COCOTTE POWER le collectif de créatrices, designers & bloggeuses survitaminées en interview

Cocotte Power est Le collectif de girls euphoriques.
Une association de plusieurs personnalités féminines archi, créatrices, artistes qui se décline en blog et créations qui excitent la rétine.

Rencontrées à l’occasion du Now ! le off – Paris Design Week à la Cité de la Mode et du Design, Stéphanie, May et Clotilde ont de l’empathie à revendre.
Interview-Photomaton

United States of Paris: Quelle est la genèse de Cocotte Power ?
Stéphanie alias Mops: On trouvait qu’il n’y en avait que pour les mecs: Wilmotte, Starck et compagnie…

UsofParis: Vous vous mettez à leur niveau?
Stéphanie: Tu devrais aussi ! (rires) Il faut viser l’excellence dans la vie, ça aide à avancer ! Notre envie était de débuter avec des designers femmes et d’écrire des articles pour notre blog sur ces femmes créatrices. Et on s’est rendu compte que c’étaient des femmes épanouies et qui sont devenues designers sur le tard comme une avocate, qui est maintenant designer. Et au final, cette motivation s’est transformée progressivement en une énergie créative féminine.
Mais notre concept est devenu plus large et il y a plein de garçons dans notre bande.

UsofParis: D’où viennent les cocottes ?
Stéphanie: Notre leitmotiv: c’est la  créativité et la rencontre de personnes qui font leur coming-out de créa. Moi, suis archi d’intérieur mais je n’ai travaillé que dans des agences – j’ai eu la chance de travailler chez Putman. Avec ce collectif, je m’épanouie enfin. May qui est laqueuse a toujours travaillé pour les autres. Avec nous, nous avons aussi des chefs d’entreprises. Le dernier article qu’on a publié était le portrait d’un mec qui a créé un site de rencontres basé sur le sport. Son idée était géniale !

UsofParis: Quelle est votre touch ?
Stéphanie
: C’est le sourire et la positive attitude. On aime “cocottepoweriser” tout ce qu’on touche! On fait des partenariats pour dépoussiérer les marques. Le blog avec nos coups de coeur. On fait des bijoux pour gagner un peu d’argent aussi.
On met de l’émotion dans les choses, à l’heure d’internet où tout est anodin. A chaque fois que je visite un blog, je me demande qui est derrière et je ne trouve pas. Nous on fait le contraire: on prend d’abord l’humain avant le concept. Et on a remarqué que quand on rencontre une créative et que l’on ne sait pas ce qu’elle fait, on aime ce qu’elle fait une fois qu’on la découverte elle.

UsofParis: Ca marche pas à chaque fois ?
Stéphanie: Si. Mais c’est peut-être aussi notre instinct féminin. On joue beaucoup avec. Mais les mecs ont de l’instinct féminin aussi, faut pas croire ! (rires)

UsofParis: La plus belle histoire de cocottes?
Stéphanie: Le fauteuil Brahma ! C’est un truc de malade! Une aventure de 2 ans.  Je cherchais quelqu’un pour le prototype et un jour je reçois un mail de pub, sorte de spam qu’on jette illico. Et le mail débutait par Bonjour, je m’appelle Marie-Lena. Je me suis dit: il y a quelqu’un derrière ce mail! J’ai sauté dessus et j’ai découvert une nana qui faisait l’intermédiaire entre créateurs et artisans de Roumanie. J’ai trouvé ça politiquement magnifique! La Roumanie c’est un pays qui rame. Et ce fauteuil est arrivé il y a une heure, juste avant l’ouverture de Now ! Le Off. Il a été conçu par 3 artisans roumains.
Ce fauteuil représente la chaîne de la solidarité, la chaîne des cocottes. La synergie, le partage: “that’s us!”

Aux côtés de Stéphanie alias Mos, Clotilde Fraile, la Lilloise du groupe, présente des cages d’escalier qui viennent substituer les boules ornementales d’un garde- corps.

UsofParis: D’où vous est venue l’inspiration ?    
Clotilde: Totalement par hasard ! Lors d’une exposition, il y avait un espace à investir au centre duquel : un escalier.  On travaille beaucoup sur la cocotte qui nous inspire. Je l’ai donc déclinée avec l’oiseau. L’idée c’était l’envolée, l’échappée.

May, laqueuse, a travaillé sur la ribambelle et le retour à l’enfance avec un paravent 4 feuilles. Une composition faite de papier découpé et de laque rose, noire et de feuilles d’argent.

Et la dernière, Rebecca (!) Fabulatrice, archi d’intérieur de Grenoble, travaille autour du thème de la bonneterie qui ferme. Elle récupère des stocks de bretelles de soutien-gorge et les décline en coussins, tabourets. A noter qu’elle est aussi artiste et réalise des films où elle se met en scène.

 

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