Archives par mot-clé : restaurant

Restaurant Sapnà à Lyon : série d’éclats en bouche

Les deux seuls reproches que l’on pourrait faire au restaurant lyonnais seraient son nom Sapnà – on a beau soigner la prononciation, c’est pas une folie phonétique – et la lumière des toilettes, rouge.

Après, j’ai beau chercher les qualités sont légion au 7 de rue de la Martinière à Lyon.
La carte bien sûr des entrées et des plats à partager, le bar à desserts, le service, les salles climatisées, la large terrasse en bois quand il fait beau.

Sapnà

Exceptionnellement, on commence par la carte des desserts. Ce n’est pas une option mais une figure imposée.
Le bar à desserts du restaurant Sapnà dirigé par Rémi Havetz est une extase. L’étonnement est de mise car les audaces sont permanentes.

Le chef pâtissier récompensé au festival Omnivore 2019 enthousiasme midi et soir. Certains amateurs ne viennent que pour lui, faisant l’impasse sur la carte salée.

Bar à desserts : brillante idée ! 

Quatre desserts proposés sur une carte cartonnée avec des intitulés très sommaires et des cases à remplir avec le nombre souhaité.
Ce samedi soir, ce sera Fraise, choco ruby et sureau, Panacotta vanille abricot et légumes verts et la Sexy ice cream.

Sapnà

Le dessert Fraise et ses différentes textures (onctuosité, craquant, légèreté) m’ont excité les papilles. Je suis allé demander le détail des ingrédients à Rémy, en pleine action derrière son comptoir.
Au menu, riz au lait, chocolat ruby (chocolat rose), poudre de fraise maison, fine couche de sablé breton, sorbet sureau et beaucoup de fraises bio de la région ! “J’en ai marre qu’on me serve un dessert à la fraise avec 3 fraises qui se battent en duel. Ça m’énerve ! 😉 ” se justifie le pâtissier.
Les fraises sont glacées à la liqueur, une pointe de framboise pour l’acidité. Des petits pois wasabi et mélange d’herbes de la région viennent finaliser cette composition trippante.

sapnaLa Panacotta, “dans la plus pure tradition italienne“, est conçue avec de la vanille de Tahiti “parce qu’elle est au-dessus de tout” pour le pâtissier. Et c’est l’éclate totale en bouche !
Compotée d’abricots pas trop sucrée, bien acidulée. Nougatine de pignon de pin et graine de tournesol. Pistaches de Turquie (région de Gaziantep), “les meilleures du monde“. Salade de légumes verts (poids gourmands, petits pois, abricots secs, fenouil en pickles et concombre cru. Vinaigrette faite à base d’huile de vanille et vinaigre de verveine. Sorbet aux herbes, tuile de riz, poudre d’herbes.

sapnaLa Sexy Ice Cream est un “dessert cochon” selon l’équipe. Il fait la part belle au sucre. Cookie, glace à la crème maison, coulis caramel. C’est une décharge de sensations fortes qui plait malgré une pointe de culpabilité.

Carte salée à partager absolument  

Passage au salé, orchestré par le chef Arnaud Laverdin, qui nous a permis une montée progressive de notre excitation gustative.

Œuf teriyaki, huître fine de claire (tapioca, kombucha de pomme, tofu), bao burger à la crevette et son chutney d’ananas. Un trio savoureux et une adhésion totale au concept qui vise à piocher dans le bol ou l’assiette des autres pour partager toutes ces saveurs métissées franco-japonaises.

Sapnà

Les plats arrivent et l’on est pris d’une curiosité excessive : envie de tout goûter en même temps. La lotte qui baigne dans une jolie mixture de radis roses, oignons pickles et pralins. L’onglet de bœuf onctueux dans son émulsion et bien amarré à ses carottes et pistaches croquantes et légèrement relevé par le piment isot. Et la volaille KFC marinée façon Thaï, simple mais qui joue l’excellence.

sapnasapna

En accompagnement, comme si ce n’était pas déjà assez de plaisirs : des frites de daïkon de saupoudrées de furikaké (mélange d’algues, sésame, sel et bonite), avec une sauce légèrement relevée. Tellement bonnes, à se damner.

Le restaurant Sapnà c’est aussi une cuisine ouverte sur la salle. Un chef qui n’hésite pas à en sortir pour servir un plat à une table ou conseiller un duo d’Américains de passage à Lyon. La décontraction est de mise et ça nous change des bouchons lyonnais. 😉

Sapnà

7, rue de la Martinière
69001 Lyon

Ouvert :
mardi, jeudi, vendredi, samedi : 12h à 14h et 19h30 à 23h
mercredi : 19h30

La même équipe est aussi aux commandes du restaurant La Bijouterie, à quelques mètres, au 16 rue Hippolyte Flandrin.

Share

La cerise sur la pizza : parfait combo italo-marseillais dans l’assiette

Si vous ne connaissez pas La cerise sur la pizza, réservez vite une table à la nouvelle adresse du restaurant qui vient d’ouvrir Rue de Bretagne à Paris, après Belleville et Saint-Paul.
Au menu, des pizzas exclusivement. Des assiettes qui fleurent bon l’Italie, avec l’accent marseillais. 
De quoi nous donner l’eau à la bouche rien qu’en poussant la porte.

L’amour des produits

C’est sûr que Kader, le patron, l’a chevillé au corps cet amour de la pâte.
Ce Marseillais débarqué à Paris il y a 20 ans, après des formations à Londres et en Finlande, met dans ses pizzas le soleil de la Côte d’Azur. Mais pas uniquement.

La cerise sur la pizza

En effet, tous les produits qui composent ses recettes proviennent directement d’Italie (ainsi que les vins de la carte). Et comme toujours, cela change le goût ! Mais le secret de la réussite de la Cerise sur la pizza réside aussi dans la pâte. Ici, elle est fine et étalée. Et ce qui la rend si légère c’est une fermentation lente de trois jours.
Pour le reste, c’est un tour de main et des recettes assez originales que Kader a conçues avec son ami Jean-Edouard.

La pizza made in Marseille !

A la carte, Kader et Jean-Edouard proposent 22 pizzas salées baptisées d’un doux nom de quartier marseillais.

La préférée du boss ? La Joliette, en référence au quartier du port proche du MUCEM. Olives, anchois, mozzarella buffala et persillade. On est au cœur de Marseille et des saveurs du sud.

La cerise sur la pizza
La Canebière

Lors de la soirée d’ouverture, on a pu goûter à La Goude (tomate, mozza, bresaola, roquette, parmesan),  Le Panier (tomate, mozza, scamorza, saucisson piquant, roquette et La Canebière (tomate, mozza, anchois, câpres).
Trois pizzas plutôt simples mais aux saveurs vives en bouche. La simplicité n’est donc pas l’ennemi du plaisir même si notre cœur balance pour les pizzas un peu plus fournies, en général.

La cerise sur la pizza
La Goude et La Panier

La cerise sur la pizza

Rue de Bretagne : une ambiance

Côté déco, tout est chiné par Kader.
Alors, oui les chaises ne sont pas toute les mêmes. Oui, c’est très rustique. Et c’est plutôt cosy finalement.
Mais malgré tout, il se dégage du lieu une certaine authenticité. On se sent bien dans ce resto. L’étage est agréable et offre un vue agréable sur la rue, à défaut de la mer.

La cerise sur la pizza
Seule nuisance possible à notre bien-être : la circulation. Mais c’est un petit inconvénient bien surmontable quand on apprécie les produits de qualité.

Une adresse à adopter sans hésitation.

La cerise sur la pizza

La cerise sur la pizza

Rue de Bretagne
Lundi au Dimanche : 11h-15h et 19h-23h

Saint-Paul
Lundi au Vendredi : 12h-22h30
Samedi et Dimanche : 12h-22h30

Belleville
Lundi au dimanche : 12h-14h30 et 19h-22h30

Share

Marcello : déjeuner italien gourmet en terrasse à Saint-Germain-des-prés

En contrebas du marché Saint-Germain, se loge Marcello.
Avec sa terrasse, au pied d’un grand mur, et une vaste salle, ce restaurant italien propose une carte très large : des aperitivo aux antipastis, en passant par les pastas et les plats à l’âme italienne.
On prend place sur la terrasse, pour profiter de la douceur de la journée.

Marcello

Le menu de Marcello nous avait déjà attiré l’œil, au passage d’une balade dans le quartier.  C’est donc le moment de profiter de cette carte plutôt moderne.

Une carte attractive

Formule midi ou non. Nous faisons le pari du mix… On a envie d’être éclectique dans les choix. Des pâtes, c’est sûr, mais aussi des plats plutôt originaux.

Arancini Nero

MarcelloCes trois petites boulettes de riz fleurent bon la truffe. Un aperitivo délicat et goûteux qui se dévore en quelques coups de fourchette. Le riz est parfaitement cuit et se mêle parfaitement à la truffe et à la mozzarella. Trois pour deux, c’est trop peu 😉

Tarte focaccia
Marcello
Ce petit antipasti est vraiment tout mignon.  Les couleurs pastel sont attirantes et appétissantes. Une entrée très bien équilibrée en saveurs et tout en douceur. Une assiette de sucrée-salée délicate sur une tranche de pain.

Ravioloni  (au fromage de bufflonne)
Marcello
Impossible donc de ne pas prendre un plat de pâtes dans un restaurant italien.
Les raviolis sont cuits al dente, premier point fort. La douceur de la sauce tomate est contrebalancée par la force de la roquette. Un plat de pâtes avec de jolis contrastes. La prochaine fois, nous savons déjà que nous goûterons les gnocchis !

Filet mignon de porc
Marcello

Absolument irrésistible ! Finesse des morceaux de viande accompagnement croquant (cuisson sans excès) et sauce élégante.

Une petite douceur pour finir ?

En terminant notre déjeuner, une légère hésitation face à la carte des desserts. Question d’envie ?
Si les assiettes sucrées que l’on a vu passer sur les tables voisines attiraient nos convoitises, force est de constater qu’après un repas copieux, la tentation s’émousse un peu.

Clafoutis italien aux fruits rouges
Marcello

Le clafoutis n’est pas si fréquent sur nos tables. Et qu’il soit d’origine italienne a été notre curiosité. Qu’a-t-il de spécial ? Il faut donner le premier coup de cuillère pour comprendre : il cache un lit de semoule. C’est plutôt inhabituel. Mais ça ne gâche pas pour autant notre plaisir de gourmand.

Coupe glace citron et vodka
Marcello

Le choix n’est pas très original, mais on avait envie d’un petit dessert léger pour terminer un repas. Léger, c’est le cas car la coupe joue la discrétion.

Marcello offre à ses convives un certain sens du goût à l’italienne. Un moment de plaisir culinaire qui tient compte des timings serrés des déjeuners parisiens.
Du coup, nous n’avons pas testé leur formule petit déjeuner, mais vu la qualité des plats, vous pouvez l’adopter les yeux fermés !

Marcello

Marcello

8 rue Mabillon
75006 Paris

Formule midi à 25€

Ouvert tous les jours de 8h à 23h du dimanche au jeudi
Et de 8h à 23h30 vendredi et samedi

Retrouvez la carte du restaurant ici.

Share

UMAWAY : irrésistibles poke bowls et tacos au déjeuner chez UMA

UMA l’adresse qui aime tant nous surprendre propose UMAWAY of life en formule déjeuner sur place ou à emporter avec l’essence du chef : du métissage (Pérou et Japon), de l’audace et de divines saveurs.

Banquettes et table haute au rez-de-chaussée du restaurant UMA.
Bien installés avec Paris la douce, la carte UMAWAY n’est pas le plus simple pour avoir l’assurance de goûter à la nouvelle vague de belles inspirations du chef Lucas Felzine.

UmawayUmaway

Poke Bowl, Wrap et Incontournables

Le poisson est en force notamment avec une trois propositions de ceviches (thon nikkei, saumon au curry noir ou daurade à la péruvienne). Esprit de contradiction, je me laisse tenter par le Japan Bowl dans lequel le poulet teryaki forme un duo irrésistible avec les pâtes japonaises que j’adore : les UDO. Du gingembre confit et des edamanes pour agrémenter le bowl et l’adhésion est totale.

Pour un peu de chaleur, je me lance dans le bol de gyozas de canard laqué. Une seule bouchée est c’est déjà le plein bonheur. Définitivement, les meilleurs que j’ai pu goûter !

L’appel du poisson se fait sentir au cours du déjeuner et le tacos au thon mariné lové dans sa tortilla et son mélange de coleslaw, guacamole, maïs me comble les papilles.

Umaway

Umaway

Une pure folie en fin de déjeuner !

Le tiramisu péruvien est absolument détonant. Une petite pointe de sel vient exciter l’ensemble. Le chef n’a pas revisité le tiramisu mais l’a sublimé avec ses différents suppléments d’ingrédients
À vous de deviner lesquels. C’est divinement onctueux.
Retourner à la version classique avec une poudre de chocolat parfois étouffante risque d’être plus difficile qu’il n’y parait.

La formule de midi d’UMA permet une belle entrée matière pour découvrir l’inventivité du chef Lucas Felzine. Car les tables à l’étage réservent au déjeuner et au diner de bien belles sources d’enchantement gustatif.

Umaway

UMAWAY of life
tous les midis
du lundi au vendredi
sur place ou à emporter

au restaurant UMA
7 Rue du 29 Juillet
75001 Paris
Tél. 01 40 15 08 15

Formules : Poke Bowl + dessert : 19e
Tacos ou Ceviche (+1e) + dessert : 19e
Poke Bowl + Gyoza (4 pièces) : 22e
Tacos ou Ceviche (+1e) + Gyoza (4 pièces) : 22e

site : uma-restaurant.fr 

Umaway

Share

MARXITO : Thierry Marx réinvente le sandwich entre 2 pancakes

Marxito, Marxito, Marxito !
C’est ce que l’on a envie de crier une fois découverte la nouvelle adresse du chef Thierry Marx et du designer Ora Ito.
Un décor futuriste et kawaii pour un cuisinier qui prouve une nouvelle fois son amour pour le Japon et son inventivité en mêlant produits de qualité et plaisir des papilles.

MarxitoC’est donc à deux pas du rond-point des Champs-Élysées que le pas de porte vitré s’offre à nous. On entre et se trouve face à une cuisine impressionnante pour un spot de food sur le pouce.
Et surtout, tout droit venue du Japon, une drôle de machine à faire des doriyaki, ces crêpes épaisses (habituellement fourrées de pâte de haricots rouges). C’est elle qui donne l’âme culinaire du lieu et permet de déguster ce sandwich d’un genre nouveau, à l’air de l’hégémonie toute puissante du hamburger.
L’avantage de la galette japonaise : elle compose un “bun” beaucoup plus léger.
Côté salle, c’est un rose pâle qui nous embarque à Tokyo. Une impression renforcée si on s’isole dans la salle du fond, coupée de la rue.

Marxito

Un Marxito matin et midi

Et en formule, si ça vous dit !
Pour le petit-déjeuner, une version Express sucrée et une Full salée.
On n’a pas gouté le Egg Marx Morning. Mais s’il est du même acabit que les salées du midi, n’hésitez pas. Quant aux Marxitos sucrés, ils ne le sont pas trop justement. Nos deux préférés sont le Matcha (croustillant thé vert) et le Nuage (crème mousseuse nature). Deux petites bombes à emporter dans leur petite enveloppe.

Marxito
Marxito Matcha croustillant thé vert

Pour votre pause déj, les formules sont simples : végétarien ou non.
Smoky Mozza, Avocado Heaven, Pink Salmon Pickle ou Pastrami Fireball. Chacun, chacune trouvera son plaisir, chaque sandwich est singulier.
Notre crush : le Pastrami Fireball relevé à souhait avec une viande de haute volée.

Marxito
Marxito Pastrami Fireball

Les produits au service du bien manger

Alors, oui certains pourront trouver les formules peu économes.
Mais comme toujours avec le chef Thierry Marx : la qualité prime et tout est sourcé et bio. La farine de sarrasin provient d’un moulin de Bretagne, celle de blé est produite en région parisienne. Les produits crémiers viennent du Cotentin et de la vallée de Chevreuse. Et les produits maraichers et fruitiers sont cultivés dans l’Eure et Loire.

Marxito

Formule ou sandwich seul, sucré ou salé, laissez-vous donc tenter par ce petit bout de Japon qui s’installe à Paris et en bouche.

Marxito

Marxito

par Thierry Marx et Ora Ito

1bis rue Jean Mermoz
75008 Paris

du lundi au vendredi de 8h à 17h30
Menu Matin jusqu’à 11h30  (5€ et 11 €)
Menu Midi à partir de 11h30 (15€ et 17€)

Sans réservation

Share

Le Taillevent : révélations gastronomiques avec le chef David Bizet

Il y a des noms de grandes maisons comme Taillevent qui font vibrer nos papilles. Alors, pour une occasion exceptionnelle, nous avons poussé les portes de l’établissement situé à quelques pas de l’Arc de Triomphe, de la place de l’Étoile et des Champs-Élysées.
Il faut dire que l’arrivée du chef David Bizet a aiguisé notre intérêt.
Rendez-vous pris pour un déjeuner et le menu à 110 € avec deux verres de vin. Faisons confiance au sommelier 😉

Taillevent

On prend place dans le cocon ouaté du restaurant. Une grande table nous attend, alors que nous ne sommes que deux. L’accès à la banquette est un peu rocambolesque – il faut obligatoirement avancer la totalité de la table pour passer.

Taillevent

Pour patienter avant l’entrée, quelques amuse-bouches et une assiette apéritive Fine mousse de foie gras, anguille fumée, cèpe et betterave. Le palais dit déjà Amen à tant de délicatesse.
C’est sans compter le beurre salé au lait cru du Finistère Le Poncelet. #exquis

Le menu changeant toutes les trois semaines, nos plats ne seront déjà plus qu’un doux souvenir à la lecture de ces lignes.

Divines entrées

En fait, il est difficile de faire passer l’émotion que l’on a pu ressentir en quelques bouchées sur ce premier service.

Poireau en croûte de sel truffée, mimosa de cèpes, essence sauvage poivrée

TailleventL’assemblage de poireau en forme de pavé est superbe. Le poireau est ferme mais fond sur la langue. La vinaigrette à la truffe est très douce et révèle toutes ses saveurs à la fin du plat.
Une entrée très automnale, douce et fraîche. #Harmonieux

Oeuf de poule et champignons herbacés. Crémeux de topinambours au jus de truffe

TailleventEn une cuillerée, on a l’impression d’avoir une forêt en bouche : fraicheur de la chlorophylle et saveurs de sous-bois riches en tanins.
L’œuf fondant allie les bonheurs. Le crémeux de topinambour envoie dans les airs et les effilochés de champignons donnent du croustillant en bouche. #Parfait

Des plats qui explosent les perceptions

Les entrées nous ayant scotchés, on ne pouvait que s’attendre à de nouvelles explosions de saveurs pour la suite. Aucune déception.

Foie de veau doré, échalotes grises à l’encre de seiche, sauce Diable

TailleventJamais nous n’avons goûté pareil foie.
L’épaisseur du morceau ne nuit pas à sa saveur, au contraire. C’est une merveille de finesse, de tendreté.
Et cette scénographie improbable de feuilles, de champignons. Quelle beauté !

Canard Colvert rôti à la feuille de figuier, chanterelles et anchois marinés

TailleventLe canard sauvage provenant de la chasse à un goût subtil de gibier. Contrairement à d’autre sanglier ou cerf des campagnes.
La cuisson harmonieuse et fine lui donne un fondant exceptionnel. Une délicatesse de viande tellement rare qu’elle n’en est que plus savoureuse.
D’ingénieux petits puits de pomme de terre renfermant la sauce accompagnent parfaitement ce plat sauvage, et franc. #Délicat.

Des desserts pour finir en extase

Dans un repas, même gastronomique, il y a toujours quelque chose qui pêche, souvent le dessert.
On ne peut même pas reprocher cela à Taillevent, tant les douceurs finales sont d’une finesse remarquable.

Figue rôtie à la feuille de châtaigner, gourmandise vanille et céréales torréfiées

TailleventL’intitulé peut laisser sur sa faim.
Mais à l’arrivée de l’assiette, ces deux bouchées en forme de petites toques de chef vont dévoiler leurs goûts. D’ailleurs, ils explosent en bouche. Et le petit tube ultra fin de caramel donne à ce dessert un craquant exceptionnel. #Sublime

Chocolat crémeux au thé noir, riz soufflé caramélisé et mûres sauvages.

TailleventDes chips de chocolat croustillantes à souhait qui englobent des sortes d’écrasés fruités. C’est jouissif. 
De petites touches glacées enchantent le palais. 

Avec le chef David Bizet en cuisine, Le Taillevent est une adresse incontournable de la gastronomie parisienne.
Elle n’est certes pas à la portée de toutes les bourses, mais elle peut être parfaite pour fêter un évènement, comme un anniversaire.
Un summum de plaisir gustatif garanti !

Le Taillevent

13 -15 rue Lamennais
75008 Paris

Menu déjeuner 90 ou 110 €
À la carte, de 52 à 97 €
Menu Quintessence à 198 €

Et une carte de vins forcément exceptionnelle !

Share

Restaurant Bagnard : la Méditerranée sublimée par Yoni Saada

S’il y a bien une saison que l’on aime prolonger, c’est l’été.
Avec Bagnard (deuxième du nom), installé Rue Saintonge, Yoni Saada propulse nos papilles dans tout le pourtour méditerranéen, avec des produits qui sont tous gorgés du soleil.
Un voyage culinaire explosif qui a pour point de départ Nice et son illustre pan bagnat.

Saveurs avant tout !

La cuisine méditerranéenne est comme sa géographie : très large très vaste, très riche.
Elle part d’une simple Citronnade maison Menthe et citron jaune parfaite pour se rafraichir. Avec comme accompagnement du Houmous aux herbes délicat, fin et gourmand, relevé d’une petite pointe de sumac.
Chez Bagnard, la Salade Turque est tout aussi fraiche et savoureuse. La tomate et les aromates explosent en bouche.

Bagnard

Nous poursuivons le voyage avec la symbolique Brique à la Goulettoise (à l’œuf) qui devient, ici, plus légère. Elle comblera les amateurs. La sauve harissa rappelle bien ses origines tunisiennes et est assez relevée.

Bagnard

En mode découverte, le chef nous surprend avec les artichauts frits. On se régale avec le croquant de la cuisson qui n’enlève rien à la fraicheur du légume.

Bagnard

Et si vous préférez une salade plus classique, optez pour La Bienfaitrice. Sur un lit de pousses d’épinards, feta et grenades, repose un avocat parfaitement mûr pour un mélange de saveurs au top.
Une recommandation d’accompagnement : les Frites de panisse. Jamais les pois chiches ne vous aurons semblé aussi addictifs.

Bagnard

Turquie, Liban, Israël, Tunisie, Espagne, Italie, Grèce, France…
C’est dans tous ces pays que Yoni et sa femme sont allés chiner les objets qui créent le décor. Du coup,  on aime cette ambiance chaude mais pas surfaite, ni fake (pour une fois).
Et aux toilettes, un seul conseil : levez bien la tête…

Yoni Saada : “C’est un esprit d’être méditerranéen !

Ce fils et petit-fils de boucher résume ainsi son métier : “Être restaurateur : c’est tout d’abord accueillir les gens.
Un mantra simple dont découle toute sa philosophie, facilement appliquée chez Bagnard.

Après 11 ans passées en restaurant gastro dans le 16e, à Paris, Yoni a été l’un des premiers à créer une cuisine ouverte sur la salle.
Mon métier est en cuisine et j’ai besoin de voir l’atmosphère de ma salle.”

Mon but n’est pas de ressembler à un autre. On réfléchit à la manière de déguster : un plat, un sandwich, c’est différent. On raconte une histoire.

Avec Bagnard, Yoni Saada et sa femme ont pensé à “un concept qui nous plait et qui plait aux gens. Une manière de consommation qui combine le pas cher et le frais, avec l’œil d’un chef.”
Pari réussi !

Mais oups, nous avons oublié les merguez de la Maison Saada (les parents)… Elles sont comme tous les plats de la carte, en accord avec la justesse des saveurs.

Bagnard

Et non, lors de notre visite nous n’avons pas testé les Bagnards de Yoni (déclinaison des pans bagnat niçois). Mais tous ces autres plats aux saveurs venues directement de la Méditerranée, méritent simplement de s’attabler rue Saintonge.

restaurant Bagnard

58, rue Saintonge
75003 Paris

7, Rue Saint Augustin
75002 Paris

Share

Beaupassage : écrin gastronomique unique à Paris pour gourmets

Beaupassage réunit une pléiade de grands noms pour un concentré de concepts culinaires de haute volée au sein d’une même adresse dans le 7e arrondissement.
10 000 m2 associent architecture, art, gastronomie et pratique sportive. 

Il est ainsi possible de passer une journée entière dans ce spot qui allie bien-être, détente, moments savoureux et accroches visuelles fortes.
Je ne me remets toujours pas de ma visite en avant-première.

Attention ! Quand vous connaitrez Beaupassage, vous regretterez de ne pas habiter la Rive gauche.

BeaupassageBeaupassage

Beaupassage : un coup de maitre ! 

On croit rêver quand on arrive par la rue de Grenelle.
Un passage, puis une cour intérieure éclatante avec arbres et œuvres d’art. L’ensemble est encadré par de nouveaux immeubles et des bâtiments réhabilités gardant brillamment les traces de leur ancienneté.

Et viennent des noms qui accrochent, qui font saliver : Alléno, Hermé, Marx, Pic, Polmard, Barthélémy, Bellin. La photo de famille affichant blouses blanches et sourires est assez incroyable.

Boulangerie, café japonais, restaurant gastronomique avec cave à vins magnifique, street food, recettes en bocaux, pâtisserie, boucherie et fromagerie. Il y a en a pour toutes les envies, de la plus simple à la plus ambitieuse mais avec une qualité irréprochable des produits. En mode nomade, attablé ou à rapporter chez soi.

Beaupassage
Alexandre Polmard

Au menu : fish & chips, huitres, breadmaki, coupe glacée Ispahan

Le bogosse de la boucherie, Alexandre Polmard, installe un restaurant pour déguster ses viandes incomparables. Saucisses, cuisses, entrecôtes. La cuisson est parfaite et l’assiette réjouissante.

Beaupassage

Le fish and chips d’Olivier Bellin à l’origine de Mersea serait le meilleur ! Pour l’avoir gouté en format barquette avec frites et petite sauce relevée : il est proche du sans faute. Le plus : il peut se déguster avec un verre de gin pour exciter le palais. Duo revigorant.

Beaupassage

La discrète et talentueuse Anne-Sophie Pic ravira avec son Daily et sa gamme de bocaux à emporter avec soi : de l’entrée au plat en n’oubliant pas le dessert. Elle m’a réconcilié avec l’ile flottante.

Beaupassage

Beaupassage

J’avoue : la première huitre de ma vie est celle de monsieur Cadoret préparée par le chef Romain et Émilien son sous-chef au restaurant Allénothèque. Je l’ai aimée ! Et elle restera forcément inoubliable comme le décor de cette adresse qui propose table d’hôte, cave à vins et galerie. Le cadre est design et visuellement fort.

BeaupassageBeaupassage

En face, la boulangerie Thierry Marx avec son bon pain, ses breadmakis qui nécessitent un petit coup de main – je confirme après avoir pris un cours, avant dégustation. Juste à côté, le Café Pierre Hermé qui accueille aussi bien le besoin irrépressible de viennoiserie le matin, de croque-monsieur ou de ceviche de daurade aux agrumes le midi que de macarons l’après-midi ou délicieuse coupe glacée Ispahan.

Beaupassage

La fromagerie de Nicole Barthélémy offre une palette de couleurs, d’origines et de saveurs incomparable. Le sourire de cette commerçante est désarmant. Ses conseils sont précieux pour trouver la croute et le fromage qui viendra sublimer la fin de repas.

Beaupassage

Vous finirez bien par un café de spécialité qui est proche de la perfection – il n’aurait pratiquement pas de défaut ?
Le premier spot parisien de %Arabica du japonais Junichi Yamaguchi
va ravir les passionnés d’espresso et autres americano. Les machines sont des Slayer made in Seatle, USA. La classe totale !
Les Instragameurs seront aussi comblés par le latte art dans leur tasse.

BeaupassageBeaupassage

Cocktail énergique et beauté

Pour une expérience complète et prendre soin de soi, Champion Spirit Rive Gauche déploie son armée de coachs. Ces athlètes pros ont tous un beau palmarès de sportifs de haut niveau. Ils savent donc mieux que n’importe qui comment retrouver une ceinture abdominale des plus attrayantes tout en assurant la tonicité de l’ensemble du corps. Le moral de vainqueur, ils connaissent aussi.
On peut donc se forger mental et physique pendant une même séance.
En complément, un déjeuner healthy est proposé pour mettre à profit les conseils de son coach après sa séance de boxe.
Passage par l’espace beauté pour un soin du visage et assurer une mine éclatante pour ses prochains rendez-vous d’affaires.

Beaupassage
53-57 rue de Grenelle
75007 PARIS

avec : Yannick Alléno • Nicole Barthélémy • Olivier Bellin • Abdoulaye Fadiga • Pierre Hermé • Thierry Marx • Anne-Sophie Pic • Alexandre Polmard • Junichi Yamaguchi

Carrefour City Beaupassage

site officiel : beaupassage.fr 

Share

Le Jardin : un brunch ultra gourmand à quelques pas de la Tour Eiffel

Le restaurant de l’Hôtel Mercure Tour Eiffel, Le Jardin, devient le nouveau spot estival good food et détente à quelques pas du monument célèbre parisien. Un cadre vert que l’on pourrait arpenter pieds nus, loin de la folie touristique à proximité.
Nous avons testé le brunch du week-end en compagnie d’un beau soleil. Ici, le chef valorise les produits locaux et de saison et accueille aussi bien les carnivores que les végétariens. 

Le jardinLe jardin

Le Jardin : + qu’une simple terrasse ! 

Ce samedi, les parasols ont raison de s’ouvrir en grand pour contrer les rayons ardents. Devant nous, une série de tables pour lovers ou famille et grandes tablées pour groupes de potes.
On s’installe. Nous ne sommes finalement pas si pressés de découvrir l’offre gargantuesque du buffet.
Et si on prenait le temps d’apprécier le cadre, la verdure, les jolies roses, l’espace, la musique qui nous accompagne ? Ce sont les vacances avant l’heure. Je me verrai bien fêter mon anniv en juillet ici même, à la fraiche.

Un verre de vin et puis on se dirige à l’intérieur dans l’espace restaurant nommé Le Jardin dont les tables sont exceptionnellement désertées pour cause de beau temps.
Les yeux ne savent plus quelle est la priorité : sucré, salé, raisonnable, régime d’été ou céder à toutes les tentations.

Le jardin

Le jardin

Buffet pour tous les palais 

Le cœur bat pour une tranche de jambon Prince de Paris qui a une classe folle, une salade de lentilles délicates, des légumes grillés savoureux. Le pain est en option. L’ensemble peut se déguster sans partenaire.

Côté jardin, un spot plats chauds poursuit avec des langoustines ou un morceau de bœuf. Les pommes grenailles confites nous feraient presque oublier que nous sommes carnivores. Nous aurions pu nous passer de viande.

Les viennoiseries nous emportent : il y a du petit pain au choc, un feuilleté discret et bon. Une brioche régressive, simple comme dans notre enfance. Bien entendu, je l’ai entamé en lui décrochant le chapeau.

Desserts et fruits : quelle folie !

Le jardin

Le jardin

Le Jardin 

Hôtel Mercure Paris Centre Tour Eiffel
21, rue de la Fédération
75015 PARIS

Restaurant ouvert tous les jours de 12h à 22h30

Brunch tous les samedis et dimanches
Et 3 dimanches par mois un brunch thématique pour les enfants avec animations et ateliers

Share

Signature : perle gastronomique franco-coréenne à Montmartre

Share