Le vitrail contemporain à la Cité de l’architecture : déflagration de couleurs et de créations !

Initiation visuelle et intense à l’art du vitrail conçu par des artistes contemporains majeurs : Matisse, Le Corbusier, Chagall, Soulages, Raysse… Tous ont insufflé une vision tout aussi personnelle que brillante.
Chagall, Soulages, Benzaken, Le vitrail contemporain est l’exposition surprenante du moment à voir jusqu’au 21 septembre à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Et nul besoin d’être un connaisseur de cathédrales et d’églises pour apprécier ce parcours original.

Henri Matisse / Atelier Bony
Henri Matisse / Atelier Bony

Un seul nom a suscité toute notre convoitise : Pierre Soulages. Nous nous attendions à un face à face avec la création originale réalisée pour l’Abbaye de Conques et l’on découvre, non sans émotion, l’oeuvre réalisée en 1965 à la demande du Suermondt-Ludwig-Museum d’Aix-la-Chapelle.
Un dégradé de bleu captivant, jouant la rupture, le volume et les inclusions dans un accord parfait.

Pierre Soulages / Atelier Oidtamann
Pierre Soulages / Atelier Oidtamann

En face du bleu de Soulages, une autre proposition, celle de Gabriel Loire, artiste et maître-verrier qui a conçu une double paroi en dialogue constant avec la lumière. L’expérience est aussi assez spectaculaire et est, à l’origine, l’idée de l’architecte allemand Egon Eiermann. Ce dernier conçu ce projet de couches de vitraux comme isolateur possible des nuisances sonores extérieures. Au total 2 200 m² de dalles de verre seront installées à l’Eglise du Souvenir du Kaiser Wilhelm à Berlin, pour cette reconstruction d’après-guerre.

Gabriel Loire / Ateliers Loire
Gabriel Loire / Ateliers Loire
Gabriel Loire / Atelier Loire
Gabriel Loire / Atelier Loire

Aucune proposition dans ce parcours ne ressemble à une autre. Formes figuratives avec Jean-Michel Alberola ou Georg Ettl, abstractions (vitrail Modulor de Le Corbusier, les compositions de Jacques Le Chevallier) ou monochromes dialoguent en permanence.

Pour illustrer ce dernier ensemble, Aurélie Nemours a créé une sensation forte visuellement et osée avec des monochromes rouge vif pourfendus de lignes de plomb noir intense pour l’Eglise Notre-Dame du Prieuré de Salagon (Mane). Le seul exemplaire de vitrail exposé et les quelques photos illustrant ce projet datant de 1998 donnent une furieuse envie de prendre un train direct pour les Alpes de Haute-Provence afin de voir le résultat sur place, pour vraiment pouvoir y croire.

Troublant aussi l’Enfant de cristal de l’Abbatiale Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) dont le portrait est comme prisonnier du verre. Ce travail remarquable associa les savoir-faire de quatre artisans : deux sculpteurs (Pascal Convert et Claus Velt) et deux verriers (Jean-Dominique Fleury et Olivier Juteau) à partir de photographies d’enfants pris au XIXe siècle dans un contexte particulier, que vous découvrirez lors de votre visite.

Jean Michel Alberola
Jean-Michel Alberola
Jean-Dominique Fleury,  Jean-Mauret Gilles Rousvoal / Ateliers Duchemin
Jean-Dominique Fleury, Jean-Mauret Gilles Rousvoal / Ateliers Duchemin
Kim En Joong / Ateliers Loire
Kim En Joong / Ateliers Loire

Exposition : Chagall, Soulages, Benzakien… Le vitrail contemporain

jusqu’au 21 septembre 2015

à la Cité de l’architecture et du patrimoine
1, place du Trocadéro et du 11 novembre
75116 PARIS

Horaires : du mercredi au lundi de 11h à 19h
Nocturne le jeudi de 11h à 21h
Fermeture : le mardi

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PIERRE LAPOINTE : interview gueule d’ange double face

“Tant qu’à faire une dépression, autant la faire à Paris, c’est plus glamour ! Pierre Lapointe

Pierre Lapointe est un garçon charmant et un chanteur à l’humour bien trempé surtout quand il est dans son élément : la scène. Il n’hésite pas à annoncer d’entrée de jeu (cf son dernier concert à Paris, au Fnac Live 2015) : “ce sera très certainement le meilleur spectacle que vous aurez vu dans votre vie !” ou d’avertir un peu plus tard que : “souvent après mes concerts, les couples se déchirent.”
Côté coulisses, le trentenaire à la crinière maitrisée est plus sage et plus posé, exit le bermuda choisi pour son concert et place à un pantalon vert aux boutons légèrement décentrés. Original !

Revue de détails sur sa vie d’artiste trépidante, ses belles rencontres et son rapport à la scène. Interview.

 

Usofparis : Comment gardes-tu le rythme de la création, de l’écriture ? Parce que tu es très sollicité : participation à des shows télé au Canada, la promo de l’album, la tournée sur les deux continents.
Comment fait-on quand on est un artiste du XXIe siècle ?

Pierre Lapointe : Je ne sais pas trop …
Déjà, ce qui arrive, c’est que je travaille avec quelqu’un qui s’occupe des trucs de base, donc déjà ça aide. Et puis, en ce moment, je ne crée pas beaucoup. Je crée pour des trucs un peu étranges. Je fais une émission à la télévision nationale canadienne Stéréo Pop, un spectacle dédié à la musique. Je fais la direction artistique. J’ai co-signé le concept avec ma meilleure amie Claudine Prévost. Donc je finis par faire de la création mais c’est plus sur la direction, c’est plus de la discussion. En fait, je suis en train de créer un show qui n’existait pas il y a encore 6 mois. Donc c’est une création qui est plus proche d’un job de fonctionnaire (rires). C’est plus structuré que ce que je fais normalement, mais ça me va aussi de faire ça. C’est une super expérience.
Sinon, je n’ai pas écrit de chansons depuis un an. Non, ce n’est pas vrai. J’ai écrit depuis mais je n’ai pas eu le temps de vraiment figer les choses.

Pierre Lapointe portrait avant concert paris tristesse seul au piano au festival fnac live 2015 chanteur musique photo by united states of paris blog
As-tu besoin de t’isoler, une fois que toute activité est passée pour pouvoir créer ?

Non, je me laisse aller en fait et puis j’ai écrit beaucoup de nouvelles chansons assez rapidement, il y a déjà un petit bout de temps. Donc ça ne me dérange pas de ne pas créer en ce moment.
C’est par période de toute façon. Et puis je pense que plus tu travailles, plus tu es dans l’action, plus tu as des idées qui sortent. Et puis j’essaye de me garder dans cette optique-là.
Aussi, j’ai des projets qui vont m’obliger à créer. Je commence une collaboration avec Matali Crasset, designer française. Mais je ne peux pas en parler plus que ça pour le moment.

Qui a approché l’autre ?

C’est moi qui suis allé vers elle. Et puis, comme j’ai travaillé avec David Altmejd il y a 3 ou 4 ans, j’essaie de trouver des gens pour lesquels j’ai une grande admiration. Puis je me fais des stages d’observation de luxe avec des gens qui sont extraordinaires et qui sont des références dans leur propre domaine. Je le faisais déjà il y a 10 ans quand j’ai travaillé avec le collectif BGL qui aujourd’hui représente le Canada à la Biennale de Venise de cette année. A l’époque, ils étaient déjà connus, mais pas comme aujourd’hui.
Je me suis toujours appliqué à trouver des collaborations pour apprendre, pour  pas m’endormir, puis me trouver des contextes où je suis obligé de créer des objets sans préjugé par rapport à mes propres objets.

Mais ce sont des vrais challenges de collaborer avec des designers ? C’est une mise en danger ?

Non. Personne n’est dangereux ! (rires)
Je veux dire d’être dans quelque  chose d’un peu plus instable, plus improbable. C’est que j’aime aussi. Et puis je pense au spectacle Mutantès que j’ai fait en 2008, ça a donné naissance à des albums. Quand je pense aux clips que j’ai faits pour Punkt, ça a donné naissance à des chansons, les voyages que j’ai faits aussi. Faut juste se garder dans l’action.
Je n’ai pas pris le temps de me poser sur ce que je voulais dire dans les prochaines années. Mais je sais que je ne manquerai pas d’inspiration.

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Quels sont les mots de journalistes ou de blogueurs français qui t’ont touché pour décrire ton dernier album ou qui ont tapé juste sur l’esprit que tu voulais…. ?

C’est toujours délicat parce que j’ai lu de très belles choses, comme j’ai lu des choses très tristes à mon sujet. Je suis toujours dans la dynamique : si tu crois les gens quand ils te disent que tu es merveilleux, tu es obligé de les croire quand ils te disent que tu fais de la merde. Donc j’essaie de ne jamais lire les trucs et puis jamais rien prendre au sérieux.

Quel trait de ta personnalité ou de ton caractère est mis en évidence pour cette tournée ?

C’est les mêmes que d’habitude. Sauf qu’en apparence… J’ai joué un peu…
Punkt, ça a été une drôle d’opération aussi. Parce que c’est sur Punkt qu’il y a les chansons les plus tristes, les plus sombres que j’ai faites de ma vie. Les gens n’en ont jamais pris vraiment conscience parce que ce que j’ai fait, c’est foutre de la couleur. Et donc le public a enregistré que c’était un album joyeux, que j’étais plus lumineux qu’avant, que j’avais l’air mieux dans ma peau. Mais, en fait, il y a quand même une chanson sur l’infanticide, une chanson où une femme meurt car on est dans un trip sado-maso. Quand même des trucs assez sombres. Puis même dans Les remords ont faim, je veux mourir parce que je regrette trop. C’est quand même hyper dark ce que j’ai fait !
Et puis là, c’est un peu la même chose. Je reste exactement le même gars qui est toujours dans l’autodérision, qui déconne autant sauf que le disque ne laisse aucunement transparaître ça. Et donc ce qu’on va voir durant la tournée de Paris tristesse, c’est le même gars qui est sur scène quand il fait Punkt, c’est le même personnage. Une personne qui est dans l’autodérision, dans la légèreté après avoir été dans quelque chose de très introspectif et de très lucide. Parce que je pense que c’est une des choses qui qualifie bien mon travail, c’est que je suis extrêmement lucide. Et j’ai une façon de décrire les situations et la vie autour : beaucoup de gens n’oseraient pas se dire ces choses-là.
Ça ne veut pas dire que je ne suis pas capable de déconner et puis d’avoir du plaisir. Ça fait du bien de désamorcer aussi tout ça aussi. J’ai pris cette habitude-là quand j’ai commencé à faire ce métier, quand j’étais enfant dans la vie personnelle. Et là ça continue.

Qu’est-ce qui plaît autant au public français dans ta musique ou dans ton personnage ? Tu as eu des indices dans les contacts que tu as eus ?

Je fais la même chose au Québec. Ici, je n’ai jamais adapté.

Il y a un petit peu d’exotisme, quand même ?

Il n’y en a pas tellement quand je chante, car mon accent n’est presque pas là. Je pense qu’il y a une approche peut-être nord-américaine de la scène qui est très décoincée, très décomplexée. Je l’ai vu chez les gens qui étaient dans la génération juste au-dessus de moi : chez Daniel Bélanger, chez Jean Leloup et chez Dédé Fortin avec Les Colocs. On est sur scène et on essaie de faire de ce moment-là un moment naturel. Et puis, on a une façon nord-américaine aussi d’arriver sur scène.
Maintenant, je suis peut-être le plus français des chanteurs québécois. Donc je ne sais pas trop ce qui plaît, ce qui ne plaît pas.
Justement peut-être que je suis trop français pour aller chercher les grandes masses en France. Et puis d’un autre côté, je pense que je réponds à un certain besoin parce qu’il y a des gens dans les salles et que les gens sont intrigués par mon travail.

Quelle est la leçon de musique ou de scène que tu aurais pu apprendre au contact d’un autre artiste ?

J’ai vu énormément de spectacles. Ce que j’ai aimé en voyant ces spectacles, et avant même de savoir que j’allais faire ça de ma vie, c’était de voir des moments. Justement, un show trop placé, il n’y a pas de moment. D’être comme quand on est à table avec des amis. Il y a quelque chose de vivant, puis à un moment donné y’a une surprise qui arrive, y’a un malaise qui fait chier et la soirée tombe à l’eau. Puis, en contrepartie, il y a aussi des moments où la soirée peut être grandiose. Il ne faut pas penser à la soirée qui s’en vient avant de la faire, naturellement.
Et puis, il y a une chose que j’ai dû accepter : c’est qu’on ne peut absolument rien contrôler sur scène. Il y a des fois où on est totalement en possession de nos moyens et il n’y a rien qui marche. D’autres fois, on est totalement démoli et puis c’est le meilleur spectacle de notre vie. Ou encore, on pense qu’on a été merveilleusement bon et puis les gens dans la salle disent « il n’a pas été super ». Et des fois c’est le contraire.
Il ne faut jamais s’arrêter à ce que l’on vit sur le moment. Faut juste vivre le moment et accepter qu’on ne sera pas bon, qu’on ne sera pas beau et qu’on sera peut-être pas super attirant. Et puis ça s’est intéressant aussi de vivre comme ça aussi. Mais pour moi c’est aussi une façon de voir la vie. Point.

Mais tu n’as pas répondu à ma question…

Ah oui ! Eh bien à côtoyer des artistes comme David Altmejd, par exemple, qui est un sculpteur, avec qui j’ai fait un show à la Galerie de l’Université du Québec à Montréal, l’UQAM. 24h avant le début du spectacle, les billets s’étaient vendus (il claque des doigts) en 1 heure. J’avais fait plein de promo, parce que médiatiquement, c’est moi qui portais un peu le projet sur mes épaules, même si c’était vraiment un projet d’équipe.
Et puis 24 heures avant le spectacle, David ne savait toujours pas s’il y allait avoir un monolithe en plein milieu de la scène ou pas. On s’en foutait un peu ! Cet exercice-là était très formateur pour moi car je travaillais avec un sculpteur pour ne justement pas faire du spectacle conventionnel.
Je me suis mis un peu à paniquer en me disant « Merde, les gens qu’est-ce qu’ils vont en penser ? ». Et puis je me suis dit : « C’est ça le projet, ta gueule. Profites-en. On verra sur scène ce qui se passe.»
Voir des artistes qui sont dans d’autres disciplines qui sont aussi dégagés des codes, car il y a beaucoup de codes dans la musique, pour moi ça a été formateur. Et oui, juste de regarder des gens d’autres disciplines travailler, ça nous oblige à une remise en question par rapport à notre propre discipline. Je pense que c’est là que j’apprends le plus. Parce que des shows, je ne vais plus en voir tellement. J’en ai tellement vus que je me fais chier, en fait, la majorité du temps. Parce que je vois la référence, je vois à quoi les gens vont ressembler, je vois d’où ils sont partis. Et à un moment donné je finis par juste faire « bof !… ». J’ai une attention assez courte.

La chanson la plus triste que tu aimes toujours écouter ?

Il y a une chanson que j’écoute beaucoup en ce moment, mais ce n’est pas une chanson triste, c’est plus une chanson mélancolique : J’ai eu trente ans de Julien Clerc. J’écoute ça à répétition depuis une semaine. J’ai redécouvert cette chanson-là parce que je l’avais entendue pour la première fois quand j’étais adolescent. Je suis obsédé par la ligne mélodique très raffinée. Je trouve ça magnifique. Et puis ce qu’il dit… Il parle de son enfance, qu’il fait la paix avec son passé et puis qu’il passe à autre chose parce qu’il a 30 ans. Pour moi, cette chanson vient de tomber dans mon top 5 du moment. En fait, elle est en 1ère position !

Interview by Alexandre 

Pierre Lapointe Paris Tristesse pochette album spéciale Québec Audiogram musique

Pierre Lapointe

album Paris Tristesse
(Belleville Music / Audiogram)

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Felice VARINI hypnotise La Villette (en suites) – Prêt pour une fiesta visuelle ?

Nantes, Reims, Londres, Zurich, Felice Varini aime faire voyager ses compositions géométriques aux couleurs accrocheuses et se frotter chaque année à de nouveaux lieux, de nouvelles contraintes spatiales. Cette année, deux sites en France ont les honneurs de toute son attention : le Domaine de Trévarez (Saint-Goazec) et la Villette à Paris.

Felice Varini artiste suisse vernissage de La villette en suites exposition Grande Halle et Pavillon Paul Delouvrier oeuvres in situ photo united states of paris blog

L’artiste suisse avenant avec celles et ceux avec qui il dialogue a, de son propre aveu, cherché un peu plus l’inspiration pour la Villette qu’habituellement : “j’ai beaucoup trainé pour ce projet“. Il a dit oui sans difficulté mais il lui a fallu 2-3 visites pour le convaincre alors qu’il n’y voyait qu’un parc avec “des arbres et des feuilles.

Arcs de cercle sur diagonale
Arcs de cercle sur diagonale

La Grande Halle a laissé son charme opérer : “elle s’est imposée” nous confirme Varini qui est sorti définitivement de son atelier en 1978 pour faire déborder son art sur tout type d’architectures, sans limite de frontière.

Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes
Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes

Ses idées ont ensuite mis du temps à trouver leur chemin, “elles arrivent toujours le plus tard possible“. Sa technique ? “Je prends des bains chauds, je ferme les yeux ; je peux être inspiré en faisant mes courses“, confie-t-il non sans humour.

Quatorze triangles percés/penchés
Quatorze triangles percés/penchés

Et des défauts apparents de ce Pavillon Paul-Delouvrier avec ses lumières contradictoires et ses nombreuses colonnes, l’artiste a tiré une nouvelle fois pleine inspiration. Son attente le soir du vernissage était de découvrir ses oeuvres à la lumière du soleil de 20h.

Il faut dire que les formes jouent à merveille avec le soleil et cet espace original. Il est aussi passionnant de se placer dans l’axe parfait pour découvrir l’anamorphose que de voir ces structures se disloquer à mesure de nos déplacements.

Sept carrés pour sept colonnes
Sept carrés pour sept colonnes

Bien sûr, toutes ces pièces peuvent trouver une nouvelle vie dans un autre espace. Mais si tel est le cas, le rapport aux visiteurs change irrémédiablement à chaque fois.
Il ne faut donc pas tarder à profiter de ces jeux visuels qui amusent aussi bien petits et grands dont l’accès est entièrement gratuit.

Après Nantes et le Grand Palais, nous ne nous lassons toujours pas de retrouver l’art de Varini sur notre route.

Exposition Felice Varini, La Villette En Suites

jusqu’au 13 septembre 2015

au Pavillon Paul-Delouvrier
du mercredi au dimanche de 15h à 19h

et sous la Grande Halle de la Villette

Accès gratuit

Catalogue de l’exposition disponible depuis le 2 juillet
édition originale sous forme de coffret avec photographies et textes de 16 personnalités du monde de l’art et de la recherche
(25 euros)
Editions Dilecta

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Icônes Américaines du SFMOMA au Musée Granet : un dernier tête-à-tête avec Liz Taylor

Le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) et la collection Fisher font une halte remarquée en France pour faire partager une sélection de chef d’oeuvres américains avant fixation définitive sur les cimaises de Californie au printemps 2016. Après le Grand Palais, c’est au tour du Musée Granet à Aix-en-Provence de jouir de cette collection pour quelques mois seulement. 

Icônes Américaines, c’est l’expo express du moment ! Pas de long discours, de remontée chronologique d’un mouvement, ni de relecture d’un courant. Un panneau de présentation révèle les enjeux de cette présentation : faire le plein d’icônes artistiques américaines. Parfait pendant votre pause déj, entre deux rendez-vous ou en sortant du boulot.

Les œuvres se suffisent à elles-mêmes. Vous prendrez bien une dose de Warhol, un peu de Litchtenstein, du Dan Flavin ou du Cy Twombly ?

Liz #6 (Early Colored Liz), 1963, Andy Warhol
Liz #6 (Early Colored Liz), 1963, Andy Warhol

Un tête-à-tête avec l’iconique Elizabeth Taylor est toujours exceptionnel et rare, d’autant plus quand il est signé Warhol. Le portrait de 1963 est d’un rouge intense et ce regard intemporel hypnotisant. Le dialogue avec l’image de l’actrice dans ses jeunes années, rieuse, (innocente avant le rouleau compresseur hollywoodien) est suffisamment troublant pour laisser interrogateur. D’autres visages de légende jouent des coudes comme Jackie Kennedy et Marlon Brando.

Copper-Zinc Plan, 1969, by Carl Andre
Copper-Zinc Plan, 1969, by Carl Andre

Vous marcherez bien sur une œuvre ?
Il est aussi inhabituel, surtout pour nous, frenchy, de marcher sur une œuvre. Le respect avant tout pour l’artiste, même si parfois ce n’est pas toujours évident de distinguer la portée artistique de certaines installations “foutoirs”.
Et la vision des visiteurs enjambant les damiers ou la croix (Parisite) de Carl Andre plantée en plein milieu d’une salle de l’expo peut être amusante. On avoue : on la fait aussi lors de notre première visite. La bonne parole de notre médiatrice a fini par nous convaincre du bien fondé de fouler l’oeuvre à notre tour.

Robert, 1996-1997, Chuck Close
Robert, 1996-1997, Chuck Close

On est toujours bouche-bée face aux portraits de Chuck Close. Peu présent dans les collections nationales, cet artiste aime créer des portraits mosaïques hommage à de grands noms de l’art (au-dessus Robert Rauschenberg) qui se révèlent avec plus de force par le prisme d’un écran (smartphone ou appareil photo). Faites l’expérience, vous ne serez pas déçus.

Spectrum, 1953 & Red White, 1962, Ellsworth Kelly
Spectrum, 1953 & Red White, 1962, Ellsworth Kelly

Cette exposition événement est aussi l’occasion de se familiariser à des noms moins courants comme Ellsworth Kelly et ses Red White (1962) et (rainbow) Spectrum I ou Philip Guston et son Black View qui nous interpellent toujours autant.

Cet ensemble d’oeuvres – références de l’histoire de l’art – qui ont fait plus de 9 000 kilomètres pour nous, mérite bien toute notre attention, non ?

Figues with Sunser (détail), 1978, Roy Lichtenstein
Figues with Sunser (détail), 1978, Roy Lichtenstein

Exposition Icônes Américaines
chefs-d’oeuvres du San Francisco Museum of Modern Art et de la collection Fisher

jusqu’au 18 octobre 2015

au Musée Granet
Place Saint Jean de Malte
13100 Aix-en-Provence

Horaires :
du mardi au dimanche de 10h à 19h
fermeture le lundi

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“Ombres & lumières” de Waterman, la collection Paris la nuit – Concours Instagram

Quoi de plus inspirant que Paris ? Ce n’est pas nous qui allons dire le contraire. Alors quand Waterman crée une série de stylos inspirée des lumières de Paris, difficile de ne pas vous en parler, quitte à même vous en faire gagner un…
Waterman ombres et lumières collection stylo paris nuit été concours instagramblog United States of Paris
Paris la nuit, Paris le jour : c’est le thème de cette collection élégante en noir et blanc. La marque Waterman rend hommage à la ville qui la vue naître, il y a plus de cent ans. Ligne haut de gamme et sophistiquée, chaque stylo est fini à la main, laqué par des artisans français. Aujourd’hui, nous vous offrons la possibilité de lâcher votre smartphone pour tenir cet accessoire chic parisien entre vos doigts grâce à un concours photo.
La collection Ombres & Lumières en édition limitée s’inspire des lumières de Paris la nuit. Montrez-nous comment les nuits d’été vous inspirent et partager avec nous, où que vous soyez, vos plus beaux clichés sur Instagram.
Pyramide Musée du Louvre de nuit Paris city by night monument photo united states of paris blog usofparis
CONCOURS

Envie de participer à ce concours ? Rien de plus simple.
Prenez un, ou plusieurs clichés pour illustrer vos plus belles nuits d’été et partager les avec nous sur Instagram en mentionnant le hashtag #MesNuitsdEteWaterman et en nous taguant (@usofparis) sur la photo ou dans le commentaire.
Vous avez jusqu’au 9 août 23h59 pour publier votre photo.
Nous sélectionnerons la photo gagnante. Son auteur recevra un stylo Waterman de la nouvelle collection Ombres et Lumières ainsi qu’une série de cartes postales customisées à l’effigie de ses plus beaux clichés Instagram !

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ROCK EN SEINE : Gagne ton billet pour la journée du 28 août avec Pression Live !

Après le festival Fnac Live, et avec 120 000 spectateurs pour l’édition 2014, Rock en Seine est le deuxième gros festival d’été  parisien. Depuis 13 ans, la programmation est éclectique : mastodontes, groupes en pleine ascension, talents émergents et aussi scène découvertes avec Pression Live égayent nos rentrées à Paris.

C’est sûr, il y a en a pour tous les goûts à Rock en Seine avec ses plus de 60 concerts sur 3 jours : électro, rock, pop, indé, rap…
Pour cette édition 2015,  à nouveau du lourd. The Chemical Brothers qui te feront danser et trémousser sur la pelouse de Saint-Cloud. Fauve devrait passionner les foules et remplir le lieu d’ados en folie ! Benjamin Clémentine apportera sa douceur et Jeanne Added se révéler à un nouveau public avec sa musique qui emporte les sens.
Et pour toi, fan de rock, impossible de manquer Stereophonics, Kasabian, FFS – Frantz Ferdinand & Sparks -, The Libertines  et The offspring qui mettront le feu au public. Etienne Daho sera la touche French pop de ce cru 2015.

Rock en seine 2015 programmation 3 jours Domaine national de Saint Cloud concours musique concerts live Blog United States of Paris
L’intérêt d’un festival, c’est aussi la découverte. Pour dénicher les jeunes talents, il faudra s’installer devant la scène Pression Live.
Et là aussi c’est la diversité qui est de mise. 15 concerts pour émoustiller vos sens : Years & Years dont le chanteur Olly Alexander compte déjà de nombreux fans, Kate Tempest, Wolf Alice, Catfish & The Bottlemen, Wand, les New-yorkais Son Lux, Cardikhox,  Mini Mansions, Glass Animals, Shamir, Pond, Nathalie Prass, Here We Go Magic, Parquet Courts.

Mais Rock en Seine ce n’est pas que de la musique pour les grands.
Les bambins sont aussi les bienvenus pour qui un max d’activités au Mini Rock en Seine, (mais attention, inscription obligatoire en amont).

Le festival a toujours tenu à mettre en avant tous les arts. Depuis 2007, l’association LE M.U.R. spécialiste street art accueillera cette année : JBC, No Rules Corp et Jo di Bona.
Et en accord avec le visuel de cette édition 2015, tu pourras partir à la découverte du Parc zoologique de Paris en photos, avec des jeux sensoriels ou en prenant des crayons pour la fresque collective.

Festivaliers  garçons en collant déguisés sexy nature spectateurs concert Rock en Seine Festival music France photo by United States of Paris blogEt si tu souhaites retrouver tes potes et te rouler dans l’herbe, te prendre un bon bain de zic, voir tes groupes préférés et tomber sur la prochaine pépite qui bouleversera ton lecteur mp3 ? On t’invite pour une journée.

CONCOURS

Parce qu’on aime finir l’été avec Rock en Seine, nous t’offrons la possibilité de gagner, avec Pression Live,  un pass (pour 1 personne) pour la journée du vendredi 28 Août 2015.

Pour cela, rien de plus simple, remplis le formulaire ci-dessous avant le 23 août 23h59, en nous précisant en commentaire quel artiste ou groupe de la scène Pression Live tu voudrais absolument voir.

Le/la gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi les inscrits. Il recevra un mail lui confirmant son lot : 1 billet journée pour Rock en Seine le vendredi 28 août !

Avant de t’inscrire, vérifie bien que tu es libre le 28 août ! 😉

Bonne chance à toutes et tous !

Rock en seine 2015 programmation Domaine national de Saint Cloud concours musique concerts live blog United States of Paris

ROCK EN SEINE
Vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 Août 2015
Domaine national de Saint-Cloud – Saint-Cloud, 92

Informations pratique (accès, camping, stationnements, horaires ) sur le site du festival

Vendredi 28 août 2015
Ouverture des portes : 14h
KASABIAN • FFS (FRANZ FERDINAND & SPARKS) • THE OFFSPRINGFAUVE • JOHN BUTLER TRIO • RODRIGO Y GABRIELA • HANDBRAEKES (BOYS NOIZE & MR OIZO) • BENJAMIN CLEMENTINE • GHOST • JACCO GARDNER • KATE TEMPEST • SON LUX • MIOSSEC •CATFISH & THE BOTTLEMEN • WAND • JEANNE ADDED • WOLF ALICE • THROES + THE SHINE • VKNG • LEWIS EVANS • CLEA VINCENT • INIGO MONTOYA

Samedi 29 Aout 2015
Ouverture des portes : 14h
THE LIBERTINES • INTERPOL • ETIENNE DAHO • GRAMATIK • STEREOPHONICS • MARINA & THE DIAMONDS • JAMIE XX • BEN HOWARD • BIANCA CASADY & THE C.I.A • BALTHAZAR • SHAMIR • YOUNG THUG • THE MACCABEES • FOREVER PAVOT • YEARS & YEARS • GLASS ANIMALS • DBFC

Dimanche 30 Août 2015
Ouverture des portes : 13h
THE CHEMICAL BROTHERSALT-J • TAME IMPALA • HOT CHIP • JUNGLE • MARK LANEGAN BAND • NATALIE PRASS • PARQUET COURTS • RUN THE JEWELS • FUZZ • MY MORNING JACKET • POND • KADAVAR • JUAN WAUTERS • SEINABO SEY • WE ARE MATCH • LAST TRAIN •N’TO • HERE WE GO MAGIC • MARIETTA • MAESTRO • BILLIE BRELOK

Concours Rock en seine
Sending
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LONDRES : Maltby Street Market on Ropewalk – un mini-marché food caché sous la voie

Loin de l’overdose food, vintage et attrape-touristes de Camden Market et Portobello Road, notre marché food et vintage londonien chouchou est définitivement : Maltby Street Market on Ropewalk. Collé à une voie de train, ce rendez-vous gastro le samedi et dimanche n’est pas encore saturé de visiteurs. Alors ne répétez pas ce qui suit.

Maltby-Street-Market-Ropewalk-entrance-Bermondsey-London-street-food-entrée-marché-gourmand-Londres-photo-by-united-states-of-paris-blogAucune station de métro n’est suffisamment proche pour s’y aventurer par hasard.
Il faut être bien informé et avoir repéré la rue sur un plan. Si vous voulez suivre la voie depuis le Sharp (majestueux building qui tutoie les nuages) à la sortie de la station London Bridge, c’est râpé !
On a bien tenté mais une partie de la rue longeant la voie est fermée. Il vous faudra au moins une fois passer sous un pont.

A notre arrivée, pas de grappe entière de visiteurs, ni de bruit assourdissant, juste une fumée épaisse provenant d’une sorte de barbecue cuisant des morceaux généreux de poulet, des conversations entre connaisseurs, food addicts et producteurs.

Waffle On by Eddie and Bettina sweet german waffle recipe with fruits gaufre sucrée crème fraiche Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparis Waffle On by Eddie and Bettina german sweet and salted waffles recipe gaufres sucrées salées Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparisS’en suit de la bière au miel, les gaufres salées ou aux fruits de saison d’Eddie et Bettina (Waffle On), des sandwiches au fromage grillé (The Cheese Truck), des scotch eggs (oeufs en croute) faits maison. La profusion de produits artisanaux et recettes conçues devant nos yeux donnerait le tournis. Il faut s’y prendre à deux fois avant de choisir le plat qui fera le plus saliver et le plus goûteux pour bien débuter le week-end.

Street Fish LDN tuna steak burger cheese bacon and surf'n'turfl lobster brioche bun Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparis blog

The Beefsteaks sandwich grilled steak street food Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres photo by usofparis blogD’une année à l’autre, voire selon les semaines, les stands changent. Cette fois, les sandwichs au bœuf de The BeefSteaks ont fait leur entrée dans ce marché gourmand et à visage humain qui comptait le jour de notre visite aucune perche selfie dans son allée. Le pied !

African Volcano burger recipe beef tomato ketchup emmenthaler cheese peri peri sauce Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparis blogNouveau aussi la participation d’African Volcano conçu par le chef Grant Hawthorne autour de ces sauces pimentées Peri Peri et autre marinade pour des combinaisons tasty avec le porc effiloché, le poulet ou les crevettes. A chaque bouteille de sauce vendue, un don de 30 cents est reversé à des projets humanitaires à Cape Town.

Milo and Hector's Ice Cream sandwich truck Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey street food marché gourmand Londres photo by usofparisUn mini food truck, celui de Milo and Hector, spécialisé ice cream sandwich vous bloque une boule de glace entre 2 cookies, comment refuser ?

Le must étant de trouver une place devant l’échoppe du bar à cocktails pour accompagner votre trouvaille food du meilleur élixir ou vous blottir dans le salon feutré de la seule boutique vintage (et vaste) : Lassco.
Et pour les Frenchies en mal du pays, le boulanger-pâtissier du quartier, Comptoir Gourmand, viendra vous réconforter avec ses quiches, macarons et autres petits délices… A tester, une recette audacieuse : la meringue brownie ou cookie !

Food-addicts-African-Volcano-burger-recipe-beef-tomato-ketchup-peri-peri-sauce-sandwich-Maltby-Street-Market-Ropewalk-London-Bermondsey-marché-gourmand-Londres-by-usofparis-blogAdresse :
Maltby Street
Bermondsey
London
SE1 2HQ

Métro : Bermondsey ou London Bridge

Ouvertures :
samedi de 9h à 16h
dimanche de 11h à 16h

L’actu du marché à suivre sur Twitter : @maltbystmkt

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OBER MAMMA : le goût authentique de l’Italian food aguiche Oberkampf !

Cela faisait quelques semaines que l’équipe lorgnait sur l’Ober Mamma, le nouveau spot italien d’Oberkampf. Ouvert en juin dernier, après le succès fulgurant de son grand frère, l’East Mamma (du même groupe Big Mamma), l’adresse du 107 boulevard Richard Lenoir connait déjà une affluence à faire pâlir ses voisins. Et malgré le nombre de foodistas-os, nous avons trouvé une table pour dîner, à l’ouverture (on préfère le préciser). Ambiance, déco, service, carte : USofParis vous invite à la table de sa nouvelle cantine.

Ober Mamma Oberkampf 107 boulevard richard lenoir restaurant italien carte pizza pâtes East mamma Big Mamma Photo By Blog United States Of Paris
Arrivés à 19h05, le restaurant est déjà quasi complet. 10 petites minutes d’attente et nous prenons place, guidés par les serveurs et serveuses à l’accent transalpin. Et il ne faut pas se laisser tromper par la première salle remplie qui est juste destinée à l’Apéritivo.
Pour déjeuner ou dîner, c’est après le bar que les réjouissances débutent, soit dans le long couloir avec banquettes sous les jambons pendus au plafond, soit dans la vaste salle sous verrière qui nous permet de profiter des dernières heures de ce jour d’été.

Ober Mamma Oberkampf carte 107 boulevard richard lenoir east mamma restaurant italien italien food Photo By Blog United States Of Paris
Nous sommes installés au comptoir, face à la cuisine, la meilleure place d’après la serveuse. Au début, on peut regretter de ne pas être en tête-à-tête avec sa-son partenaire mais au final, le show est plus derrière les fourneaux que sur la table de vos voisins.

On plonge sur la carte des cocktails. Ne soyez pas surpris lors du service, les icônes à côté de chaque boisson indiquent le contenant que vous aurez devant vous.

Ober Mamma Oberkampf 107 boulevard richard lenoir carte cocktail restaurant italien carte Photo By Blog United States Of Paris
Ce sera Basil Spritz et Cactus. Et toute la surprise est dans les saveurs. Nos palais, formatés aux goûts excessifs des cocktails traditionnels, sont un peu perdus avec les parfums subtils des infusions maison. Les saveurs se la jouent pédale douce et se révèlent en arrière-goût, subtil. On trouve finalement une fraicheur dans ces verres qui est plutôt agréable avec cet été très caldo !

En sirotant, nous examinons la carte.
Le choix n’est pas aisé parmi les mets proposés tant notre curiosité est sollicités. Les assiettes en entrée : jambon de Parme, jambon San Daniele d’un petit producteur, mozzarela, burrata pour deux, mortadelle, ricotta, ou encore pizza à partager.
Pas ou peu d’audace dans notre choix : Jambon San Daniele et le duo de saucissons à la truffe et au fenouil.

Ober Mamma Oberkampf 107 boulevard richard lenoir charcuterie jambon parme restaurant italien carte Photo By Blog United States Of Paris
Et là, “OMG!“, ou plutôt “Mamma mia” pour rester en accord avec le cadre !
Coupées à la demande et sous nos yeux, ces charcuteries explosent en bouche. Fenouil et truffe sont subtils et bien présents, le jambon cru San Daniele : un véritable moment de plaisir qui fait écho au jambon de Parme dégusté il y a quelques mois. Mais en plus fin encore.
Un vrai régal des sens qui nous fait regretter de ne pas avoir choisi de faire tout notre repas sur cette partie-là de la carte.

Ober Mamma Oberkampf carte 107 boulevard richard lenoir east mamma restaurant italien italien food pizza pâtes charcuterie parme jambon Photo By Blog United States Of Paris
On déguste donc en profitant du spectacle offert par la cuisine.
Bizarre à vrai dire, comme l’impression de ne plus être tout à fait pas à Paris. Comme déporté du côté de Brooklyn ou Manhattan.
La file d’attente à l’entrée du restaurant, les cuisiniers qui ne parlent qu’italien entre-eux, les casquettes d’équipes de baseball vissées sur les têtes des cuistots, le nombre de personnes en salle et en cuisine qui vous servent dans la bonne humeur.
Nous n’avons toujours pas répondu à cette énigme.

Ober Mamma Oberkampf  restaurant italien carte boulevard richard lenoir cuisine brookyln Photo By Blog United States Of Paris

Pour les plats principaux Al Forno, nous avons tenté l’authentique et le traditionnel.
Le traditionnel avec des pastas fraîches Jean-Claude Vitello : des morceaux généreux de veau, le tout baignant dans une sauce fine et légère dans laquelle on plonge allègrement un morceau de pain pour la saucer.

Ober Mamma Oberkampf carte 107 boulevard richard lenoir east mamma pâtes goût méditerranée restaurant italien Photo By Blog United States Of Paris
Et à chaque plat de pâtes une forme différente, histoire de nous inciter encore plus à un retour sans attendre. Original.

Pour l’authentique, le Navarin de Poulpes est suffisamment aguichant !

Ober Mamma Oberkampf carte 107 boulevard richard lenoir east mamma navarin poulpes goût méditerranée restaurant italien Photo By Blog United States Of ParisLégumes croquants et frais, sauce tomate relevée. A chaque coup de fourchette, on a l’impression de décrocher un bout de Méditerranée.
Les saveurs sont intenses en bouche, les olives noires sont fermes et savoureuses. Le poulpe, ingrédient principal, est cuisiné à la perfection.
Une vraie redécouverte des atouts de la gastronomie italienne.

Ober Mamma Oberkampf 107 boulevard richard lenoir carte vins restaurant italien avis critique Photo By Blog United States Of Paris
L’Italie c’est aussi la vigne. Et la carte des vins n’est pas en reste pour un accompagnement de qualité. Les prix sont largement accessibles et on a eu un gros coup de coeur pour les descriptions associées à chaque cru qui font preuve d’un humour certain.

On tire notre chapeau, aussi, sur l’initiative de la carte des grands rouges à prix caviste.
Mais pas sûr que celle-ci fasse des adeptes auprès d’autres restaurateurs quand on voit la différence entre le prix à payer et celui que vous régleriez ailleurs. Une leçon de marge pour le client.

Ober Mamma Oberkampf 107 boulevard richard lenoir carte vin avis critique East mamma pizza jambon parme restaurant italien Photo By Blog United States Of Paris
Et à l’instar des prix des vins, Ober Mamma ne joue pas la surenchère des prix. Des plats entre 12 et 19€, des pizzas de 12 à 15€ (on reviendra pour la pizza figue), des cocktails à partir de 9€, on comprend un peu mieux le succès de l’East Mamma et maintenant de l’adresse du Boulevard Richard Lenoir, au milieu d’une offre parisienne tantôt chère, tantôt prétentieuse sans forcément aligner qualité, goût et surtout bonne humeur.

Ober Mamma Oberkampf 107 boulevard richard lenoir east mamma Cuisine pizza brooklyn restaurant italien carte Photo By Blog United States Of Paris
Chez Ober Mamma, comme au East, les produits sont en provenance direct de l’Italie, de petits producteurs sélectionnés avec soins dont les noms sont inscrits sur la carte.
Mais en regardant les tablées voisines, il faut bien avouer que l’on se pose la question de la provenance de la truffe servie en abondance sur la pizza Regina Wild Truffes (15€) et les pastas à la truffes (18€).
Une de nos seules interrogations, il faut bien dire.

Après ce repas revigorant, tant au niveau des goûts, que de l’ambiance, on ne saurait trop vous conseiller de profiter de l’été pour arriver à 19h piles avant que la file ne dépasse la bonne heure d’attente.
Un vrai shoot d’Italie à Paris, ça ne fait jamais de mal !
Nous, il nous reste encore beaucoup de charcuteries et de fromages et une ou deux pizzas à goûter…

Ober Mamma
107 Boulevard Richard Lenoir – 75011 Paris

Déjeuner : 12h15 – 14h30 (15h les samedis et dimanches)
Dîner : 19h – 01h00
Apéro à partir de 18h en terrasse ou au bar

Attention : le resto ne prend pas les réservations. Si vous êtes en groupe, avec des amis retardataires, vous ne serez placés qu’une fois le groupe au complet

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Festival d’Ile de France 2015 : une programmation tour du monde en 31 concerts

Voilà 39 ans que le Festival d’Ile de France prend possession de l’automne en proposant une trentaine de concerts en majorité créés pour ces six semaines évènement, du 6 septembre au 11 octobre 2015. Pour l’édition 2015, la thématique est : Aventures Musiques Vagabondes. Un tour du monde en musique et de quoi satisfaire tous les goûts !

http://www.dailymotion.com/video/x2wv9lh

Le festival est bien celui de toutes les musiques : musiques du monde et actuelles, musique ancienne, baroque, classique et contemporaine. Et l’aventure sera bien au rendez-vous : qu’elle soit sonore,  visuelle ou émotionnelle.
Suivant les spectacles, qui se déroulent dans des lieux du patrimoine, vous passerez du désert Sub-saharien aux confins de la Finlande, de l’Amérique du Sud au Pays d’Oc. La magie du voyage est permanent.

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A travers le thème Aventures Musiques Vagabondes, partez chasser King-Kong en ciné-concert (avec orchestre et choeur), accompagnez des migrants russes d’Odessa à New-York ou un migrant juif à la conquête du grand ouest sauvage des États-Unis.
Les récits réels ou imaginaires vous conteront aussi les épopées de Marco Polo, le survol des Andes par les héros de l’Aéropostale, l’histoire de Tom Sawyer ou les mythes magiques nordiques.

Et pour les styles musicaux c’est la même diversité :
de l’afro-funk pour le spectacle autour du vaudou du lyonnais Peter Solo, du baroque avec le spectacle Akamédia à la basilique Saint-Mathurin de Larchant (77), un duo piano-claviers et batterie avec Chassol, des choeurs, un mélange d’électro-rock et post-punk à la Gaîté Lyrique, et aussi Youssou N’dour au Cirque d’Hiver !

Difficile d’être exhaustif avec tous les choix qui s’offrent à nous sur ces 6 semaines de concerts.
On ne doute pas que vous trouverez toujours un ou plusieurs spectacles à votre goût et surtout proches de chez vous !

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Le Festival d’Ile de France
du 6 septembre au 11 octobre 2015

Réservation à partir du 1er juin
Prix des places : de 6 à 28€

Informations et programme complet sur le site du festival

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Live-report en photos FNAC LIVE 2015 Day 4 : The Avener, Mika, Izia, Nekfeu…

Dernière journée au Fnac Live avec un nouveau plateau tout aussi trippant que les 3 autres jours de festival avec cette fois une furie, des douches d’eau et de pluie, un bogosse québécois et un disque de platine.

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La fin de journée a été tonitruante avec la furie Izia. Une géniale furie ! Arrivée au pas de course sur la grande scène à 20h20 précises, elle se déchaine à côté du batteur sur l’intro instrumentale de son show. Juste avant, un photographe lançait à son voisin : “j’espère qu’elle fera la fofolle“. En bustier coloré et pailleté, la belle se lance à la manière d’une catcheuse sur le ring de la performance.

“Vous avez tous des jolies petites têtes !”
La Vague, le tube de son dernier album, va confirmer son intention de mettre le feu dès la première chanson et de marquer les esprits des festivaliers, après l’explosion nommée Nekfeu. Les cheveux au vent, tapant à grands coups sur sa batterie électronique puis traversant la scène de part en part. La scène est sienne cette fois, après avoir fait une courte apparition en 2013 aux côtés de son père. “L’appel du parvis” était trop fort pour ne pas résister.
Suit So much trouble, histoire de faire perdre toute pudeur aux festivaliers. Autour de toi, l’énergie de la chanteuse ne faiblit pas. Bridges vient calmer un peu.

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Mais la pause est de courte durée. Tout de suite après, elle saute sur une enceinte, est émue par la jeune Léa qui s’est perdue dans la foule et remplace au pied levé une caméraman pour filmer la foule. Sa générosité et sa spontanéité sont exceptionnelles. Elle se voit maire de Paris : “le 18 juillet 2015 sera la prise du Parvis avec l’armée reptilienne de Paris“.
A sa descente de scène, côté backstage, Izia est applaudie, preuve qu’elle a remporté son défi haut la main d’avoir fait un show mémorable. En coulisses, le papa Jacques n’est pas loin pour soutenir et assister au sacre de sa fille, appréciant au passage les séances photos avec ses admiratrices.

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21h40 Un petit retard avant le set de The Avener. A la différence des autres soirs, ses platines sont en bord de scène assurant une proximité totale avec le public. Sur un air d’Ennio Morricone, le bidouilleur de génie entre sous les cris de public impatient. Plus d’une heure de set, sans perdre l’attention de la foule. Tristan sait déjà galvaniser son public malgré sa courte expérience du live. Un MacGyver dans le public retire le filtre de sa cigarette pour en faire un bouchon d’oreilles. Faut dire que les beats de The Avener pulsent à ma mort. Un petit Around the world de Daft Punk et les première gouttes qui tombent sur le dernier titre.

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A sa descente de scène, alors que la pluie fait courir une partie du public qui cherche un abris, Tristan reçoit des mains du “boss” d’Universal himself, Pascal Nègre, son disque de platine pour les 100 000 albums vendus. Emotions et champagne !

Le disque de platine de The Avener fnaclive 2015 festival concert live dj set Tristan Casara tournée The wanderings of the avener tour photo backstage by united states of paris blog

L’orage qui joue les prolongations avant l’entrée de Mika cause quelques angoisses aussi bien côté scène que côté public. Les festivaliers cherchent tant bien que mal un abri de fortune pour attendre l’accalmie. La scène est à éponger.

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Mais le chanteur arrive avec un Lollipop suffisamment pétillant pour faire oublier aux intrépides, comme nous, l’humidité qui s’est abattue. L’artiste prévient qu’il a changé la setlist en circonstance, certainement pour apporter encore plus de pop et de dance à son show. Toujours aussi bariolée, la performance de Mika réchauffe et fait revenir le public.

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Il n’hésite pas à se placer en bord de scène, sous la pluie comme son public, pour prouver sa pleine motivation à braver le coup du sort – le titre Underwater étant le meilleur pied de nez – plus qu’amusant que dramatique : le concert n’étant ni annulé et ni raccourci. Soulagement total.

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La journée de live avait débuté avec Sianna et surtout Nekfeu qui a fait débordé le parvis. Grosse chaleur. Les fans sont arrivés en tout début d’après-midi pour être au plus près de celui qui fait le buzz et qui a posé en couv des Inrocks avec Virginie Despentes. L’attente a été récompensée sur les coups de 16h avec la balance son et l’apparition furtive du bogosse.

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A 18h35, l’attente est exceptionnelle et les pulsations cardiaques sont à plein régime. Le public est raffraichi à grands coups de lance à eau. Les cris sont en continu et parfois couvre même certaines parties du live.

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Record d’affluence battu cette année. Après les 100 000 spectateurs de 2014, 130 000 se sont déhanchés pour cette 5e édition. Complètement fou !

Rendez-vous en 2016 !

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