Archives par mot-clé : spectacle

CONCOURS Humour : des invitations à gagner pour ZIDANI et son spectacle La rentrée d’Arlette à la Comédie de Boulevards

Zidani, vous la connaissez certainement tous et toutes!
L’humoriste belge, talentueusement remarquée dans l’émission de France 2 On ne demande qu’à en rire,
dévoile sa nouvelle galerie de personnages à Paris à la Comédie des boulevards depuis le 29 septembre 2013.

Le pitch de ce “one Woman chaud” qui promet d’être très déjanté :

Arlette Davidson reprend la direction du collège Ste Jacqueline de Compostelle. Mais très vite, l’enthousiasme de la rentrée s’estompe face aux nombreux problèmes quotidiens : pénurie de profs, absentéisme du corps enseignant, vétusté du bâtiment etc
De la prof sadique et élitiste à celle qui entame sa troisième année de dépression chronique c’est clair, l’année scolaire promet d’être « fatigante, fatigante, fatigante ».

Si vous ne connaissez pas Zidani ? Nous vous proposons de découvrir un de ses sketches diffusé sur France 2.

Image de prévisualisation YouTube

CONCOURS

DES INVITS sont à gagner pour le spectacle de ZIDANI, le dimanche 20 et lundi 21 octobre à 20h à la Comédie des boulevards.

ENVOYEZ-NOUS vite un mail avec votre prénom et nom accompagnés de la date de votre choix (avec Zidani en objet) à : usofparis@gmail.com

Les heureux gagnants seront les premiers à nous répondre. Ils recevront un mail de confirmation.

Bonne chance à tous et toutes!

ZIDANI, La rentrée d’Arlette

 Les dimanches et lundis à 20h

à la Comédie des Boulevards
39 rue du Sentier
75002 PARIS

Plus de jeux concours
Création de concours facebook

Share

MENSONGES D’ETATS avec Samuel Le Bihan et Marie-Josée Croze au Théâtre de la Madeleine

Fortitude est une opération militaire de propagande la plus secrète jamais mise en place.

Fortitude est l’opération qui a permis aux alliés de prendre une avance stratégique pour le débarquement.
Fortitude
est la trame de la pièce Mensonges d’États, l’histoire de cette opération d’envergure.

Dans un bureau de l’État Major des alliés à Londres, un groupe d’hommes se réunit pour lancer la plus grande opération d’intoxication informative de notre époque. Le but: faire croire aux Allemands que le débarquement du 6 juin 1944 n’est qu’une diversion.

Le premier problème, pour le Colonel Bannerman (Samuel Le Bihan) faire accepter au Général Patton, à son grand regret, le commandement de cette armée de plastique.
Anglais, Américains et Européens de l’Est sont les protagonistes de cette pièce.
Une opération qui se déroulera dans le secret le plus absolu.

 

Dans le drame de l’Histoire, cette pièce de Xavier Daugreilh nous éclaire sur les recoins et les interstices de ce qui fût l’acte final d’une des pages les plus sombres du XXème siècle.
Agents doubles (telle Marie-Josée Croze), généraux allemands, résistants ou militaire en mal d’action (Aurélien Wiik), tous sont partie prenante de ce mélodrame qui se déroule sous nos yeux.

Porté par des acteurs toujours justes, et magnifiés par une mise en scène au cordeau,
la troupe actuellement au Théâtre de la Madeleine nous rend pleinement les enjeux qui lient les protagonistes à ce projet hors norme.

Décor, lumières, jeu d’acteurs et projection vidéo réussissent à nous porter dans cette ambiance particulière nous permettant de prendre la mesure du drame qui s’est joué lors de cette opération.

Point de fausse note dans cette production, tous les acteurs sont à l’unisson. Chacun d’eux nous transmet la teneur de l’enjeu, ainsi que les tensions qui se développent entre les différents États à l’approche du dénouement de ce conflit international.

La dramaturgie de la pièce laisse transparaître la futur Guerre Froide.

Rien ne nous est épargné des sacrifices humains qui ont été nécessaires pour cette victoire.
Des raids de bombardements dévoilés à l’ennemi jusqu’aux résistants volontairement envoyés au supplice.

Xavier Daugreilh et Nicolas Briançon nous livrent une pièce parfaite avec une mise en scène moderne.
Parfait récit d’une histoire qui dépasse chacun de nous et surtout chacun des protagonistes.
Comment ne pas succomber à l’émotion de ce qui nous est montré ?

Mensonges d’Etats est une des pièces pour lesquelles il faut se précipiter.
Un exemple supplémentaire prouvant que cette saison 2013 est motivée par la maitrise en matière de mise en scène et d’émotions scéniques.

Mensonges d’États

Une pièce de Xavier Daugreilh
Mise en scène Nicolas Briançon

Avec Samuel Le Bihan, Marie-Josée Croze, Michaël Cohen, Jean-Pierre Malo,
Bernard Malaka, Aurélien Wiik, Pierre Alain Leleu, Eric Prat

Théâtre de la Madeleine

19, rue de Surene
75008 PARIS


Du mardi au samedi à 21h00

matinées : le samedi à 16h et le dimanche à 17h

 

Share

CONCOURS Humour : de NOUVELLES invitations pour Etat des lieux de TEX au Théâtre de Dix Heures

On aurait trop tendance à l’oublier mais TEX n’est pas que le présentateur des Z’Amours sur France 2, il est aussi humoriste.
Et il a pris ses quartiers de rentrée au Théâtre de Dix Heures depuis le 1er octobre.

Mieux que des états d’âme, Tex dresse un état des lieux.

Tex se met dans tous ses états pour nous faire état de ses réflexions. D’un regard acerbe mais toujours rieur, il décortique l’actu pour une revue de presse ciselée. On le retrouve dans une galerie de personnage. Au delà de l’humain- humoriste, humoriste-humain qui se livre, ce sont tour à tour, un prêtre, un flic, un bobo qui viennent l’habiter et prendre la parole. Mais quelques un de ses vieux démons, “état dans l’état”, ne sont pas très loin… et se manifesteront.
 Dans ce subtil mélange entre le stand-up et l’incarnation de personnages, Tex vous embarque avec lui dans un délire plein d’imagination un monde parallèle où tout n’est que drôlerie, humour tendre et clins d’œil.

Un état des lieux qui se transforme très vite en de nombreux « états de rire ».
Vous n’en ressortirez pas indemne !!!

CONCOURS

Des invits pour 2 sont à gagner pour découvrir le show TEX.
Choisissez une date: le mardi  15 ou le mercredi 16 octobre 2013  à 21h30
Et envoyez-nous un mail avec votre nom et prénom, la date de votre choix 
(en mettant Tex en objet) à:  usofparis@gmail.com
Les plus rapides recevront un mail de confirmation !

 Etat des lieux avec TEX
au Théâtre de 10 Heures
36 boulevard Clichy
75018 PARIS

les mardis et mercredis à 21h30

Plus de jeux concours
Création de concours facebook

Share

Mon beau-père est une princesse au Théâtre du Palais Royal – Critique & interview de Claire Nadeau

Mon beau-père est une princesse au Théâtre du Palais Royal : un petit bijou de tendresse avec un Michel Aumont sous un tout autre jour, étonnant.

Ce pourrait être le début d’un week-end agréable. Mais Rémi est prêt à tous les risques pour déclarer sa flamme à la personne la plus rétive qui soit au sujet de l’amour entre hommes: son beau-père, Michel.

En revanche, ne croyez pas que l’annonce est l’enjeu de la pièce. Le basculement opère dans l’insidieuse parade amoureuse qu’opère le gendre sur le père de sa femme. On est face à un flagrant-délit de manipulation: le but étant de piéger le patriarche à chaque occasion pour le faire céder à un peu plus de sensibilité. L’éveil des sens est en jeu. Et Rémi est prêt à tous les arguments – de belles trouvailles – pour arriver à ses fins.

L’écriture est très bien menée. Les situations permettent des scènes d’anthologie entre un Didier Bénureau jouant la séduction face à Jean-Pierre Aumont dont la carapace semble se fissurer.

Mon beau-père est une princesse renouvelle le genre en matière d’histoires d’hommes que tout oppose.
Et, avouons, nous pensons plus à Tenue de Soirée de Blier qu’à La Cage au Folles de Poiret.

Mais les femmes ne sont pas en reste dans cette histoire. La fille de Michel, Aude, est hilarante dans sa tentative d’interprétation des éclats de son père. Alors que Micheline, son épouse est plus tolérante et complice qu’il n’y paraissait.
Claire Nadeau offre une belle interprétation tout en malice et légères provocations.

Nous avons saisi l’occasion au vol pour poser à l’inoubliable interprète de La Divine Miss V quelques questions sur la pièce.

INTERVIEW de CLAIRE NADEAU

 

United States of ParisQu’est-ce qui vous a incitée à accepter le rôle? La pièce ou Bénureau ?
Claire Nadeau: Les deux, mon capitaine ! En fait, j’admire beaucoup les spectacles de Bénureau. Ils sont grinçants, insolents. Quand il m’a proposé faire des lectures pour qu’il puisse trouver un théâtre qui accueillerait la création, j’ai accepté volontiers. D’autant que je trouvais le thème très drôle, originale et décalé comme son auteur. Au fil des lectures et une fois la pièce acceptée par le Théâtre du Palais Royal, je me suis dit que c’était naturel de participer à cette jolie petite aventure. Donc, j’ai accepté principalement pour Bénureau, ensuite pour la pièce et enfin pour le lieu qui est fort joli.

UsofParisMicheline, votre personnage, semble avoir été taillée pour vous. Est-ce le cas ?
Claire: Elle ne l’est pas ! (rires) C’est le miracle des acteurs. En fait, il y a certains aspects que je ne comprenais pas dans mon rôle.
Je demandais à Bénureau ” pourquoi elle fait ça ? ” et il me répondait: “ma belle-mère est comme ça !” (rires) Donc, ça devait être cohérent au juste.

UsofParisEst-ce qu’une scène a été plus difficile pour vous à jouer ?
Claire: Oui, le solo de danse, par exemple, n’est pas ma spécialité (rires). J’ai beaucoup peiné.

Beaucoup peiné pour ce petit mambo, qui est l’expression de ma fantaisie. Mais qui est surtout nécessaire pour permettre à Michel Aumont de changer de costume. C’est une sorte d’intermède dans un ciné. Pas le truc le plus glamour… Mais au fil des représentations on s’y fait.

UsofParis: Vous allez finir par y prendre goût !

Claire: Allez savoir ! (rires) Si j’arrive à le faire en rythme sur la musique, ce sera déjà un gros point d’acquis. Et ce n’est pas le cas tous les soirs…

UsofParisA partir de quel moment prenez-vous du plaisir sur scène ?
Claire: J’aime quand les représentations commencent. Surtout pour une comédie, la fin des répétitions peut être pénible, car on joue dans le vide, sans les rires. Et nous sommes seuls.
Mais on a toujours l’impression lorsque l’on débute un spectacle que l’on est au maximum de ce que l’on peut faire à ce moment-là. Et puis petit à petit, on s’aperçoit que l’on peut s’améliorer.
En fait, je suis toujours contente. (rires).

Et au bout de plusieurs, on peut se dire: “pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt?”

UsofParis: Quel message en sortie de scène vous a amusée ? 
Claire: Côté public, nous rencontrons des spectateurs hilares, avec un large sourire, qui nous attendent à la sortie des artistes. C’est vrai que ceux qui se ne sont pas amusés, sont partis. Ils ne nous attendent pas.
Côté perso, une remarque récurrente m’est faite: je devrais garder la dernière robe que je porte sur scène pour mon profit personnel ! (rires) Beaucoup me disent qu’elle me va bien, sans doute parce qu’on n’a pas l’habitude de me voir avec des voiles vaporeux.

 

MON BEAU-PERE EST UNE PRINCESSE
de Didier Bénureau
mise en scène : Didier Bénureau avec la complicité de Catherine Hosmalin et Dominique Champetier
Avec Michel AumontDidier BénureauClaire Nadeau et Gaëlle Lebert

du mardi au samedi à 21h
matinées: le samedi à 17h et le dimanche à 15h30

au Théâtre du Palais Royal
38, rue Montpensier
75001 PARIS

Share

URGENT : invitations à gagner pour ZIDANI, La rentrée d’Arlette, à la Comédie des Boulevard le dimanche 29 & le lundi 30 septembre à 20h

Zidani, vous la connaissez certainement tous et toutes!
L’humoriste belge, talentueusement remarquée dans l’émission de France 2 On ne demande qu’à en rire,
dévoile sa nouvelle galerie de personnages à Paris à la Comédie des boulevards à partir du 29 septembre 2013.

Le pitch de ce “one Woman chaud” qui promet d’être très déjanté :

Arlette Davidson reprend la direction du collège Ste Jacqueline de Compostelle. Mais très vite, l’enthousiasme de la rentrée s’estompe face aux nombreux problèmes quotidiens : pénurie de profs, absentéisme du corps enseignant, vétusté du bâtiment etc
De la prof sadique et élitiste à celle qui entame sa troisième année de dépression chronique c’est clair, l’année scolaire promet d’être « fatigante, fatigante, fatigante ».

Si vous ne connaissez pas Zidani, nous vous proposons de découvrir un de ses sketches diffusé sur France 2.

Image de prévisualisation YouTube

CONCOURS

DES INVITS sont à gagner pour le spectacle de ZIDANI, le dimanche 29 septembre et le lundi 30 septembre à 20h à la Comédie des boulevards.

ENVOYEZ-NOUS vite un mail avec votre prénom et nom accompagnés de la date de votre choix (avec Zidani en objet) à : usofparis@gmail.com

Les heureux gagnants seront les premiers à nous répondre. Ils recevront un mail de confirmation.

Bonne chance à tous et toutes!

ZIDANI, La rentrée d’Arlette

 Les dimanches et lundis à 20h

à la Comédie des Boulevards
39 rue du Sentier
75002 PARIS

Plus de jeux concours
Création de concours facebook

Share

MOI, CARAVAGE pièce de Cesare Capitani au Théâtre des Mathurins – reprise

Succès ! Reprise de la pièce Moi, Caravage au Théâtre des Mathurins.

Alors que l’affiche pourrait laisser présager – à tort –  une certaine âpreté de la pièce, le récit qui nous est fait du troublant Caravage ne souffre d’aucun manque d’empathie vis-à-vis du public.

Photo de Béatrice Cruveiller

L’interprétation de Cesare Capitani rend hommage à un véritable personnage romanesque. Amours, inspiration, déchirement, succès et déconvenues. Cette 1H20 passée avec l’artiste est étonnement contemporaine et digne d’une épopée cinématographique – le film Caravaggio (1986) de Derek Jarman n’abordait pas la longévité mais juste le trio amoureux avec ses deux de ses modèles.

La vie du peintre italien se dévoile progressivement sur scène avec une éclatante fluidité.
Le dialogue avec les spectateurs est tendu, entre confidences et anecdotes cocasses. L’humour ne nuisant en rien au respect que l’acteur a pour le peintre.

La genèse des tableaux nous est révélée parfois crûment ; désacralisant au passage le mystère du coup de pinceau. En effet, la minutie de la description et le menu détail de l’accueil réservé aux toiles du maîtres au cours du XVIe siècle, nous donnent envie de redécouvrir les œuvres que les grands musées chérissent dans leurs collections.

Comme le Musée du Louvre ayant une œuvre majeure du peintre La Mort de la Vierge, exécutée en 1605-06.
La pièce nous rappelle en effet le goût frénétique et charnel du peintre du clair-obscur pour les personnages de la rue: mendiants, prostituées. Ces mêmes modèles qui prêtaient leurs traits, leur corps, à la représentation de saintes figures de la Bible.

Photo Béatrice Cruveiller

La mise en scène, simplifiée, joue avec le peu de moyens: éclairage crépusculaire et deuxième interprète à la fois figurant et partenaire de jeu.
Cette présence est un allié pour le spectateur qui garde ainsi pleine attention face à ce récit foisonnant qu’il nous est donné d’entendre.
Le chant participe à créer une atmosphère sulfureuse et empreinte de mystère.

Étonnement l’entrée en matière dans l’œuvre de Caravage paraît d’une limpidité rare.
Et l’attrait pour son œuvre en ressort avec plus de force encore.
L’interprétation de Cesare Capitani tient à la fois de la tendresse pour son modèle et de la prouesse en faisant un être que notre imaginaire avait dû mal à appréhender.

Moi, Caravage

Un spectacle de Cesare Capitani
D’après l’œuvre “La course à l’abîme” de Dominique Fernandez
Avec : Cesare Capitani et en alternance Laetitia Favart et Manon Leroy
Mise en scène : Stanislas Grassian

au Théâtre des Mathurins
36, rue des Mathurins
75008 PARIS

du mardi au samedi 19h
dimanche à 15h30
représentations exceptionnelles en italien: les mardis 15 octobre, 19 novembre et 17 décembre 2013

Share

Spectacle ANNA d’Emmanuel Daumas : Cécile de France chante Gainsbourg au Théâtre du Rond-Point

A l’annonce de la présentation au Théâtre de Rond-Point de Anna, pièce musicale pop de Emmanuel Daumas, adapté du film éponyme réalisé par Pierre Koralnik, la fine équipe était impatiente de découvrir une nouvelle fois l’oeuvre du grand Serge célébrée sur scène.

Après le tour de chant poétique de Philippe Duquesne dans Par Hasard et pas rasé et la prodigieuse envolée chorégraphique de Jean-Claude Gallota autour de L’Homme à la tête de Chou avec la voix envoûtante d’Alain Bashung, nous trépignions de pouvoir entendre de nouvelles interprétations du Gainsbourg, époque sixties.

Anna est une pièce qui fait référence à Anna Karina: muse de la nouvelle vague et de Jean-Luc Godard pour le cinéma et inspiratrice de Gainsbourg côté ritournelles.
Pour le metteur en scène Emmanuel Daumas, le personnage est un prétexte au récit d’un photographe qui tombe amoureux de l’image d’une fille photographiée par hasard et qu’il va s’évertuer à traquer jusqu’à sombrer dans une furieuse folie.

Que dire de ce spectacle ?
L’histoire est un peu téléphonée, avance lentement et par à-coups.
Les voix chantées des comédiens principaux ne transcendent pas et auraient plutôt tendance à mettre mal à l’aise. Surtout ce vendredi soir, en la présence d’Anna Karina dans la salle, l’interprète de Sous le soleil exactement.

A la sortie, la pièce a de quoi laisser dubitatif.
Tout n’est pas déplaisant dans cette proposition, bien au contraire. Retrouver des airs peu connus pourrait être un argument suffisant.
Mais très vite, l’impression qui prime est de se trouver devant les préoccupations vaguement existentielles d’un protagoniste bobo qui aurait tendance à un peu trop s’écouter parler.

L’orchestre en live et certaines idées de mise en scène, esthétiques, comme la peinture sur film plastique, l’utilisation ingénieuse de la vidéo, permettent à l’ensemble de ne pas sombrer.
Notons aussi deux chansons qui nous ont particulièrement touchés : le duo Cécile de France et  Grégoire Monsaingeon pour Ne dis rien et une version de Pistolet Jo très bien orchestrée.
Notre coup de coeur s’est porté sur les comédiennes-choristes Florence Pelly et Crystal Shephers-Cross qui forment un duo léger, piquant et détonnant. A la croisée de la folie d’une Rossy de Palma et de la grâce d’une Marie France, égérie de l’Alcazar et des photographes Pierre et Gilles.

Le regret principal est de ne pas être emporté, soit par une poésie, soit par des émotions. Les dialogues ne sont pas à la hauteur des textes du compositeur dont le spectacle souhaite rendre le meilleur des hommages.
Point de souffle non plus dans cette mise en scène.

Ressortons donc des étagères La Ballade de Mélodie Nelson et profitons des sublimes compositions de Gainsbarre.

Anna

jusqu’au au 6 octobre 2013

du mardi au samedi à 21h
Dimanche à 18h30

Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt
75008 Paris

Share

ZELDA & SCOTT avec Sara Giraudeau et Julien Boisselier au Théâtre La Bruyère – INTERVIEW

Un couple mythique par excellence va avoir les honneurs d’une scène parisienne dès le 4 septembre.

Zelda et Scott Fitzgerald, deux personnalités amoureuses et bouillonnantes vont reprendre vie sous les traits de Sara Giraudeau et Julien Boisselier au Théâtre La Bruyère.
Scott, l’auteur de Gatsby Le Magnifique – adapté dernièrement au cinéma par Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio – avait trouvé en Zelda une muse exceptionnelle. Rencontrée alors qu’elle n’avait que 18 ans, l’écrivain conçoit un premier roman pour conquérir celle qu’on surnommait la “première garçonne américaine” et qui aimait tant être courtisée.

 

S’ensuit un mariage et une passion entre soirées mondaines, jazz dans un milieu littéraire exceptionnel, entre les États-Unis et la Côte d’Azur.
Une histoire intense qui brulera ses deux protagonistes sous les yeux de l’auteur Ernest Hemingway.

Pour évoquer l’univers de Zelda & Scott, Renaud Meyer, auteur et metteur en scène de la pièce, a fait le choix d’une évocation teintée d’airs musicaux, avec la participation d’un jazz band sur scène aux côtés des comédiens.

Gageons que cette proposition donne pleine mesure de l’audacieux tourbillon des années 20 qui soufflait autour des Fitzgerald.

Nous avons rencontré les deux interprètes de la pièce avant la première: Sara Giraudeau et Julien Boisselier.
Interview

United States of Paris: Vous êtes-vous beaucoup préparé pour votre rôle?
Sara Giraudeau: J’ai beaucoup lu. Ça m’a beaucoup nourri. Mais je vais commencer à arrêter. Non que j’en ai assez. En fait, c’est surtout que Zelda et Scott ont un monde, certes fascinant mais qui tourne beaucoup autour d’eux. C’est également très orgueilleux comme univers.
Il faut donc s’échapper de ces références pour créer nos propres personnages. Car Renaud Meyer, l’auteur et metteur en scène, a conçu des personnages de fiction avant tout avec cette pièce, même s’ils sont inspirés de faits et vies réels.
Julien Boisselier: Je n’ai pas d’images de Scott Fitzgerald. On le connaît à travers ses succès littéraires. Il n’y a pas de volonté chez moi de ressemblance physique. Je me suis moins plongé que Sara. Car finalement, j’avais envie de travailler sur les situations proposées par l’auteur. Elles étaient cohérentes et efficaces. Je voulais aussi voir ce qui allait se passer dans le travail, tous les jours, avec mes partenaires, le metteur en scène.
Il y a quelques références, mais on s’échappe assez vite grâce au travail du metteur en scène.

crédit photo: LOT
UsofParisDe vos lectures, que retenez-vous de chacun de vos personnages ?

Sara: Sa fantaisie. Et la solitude de cette femme. C’est étrange de dire ça, mais j’ai ressentie une grande solitude. Le monde du paraître, très bourgeois, la gaîté dans l’apparence et pourtant il y a une très forte fêlure. Zelda vit dans l’ombre de Scott, dans un monde qui n’est pas forcément le sien. Elle a un autre moi en elle qui s’est laissé mourir.

UsofParis: Et vous Julien, votre personnage ?
Sara: Son intelligence ! (rires)
Julien: En fait, j’ai d’abord lu ce qu’avait écrit Renaud avant de lire sur Scott et Zelda. Je retiens avant tout le couple. On parle des individualités dans cette pièce, mais c’est une histoire de couple au fond. Ils sont toujours ensemble, font tout ensemble. Nous allons suivre la trajectoire qui a suivi le flash amoureux. J’ai essayé avant tout de comprendre ce qu’il y avait dans la tête de cet homme avant de rencontrer Zelda, et de la révélation qu’il a eu en la voyant. Il va ensuite se mettre à écrire, écrire. Zelda va devenir son pôle d’inspiration et il va tout faire pour elle jusqu’à la détruire, d’une certaine manière.

Sara: C’est aussi toutes les contradictions qui sont passionnantes dans cette histoire. Et c’est d’autant plus passionnant d’en faire des personnages de fiction et de les interpréter.

UsofParis: Comment va apparaître Scott sur scène?
Julien: Flamboyant (rires) Il va apparaître alcoolique, à 20 ans, 30 ans. Ça lui permettait de surmonter la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir, de ne pas rester au sommet. Il courrait en permanence après quelque chose qui lui échappait.
On voit des photos de lui à 28 ans et à 34 ans et c’est monstrueux. On passe d’un jeune homme lumineux à une sorte de personnage torturé, noir.
Renaud a pris des périodes très fortes de leur vie: la rencontre, l’euphorie, la belle folie, l’Amérique…

UsofParis: Est-ce qu’il y aura de la légèreté malgré la fin que nous connaissons ?
Sara: Il y aura beaucoup de légèreté au début ! Beaucoup beaucoup. Mais ça va rester jusqu’à la fin. Renaud a toujours eu le souci d’insérer une note d’espoir, d’humour, de la fantaisie même dans la lourdeur, la dépression… Il ne faut pas oublier la poésie.
Julien: Si nous réussissons, j’aimerais que les spectateurs aient l’impression de regarder par le trou de la serrure. Qu’ils puissent se dire: est-ce que ça a existé? Ils ont vraiment vécu cela?
Une part de voyeur.
Sara: J’espère en tout cas que le public oubliera un peu Zelda et Scott.

UsofParisHemingway, le troisième personnage est-il complice de ce couple?
Julien: Il est l’auteur que l’on connaît maintenant. A l’époque, il était méconnu quand Scott était au sommet. Woody Allen disait: “il ne faut jamais oublier que les gens qu’on croise en montant, on les croise aussi en descendant.” Il ne faut donc pas trop marcher sur la tête des autres quand on commence à avoir du succès. Nous avons face à nous un Hemingway frustré de ne pas être reconnu bien sûr et puis pris dans un jeu de séduction vis-à-vis de cette femme.
Sara: Hemingway va offrir un regard extérieur sur ce couple. Il est essentiel à la pièce.

UsofParis: Est-ce que la musique live permet d’amplifier l’émotion sur scène?
Julien: Les 3 musiciens sont le 4ème interprète de la pièce. Leur présence nous aide beaucoup. Elle nous permet de régler des choses que l’on ne pouvait imaginer. Ça nous porte vraiment.
C’est quasiment, comme au cinéma, une écriture sur l’image. Les musiciens nous rythment dans notre jeu.

UsofParis: Quelle réplique donne une idée de ce que l’on va découvrir sur scène ?
Julien: Zelda dit: “Je serai votre héroïne” et Scott répond: “Je vous ai enfin trouvée.” Cet échange résume assez bien le lien que l’auteur a avec cette femme. Un lien amoureux mais fantasmé aussi.

UsofParisEst-ce que c’est une histoire d’amour qui fait rêver ?
Julien: La preuve! Le nombre de réservations (rires).
Sara: Ça fait rêver quand un couple s’aime profondément, quand ça se déchire, ça se rabiboche, qu’il y a la folie, mêlée à l’alcool. C’est fascinant.
Julien: C’est un couple mythique. Ce que j’aime, c’est quand on se penche vraiment sur ce genre d’histoire, on se rend compte qu’ils ont tout fait pour devenir ce qu’ils ont été. Ils se sont mis en scène toute leur vie. Et maintenant ils inspirent livres, pièces… Chez Scott, tout était très calculé. Nous sommes à la fois dans la légende et le pathétique.
Les spectateurs vont donc se retrouver aussi dans ces faiblesses, au-delà de la légende.

 

Zelda & Scott
L’aventure des Fitzgerald

Ecrit et mis en scène par Renaud Meyer

Avec Sarah Giraudeau, Julien Boisselier, Jean-Paul Bordes
accompagnés par le Manhattan Jazz Band (Xavier Bornens, François Fuchs et Aidje Tafial)

du mardi au samedi à 21h
matinée le samedi à 15h

pour 100 représentations exceptionnelles

au Théâtre La Bruyère
5, rue La Bruyère
75009 PARIS

Share

MON BEAU-PERE EST UNE PRINCESSE de Didier Bénureau au Théâtre du Palais Royal

La rentrée théâtrale à Paris nous promet de belles heures d’émotions et de rigolades !
Et notre oeil a été aimanté par l’affiche de la pièce Mon beau-père est une princesse au Théâtre du Palais Royal à partir du 3 septembre.

Pourquoi ? La simple présence de Claire Nadeau est un argument imparable.
En tout cas pour nous !

La comédienne qui nous avait scotchés dans notre siège avec La Divine Miss V, où elle campait l’incroyable Diana Vreeland, ancienne rédactrice en chef du Vogue US. Depuis, on la suivit à travers Les Monologues du Vagin, La Serva Amorosa et Harold et Maud.

Avec tout cela, on en oublierait presque le propos de la pièce qui s’annonce pourtant gratiné et totalement inédit.
Jugez plutôt. Au cours d’un week-end familial, un gendre va tomber sous le charme de son beau-père.
Les épouses respectives vont être les témoins de cet amour naissant cocasse entre les deux hommes de leur vie.

Est-ce que le mariage pour tous serait une nouvelle source d’inspiration pour les auteurs aimant titiller joyeusement les histoires d’amour un peu plus tradi ?
La question méritera d’être posée à son auteur l’humoriste Didier Bénureau qui sera sur scène dans le rôle du gendre face à ses beaux-parents interprétés par Michel Aumont et Claire Nadeau.

MON BEAU-PERE EST UNE PRINCESSE
de Didier Bénureau
mise: Didier Bénureau avec la complicité de Catherine Hosmalin et Dominique Champetier
Avec Michel Aumont, Didier Bénureau, Claire Nadeau et Gaëlle Lebert

du mardi au samedi à 21h
matinées: le samedi à 17h et le dimanche à 15h30

au Théâtre du Palais Royal
38, rue Montpensier
75001 PARIS

Tarif-réduit du 3 au 12 septembre pour les premières !

Share

Spectacle : MISS CARPENTER avec Marianne James au Théâtre Rive Gauche Paris

Champagne! She’s back !
Miss Carpenter, une diva sans âge – à la croisée des carrières de Joan Collins (Dynastie) et de Linda Gray (Sue Hellen dans Dallas) – fait l’immense honneur à la France, de poser son charme et sa fantaisie à Paris.
Son pedigree ou plutôt sa filmographie vous aurait échappé ?
Sa performance à partir de septembre au Théâtre Rive Gauche va vous permettre de trouver un peu de mémoire.

Derrière cette actrice-icône d’un autre espace-temps, nous allons surtout retrouver Marianne James que l’on avait quittée au sommet de son art vocal au Théâtre Athénée dans la pièce Une visite inopportune avec Michel Fau.

Nous ne savons, pour le moment, que peu de choses sur cette création concoctée par la diva de L’Ultima Récital et le scénariste et auteur Sébastien Marnier.
Ce que nous pouvons d’ors et déjà vous dévoiler c’est qu’il y aura de la musique, certainement des boys pour accompagner la star.
Et de la fantaisie à gogo, comme l’on peut l’espérer quand la belle Marianne est son terrain de jeu favori: la scène.

Pour l’occasion, le directeur du Théâtre Rive Gauche, Eric-Emmanuel Schmitt, la mettra en scène aux côtés de Steve Suissa.
Autant de testostérone autour de la comédienne risque fort de lui inspirer de magistrales envolées.

Les réservations sont ouvertes.
Demi-tarif du 12 au 25 septembre pour les premières !

 MISS CARPENTER
de Sébastien Marnier et Marianne James
avec Marianne James
Mise en scène: Eric-Emmanuel Schmitt et Steve Suissa

A partir du 12 septembre 2013

Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS

du mardi au samedi en alternance à 19h et 21h
Matinée le dimanche à 17h30

Share