SLEEP NO MORE – New York : secrets, suspense, monumental !

Si vous n’êtes pas initié, vous aurez beau passer et repasser par la 27th street – connue pour ses galeries d’art – dans le quartier de Chelsea à New York, vous ne pourrez pas savoir ce qui s’y cache.
Aucune mention de Sleep No More à l’horizon. Pourtant en y regardant de plus près on aperçoit une plaque : The McKittrick Hotel.

Sleep No More c’est le décor d’hôtel alternatif qui devient scène de théâtre tous les soirs pour une curieuse et stupéfiante expérience.
Ici, les chambres ne sont pas à louer (malheureusement ?) cependant il est possible de toutes les visiter.

The McKittrick Hotel Sleep No more the show macbeth play Chelsea street New York City photo by United States of Paris blog

Pour accéder à cet hôtel qui n’a rien de design et cosy, il vous faudra vous débarrasser de l’essentiel (manteau, portable, appareil photo…) et emprunter un couloir dans le noir pour traverser le temps. On est en 1939 exactement. Ambiance feutrée, cabaret avec petites tables, bar à cocktails et punch. Les “Darling” et “Sweet heart” en fin de phrases sont courants dans cette partie du bâtiment.

Attente détendue avec une série de chansons rétro, avant le début de l’exploration. Les barmaids sont soignées et ont aussi des attentions pour les clients venus en solo. Sur scène, des instruments de musique semblent attendre leurs partenaires.

A cet instant, une seule certitude : la carte à jouer que vous avez en main scellera votre destin pour la soirée. Recommandations avant l’ouverture de l’ascenseur : on se la joue solo – sa moitié n’a plus de raison d’être pendant les heures à venir – vous resterez masqué(e) et silencieux-se tout au long de votre parcours.

Calloway Sleep No More the show play The McKittrick Hotel Chelsea  New York City

La pièce peut commencer
Des décors impressionnants en détails, au cachet historico-vintage (cabinet de curiosités, réception d’hôtel, chambres, bureaux, commerces…) et créativité, des acteurs en pleine composition au milieu des spectateurs, une bande-son pour faire grimper la tension.
La trame de Macbeth (Shakespeare) va retentir entre ces murs de manière bien particulière.

On se croirait dans un film : Eyes Wide Shut (Kubrick), Psychose (Hitchcock) aussi. Nous devenons voyeurs consentants, masqués, et massés parfois autour de face-à-face sidérants avec les comédiens. Nous cherchons du sens à toutes ces images qui se succèdent, qui nous explosent parfois en pleine face.

La curiosité est de mise et parfois même récompensée (surtout les gourmands). On peut toucher à tout ou presque. Tous les décors que vous traverserez seront les cadres de révélations et autres scènes à un ou plusieurs comédiens.
Cette salle d’attente, ce dortoir peuvent vous paraître bien vides en l’absence des interprètes mais ne vous y trompez pas, l’action arrive toujours à point nommé.

lightswing sleep no more the show play The McKittrick Hotel Chelsea New york city off broadway

Intense et immense !
Arpenter les 5 étages, choisir de suivre un personnage plutôt qu’un autre, courir, fait partie de l’engagement des spectateurs-visiteurs.
Donc soyez raisonnables avant d’arriver au McKittrick Hotel. Pas de marathon ni de marche forcée dans les rues trépidantes de Manhattan. Il faut tenir le rythme de la soirée.

À la fin vous serez certainement lessivé comme nous, avec une ampoule au pied que vous n’aviez pas en entrant. Mais absolument sidéré par ce que vous aurez vu et vécu.
Pour info, nous avons passé 3h30 pour essayer de tout saisir, de tout voir, d’où l’ampoule… Et nous n’avons pas tout vu…

Nul besoin d’avoir un bon niveau d’anglais pour participer car la pièce se joue sans aucun dialogue.

Conseil : le spectacle fonctionne en 3 cycles qui recommencent. Ceci vous permettant de découvrir les scènes que vous n’avez pas encore vues et surtout d’en revoir d’autres sous un autre angle. Saisissant !

Prix : 85 dollars en semaine c’est moins cher que le week-end (120 dollars) !

Réservation en ligne sur le site : sleepnomorenyc.com/#tickets

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VIENNE s’invite place du Palais Royal pour une expérience 360°

Le dôme de projection à 360° ViennaSphere a ouvert ses portes ce matin, place du Palais Royal à Paris. L’occasion de découvrir pendant trois jours ce que la capitale autrichienne peut offrir. Au programme : visite virtuelle de la Ringstrasse, Eurovision et jeu concours.

ViennaSphere la ville de Vienne sur la Place du Palais Royal Paris expérience 360 degrés Ringstrasse Autriche Tourisme photo united states of paris blog

Vienne comme vous ne l’avez jamais vue. Pendant trois jours, la place du Palais Royal accueille une étrange bulle de plastique. Ni sapin de Noël, ni sextoy, il s’agit de la Vienna Sphere, un lieu de projection mobile à 360° dans lequel les visiteurs peuvent découvrir des vues en 3D de la capitale autrichienne.

Dans la journée, des stations interactives avec des lunettes Virtual-Reality et capteurs Kinect permettent une visite virtuelle de la Ringstraße, qui fête ses 150 ans cette année. Ce boulevard qui encercle la vielle ville, est l’une des plus belles voies du monde.

ViennaSphere Tour Place du Palais Royal Paris Autriche Tourisme Vienne expérience 360 degrés Interior 4 (c) WienTourismus_Rainer Fehringer

Le soir, l’expérience est impressionnante. L’enveloppe semi-transparente du dôme sert de toile de fond aux projections intérieures et extérieures. Le collectif d’artistes viennois Neon Golden a créé un spectacle multimédia à 360° sous forme d’images réelles et d’animations 3D. D’environ 15 minutes, le spectacle est projeté trois fois par heure, entre 19h30 et 23h (jusque 22h le 28 mars).

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Cette année, l’Autriche est également le pays organisateur du concours Eurovision de la chanson. Les amateurs de la chanteuse à barbe mondialement connue et qui a défilé pour Jean Paul Gaultier et dansé pour le Crazy Horse ont eu droit à un live Conchita Wurst chantant Rise like a Phoenix, lors de la soirée d’inauguration de la Vienna Sphere.
Rappelons que c’est avec ce titre que l’icone autrichienne, guest de la vidéo 360 degrés, a remporté le concours de l’Eurovision en 2014.

Conchita Wurst live Vienna Sphere Palais Royal Paris austrian singer show new single you are unstoppable fashion Autriche Tourisme France photo United States of Paris blog

Et pour les joueurs, un voyage à Vienne pour deux personnes est à gagner chaque soir. Avec en prime des billets pour le Concours Eurovision de la chanson. Pourquoi bouder son plaisir ?

ViennaSphere
Place du Palais Royal
Paris

du 26 au 28 mars 2015
entrée libre de 12h à 23h

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LES GRANDES FILLES au Théâtre Montparnasse : corrosives et éclatantes !

Les Grandes Filles au Théâtre Montparnasse. Quatre drôles de dames, mamies ingrates et vieilles harpies dézinguent généreusement tout ce qui bouge : enfants, petits-enfants, voisins, voisines, et autres feux époux “adorés”. Poilant !

Les Grandes Filles Théâtre Montparnasse Paris Judith Magre Claire Nadeau Geneviève Fontanel Edith Scob pièce de Stéphane Guérin Jean Paul Muel photo United States of Paris blog

Ces quatre femmes sont incarnées par les talentueuses et infatigables Judith Magre, Edith Scob, Claire Nadeau et Geneviève Fontanel, toutes de couleurs vêtues.
Ne cherchez pas une histoire, nous sommes plus du côté de brèves de bancs publics dont les échanges s’enchaînent à la fréquence d’une fois par mois à date commémorative pendant une année.
A la différence des brèves de comptoir, les personnages ont droit à leurs apartés en tête-à-tête avec le public pour entrevoir un peu plus de leur caractère bien trempé et de leur histoire toute singulière.

photo de J. Stey
photo de J. Stey

Si c’est pour emmerder le monde, je veux bien être socialiste !
Le mauvais esprit est roi dans ces dialogues piquants à souhait. C’est politiquement incorrect, salace, langue de p, et trash aussi parfois. Ces ladies bien sous tous rapports, à première vue, ont beau se fréquenter régulièrement, les messes basses entre elles sont légion.

Pour ajouter du piment à l’ensemble déjà bien corsé : chacune d’elles est de confession religieuse distincte, l’une d’entre elles préfère les femmes en robes à fleur, une autre est pied noir.

Difficile de ne pas apprécier les sorties corrosives, ces blagues potaches entre copines pour le 1er avril.
Edith Scob, silhouette filiforme, tremblotante est touchante. Judith Magre est égale à elle-même : dans l’assurance et le pétillant. Claire Nadeau, la plus jeune de la troupe, est imparable en vieille fille sourde. Geneviève Fontanel douée d’une parfaite équanimité.

Seul regret que chaque séquence se termine par la même litanie : “je nous souhaite une belle annéeune belle fête ses mères…”
Les dialogues pourraient se conclure de manière plus cut pour un meilleur enchainement.

LES GRANDES FILLES
de Stéphane Guérin

Mise en scène : Jean-Paul Muel
avec : Geneviève Fontanel, Judith Magre, Claire Nadeau, Edith Scob

au Théâtre Montparnasse
31, rue de la Gaîté
75014 PARIS

du mardi au samedi à 20h30
matinée le dimanche à 15h30

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God save Aardman : leçon d’animation au Musée Art Ludique

Plus fort que Pixar, Marvel et Ghibli, l’exposition Aardman déploie un nombre impressionnant de décors, dessins, personnages pour la toute première fois en France à Art Ludique – le Musée. Sensations fortes au programme jusqu’au face à face final avec le bateau des pirates. Sidérant !

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Attention, le voyage que vous vous apprêtez à débuter avec Wallace & Gromit, Morph, Shaun le mouton (dans les salles depuis le 1er avril) la bande de Pirates délurés et bons à rien, risque fort de vous impressionner, voire complexer si vous aviez encore quelques velléités à vous lancer dans l’animation.

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La dextérité artistique des créateurs de Aardman Animations made in Bristol et fondé en1972 est bluffante. Selon le personnage ou le projet, les techniques évoluent, diffèrent et surprennent au passage. Pâte à modeler, stop motion, résine, bois, 2D, 3D…

Aardman est un véritable laboratoire artisanal et créatif pour le plus grand bonheur des petits et des grands enfants. Du vidéo clip (Peter Gabriel…), au court-métrage oscarisé (la preuve avec la statuette exposée en vitrine qui, au passage, a pris un petit coup de vieux), et les longs métrages cinéma, l’inspiration semble sans limite.

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L’attachement de longue durée pour le couple impayable composé par Wallace et Gromit – le maître middle-class un peu gauche et son chien intelligent – expliquent notre fascination sans limite pour les coulisses des productions à grand spectacle du studio anglais. Les tout premiers dessins du célèbre duo retrouvés en 2014 et exposés pour la première fois ne peuvent laisser indifférent le visiteur.

Croquis de Nick Park : Wallace et Gromit, Un mauvais pantalon, 1995
Croquis de Nick Park : Wallace et Gromit, Un mauvais pantalon, 1995

Et les chiffres sont vertigineux. Par exemple, pour le film Le mystère du lapin-garou : 500 lapins ont été créés, 43 versions du chien Gromit réalisées et 35 versions de Wallace avec différents costumes imaginées. C’est incroyable de minutie. Les détails ne manquent pas d’amuser. Ces petits riens comme ces médailles militaires dans Chicken Run, le portrait déconcertant de la Joconde ou encore cette pile de journaux dans le navire pirate qui vous ont forcément échappé sur grand écran, au cinéma. Prenez aussi le temps de scruter l’arrière-plan du sous-sol de Wallace et Gromit, les escaliers, le canapé décrépi.

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Le Trésor, décor du film Les Pirates bons à rien

La vraie prouesse de cette expo est d’avoir pu rassembler un nombre conséquent d’éléments de décors. Commerce de fruits et légumes,  salle à manger, cuisine, potager, cave de Wallace & Gromit, un dirigeable qui nous fait penser à Jules Verne… A chaque nouvelle salle, une nouvelle source d’enthousiasme comme cette reconstitution de table de création de personnages ou le potager de Gromit avec nain de jardin plus vrai que nature !

Plus fort : on en oublierait presque de regarder les écrans qui diffusent les courts-métrages et autres extraits de films.

L’expo Aardman est un parc d’attractions en miniature avec un sens artistique inouï et des prouesses dans le coups de main et la conception artisanale insensées. Pour finir, un seul adjectif pourrait tenter de résumer l’expérience : Fantastique !

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La serre de Gromit : décor du film Wallace et Gromit, Le mystère du Lapin-garou (Nick Park)

Bonus : la très bonne idée de cette expo est d’avoir sollicité comme guide Antoine de Caunes en version française et CULTE en version anglaise. Cela fait donc non pas une mais deux très bonnes raisons de voir et surtout revoir l’expo. Une seule fois ne suffira pas à assouvir votre plus grande soif de détails. C’est prouvé.

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Tenez bien vos euros en mains, la boutique est un vrai aimant à enfants et aussi à adultes voulant s’essayer par exemple à la pâte à modeler. A noter une édition spéciale Art Ludique d’une figurine de Gromit couleur argent.

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Exposition AARDMAN, l’art qui prend forme
jusqu’au 30 août 2015

Art Ludique le Musée
34, quai d’Austerlitz
75013 PARIS

Ouvert du mercredi au lundi
Nocturnes le mercredi et vendredi jusqu’à 22h
Horaires : 11h à 19h en semaine et 10h à 20h le week-end

Shaun le mouton, le film
dans les salles depuis le 1er avril

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Évènement caritatif : Les Chefs étoilés du Royal Monceau se mobilisent pour l’Hôpital Necker

Laurent Filippi‎ organise depuis 4 ans des diners de soutien à l’Hôpital Necker. Des soirées qui regroupent une centaine de personnes dans son appartement.
Pour la prochaine édition, ce jeudi 2 avril 2015, le diner sera organisé dans un hôtel particulier de la rue de la Boétie, siège de Wisecom. Un soirée exceptionnelle pour un évènement d’exception avec les étoilés du Monceau derrière les fourneaux, dont Pierre Hermé, le maitre de la pâtisserie.

Hôpital Necker Royal Monceau chefs étoilés  jeudi 2 avril 2015 diner caritatif évènement menu reservation200 convives, c’est l’objectif que s’est fixé Laurent Filippi :
le double de ses soirées caritatives habituelles.
Pour 60 €, vous pourrez déguster les mets des chefs multi-étoilés d’un des plus grands palaces parisiens et le menu donne l’eau à la bouche.

Hôpital Necker chefs étoilés Royal Monceau jeudi 2 avril 2015 diner caritatif évènement menu

En apothéose gustatif, Pierre Hermé, chef pâtissier de l’établissement, vous ravira avec ses douceurs sucrés. Si vous ne  connaissez pas ses créations, vous découvrirez ses macarons ( les meilleurs de Paris pour l’équipe du blog), son célébrissime Dôme Isphahan à la rose et litchis, et ses tartes Infiniment Vanille et Infiniment Citron. Des desserts à se damner.
L’émotion suscitée par la dégustation de ses créations suffirait à elle-seule à vouloir prendre à cette soirée unique.

Hôpital Necker chefs étoilés Royal Monceau Pierre Hermé jeudi 2 avril 2015 dessert diner caritatif évènement menuLes bénéfices de la soirée seront reversés à l’Hôpital Necker.
Et en quatre ans d’existence, c’est prêt de 100 000 € qui ont déjà été distribués.

IMPORTANT : la réservation des places se fait uniquement en ligne. Aucune entrée, ne sera possible le soir même.

Pour réserver votre dîner, deux choix :
– sans reçu fiscal : 60€ (ou plus si vous voulez), réservation et paiement sur ce lien :
https://payname.fr/c/Soiree-hopital-Necker

– avec reçu fiscal : 180€ ou plus (120€ de réduction d’impôt donc ça vous revient aussi à 60€), réservation sur ce lien :
https://payname.fr/c/Soiree-Necker-avec-recu-fiscal

Les Chefs étoilés du Royal Monceau aident Necker

le Jeudi 2 avril 2015 à 20h

Le Royal Monceau
37 av. Hoche
75008 Paris

Plus d’infos sur la page Facebook de la soirée

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CANARICAR : visite insolite de Paris en bolide jaune & en duo

Les beaux jours approchent à grand pas et les moyens de visiter notre capitale ne manquent pas. On a testé pour vous le service Canaricar : cheveux au vent, lunettes de soleil sur le nez, dans le flot de la circulation parisienne. Même pour des Parisiens d’adoption, mais endurcis comme nous, ce petit véhicule offre une nouvelle façon décalée et amusante de retrouver notre belle endormie.

Rendez-vous nous était donné non loin de l’Arc de Triomphe. On saute dans notre embarcation jaune poussin et à nous les rues de Paris.
Les consignes de sécurité passées, c’est parti pour une heure de balade. Notre bolide jaune s’élance sur la rampe de sortie du parking pour débouler sur l’Arc de Triomphe.

Sachant que ce carrefour est l’un des plus redoutés des conducteurs  (ne pas oublier les priorités à droite dans ce rond-point mal aimé des touristes), c’est une épreuve qui, malgré tout, se passe sans encombre. La descente des Champs Elysées est un peu folklorique. Un des rares moment au cours duquel le conducteur ne peut apprécier le paysage.

Mais une fois la Place de la Concorde atteinte, le plaisir de la conduite du Canaricar prend tout son sens.

Canaricar Paris concorde visite balade découverte touriste tourisme photo by United States of paris

On déambule dans les larges avenues parisiennes, découvrant les immeubles et leur architecture d’un oeil nouveau. On se surprend à arrêter notre regard sur des reliefs, des moulures jamais remarquées auparavant.

Canaricar Paris  Invalide visite balade découverte touriste tourisme photo by United States of paris
Avalant le bitume, on croise les Invalides, l’École Militaire, pour arriver au pied de la Dame de Fer : The Effeil Tower. Au ras de la route, on la découvre sous un angle nouveau, passant par un axe que, nous, Parisiens ne prenons que très rarement.

Un tour par le Trocadéro pour finir ce petit périple et l’on rejoint notre point de départ en évitant, à notre grand bonheur, le rond-point de l’Étoile, pour lequel notre véhicule n’est pas forcément taillé…

Revenu à bon port, iI faut bien relever les quelques points faibles de notre embarcation : des rétros un peu petits, des angles morts trop présents dans la conduite, et une tendance à chasser un peu sur la route mais surtout sur les pavés.

Canaricar Paris visite tour eiffel tower balade découverte touriste tourisme photo by United States of paris

Mais ces désagréments vite oubliés une fois quitté les pavés des Champs, place à une nouvelle vision de la Paris.
Même le chauffeur peut en profiter. Vous ne dépasserez pas les 40 Km/h. N’hésitez pas à marquer l’arrêt quand l’occasion se présente pour bénéficier du panorama qui vous entoure, en plus des points d’intérêt  suggérés par le GPS, qui nous guide le long du parcours.

Nous avons passé une très heure amusante à revisiter ces avenues, si bien connues, devenus à notre tour attraction à touristes avec notre bolide tape à l’oeil.
Et au détour d’une balade, on s’est pris à avoir envie de découvrir des quartiers plus discrets avec les Canaricar : comme la Butte aux Cailles, ou un Saint Germain plus intime.

Petit bonus : le véhicule se conduit avec un BSR (Brevet de Sécurité routière). Canaricar est donc accessible à partir de 14 ans.

CanariCar

Le tour de Paris : le plus simple et le plus original en 5 formules !

Plus d’infos sur le site web ou la page facebook

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Concours des invits pour LES STARS avec Balutin – Prévost au Théâtre Saint Georges

Il y a quelques semaines, nous vous parlions de la pièce loufoque et touchante Les Stars à l’affiche du Théâtre Saint Georges, avec Jacques Balutin et Daniel Prévost, deux monstres du théâtre de boulevard.

Les stars Théâtre Saint Georges Jacques Balutin Daniel Prevost avis humour critique neil simon photo by United States of Paris
Willy Clark (Daniel Prévost) et Ted Lewis (Jacques Balutin), acteurs fachés depuis 11 ans, sont forcés de collaborer pour une émission de télévision rendant hommage aux plus grands comiques des dernières décennies. Les retrouvailles seront électriques, car chacun a beaucoup à reprocher à l’autre. Une histoire d’amitié et de frustration.

Aujourd’hui, nous vous proposons d’assister aux joutes verbales tordantes de ces deux comiques. Une occasion unique de les découvrir, ou de les revoir dans leur meilleur élément : la scène.

Concours

Vous souhaitez passer une soirée hilarante avec ces deux cabots ? Nous vous offrons des invitations pour 2 pour la représentations du mercredi 25 mars à 20h30.
Pour gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail le plus rapidement possible avant le 24 mars 2015 14h avec vos nom et prénom (avec en objet Les Stars Mercredi) à : usofparis@gmail.com

Les gagnants seront les plus rapides à nous envoyer un GENTIL mail. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations).
Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libre pour la date proposée et laisser leur chance aux autres participants !!
Bonne chance à toutes et tous !
Les stars Théâtre Saint Georges Jacques Balutin Daniel Prevost affiche Neil Simon The Sunshine Boys critique avis humour

Les Stars

Pièce de Neil Simon
Mise en scène et adaptation : Pierre Laville
Avec : Jacques Balutin, Benjamin BoyerBérangère Gallot, Daniel Prévost

jusqu’au 30 avril 2015
du mercredi au vendredi à 20h30
les samedis à 17h et 20h30, les dimanches à 16h

Théâtre Saint-Georges
51 rue Saint-Georges
75009 PARIS

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De L.A. à Paris : WARPAINT poursuit son “fascinating” tour

Attendu après une communion générale en plein air au festival Rock en Seine en août dernier, Warpaint avait retardé son retour à Paris prévu en novembre et repoussé de quelques mois. Ce lundi soir, les 4 girls de Los Angeles ont donné un show maitrisé, lumineux et grisant dans un Trianon sold out, alors qu’elles viennent tout juste de dévoiler un titre inédit sur le net : I’ll start Believing. Report

Dans le public, un quinqua à queue de cheval grisonnante (qui ne quitte pas son sac à dos vissé sur les épaules) joue des coudes avec deux trentenaires qui shazament Kraftwerk : “C’est qui ça déjà ?” et parlent Guerlain.
Un peu plus loin un autre trentenaire fait sentir son t-shirt à une fille qui l’accompagne après avoir enlevé son pull. Sexy, non ?
Pendant ce temps, un vigile inspecte les rebords du balcon avec interdiction de poser son verre de bière alors que juste en dessous, les fans de la fosse arrivés tôt shootent la setlist du concert à venir. No surprise… Une quadra portant un t-shirt de Madonna version Mr Brainwash se rapproche de la scène.

Emily Kokal singer guitar music band Warpaint tour live concert show stage Le Trianon Paris photo by United States of Paris blog

La pochette grand format du dernier album éponyme de Warpaint se déploie en fond de scène, quelques guirlandes lumineuses mono couleur sont allumées juste avant l’arrivée du groupe. Un “Go on stage !” hurlé de bon coeur dans le public et le groupe fait son entrée.

“I let go, I wanna get into it”
Les retrouvailles avec le public parisien se font sur le titre Warpaint. Les Américaines surprennent quand on se souvient de leur participation à Rock en Seine. Emily apparait plus fashion que jamais en petites bottines, pantalon gris taille haute et pull fin moulant, alors qu’on l’avait quittée l’été dernier avec un tee-shirt sans manches et les cheveux décolorés. Un clin d’oeil à la Fashion Week parisienne ? La silhouette est dessinée et les cheveux domestiqués avec un serre-tête original. Plus de mèches rebelles qui viendront masquer ses traits pendant le show.
Mais la décontraction n’est pas oubliée pour autant : batterie en chaussettes blanches pour Stella, et sweat à capuche pour une Jenny aux cheveux blonds rehaussés de rose.

Définitivement, il y a un Warpaint looké “roots” pour les festivals et un Warpaint plus apprêté pour les salles, ce qui n’est pas pour déplaire les fans dont nous faisons partie. Les photographes des premiers rangs se sont régalés !

Emily Kokal Jenny Lee Lindberg Warpaint band music concert live tour show Le Trianon Paris photo by United States of Paris blog

Un “merci” timide en fin de titre, suivi d’un “trop choux” entendu dans la fosse. Les premières notes d’Undertow réjouissent, ça commence légèrement pour finir par une montée progressive donnant à Emily l’occasion de belles envolées, comme une course sinueuse sur les hauteurs de L.A, en bolide ou en rollers. La bassiste Jenny en profite pour lever un manche de son sweat entre 2 chansons pour une meilleure prise en main de son instrument.

Suivent No Way Out, Composure, titres un peu plus rugueux mais tout aussi troublants.

Petite boutade, pendant que les girls s’accordent : “on était ce groupe qui prenait 5 minutes entre chaque chanson.
Love is to Die méritera une reprise après un petit couac en ouverture. Les musiciennes rient et reprennent le rythme pour à nouveau enflammer le public avec le lancinant refrain : “Love is to die, love is to not die, Love is to dance !”
Il y a un côté presque chamanique dans cet appel aux hauteurs musicales, les yeux d’Emily se ferment, son visage opère une chorégraphie légère. Quand Theresa vient ajouter son filet de voix, ont atteint des dimensions quasi inconnues. Fascinant !

Musiciennes inspirées et généreuses, Emily, Theresa, Stella et Jenny offrent des parties d’instru de pure intensité, comme cette intro à Keep it Healthy ou ce final sans fin pour Elephant.

Fin de la première partie du show avec 3 titres du tout premier EP sorti en 2009 : Elephant, Burgundy et Krimson. Des chansons plus rares, d’autant plus sur scène à Paris et tout aussi emportées par la fougue du groupe.

Emily Kokal Warpaint music band singer live concert tour Le Trianon Paris photo by United States of Paris blog

Reprise avec deux dernières chansons : Biggy qui peut surprendre par sa douceur, sans passage en force, et Bees terminant le show par une sorte de tourbillon vocal frôlant l’hypnose. Emily en profite pour saluer son serre-tête, véritable partenaire de scène, permettant cette fois au public d’avoir plus de prise sur son visage.

Warpaint sait emmener son public vers des sensations aussi bien planantes que déconcertantes de poésie et de magnétisme. A retrouver très vite en live à nouveau sur le sol français.

Warpaint no way out I ll start believing new track nouveau titre music band

Warpaint : dans les bacs l’album éponyme Warpaint

Et à télécharger sur les plate-formes (Itunes…) le titre inédit I’ll Start Believing avec une version longue de No Way Out

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CLAIRE DITERZI affole nos pulsations avec 69 battements par minute

Claire Diterzi revient toutes guitares dehors. Pour parler de son sixième album, 69 Battements par minute,  écrit en collaboration avec l’argentin Rodrigo Garcia, nous l’avons rencontrée dans un bar parisien, à Barbès.

photo © Micky Clément
photo © Micky Clément

Elle arrive avec seulement trois minutes de retard. Elle porte un petit blouson de cuir cintré et un rouge à lèvres carmin. C’est d’ailleurs sa seule touche de maquillage. Ça lui va bien, même si elle affirme le contraire. Claire Diterzi est au naturel, un peu surexcitée car « elle n’a pas dormi plus de 6 heures par nuit depuis un mois ». Nous le sommes tout autant. Elle est pétillante malgré la fatigue. La conversation passe du coq à l’âne : les salles dans lesquelles elle se produit, son public, sa façon de travailler, sa tournée, mais aussi son indépendance qu’elle a « payée cher », précise-t-elle.

Mais entrons dans le vif du sujet. La musique de Claire Diterzi oscille toujours entre rock et lyrisme. Mélange des genres, mais également des arts. Photos, peintures, théâtre, littérature, tout s’entrechoque dans sa tête et en ressort en un spectacle aux mille facettes. Sa définition de l’inspiration est bien à elle. « Créer, c’est sale. C’est regarder au plus profond de soi et en sortir toutes ses tripes. Parfois, c’est pas beau à voir. C’est une prise de risque permanente ». Nous, on trouve le résultat totalement réussi. Il y a bien entendu le disque 69 Battements par minute mais également un joli journal de bord de 63 pages et une tournée, passée par le Théâtre des Bouffes du Nord, en février.

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Un show Glam-goth
Claire Diterzi et ses (très bons) musiciens y jouaient directement dans le parterre du théâtre, comme dans une petite arène romantique. Le lieu délabré, les guitares, les éclairages, la fumée projetée, tout donne des allures de spectacle gothique. Après un préambule théâtral sur sa démarche et sur ce qui va suivre, elle assure un show détonnant qui émeut, fait rire, donne envie de danser, lire du théâtre et de s’abandonner à ses émotions. Bref, elle brille sur scène et nous prend aux tripes. Pour les absents des Bouffes du Nord, il reste alors la possibilité de prendre une place, entre autres, cet été à Avignon.
Autre surprise, 16 clips illustreront les 16 titres de l’album. Trois sont déjà en circulation sur internet. Le quatrième est imminent. « Les clips ont été réalisés par deux merveilleux artistes, Andy Maistre et Delphine Boudon. Je suis excitée à montrer les prochains ! » Nous piaffons d’impatience.

Rock et dérision
A la suite d’un deuil, Claire Diterzi s’est enfermée dans une demeure tourangelle pour lire, réfléchir à sa vie et créer. « Attention, je n’ai pas perdu d’enfant ou de personne proche. Un ami avec qui je travaillais m’a quittée. Ce fut si douloureux que je l’ai vécu plus fortement qu’une simple déception », précise-t-elle. Cette retraite fut toutefois salutaire. Elle y découvre Rodrigo Garcia, un dramaturge argentin anticonformiste. Il signe, entre autres, le titre d’ouverture de l’album, « L’important avec les animaux, c’est qu’ils t’aiment sans poser de question ». Fidèle à lui-même, l’auteur mêle humour noir et absurde. On adore ! Tout l’album est à l’avenant et s’écoute en boucle avec un plaisir non dissimulé ! Quelques chansons y sont toutefois déroutantes, comme Vivaldi et le Yukulélé et La Broche, où l’acoustique tranche avec le rock saturé des autres titres. Autre singularité de l’album, le titre Interdit de jeter son chewing-gum, à moitié parlé.

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Les mots sont crus et joliment tournés, les images parfois un peu trash mais c’est ce qui fait que Claire Diterzi est unique dans le paysage musical français. Et aussi trop rare ! Il faut dire qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère. Les 16 titres de l’album jonglent avec l’intime (69 battements par minute, est d’ailleurs le relevé de ses propres pulsations cardiaques), la confusion des genres (« Je suis un pédé refoulé »), l’absurde, la provocation et une bonne dose de dérision. « On pense souvent que cet album parle d’amour, mais c’est faux ! ». Telles une tornade, ses chansons envoient valdinguer la confiance et le couple. Parfois, l’aigreur est palpable. Le franc-parler participe au charme de la chanteuse. « Il ne faut pas écrire pour le public ou pour passer à la radio. Je ne suis pas là pour brosser les gens dans le sens du poil ». Certes, ses chansons ne sont peut-être pas calibrées pour la radio. Mais nous, la caresse à rebrousse poil, ça nous va !

by Joël Clergiot

La chanteuse Claire Diterzi présente son nouvel album 69 battements par minute musique concert photo by Joel Clergiot united states of paris blog



Claire Diterzi
album 69 Battements par minute

(Au Pays des Merveilles)

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PHOTO DU MOIS #36 : Mais qu’est ce que c’est ?

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Et cette fois le thème du mois choisi par Akaieric est : Mais qu’est ce que c’est ?

Photo-du-mois-by-United-States-of-Paris-blog

Vite, maintenant on s’offre un tour des autres blogs pour découvrir les idées de tous les bloguers participants :
Estelle, Josiane, Chat bleu, Marie, Lau* des montagnes, Ava, Eva INside-EXpat, CetO, Lyonelk, Woocares, Philae, MauriceMonAmour, Blue Edel, Tambour Major, Alice Wonderland, Journal d’une Niçoise, Philisine Cave, Laulinea, KK-huète En Bretannie, Lavandine83, Destination Montréal, Autour de Cia, Laurie, Fanfan Raccoon, Rythme Indigo, Tuxana, Salon de Thé, A’icha, Sinuaisons, La Fille de l’Air, Pilisi, Alban, Agnès, Tataflo, Voyager en photo, Luckasetmoi, Loulou, Chloé, Frédéric, Josette, Christophe, Krn, Céline in Paris, Pixeline, Arwen, Isaquarel, Guillaume, Memories from anywhere, Claire’s Blog, Nicky, Akaieric, Koalisa, Lecturissime, Homeos-tasie, Les bonheurs d’Anne & Alex, Champagne, Renepaulhenry, Blogoth67, Rosa, Testinaute, Eurydice, Cara, Agathe, Iris, Morgane Byloos Photography, MissCarole, Dame Skarlette, El Padawan, Mamysoren, Yvette la Chouette, Aude, François le Niçois, Céline, MyLittleRoad, CécileP, Dr. CaSo, Brindille, Suki, My Little Reflex, DelphineF, Gilsoub, Kenza, princesse Emalia, Thalie, Giselle 43, Galéa, Lavandine, Marmotte, Sandrine, Milla la galerie, magda627, Utopique-Lily, Nanouk, BiGBuGS, Bestofava, Xoliv’, Laurent Nicolas, Mimireliton, Julia, Amy, Calamonique.

A ton tour de rejoindre la communauté de la Photo du mois si ce n’est pas déjà fait !

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