Expo MOTION FACTORY : gros plan sur les talents et artisans du cinéma d’animation à La Gaité Lyrique

“Avec des plateformes comme Vimeo, la tendance actuelle est au raccourcissement des contenus. Le summum sera atteint le jour où quelqu’un lancera un GIF capable de nous tirer une larme…” Johnny Kelly

Alors que l’exposition Star Wars n’en finit plus d’attirer les foules pour dévoiler les secrets de tournage de la saga, un autre voyage aussi spectaculaire vient de débuter à la Gaité Lyrique : Motion Factory, les ficelles de monde animé ou les incroyables inventions de réalisateurs de courts et moyens métrages d’animation.

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La palette informatique – qui prévaut pour les effets spéciaux de tous les gros blockbusters américains et pour les dessins animés de made in Disney – n’est ici qu’un outil parmi d’autres pour concevoir des petits bijoux de cinéma. Les techniques varient d’un réalisateur à un autre, d’un projet à l’autre : pâte à modeler, mousse, bois, tissu, papier… D’échelle imposante tel cet adorable monstre aux pattes palmées à taille humaine (créé pour le clip Lilies de Bat for Lashes par Peter Sluszka) ou une série de personnages aussi petits qu’une tête d’épingle (Dot de Sumo Science), sans parler du film conçu en atomes, dans un laboratoire. Bluffant.

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Le commissaire de l’exposition également réalisateur, Yves Geleyn – rencontré lors du vernissage – porte en lui ce projet depuis 5 ans. Pour parvenir à son rêve, réunir les plus grands artisans de l’animation actuelle, il a initié une véritable chasse au trésor. A la manière d’un “paléontologue”, il a eu pour dessein de retrouver décors, personnages et autres éléments de création à l’origine d’oeuvres qu’il considère comme des références du genre. Certaines pièces n’étaient pas sortie de leur carton depuis 2 ou 3 ans. Et pour certains projets, nous ne savions pas s’il restait quelque chose.”

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Alors que Michel Gondry – qui a présenté en avant-première son dernier film Conversation animée avec Noam Chomsky, en écho à l’exposition – réalisait des courts métrages et clips d’animation pour accéder au long, cette nouvelle génération de créateurs illuminés et passionnés vit du format court.

Alors que certains, comme Andrew Thomas Huang se servent du visage d’illustres chanteurs, Tom Yorke ou Björk. D’autres se suffisent de petits riens pour créer comme Mikey Please qui articule des morceaux de mousse blanche et concevant ses films non pas en studio mais dans une cave.  Il a d’ailleurs gagné un BAFTA, prix anglais récompensant le cinéma et la télévision. Son dernier film Marilyn Myller est un vrai chef d’oeuvre sur le travail de création.

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Mais il ne faut pas croire que les cinéastes d’animation sont systématiquement enfermés chez eux ou dans un studio. Le duo Sumo Science (Will Studd et Ed Patterson) a réalisé, par exemple Gulp, un film en stop-motion sur une plage avec une grue et équipé d’un téléphone portable. On vous conseille vivement de voir le résultat juste en dessous.

Cette exposition est une vraie plongée dans des univers de créations tous plus différents les uns que les autres et tous passionnants. Vous découvrirez que l’animation est un véritable sacerdoce qui aboutit à des films emprunts de la personnalité de chacun de leur réalisateur, tantôt poétique, tantôt surréaliste et toujours aussi inspirant.

Le plus interactif : l’équipe de la Gaîté a implanté un studio d’animation dans une de ses salles de projection. Vous pourrez participer, si le temps vous le permet, à la création d’un film en stop-motion. Vous maitriserez la patience mais aussi la joie d’un résultat émerveillant petits et grands. L’imaginaire est décidément partout. Il faut juste prêter de l’attention et exercer son cerveau à rêver.
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Attention : la principale difficulté que vous rencontrerez dans ce parcours, c’est bien de pouvoir tout voir, tout apprécier : les projets, les making of, les films bien sûr. Tout s’entrechoque pour le plus grand plaisir de nos mirettes. Il est donc possible aussi bien de picorer, de fonctionner en zappeur fou ou de suivre le rythme de sa ou son partenaire. So romantic !

Exposition MOTION FACTORY, les ficelles du monde animé

jusqu’au 10 août 2014

à la Gaité Lyrique
3 bis rue Papin
75003 Paris

du mardi au samedi de 14h à 20h
et le dimanche de 14h à 18

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Food – A BRUNCH IN A BAG : un concept original pour bruncher malin le dimanche – par Da Carla au restaurant Marilou

Graphic Designer milanaise et passionnée de cuisine, Carla Traini a proposé son concept de restaurant éphémère lors du « Restaurant Day » qui a eu lieu le 17 février dernier.
Elle a associé ses deux passion la cuisine et le graphisme avec son idée futée de brunch à emporter A Brunch in a Bag. Le succès de cet évènement et l’originalité de son concept ont séduit l’équipe du Marilou qui lui a proposé une résidence chaque dimanche jusqu’au 10 août.

A brunch in a bag by Da Carla Traini Marilou resto fooding foodporn cuisine italienne fraiche a emporter menu dimanche Paris home made
A brunch in a bag
, c’est un concept simple : votre brunch à déguster sur place ou à emporter pour un dimanche après-midi dans un parc ou pour un plateau télé en amoureux. Pour le composer, vous avez le choix parmi des produits frais et cuisinés le jour-même. Et Carla a toujours un tour dans sa poche pour mettre en avant les produits de son Italie natale. Avec l’accent chantant en plus, per favore.

A brunch in a bag by Da carla Traini marilou resto fooding foodporn cuisine italienne fraiche a emporter menu bruschetta dimanche Paris

Si nous mettons en avant cette initiative, c’est que nous avons eu l’occasion de goûter cette formule en février. Initiée dans un appartement, la formule du Brunch in a bag nous a séduit par son originalité. Certes, la formule a un peu variée depuis la première dégustation (bruschetta à la place de la pizza d’origine) mais la base de ce qui vous est proposé est bien là : du frais, du bon, du fait maison !

A brunch in a bag by Da carla Traini marilou resto fooding foodporn cuisine italienne fraiche a emporter menu dimanche tiramisu de ma mama Paris

Pour ceux qui cherchent une alternative aux mondanités parisiennes du dimanche midi, précipitez-vous au Marilou. Au prix de 18€ – très abordable en comparaison  les offres de brunchs parisiens – vous pourrez repartir avec un café ou un thé, un jus de fruit frais, une salade, des bruschettas (à choisir parmi les 3 recettes renouvelées chaque semaine) et un dessert (le tiramisu de “ma Maman”, ou la salade de fruits). Et pour vous simplifier le dimanche matin, vous pouvez réserver votre brunch, version della signora Carla, à l’avance sur le site du Marilou ! C’est plutôt malin.

A brunch in a bag by Da carla Traini marilou resto fooding foodporn cuisine italienne fraiche a emporter menu 11 mai dimanche Paris

Et si par hasard le brunch, sur place ou à emporter, ne vous rassasiait pas, vous pourrez aussi déguster ses burratas et autres planchas.
La seule chose que vous le pourrez pas mettre dans votre bag, c’est le sourire de Da Carla ! Et ça, c’est bien dommage…

A BRUNCH IN A BAG

by Da Carla

le dimanche du 27 avril au 10 août

au restaurant Marilou
8, rue Marie et Louise 75010 Paris
Métro : Goncourt ou République

 

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Prix des internautes du concours photo PARAPLUIE organisé par Wipplay avec le soutien d’United States of Paris

L’équipe du blog vient tout juste de participer à sa première délibération pour l’un des concours photo organisés par le site Wipplay. Ouvert à tous les photographes, amateurs, semi-pros et pros, le thème Parapluie était… de saison.

Nous sommes heureux de publier les lauréats du concours ayant reçu les suffrages des internautes. Et nous avons eu raison de faire confiance à leur jugement et leur oeil. La sélection est réussie.

1er prix des internautes

Boris Vernis

 

2e prix des internautes

Eric Forey

3e prix des internautes 

La Dame du Lac


La compét’ était soutenue par le créateur de parapluies made in France : Kumo Design.

A votre tour de partager vos photos et répondre aux nombreux challenges de l’équipe Wipplay !

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Festival WE LOVE GREEN 2014 – programmation de haut calibre, good food et cadre bucolique au Parc de Bagatelle avec Lorde, Asgeir & London Grammar

Retour très attendu du festival WE LOVE GREEN, après deux premières éditions remarquées, un prix du meilleur festival écolo et une année de pause pour recharger les batteries.

Les 31 mai et 1er juin 2014, le Parc de Bagatelle va redevenir le terrain de jeu printanier, musical et champêtre avec de belles têtes d’affiche Asgeir, London Grammar, Cat Power, Foals, Lorde, Pedro Winter…

Loin de nous de dire du mal de Rock en Seine, mais faut bien avouer que We Love Green est le festival parisien qui garde visage humain et qui fleure bon le respect du paysage qui nous accueille. Ici pas de longue attente pour entrer, pas de bousculade, de poubelles qui débordent et de paella pour 1000 personnes et de scène à plusieurs kilomètres.

We Love Green c’est un festival de printemps et ça se sent. Pour preuve, il n’est pas rare de croiser un festivalier qui demanderait un jour de plus de musique en plein air.
Cette année de belles têtes d’affiche que les festivals s’arrachent et qui s’offrent une pause bucolique au Parc de Bagatelle.

Le chanteur Islandais, Asgeir, présent à la Garden Party de lancement chez Because, à la voix et au charisme incroyable va continuer d’agrandir son cercle de fans avec ce nouveau concert. Alors que miss Cat Power s’offrira un solo qui ne va pas manquer d’être inoubliable.

Le groupe London Grammar, sold out sur ses dates françaises, reviendra nous envoûter avec Wasting My Young Years dont le clip va bientôt atteindre les 10 millions de vues.

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Les ingénieux membres de Little Dragon nous présenteront leur dernier opus Nabuma Rubberband et leur titre hommage à ParisCertains spectateurs tenteront à coup sûr de percer le secret de l’énigmatique et captivante Lorde.

Mais la petite pépite risque d’être Moodoid, groupe de frenchies barrés et talentueux.

A signaler : nouveauté de l’année est la présence de DJ, belles pointures, pour des sets endiablés. Pedro Winter, DJ Spinn, Lunice, The 2 bears ont tous les atouts pour mettre l’ambiance pour les irréductibles qui ne veulent pas aller se coucher.

Côté food : que du bon et du bio. Un conseil : jeûner la veille du festival pour apprécier toutes les saveurs des tartes salées maison de Kluger, sandwichs herbés et autres risottos de La Guingette d’Angèle et carrot cake bio ou pop corn aux mille saveurs de My Crazy Pop.
Le meilleur des brunchs du week-end sera à trouver au We Love Green, parole d’habitués.

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Pour avoir couvert les trois jours de l’édition 2012, notre équipe a un vrai attachement pour ce festival à l’équipe joyeuse, qui a les pieds sur terre et qui aime tout autant les couronnes de fleurs que l’accueil attentif de ses festivaliers.

Enfin, belle initiative : soutenez les collectifs chargés de la conception de scénographies originales. Vous n’avez plus qu’une poignée de jours pour être un spectateur actif du festival. De belles contreparties sont au programme : Projets We Love Green sur KissKissBankBank

WE LOVE GREEN 2014
31 mai et 1er juin
de 13h à minuit

au Parc de Bagatelle
PARIS

 

billet à la journée ou forfait 2 jours
tarif réduit pour les étudiants sur présentation de leur carte Imagine-R

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Bon plan : BUS, la Biennale Urbaine de Spectacles, foule le bitume à Pantin, Aubervilliers et Romainville du 15 au 18 mai 2014

Les beaux jours arrivants, les artistes de rue sont de sortie. La Ville de Pantin et la coopérative De Rue et De Cirque/2r2c lance la deuxième édition de la BUS, la Biennale Urbaine des Spectacles. Forte d’une première édition galvanisante, l’édition 2014, toujours gratuite dans son intégralité, s’étend cette année jusqu’à Romainville, sans oublier Aubervilliers.

Des installations collectives, des échafaudages artistiques, des constructions éphémères, des spectacles sur les places : les rues, les places et le public sont de nouveau au coeur de la cité et tout cela pour servir le thème : Villes en Chantier.
Ce titre permet d’appréhender les mutations qui secouent la petite couronne parisienne (projets de rénovation urbaine, nouveaux logements sociaux, recréation de centre-ville…).

Il permet aussi d’enchanter  les spectateurs avec des propositions de spectacles qui jouent avec la ville et ses espaces, de proposer des installations participatives au public, de mettre en avant le DIY « Do It Yourself », d’interroger la ville créative.
Car la BUS crée un échange original avec le public en l’incluant aux projets artistiques. En effet, aux spectacles dans la rue sont associées de nombreuses formes participatives (concepts et espaces de convivialité).

La BUS  c’est une vingtaine de spectacles du 15 au 18 mai. Mais c’est aussi de nombreux ateliers autour de l’urbanisme et de l’environnement. Pas besoin d’être comédien ou plasticien pour venir, il suffit d’être motivé(e) !
Pour participer à ces ateliers, inscrivez-vous vite : culture@ville-pantin.fr

Les visites de chantier vous permettront de vous retrouver dans des espaces encore en friche, rarement ouverts au public. Chaque compagnie propose une vision singulière, désopilante, poétique, un peu loufoque et toujours joyeuse dans ces lieux à découvrir tous ensemble.

Le choix est large.

COOPERATZIA, LE VILLAGE mené par le collectif  de 5 danseurs–jongleurs G. Bistaki construit son spectacle «in situ» en fonction des lieux où il est accueilli. La troupe propose à des volontaires de participer. Dès le 11 mai, des ateliers seront mis en place pour constituer un groupe d’amateurs qui viendra jouer avec les membres au cours de deux représentations.

La Fausse compagnie qui aime recycler pour fabriquer des objets sonores, vous proposera une virée musicale aussi imprévisible et cocasse que sensible et lumineuse.

Les Arts Oseurs, avec Magyd cherfi (du groupe Zebda), s’empare d’une poésie du réel.  Ça parle de lui mais surtout de nous, de nos identités de nos France(s), de nos hontes, de nos petites fraternités… Autour d’une comédienne, d’un peintre et d’un musicien, nous sommes invités à vivre, le temps d’une déambulation, la ville d’un autre que soi.

Le Collectif Yes We Camp qui a pris part aux spectacles de Marseille, Capitale européenne de la culture, en 2013, pose ses valises à Aubervilliers et au bord du canal de Pantin. Il propose la construction collective d’une structure à étages, avec buvette, ateliers vélo et fabrication d’objets.

Vous aurez compris BUS, la Biennale Urbaine des Spectacles de Pantin, c’est beaucoup d’autres spectacles et ateliers pour tous et toutes, petits et grades.
Pour découvrir le programme complet, il vous suffit de cliquer ici

Et n’oubliez pas, tous ces spectacles sont gratuits !

Vivre et créer ensemble, c’est tout l’enjeu de la BUS version 2014 !

La BUS # 2

Villes en chantier
Du 15 au 18 mai 2014

Un projet imaginé par la Ville de Pantin et la coopérative De Rue et De Cirque (2R2C).
En partenariat avec les Villes d’Aubervilliers et de Romainville

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100 % PARIS & Situation Rooms : deux propositions théâtrales originales à la Grande Halle de la Villette – concours

Evénement du 16 au 25 mai 2014 avec le collectif berlinois Rimini Protokoll pour deux spectacles originaux et collaboratifs. 100% PARIS et SITUATION ROOMS redistribuent les cartes de la création scénique contemporaine à la Grande Halle de la Villette.

Ne tardez pas trop à prendre vos billets car les expériences que vous allez vivre risquent de vous marquer durablement.

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Tout d’abord, la proposition 100 % PARIS a l’ambition de tirer le portrait du parisien. Au total 100 personnes, 100 parisiens et parisiennes aux profils variés représenteront les plus de 2 millions d’habitants de la capitale. Pari fou ?
Pas si sûr car l’expérience a déjà fait des émules à Berlin, Londres, Melbourne ou encore à Vienne. Et poursuivra sa tournée mondiale après son passage à la Villette.

A partir de statistiques élaborées à l’aide de questionnaires précis sur les habitudes des parisiens, leur mode de vie, de consommation et leur mobilité, le spectacle prend forme, différent d’une ville à une autre.
S’ajoutent les interprètes, tous amateurs, recrutés et dirigés par le collectif.

Un moment d’échange unique en son genre pour les spectateurs qui sont mis à contribution avant et pendant le spectacle et qui auront la chance de faire la rencontre de parfaits inconnus.

“Et toi, es-tu Parisien ?” La réponse à cette question est à trouver sur la page Facebook de la Villette.

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La deuxième proposition se joue en solo. Muni d’un casque et d’une tablette numérique, vous allez devenir à la fois spectateur et interprète de Situation Rooms, aux côtés de 19 autres participants.
Le sujet, plus grave, vise à interpeller le public sur le trafic international d’armes. Ces armes anonymes qui détruisent des vies, tuent et mènent au chaos dans de nombreux pays à travers le globe.

Digne d’un véritable jeu de rôle, le spectateur va être amené à interpréter un journaliste de guerre, un médecin ou un trafiquant… ; le récit étant porté par le témoignage de chaque protagoniste. L’expérience ne laisse pas indifférent et pousse le spectateur à une véritable réflexion sur l’état du monde en temps guerre, à travers des parcours individuels forts.

Certaines séances sont déjà complètes – notamment celles du 16 mai. Réservez vite !

 

CONCOURS !

Nous vous faisons gagner des invitations pour le spectacle 100% PARIS, le vendredi 16 mai à 20h30.

Pour participer, répondez à cette question :
Citez-nous une ville européenne où a été présenté le spectacle 100%. Indice

Envoyez-nous votre réponse par mail accompagnée de vos prénom et nom (avec 100% Paris en objet) à : usofparis@gmail.com

Les gagnant(e)s de 2 places  seront tirés au sort parmi les bonnes réponses et recevront un mail leur confirmant leur lot.

Bonne chance à toutes et à tous !

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100 % PARIS
à la Grande Halle de la Villette
du 16 au 25 mai 2014

Vendredi et samedi à 20h30
dimanche à 16h30

SITUATION ROOMS
à la Grande Halle de la Villette
Du 16 au 25 mai 2014

Tous les jours à 13h, 15h, 17h, 19h et 21h
Déconseillé aux moins de 14 ans

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Evènement : L’Ultra Bal le vendredi 30 mai – rendez-vous éclectique, convivial & musical au Pan Piper à Paris

On a tous plus ou moins connu les bals version old fashioned. Qu’ils soient populaires, des pompiers ou musette, ces moments de rencontres restent toujours des moments de convivialité et de fête.
L’Ultra Bal sort l’accordéon de sa naphtaline pour créer un vrai moment festif et un rendez-vous social majeur. Ambiance à la cool, décomplexée de l’instrument, histoire de faire de belles rencontres sur scène et sur la piste, le vendredi 30 mai au Pan Piper dans le 11e.

Quel est le principe de l’Ultra Bal ? Mixer des classiques du bal d’antan et des titres plus actuels. Le tout dans des réorchestrations pointues, mêlant dubstep, valse et reggae ou madison et transe, d’un interprète à la voix grave et suave à cinq chanteuses reprenant chaudement un tube des années 50.
L’aventure a commencé à La Java pour des dimanches anti-grise mine. Fort de ces soirées originales accueillant à chaque fois de nouveaux invités, de passage, la petite troupe s’offre une nouvelle salle.

C’est donc une expérience unique qui vous est proposée, avec pour maître d’œuvres des artistes qui n’ont plus à démontrer leur talents : Fixi du groupe JAVA, Zaza Fournier, Alexis HK, Flavia Coelho, ou encore Karimouche.

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Le spectateur/danseur vit avec l’Ultra Bal une soirée de fête, en s’abandonnant progressivement aux rythmes mouvants, aux pas imprécis et aux bras inconnus…
Le maitre mot de la soirée sera : bonne humeur et chaleur !

Un évènement que nous recommandons particulièrement aux amateurs de découvertes musicales mais aussi aux parisiens d’adoption fraichement débarqués dans notre capitale et aux étrangers qui recherchent des soirées décalées et propices aux nouvelles rencontres amicales. A 15 euros le ticket d’entrée, il serait dommage de s’en priver.

Surtout que les petits plus côté restauration sur place ont fini de nous convaincre. Les assiettes de fromages et vins de producteurs bio à prix doux finiront par vous entrainer dans la danse.


CONCOURS

 

Tu ne rêves pas, nous t’offrons des invitations pour L’Ultra Bal au Pan Piper , à Paris, le 30 mai prochain. Tu n’oublieras jamais cette soirée, tu peux nous croire !

Pour participer, réponds à cette question :
Cite nous un des artistes participant à L’Ultra Bal. Indice

Envoie-nous ta réponse par mail accompagnée de tes prénom et nom (avec Ultra Bal en objet) à : usofparis@gmail.com


LE CONCOURS EST TERMINE. MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION !

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L’Utra Bal

Vendredi 30 mai 2014 à partir de 20h30

au Pan Piper
2-4 Impasse Lamier
75011 Paris

 

Page officielle de L’Ultra Bal sur Facebook : www.facebook.com/lultrabal

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CONCOURS des invitations à gagner pour la pièce Un Coeur Sauvage de Christophe Botti au Théâtre Clavel – le jeudi 1er mai

Prolongations de la Trilogie Un Coeur Sauvage écrite par Christophe Botti !

Un Coeur Sauvage est la première pièce de la trilogie du même nom et présentée au Théâtre Clavel les jeudi, vendredi et samedi. Trois moments-clés de la vie de Mathan au cours desquels nous partageons son éducation sentimentale de 17 à 27 ans, de son coming out à son mariage… Les trois pièces se suivent, se complètent, se répondent mais peuvent également se voir séparément et dans le désordre. À chacun de composer son aventure théâtrale.

Le jeudi soir vous avez rendez-vous avec un jeune Mathan âgé de 17 ans et accompagné de sa meilleure amie Virginie. C’est l’âge des premiers émois, des rencontres et des interrogations. Une rencontre, celle de François, va bouleversé le coeur de Mathan. A vous de découvrir la suite.

CONCOURS !!

Nous vous proposons des invitations pour 2 à gagner pour Un Coeur Sauvage le jeudi 1er mai à 21h30.

 

Pour cela, il suffit d’être les plus rapides à envoyer un mail avec vos prénom et nom (Coeur Sauvage en objet) à : usofparis@gmail.com

Les heureux gagnants de 2 invitations seront les premiers à répondre. Ils recevront un mail de confirmation.

Bonne chance à tous et toutes !

Un coeur de père
mise en scène : Stéphane Henriot

avec Jeanne-Marie Ducarre, Morgan Malet et Axel Huet

au Théâtre Clavel

3, rue Clavel 75019 PARIS

 

tous les jeudis à 21h30

 

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Interview du groupe VENDREDI pour l’EP Veneris Dies : bidouillages sonores, Chiara, James Blake & Bach

Pierre-Elie Robert et Charles Valentin alias VENDREDI sont des bidouilleurs de génie. Ils enregistrent tout ce qui leur passe à proximité de l’oreille. Ils extraient ensuite, triturent et mixent pour créer des morceaux relevés, exigeants et maitrisés. La sortie de leur premier EP de 6 titres, Veneris Dies, chez No Format ! n’a certainement pas dû vous échapper. Elle s’est, en effet, accompagnée d’un clip remarqué donnant vie à une Chiara de chair et d’os.

Bien conscients que Vendredi est “le pire nom au monde pour un référencement”, avant d’ajouter que “c’est aussi la preuve qu'[ils] ne se prenai[en]t pas au sérieux, au début de l’aventure”, les jeunes musiciens gardent la tête froide sur les prochaines étapes de leur carrière. D’abord un autre EP et ensuite un album, dans la droite ligne de cette mythologie initiée autour du sanglier, d’un phacochère amoureux de Vénus. 

Vendredi music EP Veneris Dies by Pierre-Elie Robert et Charles Valentin No Label Recods Label musique

United States of Paris : Comment vous êtes-vous retrouvés à Venise ?
Charles : C’était l’été 2012. On s’est fait prêter une maison à Venise et on n’a pas hésité.
Pierre-Elie : En fait, on saturait pas mal d’être à Paris. L’EP était pratiquement fini, mais il fallait une petite couche de vernis. Du coup, on a terminé la plupart des morceaux (GolnazNaissanceLe vide et la lumière étaient prêts), fini Vallium. Et on y a composé Venise et Chiara sur place.

Qui est donc cette accordéoniste nommée Chiara ?
Charles : On l’a rencontrée dans une rue à Venise, en se baladant.
Pierre-Elie : Il faut dire qu’on s’est tapé 200 accordéonistes qui jouaient les mêmes airs pour touristes depuis le début du séjour. Ce qui nous a marqué c’est son jeu. C’était une italienne vagabonde-routarde – aux dernières nouvelles elle est aux Balkans. Elle avait 24-25 ans.
On avait l’impression qu’elle ne jouait que pour elle. Ses morceaux duraient 20 minutes et elle ne regardait même pas si les gens l’écoutaient ou pas. Elle était en impro totale, avec un côté progressif, un peu transe. Ça nous a émus.
Charles : Y’avait un mélange entre rock psychédélique et techo-trans. On a “phasé” 25 min en l’écoutant. On a pris nos deux couilles à 2 mains et on lui a proposé d’enregistrer avec nous.
Pierre-Elie : Elle n’a pas hésité. Elle a pris son sac et nous a suivis. Le deal proposé – car on n’avait pas d’argent – “on te fait une maquette pro (avec le matos que j’avais amené, car je suis ingé son) et tu nous autorises à piocher dedans.”
Charles : Elle a dû enregistrer 30 minutes chez nous non stop, comme dans la rue. Elle nous dit au bout d’un moment : “j’ai fini, vous me l’envoyez par mail !” C’était totalement spontané. Et nous avons ensuite pioché des notes pour composer le morceau Chiara.
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Comment avez-vous composé l’EP Veneris Dies en duo, chacun de votre côté ?
Pierre-Elie : Actuellement, on compose de plus en plus les morceaux ensemble car Vendredi prend de l’ampleur. Avant c’était plus ludique, récréatif. On faisait chacun un morceau de notre côté et on l’envoyait à l’autre. Maintenant, on prend les choses avec un peu de sérieux.

Charles : Pour cet EP, c’était : l’un de nous commençait un morceau. Et on arrivait chez l’autre en demandant : “est-ce que t’aimes bien ça ?” Ça arrivait qu’on arrive avec 3 morceaux et que l’autre n’en choisisse qu’un seul. A partir de là, on travaillait le titre ensemble.

Que s’est-il passé entre l’été 2012 et mars 2014, date de sortie de votre EP ?
Pierre-Elie : On a commencé plein de morceaux entre temps. On aurait déjà de quoi faire 3 albums, non terminés !
En fait, cet EP on ne voulait pas le mettre sur Internet. On voulait signer avec un label. Après pas mal de démarchages sans réponse, on a fini par se dire qu’on allait l’auto-produire et on l’a posté sur bandcamp. Et là, on reçoit un message de KCPR, une radio californienne, et ensuite une seconde radio californienne, UCLA, qui voulaient diffuser nos morceaux. Des japonais voulaient publier sur leur blog et ensuite, Radio Campus Montpellier et une radio à Harlem. Le délire total ! Nous avions lancé notre EP comme une bouteille à la mer.
Et par le fruit du hasard, No Format ! tombe sur nous car on correspondait au type de projets électro que le label cherchait à signer. On a rencontré les gens du label le lendemain de leur mail et on a signé 2 semaines après. C’était en juin. Et on avait prévu de sortir l’EP en septembre.

Charles : Je présentais le barreau de paris entre temps. Donc c’était compliqué d’assurer la promo. Et entre temps, No Format ! s’est rapproché de Sony.

Vendredi music band Pierre-Elie Robert et Charles Valentin EP Veneris Dies Label No Format photo by Maud Chalard

 Pas de trop de frustration ?
Charles : A si ! C’est gigantesque ! A partir de notre rencontre en février 2012, on a mis 6 mois pour composer. L’EP est fini depuis un an et demi. Ça fait donc un an et demi qu’on attend. (rires)

Pierre-Elie : La succession de reports a été usant. (rires)

Qu’est-ce qui vous a attiré chez l’autre ?
Pierre-Elie : C’est à un pique-nique organisé par des amis en commun qu’on a commencé à parler musique, de références pas forcément partagées par nos amis (James BlakeUntold, Flying Lotus…) et aussi de bruits.
On était au Bois de Boulogne, il y avait des oies. Et on est parti dans le délire de les enregistrer et de faire un morceau avec.
Charles : C’est une anecdote aussi triste et pathétique qu’elle puisse paraitre ! (rires)
Pierre-Elie : Et c’était la première fois que je rencontrais une personne qui euille, comme moi, enregistrer des sons pour faire de la musique. On s’est retrouvé ensuite un vendredi.

Charles : Quand je proposais à mes amis d’écouter certains titres qui me plaisaient, on me répondait : “C’est de la merde !” ou “C’est nul, je préfère David Guetta“. Et ça m’a plus de rencontrer quelqu’un qui aime des sonorités différentes.

Avez-vous avec Pierre Henry ou Pierre Shaeffer ?
Pierre-Elie : Ce sont des compositeurs que l’on admire pour leur démarche. Mais nous ne les écoutons pas tous les matins au petit-déj ! (rires)
C’est ce qu’on essaie de faire aussi, très humblement, de bidouiller et chercher de nouvelles sonorités. Le titre Venise ce ne sont que des sons concrets. A 100%.
Charles : La rythmique est faite par des pas de passants. Il y a aussi des moteurs de bateau.

Pierre-Elie : On se baladait avec notre enregistreur et une perche avec un micro dans les rues de la ville. On courrait après les pigeons sur la Place San Marco.

Le kiff musical suprême ?
Pierre-Elie : Je viens d’une famille musicale. J’ai fait le Conservatoire. Ce qui m’a le plus bouleversé c’est James Blake que j’ai découvert en 2008. Si je devais partir sur une île déserte, je partirais avec l’EP The Bells Sketch. Car pour moi, c’est révolutionnaire. Y’a du baroque, du jazz. Quelque chose d’inouïe et audacieux. Mais il y a aussi BachRobert Glasper et Giovanni Mirabassi.
Charles : Les premiers mecs sur lesquels j’ai vraiment vibré, c’est con à dire mais c’est Homework de Daft Punk et 2001 de Dr. Dre. Et un des morceaux qui m’a le plus marqué à vie c’est Jef Gilson et Malagasy qui reprend le titre de Pharoah Sanders, The creator as a master plan. Ca me rend juste dingue.
Je connais les notes par coeur, mais ça me rend en transe. On ne sait jamais combien de temps la passion (qui est régulière) pour un morceau va durer, car le grand amour musical est extrêmement rare.
Pierre-Elie : Ce qui nous procure autant d’endorphines à l’écoute de ces musiciens et morceaux, c’est la spontanéité !
 
Et le son du moment ? 

Charles : C’est tout frais : le groupe Illum Sphere avec Love theme for foreverness. Mais y’en a tellement !

Un conseil que vous retenez de vos parents ? 
Pierre-Elie : Mes parents me supplient de dormir ! (rires) Mon père m’a toujours répété: “la première qualité d’un artiste c’est sa santé.” Mais je ne l’applique pas forcément.
Ce qu’ils m’ont transmis c’est un patrimoine musical incroyable, même s’ils écoutaient beaucoup de baroque.

Charles : C’est ce que je retiens c’est une certaine nonchalance et le désir de vivre !.

VENDREDI, premier EP Veneris Dies chez NO FORMAT ! en téléchargement su r Itunes

En écoute sur : https://soundcloud.com/vendredimusic

Actu du groupe à suivre sur la FB de Vendredimusic et sur twitter @vendredimusic

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Music : interview with CHVRCHES about scottish pop, concerts, touring, The Bones of That you believe

Met a few hours before going on stage at the Trianon for their concert event in Paris, members of the group CHVRCHES talk about their influences, the atmosphere tour and the evolution of their live music, their latest album – The Bones of That you believe – and the next one, ready to be recorded.

B & G: We’d like to know what you think about several Scottish bands, starting with Glasvegas ?
Iain Cook: I really loved their first album. When it came out, there were a lot of people that we are friends with who were a bit suspicious of them because of the way they were using the dialect and the accent and stuff like that… But it’s a nice kind of blending of styles: shoegaze, 50s-style rock, genuine Glasgow confessions or stories. That’s a really interesting band and their new album is also really good.

B & G: Primal Scream ?
Martin Doherty: This band is not entirely Scottish but they have a Scottish front man [ndlr: Bobby Gillespie]. I’m a big fan of Primal Scream. From a personal point of view, two records are considered to be very important: XTRMNTR [2000], at least because Kevin Shields was involved, and Evil Heat [2002].

B & G: Belle & Sebastian ?
IC: Belle & Sebastian have been around for… as long as I can remember. I remember being at school and one of my friends had got a copy of Tigermilk [Belle & Sebastian debut album, 1996] which at the time was not released properly, it was only ever released on a very small pressing of vinyls, so it was really difficult to come by. It was just the time when The Boy With The Arab Strap was blowing up. My friend came at school with this copy, on a tape he got from somebody. It was a really big deal! Their importance remains. It’s not the kind of music that I listen to, but I have a lot of respect for a band that has a career as long as they have.

B & G: Has any of these Scottish bands been an inspiration to you ?
IC: We grew up listening to all of the bands of Glasgow that we were into at the time. All of the bands of the Chemikal underground [an independent record label set up in 1994 by Glasgow Scotland rock band The Delgados] were really important to us, forming our musical landscape. We loved the Delgados, Arab Strap, particularly Mogwai for me. Those are the bands I still listen to and still think they’re really important.

B & G: Do you think there is a Scottish pop with a Scottish specificity ?
MD: There are different styles. Maybe Scottish bands have in common a certain level of self-depreciation and humor. That’s what, I would say, would be the “Scottish element” (laughs).

Synthpop

 

B & G: You said in an interview that synthpop suited better groups like Depeche Mode because you think you use more modern production techniques, especially in the rhythm techniques, and the focus on melody can make your band more unique. What’s the Chvrches’trademark ?
Lauren Mayberry: I think that synthpop implies a certain time period… We are not really part of that. But I don’t really know, does anyone want to help me? (laughs) We don’t want to be a pastiche band nor a chart pop band. We are just writing primarily on the synth instead of the guitar.

MD: Synthpop refers to a period in time and a synthpop band appears to be a retro band. We don’t really subscribe to that. There is a small element of what we do that is in the technology that was used at the time and that we use. But to describe our band now, it’s just “song focused electronic pop music”, somehow influenced by yesterday but it’s not really definite. When you tie something to genre, you immediately impose rules on yourself and I consider that to be a negative thing. I don’t think there should be any rules.

Touring

 

B & G: About the concerts, are you more anxious with the venues getting bigger and bigger as your success is growing ?
IC: I think that initial nervousness comes from the fact that it was a studio based project. There were no plans to take it live. Technically, it was a difficult exercise to translate our songs on stage, to translate it well in a live environment. We played our first show in July 2012, that’s nearly two years ago, we played a lot of shows, so I feel like that kind of nervousness about playing live is way gone. Now, every time we play, every tour we do, we thrive to be better.

B & G: You did a lot of concerts in 2013 and you are touring a lot around Europe still now in early 2014. Do you still manage to appreciate waking up at 4 or 5 in the morning to take the bus and go from one place to another… ?
MD: I don’t think I’ll ever appreciate waking up at 4, even if it was to get a million pounds! But, I mean, it’s hard to complain about this job. There is a lot of worst things that we could be doing with our lives. And I love all our songs. About the evolution, to us, it’s not about being more comfortable on stage, it’s more about feeling better.
IC: The only time I can get bored with playing a song is when we’re not having a great gig for technical reasons. But the most important is that people have a good time and enjoy and sing along, and when it means something to them.

B & G: How would you sum up, in a few words, 2013 ?
LM: I feel like we covered a lot of ground, it was a lot of ‘first times’ of things [first album, first shows…]. We learned a lot, but we are still learning a lot, I think. So, yeah, it was good!
MD: It was good, that’s the word!

B & G: And in January 2015, how would you like to sum up 2014 ?
MD: In one word? (laughs) I would like to achieve satisfaction and success, in the way that I want to.

The next album

 

B & G: You said in an interview that you were “looking forward to getting back to the studio”. Do you know where your second album is heading to ?
IC: We play in some festivals during the summer but we have some breaks that we will use to make a proper start. We’re looking forward to getting back to the studios. We have many ideas.
MD: We would not be very good musicians if we had no ideas! (laughs)
IC: Let’s say we want to finish the heavy schedule for September…

B & G: Which colour would you choose to describe your first album? And the next one ?
MD: I’d say the first album is dark orange; the second album will be red.
IC: The third is going to be purple.
LM: That sounds good. Red and blue, that makes purple!

by Baptiste et Gérald PETITJEAN
http://ljspoplife.magicrpm.com

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