a pas à dire: ces petits gars, ils envoient le bois.

L’équipe d’United States of Paris a sauté sur son tél  pour décrocher une interview. Après un concert  à la Maroquinerie tout autant réussi que leur prestation de la veille au Zénith – les petits couacs techniques en moins, comme “un ampli qui toaste” dixit le leader Louis-Jean Cormier –  nous avons soumis trois membres à nos questions existentielles.

 Car ce groupe est, pour nous, une vraie pépite. En effet, à  l’heure où nos petits frenchies font leurs vocalises en  anglais dans le texte, Karkwa fait vibrer la langue française. Et ils n’ont pas à en rougir car Louis-Jean, le chanteur du quintette, fait preuve d’une poésie planante  comme dans le titre “Oublie-moi“.

Eh oui, c’est décidément bien  le mois québécois sur US of Paris, après Iris et Réal Godbout ! Et on ne boude pas notre plaisir de célébrer nos cousins pas si éloignés.

Image de prévisualisation YouTube

Karkwa, album disponible Les Chemins de verre 

Share

Cinéma 3D: Derrière les murs

Ce lundi, les festivaliers de Paris Cinéma s’impatientaient. Laetitia Casta qui accompagnait les réalisateurs Julien Lacombe et Pascal Sid s’est fait attendre avant de présenter le premier long-métrage français produit en 3D: Derrière les murs.

Le pitch: une romançière s’installe dans une belle demeure d’Auvergne pour trouver l’inspiration.
Et là, on se dit très vite que le temps va nous paraître bien long.
Bien sûr, elle n’est pas seule, Laetitia alias Suzanne. Elle rencontre le Maire du village qui n’attend qu’un feu vert pour lui déclarer sa flamme. Un dandy prétendant, Thierry Neuvic convaincant et charmeur. Une jeune fille qu’elle prend d’affection.

Seule dans cette grande maison, Suzanne y découvre rapidement un sous-sol inquiétant. La tension est censée monter créscendo. Mais, à part quelques visions: rats, silhouettes ou bruits inquiétants, l’angoisse est toute relative.

A plein nez, ça sent Shining de Stanley Kubrick -machine à écrire et petite fille dans un couloir – et Les Autres d’Alejandro Amenabar –  une femme blafarde en prise à la folie.
Les références cinéphiliques sont légion mais n’ont pas de réel aboutissement. On attend la secousse ou le décadrage violent qui pourrait nous surprendre ou désarçonner.

Mais le scénario s’essoufle vite et Laetitia Casta n’a pas la palette d’une Nicole Kidman. La 3D est finalement anecdotique et l’aventure du premier film français en relief prend l’eau.

Share

Réal Godbout : Red Ketchup enquête à la Gallery Paris

Après Iris, l’équipe d’United States of Paris a croisé le périple européen du dessinateur québécois, Réal Godbout, rencontré à l’occasion de sa première exposition parisienne à la Gallery Paris, rue Charles V, dans le 4e.

Auteur et dessinateur des séries Red Ketchup et Michel Risque, Réal n’avait pas foulé le sol parisien depuis 24 ans. Tout juste revenu de l’hommage que lui a rendu le Festival de BD de Lyon, le week-end précédent, il nous fait découvrir quelques-unes de ses créations qui jalonnent 40 ans de dessins.

Image de prévisualisation YouTube

Share

Kasia Dietz, créatrice de sacs à main: Paris in a handbag

Kasia a le sourire qui  irradie une journée. Elle aurait pu être mannequin, mais elle a préféré la création.
Installée depuis 2  ans à Paris, elle évoque avec passion et décontraction tout autant  New York qu’elle a quitté que sa ville d’adoption.

Croisée à la boutique de la créatrice de chaussures Pring, Kasia arborait ce jour-là une de ses créations phare: son sac à main Rive droite. Une toile beige réversible, un trait noir, deux mots. Un classique est né.

Et cette femme-là est inventive. Véritable globetrotteuse, Kasia trouve aussi bien dans la rue que lors de ses voyages  l’inspiration pour créer le kit complet de la parfaite citadine. Car Kasia la connait très bien, elle a l’oeil à l’affut.

Gageons qu’elle ne tardera pas à faire son entrée dans la très sélect boutique Colette. Les paris sont lancés!
En attendant, savourez cette balade intime filmée juste avant son mariage. Souhaitons-lui “simply the best”.

Merci à Radiomatic pour la musique!!

Image de prévisualisation YouTube

Share

Mike Mills: Beginners from Paris

Avec la fine équipe, nous ne le faisons pourtant pas exprès, mais force est de constater que les américains sont  bien légion dans notre capitale.

Actualité ciné oblige, le nouveau portrait est consacré au réalisateur made in US: Mike Mills. Vous connaissez ses clips pour Air, Moby ou encore Blonde Redhead.
A partir de mercredi, vous pourrez découvrir,  dans les salles obscures, son second long-métrage Beginners, en tant que “director” avec Ewan McGregor et Mélanie Laurent.

En pleine séance promo, enchaînant questions-réponses sans relâche, le réalisateur et dessinateur a profité de notre interview pour prendre l’air frais.
Mike  aborde ainsi un sujet omis par les journalistes qui nous ont précédés: Paris! Avant de se prendre le chemin de la boutique Colette pour dédicacer son recueil de dessins, il a partagé son regard subjectif à souhait et touchant sur notre ville.

Aviez-vous au moins remarqué qu’une couleur prédomine dans les rues de Paris?
Réponse dans la vidéo.

Image de prévisualisation YouTube

Editions du livre Drawings from the film Beginners: www.damianieditore.it/catalogue/540

Share

Dernière tendance design: la friterie

Vous avez dit friterie ambulante?
L’ultra tendance des vernissages et autres soirées festives de la capitale n’est plus de mettre à disposition de ses guests un copieux buffet pour lequel il y a toujours des pertes et des insatisfaits : « les toasts sont décidemment trop petits pour que l’on puisse s’éloigner trop longtemps», « et les végétariens, ils mangent quoi ? Des chips ? », ou encore « le bio c’est le must, mais ça nourrit difficilement son homme. »

Non, préférez comme la marque de luminaires Modular, installée rue du mail, un camion ambulant de frites venu de Belgique, stationné juste en face du showroom, en accompagnement d’une petite coupe de champagne.

Plusieurs avantages à ce choix: les portions sont imposées et copieuses. La disposition des lieux impose de faire la queue, discipliné que nous sommes, sans stationnement excessif.  Tout le monde aura son sachet, avec un supplément sauce et saucisses chaudes. Chacun peut assumer son penchant immodéré pour les french fries.
Le choix étant limité, un seul salut possible: tu assumes le gras ou tu passes ton chemin.

Résultats: une très belle répartition entre intérieur du showroom avec dj et champagne et trottoir, amoncellement de barquettes et public qui en redemande. Convivialité au beau fixe et compte-rendu à la cafet le lendemain assuré.

Fauchon et consort ont donc bien du souci à se faire pour leur business.

Share