Archives par mot-clé : concert

Live-report TEXAS en concert à la Gaîté Lyrique avant le Zénith à Paris et la tournée

On attendait TEXAS au New Morning, pour célébrer le tout premier concert qui avait eu lieu dans cette salle, il y a un peu plus de vingt ans, maintenant. Trop étroit sans doute pour répondre à la demande des fans et des journalistes accrédités.
Ce lundi, la Gaité Lyrique a finalement accueilli le retour du groupe mené par l’infatigable Sharleen Spiteri.

21h. Sourire aux lèvres, la chanteuse-égérie du groupe arrive sur scène pour entonner un nouveau titre du dernier album The Conversation. Avec Detroit City, le groupe évoque ses inspirations et influences américaines qui n’ont cessé de le nourrir.
Retour ensuite aux tubes avec le premier de la soirée: Halo.

Ainsi, le band de Glasgow va alterner, tout au long de ce concert, de nouveaux morceaux et des classiques comme Summer Son, When we are together – titres que l’on retrouve sur le CD bonus live du dernier opus.

Sharleen lâche la guitare sur certains airs pour mieux prendre la mesure des intentions de son chaleureux public. Et en profite pour faire signe à un vigile trop strict de “lâcher” un fan qui photographie avec flash. Puis elle blague avec Ally, sur la guitare de ce dernier qui a perdu quelques cordes au passage. Quelques mots en français, en espagnol et le reste en anglais.

Elle s’étonne d’un cri de guerre d’une fan au devant de la scène, très Speedy Gonzales et lance un généreux: “please, educate-me!“Le titre éponyme de l’album The Conversation emporte le public déjà conquis par ce tube en puissance. Au final, le groupe nous offre un set de 13 titres pour donner un avant-goût de la tournée européenne à la rentrée.

On entendait un petit plus, un vieux titre qui se fait plus rare sur scène, comme cette demande entendue dans le public: So called friend.

Une dernière blague avec une fan qui demande si la chanteuse la reconnait. Réponse de l’intéressée: “bien sûr, à supposer que je reconnaisse ta main dans le noir!

 Pour cause de rendez-vous radio à 7h du mat, le lendemain, le band clôt la soirée avec une interprétation toute particulière de River deep, Mountain High, à la hauteur d’une Tina Turner.

Tournée française de Texas du 12 au 23 octobre 2013:
Nancy, Grenoble, Toulouse, Caen, Lille et le Zénith de Paris le 21 octobre.

Nouvel album The Conversation
Pias

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Livereport CONCERT Clôture du Disquaire Day @ La Gaîté Lyrique Paris : Girls in Hawaii – Alex Beaupain – Christine & The Queens

Samedi soir musical sur la terre.

Après avoir attendu la venue improbable de Thom Yorke, chanteur de Radiohead à la Boutique Agnès B, spot éphémère du Disquaire Day 2013 et recherché l’une des perles rares de la journée – à savoir pour nous le 45 Tours picture-disc de David Bowie à 300 exemplaires – l’équipe d’United States of Paris a pris la direction de la Gaîté Lyrique.

A partir de 20h, 4 artistes ou groupes faisant l’actu partagent une même scène pour 4 chansons maxi par tête.
Alex Beaupain, Girls in Hawaii, Christine and the Queens, Lilly Wood And The Prick

Le premier à ouvrir la soirée est Alex Beaupain, dont l’actu est son nouvel album et la couv’ événement de Télérama, cette semaine.
Pour ce nouvel opus, le jeune chanteur s’offre un band, après de nombreux concerts solo au piano ou en compagnie de sa violoncelliste Valentine Duteil.

L’occasion de redécouvrir la chanson titre de l’album, Après moi le déluge, dans une autre orchestration que celle découverte lors de précédents concerts intimistes.
 Vite et Coule, nouveaux titres, souffle l’amour impossible et le sentiment amoureux avec une beauté dense.
En véritable crooner, Alex nous embarque dans des décors faits de clair-obsur.

Suit le retour du groupe Girls in Hawaii. Un spectateur lance à sa voisine: “Ça faisait 4 ans qu’on attendait de les revoir!”
Même Antoine, le chanteur du groupe, après un premier titre inédit I’m so glad – extrait du nouvel album à sortir en septembre – partage son émotion de fouler une scène parisienne après cette longue absence.
Le deuxième inédit, Misses, donne à voir les belles promesses que nous réserve le groupe, avec cette ballade mélancolique et fascinante.

 Et puis arrive une perle étrange sur la scène. La grande attente de notre équipe.
Christine and The Queens, seule en scène, arrive voilée pour donner “le concert le plus court de ma carrière“.

Espiègle et pro, ce petit brin de jeune fille – 24 ans au compteur – magnétise le public. Tantôt joueuse, tantôt grave, la belle Christine capable de concentrer à elle seule 5 personnes sur scène, charme de sa voix et de cette électro-pop revigorante en anglais dans le texte.
Elle reprend pourtant sa langue maternelle avec Nuit 17 à 52. D’une grâce rare.

Sa maman, face à la scène, ne perd pas une miette de la danse envoûtante de l’artiste.
En coulisses, la chanteuse n’en revient toujours pas d’afficher complet pour son premier concert au Nouveau Casino et ne manque pas d’apprécier chaque message agréable reçu de la part d’un pro ou d’un nouvel admirateur.

 Dernier coup de force avec Lilly Wood And The Prick. Le groupe nous envoie une pop qu’Arcade Fire ne renierait pas.
Se bonifiant à chaque concert,  Nili Hadida et Benjamin Cotto n’ont pas fini d’enchanter les prochaines soirées et festivals d’été.
Aux côtés de Where I want to be (California), Long way Back, le dernier single Middle of The Night risque fort de ne pas vous lâcher de si tôt.

Merci à Calif

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Concert exceptionnel : DEAD CAN DANCE aux Nuits de Fourvière Lyon le 27 juin – concours les dernières places à gagner

COUP DE COEUR

 

C’est bien connu un bonheur n’arrive jamais seul !
Après une tournée d’adieu en 2005, on pensait ne plus revoir DEAD CAN DANCE, ce groupe mythique, de retour en studio et sur scène.
Alors les imaginer sous le ciel lyonnais dans le théâtre antique de Fourvière était, à bien y considérer, pure folie.

Et pourtant, l’arrivée d’Anastasis, le nouvel opus du groupe britannico-australien tant attendu, s’est accompagné de premiers concerts l’année dernière.
Fort d’un Grand Rex en septembre dernier, affichant complet en quelques heures, le groupe a aussitôt annoncé quatre dates estivales en France.
Le Zénith, Nîmes, le Festival Beauregard et les Nuits de Fourvière.

Un rendez-vous qui n’a pas tardé à être pris d’assaut par les festivaliers lyonnais et les fans prêts à venir de loin pour cette soirée qui s’annonce sinon surnaturelle, tout du moins exceptionnelle. En effet, la date du jeudi 27 juin fait partie des premiers concerts complets en quelques jours à l’instar de ceux de notre Mathieu Chedid alias M national ou encore de Woodkid qui s’offre les services de l’Orchestre national de Lyon pour une date unique.

Notre équipe a eu la chance de voir une fois le groupe sur scène en 2007 à Paris. Le charisme  de la chanteuse Lisa Gerrard – qui fait également une carrière solo – est troublante et sans nul autre pareille.
Les sonorités si singulières de Dead can dance qui chevauchent sur la world music, les influences médiévales pour certains ou ésotériques pour d’autres, offrent un voyage musical planant et incomparable.

Dead can dance fait partie de ces groupes qu’il faut avoir vu au moins une fois sur scène, à l’instar de Pink Floyd ou des Rolling Stones. Tant le caractère exceptionnel de leur musique semble inimitable.

CONCOURS

 

Blog partenaire de cette soirée, United States of Paris a de quoi faire des heureux et heureuses en offrant 2×2 places pour le concert du 27 juin 2013 à 21 aux Nuits de Fourvière à Lyon.

Pour cela, il suffit de répondre à la question suivante:
Quelle artiste a présenté aux Nuits de Fourvière 2012 son album Biophilia avant ses concerts à Paris ? Indice

Envoyez-nous votre réponse avec votre nom et prénom à : usofparis@gmail.com

Un tirage au sort parmi les bonnes réponses déterminera les deux gagnant(e)s.

CONCOURS TERMINE ! Bravo à Laetitia et Anthony.

Multipliez vos chances de gagner en likant et partageant cet article depuis notre page FB

Merci aux Nuits de Fourvière
et à Jeux concours gratuits

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CONCOURS des invitations pour le concert de Rokia Traoré à l’Avant Seine/Théâtre de Colombes le 16 avril – Festival Chorus

Beautiful Africa, titre du dernier album de Rokia Traoré, sonne comme un hymne tout en poésie.
La chanteuse d’origine malienne débute une tournée française pour présenter son cinquième album.
Un nouvel opus conçu sous les meilleurs auspices avec notamment la collaboration du producteur John Parish qui a travaillé avec PJ Harvey, Tracey Chapman ou Eels.

Avant de fouler la scène du Petit Bain à Paris, Rokia Traoré se produira l’Avant Seine / Théâtre de Colombes dans le cadre du Festival Chorus.
Le mardi 16 avril, les spectateurs se verront offrir un voyage musical fait de délicates sonorités africaines et pop.
Une sensibilité qui ne peut que réchauffer les coeurs en mal de soleil.

Rokia Traoré par Mathieu Zazzo – Paris

Image de prévisualisation YouTube

! CONCOURS !
5 invitations pour 2 personnes à gagner 

Vous le savez depuis le temps: quand l’occasion se présente, nous aimons partager nos coups de coeur.

Pour assister à ce concert, il vous suffit de nous envoyer un mail avec vos nom et  prénom avec en objet « Rokia Traoré » à : usofparis@gmail.com

Date limite de participation: le dimanche 14 avril 23h59

Les noms des 5 gagnant(e)s de deux places seront tirés au sort parmi tous les participants et seront avertis par mail.

Rokia Traoré en concert le mardi 16 avril à 20h30
l’Avant Seine / Théâtre de Colombes

Parvis des Droits de l’Homme
88 rue Saint Denis
92700 Colombes

Merci Batida and Co et Jeux concours gratuits

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LIZA MINNELLI back in Paris – Concert exceptionnel à l’Olympia en photos – New York New York forever

 Qui est capable d’enchaîner en une semaine un concert de Liza Minnelli, une performance de Björk, la dernière création de Angelin Preljocaj au Théâtre de la Ville et la séance en avant-première du dernier Judd Apatow, 40 ans mode d’emploi ?

Seule l’équipe d’United States of Paris peut assurer en si peu de temps de tels écarts culturels.
Et ce mardi, ses membres souhaitaient entendre une fois – au moins – en live l’hymne de tout les temps New York New York.
Son interprète magistrale était à Paris pour un concert unique.
Les lettres composant le nom de la star américaine tout en néons à l’entrée de l’Olympia, pouvaient nous projeter, ce soir-là, à une avant-première hollywoodienne.

 Liza Minnelli a retrouvé pour une soirée unique et comble son public parisien à qui elle a réservé quelques chansons en français et des anecdotes made in France.
Nous partageons ici quelques photos souvenirs d’une rencontre exceptionnelle.

 Toujours mutine avec son public. Elle quitte la scène accompagnée de son pianiste – également chef d’orchestre.

 Quelques titres de la setlist à l’Olympia.

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Live-report Concert LESCOP à la Gaîté Lyrique avant la Cigale – La Forêt, bis repetita, et tournée

Pour ce premier live parisien de l’année 2013 et avant un concert à la Cigale, LESCOP, la révélation française  – en Français dans le texte – la plus jubilatoire de ces derniers mois, s’offre le cadre capitonné de la Gaîté Lyrique.
Histoire de tâter de sa superbe après une tournée américaine aussi surprenante qu’éreintante – un extrait du périple est à lire dans le Magazine Roadie.
Un concert sold out en guise de teaser pour les premiers festivals de saison – Le Printemps de Bourges en tête – et la tournée qui s’annonce à rallonge et estivale.

Un premier constat s’impose: tous les styles vont aux concerts de Lescop !
Dans la fosse, ce samedi soir, le gominage-cabotinage capillaire le dispute au bicolore et à la double longueur (dégagé sur l’oreille gauche et en broussaille sur la droite), photos à l’appui.
Au milieu de cette faune bigarrée et sage, une cravate de working-man vient de se perdre aux abords d’un total look survêt version bad boy graffeur, qui dit pardon aux demoiselles.

Certains ayant peur d’attraper froid – ou de perdre une partie de leur vestiaire dans le dance-floor – remettent leur blouson à l’approche de la scène.

Des chaussures à paillettes de lolita trentenaire ont été aussi aperçu en bord de scène.


21.30. Paris s’endort en guise d’effeuillage. Le rythme gagne les rangs.
Plus trop envie de parler à son voisin. Les yeux veulent déceler du mystère de l’artiste devant qui tout le milieu sa pâme.
Il y a ceux qui avaient misé sur son potentiel à la première écoute de La Forêt et les autres, qui ont pris le train en marche. Alors que la fumée prend ses quartiers sur scène, le visage du chanteur s’estompe, se dédouble, permettant toutes les projections.
Son profil semble plus doux que celui de l’EP et de l’album. Avec Ljubljana une drôle d’impression d’un retour doucement ludico-mélancolique in the 80’s, époque Les jeunes gens modernes, Jacno, Marquis de Sade et les autres. Brouillard pour le titre Los Angeles. Et là, comme une évidence, le profil du chanteur magnétique prend des airs de Brian Molko de Placebo, époque sobriété capillaire.

Très vite, une petite pépite, un cover surprenant et qui n’arrive pas en fin de set, comme trop souvent.
Pour l’introduire, l’artiste évoque son amour de jeunesse pour la chanteuse, une certaine Muriel Moreno. Le titre: Quand les champs brûlent de Niagara.
Doux et planant.
Suit le duo avec Dorothée de Koon pour Le mal mon ange.
Il faudra attendre la charge obsessionnelle et sensuelle de La Nuit Américaine pour que les mains claquent.
La Gaîté prend en cet instant un air de club avec débardeurs et pulls noués à la taille, effaçant les derniers atours de l’hiver.
Joy Division et New Order nous reviennent en mémoire comme des flashs.
Un coup d’Hypnose et vient le tube qui ne quitte plus aucun Lescop addict: La Forêt. Nouvel hymne de la jeunesse branchée et des trentenaires en mal d’euphorie musicale.
L’instru joue les prolongations mais, pour beaucoup d’entre nous, c’est trop court. Lescop ne fatigue pas de répéter ce titre devenu une vraie rengaine générationnelle.
Avec notre iPod, on remettrait restart direct.

Un rêve durcit la boîte à rythmes. Le réalisateur François Ozon, cabotin et chewing-gum en bouche, a trouvé son maître ès musique électro-pop.
Le titre laisse place à un silence admiratif, presque inquiétant pour le chanteur. Des exaltés donnent de la voix: Formidable! ou Fais-nous rêver! L’onirisme se fera avec Le Vent. Retour au noir. Premier Rappel.
Le set se termine avec une chanson pour amoureux, Slow Disco, et de l’efficace Tokyo la nuit.
Fin de partie. Alors que deux garçons s’échangent leur 06 sur l’Iphone de l’autre en sortant de la salle, Lescop crée la surprise en revenant.
Les applaudissements des plus tenaces ont eu raison de la motivation du chanteur à prolonger le bain. Descente de scène, début de chanson cette fois bien calé au milieu du public.
La Forêt en bis repetita et feutrée.
Dernier moment de complicité avant grosse tournée et grande salle parisienne à venir.
Joseph d’Anvers n’a pas quitté la salle. Son sourire laisse deviner que le son de ce soir était à sa mesure.
En retrouvant la fraîcheur de la nuit, on se prend à rêver à une reprise par Lescop d’un titre de Jacques Demy pour la prochaine compil des Inrocks.
Les Demoiselles de Rochefort en version dark et électro, ça le ferait.Et la première partie ?
Du Lescop tout craché! – mais pas forcément dans le mauvais sens du terme. Un Lescop plus noir et désenchanté.

Mort à Vegas, Alerte aux Zombies, les amours du passé… Les textes ont une mélancolie tout adolescente.
AV pour Adrien Viot a une place de choix sur l’affiche car petit protégé du chanteur et aussi coauteur de Tokyo la Nuit.
D’une redoutable sobriété, le chanteur arrive à convoquer toutes ses influences new wave pour des morceaux calibrés.
A suivre en tournée.

LESCOP en tournée et en quelques dates:
Printemps de Bourges
, le 26 avril
Les Nuits Botanique à Bruxelles, le 9 mai
Art Rock à Saint-Brieuc, le 17 mai
La Cigale, Paris, le 21 mai

Spéciale dédicace à mon père qui m’a fait découvrir Lescop, bien avant Les Inrocks !

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CONCOURS : des invitations pour le concert de Sandra Nkaké le 25 janvier à la Salle Jacques Brel à PANTIN

Une semaine culturelle pour United Sates of Paris et ses lecteurs !
En effet, nous vous proposons de découvrir la chanteuse  Sandra Nkaké en live.

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Entre énergie pop-rock, feeling hip-hop et soul, Sandra Nkaké, également actrice, conte des destins croisés, individuels ou collectifs, tous en proie à des choix, souvent existentiels.
L’album Nothing For Granted, conçu en complicité avec le flûtiste et producteur Jî Drû,
est un voyage tout en voix, à travers l’énergie que ces personnages déploient car jamais « rien n’est acquis ».
Épique, poétique ou explosive la musique se fait l’écho de leur voix intérieure, de leur cri de liberté.

Artiste Révélation de l’Année des Victoires du Jazz 2012, Sandra Nkaké saura vous envouter au cours d’une soirée

Et pour succomber à ses harmonies musicales,
nous vous offrons 5×2 places pour son concert le 25 janvier 2013 à 20h30

Accès : Salle Jacques-Brel
42, avenue Edouard-Vaillant
93 500 Pantin

Métro  Ligne 7:  Aubervilliers – Pantin – Quatre Chemins

Envoyez-nous vite un mail avec vos nom et prénom à : usofparis@gmail.com

Fin du concours le jeudi 24 janvier à 22h00

Les 5 gagnants de deux places chacun seront prévenus par mail, après tirage au sort, la veille du spectacle.

Bonne chance à tous et à toutes!

Merci à Batida and Co
et
Jeux concours gratuits

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Live-report PULP back in Paris – concert au Festival Les Inrocks à l’Olympia

Dernière soirée pour le Festival Les Inrocks 2012.
Ce mardi, l’événement musical de l’automne parisien s’offre un retour à la britpop des plus cultes.

PULP à nouveau réuni pour un live unique à Paris.
21 ans après le tout premier concert à La Cigale, Jarvis Cocker et ses acolytes nous replongent dans les 90’s.

Dans un Olympia sold out en quelques minutes, il y a ceux qui pensaient que le groupe n’avait pas composé de plus grands tubes que Common People ou Disco 2000, et il y a les autres, les fans des années 80, précurseurs d’un goût pour les textes délicieusement dépressifs du groupe.

 

Après une première partie électro et masquée en la compagnie de Tristesse Contemporaine, un laser vert fait défiler des phrases en français dans le texte pour chauffer la salle.
Qui êtes-vous? Salut! C’est cool! ou encore On ne veut pas de problème, c’est tout!
Autant d’énigmes que nous pensons résoudre au cours live.

A 21h piles, Jarvis Cocker, le leader du groupe entre en scène chargé d’une féroce envie de prendre son pied.


Talonnettes, lunettes et coupe de cheveux improbable.
Il fait sienne la scène, armé de son micro filaire un peu à la manière d’un Claude François old school, avec un Do you remember the first time? de circonstance.

Ne tardant pas à quelques échanges en français – car Jarvis foule le sol parisien depuis plus de 10 ans – il avoue sans pudeur qu’il lui faudrait sans doute “visiter un coiffeur”  prochainement.
Il s’inquiète aussi de l’état de son public: Vous avez faim? …. Faim de Musique?
Cris du public! La mezzanine n’a plus envie de s’asseoir.

Après une série de titres pulsés tels Pink Glove, Razztamazz, Something ChangeDisco 2000 vient resserrer les amoureux entre eux.
Un garçon à foulard descend du balcon à toute trombe pour un déhanchement solitaire très  twist.

Pour celles et ceux qui n’ayant jamais vu Pulp en show, l’étonnement est à son comble en découvrant un Jarvis Cocker exalté, provoc, osant quelques poses dont Madonna ne pourrait pas renier la paternité.
Et tout ceci devant les yeux amusés de sa mère, au premier rang de la mezzanine.
Une mère inspirée qui fête ce même soir ses 70 ans.

En quelques deux heures de frénésie sonores, le groupe nous quitte avec l’évocation d’un Bruno Coquatrix, autoritaire, ne permettant pas une dernière chanson pour la route.
On apprend sur le site setlist.fm qu’un vingtième titre était en bien prévu: “Play Hard”

 Setlist PULP à l’Olympia:

Do You Remember the First Time?
Pink Glove
Razzmatazz
Something Changed
 Disco 2000
Sorted for E’s & Wizz
 F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E.
Acrylic Afternoons
Have You Seen Her Lately?
Babies
Help the Aged
This Is Hardcore
Sunrise
Bar Italia
Common People 

Rappel 1:
Countdown 
Little Girl (With Blue Eyes) 

Mis-Shapes 
 
Rappel 2:
Live Bed Show

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WE LOVE GREEN Festival – dimanche – Electric Guest, Cody ChesnuTT, Breakbot & C2C

Dernier jour d’euphorie green au Parc de Bagatelle.

Première séquence à sensation avec la tentative de soulèvement d’une Smart mal garée, bloquant une navette We Love Green bondée.
Avantage pour la voiture pourtant légère, qui a résisté aux assauts de jeunes hommes motivés à en découdre.

Pendant ce temps, de jeunes filles content fleurette avant l’arrivée de La révélation du festival.

Mister Cody ChesnuTT a fait groover les festivaliers de sa voix tutoyant les montées aériennes d’un Marvin Gaye, couplé au charme d’un Lionel Richie mixé à Lenny Kravitz.

En véritable show-man l’artiste a sauté dans la fosse pour communier avec le public.
D’une générosité rare, les beautiful people ont fait la rencontre du week-end avec un chanteur doué des plus beaux accords rythmiques.

Changement d’ambiance et de visages aux premiers rangs. Avec l’arrivée de groupies prépubères toutes préparées au charme d’Asa Taccone, leader du groupe sensation-du-moment: Electric Guest.

Passons rapidement sur une faute de goût vestimentaire, vite rattrapée avec la chute de cette veste au bout du 3e titre.

Ce qui impressionne avant tout le trentenaire électro-pop présent en nombre dans le public: c’est le plié de genoux exceptionnel du chanteur. Capable de belles acrobaties et surtout de chanter les genoux à une main du sol, Asa, a le rythme qui lui parcourt le corps en son entier.

Sensual healing
Jumpons dans la nuit, pour faire la rencontre d’un DJ qui a fait les belles heures du coming next du Grand Journal: Thibaut Berland aka Breakbot. Sur scène, un artiste chevelu et masqué par la pénombre, caché derrière sa platine bouche.

Un mix entre Daft Punk – dont il cite quelques accords – et la dégaine d’un Sébastien Tellier.

Et en dessert, vous prendrez bien un bon coup de C2C à la place de Charlotte Gainsbourg qui a lâchement déclaré forfait dans la semaine?

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WE LOVE GREEN Festival – samedi – Camille, Beirut, Klaxons et Micachu & The Shapes

Deuxième journée de musique au Parc de Bagatelle.

Alors que les sonorités des anglais de Micachu & The Shapes surprennent plus d’un festivalier.
Certains ont déjà fait le choix des charmes gastronomiques que We Love Green propose.

La qualité des prestations est donc aussi à trouver côté assiettes. Pas de grosses plâtrées de nouilles, pâtes ou autres tartiflettes, de pizzas indigestes ou de burgers dégoulinants que l’on peut trouver à Rock en Seine ou aux Eurockéennes de Belfort.

Dans le Parc de Bagatelle, nous avons droit à de fines propositions. Salade tout tomate, tartes salées, soupe de concombre menthe, ou autres fromages goûteux.
En échange de plusieurs jetons recyclables, seule monnaie autorisée sur le site, vous aurez droit à un large choix de produits.

Let us introduce you: la tarte salée blettes et chorizo du restaurant Les 400 Coups.

Et côté dessert, céderez-vous au carot cake sans gluten de La Guinguette d’Angèle?

Dans la catégorie tatouage original, l’équipe souhaite partager sa découverte. Une carte du monde sur avant-bras. Fin et discret. Une belle invitation au dépaysement.

Reprise des réjouissances sonores avec Camille qui marque son engagement écolo avant d’entrer sur scène.
La chanteuse choisit, en effet, de mettre en lumière une association de préservation des semences.

Le couché de soleil illumine le teint de la chanteuse à son entrée sur scène. Pieds nus, elle se lance dans un tour de chant sans artifice.
Habituée aux jeux de lumière lors de ses concerts en salle, l’artiste joue de sa voix tout en délicatesse et nuances.

Camille – Strike a pose!

A l’invitation de la chanteuse espiègle, un couple d’amoureux se forme avec deux régisseurs scéniques lors de la chanson: La France.

A noter la séquence décalée qui s’est jouée au premier rang de la fosse.
Aux premières notes de “Ta douleur“, une nuée de photographes et cameramen est venue mitrailler ferme la chanteuse tout en proximité avec ses 3 musiciens.

Tombée de la nuit sur le Parc et nouvel univers musical avec le Beirut.
Le sex-appeal de cette soirée a quelque peu baissé d’un niveau avec les 6 membres du groupe mais les échappées sont joyeuses.

Les airs de fanfares procurent toutes vibrations aux festivaliers commençant à se couvrir.
Au bout de 4 titres, un papa vient récupérer ses filles au milieu du public pour les ramener à la raison.

Le titre phare Santa Fe en point d’apothéose pour un tour de chant plutôt sage et raisonnable.

Mais c’est sans compter l’énergie juvénile de Klaxons, tout en force et électro dense.

La suite dimanche pour We Love Green avec: Herman Dune, Electric Guest, C2C, Cody Chesnutt et Breakbot

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