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CUTLOG PARIS 2013 Art Fair @ l’Atelier Richelieu : famous people & beautiful anonymous – Fiac Off

5e édition de CUTLOG Foire Off 2013.
Exit le Palais de la Bourse, les galeries parisiennes et internationales présentent leurs artistes phares à l’Atelier Richelieu, un hôtel particulier en fond de cour, sur 2 niveaux.

Lors de la soirée d’ouverture, l’équipe a été particulièrement attentive à relever tous les visages connus.
Les personnalités, non pas croisées dans la foule de visiteurs, mais plutôt entrevues au coeur même des différents stands des galeries.

Et le premier guest à s’être invité à cette nouvelle édition de la foire, n’est autre que le personnage de bande dessinée belge qui s’exporte le mieux.
Nouvelles aventures de l’intrépide reporteur croqué par l’artiste Gustavo Charif.
Ici un détail de la toile Narco Tintin.

Autre référence, cette fois à une icône du rock: Beth Ditto du groupe Gossip.
Prise à son propre jeu de nouvelle icône de la pub.

 Que serait une foire d’art sans une nouvelle interprétation du chef d’oeuvre de Leonard de Vinci: Mona Lisa.
Ici la Joconde au sourire impeccable s’offre une nouvelle. Redécouverte du mythe, devenu étrangement contemporain.

Notre oeil a été porté les séquences cinématographiques de quelques chef d’oeuvre d’Hitchcock de la française Aurélie Bauer.
Ici Kim Novak, la blonde fatale de Vertigo.

 Plus troublant encore est de se retrouver faces à face avec le Président Russe.

Nous ne pouvions pas manquer d’évoquer la beauté de délicieuses inconnues, parmi les centaines d’oeuvres exposées.
Deux d’entre elles nous ont particulièrement bluffés.
La première, Hélène, peinte par l’artiste palestinien Shadi Al Zaqzouq.
L’artiste, ce soir, est présent à quelques pas de son oeuvre. La tentation serait de lui demander plus sur cette femme.
Mais le mystère peut donner encore plus de force à une oeuvre.

 La seconde inconnue se perd dans une mosaïque de pliages de Julie Cockburn.
Elle en a perdu son identité au passage. Pas de prénom pour tenter d’inventer une histoire.
Une seule mention, White Dress.

 

CUTLOG Paris 2013
du 24 au 27 octobre

Atelier Richelieu
60, rue de Richelieu
75002 PARIS

de 12h à 20h

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COCH-COCH du l’art contemporain : exposition festive et gustative à la Galerie Le Molière

Vous reprendrez bien une petite tranche ?

La FIAC, Foire Internationale d’Art Contemporain, entraine dans son sillage d’autres foires et expositions parallèles et off, présentées exclusivement cette semaine.

La première manifestation à ouvrir ses portes, ce mardi, est COCH-COCH du l’art contemporain, un vrai OVNI en matière de proposition artistique.
L’entreprise audacieuse de Florence Parot, la commissaire de l’exposition, est de faire le lien entre des oeuvres d’artistes contemporains et la cochonnaille.

L’initiative a aussi pour but de célébrer l’artisan qui se cache derrière un nombre impressionnant de spécialités en matière de charcuterie et des mets en rapport au roi cochon.
Et quel plus bel hommage que de mettre en scène un étal de charcutier avec ses accessoires et de vrais saucissons ?
Remarquez la photogénie de cet ensemble qui n’avait pas échappé aux duos de réalisateurs Caro & Jeunet.

Le résultat est un parcours concentré, décalé et furieusement régressif.
L’humour est partie prenante d’une majorité d’oeuvres exposées dans ce parcours de la Galerie Le Molière – proche de la Foire Off Cutlog.
Comme ce kit de survie pour tout carnivore ne pouvant s’exposer à une faim trop prolongée.

Les saucisses en céramique de Cécile Noguès offrent quant à elles, une géométrie délicate.

Autre digression, entièrement gustative et très appréciée lors du vernissage. Les passionnés d’art et autres collectionneurs en costumes ont eu beaucoup de mal à s’en éloigner.
Des morceaux de saucisses chauffés sur fers brûlants. Le must pour toute nouvelle soirée hype !

Et totalement hors sujet, nous souhaitions saluer l’audace de cet ensemble collants chaussures qui vous envoie direct dans une autre dimension.

COCH-COCH, du l’art contemporain
Exposition du 23 au 27 octobre 2013

 

Galerie Le Molière
40, rue Richelieu
75001 PARIS

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Révélations au Grand Palais – 1ère Biennale internationale des métiers d’art et de la création à Paris

En pleine Paris Design Week, entre le salon Maison et Objet à Villepinte et le joyeux NOW ! Le OFF à la Cité de la Mode et du Design, un nouveau rendez-vous prend place au Grand Palais.
Révélations est la toute première et réjouissante édition du Salon des métiers d’art et de la création à l’international.

Pour prendre le pouls du bel ouvrage, de la création sur matériaux aussi divers que surprenants et rencontrer les petites mains – qui donnent tout leur sens aux objets exposés – les visiteurs sont invités à une rencontre passionnante de nombreux de corps de métiers.
Ici l’ego du designer – célébré dans d’autres lieux – se fait discret, pour souligner avant tout le travail des maitres d’oeuvres capables de prouesse et d’ingéniosité.

Des pièces ont marqué notre rétine.
Parmi elles, les éléments composant le service de table, Le Festin mue, d’Anna Borowski, créatrice malicieuse.
Un théâtre qui glisse vers un certain surréalisme, pas très éloigné des délires d’un Topor.
L’ensemble prête aussi bien à l’humour qu’à la rêverie.
Cette théière en appel au souvenir d’un brunch avec Alice aux Pays des Merveilles à bord du sous-marin de 20 mille lieues sous les mers.

Dans une vitrine, un tabouret composé de masque vénitien pousse à l’admiration.
Made est la création du plus parisien des italiens, Pucci De Rossi.
Un moment de poésie qui nous laisse en apesanteur.

Loin d’être naïf, le bestiaire de Jean-Luc Seigneur frappe par son relief et l’intensité de ses couleurs.
Plus habitué aux poissons, le graveur surprend par une galerie d’insectes d’un charme étonnamment contemporain.
On se prend à imaginer ce scarabée rouge dans un intérieur imaginé par Starck ou Putman.

Au milieu des pièces exposées par galerie ou enseignes prestigieuses, des artisans passionnent les visiteurs en montrant quelques-uns de leurs gestes, comme les ateliers du joaillier Inédit et de la porcelaine Haviland Daum.

Dans l’allée centrale de la Nef du Grand Palais, une exposition orchestrée par les Ateliers d’Art de France, Le Banquet, présente 107 oeuvres tout aussi bluffantes que captivantes.

Pas étonnant que l’artiste franc-comtois Benoit Huot soit présent. Par sa pratique artisanale de la conception taxidermiste et décorative de son art, il a pleine légitimité.
Preuve avec ce gracieux cerf shama, qui porte fier l’ensemble taillé sur-mesure.

 A quelques pas, le bateau de verre du duo Philip Baldwin & Monica Guggisberg invite à la célébration de la transparence.
Imposant un moment de pause au milieu de ce foisonnement d’inspiration.

Les découvertes sont nombreuses.
La dernière qui nous a emportés vers une autre dimension est faite de bois.
C’est un jeu avec la matière, délicat comme de la dentelle, que nous propose le sculpteur Pascal Oudet.
L’arbre est comme anobli, après une mue longue, pour ne révéler que sa légèreté.

Révélations
le salon des métiers d’art et de la création 

 

au Grand Palais
Avenue Winston Churchill
75008 PARIS

du mercredi 11 au dimanche 15 septembre 2013

 

Tarifs:
10 euros (plein tarif)
5 euros (enfants de 12 à 18 ans, étudiants et demandeurs d’emploi)
gratuit (enfants de moins de 12 ans)

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Exposition KEITH HARING The Political Line au Musée d’Art Moderne de Paris & Grands Formats au 104

Keith Haring déploie exceptionnellement son œuvre sur deux spots: le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris et le 104.
Une double programmation pour donner à voir l’infinie richesse des thématiques et supports abordés par l’artiste américain.

Son aventure est digne de l’American Dream, pour le début de l’histoire tout du moins. Underground, vandalisme, street-art, Keith Haring se fait très vite un nom dans le milieu artistique alternatif. Viennent les premières expos en galerie, les installations et collaborations prestigieuses. L’influence du pop art de Warhol. Les soirées jet-set. N’est-ce pas notre Jean Paul Gaultier international sur l’un des Polaroïds exposés au MaM ?

La production de l’artiste américain est foisonnante, ses revendications fortes, prenant des symboles à revers pour marquer avec plus d’intensité la rétine. Le dollar pièce maîtresse de la mondialisation. Mickey, enjeu du mastodonte Disney et meilleur allié pour laver le cerveau de nos bambins.

Des pièces rares sont exposées au MaM, comme ces vases en terre cuite, ce buste de David totalement calligraphié. Le style est tout sauf naïf. Œuvres phosphorescentes aussi avec cette sirène ou cette étagère.
Il nous renvoie à des images simples et chargées de sens.

Il est aussi étonnant de retrouver les premières œuvres – éphémères par essence – conçues sur des panneaux publicitaires dans le métro new-yorkais.

L’ensemble peut paraître fouillis, bigarré. Et pourtant le parcours du MaM rend avant tout compte de la montée en puissance du discours d’un artiste engagé. Un discours encore plus essentiel quand nous savons que la course contre la montre a débuté à l’annonce de sa séropositivité.

Les 10 commandements présentés au 104 finalisent un parcours dense et spectaculaire avec ces grands formats. Un parcours qui peut aussi faire un détour par l’hôpital Necker dans le 15e où la tour-escalier peinte par Haring en 1987 en cours de rénovation.

Un artiste essentiel dont le vent de contestation souffle encore sur la nuque des visiteurs.
En ont-ils seulement tous conscience?

Exposition Keith Haring, The Political Line
jusqu’au 18 août 2013

au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris – MaM
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22 heures et à partir du mercredi 10 juillet, tous les mercredis jusqu’à 22 heures

Exposiiton Keith Haring, The Political Line, Grands Formats
jusqu’au 18 août 2013

au 104 – Cent Quatre
5, rue Curial
75019 PARIS

du mardi au dimanche de 13h à 19h30

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Exposition PIERRE HENRY Autoportrait en 53 tableaux au Musée d’Art Moderne de Paris – MaM – PROLONGATIONS

Facétieux Pierre Henry !

Derrière l’étendard de musique concrète –  dont il l’un des créateurs avec Pierre Schaeffer  – se cache un homme facétieux en la personne de Pierre Henry. Le compositeur du morceau Psyché Rock pour Maurice Béjart est, entre autres, capable de laisser rouiller dans sa cour une de ses victoires de la Musique 1988 et de célébrer l’attrait graphique d’un piano démembré.

Ceux qui ont eu la chance d’assister à un de ses concerts donnés à la Maison de sons dans le 12e – son lieu de vie et de travail – avaient eu la primeur de découvrir ses créations picturales qu’il aime à appeler “peintures concrètes. “

Ses toiles sortent exceptionnellement de son domaine privé pour rejoindre les cimaises du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.
Cet ensemble de 53 peintures sur bois donne à voir le travail minutieux de collecte, décomposition et recomposition du compositeur et peintre Pierre Henry.

À partir de petits riens qui n’ont bien souvent qu’une courte vie (clous, ampoules, fusibles) Pierre Henry leur trouve une seconde vie et un nouveau terrain de jeux.
Associées entre elles, anciennes bobines et touches de pianos composent des natures mortes abstraites comme autant d’accroche-regard.

Les toiles sont curieuses, graphiques, modernes, peut-être kitschs pour certaines, mais l’échange avec le visiteur n’est pas dénué de sens et de cocasserie.

Cachées dans une salle au cœur du parcours des collections permanentes – donc libre d’accès –  les toiles n’attendent que votre visite, même éclair, pour renouer avec l’univers sonore et déployer leur palette imaginaire.

Exposition Pierre Henry, Autoportrait en 53 tableaux

prolongations jusqu’au 2 février 2014

 

au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h

Entrée libre pour cette exposition et les collections permanentes du MaM

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Exposition N°5 CULTURE CHANEL au Palais de Tokyo: Coco, Marilyn et Catherine

Vous n’avez pas pu manquer l’autre événement de Cannes avant Leonardo Di Caprio et son The Great Gatsby. 2 minutes 20 de sensualité diffusées juste avant la Cérémonie d’ouverture du Festival, sur Canal.
La dernière pub Chanel N°5 rend hommage à Marilyn Monroe et à sa célèbre réponse entrée dans l’histoire, à partir d’un enregistrement inédit de l’actrice américaine.

Le parfum devenu mythe au même titre que les égéries qui l’ont conçu et porté, est célébré au Palais de Tokyo jusqu’au 5 juin à travers un parcours-expo foisonnant, N°5 Culture Chanel.

© Lipnitzki/Roger-Viollet

Coco Chanel, celle qui imaginé cet écrin de senteur avant-gardiste est à l’honneur dans la première et vaste salle de l’exposition, après être entré côté jardin. Œuvres d’art, lettres, photos viennent témoigner du contexte artistique, cadre propice et véritable terreau de ce parfum. Cocteau, Picasso, Apollinaire, Reverdy, Modigliani, Man Ray sont convoqués dans ce retour aux sources d’une inspiration.
Les sources se dévoilent aussi dans le détail, prenez donc votre temps pour tout appréhender.

© Salvador Dali, Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres/ADAGP © Courtesy Royal Feldman Gallery, New York

Viennent ensuite les œuvres ayant pris pour sujet le N°5. Un dessin de Salvador Dali, deux sérigraphies de Andy Warhol.
Le parti-pris ici n’est pas d’accrocher les œuvres, mais de se pencher sur elles, pour mieux les découvrir, et savourer une certaine intimité avec des pièces majeures.

© 1972, The Richard Avedon Foundation

Viennent ensuite, les premières publicités, comme autant de preuves d’une époque.
Le charme sulfureux de Marilyn Monroe, immortalisée avec son flacon dans une pause glamour, par Ed Feingersch.
La beauté glacée de Catherine Deneuve, en exclusivité pour le marché américain.

Le parcours se poursuit à l’étage avec une séance olfactive et sensorielle.
Le parfum se dévoile à travers 7 blocs de bibliothèque représentant 7 matières premières pour le parfum, 7 lieux traversés par Coco Chanel et autant de tonalités visuelles distinctes.
Écrans de l’artiste Ange Leccia, livres, fleurs séchées viennent donner corps à la légende N°5 pour mieux apprécier cet effluve surnaturel pour certaines.

Véritable objet de passion pour de nombreuses femmes à travers le monde, l’espace offre le plus grand confort pour une observation aiguë.

Un atelier accueille aussi les visiteurs, pour une initiation. Les places sont toutes réservées.
Mais il n’est pas rare de trouver une place ou deux à la dernière minute.
N’hésitez à vous approcher de cet espace.

Exposition N°5 CULTURE CHANEL

jusqu’au 5 juin 2013

De midi à minuit tous les jours, sauf le mardi
Entrée libre

Commissaire de l’exposition:  Jean-Louis Froment

Au Palais de Tokyo
Entrée par le 2, rue de la Manutention
75116 PARIS 

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Exposition: Rudy RICCIOTTI, ARCHITECTE inspiré et déroutant à La Cité de l’Architecture

Grande gueule, provocateur, macho, hors norme, animal…
Ce que l’on peut percevoir de la personnalité de l’architecte Rudy Ricciotti à travers les médias peut surprendre, voire dérouter.

Ce constat ne doit pourtant pas nous détourner de la valeur de ses nombreuses réalisations.
La dernière en date a marqué le coup d’envoi de l’événement Marseille Provence 2013 avec l’ouverture en avant-première du MuCEM que l’architecte a conçu non sans quelques prouesses techniques.
Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée apparaît comme une sorte de vaisseau perforé, organique, posé en dessous du niveau du port. Conçu sans joints de dilatation alors qu’il est sur une zone sismique, il est un vrai défi architectural qui n’a pas manqué de faire réagir les marseillais.
Alexandre Goulet, un des scénographes de l’exposition Ricciotti, architecte actuellement à la Cité de l’Architecture se souvient du commentaire d’un visiteur découvrant l’édifice: “Marseille a retrouvé de l’honneur !
En cette journée particulière, Ricciotti n’a pas caché son émotion devant le premier accueil réservé par le public.
Émotion rare pour cet homme qui se dérobe le plus souvent.

Que nous réserve donc cette exposition à la Cité de l’Architecture?
Une sélection de 30 projets autour de 4 thématiques fortes ayant ponctué la carrière de l’architecte.
Dans cet ensemble, aucun plan de créations, ni de maquette de travail ne viennent tirer le regard vers l’infini petit.

Les pièces exposées, les tirages photos se déploient comme autant de preuves qu’esprit audacieux les a initiés.
Ricciotti pousse les techniciens à aller au delà de leurs limites” précise le scénographe.
Ce propos donne encore plus d’ampleur aux prototypes et aux autres éléments que l’on peut découvrir. Ils sont des indices et de traces des recherches accrues poussées par les équipes sur la matière.
Une matière que le concepteur aime tant travailler.

Le département des Arts de l’Islam au Musée du Louvre, le Centre chorégraphique national Preljocaj à Aix-en-Provence, le Musée Cocteau à Menton.
Chaque nouveau projet est une nouvelle expérience pour ses collaborateurs qui ont parfois bien du mal à se projeter face au caractère parfois irréaliste de certains grands projets.

Et ce qui étonne avant tout, c’est le caractère lumineux des bâtiments. Le concepteur n’aime rien tant que de jouer avec le soleil et ses nuances.

C’est intriguant aussi. Il n’est pas toujours évident de comprendre l’enjeu de telle pièce ou prototype quand nous n’avons pas la chance d’être accompagné  par un guide dans ce parcours épuré.

En complément de cette exposition, le film de la réalisatrice Laetitia Masson projeté en fin de parcours donne quelques clés sur la recherche incessante de Ricciotti.

Pour l’anecdote, l’architecte voulait intituler l’exposition: “Ricciotti, architecte provençal“. Un pied de nez à l’establishment parisien qui l’accueille pourtant avec cette exposition manifeste. La conception même de cette dernière ne s’est pas faite sans douleur. Alexandre Goulet nous confie que les dernières photographies sont arrivées une semaine avant le vernissage et que les projections photos ont été finalisées la veille.

 Un regret persiste pourtant, pour l’équipe chargée de la scénographie et le commissaire d’exposition: ne pas avoir pu montrer certains des plus beaux éléments de construction. La majorité a été détruite, comme un prototype spectaculaire placé dans les douves du Musée du Louvre ayant servi lors des travaux pour l’aile du nouveau Département des Arts de l’Islam. Mis au rebut à la fin du chantier.

A la fin du parcours, le visiteur peut se demander, comme nous, quelle a été la réaction de l’architecte face à cette exposition. La réponse: “Ah c’est bien!“. Peu habitué aux compliments, il préfèrera toujours le silence quand tout va bien mais ne se privera pas de “gueuler” quand ça n’ira pas.

Un personnage complexe donc, mais dont les projets ne peuvent que réveiller notre imaginaire, réinventant notre rapport à l’urbain et à la création contemporaine.

 Exposition RICCIOTTI, architecte
jusqu’au 8 septembre 2013

Lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h à 19h 
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h

à La Cité de l’Architecture et du patrimoine
 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre
75016 Paris

Commissaire : Francis Rambert, avec Christine Carboni et Martine Colombet.
Scénographie et graphisme : GCG architectes (Alexandre Goulet, Olivia Charpentier, Dev Gupta) avec Félix Bulcourt, designer et Clarisse Podesta, graphiste.

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Exposition-célébration de l’artiste JULIO LE PARC au Palais de Tokyo in Le Soleil Froid

Julio le Parc est célébré à Paris dans le cadre d’une première monographie intense en images.
Rendez-vous au Palais de Tokyo pour cette autre exposition cinétique, tout en mouvement et lumière, aux côtés du blockbuster Dynamo au Grand Palais.

Cette rencontre avec l’artiste argentin est l’occasion d’expérimentations photographiques réjouissantes !
L’équipe ne résiste pas à partager quelques-uns de ses tirages, avant que vous partiez à l’aventure.

 

 

Exposition JULIO LE PARC

Au Palais de Tokyo
13 Avenue du Président Wilson
75116 Paris

De midi à minuit tous les jours, sauf le mardi

jusq’au 13 mai 2013

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REDBALL Project Paris – installation ludico-visuelle de l’artiste américain Kurt Perschke

Depuis le 18 avril, une grosse balle rouge gonflable joue au chat et à la souris avec les parigots et autres touristes en bermuda.

L’artiste américain Kurt Perschke balade son installation RedBall Projet de villes en villes, de Londres à Chicago en passant par Barcelone et Sydney.
Cette fois, il s’offre un séjour parisien ensoleillé.

Après une dizaine de jours de repérage dans les rues de Paris, il a posé son dévolu sur une dizaine de décors, qui sont dévoilés à compte goutte.
Après le Café Beaubourg pour le lancement jeudi dernier avec le mécène de l’opération Martini Bacardi, l’Hôtel de ville et la Passerelle Simone de Beauvoir, l’artiste a rendez-vous ce dimanche avec familles et amoureux.

Une fois installée, la balle attend de se dévoiler aux curieux, grincheux et autres joueurs espiègles.
Après avoir shooter la balle, il est assez amusant d’entendre les réactions autour.

Certains fins connaisseurs d’art contemporain y voit un écho à l’oeuvre Leviathan conçue par Anish Kapoor pour Monumenta au Grand Palais.
Les amoureux se prennent en photos. A noter que le garçon est parfois plus téméraire que la jeune fille.

Sur la Passerelle de la Grange aux Belles, une  maman essaie d’attirer discrètement l’attention de son fiston: “t’as vu le petit ballon accroché?
Alors que certaines parisiennes blasées trouvent que l’œuvre a un intérêt certain: celui “d’attirer le badaud!”, des coureurs marquent une pause pour bien s’assurer de ce qu’ils viennent de voir.

Parmi tout cela, il y a ceux qui savent et les autres, qui n’ont aucune idée des raisons de cette balle en plein décor parisien.
Et les photographes du dimanche qui n’en ratent pas une miette.

Kurt Perschke, l’artiste, n’est jamais bien loin de son œuvre. Il scrute, en effet, tous les angles de prise de vue possible pour immortaliser son projet.
Un appareil à photo filme en continu les réactions des visiteurs. On touche, on touche pas. On tape ou on embrasse. Chacun sa technique d’approche.

Le RedBall Project Paris c’est aussi une battle de photos.
Via la page http://www.petitlien.fr/maredball retrouvez les plus belles images des internautes et les indices pour suivre la balle à travers son trip parisien. Et n’oubliez pas d’emporter avec vous le hashtag #maredball pour partager avec le plus grand nombre!

Selon les dernières nouvelles, la “belle” rouge va faire un tour sur la Seine ce début de semaine et se blottira certainement sur la façade d’un lieu mythique de la nuit parisienne!! Mais chut….

Kurt Perschke, artiste américain
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PHOTO DU MOIS #13 : du blanc et du noir mais pas en Noir & Blanc

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Pour ce mois, le thème est: du blanc et du noir mais pas en Noir et Blanc !

L’une des premières images qui vient à la rétine d’un parigot branché street art est : Fred Le Chevalier.
Il offre des collages originaux sur les murs de la capitale.
Des moments de poésie bien souvent accompagnés d’un titre.

Ce couple d’amoureux croisé il y a quelques semaines n’était pas accompagné d’aucun mot.
A vous de trouver le petit texte qui pourrait y être associé.

Pour découvrir toutes les autres propositions, surfez sur les blogs et partagez vos commentaires:

N, Les voyages de Seth et LiseMAnne, Carnets d’images, Les voyages de LucyAnne Laure TL’AzimutéeTestinauteLa voyageuse comtoiseLouikiHappy UsSkipiClaire’s Blog, Anita, FrédéricDr. CaSo, Alexinparis, Dame SkarletteDelphineF, Carine, Cindy ChouLa MessineStephane08M.C.O, La Nantaise, EHomeos-tasieLaurent NicolasThibUn jour, une vie et mon blog Wolverine, Agrippine, Cekoline, Alice WonderlandFilamotsGuillaumeMarmotte, Alban, Tambour Major, Galinette, Calamonique, IsaquarelNickyArwen, Lucile et Rod, Céline in Paris, LisaDeParis, Isa ToutSimplement, LaulineaLau* des montagnes, Christelle, DjoulEurydiceLaGodicheOriLyonelk, Hypeandcie, MimirelitonCath la CigaleFrançois le NiçoisLes bonheurs d’Anne & AlexChristopheFanfan Raccoon, Ava, Hibiscus, Caro JulesetMoaTuxanaMclwChristeavEloclemenceChat bleu, Viviane, CélianoChloéThalieBerliniquaisGilsoub, Raphaël, scarolles-and-co , Juriste-in-the-city , A’ichaJoséphine oseValérieCricriyom from ParisBestofavaA&GCarnet d’escapadesMeyilo, Nie, La Fille de l’Air, Laure, Sephiraph, Karrijini, Angélique, La Parigina, Akaieric, Mamysoren, La Flaneuse, Carole In Australia, RenepaulhenryCaraEl PadawanVioletteCocosophieJ’adore j’adhèreJosiane, Champagne, CherrybeeElodieCook9addictCocoLouisianneNarayanThe MouseLaurianeLavandineCarolineXoliv’Caro from London , Leviacarmina, A bowl of orangesAkromaxKrn, The Parisienne, flechebleu, Sophie Rififi, Gizeh, La Papotte, JulieXavier Mohr, Emma, Blogoth67, Sinuaisons, CaterinePilisimagda627Solveig

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