Pièce JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot avec Claude PERRON au Théâtre Le Lucernaire

Attention: petit bijou d’humour noir et vachard actuellement au Théâtre du Lucernaire!

JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot est une courte pièce d’une irrésistible vitalité portée par une comédienne incroyable.

Le texte est comme cousu à même la peau de Claude Perron – culte dans la série WorkinGirls sur Canal + –  tant elle donne pleine mesure au perpétuel malaise d’une comédienne vouée à l’expression de l’humour.

Et pas facile de vivre avec une mère comique! Rico, ado de 17 ans en fait les frais à longueur de journée.  Parce que sa vie ne tient qu’à un seul fil: le rire des spectateurs, Claire Moulin est comme désemparée face à la petite musique du quotidien et à la torpeur de son fiston qui squatte le canap’ de son appartement de banlieue.

Si bien que le rire est proscrit à son fils pour éviter toute concurrence, ou toute mollesse de style.

Alors elle se trouve une activité pour passer le temps entre deux dates d’une tournée calamiteuse. Elle rêve de voyage pour récompenser Rico d’avoir atteint ses 17 ans, non sans douleur… pour elle. La petite famille se prépare au grand saut avec les Îles Galápagos.

Pendant ce temps, les excès d’humeur de cette mère sont de véritables montagnes russes. Ses saillies sont inouïes – on suspecte certaines mères de vouloir, ne serait-ce qu’une fois en lancer une petite à leur progéniture qui l’aura au fond bien mérité. On pense aussi à certaines actrices-diva capables de faire endurer à leur entourage les pires humiliations.

Ce tableau désopilant ne souffre pas de moments sensibles.
La poésie vient aussi illuminer cette petite symphonie pour actrice majeure.

JE SUIS DROLE

Auteur : Fabrice Melquiot
Mise en scène : Paul Desveaux
Avec : Claude Perron et Solal Forte

au Théâtre du Lucernaire
53, rue Notre-Dame des champs
75006 PARIS

Du mardi au samedi à 20h et dimanche à 15h
jusqu’au 2 juin 2013

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Master Class : Levy, Chattam, Frain, Dicker et Bourdin, auteurs de nouvelles inédites pour la Galaxy Note 8

Ce mercredi, fans de littérature et bloggers avaient rendez-vous avec 5 auteurs de romans qui se sont récemment prêtés au jeu de la nouvelle: Irène Frain, Françoise Bourdin, Marc Levy, Maxime Chattam et Joël Dicker.

Une Master Class conviviale prend place aux Café Restaurant Les Éditeurs au carrefour de l’Odéon, fermé pour l’occasion.

Un dialogue à plusieurs voix – rappelant les grandes heures d’un Pivot au temps d’Apostrophes – débute autour des 5 nouvelles conçues exclusivement pour la tablette Galaxy Note 8.0.

5 écritures sont célébrées ce soir.
Chaque auteur explique son inspiration. Irène Frain évoque la découverte de lettres entre ses parents, à l’origine de sa nouvelle. Joël Dickers a lui voulu s’attaquer à un monde qu’il ne connaissait pas: le sport, se posant la question de savoir comment parler de sport à des lecteurs qui n’aiment pas ou ne connaissent pas. Un double défi car l’écriture d’une nouvelle est “un exercice très difficile, car on n’a qu’une seule chance!

Alors que Maxime Chattam évoque en 3 pages le crime parfait, confiant qu’après lecture, nous ne verrons plus un stylet comme avant, Marc Lévy ne sait toujours pas comment vient une idée. Il a donné son accord à Samsung après avoir écrit la nouvelle. La trouvant à son goût après une semaine d’écriture, il a accepté de la publier, ajoutant dans un rire: “je ne suis pas courageux!”

Chacun n’oublie pas de citer quelques références de nouvelles qui l’ont passionné. C’est l’auteur H.P. Lovecraft qui a marqué l’imaginaire de Maxime Chattam, sans omettre la nouvelle de Stephen King: Brume, “un chef d’oeuvre du genre.” Françoise Bourdin évoque Edgar Allan Poe, Stefan Zweig et surtout La Sonate à Kreutzer, rare nouvelle de l’auteur russe Tolstoi.
Et non sans un brin de provocation, Irène Frain déclare que le plus grand auteur de nouvelles est certainement Shérazade. Chacune de ses aventures est une nouvelle à part entière.

La répartie et la bonhommie de Marc Levy surprend le côté de l’auditoire qui n’a pas l’habitude de se jeter sur son dernier opus.

Mais c’est à Maxime Chattan que revient la meilleure conception du thème de la soirée : “une nouvelle, il faut enlever le gras! Pour un roman, j’autopsie un corps en entier. Pour une nouvelle, j’autopsie un organe seulement.”

Après la Master Class, séance de dédicaces et rencontres au premier étage, pour poursuivre l’échange avec les auteurs.

Marc Lévy passe une tête et puis repart. Ce jeu du dialogue avec ses lecteurs ne lui plait sûrement plus.

Irène, Françoise, Maxime et Joël, quant à eux ne boudent pas leur plaisir de partager avec leurs lecteurs.
Françoise Bourgeois nous avoue qu’elle aurait aimé écrire un blog. Sur quoi? lui demandons-nous. Réponse: “mes coups de gueule!”, dans un éclat de rire. Mais elle a toujours craint que le temps lui manque.

De son côté, Joël  Dicker s’autorise ce qu’il ne fait sans doute jamais sur son livre: La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. C’est à dire des dédicaces dessinées. De futurs collectors très certainement.

Quand nous nous rapprochons d’Irène Frain, l’auteure partage avec jovialité son histoire, et surtout celle de son prénom.

Autre surprise, Maxime Chattam prend le temps du dialogue avec chaque lecteur venu à sa rencontre. Avec nous, il parlera de sa passion récente pour Ron Mueck qu’il a découvert à la Fondation Cartier, tout en s’intéressant à notre blog:”envoyez-moi l’adresse via Twitter!

On parle idées. Comment viennent-elles? Il dit s’en vouloir parfois de perdre 2 heures de sa vie à cause d’un mauvais film. Tout en ajoutant: “mais le plus étonnant c’est que tout me stimule même les pires films peuvent avoir des résonances 6 mois, voire 1 an plus tard.

Les 5 nouvelles inédites de Maxime Chattam, Marc Lévy, Françoise Bourdin, Irène Frain et Joël Dicker sont à retrouver sur le site Samsung.

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Exposition: Rudy RICCIOTTI, ARCHITECTE inspiré et déroutant à La Cité de l’Architecture

Grande gueule, provocateur, macho, hors norme, animal…
Ce que l’on peut percevoir de la personnalité de l’architecte Rudy Ricciotti à travers les médias peut surprendre, voire dérouter.

Ce constat ne doit pourtant pas nous détourner de la valeur de ses nombreuses réalisations.
La dernière en date a marqué le coup d’envoi de l’événement Marseille Provence 2013 avec l’ouverture en avant-première du MuCEM que l’architecte a conçu non sans quelques prouesses techniques.
Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée apparaît comme une sorte de vaisseau perforé, organique, posé en dessous du niveau du port. Conçu sans joints de dilatation alors qu’il est sur une zone sismique, il est un vrai défi architectural qui n’a pas manqué de faire réagir les marseillais.
Alexandre Goulet, un des scénographes de l’exposition Ricciotti, architecte actuellement à la Cité de l’Architecture se souvient du commentaire d’un visiteur découvrant l’édifice: “Marseille a retrouvé de l’honneur !
En cette journée particulière, Ricciotti n’a pas caché son émotion devant le premier accueil réservé par le public.
Émotion rare pour cet homme qui se dérobe le plus souvent.

Que nous réserve donc cette exposition à la Cité de l’Architecture?
Une sélection de 30 projets autour de 4 thématiques fortes ayant ponctué la carrière de l’architecte.
Dans cet ensemble, aucun plan de créations, ni de maquette de travail ne viennent tirer le regard vers l’infini petit.

Les pièces exposées, les tirages photos se déploient comme autant de preuves qu’esprit audacieux les a initiés.
Ricciotti pousse les techniciens à aller au delà de leurs limites” précise le scénographe.
Ce propos donne encore plus d’ampleur aux prototypes et aux autres éléments que l’on peut découvrir. Ils sont des indices et de traces des recherches accrues poussées par les équipes sur la matière.
Une matière que le concepteur aime tant travailler.

Le département des Arts de l’Islam au Musée du Louvre, le Centre chorégraphique national Preljocaj à Aix-en-Provence, le Musée Cocteau à Menton.
Chaque nouveau projet est une nouvelle expérience pour ses collaborateurs qui ont parfois bien du mal à se projeter face au caractère parfois irréaliste de certains grands projets.

Et ce qui étonne avant tout, c’est le caractère lumineux des bâtiments. Le concepteur n’aime rien tant que de jouer avec le soleil et ses nuances.

C’est intriguant aussi. Il n’est pas toujours évident de comprendre l’enjeu de telle pièce ou prototype quand nous n’avons pas la chance d’être accompagné  par un guide dans ce parcours épuré.

En complément de cette exposition, le film de la réalisatrice Laetitia Masson projeté en fin de parcours donne quelques clés sur la recherche incessante de Ricciotti.

Pour l’anecdote, l’architecte voulait intituler l’exposition: “Ricciotti, architecte provençal“. Un pied de nez à l’establishment parisien qui l’accueille pourtant avec cette exposition manifeste. La conception même de cette dernière ne s’est pas faite sans douleur. Alexandre Goulet nous confie que les dernières photographies sont arrivées une semaine avant le vernissage et que les projections photos ont été finalisées la veille.

 Un regret persiste pourtant, pour l’équipe chargée de la scénographie et le commissaire d’exposition: ne pas avoir pu montrer certains des plus beaux éléments de construction. La majorité a été détruite, comme un prototype spectaculaire placé dans les douves du Musée du Louvre ayant servi lors des travaux pour l’aile du nouveau Département des Arts de l’Islam. Mis au rebut à la fin du chantier.

A la fin du parcours, le visiteur peut se demander, comme nous, quelle a été la réaction de l’architecte face à cette exposition. La réponse: “Ah c’est bien!“. Peu habitué aux compliments, il préfèrera toujours le silence quand tout va bien mais ne se privera pas de “gueuler” quand ça n’ira pas.

Un personnage complexe donc, mais dont les projets ne peuvent que réveiller notre imaginaire, réinventant notre rapport à l’urbain et à la création contemporaine.

 Exposition RICCIOTTI, architecte
jusqu’au 8 septembre 2013

Lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h à 19h 
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h

à La Cité de l’Architecture et du patrimoine
 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre
75016 Paris

Commissaire : Francis Rambert, avec Christine Carboni et Martine Colombet.
Scénographie et graphisme : GCG architectes (Alexandre Goulet, Olivia Charpentier, Dev Gupta) avec Félix Bulcourt, designer et Clarisse Podesta, graphiste.

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PHOTO DU MOIS #14 : l’eau

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Pour ce mois, le thème est: l’eau.
Et à Paris, les beaux jours de retour, tous les regards se tournent vers la Seine.
Apercevant cette péniche approchant, j’ai pensé à la photo de Willy Ronis, La Péniche aux enfants, datant de 1959.
Le célèbre photographe s’était alors penché au dessus d’un pont parisien et avait découvert deux enfants jouant dans la cale de la péniche.
Il avait juste eu le temps d’un déclic pour immortaliser une scène, poétique.

Vous ne trouvez pas que cette péniche 2013 ne manque pas de charme au milieu du fleuve parisien ?
La noirceur de son chargement offrant un contraste parfait entre l’eau et le ciel.

Surfez pour découvrir toutes les autres propositions à travers les blogs participants :
Chat bleu, La Nantaise, scarolles-and-co , Cekoline, WolverineZaza, Karoll art, LaureThalie, Alban, LisaDeParis, Petite Cuillère CharentaisesCocosophie, Nie, Akaieric, Viviane, Carole In Australia, Claire’s BlogLavandineOriIsaquarel, La Fille de l’Air, GuillaumeXavier Mohr, Calamonique, Louiki, Sephiraph, Caro JulesetMoaA bowl of orangesUne niçoiseELes voyages de Seth et LiseMeyiloGilsoubTestinauteLaulineaJosiane, Angélique, Emma, Céline in ParisRenepaulhenryJulie, Hypeandcie, Les bonheurs d’Anne & AlexFrédéric, Isa ToutSimplement, Lucile et Rod, Raphaël, Alexinparis, CocoEl PadawanJ’adore j’adhèreDame SkarletteMclwKrn, Champagne, Stephane08Xoliv’A’ichaCaterineflechebleuSolveigLa Messine, Christelle, Galinette, La voyageuse comtoiseCricriyom from Paris, La Papotte, Ferdy Pain D’épice , Cathy, BestofavaChristeav, N, ChristopheDelphineFLouisiannePilisiEurydice
Filamots
AnneLyonelkCherrybee, Leviacarmina, La Flaneusemagda627, Mamysoren, Happy UsBiGBuGS, Kob, Caro from London Tambour MajorL’AzimutéeDjoulNickyHomeos-tasieTuxanaDr. CaSoMThe MouseThib, Carnets d’images, Agrippine, Giselle 43, Photo Tuto, Fanfan RaccoonCarnet d’escapades, Sinuaisons, Hibiscus, Un jour, une vieMarmotteMimireliton, Karrijini, CaraArwenCath la CigaleM.C.OFrançois le NiçoisAlice Wonderland, La Parigina, Lau* des montagnesLes voyages de LucyGizehMorgane Byloos Photography, The Parisienne, AkromaxBlogoth67VioletteCaroline, Ava, Laurent NicolasChloé

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DE SI TENDRES LIENS de Loleh Bellon, mise en scène de Benjamin Castaneda au Théâtre Darius Milhaud Paris

Belle découverte au Théâtre Darius Milhaud d’une auteure sensible: Loleh Bellon. Portée par deux actrices lumineuses, la pièce De si tendres liens scrute avec délicatesse la relation mère-fille sur plusieurs années.

Nous suivons ainsi les années d’enfance de Jeanne (Véronique Martin) dont les parents ont divorcé. Elle vit avec sa mère, Charlotte (Françoise Levesque). Il lui arrive de prendre le train pour rejoindre son père en week-end. Sa mère, elle, tente de masquer la solitude avec des petits instants de légèreté, de sorties qui la font rentrer tard. Elle refait sa vie avec un homme.

Ce semblant d’équilibre se trouvera bouleversé par la Seconde guerre mondiale.
Après tout s’accélère, le départ de Charlotte aux États-Unis, l’émancipation de Jeanne.

Les temporalités se chevauchent comme pour mieux éclairer les failles, les petits maux de l’existence et les variations de tonalité au sein d’une relation familiale.
Jeanne, petite fille avec son ours renvoie à l’image d’une mère affaiblie avec l’âge. Les frasques passées de cette dernière rappelleront ceux de sa fille devenant grande.

La mise en scène de Benjamin Castaneda joue la pleine proximité avec ses actrices et la sensibilité. Pas de superflu dans cette proposition, aucune possibilité non plus pour les deux interprètes de jouer de tours de passe-passe émotionnels. Des indices en musiques et quelques accessoires pour nous éclairer sur la période où se situe l’action.

Tout est propice aux changements de sentiments tout au long de la pièce.
Baigne ainsi des moments de joie, de rupture et de douleurs. La partition d’une vie en sorte, mais avec l’attachement à une histoire et à un contexte.

DE SI TENDRES LIENS

de Loleh Bellon
mise en scène: Benjamin Castaneda
avec Véronique Martin et Françoise Levesque

du 21 avril au 9 juin 2013
Tous les dimanches à 15h 

Au Théâtre Darius Milhaud
80 Allée Darius Milhaud
75019 Paris

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HUMOUR : one woman show décapant de Bérengère Krief au Grand Point Virgule

Après s’être échauffée avec le “petit” Point Virgule du Marais la saison dernière, Bérengère Krief se tape le Grand depuis septembre 2012.
Avantages public: le spectacle gagne une bonne quinzaine de minutes et les genoux peuvent se déplier un peu plus !
Avantage artiste: un rideau rouge. Idéal pour se faire désirer pendant le rappel.

L’autre star de la série Bref, aux côtés de Kyan Khojandi, reçoit avec une fraîcheur non simulée dans cet ancien ciné devenu nouvelle scène de l’humour parisien. Et s’imaginer que chaque soir, elle rejoue avec une totale candeur, ce premier sketch décomplexé de la culotte est la preuve d’un réel talent.

Et ne nous voilons pas la face plus longtemps. Ce petit bout de blonde nous ferait presque oublier une autre comique lyonnaise: Florence Foresti. Car Bérengère a un truc en plus. Un truc imparable.

Elle est a un sens inné de l’imitation. Que ce soit des vedettes télé comme Cristina Cordula (Nouveau Look pour nouvelle vie), et William Carnimolla (Belle Toute Nue); Laurent son meilleur pote gay ou encore un homme un peu trop sûr de sa masculinité.
C’est de la maîtrise parfaite de personnages, sans fausse note. Impressionnant.

Et dans sa ravissante robe cupcakes, qu’est-ce qu’elle balance !
A chaque situation, une solution imparable.
Vous avez un problème avec votre copine dépressive ? Envoyez-lui une grosse tacle dans la gueule.
Un dragueur relou ? Et un plan répartie de la mort à mettre en pratique dès la sortie du théâtre.
Vous êtes passionnés de l’Amour est dans le pré ? Conseil: accrochez-vous à votre siège.

Faut savoir aussi qu’avec Bérengère, vous ne regarderez plus les Schtroumpfs, Batman et Robin, Tintin et Milou ou François Hollande comme avant. Surtout si vous associez ce dernier avec Emmanuelle Béart.
Parole de bloggers !

Bérengère Krief, cette fille-là, elle est vraiment plus forte que ton meilleur pote !
Pas vrai Jérôme ?

Bérengère KRIEF

one woman show !

du mardi au samedi à 20h

au Grand Point Virgule
8 bis rue de l’Arrivée
75015 PARIS

Textes : Bérengère Krief et Grégoire Dey
Mise en scène : Grégoire Dey
Collaboration artistique : Nicolas Vital

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Pâtisserie régressive et addictive – CHEZ BOGATO réveille vos desserts avec burgers, sablés et bonbons à gogo

  Avec la pâtisserie Chez Bogato, le dessert est définitivement décomplexé !

Bonne nouvelle: vous n’avez plus aucune raison de vous prendre la tête pour impressionner vos ami(e)s avec la dernière édition limitée de Pierre Hermé ou le dernier né de la Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticini.
Les Paris-Brest et autres Saint-Honoré n’ont pas le droit de citer dans cette boutique-atelier du 14e arrondissement.

Ici, les gâteaux s’éclatent, surprennent et vous euphorisent le palais.

Vous ne nous croyez pas?
Prenons ce gâteau burger individuel.

L’apparence cocasse ne doit pas vous tromper car la maîtrise des saveurs est bien présente.
Macaron, framboises fraîches, menthe et chocolat composent cette recette ludique et déconcertante.
Chaque ingrédient salé a ainsi son équivalent en couleur.
Fraîcheur et croquant sont au rendez-vous. Les framboises apportent, elles, toutes leurs douceurs.

Aux côtés de la dizaine de desserts en vitrine, et à quelques pas des cookies M&Ms et cookies pépites de chocolat, se dévoilent d’autres forment amusantes.
Le gâteau chocolat étoile concurrence le gâteau Lego poire et caramel. Deux desserts phares qui ne sont pas prêts de vous faire regretter le détour.
Les cupcakes et autres carrot cake finiront de vous faire oublier les autres enseignes qui se sont spécialisées dans le dessert à l’américaine.

 La boutique fourmille aussi de dizaines d’idées cadeaux. Comme ces sablés Batman, mouton, coeur ou couronne de princesse.
Vous avez même des petites étiquettes discrètes, en sablés vanille: Bravo, Merci. Elles sont personnalisables à l’envi.

Et des bonbons à gogo: des petits cochons, des sachets de lentilles-lardons en sucre et quelques sucres d’orge.

N’oublions pas les petites graines de talent, l’atelier de la pâtisserie est grand ouvert pour des cours de pâtisserie en groupe.
Le tablier est fourni à l’arrivée de chaque enfant.

Pâtisserie CHEZ BOGATO

 7 rue Liancourt
75014 Paris

ouvert du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures

 

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Exposition-célébration de l’artiste JULIO LE PARC au Palais de Tokyo in Le Soleil Froid

Julio le Parc est célébré à Paris dans le cadre d’une première monographie intense en images.
Rendez-vous au Palais de Tokyo pour cette autre exposition cinétique, tout en mouvement et lumière, aux côtés du blockbuster Dynamo au Grand Palais.

Cette rencontre avec l’artiste argentin est l’occasion d’expérimentations photographiques réjouissantes !
L’équipe ne résiste pas à partager quelques-uns de ses tirages, avant que vous partiez à l’aventure.

 

 

Exposition JULIO LE PARC

Au Palais de Tokyo
13 Avenue du Président Wilson
75116 Paris

De midi à minuit tous les jours, sauf le mardi

jusq’au 13 mai 2013

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LONDON THEATRE Helen Mirren in The Audience VS James McAvoy in Macbeth

Vous vous attendez certainement à une critique théâtre de notre part.
Une fois n’est pas coutume nous allons vous parler de la sortie de scène d’une actrice anglaise de la classe d’Helen Mirren.
N’étant pas invités dans les coulisses du Gielgud Theatre à Londres où elle se produit actuellement dans la pièce The Audience, à deux pas de Piccadilly, nous avons attendu avec les admirateurs dans la rue derrière le théâtre.

Notre curiosité s’est en fait portée sur un autre point: comment une actrice oscarisée (en 2007 pour le film The Queen) et nommée aux Olivier Awards (nous l’avons vue deux jours avant qu’elle ne reçoive la statuette des Molière anglais) répond-elle aux demandes de ses fans à la sortie du théâtre ?

Tout d’abord, il faut remarquer le panneau sur la porte de l’entrée des artistes. La mention prévient le chasseur d’autographes lambda:
Helen Mirren ne signe ni photos , ni tout autre objet souvenir à son arrivée au théâtre avant la représentation.”

Et pour repérer le bon spectateur du plus distrait qui n’aurait pas acheter sa place, une seconde info: “Programmes et billets de la pièce pourront être signés à la fin du spectacle à la convenance de l’équipe.”

Une fois le public sorti, il faut jouer des coudes entre un groupe de trentenaires et quadras russes geeks, un brin hystériques, et les fans un peu relous qui préfèrent leur photo ou jaquette de VHS – oui, une K7 vidéo vintage, au programme de la pièce à l’affiche.

La plupart des admirateurs-trices s’exécutent une fois les consignes données par l’assistant du théâtre, en inscrivant leur prénom sur le programme.
Pendant ce temps, les premiers acteurs de la pièce passent la porte discrètement.

Le gros lot de carnets à autographes et autres livres de la pièce part en loge. L’assistant revient s’excusant de l’attente car Miss Mirren reçoit quelques invités ce soir.
Les retardataires n’ont plus qu’à attendre la sortie de l’artiste pour tenter leur chance.

Retour une dizaine de minutes plus tard, l’ensemble est signé de la main de l’artiste.
Admirateurs heureux, sourire général pour l’assemblée.

Il ne faut pas attendre bien longtemps ensuite pour rencontrer l’actrice qui salue son public et décline systématiquement mais poliment toute sollicitation d’autographe sur une photo avec un très charmant: “Sorry my love”. Elle signera un programme avec un petit mot so british.

Une classe digne d’une reine – car elle incarne la Queen Elizabeth II sur scène – le sourire en plus.
Cette séquence s’est déroulée avant le coup d’éclat de l’actrice samedi dernier.
Elle aurait profité de l’entracte de la pièce pour sortir du théâtre costumée en Queen afin de faire taire un groupe de musiciens de rue jouant à proximité du théâtre et nuisant à la qualité de son jeu.
Un buzz qui amuse la toile !

Aux dernières nouvelles, les admiratrices de l’acteur James McAvoy à l’affiche au même moment aux Trafalgar Studios pour Macbeth de Shakespeare ont eu plus de mal à approcher la star du film X-Men.
Une spectatrice italienne croisée à Londres nous a avoués avoir attendu désespérément son Ipad à bout de bras pour filmer la sortie de l’acteur anglais.
Celui-ci, très attendu à sa sortie de scène, a préféré prendre une autre sortie pour éviter la foule.
La classe en moins pour le trentenaire !

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