Live report Concert M – Matthieu Chedid aux Nuits de Fourvière – tournée 2013, avant-goût du Zénith et Bercy

MOJO sous la pluie! 

Les festivaliers des Nuits de Fourvière ont bravé des conditions météo peu favorables ce jeudi soir, pour le retour de – M – Matthieu Chedid au Théâtre Antique de Lyon.

Armés de leur poncho, ils ont réservé un accueil des plus chaleureux – malgré l’humidité – à l’artiste pour sa première date de festival. Certains, plutôt inspirés au final, n’ont pas hésité à venir en tongs. Avantage: pieds mouillés toute la soirée plus faciles à réchauffer que paire de chaussures totalement détrempée.

Souvenons-nous. Le soleil de l’après-midi était trompeur. Et les répéts de M Chedid avaient pourtant bien commencé. Mais, en plein accord, une bourrasque de pluie a donné la tonalité de la soirée.

Arrivé dix minutes avant l’heure prévue – et après la première partie menée par sa soeur alias NACH – le chanteur a galvanisé la foule en lançant un challenge: “on va défier la météo ce soir!
Après le premier titre Elle pour réchauffer, Matthieu se réjouit de voir des gradins aussi colorés.

Une version étonnante d’Onde Sensuelle passe et la pluie tenace ne semble définitivement plus une raison pour quitter la soirée.

En version trio sur scène, avec guitare et batterie à ses côtés, Matthieu nous réserve des petits bonheurs musicaux, peut-être encore plus intenses et rock que lors de ses précédentes tournées.
L’Ile intense captive au point que l’image du groupe U2 nous vient en tête.
Le travail des lumières participe à cette ambiance de concert à l’image magnétique.

Il n’est pas rare qu’un baume un peu plus rugueux – à l’origine de belles aspérités – soit passé sur des mélodies qui sont devenues les nôtres au fil des années.

“La pluie m’inspire”
On redécouvre ainsi A tes souhaits ou Le complexe du corn flakes. Ces titres perdent soudain leur côté “déconnade” entre potes pour devenir de nouveaux hymnes. Surprenant et revigorant.

L’alter ego de Matthieu n’est jamais bien loin et revient par petites touches. Avec notamment des paires lunettes réfléchissantes ou lumineuses des plus space – dans la veine d’un Bono lors des Zoo TV et 360° Tour.

Au cours du concert, le chanteur ne manque pas d’attentions pour ceux qui reçoivent la pluie des dieux: “est-ce que vous vivez bien cette moiteur? Car moi la pluie, ça m’inspire!”
Il reconnaît aussi bien volontiers que: “c’est vous les aventuriers ce soir!”

Et là. Vraie belle leçon d’humilité. Il va, à son tour, braver les éléments en se lançant, guitare à la main dans la fosse et les gradins et ceci sans aucune protection. Une envolée pour un solo de guitare en plein air.

La première partie du concert se termine avec un Machistador qui lèvera l’ensemble des spectateurs.
Retour sur scène avec En tête à tête, Faites-moi souffrir, Baïa. Aucune baisse de régime en vue avec une set-list bien ficelée.

Fin de partie avec THE chorégraphie du Mojo en mode poncho pour tous.
Planant. Et forcément collector.

– M – Matthieu Chedid en tournée et sur la route des festivals cet été.

Au Zénith du 17 au 29 juin 2013 : COMPLET!
Et à Bercy, les 12, 13 et 14 décembre 2013

 

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WE WERE HORSES – reprise de la création de Bartabas et Carolyn Carlson à la Grande Halle de la Villette

Nous avions laissé Bartabas avec son euphorique et grisant Calacas à Saint-Denis.

Autre décor – autre partition.
C’est dans une Grande Halle de la Villette – qui n’en finit pas de se reconfigurer selon les spectacles – que les foules se pressent depuis la générale de cette reprise créée en 2011, We were horses.

Génie du grand écart, le metteur en scène équestre s’échauffe les sens – et les nôtres avec –  en concevant un spectacle dans un bouillonnement d’influences avec Carolyn Carlson.

La chorégraphe américaine conduit sa troupe de danseurs sur une piste de terre à double face, pour un dialogue original et inouï.

Spectacle exigeant, We were horses, n’use d’aucune facilité pour éveiller le spectateur, passionné avant-tout de magie équestre.

Et un étrange glissement s’opère autour d’un être hybride. Le cheval joue à des jeux d’humains. Les danseurs et danseuses s’inspirent de l’équidé pour des pas de danse incarnés.
Ce spectacle renvoie au Sacre du Printemps version Pina Bausch. Où la terre conduit à faire sortir l’animalité qui sommeille en chacun de nous. Les influences du cheval sur l’homme et inversement conduisent au trouble.

La partition musicale répétitive, jusqu’à l’agacement pour certains spectateurs, joue de cette confusion générale des sens.

Le tour de force de ce spectacle tient aussi aux tableaux où écuyères et danseuses sont entraînées dans un même mouvement synchronisé. La course folle circulaire des premières impose un rythme dense aux secondes.

We were horses dépasse la simple prouesse équestre pour jouer une tonalité plus âpre.
C’est intense, hypnotique et d’une fugace beauté.
Et malheureusement complet.

Nous vous conseillons de partager autre soirée avec Bartabas qui improvise à l’occasion de cinq dialogues inédits jusqu’au 30 juin. L’artiste convoque à ses côtés, le temps d’une soirée, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras, ou le pianiste Alexandre Tharaud.
Sans oublier les Matinales des écuyers, pour contenter petits et grands.

WE WERE HORSES

Carolyn Carlson & Bartabas

et l’Académie du spectacle équestre de Versailles

à la Grande Halle de la Villette
jusqu’au 23 juin

Bartabas improvise avec… à la Villette
du 25 au 30 juin 2013

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PHOTO DU MOIS #15: le feu

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Pour le thème du mois: FEU, le sujet s’est imposé de lui-même un soir de mai du côté de la Cité de la Mode et du Design à Paris. Une soirée de concerts et dégustations sous la houlette du Fooding.
La fraîcheur à la tombée de la nuit a été l’occasion de belles rencontres autour du feu.

Maintenant, un petit tour des autres blogs participants s’impose. Attention les yeux !

AkromaxChristeavDjoulSinuaisonsDr. CaSoXavier MohrAnne Laure TFilamotsflechebleuCaro from London CathyStephane08scarolles-and-co LavandineCricriyom from ParisLeviacarminaClaire’s BlogAngéliqueA bowl of orangesMorgane Byloos PhotographyThalieCalamoniqueUn jour, une vieMeyilomagda627GuillaumeSolveigEl PadawanHibiscusAkaiericLa NantaiseCaterineLouisianneFrançois le NiçoisChloéCocoENieLau* des montagnesLucile et RodLes voyages de Seth et LiseTestinauteCocosophieKrnLes voyages de LucyMamysorenUne niçoiseCath la CigaleSophie RififiBiGBuGSHappy UsGiselle 43FrédéricLa Fille de l’AirCaraNickyGilsoubMimirelitonAlice WonderlandPhoto TutoAnneJulieMissCaroleLa PapotteArwenAgrippineOriPilisiCherrybeeTuxanaAlbanCarnets d’imagesElodieThibCarnet d’escapadesBlogoth67HypeandcieCaro JulesetMoaXoliv’AvaBestofavaGalinetteLaulineaGizehM.C.OCindy ChouWolverineIsaquarelDelphineFEurydiceChat bleuVivianeCéline in ParisJosianeChristelleMTambour MajorIsa ToutSimplementZazaMathildeLa voyageuse comtoiseChristopheNFanfan RaccoonLyonelkA’ichaCekolineJ’adore j’adhèreLaurent NicolasLa MessineMarmotteLisaDeParisDame SkarletteChampagneRenepaulhenryVioletteThe ParisienneHomeos-tasieL’AzimutéeLes bonheurs d’Anne & Alex.

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Restaurant LES CANAILLES rue la Bruyère – la cantine chaleureuse et gouteuse du quartier Saint-Georges 9e #Paris

Un an maintenant que Yann Le Pevedic et Sébastien Guillo se sont installés Rue la Bruyère au coeur du quartier Saint-Georges qui bouge avec récemment l’arrivée d’une agence d’architectes d’intérieur so friendly d’un côté et une pizzeria tendance de l’autre, Pi’Hour.
Les Canailles est devenue la cantine sans esbroufe mais qui a du corps, des working boys and girls, serial gourmets.

En salle, Yann mène la danse, dirigeant de front commande et service. Bon à savoir: son accueil ne faiblit pas à l’arrivée de groupes.
Sur l’ardoise, le menu change régulièrement, avec des variantes à guetter chaque semaine pour les fidèles du quartier.

On débute par la douceur printanière d’un velouté de topinambours et quenelles de volaille. Onctuosité, sobriété. On retarderait presque l’arrivée de l’été pour y succomber une seconde fois.

En face, la terrine de lapin maison avec chutney aux pruneaux opère un sans faute de bien belle teneur.

En plat, on ne résiste pas à aux tranches de l’épaule de porcelet confite lovée sur un ensemble de légumes croquants, dans la veine du Terroir Parisien de Yannick Alleno.
Fraîcheur et amour ressentis au coup de fourchette.

La viande découpée en 3 morceaux fondants est presque légère face aux carottes et autres haricots de caractère.

Le coeur s’emballe. On pensait quitter Les Canailles sur une note salée.
Et puis les desserts font de l’oeil, malgré l’après-midi chargé qui s’annonce.

Timidité face au sablé citron meringuée que vous avez goûté à toutes occasions.
Celui des Canailles ne s’oublie pas car elle ne joue pas dans la force. Elle est discrète. Ça la rend encore plus charmante, vous ne trouvez pas?

 Et en ligne de mire du citron, le chocolat lui fait face. Il n’a pas trop envie de se laisser intimider.
Et il a raison. Avec lui, un sorbet framboise aéré vient lui adoucir le caractère.

Le repas se finit avec café et petites mignardises pour quitter la table avec le sourire.
Une adresse en or que l’on hésite parfois à vouloir partager.

Restaurant LES CANAILLES
25 Rue la Bruyère
75009 Paris

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CONCOURS: des invitations à gagner pour KALASHNIKOV au Théâtre du Rond-Point

Les teasers de pièces de théâtre peuvent parfois tombés à plat.
Celui de Kalashnikov, actuellement à l’affiche du Théâtre du Rond-Point nous fait l’effet d’une déflagration à la Robin des Bois – souvenez-vous de Marina Fois, Pef et le reste de la bande.

http://www.dailymotion.com/video/x10oeio

Le mythe d’Oedipe revu à la sauce Stéphane Guérin a de fortes raisons de vous faire frémir.
Rajoutez donc au trio d’origine – le père, la mère (formidable Raphaëline Goupilleau), le fils – la figure d’un trans et vous obtiendrez une nouvelle fable à haute valeur corrosive.
Au vue des images et des quelques dialogue, ça a l’air tordu, hilarant et diablement jubilatoire.

CONCOURS

La fine équipe du blog est impatiente de vous faire découvrir cette pièce.
Que dites-vous de 2 places pour la représentation du jeudi 20 juin à 20h30 ?

Envoyez-nous un petit mail avec votre prénom et nom à: usofparis@gmail.com

Un tirage au sort désignera le gagnant des deux places parmi toutes les participations.

Date limite de participation: le lundi 17  juin 2013 à 23h59.

CONCOURS TERMINE! Bravo à LUCILE!

Merci à l’Agence Rise Up
et et à Jeux concours gratuits

KALASHNIKOV

de Stéphane Guérin

au Théâtre du Rond-Point
jusqu’au 30 juin à 20h30
le dimanche à 15h30

mise en scène Pierre Notte

avec Raphaëline Goupilleau, Annick Le Goff, Yann de Monterno, Cyrille Thouvenin

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MICHEL GALABRU / Marcel Pagnol: Les lettres de mon moulin au Théâtre Saint-Georges

Vous vous en voulez encore de ne pas avoir vu Michel Galabru dans son interprétation de la Femme du Boulanger de Marcel Pagnol, la saison dernière ? En plus de cela,vous ne vous êtes pas confessé depuis un bon moment.

Raison de plus pour prendre la direction du Théâtre Saint-Georges pour une soirée démoniaque autour de 3 figures mémorables de l’église. Les lettres de mon moulin de Daudet revues par Pagnol sont des vraies pépites de drôlerie et d’esprit.

Un vrai cabot !
Et Michel Galabru est l’interprète idéal pour cette galerie de portraits désarmants.
Pêcheurs, vous serez rassurés de voir qu’un prêtre ou un curé peut aussi être un bon vivant et pêcheur à son tour.

Alors vous allez nous dire: “une lecture-spectacle, c’est pas du théâtre!
Nous vous répondrons que nous, les premiers, nous avions quelques doutes sur la viabilité d’une telle forme, avant de nous asseoir.

Cependant, l’échange entre les comédiens est suffisamment tonique pour les tirer de leur texte. D’autant que Galabru ne se prive d’aucune grimace, coup d’oeil complice en coin, voire de quelques tirades inédites.
Cabot qu’il est, le comédien ne résiste pas certains soirs à rajouter une phrase de dialogue pour décontenancer ses partenaires.
Ces derniers peinent parfois à cacher leurs rires.

Donc, en entrée, la soirée débute par Les trois messes basses. Un prêtre obsédé par une seule chose: le repas de Noël qui se prépare au moment même où il se dirige vers l’autel de son église pour donner les 3 longues messes. Notre homme salive plus qu’il ne faut, tout en commettant quelques fâcheux écarts.

Vous prendrez bien un petit verre de L’élixir du Père Gaucher ?
Ou il est question de l’héritage d’une recette de liqueur dont seuls les moines auraient la pleine maîtrise d’oeuvre.
S’ensuit un terrible malaise pour ce père héritier de ce cadeau empoisonné, de sa défunte grande tante.

Pour finir, Le curé de Cucugnan a fait une visite qui habituellement interdit tout retour sur terre. Il a eu, en effet, la chance de visiter le Paradis pour aller à la rencontre des âmes de ses fidèles, décédés. Plus dur sera de les retrouver.

Le retour aux chaudes températures d’été ne doivent pas vous faire préférer un dîner en terrasse à la place d’une tranche de vie pimentée et savoureuse au théâtre.

Avec ces Lettres, on se prendrait presque à rêver à une messe entière avec le Père Galabru.
Avec un charisme comme le sien, il est fort à parier qu’il ramènerait de nombreuses brebis perdues à la repentance.
Pour vous en convaincre, réservez sans tarder votre billet pour cette messe-ci.

DE PAGNOL A MICHEL GALABRU: Les lettres de mon moulin

au Théâtre Saint-Georges
51 rue Saint-Georges
75009 PARIS

du mardi au samedi 20h30
dimanche à 15h

Adaptation et mise en scène: Jean Galabru
Avec Michel Galabru, Jean Galabru, Nadine Capri et en alternance Maxime Lombart et Philippe Sablayrolles.

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VEILLEE FOODSTOCK 2013 au Nuba de Docks en Seine: Naive New Beaters, Keziah Jones, le Roseval et CheZ Aline

Edition 2013 de la Veillée Foodstock ce jeudi à Paris.
Nouveau décor cette année, après deux saisons passées dans les jardins du Mac/Val, l’équipe du Fooding s’installe sur les bords de Seine.
Direction Le Nüba sur le rooftop de la Cité de la Mode et du Design avec vue plongeante sur la city.

Une nouvelle fois, les précieux sésame se sont arrachés en quelques minutes sur le site de l’organisateur.
Avec Le Fooding, il faut être bien renseigné et à l’affût pour ne rater aucune opé.

Et la pluie n’a pas freiné la motivation des foodeux et foodeuses désireux de nouvelles expériences gustatives.

Derrière les fourneaux, les gourmets peuvent compter sur Michael Greenwold et Simone Tondo du restaurant Roseval dans le 20e, élu meilleure table 2013. Le duo nous propose, pour débuter, une soupe – qui donne plus la sensation d’un velouté – de pommes de terre fumées avec langoustine crue, fleur de ciboulette.
Une petite note qui réchauffe les guests présents sur la terrasse et quelque peu humides, qui reprendraient bien une cuillère ou deux!

Cette entrée est suivie de près par une petite salade de saison et fromage fermier concoctée par Delphine Zampetti 
Un mélange fin et croquant pour faire vibrer le palais.
La chef du resto CheZ Aline dans le 11e n’a pas chômé pour ce rendez-vous car elle a préparé deux autres réjouissances: un sandwivh salers mostarda et le dessert crémeux.

L’équipe d’UsofParis en profite pour s’éclipser et réaliser l’interview-photomaton de la sensation musicale du moment qui vous envoie un sacré coup de vent dans le brushing. Nous avons nommé les Naive New Beaters.
Le groupe, tout juste revenu de Barcelone, joue la carte de la déconne tout au long de l’entretien
Les réponses sont à lire prochainement sur ces pages.

Retour en terrasse avec 3 girls au look travaillé: Théodore, Paul & Gabriel jouent avec les gouttes, pour éviter tout désagrément à leurs instruments. La sagesse est de mise pour cette pop raffinée.
Nos voisins sont un peu contrariés par la taille des portions et ont peur d’avoir encore un peu faim en sortant. Mais ils préfèrent en rire plutôt que de passer pour des râleurs.

La soirée se poursuit avec les sautilleurs du soir: Naive New Beaters, sur fond de rôtisserie avec le cochon de lait à la broche de Christophe Dru, du resto Boucherie les Provinces.
Les 3 compères ne vont pas hésiter à jouer les prolongations face à un public réchauffé par le rythme.

Suivront Winston McAnuff et le grand attendu de l’événement: Keziah Jones arrivé en retard à cause des transports.
Le chanteur-charmeur débutera son tour de chant à minuit pile pour le plus grand bonheur des courageux qui seront restés, bien emmitouflés dans leur couverture, au coin du feu.

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L’ART DU JARDIN au Grand Palais : une nouvelle expérience végétale et printanière sous la verrière de la Nef

Le Grand Palais accueille depuis vendredi un immense jardin pour la première fois, du point de vue grand public, avec L’ART DU JARDIN.
Car certains se souviennent encore du jardin à la française reconstitué pour un défilé Chanel grandiose avec fontaines et gravier blanc.

Pour cette célébration du printemps, la Nef se transforme, exceptionnellement et pour quelques jours, en serre géante où il n’est pas rare de faire des découvertes cocasses, ingénieuses et tendances.

Le jardin se décline sous la verrière historique dans différentes ambiances, sages, exotiques ou glamour.

Parmi cet ensemble composé de tableaux végétaux, de mobiliers de jardin – avec lumière en galet du plus grand chic – notre oeil a été attiré par les propositions végétales de You talking to me, Vegetal Identity concept créé par les designers Antoni Bellanger & Bertrand Reguron.
Le stand a été pris d’assaut depuis l’ouverture si bien que ce dimanche, les cartes de visite sont faites main.
Et il faut avouer qu’imaginer ces typos et autres  cerfs végétaux dans son intérieur design inspire.

Pour apprécier les différents point de vues sur ce jardin éphémère, une tour en bois offre un cadre intime pour une vue unique sur la Nef.

Les amateurs de bonnes idées shootent avec délectation, imaginant les réaménagements possibles dans leur bout de jardin.

Autre ambiance, le rhododendron est à la fête !
Cet arbre à fleurs très apprécié par votre grand-mère, va certainement vous taper dans l’œil avec ce chatoyant décor.

Cette parenthèse green dans le tumulte parisien offre aussi des petits espaces de détente, comme ce café de huttes en bois.
Idéal pour une discussion enflammée sur la météo moribonde de ces derniers jours. Alors que d’autres partagent leur désolement: “mon hortensia a crevé!

A quelques pas de là, sur un autre stand, une quinqua pleine d’esprit compare une sculpture de gorille à son ex-mari.
L’esprit est décidément à la légèreté.
Il n’est donc pas étonnant non plus de croiser la mèche drue de l’artiste italien Arturo Brachetti.

 Enfin, mention spéciale à cette visiteuse so fashion qui a choisi dans sa garde-robe une combinaison treillis en accord parfait avec l’ambiance du lieu.

 L’ART DU JARDIN, nouvelle expérience végétale

au GRAND PALAIS

Entrée Winston Churchill
avenue Winston Churchill 75008 PARIS

jusqu’au lundi 3 juin 2013

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Live-report TEXAS en concert à la Gaîté Lyrique avant le Zénith à Paris et la tournée

On attendait TEXAS au New Morning, pour célébrer le tout premier concert qui avait eu lieu dans cette salle, il y a un peu plus de vingt ans, maintenant. Trop étroit sans doute pour répondre à la demande des fans et des journalistes accrédités.
Ce lundi, la Gaité Lyrique a finalement accueilli le retour du groupe mené par l’infatigable Sharleen Spiteri.

21h. Sourire aux lèvres, la chanteuse-égérie du groupe arrive sur scène pour entonner un nouveau titre du dernier album The Conversation. Avec Detroit City, le groupe évoque ses inspirations et influences américaines qui n’ont cessé de le nourrir.
Retour ensuite aux tubes avec le premier de la soirée: Halo.

Ainsi, le band de Glasgow va alterner, tout au long de ce concert, de nouveaux morceaux et des classiques comme Summer Son, When we are together – titres que l’on retrouve sur le CD bonus live du dernier opus.

Sharleen lâche la guitare sur certains airs pour mieux prendre la mesure des intentions de son chaleureux public. Et en profite pour faire signe à un vigile trop strict de “lâcher” un fan qui photographie avec flash. Puis elle blague avec Ally, sur la guitare de ce dernier qui a perdu quelques cordes au passage. Quelques mots en français, en espagnol et le reste en anglais.

Elle s’étonne d’un cri de guerre d’une fan au devant de la scène, très Speedy Gonzales et lance un généreux: “please, educate-me!“Le titre éponyme de l’album The Conversation emporte le public déjà conquis par ce tube en puissance. Au final, le groupe nous offre un set de 13 titres pour donner un avant-goût de la tournée européenne à la rentrée.

On entendait un petit plus, un vieux titre qui se fait plus rare sur scène, comme cette demande entendue dans le public: So called friend.

Une dernière blague avec une fan qui demande si la chanteuse la reconnait. Réponse de l’intéressée: “bien sûr, à supposer que je reconnaisse ta main dans le noir!

 Pour cause de rendez-vous radio à 7h du mat, le lendemain, le band clôt la soirée avec une interprétation toute particulière de River deep, Mountain High, à la hauteur d’une Tina Turner.

Tournée française de Texas du 12 au 23 octobre 2013:
Nancy, Grenoble, Toulouse, Caen, Lille et le Zénith de Paris le 21 octobre.

Nouvel album The Conversation
Pias

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Exposition N°5 CULTURE CHANEL au Palais de Tokyo: Coco, Marilyn et Catherine

Vous n’avez pas pu manquer l’autre événement de Cannes avant Leonardo Di Caprio et son The Great Gatsby. 2 minutes 20 de sensualité diffusées juste avant la Cérémonie d’ouverture du Festival, sur Canal.
La dernière pub Chanel N°5 rend hommage à Marilyn Monroe et à sa célèbre réponse entrée dans l’histoire, à partir d’un enregistrement inédit de l’actrice américaine.

Le parfum devenu mythe au même titre que les égéries qui l’ont conçu et porté, est célébré au Palais de Tokyo jusqu’au 5 juin à travers un parcours-expo foisonnant, N°5 Culture Chanel.

© Lipnitzki/Roger-Viollet

Coco Chanel, celle qui imaginé cet écrin de senteur avant-gardiste est à l’honneur dans la première et vaste salle de l’exposition, après être entré côté jardin. Œuvres d’art, lettres, photos viennent témoigner du contexte artistique, cadre propice et véritable terreau de ce parfum. Cocteau, Picasso, Apollinaire, Reverdy, Modigliani, Man Ray sont convoqués dans ce retour aux sources d’une inspiration.
Les sources se dévoilent aussi dans le détail, prenez donc votre temps pour tout appréhender.

© Salvador Dali, Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres/ADAGP © Courtesy Royal Feldman Gallery, New York

Viennent ensuite les œuvres ayant pris pour sujet le N°5. Un dessin de Salvador Dali, deux sérigraphies de Andy Warhol.
Le parti-pris ici n’est pas d’accrocher les œuvres, mais de se pencher sur elles, pour mieux les découvrir, et savourer une certaine intimité avec des pièces majeures.

© 1972, The Richard Avedon Foundation

Viennent ensuite, les premières publicités, comme autant de preuves d’une époque.
Le charme sulfureux de Marilyn Monroe, immortalisée avec son flacon dans une pause glamour, par Ed Feingersch.
La beauté glacée de Catherine Deneuve, en exclusivité pour le marché américain.

Le parcours se poursuit à l’étage avec une séance olfactive et sensorielle.
Le parfum se dévoile à travers 7 blocs de bibliothèque représentant 7 matières premières pour le parfum, 7 lieux traversés par Coco Chanel et autant de tonalités visuelles distinctes.
Écrans de l’artiste Ange Leccia, livres, fleurs séchées viennent donner corps à la légende N°5 pour mieux apprécier cet effluve surnaturel pour certaines.

Véritable objet de passion pour de nombreuses femmes à travers le monde, l’espace offre le plus grand confort pour une observation aiguë.

Un atelier accueille aussi les visiteurs, pour une initiation. Les places sont toutes réservées.
Mais il n’est pas rare de trouver une place ou deux à la dernière minute.
N’hésitez à vous approcher de cet espace.

Exposition N°5 CULTURE CHANEL

jusqu’au 5 juin 2013

De midi à minuit tous les jours, sauf le mardi
Entrée libre

Commissaire de l’exposition:  Jean-Louis Froment

Au Palais de Tokyo
Entrée par le 2, rue de la Manutention
75116 PARIS 

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Blog Paris – La capitale autrement WITH TIPS IN ENGLISH !

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