Olivier Giraud – HOW TO BECOME PARISIAN IN ONE HOUR? au Petit St-Martin

On ne compte plus les saisons depuis que  How to become Parisian in one hour ? (Comment devenir Parisien en une heure?) est à l’affiche à Paris. Le one man show délirant mené avec brio par Olivier Giraud fait le bonheur des touristes éperdus entre resto gastronomique, French Cancan et city tour en car climatisé.
Paris n’étant pas New York, la ville n’offre que peu de réjouissances pour les anglo-saxons.
Et pourtant, il y une alternative aux attrape-gogo, le one-man-show d’un Frenchie, en anglais dans le texte pour une série de prolongations jusqu’en 2017 du Petit St-Martin au Théâtre des Nouveautés.

visuel_olympia_olivier_giraud_how_to_become_hd

Pendant plus d’une heure de spectacle, le vrai visage des Parisiens apparaît. Tour à tour arrogants, impatients, râleurs et injurieux – ça fait notre charme ! – ces hommes et ces femmes sont au final attendrissants dans leur rapport à l’autre.

Rencontré à sa sortie de scène après une séance photo avec les spectateurs, la moue boudeuse du Frenchie, Olivier ne cache pas que la première de la saison a été très stressante.
La pression retombée depuis, il savoure d’avoir une salle quasi pleine chaque soir.

INTERVIEW

Qu’est-ce qui change cette année ?
C’est mon premier spectacle. Je me suis limite formé sur scène. il a donc a beaucoup évolué. Il y a plus d’interaction avec le public, plus d’improvisation aussi.
Et pas mal de blagues en plus.
Il faut dire que grâce aux cartes laissées en fin de spectacle, il y a aussi beaucoup de spectateurs qui me donnent des idées. On me fait même des débriefs.

La réaction la plus amusante?
Une Thaïwanaise a pleuré quand elle a reçu le diplôme de Parisienne (à la fin du spectacle un spectateur est invité à monter sur scène pour interpréter un Parisien)
Elle pensait que c’était vraiment officiel. Avec le public, nous étions morts de rire. Et elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde riait. Elle recevait le diplôme, comme si c’était un doctorat.

Un message touchant après le spectacle ?
Celui d’une Américaine, il y a 3 semaines. Elle a appris la veille du spectacle que son mari venait de décéder.
Elle avait acheté sa place et était à Paris. Ne pouvant rentrer aux Etats-Unis, elle a décidé de venir.
En sortant de la salle, cette spectatrice m’est tombée dans les bras. Elle pleurait. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait.
Et elle m’explique qu’elle venait de perdre son mari et que je l’avais fait sourire.

Quel est ton public ?
Beaucoup d’expatriés Américains, Canadiens, Anglais qui travaillent à Paris. Des Français bien sûr. (il n’est pas nécessaire d’avoir un excellent niveau d’anglais pour comprendre)
Et puis des touristes.

Quelle est la provenance la plus improbable que tu aies reçu, à part ce soir et l’Ouzbékistan?
Pas plus tard qu’hier, la Corée du Nord. Je me suis demandé si le spectateur ne s’était pas échappé.
J’ai dit “Hello” Et le problème, c’est que tout le monde était mort de rire.
C’était horrible, je me mettais à sa place.

La suite ?
Un livre, pas en Français. En Anglais, en japonais, je le ferai traduire. Ce sera un guide de survie qui te tutoie.
Dans le métro, je vais décrire tout ce qui peut arriver à un étranger.
Il faut quand même attendre un an pour que je l’écrive.

Ton pire souvenir de Frenchie à l’étranger?
Les États-Unis. Les Américains ne font pas d’effort de compréhension.
Si bien que je n’ai jamais pu commander une Budweiser. Ma prononciation était surement approximative.
Je me commandais une Corona à la place!

HOW TO BECOME PARISIAN IN ONE HOUR?
d’Olivier Giraud

au Théâtre du Petit St-Martin
du 29 juin au 27 août 2016

Reprise au Théâtre des Nouveautés
à partir du 24 septembre et jusqu’en août 2017

Share

2 réflexions sur « Olivier Giraud – HOW TO BECOME PARISIAN IN ONE HOUR? au Petit St-Martin »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.