Archives de catégorie : Festival

Pitchfork Paris 2019 – les incontournables : Charli XCX, The 1975, Aurora

Bloquez si ce n’est pas déjà fait, les 30 octobre, 1er et 2 novembre.
Restez à Paris, soyez entièrement disponibles pour vivre pleinement la programmation géniale du Pitchfork Paris 2019.
Une nouvelle fois, la Grande Halle de la Villette va vibrer aux sons avec des têtes d’affiche exceptionnelles et des révélations absolument incontournables. 

Voici notre top des immanquables. 

Charli XCX : brunette incendiaire

Elle le don de s’offrir des duos de dingue. Le dernier en date avec Christine and The Queens sur le titre Gone.
L’écoute de cette chansons nous a filé un pied d’enfer tout l’été.
A son palmarès, Charli XCX a chanté avec Troye Sivan, Lizzo, Rita Ora, le groupe Haim…
Bien sûr quand elle part en tournée, elle voyage léger et n’est pas accompagnée de tous ses featurings. Mais il est fort à parier que la brunette fera le show.

Mura Masa, brillante vingtaine 
Lui aussi s’offre des featurings excellents comme avec Octavian pour l’incroyable Move me. Le jeune DJ blondinet est capable de tout pour faire danser son public.

Aurora, elfe iconique 
C’est un ange tombé du ciel. Certains pourraient la prendre pour une jolie gamine farfelue – sa dernière photo promo peut déranger -, ses nombreux fidèles lui vouent un culte à la limite de l’extase.
Elle fait vibrer, charme. Bien sûr, elle est un peu perchée mais ses lives sont des instants magiques, en suspension, comme si on avait migré sur une autre planète.

The 1975, en plein virage 
On a découvert sur le tard Someone Else, merci Youtube de nous avoir suggéré ce titre. Depuis, on est grave fans de toute la séquence électro romantique.
On a un peu plus de mal avec le virage pop rock déchainé du cuir chevelu. Le live nous permettra sans aucun doute de nous réconcilier.

Nelson Beer, nice body 
On ne s’est toujours pas remis de sa performance au Fnac Live Paris 2019. Il nous avait fait une danse torse nu s’aspergeant d’eau. Il y avait quelque chose de sensuel et troublant par la folie.
Ce Suisse ne laisse de toute évidence personne indifférent. C’est soit le rejet de l’incompréhension, soit l’adhésion pour son monde borderline.

Pitchfork Paris 2019

PITCHFORK PARIS 2019

les 30 octobre, 1er et 2 novembre

à la Grande Halle de la Villette
PARIS

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Rock en Seine 2019 : Foals rugissant, The Murder Capital dément

Rock en Seine 2019 J3 / D3
Foals rugissant, Two Door Cinema Club stylé, un ange blond nommé Sam Fender, The Murder Capital génialement déchaîné ! Royal Blood qui en envoie un max et abstractions d’Aphex Twin en clôture.

Foals

Two Door Cinema Club la joue comme James Bond

Col roulé et veste. Total respect pour Alex Trimble le chanteur qui assure le style jusqu’au bout malgré les 32 degrés ! Y’a une esthétique qui rappelle James Bond quand Alex prend la pose devant l’écran large.
Les autres membres de Two Door Cinema Club ont choisi l’aération avec manches courtes comme pour le chouchou du jour, Kevin Baird à la basse.


Rouge passion pour le groupe, des images sur grand écran aux micros – ultra tendance !
Two Door Cinema Club c’est une série de tubes qui forcent à danser. Inévitablement, ça vibre dans le corps.
Le set est court pour retrouver un max de nos titres préférés. Mais l’essentiel réjouit forcément.

Sam Fender, le romantique de North Shields

Début du set en force, certainement pour attirer un max de monde sous le soleil de la scène cascade. Et puis Sam Fender s’adoucit, chante l’amour : « Take me back to your bed »
Et on commence à l’apprécier au-delà de sa gueule d’ange blond de 23 ans.
Les titres de son premier album varient les styles : de la tension sur certains, un peu plus de légèreté pour d’autre.
On se laisse charmer.

The Murder Capital génialement dément

Fascinant de voir The Murder Capital en live. Le bassiste Gabriel Paschal Blake fait son entrée avec sa clope comme s’il était le leader du groupe, saluant à sa manière le public.
Et le chanteur James McGovern qui te sort ses putains de regards qui cherchent soit la bagarre ou soit à séduire.


Sûr que sous ses airs de bad boy à la Marlon Brando se cache un cœur sensible. La preuve le titre Love, qui ne mérite aucune étude de texte. Et de dire combien il aime ses « best friends » avec qui il partage la scène. Touchant !
Comme une impression qu’il joue les blasés à la Liam Gallagher. Surtout quand il garde une main dans la poche quand l’autre fait du tambourin. Des festivalières se marrent. L’une lance à l’autre : « j’adore ! »
J’ai pas du tout compris aux textes. Mais ça déchaîne. Pogo de rigueur sur plusieurs titres.

Royal Blood : une messe de bon son

Ce sont un peu les cousins germains de Muse. La guitare semble assez souvent jumelle en sonorité de celles du groupe qui remplit les stades.
Le chanteur Mike Kerr n’est pas vilain du tout. Craquage pour son petit grain de beauté sur la joue gauche.
Ben Thatcher, le batteur ourson tatoué, fait le show, ne restant pas accroché à son instrument!.
Royal Blood ne sont que deux mais ils envoient un putain de bon son qui décrasse bien en fin de festival.

FoalsFoals

Foals rugissant

La chemisette ne va pas à tout le monde – c’est parfois même une énorme faute de goût. Étonnamment, elle sied plutôt bien à Yannis Philippakis, le chanteur de Foals.
Le public français peut être fier d’être le 2e public après l’Angleterre à faire un super accueil au groupe.
Quand on ne connaît pas trop Foals, le tube My Number n’est finalement que la parie easy émergée de l’iceberg plus fougueux, brut envoyé en live.
Les photographes étaient en embuscade ce dimanche et un peu sur les dents aussi pendant le concert. Le manager de Foals a choisi de les faire attendre les 3 derniers titres pour shooter. Plutôt inhabituel.
Et on comprend ses raisons : Yannis fait ressortir le fauve qui est en lui tout au long du set. Il est proche du rugissement.
« Fuck Brexit, Fuck Boris Johnson, Fuck Donald Trump… !» tout est dit de l’engagement du groupe anglais.
Saut en bord de fosse pour stimuler la fougue du public.

Aphex Twin : le mystère continue

L’electro d’Aphex Twin devient abstraite avec le temps. Elle se décompose comme les images diffusées sur les écrans. Les visages des festivaliers filmés en direct sont diffusés déformés.
L’artiste est dissimulé derrière sa platine surélevée. On est proche de la non performance.
Mais ça reste un objet scénique assez fascinant.

Rock en Seine c’est fini. See you next year si notre belle planète ne s’épuise pas avant.

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Rock en Seine 2019 : la diva Jorja Smith, le mega show Major Lazer

Jorja Smith une diva en baskets, tornade Major Lazer, Celeste révélation soul, Polo & Pan en djset rigolo. Tommy Genesis pas si pro, Jungle en état de grâce.
Louis Cole Big Band complément barré.
Les grands écarts sont nombreux pour le J2 de Rock en Seine 2019, ce samedi au Domaine de Saint-Cloud.

Jorja Smith

Jorja Smith

Jorja Smith : diva d’un soir

Robe en strass avec imprimés journaux – on peut même y lire un discret Jorja Smith. Regards complices à ses fans qui connaissent ses chansons par cœur.
La chanteuse dit combien elle est touchée par l’accueil de son album en France.
Son tube One transporte sur un nuage. On ne sait pas trop comment danser dessus, mais on tente quand même. Le déhanché de Jorja sera toujours meilleur que le nôtre.
Le set devient un peu plus jazzy, ça peut désarçonner un peu les festivaliers-néophytes. Et puis virage plus électro-dansant.
Les styles sont variés, pas sûr d’adhérer à toutes les ambiances.
Mais le charme opère indéniablement pour cette diva en baskets.

Jungle en état de grâce

Voix de tête à l’unisson pour les 4 membres de Jungle. Une electro joyeuse, dansante. Le génial clip Heavy California nous donnait envie de nous lancer dans une choré endiablée et ample. Mais la place manque à proximité de la scène ce samedi soir. Les afficionados sont nombreux à apprécier le live.

Major Lazer surexcité !

Certains seront tentés de qualifier le show de Major Lazer de bourrin, de  défouloir ou de  joyeux bordel. Les fans eux exultent, prennent leur pied à en prendre plein les yeux et les oreilles. Car ça fuse de partout : écran géant, jets de feu, serpentins, danseuses..
Avec un niveau sonore explosif, ça enchaine sans temps mort. Walshy Fire gesticule, s’envoie même faire un tour dans le public – il a failli se manger la barrière de sécurité devant lui en se jetant des épaules de son bodyguard. Ça deviendrait presque crevant de le voir bouger à ce point. Mais on s’amuse de cet ensemble spectaculaire.

Polo & Pan : joyeux DJset

Polo & Pan balade le public dans son bolide à travers un grand mix électro dévalant des paysages pyschés. Ça fleure bon les vacances prolongées !
Ça remixe la musique du film Le Grand Blond pour amuser le public qui apprécie.
Le duo ne tient pas en place très longtemps derrière ses platines et finit par se frotter au-devant de scène.
La classe d’un coureur de formule 1 pour Alexandre Grynszpan, décontraction totale en djellaba pour Paul Armand-Delille. Une chanteuse viendra égayer encore plus l’ensemble déjà bien joyeux.

Mathilda Homer, une Anglaise à suivre

Jolie brin de voix pour Mathilda Homer qui mixe joliment jazz et soul dans son tout jeune répertoire.
Drôle d’endroit pour un concert : un décor de garage ! Celui de Firestone.

Tommy Genesis pas si pro

Douche froide. Malgré son jeune âge – et donc une pleine aisance vocale – Tommy Genesis se fait aider d’une bande playback pour son live. Étonnement !
Sur le premier titre, on pense que son micro est mal réglé. Mais non.
Dommage, parce que l’on était grave accro de son tube 100 bad. Et que son minois est assez désarmant.

Louis Cole Bio Band totalement barré

Le jeune artiste prévient : « je loope en live !».
Et on découvre assez rapidement l’étendue de la folie de l’Américain. Tenue squelette pour tout le monde : musicos et choristes.
C’est tellement improbable que les festivaliers se marrent, même les photographes (dont certains se barrent quand même plus tôt que prévu).
C’est joyeusement déluré ! Les choré sont totales wtf. On ne comprend pas trop où Louis Cole nous emmène ; mais il a l’air de maîtriser.

Celeste : révélation soul

Un sax hyper photogénique, un bassiste en short, Celeste est plutôt bien accompagnée pour assurer sa tournée d’été. La jeune femme envoie sa soul douce comme du miel pour nos oreilles.
Une bande-son parfaite pour un après-m au soleil. Envie de se languir contre son-sa partenaire.
Father’s son emporte tout sur son passage par sa divine beauté. Petit sourire charmant entre les chansons. Celeste n’a pas encore tout à fait l’assurance d’une artiste qui maitrise son rapport au public. Il lui faudra encore quelques concerts pour s’épanouir totalement.

Off de festival :
Un photographe a bitché sur le rappeur 7 Jaws.
« Il n’était même pas synchro avec sa bande-son… Je vois même Michel Drucker le recevoir »

Rock en Seine 2019 c’est encore 1 journée de concerts ! En attendant, petite sieste. 😉

 

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Rock en Seine 2019 : The Cure immortel, Jeanne Added puissante

Rock en Seine 2019 J1 ! 
Dernier festival européen pour The Cure, création originale de Jeanne Added avec l’ensemble accentus, la classe de Balthazar, des révélations nommées Love Supreme et Silly Boy Blue.
Alice Merton in fire. Kompromat dément.

Rock en Seine 2019

The Cure immortel

Les premiers fans de The Cure armés de leur plus beaux t-shirt se sont collés aux barrières dès l’ouverture du festival. « On en a chié comme des Russes ! » pouvait-on entendre dans la fosse.
Plusieurs heures plus tard, la foule est ultra compacte. Un photographe à un autre : « Ils ont plutôt bien géré leur carrière ! »
C’est vrai que l’on n’en revient pas totalement.

Rock en Seine 2019

Pas d’entrée de star pour Robert Smith. Il arrive sur scène avec les autres membres du groupe. Il regarde la foule, il se donne à voir aussi par tous ceux et toutes celles qui l’attendaient.

Rock en Seine 2019

Les premiers titres de The Cure nous emportent direct. On plane avec Picture of you. Même si on ne les a pas écoutés depuis un bon moment, voir Robert Smith et ses acolytes sur scène nous replonge dans des décennies de souvenirs.
Notre premier clip, Lullaby, découvert enfant à la télé, un titre génial pour le film Judge Dredd avec Stalone, un live à Bercy en 2008 qui a duré plus de 2 heures.
Et irrévocablement, on se remémore les multiples raisons qui nous font encore aimer le groupe avec le temps, des titres puissants : I will always love you, Without you, Boys don’t cry

Rock en Seine 2019Rock en Seine 2019Jeanne Added, la fighteuse

Jeanne Added est une boxeuse sur le ring scénique. Elle a une énergie folle, elle ressent le public, le provoque, lui lance un sourire désarmant. Radiate prend aux tripes.
Moment en suspension avec Look at them a cappella avec l’ensemble Accentus.

Rock en Seine 2019

Björk nous ennuie ferme avec ses nouveaux titres, Jeanne Added vient de prendre définitivement sa place dans notre cœur. Avec la blonde diablesse, on est séduit par l’audace, la mise à nu, la palpitation incessante.

Dans son équipe, parité totale : 5 filles, 5 garçons. On adore !
Quand elle est sur scène, Jeanne est toute de noire vêtue. Contraste total quand elle l’a  quitté et redevient festivalière comme les autres. Jeanne est alors quasi méconnaissable tout en blanc.

Rock en Seine 2019

Rock en Seine 2019

Balthazar : méga classe

5 gars, il y a en a pour tous les goûts. Faut juste aimer les chevelus.
Passé le physique, les membres de Balthazar assurent scéniquement. Ça plane, ça émeut. Une bande-son qui donne du baume au cœur.

Rock en Seine 2019

Silly Boy Blue : une journaliste devenue chanteuse

On tend l’oreille et on se fait capter. Silly Boy Blue n’était pas cochée dans notre programme. La surprise était totale et très plaisante.
La jeune chanteuse arborait un t-shirt The Cure, clin d’œil au band tant attendu.

Rock en Seine 2019!

Alice Merton in fire

Elle a un peu côté Gwen Stefani la jolie canadienne qui parle quelques mots de français.
A ses côtés, un beau barbu, Alexander à la basse, un musclor à la guitare et un Frenchie à la batterie.

Rock en Seine 2019

Alice Merton ne pensait pas qu’il faisait aussi chaud à Paris, cherchant un peu d’ombre sur la scène en plein cagnard.
L’adorable chanteuse prône le pardon, même à un pote qui n’a pas donné signe de vie pendant 3 ans. Très fair-play de sa part.
Pas sûr de pouvoir en faire de même.

Rock en Seine 2019

Rock en Seine 2019

Love Supreme : 1ère révélation Rock en Seine 2019

Ce sont les beaux bogosses barbu et moustachu de Love Supreme qui ont eu les honneurs d’ouvrir Rock en Seine 2019.
Une voix de crooner, qui nous ferait penser à celle de Tindersticks.
Timidité touchante quand il s’agit d’échanger quelques mots avec le public qui a bravé la chaleur.
Une valeur sûre qui va prochainement déplacer les foules.

Rock en Seine 2019 c’est encore 2 jours de concerts ! Follow us sur nos réseaux.

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Fnac Live Paris 2019 : sacres de Clara Luciani & Eddy de Pretto

Fnac Live Paris 2019 J2.
Des fleurs pour Clara Luciani, des guitaristes à genoux (Pépite, Parcels), le strip-tease humide et en plein cagnard avec Nelson Beer, Flavien Berger et ses derviches tourneurs mécaniques.
Le sacre d’Eddy de Pretto qui réalise son rêve.
Report ! 

Retour de Clara Luciani et Eddy de Pretto au Fnac Live Paris après une première apparition remarquée en 2017, en solo. 

Clara Luciani

Clara Luciani ondule pour le Fnac Live Paris

Une fleur joue de la hauteur au milieu de la foule tendue par un festivalier.Clara Luciani
Les fans hardcore de l’adorable Clara Luciani crient le nom des musiciens à leur entrée sur scène : Arnaud, Alban…
Le sourire de la chanteuse qui fait son retour, après une première apparition en solo en 2017, comble les festivaliers.
Début de set avec On ne meurt pas d’amour et son rythme chaloupé. On fond.

Quand Clara avance pour saluer le public et le remercier sans micro, on peut entendre : « Elle est trop mignonne ! »

Clara Luciani

Une petite fille (casquée pour protéger ses oreilles) bien installée sur les épaules de son père fait des fleurs avec ses mains en direction de la chanteuse.

L’ambiance à la complicité, à l’amour au soleil. Belle consécration pour Clara qui voit un large public chanter ses titres : Nue, La grenade

Eddy de Pretto : consécration et the dream comes true

C’était un des grands attendus de l’édition 2019 du festival parisien. Certains de ses fans sont arrivés tôt pour pouvoir chanter en chœur. Eddy de Pretto réalise son rêve : se retrouver sur scène, en tête d’affiche, à la même place de Christine and The Queens en 2015.
Le chanteur s’est confié être dans le public cette année-là.

Pour ce retour, la scéno en jette avec une rampe modulable chargée de néons, des projecteurs qui en envoient et deux musiciens.
L’entrée sur scène sur Kid est puissante. Le chanteur se dérobant, un premier temps, au regard, puis apparait sous les cris des fans.
Il ne tarde pas à fouler l’avant-scène pour ne plus la quitter.
Le bain de foule est tentant, le chanteur y cèdera sur Des murs.
Un festivalier lancera à sa voisine : “Il fait la star !”

Il n’y a pas que des coups de force lors de ce live. Il y a aussi des instants sensibles avec Ma mère, chanté assis en bord de scène ou Honey qui conte une histoire d’amour particulière.

Le set se termine dans un délire sautillant avec Fête de trop.

Nelson Beer, génialement barré

Un peu plus tôt. Nelson Beer débute son set avec une reprise surprenante de Libertine de Mylène Farmer. C’est audacieux pour ce bad boy en bermuda.
En solo, le jeune homme assure un show moite, dansant et barré à mort. « C’est original ! » lance une festivalière à une autre.
Reconnaissons qu’il est assez fascinant d’écouter et de voir le jeune chanteur-performer venu de suisse. Il a quelque chose de magnétique. Il a un déhanché de malade. Un talent à suivre de près.

Flavien Berger envoie des arcs-en-ciel

« Mireille Mathieu… Julien Doré, je t’ai reconnu ! » un festivalier joueur découvrant la chevelure de Flavien Berger. Taquin !

Le premier titre, Sauve ton cœur, donne la couleur du set du chanteur-bidouilleur. C’est à la fois joyeux et dansant, efficace et génialement décalé. Des sortes de derviches tourneurs automatiques ajoutent une touche surréaliste au live.
On se prend à se trémousser aux côtés des autres festivaliers.

Parcels, pop acidulée taillée pour l’été

Les Australiens installés à Berlin offrent la bande-son parfaite pour l’été. Avec Parcels, ça flaire bon l’amour à la plage, les vacances, les virées entre potes. Le rétro côté look et chevelures est une marque de fabrique du groupe qui assure scéniquement.
On pourrait trouver une ressemblance troublante de Jules Hendrix Crommelin avec George Harrison (The Beatles), certainement pour sa moustache.

Pépite assure en pleine chaleur

Les membres du groupe ont adopté le look estival pour assurer leur live : lunettes de soleil, bob et bermuda.
Il est toujours aussi bon de retrouver la pop de Pépite, ça dégourdit le cerveau en plein cagnard, ça réveille les épaules qui ont envie de mouvement.
Respect total pour le groupe qui a assuré malgré la chaleur de fin de journée.

 

Fnac Live Paris 2019 ce n’est pas fini. C’est encore un soir complet de lives gratuits sur le Parvis de l’Hôtel de ville. 

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Fnac Live Paris 2019 déchire avec Aya Nakamura, Bon entendeur & Radio Elvis

Fnac Live Paris 2019 J1. L’été a donc officiellement débuté !
Soleil couchant et chaleur intense, ce n’est pas avec AYA NAKAMURA, BON ENTENDEUR et ETIENNE DE CRECY, que cela va se calmer. RADIO ELVIS, DELGRES, SUZANE ou LEONIE PERNET n’ont pas non plus refroidi le public.
On vous emmène danser… Report.

Fnac Live Paris 2019

Aya Nakamura en mode diva @ Fnac Live Paris 2019 

Collés aux premiers rangs derrière les barrières, les ados scandent “Aya, Aya, Aya !” et reprennent ses chansons. Même dans les immeubles voisins, les spectateurs sont sur leur balcon pour voir le phénomène avant de partir en tournée des Zénith de France.
Mais la star du R&B se fait attendre. Alors les cadreurs jouent avec le public dans les écrans vidéo.

Fnac Live Paris 2019

C’est donc avec quinze grosses minutes de retard, que la tête d’affiche de la soirée fait son apparition : Aya Nakamura !
Et là c’est vraiment le feu dans le public : l’intensité sonore des cris est surprenante. Du jamais vu sur les autres éditions du festival. Toutes les chansons sont reprises en chœur.

Fnac Live Paris 2019

Aya se donne pour les fans venus en masse la voir. L’apothéose sera évidemment le tube Djadja !
Si Aya Nakamura a lancé au début du show : « On se rencontre enfin. Vous n’imaginez pas comme je suis heureuse d’être au Fnac Live
Elle partira sans dire au revoir, au bout de 40 min de show. #BadGirl

Fnac Live Paris 2019

Radio Elvis : nos chouchous !

Avant cela, les rockeurs parisiens ont fait eux aussi sensation avec leur fougue musicale. Radio Elvis ouvre son set avec New York puis Ces garçons-là.
Charismatique chanteur, Pierre Guénard est en mode dandy cool ce soir mais la guitare toujours aussi folle.

Fnac Live Paris 2019

Le public se laisse envahir par son énergie communicative. Ça crie, ça danse et reprend les harangues du leader qui joue avec les festivaliers.
On se dit que 19h, c’est trop tôt pour permettre au talent de Radio Elvis de conquérir plus de fans.

Fnac Live Paris 2019

Et surtout leur concert est beaucoup trop court pour ne pas nous laisser sur notre faim.

Bon entendeur et Suzane : belles découvertes !

Honneur à la tornade bleue : Suzane.
Elle est aussi très attendue par les jeunes spectateurs. C’est la folie quand elle chante. Énergique et électrique,  elle saute dans tous les sens.

Fnac Live Paris 2019

Le petit espace du proscenium est bien trop étroit pour elle.
Encore serveuse il y a quelques mois, Suzane n’en revient pas de l’accueil qui lui ait fait. On se demande pourquoi : #Talent !

Dès les premières notes de Bon Entendeur, le duo de DJ nous prend les oreilles et les emporte dans leur univers.
Son art c’est le mix tape : un mélange de voix d’archives ou enregistrées pour eux (Fary, Pierre Niney, François Damien ou Simone Veil…), de chansons existantes et de sons maison. On a pris un pied d’enfer à les découvrir sur la scène du Fnac Live Paris 2019.

Fnac Live Paris 2019

Et qu’est-ce qu’elle fait bouger leur musique.
Le set se conclura par leur titre phare Le temps est bon, le ciel est bleu entonné par tout le public. Du bonheur électro !

Fnac Live Paris 2019

Delgrés et Léonie Pernet : sonorités venues d’ailleurs

La musique de Léonie Pernet s’apparente plus à une transe, une communion avec le public. Une électro aux influences orientales mais qui parfois peut avoir des nuances plus rock.
Un voyage sonore à vivre en live.

Fnac Live Paris 2019

Delgrés a ouvert ce Fnac Live Paris 2019 à 18 h et ça pulse déjà au premier concert. Le groupe déploie un blues caribéen efficace teinté de sonorités outre marine. C’est rythmé, dansant et commémoratif dans les textes comme pour Mo Jodi. Elle met en avant Louis Delgrés, un colonel de l’armée de Napoléon qui a lutté contre l’esclavage. Le leader, Pascal Danaë, lui rendra hommage sur scène.

Fnac Live Paris 2019

Étienne de Crécy : un show total

C’est un dernier concert dingue que nous a offert le DJ culte.
Il faut dire que pour sa tournée Space écho live, il en a sous les platines.

Fnac Live Paris 2019 Fnac Live Paris 2019
Visuellement, les panneaux lumineux tournent et flashent leur lumières crues ou colorée. Pour le son, Étienne de Crécy finit d’échauffer la foule. Un final pour ce premier soir de Fnac Live Paris en mode explosions visuelles et musicales.

Fnac Live Paris 2019

Fnac Live Paris 2019 : c’est encore 2 jours de concerts gratuits !

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Villette sonique 2019 : bain musical de haute qualité #concours

Du 6 au 9 juin 2019, La Villette vous donne rendez-vous dans son parc pour le festival Villette Sonique.
Electro, pop et hip hop déploieront leurs vibes dans tous les lieux emblématiques : Trabendo, Grande Halle, Cabaret sauvage, espace Périphérique.

Image de prévisualisation YouTube

Cherchant toujours la qualité, le festival Villette Sonique offre une nouvelle programmation pleine d’éclectisme et surtout de pointures musicales dans chacun des genres musicaux proposés. Et d’ailleurs, chaque lieu du parc aura sa propre identité de style.
L’électro au Cabaret Sauvage avec Tim Hecker en guest et ses sons oniriques, le hip hop à l’espace Périphérique avec en tête d’affiche Danny Brown, la pop au Trabendo et la planante Julia Holter en représentante.
Une soirée 100 % féminine, sans oublier l’ambiance club à la Grande Halle avec le DJ allemand David August, et Stereolab, entre autres.
D’ailleurs, on vous fait gagner des invits pour cette soirée un peu plus bas. Le kiff, non ?

A chaque soirée son lieu et donc son univers. On adore !
Un programme alléchant, donc, pour tous les fans de musiques urbaines et électro.

Villette Sonique

Villette Sonique

Jeudi 6 juin à 19h30  au Cabaret Sauvage
Tim Hecker & Konoyo Ensemble, Mondkopf et Kelly Moran

Vendredi 7 juin à 19h30 à l’espace Périphérique
Danny Brown,  Channel Tres, BbyMutha et Shygirl

Samedi 8 juin à 19h30 au Trabendo
Julia Holter + Cate le Bon + Hatchie

Samedi 8 juin à 22h30  à la Grande Halle
David August, Deena Abdelwahed Khonnar Live, Ross from Friends, Objekt et Apollo Noir

Dimanche 9  juin à 19h30 à la Grande Halle
Stereolab, Jonathan Bree et Anemone

La Villette
211, Avenue Jean Jaurès
75019 Paris

Concours

USofparis vous propose de gagner des places pour la soirée du 8 juin 2019 à la Grande Halle.
A partir de 22h30 vous pourrez bouger votre body en mode clubbing sur les sons de David August, Deena Abdelwahed Khonnar Live, Ross from Friends, Objekt et  Apollo Noir.

Pour tenter votre chance, il suffit de remplir le formulaire ci dessous.
Les gagnants.es seront contactés par mail.

Bonne chance à tous et toutes !

 

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

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Pitchfork Paris 2018 : CHVRCHES, Blood Orange, Bagarre lives effrénés

Pitchfork Music Festival Paris 2018 !
Vendredi incroyable à la Grande Halle de la Villette avec 10 lives, 10 univers musicaux bien distincts, autant que de styles vestimentaires aussi bien côté artistes que côté festivaliers. Ça parle pas mal anglais dans le public du Pitchfork, c’est génialement dépaysant ! 

Belles têtes d’affiche pour ce Pitchfork Paris 2018 avec Bagarre, CHVRCHES et Dev Hynes alias Blood Orange !
Et des révélations qui assurent : Dream Wife, Car Seat Headrest, Lewis OfMan, Boy Pablo…

Pitchfork Paris

Pitchfork Paris

Bagarre : on jouit ensemble ! 

Jouissance est le mot juste. Ce groupe métissé est d’une incroyable fougue. Le pouvoir hypnotique de sa musique fait soulever les pieds du sol.
Le gouffre est aussi génial en live qu’en solo sous sa douche.
Bagarre c’est un peu Arcade Fire en jogging. Les membres du groupe comme les canadiens changent d’instrument, se succèdent en leader vocal. Chacun a son voix et son charisme sans déstabiliser l’équilibre du set.
Fin de concert en mode « j’encule ton père » ta mère » est has been), une guitare démembrée et une batterie démontée.

Pitchfork Paris

CHVRCHES : tout pour Lauren 

Le charme de Lauren Mayberry est imparable. A tel point que j’ai oublié involontairement de shooter les autres membres du groupe CHVRCHES. Honteux ! 😉
Je me suis laissé emporter, charmer par son jeu de scène, sa voix impossible à imiter.
Les garçons et les filles autour de moi qui connaissent les chansons préfèrent chanter en play-back tant le timbre de Lauren est particulier.
Les nouveaux titres Graffiti, Miracle sont aussi efficaces que les airs connus.
On peut juste regretter que les versions live soient des copier-coller des versions album. J’aurais aimé être surpris.

Pitchfork Paris

Blood Orange : il faut le voir pour comprendre 

Dev Hynes alias Blood Orange est un artiste assez fascinant à observer. Il est capable de prendre la guitare pour 2 accords et de la reposer, se mettre au piano à queue pour terminer une chanson.
Et sa balader avec 2 bandanas à la main alors qu’il en a déjà un noué sur la tête. Il a joué avec tout le long du concert. Je pensais innocemment qu’il les jetterait à ses fans dès le premier titre.
Musicalement c’est étrange aussi. Il n’est pas évident d’adhérer quand on ne l’a jamais entendu avant. Il y a une sorte d’abstraction étrange. Difficile de repérer dans les premiers titres du set des refrains accrocheurs que l’on pourrait répéter en chœur. Il n’en reste que son live est à voir.

Dernière source de fascination : son compte Instagram. 25 publications et déjà 309 K followers. Total respect !

Juste avant Pitchfork Paris 2018 a accueilli des révélations à gogo, petit tour des sons du moment : 

Pitchfork Paris

Boy Pablo : la fraicheur adolescente 

Ça rappelle une amourette de vacances en mode ado. On n’est pas très beau mais joyeux comme des petits génies pensant qu’on est les seuls à vivre et à faire ce que l’on fait. Bien sûr il y en a plein d’autres qui font pareil.
Boy Pablo ne réinvente pas la pop acidulé mais il n’en est pas moins attachant.

Pitchfork Paris 2018

Tirzah, la discrète 

Long sweat, bas de survet’. Comme une impression que Tirzah aurait pu sauter du lit et filer direct sur scène. Son entrain et son charisme ne sont pas ses qualités premières. Sa voix captive fort heureusement au-delà de toute nonchalance.
Le titre All I want is you est trippant, This is your devotion emporte dans une rythmique lancinante. Hâte de la voir prendre de l’assurance.

Pitchfork Paris 2018

Pitchfork Paris

Dream Wife : les audacieuses de Brighton 

Un trio d’adorables bad girls venu de Brighton qui envoie un rock pulsé à donf.
Dream Wife, c’est énergique. Le bas résille sous le shorty de sport génialement décalé.
Ces filles savent laisser un souvenir impérissable de leur live, la preuve avec ce concert court mais intense au Pitchfork Paris 2018 qui se termine par un“Big fuck to gender norms!”

Lewis OfMan : il a tout d’un grand 

Il ne faut pas se tromper. Lewis OfMan est bien français malgré ce nom de scène très anglo-saxon. T-shirt blanc, bas de survet’ rouge, le DJ juvénile se la joue à la cool pour un set guilleret, romantique et love love à souhait.
Y’a un peu de guimauve dans l’electro, du Cerrone version meilleur poto, voire David Guetta qui aurait la petite vingtaine galvanisant les foules. Les fans connaissent les paroles par cœur de Je pense à toi et Plein de bisous.
Et là franchement, ça m’arrive très rarement, mais je me suis senti vieux.

PItchfork Paris 2018Pitchfork Paris 2018

Car Seat Headrest 

Un côté Beck dans la voix de Will Toledo et de The Horrors aussi avec moins de style. Le bas de pantalon tout mou idéal pour une séance de yoga, c’est moyennement classe.
On lui préfèrera le charisme plus avenant du guitariste aux cheveux blonds bouclés ou d’Andrew Katz le batteur avec son serre-tête éponge de tennisman.
Le rock des Américains de Car Seat Headrest emportent la mise, surprend et donne envie d’en écouter plus.Pitchfork Paris 2018Pitchfork Paris 2018

Chromeo

Nos « cousins du Canada » assurent le show à deux avec force de faisceaux lumineux, d’electro-clubbing et de bidouillages vocaux. Les jambes qui portent leur platine sont sexy et lumineuses. Dave 1 est le bogosse de ces dames, gendre idéal, ligne parfaite. Alors que Pee Thugg est l’ourson déconneur qui fait des tresses à sa barbe et qui est capable d’émoustiller les amoureux.ses de torse poilu.

Pitchfork Paris 2018 n’est pas fini! 
Ce samedi, un plateau de 11 lives t’attend pour réussir ton week-end. 

Site officiel : pitchforkmusicfestival.fr

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Rock en Seine 2018 : éblouissants Macklemore, Justice, Mashrou’Leila

Rock en Seine 2018 J3 / D3
Alors que Macklemore célèbre sa dernière date européenne en famille, Justice fête ses 10 ans de zik lumineuse.
Les Australiens particulièrement barrés de Confidence Man ont excité les festivaliers de Rock en Seine.
Mashrou’Leila a offert ses délicates mélodies pour une transe orientale et métissée.
Wolf Alice a elle montré toute sa puissance vocale.

MacklemoreMacklemore

Macklemore, the last show

Bien sûr, Macklemore en fait des tonnes. Trop de franges à sa veste noire puis son gilet rouge, une chemise à rayures verticales qui fait mal aux yeux, des changements de costumes à chaque chanson comme Lady Gaga, des sauts sur scène et des caisses sur « Paris my favorite city in the world… blabla».
Des jets de flamme aussi.

MacklemoreMacklemore

Et on a versé dans la guimauve quand il a exhibé l’amour de sa vie sur scène, sa très jeune fille qui n’a pas du comprendre où elle était vu son jeune âge.
Mais si on accepte que c’est un showman, alors ça passe. On est prêts à tout accepter, ses plus grands délires, son sourire ultrabright et son brin de mégalomanie. Il nous a fait penser à Jared qui s’est produit ici-même la veille.
L’énergie de Macklemore est telle qu’on se trouve emporté, soulevé. Quand les premières notes de Can’t Hold us se font entendre c’est le feu au festival.
Et puis nous aussi on veut se déguiser, partager son délire et aussi ses dollars.

Justice 10 ans, waouh!

Show spectaculaire avec force de lumière, de fumée, d’effets visuels et de beats pour fêter les 10 ans de Justice. Les enceintes Marshall ont été installées en nombre pour servir la set-list délirante des DJ.
Certains trouveront le son un brin bourrin, d’autre s’éclateront comme des fous pour un dernier délire collectif avant la reprise.
Justice est grand, brillant et toujours aussi intense.

Confidence Man :

Le batteur et le clavier ont bien du mérite de jouer torse poil, en boxer et masqués d’une voilette noire. Toute l’attention doit être centrée sur les deux membres charismatiques de Confidence Man. Et ils font un max pour se faire remarquer ces deux-là. Mini-short qui frôle presque l’indécence pour Sugar Bones, jupe moulante pour Janet Planet. Et ils se déhanchent, gesticulent, changent de costumes.
L’attention est donc à son comble pour le public qui se défoule avec l’électro barrée du duo. Les titres des australiens sont imparables pour décharger toutes les tensions.

Mashrou’Leila, la poésie pure

J’ai mis 10 ans pour voir le groupe sur scène. Je ne suis pas si déçu que ça de les découvrir sur scène seulement en 2018.
Mashrou’Leila a un charme fou musicalement et physiquement : le Liban dans le sang et la chair. Et qui a vu un violoniste aussi musclé que Haig Papazian ?


Hamed Sinno, le chanteur, apparaît réservé et au fil du temps, de ce que lui renvoie le public, il commence à danser, à se laisser bercer par le public face à lui.
Les chansons ont toutes une orchestration vibrante, une émotion qui se ressent malgré l’incompréhension de la langue.
Le titre Roman me fait toujours l’effet d’une transe incroyable. Et c’est encore plus fort en live.

Wolf Alice bad girl rockeuse

De loin, il y aurait un mix entre Kirsten Stewart dans la silhouette ou le profil et de feu Dolores O’Riordian, chanteuse de The Cranberries.
Ellie Rowsell offre à la fois une frimousse douce tout en pouvant décharger un gros lot de fureur à travers le micro.
Ses partenaires de jeu tous masculins ne sont pas effacés pour autant. Le guitariste et le bassiste sont capables d’autant d’éclats et de force pour imposer le rock nerveux de Wolf Alice.
A noter quand même un fashion faux pas : le soutien-gorge noir sous nuisette blanche.

Rock en Seine 2018 c’est fini.
See you in 2019!

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Rock en Seine 2018 : passion Thirty Seconds To Mars, Liam Gallagher & Anne Calvi

Rock en Seine 2018 J2 / D2.
Thirty Seconds to Mars a drainé un grand nombre de fans voués au culte Leto. Fascinant !
Grosse attente pour le retour de Liam Gallagher sans son frère, donc sans embrouille possible d’avant concert. #bonheur 
Anna Calvi a aussi ses admirateurs, plus discrets mais tout aussi passionnés. 
A leurs côtés, Cigarettes after sex, SG Lewis et The Psychotic Monks. 

Thirty seconds to marsThirty Seconds to mars

Thirty Seconds to Mars : Jared Leto is the new guru

Jared Leto a fait une promesse : qu’il n’oublierait jamais cette date de sa vie.
Difficile aussi pour nous d’oublier un show pareil qui frise la démesure avec une audace incroyable.

Certaines mauvaises langues disent que le beau Jared s’est habillé dans le rideau de sa grand-mère, ses franges aux bras frisant le ridicule. D’autres voient plutôt une apparition papale avec ses gants de strass, la longueur de sa tunique. Voire une figure christique dans le profil du chanteur avec ses cheveux longs.

Thirty Seconds to Mars

Il y a forcément du second degré dans ce grand show que Jared Leto mène comme un gourou d’une secte surexcitée et prête à tout pour l’approcher et obtenir une grâce (?).
Il bouge en continu sur scène – les photographes ont eu un mal fou à le saisir pendant les 2 premiers titres -, lève les bras, demande à la foule de porter son prochain sur ses épaules.
Les titres de Thirty Seconds to Mars sont taillés pour exalter, défouler, transcender le public. Les néophytes qui ne connaissent rien au culte Leto peuvent même prendre du plaisir.
Son show est digne d’une performance d’acteur, il est totalement habité par sa musique, sa proximité avec son public, les réactions qu’il arrive à faire monter de la foule. Son sourire prouve qu’il est au comble du plaisir et aussi de l’amusement.

Jared Leto est prêt à tout pour combler ses fans. Il fera monter au moins une cinquantaine de personnes sur scène pour un final mémorable. Lâcher de confettis, fumée.
Il faut vraiment voir Thirty Seconds to Mars une fois dans sa vie pour le croire.

Thirty Seconds to mars

The Psychotic Monks « not again »

Dernières paroles du concert répétées à l’envi : « Not again ».
C’est ce que j’étais tenté de dire au sortir du live tant la performance était ardue.
Mon voisin m’a lancé The Who comme référence possible pour comprendre la musique et la performance live de The Psychotic Monks. Il n’a pas tort.
Le chanteur se convulse avec sa guitare, il malmène le pied de son micro. Ses partenaires de scène se secouent aussi frénétiquement.
La bande son que produit The Psychotic Monk est âpre, brute et perchée.
Mon voisin de résumer : « Pour un bad trip dans le noir, en mode dépressif, c’est parfait ! » Je partage son avis.

Un DJ mimi nommé SG Lewis

Le DJ SG Lewis égaye l’après-midi des festivaliers avec son électro emballante. Accompagné de deux chanteurs, il offre une série de titres so summer. On se voit encore en maillot, sur la plage.
La température, elle nous remet vite dans la réalité. Le petit 20 degrés nous éloigne encore plus de nos vacances.
Le DJ producteur anglais ne cache pas sa joie d’être de retour à Paris.

La trop grande douceur de Cigarettes after sex 

Pour une sieste, un petit coup de planeur sur l’herbe jaunie, Cigarettes after sex livre la bande son idéale.
Le soleil dans le dos chauffe suffisamment pendant le live pour ne pas s’endormir totalement.
On aimerait bien sûr plus de fougue mais les chansons ne le permettent pas.
On se prend à se demander s’il ne vaut mieux pas finalement écouter les albums chez nous plutôt que de voir le groupe en concert et en noir et blanc (demande du management).

Oh Anna Calvi!

Toute de noir vêtue chaussée de bottines blanches – cette faute de goût n’est pas validée par un membre d’UsofParis, Anna Calvi réapparaît sur la même scène où je l’avais découverte, il y a 7 ans.
On devine un bustier noir sous sa veste, ce qui donne encore plus de glamour à son apparition scénique.
Bien sûr, Anna Calvi a changé. Elle a délaissé sa blondeur angélique pour un brun hardant et qui contraste parfaitement avec le rouge vif de ses lèvres.
Mais elle est toujours aussi douée pour subjuguer de sa voix et de son rayonnante maîtrise de la guitare.
Ses nouveaux titres sont sans doute un peu moins accessibles mais ils opèrent quand même un énigmatique tourbillon musical qui emporte.

Liam Gallagher, le retour du roi

Définitivement plus couillu et charismatique que son frangin Noel vu en solo à Lollapalooza, Liam Gallagher n’a rien perdu de sa superbe avec le temps.
Égal à lui-même, provocant, quasiment incompréhensible quand il parle au public, on le retrouve presque tel qu’il était à l’époque brit pop, Oasis.
Liam se souvient même que c’est ici même qu’a eu lieu le dernier fight avec son frère conduisant à la fin d’Oasis, en coulisses juste avant le show.
Ne manquant pas d’humour, il dédiera une chanson à son frérot : Champagne Supernova.
Bref, on est content de le retrouver, d’autant plus quand on connaît son caractère et qu’il serait encore capable d’envoyer chier un festival entier.
Il nous permet de renouer avec les tubes du passé (Wonderwall, Don’t look back in anger… ) , tout en découvrant ses titres en solo qui ne manquent pas absolument pas de puissance.

Rock en Seine 2018 c’est pas fini ! Encore un jour de concerts ce dimanche.

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