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Le Bonheur du praliné : la gourmandise sans limite

Le Bonheur est une petite échoppe de la rue Saint-Honoré, face à l’oratoire du Louvre. Un petit clin d’oeil de Saint-Pétersbourg qui amuse Laurent Moreno. En effet, il a établi sa pâtisserie face à la cathédrale Saint Isaac, il y a quelques années.
Schast’ye (Счастье) Le Bonheur, il le fait vivre depuis 2008 à tous les amateurs de ses créations, notamment ses pralinés.

C’est ses petits cubes en chocolat qu’il partage depuis quelques mois avec les Parisiens et Parisiennes. Originaux et délicieux.

50 g de douceur parfumée

Les emballages colorés attirent le regard avant même d’entrer dans la boutique. Et une fois à l’intérieur, les petits morceaux découpés invitent tout de suite à la dégustation.Le Bonheur

Mélange des saveurs : classiques avec noix de coco (un fruit qu’adore Laurent Moreno !), nougatine, cerises et éclats sablés. Osées : praliné sésame et sel marin, noix de cajou et roselle, riz soufflé et gingembre.

Le Bonheur
Praliné Sésame et sel marin

Notre coup de cœur ? Le praliné pistaches et basilic !
Pas très étonnant, c’est l’un des plus plébiscités par les Russes et les premiers clients parisiens. Pourtant, sur le papier, ce n’était pas évident nous confie le pâtissier.

Le Bonheur

On était déjà comblé par sa collection parisienne, composée de 11 variétés. Mais l’édition limitée Printemps-Été 2019 fait tout autant la part belle aux saveurs originales : graines de lin, canneberges et menthe, ou lavande. Et notre chouchou printanier sera l’assemblage myrtilles et thym.
Et nous avons aussi adoré le praliné Fève Tonka, une exclu française !

Le Bonheur
Collection Printemps – Eté 2019

Ici, tout est naturel et fait maison !

Exemple avec les herbes aromatiques. Car c’est du vrai basilic qui est incorporé à la recette. L’herbe fraîche broyée se lie avec la graisse du chocolat pour révéler ses parfums.
Dans ces pralinés, si la base reste les fruits secs broyés, à hauteur de 50 % minimum, le secret réside dans l’ajout d’ingrédients originaux dans cette recette de base : noix de coco, baie de goji, thym, sésame, cerise… C’est bien l’amour du produit qui transparait à chaque bouchée.

Le bonheur
Laurent Moreno

Une chose est sûre : chez Le Bonheur, tout est artisanal. De la fabrication des recettes au garnissage des moules originaux qui donnent leur forme à ces cubes de plaisir. Et même l’emballage est assuré à la main.

Mais tout se fait à Saint-Pétersbourg, la maison mère.
Question de coût et aussi de tour de main.

Retour à Saint-Pétersbourg

C’est en 2008 que Laurent Moreno est invité par un ami à Saint-Pétersbourg, pour découvrir son restaurant.
Et après avoir travaillé pour les plus grandes maisons parisiennes (La Tour d’Argent, Pierre Hermé ou Ladurée), il décide de s’établir dans cette ville. Avec une ambition : faire du praliné un produit raffiné.

Le BonheurCar cette douceur populaire en Russie était trop sucrée, trop grasse, trop dénigrée.
Depuis, Laurent Moreno a réussi son pari pâtissier en ouvrant un salon de thé, une pâtisserie et plusieurs corners comme dans l’aéroport de Saint-Pétersbourg.

Paris est comblé de pouvoir découvrir ces petits cubes. Ces pralinés sont à partager pour des fins de repas encore plus conviviales.

Le Bonheur

Le Bonheur

Les Pralinés by Laurent Moreno

148, rue Saint-Honoré
75001 Paris

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Le Taillevent : révélations gastronomiques avec le chef David Bizet

Il y a des noms de grandes maisons comme Taillevent qui font vibrer nos papilles. Alors, pour une occasion exceptionnelle, nous avons poussé les portes de l’établissement situé à quelques pas de l’Arc de Triomphe, de la place de l’Étoile et des Champs-Élysées.
Il faut dire que l’arrivée du chef David Bizet a aiguisé notre intérêt.
Rendez-vous pris pour un déjeuner et le menu à 110 € avec deux verres de vin. Faisons confiance au sommelier 😉

Taillevent

On prend place dans le cocon ouaté du restaurant. Une grande table nous attend, alors que nous ne sommes que deux. L’accès à la banquette est un peu rocambolesque – il faut obligatoirement avancer la totalité de la table pour passer.

Taillevent

Pour patienter avant l’entrée, quelques amuse-bouches et une assiette apéritive Fine mousse de foie gras, anguille fumée, cèpe et betterave. Le palais dit déjà Amen à tant de délicatesse.
C’est sans compter le beurre salé au lait cru du Finistère Le Poncelet. #exquis

Le menu changeant toutes les trois semaines, nos plats ne seront déjà plus qu’un doux souvenir à la lecture de ces lignes.

Divines entrées

En fait, il est difficile de faire passer l’émotion que l’on a pu ressentir en quelques bouchées sur ce premier service.

Poireau en croûte de sel truffée, mimosa de cèpes, essence sauvage poivrée

TailleventL’assemblage de poireau en forme de pavé est superbe. Le poireau est ferme mais fond sur la langue. La vinaigrette à la truffe est très douce et révèle toutes ses saveurs à la fin du plat.
Une entrée très automnale, douce et fraîche. #Harmonieux

Oeuf de poule et champignons herbacés. Crémeux de topinambours au jus de truffe

TailleventEn une cuillerée, on a l’impression d’avoir une forêt en bouche : fraicheur de la chlorophylle et saveurs de sous-bois riches en tanins.
L’œuf fondant allie les bonheurs. Le crémeux de topinambour envoie dans les airs et les effilochés de champignons donnent du croustillant en bouche. #Parfait

Des plats qui explosent les perceptions

Les entrées nous ayant scotchés, on ne pouvait que s’attendre à de nouvelles explosions de saveurs pour la suite. Aucune déception.

Foie de veau doré, échalotes grises à l’encre de seiche, sauce Diable

TailleventJamais nous n’avons goûté pareil foie.
L’épaisseur du morceau ne nuit pas à sa saveur, au contraire. C’est une merveille de finesse, de tendreté.
Et cette scénographie improbable de feuilles, de champignons. Quelle beauté !

Canard Colvert rôti à la feuille de figuier, chanterelles et anchois marinés

TailleventLe canard sauvage provenant de la chasse à un goût subtil de gibier. Contrairement à d’autre sanglier ou cerf des campagnes.
La cuisson harmonieuse et fine lui donne un fondant exceptionnel. Une délicatesse de viande tellement rare qu’elle n’en est que plus savoureuse.
D’ingénieux petits puits de pomme de terre renfermant la sauce accompagnent parfaitement ce plat sauvage, et franc. #Délicat.

Des desserts pour finir en extase

Dans un repas, même gastronomique, il y a toujours quelque chose qui pêche, souvent le dessert.
On ne peut même pas reprocher cela à Taillevent, tant les douceurs finales sont d’une finesse remarquable.

Figue rôtie à la feuille de châtaigner, gourmandise vanille et céréales torréfiées

TailleventL’intitulé peut laisser sur sa faim.
Mais à l’arrivée de l’assiette, ces deux bouchées en forme de petites toques de chef vont dévoiler leurs goûts. D’ailleurs, ils explosent en bouche. Et le petit tube ultra fin de caramel donne à ce dessert un craquant exceptionnel. #Sublime

Chocolat crémeux au thé noir, riz soufflé caramélisé et mûres sauvages.

TailleventDes chips de chocolat croustillantes à souhait qui englobent des sortes d’écrasés fruités. C’est jouissif. 
De petites touches glacées enchantent le palais. 

Avec le chef David Bizet en cuisine, Le Taillevent est une adresse incontournable de la gastronomie parisienne.
Elle n’est certes pas à la portée de toutes les bourses, mais elle peut être parfaite pour fêter un évènement, comme un anniversaire.
Un summum de plaisir gustatif garanti !

Le Taillevent

13 -15 rue Lamennais
75008 Paris

Menu déjeuner 90 ou 110 €
À la carte, de 52 à 97 €
Menu Quintessence à 198 €

Et une carte de vins forcément exceptionnelle !

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Pâtisseries new-yorkaises : nos 4 adresses alléchantes à Manhattan

À New York, en bon européen on tente toujours de manger en mode healthy.
Mais on craque toujours, avec plaisir,  pour quelques douceurs et viennoiseries grasses ou très sucrées.

Lors de notre dernier périple dans la Big Apple, l’équipe a testé 4 petites perles de pâtisseries new-yorkaises qui vous feront oublier Dunkin’ Donuts, Manoglia Bakery et même les Cronuts de Dominique Ansel.
Subtilité, gourmandise et tradition avec Eileen’s Special Cheesecake, Supermoon Bakehouse, Besfren et Little Pie Company.
Partant pour notre tour des pâtisseries new-yorkaises ?

Supermoon Bakehouse

En une visite, cette pâtisserie au design épuré est devenue le phare de nos mâtinées.
Impossible de ne pas s’y arrêter pour y dégoter une viennoiserie qui rivalise avec le savoir-faire français, mais twistée en mode Kawaii.

Donut Gelée de Litchi

Côté donuts, si celui à la Gelée de Litchi est très agréable, on mettra un gros cœur créatif à celui au sésame noir et fruit de la passion.

Donut Sésame noir et fruité de la passion

Les croissants sont haut de gamme (et grand format), aussi fin que les meilleurs de notre côté de l’Atlantique.  Et le gros plus c’est les versions fourrées comme le Matcha-citron à l’intérieur vert émeraude.

Mais le Spécial wknd est définitivement hors catégorie.
Lors de notre séjour, c’est un Toasté dôme de mousse au chocolat avec un cœur de caramel au beurre salé, des touches de gelée aux fruits format cube.

Et pour les réfractaires du sucré, il y a aussi un croisant jambon-fromage et la version tourte épinard doublement dorée au four.
A vous de les tester !

Prix : de 3,75 $ à 8 $

Supermoon Bakehouse
120 Rivington Street
New York, NY, 10002

Eileen’s Special Cheesecake

A quelques rues de Supermoon (et 15 min de marche à pied  ;-), vous trouverez les cheesecakes d’Eilleen’s.
Oubliez tout de suite les parisiens Berko ou Rachel’s, aucune adresse parisienne et même new-yorkaise ne pourrait tenir la comparaison.

Avec environ 28 parfums différents, il faut prendre son temps et ne pas être accompagné d’un(e) balance pour assurer un choix judicieux.
Dans tous les cas, ce sera toujours le bon !

Tous fondent en bouche et le sucre est toujours bien dosé. Alors inutile de réfléchir trop longtemps.

On a jeté notre dévolu sur le cheesecake Pumpkin (courge) : un parfait mélange de sucré/salé, le cookie (Oreo) savoureux, le Blackberry (mûre) et sa gelée de fruits qui ne coule pas sur les doigts quand on le mange dans le métro. Et sans oublier le Salted Caramel (caramel salé) aussi doux que gourmand.

Si vous souhaitez faire une cheesecake party un soir, vous pouvez commander un grand format (avec aussi des gluten-free, des sugar-free ou au tofu )

Prix : 3,50$ pour les individuels

Eileen’s Special Cheesecake
17 Cleveland Place
New York, NY 10012

Little Pie Company

Une vraie Apple Pie de tradition, c’est ce que promet Little Pie Company.
Petit détour dans Hell’s Kitchen entre la 9e et la 10e avenue pour plonger la cuillère dans la Old Fashionned Apple Pie.


Après quelques mots en français échangés avec la serveuse, un sourire (chose devenue rare à New York), la tarte nous est servie tiède dans une assiette et plusieurs cuillères pour partager.

Premier coup de cuillère, la masse de l’Apple Pie décompresse. Avec plaisir, on détache une portion de ce dessert. Les goûts sont parfaits, les pommes fondantes. Les papilles sont ravies. Surtout que côté sucre, c’est très light.

On recommande tout de même de prendre une portion pour deux, sauf si vous n’avez pas fait de pause dej.  🙂
Sinon les différentes recettes sont servies à la part.

Prix : entre 9,5$ et 12 $ la tarte portion

Little Pie Company
424 West 43 Street
New York, NY 10036

Besfren

En descendant la 5e avenue, à deux pas de l’Empire State building, on tombe sur Besfren : une pâtisserie moderne empreinte de l’esprit du quartier : Koreantown.

Au départ, on est attiré par les glaces au matcha ultra photogénique.
Et puis, on se laisse séduire par le gâteau nuage, une sorte de donut ultra léger avec un nappage au choix.
On a choisi framboise-camomille, un mélange subtil et très savoureux.

Besfren
315 5th Avenue
New York, NY 10016

Et vous, quelles sont vos bonnes adresses de pâtisseries new-yorkaises ?

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