CUTLOG PARIS 2013 Art Fair @ l’Atelier Richelieu : famous people & beautiful anonymous – Fiac Off

5e édition de CUTLOG Foire Off 2013.
Exit le Palais de la Bourse, les galeries parisiennes et internationales présentent leurs artistes phares à l’Atelier Richelieu, un hôtel particulier en fond de cour, sur 2 niveaux.

Lors de la soirée d’ouverture, l’équipe a été particulièrement attentive à relever tous les visages connus.
Les personnalités, non pas croisées dans la foule de visiteurs, mais plutôt entrevues au coeur même des différents stands des galeries.

Et le premier guest à s’être invité à cette nouvelle édition de la foire, n’est autre que le personnage de bande dessinée belge qui s’exporte le mieux.
Nouvelles aventures de l’intrépide reporteur croqué par l’artiste Gustavo Charif.
Ici un détail de la toile Narco Tintin.

Autre référence, cette fois à une icône du rock: Beth Ditto du groupe Gossip.
Prise à son propre jeu de nouvelle icône de la pub.

 Que serait une foire d’art sans une nouvelle interprétation du chef d’oeuvre de Leonard de Vinci: Mona Lisa.
Ici la Joconde au sourire impeccable s’offre une nouvelle. Redécouverte du mythe, devenu étrangement contemporain.

Notre oeil a été porté les séquences cinématographiques de quelques chef d’oeuvre d’Hitchcock de la française Aurélie Bauer.
Ici Kim Novak, la blonde fatale de Vertigo.

 Plus troublant encore est de se retrouver faces à face avec le Président Russe.

Nous ne pouvions pas manquer d’évoquer la beauté de délicieuses inconnues, parmi les centaines d’oeuvres exposées.
Deux d’entre elles nous ont particulièrement bluffés.
La première, Hélène, peinte par l’artiste palestinien Shadi Al Zaqzouq.
L’artiste, ce soir, est présent à quelques pas de son oeuvre. La tentation serait de lui demander plus sur cette femme.
Mais le mystère peut donner encore plus de force à une oeuvre.

 La seconde inconnue se perd dans une mosaïque de pliages de Julie Cockburn.
Elle en a perdu son identité au passage. Pas de prénom pour tenter d’inventer une histoire.
Une seule mention, White Dress.

 

CUTLOG Paris 2013
du 24 au 27 octobre

Atelier Richelieu
60, rue de Richelieu
75002 PARIS

de 12h à 20h

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COCH-COCH du l’art contemporain : exposition festive et gustative à la Galerie Le Molière

Vous reprendrez bien une petite tranche ?

La FIAC, Foire Internationale d’Art Contemporain, entraine dans son sillage d’autres foires et expositions parallèles et off, présentées exclusivement cette semaine.

La première manifestation à ouvrir ses portes, ce mardi, est COCH-COCH du l’art contemporain, un vrai OVNI en matière de proposition artistique.
L’entreprise audacieuse de Florence Parot, la commissaire de l’exposition, est de faire le lien entre des oeuvres d’artistes contemporains et la cochonnaille.

L’initiative a aussi pour but de célébrer l’artisan qui se cache derrière un nombre impressionnant de spécialités en matière de charcuterie et des mets en rapport au roi cochon.
Et quel plus bel hommage que de mettre en scène un étal de charcutier avec ses accessoires et de vrais saucissons ?
Remarquez la photogénie de cet ensemble qui n’avait pas échappé aux duos de réalisateurs Caro & Jeunet.

Le résultat est un parcours concentré, décalé et furieusement régressif.
L’humour est partie prenante d’une majorité d’oeuvres exposées dans ce parcours de la Galerie Le Molière – proche de la Foire Off Cutlog.
Comme ce kit de survie pour tout carnivore ne pouvant s’exposer à une faim trop prolongée.

Les saucisses en céramique de Cécile Noguès offrent quant à elles, une géométrie délicate.

Autre digression, entièrement gustative et très appréciée lors du vernissage. Les passionnés d’art et autres collectionneurs en costumes ont eu beaucoup de mal à s’en éloigner.
Des morceaux de saucisses chauffés sur fers brûlants. Le must pour toute nouvelle soirée hype !

Et totalement hors sujet, nous souhaitions saluer l’audace de cet ensemble collants chaussures qui vous envoie direct dans une autre dimension.

COCH-COCH, du l’art contemporain
Exposition du 23 au 27 octobre 2013

 

Galerie Le Molière
40, rue Richelieu
75001 PARIS

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Rencontre avec Florian Dach, lauréat Design de Launching People et son mentor Matali Crasset

La première édition du programme Launching People lancé par Samsung a été l’occasion de célébrer 4 domaines de création : le design, la photo, l’entreprenariat et la cuisine.
Plus de 1 750 personnes ont participé à ce grand appel à projets ayant pour but un soutien logistique et financier pour les idées les plus originales et ambitieuses.

Notre équipe a choisi son duo de créateurs lors de la soirée de remise des prix à la Salle Wagram, ce mercredi, en la personne de Florian Dach, lauréat dans la catégorie Design et de son mentor la créatrice Matali Crasset.

Florian est un étudiant en 3e année de l’ENSAD (Ecole normale supérieure des Arts Décoratifs de Paris) âgé de 23 ans. Ses mentors sont Jasper Morrison ou les Frères Bouroullec.
Pour l’appel à projet, Florian a présenté un concept de luminaire ambitieux et original avec : Petit Poucet. Il avoue être prêt à toutes les concessions nécessaires et à dormir peu pour pouvoir mener à bien son projet en parallèle de ses études.

Rencontre avec Florian Dach

United States of Paris : D’où vient l’idée de ton luminaire Petit Poucet ? 

Florian Dach : L’idée m’est venue d’une situation. Quand je me réveillais la nuit, je remarquais que j’avais beaucoup de mal à me rendormir. Je me suis vite aperçu que le principal problème était la lumière. Elle agresse en fait les sens et finit par perturber le sommeil. Même le matin, en me levant à 6h, je prenais une vraie claque. A partir de ce constat, je me suis lancé dans ce projet. Et Petit Poucet est né.

UsofParis: Avais-tu déjà travaillé sur la lumière ?
Florian : Un peu, mais de façon “plus classique”. Pour ce projet, j’ai inventé une histoire.
Pour moi, c’est véritablement une première expérience, de travailler avec ce type de technologie. Pour un luminaire, habituellement on a vite fait de mettre une douille et une ampoule. Ici, il fallait trouver un système de captation, de déclenchement et un moyen de communication. C’est vraiment nouveau pour moi.

 

UsofParis: Comment tu pourrais décrire le Petit Poucet ? 
Florian : L’idée principale est que cet objet est autonome, comme un téléphone portable. C’est un objet qui peut nous suivre, qui n’a besoin que de se plugger pour se recharger.

J’ai fait un prototype de façon artisanale, dans mon atelier et à l’école. J’ai utilisé de la feutrine que j’ai thermoformé en utilisant de la mousse bleue. Je ponce l’ensemble pour obtenir la forme que je veux pour mes lumières. Le but étant que le Petit Poucet ressemble à un caillou.

UsofParis: Quel est le vrai enjeu des prochains mois ?
Florian : Déterminer si on commercialise la création ou si c’est avant tout un objet de communication. En fonction de cela, on va progressivement déterminer les axes: soit les coûts de production par rapport à une destination grand public, en envisageant le packaging, la notice, soit poursuivre la recherche sur les matériaux, la communication entre les objets. La discussion avec Matali Crasset et Samsung sera : qu’allons-nous faire de cet objet ?

 

UsofParis : Qu’est-ce qui t’a motivé à présenter ta création au programme Launching People ?
Florian :
 Avant tout l’opportunité d’avoir un accompagnement et une aide financière. Et surtout, en découvrant Samsung associé à Matali Crasset, j’ai tout de suite pensé à mon objet.
Il faut préciser que les technologies que je souhaite utiliser pour ce projet sont liées à l’utilisation des téléphones portables. Je n’aurais pas pu me présenter à une autre aide destinée aux designers.

 

Rencontre avec Matali Crasset

Pourquoi ce soutien à Florian ?
Matali Crasset : Y’avait énormément de projets mais peu avait cette clarté de propos dans la partie Design. Car notre section était Art et Design. Le potentiel du projet Petit Poucet était bien présent.
La véritable chance de Florian aujourd’hui c’est de pouvoir approcher une entreprise comme Samsung et pourquoi pas développer son projet à l’intérieur même de l’entreprise. Et c’est ça qui serait une véritable expérience pour lui.
C’est ce que je vais lui expliquer en tant que mentor. Je veux bien l’accompagner. Mais la meilleure chose à faire est de travailler avec le groupe directement.
Comme ce que j’ai fait pour Thomson, en dessinant des objets électroniques. Lancer des gens c’est leur donner un ancrage.

 

UsofParis: Est-ce que c’est la personnalité de Florian ou son objet qui vous a plu ?
Matali Crasset : Il y a un peu des deux. Florian est un garçon qui est bien sur ses pieds. Il a choisi ce métier pour de bonnes raisons. Aujourd’hui, il y a une sorte d’aura autour du design qui attire beaucoup de monde. Le design est au coeur de ses préoccupations.

Il dit les choses simplement. Il a un raisonnement sein par rapport à son projet.

UsofParis: A quoi ressemblait Matali Crasset à 23 ans, l’âge de Florian ?
Matali Crasset : J’étais à l’école aussi. Je suis venue au design, un peu tardivement. Sans doute moins directement que Florian. J’étais passionnée. Je faisais énormément d’expérimentations dans tous les sens parce que je savais que le contexte de l’école le permettait et qu’après ce serait plus dur. L’école est un vrai accélérateur.

UsofParis: Vous vous lancez encore des défis ?
Matali Crasset : J’aime me remettre en question. Justement quand j’ai un prix. Je fais le bilan et je passe à autre chose. Pour moi, il n’y a que des étapes.
Dans notre métier, rien n’est acquis. Tout est mouvant. Et surtout, ce qui est passionnant c’est d’inventer la manière de le faire.

 

UsofParis : Qu’est-ce qui prime quand vous acceptez un projet ?
Matali Crasset : Les valeurs. Il faut que je sente que la ou les personnes en face de moi aient les mêmes valeurs que moi. Dans le cas contraire, ça ne donnera pas un objet intéressant.
Je donne beaucoup de choses dans chaque projet. Et des choses personnelles. Si la personne n’est pas capable de les apprécier, ou qui va mal les utiliser, ça touchera la conviction intime d’exercer ce métier. Donc maintenant je me protège un peu.
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Live Report: Concert CHVRCHES – Samedi 19 octobre – avec Thumpers @ La Maroquinerie Paris

Quelques mois après la sortie de leur premier EP  Recover et seulement quelques jours après la publication de leur premier album  Bones Of What You Believ , le trio écossais de Chvrches semble avoir installé sa synth-pop évanescente de façon durable dans le paysage pop contemporain. Le concert donné samedi soir à La Maroquinerie n’a fait que renforcer ce constat, tant la prestation fut de haute volée.

Quelques mots tout de même sur la Première Partie : Thumpers. Un groupe à surveiller, incontestablement, et pour plusieurs raisons.
Déjà, on est sensible à la bonne humeur qui semble régner dans ce groupe dont la cohésion crève les yeux, et au sein duquel la proximité entre le batteur John Hamson Jr et le guitariste Marcus Pepperell – des amis d’enfance – est évidente.

Musicalement on distingue plusieurs influences illustres : MGMT, des intros dignes de Two Door Cinema Club, et sur certains morceaux on reconnait la cacophonie instrumentale d’un M. Brightside de The Killers. On espère les revoir vite, un peu plus qu’une demi-heure, et avec une balance des sons mieux équilibrée, mettant davantage en valeur le chant, écrasé par les instruments cette fois-ci.

Thumpers, Setlist : Marvel > Tame > Dancing’s Done > Roller > Sound Of Screams > Together Now > Unkinder
Twitter : @Thumpers

Après quelques apparitions au cours des festivals de l’été, dont deux en France – aux Eurockéennes de Belfort et à Rock En Seine –, les Ecossais de Chvrches faisaient donc un passage samedi soir à la Maroquinerie pour présenter leur premier album.
Pas besoin d’être un génie pour observer qu’en quelques mois seulement, après avoir été désignés « le groupe le plus prometteur de l’année 2013 » par la BBC, ils ont réussi à se constituer une solide équipe de fans, reprenant par cœur leurs singles :  The Mother We Share, Lies, Recover, Gun, Now Is Not The Time.
Sans prendre trop de risques, on peut déjà dire que les morceaux de Chvrches sont, en réalité, tous des tubes potentiels, en particulier We Sink qui a ouvert leur set, et le transperçant Night Sky.

Leur recette ? Des mélodies simples mais bien enrobées ; des sons électroniques arides qui les rendent singulières dès les premières mesures ; et, surtout, la voix de Lauren Mayberry. Même si on peut parfois regretter son manque de proximité avec le public, qui tient sans doute à une sincère timidité, on ne peut qu’apprécier sa rigueur et son professionnalisme, ne tombant jamais dans la suffisance. Ses deux acolytes ne sont toutefois pas là pour meubler.

Au fil du temps et des concerts, ils ont su trouver leur place à côté de la Diva de poche.
Iain Cook, c’est l’homme à tout faire : la basse, les synthés, les chœurs. Martin Doherty – jamais sans sa casquette ! – c’est celui qui, au milieu du concert, emprunte le micro à Lauren pour hystériser le public avec le morceau Unde The Tide.
Un exercice difficile mais désormais juste et maîtrisé – pour comparaison, sa prestation aux Eurockéennes paraissait calculée et finissait par trahir son stress. Rien de cela samedi : avant que la chanson ne démarre,
il prévient : « c’est un morceau pour danser, alors ne vous gênez pas ! ».  Et on ne s’est pas gênés !
A noter également, en rappel, une reprise très bien exécutée du tube R&B de Whitney Houston It’s Not Right But It’s Okay (troisième single de l’album My Love Is Your Love). Le trio sera de retour à Paris le 17 mars au Trianon : plus le temps passe et plus les concerts de Chrvches deviennent immanquables.

Chvrches, Setlist du concert à La Maroquinerie :
We Sink > Gun > Lungs > Now Is Not The Time > Lies > Night Sky > Strong Hand > Science/Visions > Recover > Tether > Under The Tide > By The Throat > The Mother We Share > Rappel : It’s Not Right But It’s Okay (Whitney Houston)
Twitter : @CHVRCHES

by Baptiste Petijean

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MUR d’Amanda Sthers avec Rufus & Nicole Calfan au Petit Théâtre de Paris

Reprise de la création Mur signée Amanda Sthers. Courte pièce délicate, relevée et joyeuse, à l’affiche du Théâtre de Paris du 4 juin au 6 juillet 2014.

Une institutrice et un colonel, tous deux retraités, n’ont pas forcément des corps de métier qui font bon ménage.
Ajoutez à ceci le fait qu’ils soient voisins et qu’ils partagent une cloison en commun ainsi qu’un amour pour l’échange épistolaire, vous obtiendrez un échange pimenté. Et à y regarder de plus près, tout part d’un manque de chance pour ces deux-là.

La belle Mademoiselle Duchène se met à l’ouvrage en voulant rattraper une passion inassouvie : la pratique du piano. Le Colonel Chaudron de l’autre côté du mur ne l’entend pas de cette oreille – très sensible.

S’amorce un dialogue savoureux entre les personnages au caractère bien trempé, à la plume assurée et à la répartie cinglante. Les dialogues sont des petits moments de grâce jubilatoire.

Traitée de manière burlesque par la mise en scène d’Anne Bourgeois, l’échange ne manque pas de rythme et de délicates inventions scéniques pour dynamiser l’ensemble.
Les accessoires, les déplacements des acteurs sont toujours dans la justesse permettant aux deux acteurs une interprétation de haute volée.

Mur-avec-Rufus-et-Nicole-Calfan-au-Petit-Théâtre-de-Paris-pièce-Amanda-Sthers-Anne-Bourgeois-salut-photo-scène
Ainsi face aux spectateurs qui n’en perdent pas une miette: un Rufus rigide et sec et une Nicole Calfan espiègle et provocante.
Les portes vont assez vite s’ouvrir, permettant aux dialogues vont se poursuivre sur le palier, puis se finir dans l’appartement de l’un pour un conciliabule à l’amiable.

Cependant, les esprits s’échauffent tout autant qu’ils s’attirent.
Et les rebondissements ne vous laisseront pas de repris.

A découvrir d’urgence en sortant du boulot.

Affiche pièce MUR d'Amanda Sthers avec Rufus et Nicole Calfan au Petit Théâtre de Paris rue Blanche mise en scène Anne Bourgois

MUR

avec Nicole Calfan & Rufus
une pièce d’Amanda Sthers
mise en scène : Anne Bourgeois

au Théâtre de Paris
Salle Réjane

15, rue Blanche

75009 PARIS

du mercredi au samedi à 19h
dimanche à 17h
durée 1h10

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Humour: aPHONE de Jérémy Manesse au Café de la Gare & autres petits tracas de nos smartphones

APHONE ou les petits tracas de nos chers smartphones

Imaginez qu’un jour votre téléphone – qui vous doit tout – finisse par vous dépasser.
Qu’il puisse réussir, à force de progrès toujours plus fous, à répondre à votre place par exemple.
Science-fiction ? Pas si sûr !

Et pour vous faire à l’idée de ce téléphone super high-tech, rendez-vous au Café de la Gare pour découvrir les nouvelles options.

Après la rencontre du savant fou à l’origine de cette idée géniale, Steve Nielz, fondateur et président d’Ipple, passage aux travaux pratiques. Plusieurs situations cocasses s’enchaînent pour révéler avec jubilation les pires cas de figure quand l’appareil aPhone dépasse son maître et se met à buguer.

Image de prévisualisation YouTube

 Cette pièce n’est pas qu’une comédie; ne vous attendez pas à une succession de sketches.
Ce téléphone intelligent est en fait le fil d’Ariane de l’histoire qui d’un seul coup franchit un très haut niveau dans la (science-)fiction pour tourner au véritable conte moderne ancré dans notre époque.

Les six comédiens se font plaisir sur scène et nous aussi. Folie de l’histoire, démesure dans la mise en scène : vidéos, jeux de lumière travaillés, effets spéciaux, cascades et chorégraphie. Sans oublier, l’exercice d’analyse du récit en cours lors d’une parodie d’émission télé hilarante.
Il est rare dans un café-théâtre de voir un tel show de la scène d’ouverture jusqu’au final grandiloquant.

Si vous aimez la comédie décalée, les rebondissements inattendus et le spectacle, aPhone a tous les arguments pour vous plaire.
APhone est un O.V.N.I dans les productions parisiennes à l’affiche actuellement.
D’autant que son auteur, Jérémy Manesse assume, pour notre plus grand plaisir, ses références à la bande dessinée et comics américains – Watchmen, pour les connaisseurs – qui ponctuent cette pièce désopilante.

APHONE 
de Jérémy Manesse

 

avec Christine Anglio, Morgane Bontemps, Odile Huleux, Benjamin Alazraki, Jérémy Manesse et Philippe Manesse
Costumes: Sotha et Nils Zachariasen
Décors: Philippe Manesse et Nadine Monnier
Musique: Sarah Manesse

les samedis et dimanches à 17h

Café de la Gare
41, rue du Temple
75004 PARIS

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Thé à la menthe ou t’es citron ? la pièce CULTE au Théâtre de la Renaissance

Avouons, il est parfois des pièces pour lesquelles, malgré le succès populaire, nous ne franchissons pas le guichet billetterie pour autant. Allez savoir pourquoi, avec son Molière sur l’étagère depuis 2011, les bons papiers et le bouche-à-oreille, notre équipe a fait de la résistance vis-à-vis de Thé à la menthe ou t’es citron ?

Et, nous assumons que nous avons tort parfois de retarder la découverte d’une pièce.
Mais pouvions-nous nous attendre à pareil dérapage ? Voire à cette “catastrophe” théâtrale ?

Une scène de théâtre, un décor qui n’est pas terminé, des acteurs répétant une pièce de boulevard pendant que machino et costumière règlent les derniers détails.
Voici en quelques mots le pitch de la pièce la plus jouée à Paris ces dernières années et qui n’en finit pas de jouer les prolongations du Théâtre Fontaine au Théâtre de la Renaissance.

Au début tout semble sur les rails, malgré l’accent surréaliste de la comédienne interprétant une Américaine parlant français.
Et l’acteur face à elle qui a du mal à enchainer certains bons mots.
Et puis, un verre d’eau enraye la mécanique. Ce sera le verre de trop pour la comédienne.
Tout dérape dans un torrent de rires. Quiproquos, gossip sur l’actrice absente, erreur de casting et lourdeur d’un second rôle sont le lot d’une metteur en scène redoublant de calme et de techniques toutes personnelles de diversions.

La catastrophe arrive plus tard.
Au second acte, quand nous est enfin donné à voir la pièce lors de sa première.
Nous dirons juste que le décor, fait de carton-pâte, va être mené à rude épreuve. Que les acteurs castés vont se révéler plus surprenants que ce que laissait présager les répétitions.
Et qu’il est difficile de ne pas penser aux ratés du spectacle de fin d’année de votre bambin ou de la pièce de la troupe amateur de votre cousine.

La palette des vrais acteurs est de haute volée.
Bernard Fructus, interprète du premier rôle, est parfait dans le nigaud pistonné.
Nous n’avons pas boudé notre plaisir de retrouver Urbain Cancelier dont le personnage est lourd en propositions et vannes à deux euros.
Michel Lagueyrie en grande forme.

Bref, c’est La sortie à faire jusqu’en 2015 et à conseiller à vos amis qui passeront leurs prochains week-ends prolongés ou leurs vacances à Paris.

THE A LA MENTHE OU T’ES CITRON ?
jusqu’au 4 janvier 2015

du mardi au samedi 20h30
matinées le samedi à 17h et dimanche à 16h

au Théâtre de la Renaissance
20 boulevard Saint-Martin
75010 PARIS

Comédie de Danielle NAVARRO-HAUDECŒUR et Patrick HAUDECŒUR
Mise en scène : Patrick HAUDECŒUR

Avec en alternance : Sandra BIADALLA, Urbain CANCELIER, Nathalie CERDA, Bernard FRUCTUS, Guillaume LAFFLY, Marie LENOIR, Eliza MAILLOT, Jean-Luc PORRAZ, Edouard PRETET et Isabelle SPADE

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PHOTO DU MOIS #19 : Victoire

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Ce mois-ci, le thème proposé par Mamysoren est: victoire.

Réussir une photo s’apparente bien souvent à une petite victoire.
Parfois, on aura beau shooter en rafale, le résultat restera à désirer. Et la déception encore plus grande d’avoir raté la photo sinon de sa vie, celle pouvant immortaliser l’événement vécu.

Lors du tournage de l’émission musicale Alcaline pour France 2 au Trianon à Paris, avec Matthieu Chedid – M –, j’ai bien cru que j’allais faire un flou.
Pris de surprise lors de son concert, j’ai eu juste le temps de dégainer mon appareil bien enfoui dans mon sac. Même pas le temps pour bouger la molette en mode manuel pour palier la vitesse.
Mise en point laborieuse. Rafale.
Et l’unique photo impressionnante de la série que je partage avec vous.

Il est temps de faire un tour de la blogosphère et de découvrir toutes les propositions:

A’icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Angélique, Ann, Anne, Anne Laure T, Arwen, AurélieM, Ava, Béa, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Caro from London, Caterine, Cathy, Cécile – Une quadra, Cekoline, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Cherrybee, Chloé, Christelle, Christophe, Claire’s Blog, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Dame Skarlette, DelphineF, Djoul, Dr. CaSo, dreamtravelshoot, E, El Padawan, Elodie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, Happy Us, Hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, InGrenoble, Isa de fromSide2Side, Isa ToutSimplement, Isaquarel, J’adore j’adhère, Joane, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Messine, La voyageuse comtoise, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d’Anne & Alex, Les voyages de Lucy, Leviacarmina, LisaDeParis, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, Marie-Charlotte, Marmotte, Mathilde, MauriceMonAmour, Mes ptits plats, Meyilo, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nora, Ori, Oscara, Photo Tuto, Pilisi, Piolo, Pixeline, Pomme d’Happy, Renepaulhenry, SecretAiko, Sephiraph, Shoesforgirls, Sinuaisons, Sophie Rififi, Stephane08, Tambour Major, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Thib, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Violette, Viviane, Wolverine, Xoliv’, Zaza

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Journée d’hyperparisien avec ZoomOn Paris : speedboat sur la Seine – restaurant Pirouette – cellograff & cocktail au Mary Céleste

Un journée VIP de parisien avec ZoomonParis

Ce samedi, l’équipe est tirée du lit un peu tôt pour participer à une journée d’hyperparisien ! Ça tombe plutôt bien : Paris est notre terrain de jeu favori, et le challenge étant de toujours pouvoir nous surprendre.

Premier rendez-vous à deux pas du Batofar. Avec le speed boat: une embarcation made in England, conçue initialement pour les débarquements.

Piloté par un policier de la brigade fluviale, le boat file plein gaz sur la Seine, offrant de vraies sensations sur un fleuve que l’on pensait sage.

Face à face avec l’imposant hôtel Huatian Chinagora et son architecture spectaculaire. Quelques beaux virages. Un peu de calme pour shooter des vestiges de l’architecture industrielle.

Back to reality
Deuxième tour, plus calme, mais tout aussi trippant. Un petit bateau avec canapé pour le confort et champagne.
Calme et points de vue étourdissants sur les quais de la capitale. On rêverait d’une traversée de la Seine une journée entière dans ces conditions très privilégiées.

Les sorties en mer donnent faim, c’est bien connu. Cap sur le restaurant Pirouette.
Bel accueil et service attentionné. Cette adresse food des Halles affiche déjà plus d’une année au compteur.

Et ça se sent dans l’assiette.

Exercice pratique l’après-midi avec un atelier en plein air. Sous le pont Birk Hakeim, le spot pour shooting photo avec mariés venus de loin pour s’unir dans la ville indétrônable dans le cœur des amoureux.

C’est aussi un décor parfait pour une séance de graff sur cellophane avec le duo Astro et Kanos du collectif Cellograff.
Défoulement et euphorie à s’exposer au regard des badauds. Le coup de main n’est pas évident pour dessiner avec précisions les contours de lettres.

Dernier spot pour nouvel exercice manuel: Le Mary Celeste, le bar à cocktails de l’équipe du Candeleria.

Passage derrière comptoir pour mettre les mains dans le shaker. Et c’est la belle Carina Soto-Velasquez qui nous donne une leçon: parfait dosage et maîtrise des ingrédients, appréciation du nombre exact de glaçons et shake jusqu’à ce que vous ne sentiez plus vos doigts.
Joie ensuite de savourer votre breuvage accompagné de quelques tapas dans une ambiance feutrée, éclairée à la bougie.

Fin des réjouissances. Légère nostalgie de quitter la bande de bloggeuses qui nous accompagnait.

Cette journée était l’occasion de nous présenter l’appli parfaite pour rendre jaloux vos amis et les rouler dans la farine.
Allez sur la page de l’application FB Hyperparisien pour vous concocter un programme d’enfer de publications sur votre mur.
A vous les plus beaux spots et les meilleures soirées. Et c’est vos amis qui n’en croiront pas leurs yeux.
En bonus, vous gagnerez peut-être une superbe journée VIP.

Merci à Fanny du blog Paris Pêle-mêle

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La société des loisirs avec Stéphane Guillon & Cristiana Reali au Petit Théâtre de Paris

La société des loisirs ou la douce mélodie du démon de midi. 

En fait, on ne sait pas trop où on tombe. Face à nous un couple qui semble uni, assis dans un appart design et coloré: Marie et Marc, Cristiana Reali et Philippe Caroit. Un poupon dans le berceau et un petit chinois en cours d’adoption.
Ils ont arrêté de fumer. Mais ils s’en grillent une dernière, en duo. Ils ont arrêté de boire aussi.

Pour une raison un peu trouble, ces charmants quadras décident de passer une dernière soirée avec un de leur proche ami dans l’idée de ne plus jamais le revoir.

La montée de l’humour, du mauvais esprit et du relâchement contagieux va se faire progressivement au cours de la soirée. À l’arrivée du pote campé par un Stéphane Guillon bien dans ses shoes et de sa très jeune amie Lison Pennec – plus sexual friend que compagne – le basculement s’amorce.
Les esprits s’échauffent avec le vin et le marmot qui chiale dans l’autre pièce. Les dialoguent sont caustiques, les sous-entends latents et les revirements sans appel.

Le cocktail est au final aussi troublant que cocasse.

Cristiana Reali au charme indéniable – telle une Isabelle Adjani qui aurait accepté les quelques marques du temps sur son visage – belle, perdue, frustrée de toutes parts, tire pleine mesure de la partition de François Archambault.

Le plaisir est aussi de retrouver Guillon dans une comédie à plusieurs, après des années de scène accompagné de sa seule verve incisive. Il interprète un homme divorcé et désormais coureur de jeunes et jolies femmes. Le bon copain qu’on ne veut plus voir va initier le trouble dans toute la maisonnée au point de modifier pour longtemps les desseins de chacun. Les secrets entre amis partant du même coup à vau-l’eau.
Un délice de mauvais esprit.

 La société des loisirs
de François Archambault
mise en scène de Stéphane Hillel

 

 Avec Stéphane Guillon, Cristiana Reali, Philippe Caroit et Lison Pennec

 

au Petit Théâtre de Paris
15, rue Blanche
75009 PARIS

 

du mardi au samedi à 21h
matinées: samedi à 17h et dimanche à 15h

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