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Live report FNAC LIVE 2014 jeudi : -M- Julien Doré – Arthur Beatrice

“Ça fait du bien un peu de gratuité !” La 4ème édition du Festival Fnac Live a débuté ce jeudi avec en tête d’affiche le showman français number one -M-. Matthieu Chedid a enflammé l’Hôtel de ville de Paris avec une inégalable générosité.

Fnac Live Festival 2014 Parvis de l'hotel de ville musique concerts gratuits paris plages photo by United States of Paris blog

Le public débordait du parvis pour atteindre le Square de la Tour Saint-Jacques à plusieurs mètres de la scène. Au premier rang, une jeune trentaine arbore un t-shirt Labo M dès le premier titre : Mon ego. Qui n’est pas fan du chanteur et musicien hors pair ?
En fosse VIP, les cols blancs invités par le Président de la FNAC, Alexandre Bompard, se trémoussent sur Onde Sensuelle et Océan profitant de chaque seconde de ce concert, comme si c’était le dernier. Dans le public, il n’est pas rare d’entendre à plusieurs reprises :“Je veux les mêmes lunettes !” De toute évidence, il y a du merchandising qui se perd…

M Matthieu Chedid concert Festival Fnac Live 2014 hotel de ville musique modjo tour photo United States of Paris blog

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Voulant symboliser le caractère exceptionnel de cette soirée, Matthieu offre, pour la première fois, une version inédite du titre Le Radeau pour ancrer une touche “d’Orient à Paris Plages“. Il invite la chanteuse libanaise Yasmina Hamdan. Les paroles –  “Tu dors ému face au soleil lascive, docile comme toujours” – ont une résonance particulière quand on sait que le sable prend place sur les quais de Seine.

Après En tête à tête, les deux musiciens de -M- chauffent d’un bon degré supplémentaire l’ambiance à grand renfort de beats. Je dis M et puis le chanteur invite à un relâchement de l’âme en invitant le public à une choré de son cru  pour Mama Sam.
Pas à court d’idées, Matthieu Chedid fait apparaitre 3 cuivres et une danseuse pour un Machistador tonitruant.

Julien Doré et Arman Méliès backstage concert Festival Fnac Live 2014 hôtel de ville love tour musique blog United States of paris blog

À 20h, Julien Doré, seconde tête d’affiche, prenait ses musiciens dans les bras. Un moment rare avant de monter sur scène et de prendre le coucher de soleil en pleine face avec une réelle allégresse – mais protégé par sa paire de Rayban. Premiers mots d’amour : Moi, je paierais pour te revoir, pour te parler de nous (Viborg) suivis d’une dédicace aux intermittents du spectacle. Les tubes s’enchainent et les confettis argentés : Chou Wasabi, Kiss me forever… La setlist ne diffère pas des autres concerts ; ce qui ne gâche pourtant pas le bonheur de retrouver “notre Juju”.

Impressionnant bain de foule sans garde du corps pour le jeune homme aimé de tous qui grimpe l’échafaudage accueillant caméras et poursuites.

En backstage, du beau monde se côtoie entre les concerts : Olivia Ruiz (Fnac Live 2013), Alex Beaupain, l’ami de toutes les stars Dominique Besnehard, Arthur H, une Brigitte, Aurélie Saada, venue seule qui croise par hasard sa partenaire de scène à proximité du bar au bout d’une heure, Sylvie Hoarau. Funny

Karen Marie Orsted Mo Mø Momomoyouth live concert Festival Fnac Live 2014 concert music Hôtel de ville photo by United States of Paris Blog

À 18h50, la furie Mo a galvanisé le public qui cherchait un peu d’ombre. Look décalé et régressif avec 2 têtes de Garfield sur chaque sein. Après un problème technique qui a retardé l’entrée de la chanteuse, le rythme a pris la foule pendant une petite heure. La danoise ne va pas lâcher le public des yeux et de ses différents assauts corporels. Elle arpente le devant de scène, descend dans la fosse avec un charisme assez incroyable. Les téméraires ont eu raison de bien s’hydrater avant d’assister au show.

Ella Girardot from Arthur Beatrice music band concert Festival Fnac Live 2014 Hôtel de ville photo by United States of Paris blog

La révélation de cette première journée a début à 18h05 précisément avec le charme discret de la belle Ella Girardot, chanteuse du groupe anglais, Arthur Beatrice. Le chemisier noué au dessus du nombril, elle s’est laissée porter par le mood de la fin de journée. Son chant nous fait penser à celui d’Hannah Reid, la chanteuse de London Grammar. Le titre More Scrapes nous fait oublier la ville. La pop du groupe nous donne une furieuse envie de nous jeter sans modération sur l’album Working Out dans les bacs.

Le festival Fnac Live se poursuit ce vendredi avec La Femme, Breton, Gaëtan Roussel, samedi et dimanche.
Concerts gratuits sur le Parvis de l’Hôtel de ville de la Mairie de Paris

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Live report : concert DAMON ALBARN aux Nuits de Fourvière – Everyday Robots Tour

Damon Albarn à l’affiche d’un festival est toujours un événement, qu’il soit accompagné des membres de The Good, The Bad and The Queen (2007) avec Blur (Fourvière 2009) ou en solo (Fourvière 2014). Malgré une carrière internationale – il revient d’une tournée américaine – l’humilité et la bonhommie de l’artiste surprennent et emballent les foules tel un dieu du stade.

Damon Albarn singer blur live concert festival Nuits de Fourvière Lyon France Everyday Robots world tour france photo by United States of paris blog

22 heures pétantes extinction des lumières, lancement de la bande-son d’intro pour l’entrée de Damon Albarn et de ses musiciens que l’on devine gesticuler à travers un halo bleuté. Le chanteur lève devant son visage un tambourin avec le visuel de deux mains jointes.

Premier titre, Lonely Press Play, le génie de la pop made in England quadrille le devant de scène, tape dans des mains du premier rang, lève les yeux sur les gradins, sourit, captivant l’adhésion immédiate des spectateurs. Il arbore une croix blanche sur le jean noir pour montrer son soutien à la cause des intermittents du spectacle. Classe.

Look juvénile, Albarn est, avec Ewan McGregor, l’un des rares quadras  sur lesquels les signes de fatigue ne semblent pas avoir prise.

L’artiste se met au piano pour entonner le premier extrait de son dernier album : Everyday robots.
Il asperge généreusement la fosse d’eau à la fin de Tomorrow comes a day, suivit de Slow Country. Il s’arrête pour partager son enthousiasme d’être là pour la 4ème fois à Fourvière : “Amazing !” Et de rajouter que chaque soir a un “mood” différent.

Le set permet d’accueillir de nouveaux membres sur le plateau. Comme ce jeune trompettiste islandais, fils d’une amie du chanteur pour Hollow Ponds et un ensemble de 6 choristes pour El Manana (Gorillaz).

Damon Albarn live concert Everyday Robots tour new album Festival Nuits de Fourvière Lyon France photo by United States of Paris blog

Blur aura aussi droit de citer au cours de la soirée, avec une place de choix : un Out of Time au piano seul d’une rare intensité, suivi d’All Your Life.
Albarn file vite prenant le public par surprise, lui qui se préparait à une haie d’honneur de coussins.
L’artiste revient 5 min plus tard, provoque la foule pour la pousser à jeter un maximum de “pillows“. Déluge et délire sur Clint Eastwood (I’m happy) tonitruant.

Damon Albarn singer guitar live concert Everyday Robots Tour Festival Les Nuits de Fourvière Lyon France photo by United States of Paris blogPour Mr Tembo, le chanteur devra se mettre à quatre pattes pour déblayer les pédales de son piano. Il rit. Vrai leçon d’humilité.
Les choristes reprennent place sur scène pour ne plus la quitter et accompagner un Albarn qui ne finit plus de magnétiser avec Don’t Get Lost in Heaven et le superbe Heavy Seas of Love – possible titre pour une comédie musicale – qui achèvent une soirée mémorable.

Un accident à la sortie du Théâtre Antique en a choqué quelques-uns : un trentenaire assis sur un rebord parle à sa voisine de Christophe Maé, après avoir reçu la claque Albarn.

Ce samedi soir lyonnais avait débuté avec un ovni, en la personne de Juana Molina. Une quinqua à queue de cheval entourée de pédales pour ses loops et autres platines à boutons. Bidouilleuse de génie, ses rythmes incessants ont dérouté et charmé tout à la fois.

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Damon Albarn en concert au Festival Days Off le 9 juillet à la Salle Pleyel

Il sera de retour à Paris dans le cadre du Festival Les Inrocks 2014 le 12 novembre avec Moodoïd et Ibeyi

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Live Report : concert d’Angus & Julia Stone aux Nuits de Fourvière – nouvel album et Casino de Paris

En avant-première de la sortie de leur nouvel album (le 29 juillet chez Discograph) Angus & Julia Stone s’offrent une tournée d’été passant par La Maroquinerie à Paris, le festival Beauregard et les Nuits de Fourvière. On les retrouvera au Casino de Paris pour deux dates : le 9 et 10 décembre.

Ce vendredi soir, à Lyon, certains hommes osent le port de tongs faisant taire tout risque de pluie, d’autres ne se sont pas changés et portent encore les couleurs de l’équipe de France sur leur maillot ou la joue (soir de match oblige) et plusieurs femmes attendant fièrement un heureux événement prennent place dans les gradins.

Angus and julia stone concert festival nuits de fourviere lyon france new album tour grizzly bear photo by United States of paris blog

À 22h30, les Australiens fendent la nuit noire pour un tour de chant d’une rare beauté.
Quelques gouttes viennent distraire les artistes au bout de la 3ème chanson. “Oh shit it’s raining !” lance Julia amusée. À ce moment, plein feu de lumière sur les spectateurs revêtant leur k-way et autre pancho en plastique. “Vous êtes beaux, colorés” confie la chanteuse mutine.
Le set se poursuit avec des moments d’émotion pure, intimes, délicats. Le groupe n’a rien perdu de son aisance à dresser les poils des avant-bras, à nous faire imaginer une soirée autour d’un feu en extérieur ou bord de mer, très loin de la folie ambiante. L’écoute du public est exceptionnelle, accédant à un rythme serein, parfait pour passer une nuit atypique.

Angus and julia stone concert live report festival nuits de fourviere lyon france new album tour grizzly bear photo by United States of paris blog

Il est touchant d’être témoins des regards que se portent le frère et la sœur au cœur du concert. Leur complicité n’est pas entamée malgré l’envie de chacun de faire carrière en solo.
Ils sont heureux de partager leurs nouveaux titres et leurs succès en plein air, au cœur d’une nuit lyonnaise définitivement sans étoile dans le ciel.

Le duo arrive aussi à surprendre. En premier avec cette version 2014 de leur tube Big Jet Plane ; nouvelle orchestration et nuances de guitares qui subjuguent. Et ensuite avec la reprise du titre You are the one that I want. La cover du tube extrait du film Grease s’offre un incroyable lifting avec un rythme ralenti, virage slow étourdissant, guitare sèche pour Julia, rieuse.

Angus and julia stone concert festival live nuits de fourviere lyon france new album tour grizzly bear photo by United States of paris blogSuivent And The Boys qui atteint les cieux et le premier extrait du nouvel album, Grizzly Bear.
Le groupe part à la fin de la toute première chanson qu’ils ont composée ensemble, Heart Beats Slow avec un “I‘m gonna miss you” de circonstance.
Nouvelle pluie, cette fois de coussins verts – lancés par les spectateurs heureux – qui viennent parfois frôler les artistes et leurs musiciens. Rires et euphorie contagieux.

Retour sur scène pour deux derniers titres. La nuit lyonnaise leur va si bien que Julia et Angus peinent à partir.
Seule fausse note de la soirée, un spectateur en fosse, qui s’est sans doute tromper de soir, lançant à son voisin :”Ils sont mous du genou !” Il n’a certainement pas vu le même concert que nous.

La soirée avait débuté avec le retour d’Emilie Simon. La trentenaire a présenté quelques titres de son dernier opus Mue (Des larmes, Paris j’ai pris perpète… ) et a pioché dans ses précédents albums pour des titres qui égaient le public (Désert, I wanna be your dog…). Un public étonnamment calme, ou calmé par la défaite des bleus.

Concert sage, un peu trop au goût de certains. On avait souvenir d’un peu plus d’audace quand la chanteuse se mettait aux claviers lors de précédents concerts.
Mais ça n’a rien enlevé au charme de l’artiste dont les chansons Menteuse et Quand vient le jour emportent le tempo.
À noter qu’Emilie Simon est l’égérie du styliste Franck Sorbier dont elle portait une de ses créations ce soir.

 

Angus & Julia Stone en concert au Casino de Paris le mardi 9 et mercredi 10 décembre 2014

et en tournée en France à la fin de l’année : Nantes, Fribourg, Lille, Marseille, Caluire et Cuire, Cenon, Ramonville St Agne.

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DO YOU SPEAK DJEMBÉ ? Un spectacle original, festif et interactif à l’Alhambra – Succès PROLONGATIONS

L’été à Paris est souvent synonyme de grand calme dans les théâtres parisiens. Alors lorsque que le spectacle Do you Speak Djembé?(carton de l’année 2010 au Casino de Paris) pose ses instruments à L’Alhambra, on se dit que nos soirées ne seront pas aussi mornes que prévu. Ce spectacle musical et familial a tous les atouts pour afficher complet tout l’été.

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Lors de son entrée en salle, chaque spectateur trouvera un djembé sur son siège. Sous l’égide du maître de cérémonie Doug Manuel, le public sera guidé pour prendre part à cet orchestre éphémère et différent chaque soir.
Sur scène un orchestre hétéroclite – constitué de djembé drums, kora, dunduns, balafons, instruments traditionnels africains, ainsi que de synthétiseurs, une batterie et un quatuor de saxophones – entraîne le public pour faire battre les coeurs à l’unisson.

Et pour cela une seule langue commune : le djembé. A l’instar des batucadas brésiliennes, cet instrument crée une énergie positive et transporte les spectateurs dans une transe jubilatoire qui leur fait instinctivement oublier leurs inhibitions.
La dynamique et le rythme de chacun rappellent ainsi les battements du coeur.

Cette performance impressionnante provient essentiellement de la fusion que Doug Manuel arrive à générer en coordonnant les musiciens africains avec le public.

Il vous entraine dans un voyage inattendu et fascinant ! Toute la salle vibre au son du djembé sur les plus grands tubes.
Une expérience humaine, interactive, musicale, UNIQUE !

 

DO YOU SPEAK DJEMBÉ ?

Prolongation jusqu’au 27 septembre 2014

Les 21, 22, 23, 29 et 30 août et 5, 6, 18, 19, 26 et 27 septembre, à 21 heures

L’Alhambra
21 Rue Yves Toudic
75010 Paris

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MUSIQUE : 4e édition du Festival FNAC LIVE du 17 au 20 juillet 2014 – programmation de 28 artistes avec Bernard Lavilliers, Nosfell, Julien Doré

En 2013, les soirées du festival Fnac Live avaient ravi nos oreilles, notre envie de musique et aussi celle de 90 000 spectateurs venus assister aux concerts gratuit et en plein air. Le phénomène du moment Christine and the Queens a participé à deux éditions et Lilly Wood & The Prick, Olivia Ruiz ou encore Jacques Higelin se sont produits l’année dernière.

Pour sa quatrième édition, le festival parisien qui fait l’ouverture de Paris Plages, installe à nouveau sa scène sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris du 17 au 20 Juillet 2014.

Aujourd’hui, nous vous dévoilons une partie de la programmation de cet été, toujours aussi riche et éclectique. Les premiers noms, français et internationaux, sont des valeurs sûres : Mademoiselle K, Glass Animals, Grégory Porter, Bernard Lavilliers, Gaëtan Roussel ou encore Julien Doré. Des noms qui donnent envie de se lover à la scène pour ne rien rater de leur prestation. Mais les jeunes groupes sont forts de faire parler d’eux comme les deux très bons sons du moment : Moodoid et Kid Wise.

Certes Fnac Live c’est principalement la scène principale en extérieur mais c’est aussi les concerts dans le grand salon de l’Hôtel de Ville, nouveauté de la précédente édition. Une expérience particulière et intime qui forte de son succès passe de deux jours à quatre jours : l’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de Nosfell, Jeanne Cheral, Arthur H et bien d’autres encore. Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France à partir du 16 juillet.

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Et les deniers noms sont tombés et il y a du lourd ! Le festival Fnac Live accueillera aussi l’iconoclaste Matthieu Chedid alias -M-, le poétique Christophe, La Femme, le groupe phénomène de l’année FAUVE ≠ et  l’intemporel Dick Annegarn !
Du très bon son et de grands moments de plaisir musicaux en perspective !

 

Festival Fnac Live 2014

Du 17 au 20 Juillet 2014 à partir de 17h30
Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Grand salon

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DISQUAIRE DAY 2014 : The Doors & Metronomy en dédicace – Texas – Miossec & We have band en concert à la Gaité Lyrique

Grosse journée ce samedi pour le Disquaire Day ou Record Store Day (in english) à Paris avec course de fond pour trouver le 45 tours de Bowie, le maxi coffret live de LCD SoundSystem ou le picture disc christique de Asgeir, séances de dédicaces et concerts à gogo au Fargo, au Point Ephémère et à la HELLO™.

Vous étiez où samedi ? Un membre fondateur du band THE DOORS ait venu des States pour rencontrer son public français. A l’occasion de la sortie de son livre : The Doors, Les portes claquent aux éditions Le Mot et le Reste, John Densmore, le batteur du groupe mythique s’est offert deux bains de foule aux Gilbert Barbès et Saint-Michel. Un timing ultra serré pour approcher une légende de la musique, exceptionnel musicien mais aussi songwritter. Tous les âges étaient représentés.
Il y avaient les chasseurs d’autographes un peu collants et les autres, les vrais fans comme cette dame qui avait vu Jim Morrison “bouffi” lors de son dernier concert à Paris. Echange très rapide avec John qui prend pourtant le temps de serrer la main de chaque personne qu’il l’approche. Les équipes du Gilbert Barbès ne se remette pas d’une telle affluence.

Pendant ce temps, deux membres de Metronomy excitaient les djeunes au cours de deux séances de dédicaces. Des rencontres certainement épuisantes, le groupe ayant déclaré forfait un peu plus tard, via twitter, pour son live acoustique – totale exclu – à la Gaité Lyrique.

Au Point Ephémère, les concerts s’enchainent toute la journée et en entrée libre, svp. Un bon son du moment a capté notre attention Natas loves you, en tout début d’après-midi. Un groupe de frenchies qui a eu aussi les honneurs d’une édition spéciale Disquaire Day pour son single Skip Stones.

Après avoir fait le plein de belles trouvailles avec Grace Jones, la K7 audio de Breton – vintage à mort ! – le 33 tours de David Lynch – que l’on n’écoutera certainement jamais mais qui est un bel objet de déco -, un picture disc de London Grammar, nous prenons la route pour le concert de clôture de la journée à la Gaité Lyrique.

Plateau de choix et varié pour tout public avec Texas, Miossec, Perez, We have band et le DJ set de Hercules and the love affair.

Encore une fois, c’est Texas qui remporte la mise avec une Sharleen Spiteri qui déchaine le public. Les trentenaires et quadra s’étonnent au passage que le tube I don’t want a lover soit connu des plus jeunes présents devant la scène. La chanteuse mieux que personne sait impulser une complicité dès le premier titre, en l’occurrence Detroit, extrait du dernier album. 5 titres en acoustique et des fans avec la banane pour toute la soirée. Summer Son et Black Eyed Boy ne se sont jamais aussi bien portés qu’avoir cette tonalité inédite sur une scène Paris. Une vraie bonne redécouverte.

Il faut dire que l’on avait commencé la soirée mi-figue mi-raisin avec le chanteur Perez. Les textes ont démotivé certains auditeurs. Un couple a même quitté la salle excédé: “c’est quoi ces rimes pourries ? ” alors qu’un autre s’embrasse à grandes bouches. C’est vrai que “Viens embrasse-moi, sois pas comme ça” a de quoi refroidir nos émotions. Il y a pourtant un potentiel musical que l’on pourrait rapprocher d’un Lescop.

Retour en grâce de Miossec à la timidité maladive – son regard bleu à la fin d’une chanson cherchant l’assurance de ses musiciens ne trompe pas – mais au charisme intact malgré le poids de quelques excès.

Première chanson, On vient à peine de commencer, premier extrait du nouvel album Ici-bas, Ici même : on a du mal à reconnaître sa voix. On est plus près d’un Daniel Darc que de notre Christophe Miossec. Il faut juste un peu d’échauffement, la voix s’éclairci sur les titres suivants.

En sept titres live, on retrouve la poésie mélancolique de l’artiste, moins fougueux sur scène mais à l’orchestration plus assurée sans doute avec 5 musiciens à ses côtés. Les textes ne sont pas des plus heureux : comme avant, quand on sera crevé ou toucher n’est pas couler, mais les images évoquées sont fortes et universelles. Tonnerre de Brest nous rappelle les belles années et combien le chanteur nous avait manqué. Miossec est à suivre en tournée.

Quelques minutes après, autre style, avec les anglais survitaminés de We have band. L’electro pop dansante et trippante du trio est efficace. Le charisme de Darren Bancroft, le clavier-chanteur ne laissant personne indifférent.

La soirée se finira avec deux DJ set pour ceux qui ne veulent décidément pas rentrer chez eux.

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Live Report : Chvrches, le trio de Glasgow en concert au Trianon à Paris – The Bones of What You Believe Tour

Ils en sont déjà au stade où ils n’ont plus rien à prouver : l’année 2013 fut explosive pour ces trois Glaswégiens de talent qui forment le groupe Chvrches. Un album, The Bones Of What You Believe, aura suffi à les inscrire tout naturellement dans le clan des formations qui innovent et donnent du champ à un genre qui avait besoin d’être secoué.

Pourtant, et cela se lisait sur leur visage dans le début de l’après-midi lors de l’interview qu’ils nous ont accordée, leur tournée n’est pas une promenade de santé. C’est simple, ils ont enchainé les spectacles depuis le début de l’automne et ce n’est pas fini. Ils nous ont confiés qu’ils s’accorderaient une pause… à l’été, pour travailler sur la trame du prochain album. Ceci dit, que l’on se rassure, ils nous ont également confirmé qu’ils feront quelques festivals.

Au Trianon, ce lundi, devant 800 personnes enthousiastes, ce ne fut peut-être pas le meilleur concert de tous les temps. On vibre toujours autant de la voix de Lauren Mayberry qui prend toute son ampleur sur des morceaux comme Night Sky ou le désormais classique Lies. Puissance de cette voix légère, cristalline, incomparable.

Pourtant, on en viendrait presque à regretter l’époque – pas si lointaine – où ils n’étaient pas encore connus et jouaient dans des salles plus chaleureuses comme La Maroquinerie [en octobre] où on a eu la chance de les voir. Environ 50 minutes de show, pour 13 morceaux tout de même, autant vous dire que le public n’a pas eu le temps de bavarder avec le groupe.

Et on l’a senti attendre, presque sur chaque morceau, une étincelle, quelque chose qui l’empêche de se contenter, de frapper des mains de façon sporadique, un élément qui emporte tout et qui ne retombe pas. Martin Doherty, sur Under The Tide, par son attitude sur scène, y était presque… Mais le concert n’a jamais réellement décollé. C’est qu’on finit par être exigeant avec un groupe qui brûle si brillamment toutes les étapes !

Ne soyons pas bégueules, il y eut tout de même de très beaux moments : Lungs, joué en troisième, façon shoegaze. Tether, dont la conclusion ressemblait fort à certains morceaux d’Underworld – on a pensé à Born Slippy. Peut-être une indication pour le prochain album… Et, pour le premier rappel, un moment de grâce avec You Caught The Light. Finalement, c’est peut-être là où on ne les attendait pas, avec une électro pop contemplative, que Chvrches a réussi à nous scotcher.

Chvrches, Setlist concert au Trianon, Paris : We Sink > Lies > Lungs > Gun > Night Sky > Strong Hand > Science/Visions > Recover > Tether > Under the Tide > The Mother We Share > Rappel 1 You Caught the Light > Rappel 2 By The Throat

by Baptiste et Gérald PETITJEAN
http://ljspoplife.magicrpm.com

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PIANO CLUB au Bus Palladium : une électro-pop belge fraîche, énergique et envoûtante

Parfois, un mail débarque dans notre boîte, on clique sur un lien pour charger un album. Cette fois-ci, derrière le lien se cachait le groupe Belge PIANO CLUB dont l’album Colore sort ce 28 février. On découvre alors une petite pépite pop-rock qui remet la patate après une journée de taff vraiment dure… Du coup, cet album tourne en boucle dans nos oreilles depuis quinze jours. Faut-il vraiment dire qu’on avait hâte de les découvrir sur la scène du Bus Palladium, ce jeudi ?

Piano Club

Rendez-vous à 21h pour un concert 30 petites minutes plus tard. Le temps de repérer le bon angle pour les bonnes photos  et le groupe débarque sur scène après une courte intro qui annonce Today, le premier titre de l’album. D’emblée, l’énergie du chanteur Anthony Sinatra et de ses comparses remplit la scène (trop petite à notre goût).

Comme pour prendre leurs marques, le groupe enchaîne de suite avec Ain’t No Moutain High. Ce titre reflète toute la fraicheur de la musique de Piano Club. On ne peut s’empêcher de suivre le refrain entêtant de cette chanson, les arpèges de synthé enivrants totalement 80’s. La batterie est au fond des temps et la basse de Gaëtan Streel, mène la danse.

S’enchainent alors leurs chansons électro-pop pleines de bonne humeur, aux sonorités si particulières : Not too old, The Captain, On the Wagon, Olivia. Malgré un salle un peu trop timide sans doute, on sent que le public accroche à cette musique qui peut balayer les coups de blues d’un riff de guitare.

Piano Club

On enchaîne sur un titre peu plus mélancolique A Long Time Ago suivi par ce qui pourrait être un vrai hymne de cette année 2014 Me and Myself. Rythme tenu, haletant, refrain prenant et ligne mélodique assurée. Le trio d’un soir prend visiblement plaisir à retrouver le  public parisien.

Le concert prend fin sur deux titres de leur premier album – Andromedia – Love hurts et Your sadness. Moins familières pour nos oreilles tout juste formées à ce groupe, on aurait préféré que le set se termine par une chanson plus entraînante comme A day Like a Year – malheureusement pas sur cette set-list – un hymne juvénile qui est un véritable tube en devenir et aurait laissé aux spectateurs l’impression encore plus forte de flotter sur un nuage musical.

Piano Club

On prendra le temps, rapidement, de regretter le son un peu sourd et peu profond très éloigné de celui claire et céleste de l’album, mais peut-être dû à l’absence du batteur (Julien Paschal). En effet le groupe a maintenu sont concert parisien alors que celui-ci devenait papa dans la soirée. Le clavier (Salvio La Delfa) est donc passé à la batterie (une première pour lui et il assure !) , accentuant peut-être, les quelques travers acoustiques du Bus Palladium.

 

Mais quoi qu’il en soit, cette première parisienne, pour nous en tout cas, présage de prochains concerts à ne pas manquer et, pour vous,  d’un album à mettre très vite dans votre play-list. Nous c’est déjà fait ! Un vrai bain de jouvence musical.

Piano Club

Piano Club
Album Colore

 

site officiel : pianoclub.be

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Live Report : La Saint Valentin à la Gaîté Lyrique avec Mustang, The Pirouettes et Kylie Minogue en concert

Concentration exceptionnelle de jeunes gens talentueux sur la scène de la magnifique Gaîté lyrique. Juliette Armanet et Cléa Vincent ont donné l’impulsion.

La première, par sa présence, seule au piano, et par ses textes déjantés, comme par exemple sur le morceau Du Coq A L’Ane, ou comment placer « cot cot cot » dans une chanson sans tout gâcher ! La seconde – récemment aperçue dans la cave musicale du Pop In rue Amelot –, par son sens très prometteur de la pop, sa sensibilité rythmique infaillible et son inédite voix jazzy-solaire, a naturellement emporté le public ; on retient les morceaux Retour De l’Homme et Retiens Mon Désir, issu de son premier EP Non Mais Oui qui vient de sortir.

Ensuite les Mustang ont littéralement déroulé leur virtuosité, eux qui affichent déjà une belle panoplie de publications, et qui font preuve d’une maîtrise saisissante pour un groupe si jeune. Huit morceaux enchainés tambour battant, alternant ou mélangeant sautillements et sensualité, le tout dans un magma évidemment rockabilly mais aussi pop-rock au son clair, sans oublier une french touch bien dosée. Et avec une aisance déconcertante : Jean Felzine, Rémi Faure, Johan Gentile sont faciles. Aucune fausse note à pointer au cours de ce récital rétro pop tonitruant. Leur troisième album, « Ecran total », sera l’immanquable du printemps 2014. . Nota bene : on retient l’originalité des textes, presque les héritiers de ceux de Boris Vian.

Et The Pirouettes, que l’on connait déjà bien, pour finir. Leur deuxième EP « L’Importance des autres » fraichement paru, Léo et sa valentine ont su capter l’attention d’un public pas forcément attentif, et pourtant, que leur musique fait du bien ! Eux-mêmes se trouvent « moyens » en live, mais ce n’est qu’une question de confiance à engranger : rassurez-vous les Pirouettes, vos mélodies accrochent, votre look séduit et votre attitude attendrit. Un duo attachant, avec lequel on a envie de partager des bons moments de musique. Une date à bloquer : le 07 mars pour leur release party, « on va faire la fête », ont déjà averti Léo et Victoria.

La soirée aurait pu se terminer ainsi, mais c’était sans compter la love surprise : un concert express de Kylie Minogue, en toute simplicité ! Bon, a priori, je ne suis pas la cible. Mais il faut saluer la bête de scène, la star internationale qui, après 30 ans de carrière, a présenté un show de 15 minutes au cordeau, dans le cadre de la promotion de son nouvel album « Kiss Me Once » qui sortira en mars prochain. Une personnalité qui sait aussi sortir du cadre, lorsqu’elle smacke un fan hystérique du premier rang, ou lorsqu’elle reprend a capella son tube I Should Be So Lucky.

Set list de The Pirouettes : L’Eté Indien > Danser Dans Les Boîtes De Nuit > Oublie-Moi > Un Mec En Or > Hortensia Summer > Le Dernier Métro.

Set list, de Mustang : Coup De Foudre A L’Envers > Le Sens Des Affaires > Sans Des Filles Comme Toi > Mes Oignons (Ne Font Pleurer Que Moi) > Les Oiseaux Blessés > Ecran Total > Le Pantalon > Je Vis Des Hauts

By Baptiste

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Musique – Live report : le groupe Aline en concert à la Clé des champs – Plaisir

20h30. On se gare devant la Clé Des Champs. Une bonne nouvelle : pas de souci pour trouver une place sur le parking. Et donc une mauvaise nouvelle : il n’y a pas grand monde …

En attendant le début du concert, on boit quelques bières et on discute avec Romain Leiris et Jérémy Monteiro. Six démos ont été enregistrées pendant le mois de janvier ; chacun des membres du groupe va maintenant chercher des idées, pour avoir suffisamment de matière avant de retourner en studio préparer le deuxième album. Nous reparlons aussi avec Romain Guerret de la compilation d’inédits (faces B, versions alternatives, reprises, …) que nous avions évoquée ensemble fin décembre après leur passage à la Flèche d’Or.

21h45. Les Aline montent sur scène. Nous sommes une trentaine dans la salle et ça nous rend un peu tristes ; mais ce n’est que passager. D’entrée, Maudit Garçon donne le ton : nerveux, sec, punk. Ce concert sera intense et magique (le meilleur concert d’Aline auquel nous avons assisté).

Pour Voleur, Romain Guerret descend dans le public. A partir de ce moment, on ne sait plus qui est sur scène et qui est le public : le groupe Aline, c’est trente personnes, qui jouent ensemble, comme dans une fête de famille. La maman de Vincent Pedretti, arrivée de Martinique, assiste d’ailleurs pour la première fois à un concert d’Aline et de son fils, qui est très très ému. On s’amuse aussi des petits défauts des uns et des autres (les retards de Vincent Pedretti par exemple).

Merci à la nouvelle Epiphone de Romain Guerret, dont une corde a cassé dès les premières notes du morceau : grâce à elle, on a droit à une superbe version de Je bois et puis je danse, avec une intro improvisée pendant plus de 5 minutes, petit intermède Northern Soul façon Style Council ou Orange Juice, au milieu de la furia punk et avant le début d’un très rare phénomène paranormal ou peut-être vaudou (il faut impérativement que R.I.P. fasse une enquête). Le groupe est successivement possédé par les Buzzcocks, les Jam de In the City, les Who de My Generation et les Cure de A Forest. La salle est en transe collective. Le groupe joue pied au plancher : forcément, la consommation de carburant augmente et le public doit les approvisionner en bières fraîches.

Ce soir, Les Éclaireurs sont sur scène, telle une cinquième colonne indie pop. Et Les Copains sont dans la salle : on boit et on danse, on chante, on rigole. Bref, comme le dit Romain Guerret, « on est  primaires ».

Le concert se termine. Nous sommes KO debout mais heureux. Romain Guerret nous donne rendez-vous au bar. La soirée se poursuit en buvant des bières et en discutant de musique jusqu’à un peu plus d’une heure du matin (en fait jusqu’à la fermeture du bar…).

Romain Guerret, Romain Leiris, Jérémy Monteiro, Vincent Pedretti, Arnaud Pilard : merci à vous ! C’est pour vivre de tels moments qu’on écoute de la musique et qu’on assiste à des concerts. A bientôt.

Set list : Maudit Garçon > Deux Hirondelles > Obscène > Tout ce que je veux (reprise des Désaxés) > Voleur > La lune sera bleue > Elle et moi > Je bois et je puis je danse > Mon dieu mes amis > Elle m’oubliera > Regarde le ciel > Teen Whistle > Les éclaireurs > Rappel : Les copains

by Baptiste et Gérald
http://ljspoplife.magicrpm.com

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