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Pony Pony Run Run – interview tour du monde pour Voyage Voyage

Pony Pony Run Run c’est de la générosité en barre.
En musique, parce que le groupe composé de deux frérots Gaëtan et Amaël, nous agrippent le col avec un nouvel album gorgé de mille influences dépaysantes, exotiques, imperceptibles qui font de leur électro un moment de folie pure que ce soit en bord de mer, les pieds dans le sable ou avec un nœud pap à une soirée de la Fashion Week.

Voyage Voyage nous prépare, avec quelques jours d’avance, au retour au printemps. Le pied !
Générosité aussi en interview, quand ils nous reçoivent dans une chambre d’hôtel de Pigalle où tout y passe : le Groenland, les Baléares, le studio de Damon Albarn, David Bowie et les origines de leur vocation musicale. Intense.

Sortez les sunglasses, Gaëtan et Amaël rayonnent et sont à retrouver en tournée en France et à Nogent sur Marne, le 9 juin.

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INTERVIEW 

Trois adjectifs pour décrire votre partenaire de scène, de création ?
Amaël : Brillant, charismatique et subtil.
Gaëtan : Flatteur, mais honnête… non mais c’est mon frangin que j’adore, j’en pense pas moins !

Quelles sont les vertus de partir en périple mondial ? C’est pour échapper à la routine ? Trouver l’inspiration ? Se faire du bien ?
Gaëtan : Je pense que la notion de se faire du bien c’est plutôt le moteur. Après les morceaux ont été créés sur la route. Ce n’était pas un choix conceptuel de base. C’est juste que ça se soit fait comme ça, au cours du voyage. En voyage, tu continues à composer, à penser à autre chose. C’est un peu comme des carnets de routes mais qui ne sont pas forcément en lien avec les lieux avec lesquels j’étais amené à découvrir.

Mais le tour du monde état déjà fixé au départ ?
Gaëtan : En fait, j’avais un billet ouvert, sur deux ans. D’abord, une première destination et après j’ai compilé. J’ai essayé d’aller là où je pouvais, en fonction des envies. Parfois ça t’emmène dans des endroits improbables. Je me suis retrouvé dans le Yucatan où j’ai rencontré un mec du Belize (ça ce n’était pas prévu). Donc j’ai pris un bateau avec ma copine et on a traversé une frontière improbable, avec des mecs armés, car il y a beaucoup de trafic par là-bas. On s’est retrouvé sur une île de Mangrove avec beaucoup de rastas, et aussi beaucoup de mayas, de leurs descendants.
C’est que des découvertes, des lieux et des rencontres assez improbables. C’était parfois des chemins de traverse. Même s’il y a des lieux plus classiques comme Sidney.

Et du coup, Amaël, tu l’as rejoint sur certaines destinations ?
Amaël : Absolument pas ! On avait décidé, à la fin de la tournée asiatique de 2013, de prendre un vrai temps pour nous. De stopper un petit peu Pony et de mettre ça entre parenthèses pour pouvoir se recentrer, vivre des choses, voir nos familles. Gaétan a choisi de voyager et a composé les bases des morceaux pendant ses voyages. Il n’a pas composé pour l’album.
C’était aussi le plaisir de faire un break. De faire de la musique juste pour faire de la musique sans nous dire que ça va servir ou qu’il faut faire un truc catchy ou pas catchy.
Gaëtan : Il n’y avait pas de contraintes.

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selfie original de Pony Pony Run Run pour UsofParis

Est-ce que tu faisais écouter à ton frère à distance ?
Gaëtan : Non. La première fois qu’on s’est retrouvé pour parler de l’album, il y avait que 80 bouts de chansons. Et on a choisi par affinité. C’est très arbitraire et pas calculé. On en a choisi 30 pour les avancer un peu plus et après sur ces trente, on en a travaillé 20.

Mais vous avanciez tous les deux, ou chacun de votre côté ?
Gaétan : Sur la première phase, j’ai plutôt refait les trucs tout seul.
Amaël : En fait, ça a toujours été comme ça. Gaëtan est plus producteur et compositeur. Mais on a quand même continué à échanger.
Gaëtan : Techniquement, c’est ça. Il y a des petites brides, des petits brouillons. On les a choisis ensemble. Après, j’ai vraiment composé les lignes de chants et les paroles, structuré toutes les harmonies et les mélodies. Et c’est après ça qu’on est revenu dessus, que l’on a choisi. Il y avait plus d’échange à ce moment-là. Après, il fallait leur donner une vie, une couleur.
Amaël : Les choisir, parfois les mélanger, les déstructurer pour les refaire à l’identique. S’interroger sur « est-ce qu’il faut plus de paroles, moins de paroles ? ». Vraiment échanger autour de la musique.
Mais dans un premier temps on s’est vraiment retrouvé pour passer du temps ensemble et parler de musique tranquillement. On a fait ça sur deux ou trois stop : Anger, Hossegor…
Gaëtan : Après, j’ai un petit home studio aux Baléares. 🙂

On imagine tout de suite la carte postale …
Gaëtan : Mais c’est une carte postale ! Et en dix fois moins cher qu’un petit studio à Paris. 🙂 C’est hallucinant. Du coup, on a eu cette chance là, et c’était surtout pour se retrouver tous les deux, passer du bon temps.
Et puis on y a amené notre pote Fred Lo qu’on a croisé à Paris par hasard un soir, qui a produit notre premier album, pour partager des bons moments aux Baléares mais aussi finir l’album avec lui.
Amaël : Il est venu tester notre compatibilité d’humeur. Et malheureusement, ça s’est trop bien passé parce qu’on a énormément rigolé et qu’on a fait du bon taff.
Au final, on a fini dans sa cave de 10m² au 3ème sous-sol à Paris.
Gaétan : Mais on a vraiment fini à Londres en fait, dans un studio.

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J’allais y venir, pouvez-vous me décrire le studio de Damon Albarn ?
Amaël : C’est un bedroom studio selon Stephen Sedgwick.
Gaëtan : De 350 ou 380 m² en plein Londres.
Amaël : T’es face à un hangar, une devanture de garage automobile…
Gaëtan : C’est quand même à Damon Albarn et tu rentres dans un studio de fou avec des instruments du monde entier, du matériel haut de gamme et une acoustique incroyable. Y’a des bacs où tout est posé par terre.
Amaël : Ça peut être dans des flight cases avec des autocollants Gorillaz dessus, des caisses où il y a mille percussions, des vieux meubles où tu trouves des micros qui valent une blinde.
Gaëtan : Il y a même les paroles des futurs albums !
Amaël : C’est tellement pas tape-à-l’œil, en plus. T’as un babyfoot, une petite cuisine pour te faire à manger. Tout ça accessible et avec le droit de t’en servir. C’est le vrai bonheur.

Alors qui avait les clefs de ce studio ?
Gaëtan : C’est un peu un coup de chance en fait.
Amaël : C’est vraiment l’ingé son du studio. C’est un studio privé en fait. C’est le studio de Damon Albarn qui lui sert tous les jours de l’année.
On a eu un coup de bol monstre. C’était la reformation de Blur et ils étaient en tournée en Asie au moment où on voulait mixer.
On voulait bosser avec Stephen Sedgwick et on a eu la possibilité de le faire.
Gaëtan : C’est un truc assez rare, c’est par connaissance qu’on a eu accès à ce studio personnel. On était vraiment dans l’univers de Damon.
Amaël : Il y avait quand même une confiance car il y avait des partitions sur le piano et toutes ses affaires personnelles.
Gaëtan : Il y a beaucoup d’histoires dans ce studio car il y a beaucoup de voyages : des synthés chinois, russes. Des trucs étranges et incroyables : des vieux orgues d’églises, par exemple, mais qui sonnent mal.

Quels sont les instruments les plus incroyables que vous ayez utilisés ?
Gaëtan : Des percussions dont on ne connaît même pas le nom. On a eu une journée percussions, c’était très sensuel et percussif.
Amaël : Je me souviens d’un truc qui ressemble à un interphone du futur, genre film de science-fiction. Et puis tu as dix tirettes et ça te fait de séquences de son.
Gaëtan : Il y a le piano de Damon Albarn, qu’il utilisait dans Gorillaz. Il sonnait tellement bien, on l’a pris avec un micro à l’arrache avec des accords plaqués. On le retrouve sur You don’t feel it.
C’est que des expériences comme ça : il y a un truc qui traine, on sort le micro et tac tac tac … De vrais gosses en train de tout essayer.

Et vous êtes restez combien de temps dans ce studio ?
Amaël : Quinze jours !
Tout le monde nous a dit : « Vous allez à Londres, vous allez dépenser plein d’argent ! ». Au final, on pensait vraiment vivre la vie londonienne, mais on était de 9 heures du matin jusque 20h, parfois minuit dans le studio. On avait souvent des échanges avec Stephen sur le mix.

Justement : une leçon de musique que vous avez eu avec Stephen ?
Amaël : Ce n’était pas vraiment au niveau de la musique. C’est plus rentrer dans le son.
Gaëtan : Il a une approche très physique du son et très acoustique aussi. Il a aussi une oreille pas hip hop mais presque : dans la rythmique et la basse. Finalement, ça amène notre musique dans une autre direction, avec une autre dynamique.
Gaëtan : Il a repoussé tout ce qui était guitare stridente qui percutait, histoire d’avoir le relief qui nous intéresse car on vient plutôt du rock. Mais tout ça c’était hyper simple.

Et un accident heureux ?
Amaël : En fait, il n’y a que des accidents heureux. 🙂
On voulait vraiment se marrer, que ce soit ludique et expérimental. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup d’accidents heureux.
Et je crois que celle qui est le plus proche de l’accident le plus heureux c’est Berlin, qui est une espèce de jam. C’est que deux prises, rien n’a été édité. On l’a laissée telle quelle.
Il y a aussi Belong. C’est que des accidents qu’on a laissés. On s’est dit « les dissonances on les garde ! ».
Un moment de musique c’est ça : c’est les choses que tu ne maîtrises pas. Des trucs spontanés qu’on a laissés, dans la cruauté de la prise…

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Mes oreilles a fait repeat sur 3 titres : Belong, Berlin et Dum dum
Amaël : On sent que tu aimes la musique !
Gaëtan : C’est intéressant Dum Dum car on en parle assez peu.
Amaël : Il a un côté super pop-rock !
Gaëtan : Il a un côté sixties. C’est un peu le Wall of sound de Phil Spector. Il y a les cloches tubulaires derrière. Dans le studio, on lance : « on va mettre des cloches là » et on les a mises. C’est des moments où tu te demandes si ce que tu as dit est vraiment une bonne idée. Et en fait oui, c’est une super bonne idée !
Du coup Dum Dum, c’est la première chanson qui a été composée pour l’album. Et c’est une chanson qui a été faite à Sidney. Et elle a eu beaucoup de vies. Au début, elle était très simple : guitare-basse-batterie. Après, elle est devenue grandiose électronique avec violons. Puis elle a fini hybride…
Amaël : Dans sa meilleure version…
Gaëtan : Elle s’est terminée justement dans le studio de Damon Albarn. Avec des centaines de prise des voix, des chœurs et des chœurs qui sont vraiment dans la bande. Une journée entière de prises de voix pour les chœurs. On les entend quasiment pas mais ils sont tous derrière. Et on a bien failli ne jamais s’arrêter…

Quelques mots sur le titre Berlin ?
Gaëtan : Il a été composé à Hossegor dans les Landes ! Le propos est d’aller à Berlin. J’y suis allé très souvent, j’étais même prêt à aller y habiter. J’y ai passé de très bons moments musicaux (électro, expériences assez fortes).
L’influence musique techno berlinoise était la base du titre. Le jour de la finition, on était en studio avec Fred à Paris, on a fait un grand djam sur ce titre, totalement spontanément.
Il y a juste eu 2 prises et on n’a même pas recalé les erreurs. Ça donne ce côté extensible.
On tente la version acoustique pour le live.

Le lieu le plus improbable pour composer un titre ?
Gaëtan : Kulusuk au Groënland, dans une vallée. J’étais dans une chambre avec une vue sur un fjord et des icebergs qui passaient, au mois d’août. Il y avait une vague pénombre entre minuit et 4 heures du mat. Un trait orange, avec des icebergs dans le champ de vision. J’ai composé 3 chansons dans cette chambre dont Alright, qui s’est appelé très longtemps Kulusuk 3. Car tous les titres de chansons portaient le nom des lieux où elles avaient été composées.
Kulusuk était vraiment le décor le plus improbable : 50 habitants Inuits, moi et ma copine.

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Les pays les plus inspirants musicalement ?
Gaëtan : Le Japon et le Laos. Y’a beaucoup de réminiscences asiatiques dans cet album. Ce sont des thèmes un peu masqués. L’Islande aussi, mais ça ne s’entend pas forcément.

La rencontre décisive qui a fait de vous un musicien, chanteur ?
Amaël : La rencontre de mon petit frère, tout simplement en faisant de la musique. Et aussi Laurent Piercon, prof de guitare à Angers qui a joué dans pas mal de groupes. Il m’a mis le pied à l’étrier, en me donnant confiance en moi.
Et ma fille ! Avant d’être papa, je ne pensais pas que chanter serait fait pour moi. C’était très con. J’ai commencé à chanter pour elle, et j’ai continué. J’ai compris la vibration. Et surtout, tu as tous les instruments de musique en toi.
Gaëtan : Pour moi, c’est la rencontre avec des instruments étranges quand j’étais gamin. Je tapais, apparemment, assez souvent sur les tables, en rythme. Ils m’ont mis dans un lieu : La Galerie Sonore avec tous les instruments du monde. Une flute bambou laotienne. Les enfants étaient lâchés dans ces instruments. J’ai eu une approche ludique (alors qu’à 8 ans, je séchais les cours de solfège).
Je leur dois tout.
Et toujours maintenant, dès que je vois un instru étrange dans un pays, j’essaie d’en jouer et je le ramène.

Une chanson pour quitter Paris ?
Amaël : Let’s dance de David Bowie
GaëtanVeneer de José Gonzalez

Une chanson pour aimer ?
Amaël : You goin’ miss your Candyman de Terry Callier
Gaëtan : I wanna be adored de The Stone Roses

Une chanson pour pleurer ?
Gaëtan : 900 miles de Terry Callier.
Amaël : Loro de Pinback

La dernière claque musicale ?
Gaëtan : Pas vraiment une claque. Mais un titre accrocheur : Tough Love de Jessie Ware, c’est un peu adolescent.
Amaël : Le dernier album de Room 204, un groupe matrock nantais. J’étais à un de leur concert dans un appart en réfection avec des vignerons bio. Et je me suis pris, musicalement, une grosse claque !

Interview by Alexandre

Pony Pony Run Run Voyage Voyage nouvel new album cover pochette Pias Le Label

Pony Pony Run Run
nouvel album Voyage Voyage

(Pias France / Le Label)

Edition vinyle à 1 000 exemplaires

En concert le 9 juin au Pavillon Baltard (Nogent sur Marne)
et en tournée : Montgey, Meneac, Anet, Douarnenez, Saint Priest, Ile d’Yeu, Saint-Julien, Nancy…

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L’Extraordinaire Voyage au Futuroscope : gigantesque !

C’est Noël ! Le Futuroscope offre de l’évasion, du grand air, du soleil, des sensations folles avec sa toute nouvelle attraction.
L’Extraordinaire Voyage, dispositif de projection et machinerie unique en Europe, nous a tout simplement bluffé. Les pieds en l’air face à un impressionnant écran, ce tour du monde est inoubliable ! 

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Voyage inédit 
Après avoir tout juste tester le génial simulateur de chute libre à Vill’up, je ne pensais pas retrouver si vite des sensations planantes. Le Futuroscope a réussi à me surprendre.
Ce samedi, quand j’ai embarqué pour L’Extraordinaire Voyage, la peinture semblait encore fraîche. La file d’attente était tout à fait raisonnable pour découvrir l’aventure de Phileas Fogg et Passepartout.
A mon arrivée, un décor aux multiples influences ou provenances : une porte Inca, une sorte de Stargate modèle réduit et des marches improbables qui nous feraient monter la tête en bas. Passée la Porte 12, mise en condition avec le capitaine de la nouvelle navette de la compagnie Skyworld Airlines, un quadra bogosse barbe et cheveux poivre et sel. Suit le transfert en train express avec vue sur un Futuroscope totalement transfiguré par des nouvelles technologies qui n’ont pas encore vu le jour.

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Vertige et sensations
L’Extraordinaire Voyage
donne l’effet d’une salle de cinéma à peu près normale, à la différence que la vue sur l’écran est altérée quand on prend place.
Bien attaché sur mon siège, mon sac rangé en-dessous, le sol se dérobe avec surprise sous mes pieds pour m’envoyer littéralement dans les airs avec mes petits camarades.
Difficile de ne pas avoir la sensation de vertige. C’est à la fois flippant et grisant. Ma voisine ne peut s’empêcher de crier tant le vide semble réel.
Il faut un court moment d’adaptation, d’acceptation aussi pour vraiment prendre le spectacle du monde en pleine face. Du vent dans les cheveux, on est bluffé par les paysages qui défilent. Ca va vite, peut-être trop, comme tout ce qui est bon et grisant.
Le tour du monde est saisissant par la qualité des prises de vues qui mixent images réelles et créations : désert, envolée de montgolfière, océan, sommets enneigés.
L’Extraordinaire Voyage renouvelle les cinémas dynamiques, sur vérins et sièges mobiles. Et en sortant, j’étais prêt à y retourner pour tout saisir.

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La Forge aux Etoiles 2016
La nuit tombée, le parc ne se met pas à l’arrêt. Le Gyrotour poursuit sa montée à 45 mètres de hauteur pour un panorama enchanteur de 5 min.
Les gradins se remplissent pour le show conçu par le Cirque du Soleil. Eau, air, feu, lumière : tous les éléments sont convoqués pour créer une poésie d’une trentaine de minutes.
Comme à son habitude l’équipe artistique québécoise nous fait suivre les aventures d’une jeune femme qui est emportée par un drôle de personnage. Le récit est condensé pour enchainer le maximum d’effets visuels en très peu de temps. Les projections sur écran d’eau sont efficaces, les éclairages composent des tableaux impressionnants.

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L’Age de Glace à Danse avec les Robots
Le Futuroscope c’est plein d’autres très bons moments.
De la pure déconnade avec les Lapins Crétins. La Machine à voyager dans le temps vous réserve une relecture de l’histoire totalement barrée, le tout bien assis sur ta cuvette de chiottes.
L’Age de Glace, l’expérience 4D te projette dans une aventure inédite de Scrat avec lunettes 3D, peau de bête sur les épaules pour te réchauffer et de la neige dans tes cheveux.
Amoureux des sensations fortes, Danse avec les Robots orchestrée par Martin Solveig est un régal pour celles et ceux qui aiment aussi danser la tête en bas.

Et il ne faut surtout pas croire que l’hiver est une mauvaise saison pour prendre son billet pour le Futuroscope. Il n’y a pas de meilleure saison pour s’éclater !

by Alexandre 

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L’Extraordinaire Voyage
à partir du 17 décembre 2016

au Futuroscope
Avenue René Monory
86360 Chasseneuil-du-Poitou

Le Noël des Minimoys jusqu’au 2 janvier 2017 !

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Hôtel Dream à Mons : dormir dans une église #insolite

Il y a quelques semaines, nous programmions un week-end à la découverte de Mons, qui vient de clore son année de Capitale Culturelle européenne 2015. Et l’équipe est tombée sous le charme de  l’Hôtel Dream, ses voûtes gothiques et son charme tentant.
Illico, nous bookons nos 2 nuitées afin de découvrir la ville, les expos et aussi l’architecture de cet établissement qui nous a grave tapé dans l’oeil.

Situé à une toute petite dizaine de minutes à pied de la Grand Place de Mons, l’Hôtel Dream joue la discrétion.  Et y séjourner c’est avant tout loger dans un pan historique de la ville.
Car avant d’être un hôtel, cette église néogothique du XIXe siècle fût un refuge pour les Sœurs de Bélian, avant d’être dédiée au culte en devenant une chapelle. Depuis 3 ans, et après de nombreux mois de travaux, ce bâtiment est devenu un hôtel.

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Hôtel Dream : une nuit sous des voûtes de 200 ans

L’aménagement de l’église a nécessité de jouer avec les circonvolutions de l’architecture. De la chambre “classic” à la suite royale, chaque espace est unique, ou presque, avec un cachet rarement vu jusque-là dans un établissement hôtelier.

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Voûtes en ogive, rosaces, arcs brisés, sculptures, piliers : tout est à portée de main, pour une sensation unique.
Toucher la pierre, approcher des détails normalement en hauteur, chaque chambre est un plaisir pour les yeux, d’autant plus que, même pour les chambres classic, la déco murale est unique.

Hotel Dream Mons Belgique tourisme avis critique prix tarif déco église néogothique Photo by blog United States of ParisDans certains espaces, on a l’impression de pénétrer dans les pièces d’un château, celui d’un conte, d’un autre temps.
Comme chaque chambre possède son ambiance, son aura, il est possible que vous vous y sentiez plus ou moins à votre aise. Surtout que, d’après notre hôte nous faisant la visite : “l’église vit la nuit“.
Nous n’aurons pas plus de détails. A vous d’oser percer le mystère de cette adresse.

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Les architectes ont même poussé les détails de déco jusque dans l’aménagement des bureaux ou dans la déco de certaines salles de bains : esprit gothique quand tu nous tiens !

Photo by Hotel Dream
Photo © Hotel Dream

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L’étage à thème : des suites de rêve
Si vous voulez pleinement profiter des beautés de l’Hôtel Dream, vous vous devez de réserver une chambre au 3ème étage.
C’est l’étage star.
Vous y accédez par un couloir sobre mais riche en décoration.

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Et d’un coup, vous poussez une porte pour pénétrer dans la sublime suite royale.
On ne peut que rester bouche-bée devant la rosace magnifique qui éclaire les 80m² de la chambre.

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On est séduit par l’espace lounge/salon et la salle de bains de grande taille.Hotel Dream Mons avis prix tarif critique belgique design ogive suite royale salon déco église gothique Photo by blog United States of Paris
Certes, c’est un budget mais la vue est vraiment imprenable sur la ville et notamment le Beffroi.
Toutefois, les suites du même étage, et de la catégorie en-dessous, n’ont rien à lui envier.
Pour preuve, la déco carnaval d’une autre chambre de cet étage.

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Tout le  confort en un seul lieu

Vous avez choisi ? N’oubliez pas de faire un tour au spa Alter Ego de l’établissement. Moyennant 15€ pour la journée, vous aurez accès au hammam et au jacuzzi en commun.
Pour quelques euros de plus, vous pourrez vous prélasser en privé. Plutôt classe ! Et parfait pour un séjour en amoureux.

Photo by Hotel Dream
Photo © Hotel Dream

Après ce moment de détente, il ne vous reste plus qu’à profiter d’un des deux restaurants : la brasserie Mea Culpa pour les déjeuners et le restaurant Mezzo en soirée.

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Alors si vous avez envie de découvrir Mons, et ses plaisirs belges, il ne vous reste plus qu’à embarquer dans le premier train.
Vous serez certains de profiter d’une adresse d’exception.

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17, Rue de la Grande Triperie
7000 MONS
Belgique

Chambres de 110 à 350 €

Spa et salle de sport en supplément

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ITV d’Antoine de Maximy pour J’irai dormir chez l’Homme qui Brûle, le DVD halluciné !

Vous avez forcément entendu parler, certainement vu aussi des photos de ce grand rassemblement américain : le festival BURNING MAN. Dans le désert de Black Rock au Nevada, pendant une semaine en plein été et sous un soleil de plomb, une foule entière se retrouve pour des expériences aussi barrées, surréalistes que spirituelles.
Antoine de Maximy, le génial globe-trotteur trublion y a baladé sa caméra pour tenter de percer le mystère de ce rendez-vous devenu incontournable pour les adeptes de sensations fortes.
Après la diffusion de la version grand public sur France 5, J’irai dormir chez l’Homme qui Brûle fait l’objet d’une sortie DVD agrémentée de séquences coupées et des bonus à gogo ! 

Antoine de Maximy au festival Burning Man DVD J'irai dormi chez l homme qui brule programme France 5 avec bonus portrait photo

Quelle était la motivation première pour aller chez l’Homme qui Brûle, après toutes les aventures que vous avez vécues ?
Plusieurs personnes m’avait dit : “il faut que tu ailles là-bas ! Ça serait génial de tester le Burning Man.” Et effectivement, je me suis dit qu’il fallait que j’y aille, surtout quand j’en ai su un petit peu plus parce qu’au début on me parlait simplement d’un rassemblement.
Je ne suis vraiment pas du genre à aller regarder qui fait quoi, qui a fait quoi. Et finalement je me suis mis à creuser un peu et je me suis dit « Ça va être bien !».

En fait vous saviez très peu de choses et vous aviez vu très peu de photos ?
Au début je n ‘ai pas creusé tout de suite. C’est après quand j’ai vu que je me suis dit que c’était une bonne idée.
Mais quand je suis parti, j’avais préparé mon voyage, j’avais un camping–car correct (climatisé) car j’ai des toutes petites cartes mémoire, faut que je puisse regarder mes images. Il fallait vraiment que j’aie le courant pour charger les batteries et que je ne sois pas dans un endroit plein de poussière.

Une fois arrivé sur place, il y avait des contraintes particulières que vous n’aviez pas envisagées ?
Je n’ai pas eu de contraintes que je n’avais pas anticipées. La poussière : je savais, mais aussi que les gens ne seraient pas tous d’accord pour être filmés. Donc je n’ai pas eu trop de surprises.
J’avais quand même bien préparé mon coup. Le matériel était encore assez expérimental donc j’ai eu des problèmes techniques. J’ai raté des petites choses.

Justement, avez–vous eu des regrets pendant le tournage, un rendez-vous manqué ?
Non, je n’ai pas eu de regret de ce type. Ce que j’ai eu comme regret c’est de ne pas avoir pu rentrer dans la tente des suspensions. Et puis j’ai regretté à postériori de ne pas avoir été voir moi-même sans caméra mais le problème c’est que je n’avais pas le temps. Et on ne m’aurait pas laissé rentrer sans être accompagné.
C’est compliqué si j’avais voulu y aller car j’aurais dû aller décomposer mon matériel chez moi pour revenir après. Ce sont des déplacements qui m’auraient pris une heure.

Comme vous êtes en voyage, et plus particulièrement à Burning Man, quel est le numéro d’urgence que vous êtes prêt à appeler en cas de besoin : le producteur … ?
Pour le Burning Man c’est réglé car il n’y a pas de réseau ! Donc tu vas au poste de secours et là ils prennent soin de toi.
Et quand je suis en voyage, je pense que j’appellerai les producteurs. Après ils se débrouilleraient pour mettre en route le truc. Alors que si j’appelle ma famille, ça va leur mettre une grosse charge.

Antoine de Maximy au festival Burning Man DVD J irai dormir chez l homme qui brule désert de Black Rock au Nevada avec Bonus et scènes coupées

Quelle est la première impression que vous avez eue en arrivant sur le site ?
Il y a deux trucs. La première, pour arriver là-bas, c’est l’immense file de véhicules qui se suivent et qui n’avancent pas. Et la deuxième, elle est sonore parce qu’il y a une radio qui donne toutes les consignes en boucle. On l’entend d’ailleurs dans le film. C’est assez particulier parce que tu la mets et puis tu la laisses tourner. En fait, c’est très mécanique, bizarre. Ça te met un climat dans la voiture, une voix de femme qui répète sans arrêt la même chose.
C’est très 1984, le film. Parce qu’ils donnent les consignes en permanence et en boucle, sans coupure  musicale.

A quoi peut-on comparer Burning Man ? Un parc d’attraction hippie ? Une confrérie de bienheureux ? Une hallucination en plein désert ?
C’est tout ça mais pas que ! C’est un mélange de Woodstock, mais il n’y a pas de concert vraiment. C’est un camp de naturistes, un atelier d’artistes, une exposition géante. C’est une rave party.
Tu trouves aussi bien des cours de cunnilingus que des voitures à pédales tamponneuses. Il y a tout, n’importe comment et dans tous les sens.
C’est le carnaval de 2015, de notre époque. Le carnaval, c’était un truc où tout le monde jetait un peu toutes les conventions et faisait la fête. Et bien c’est ça ! Tu es forcément sur une planète bizarre parce que, en plus de ça, tu as beaucoup de véhicules qui sont incroyables. Les gens sont déguisés. Tu n’as pas une seule personne sauf moi – et heureusement j’avais mes caméras – qui est habillé normalement. Où que tes yeux se posent, tu ne vois rien qui est normal. Dans ce sens, c’est vraiment exceptionnel et ça se voit dans le film. Tu es dans un univers exceptionnel !

On peut lire sur Burning Man que ce sont des rencontres que l’on ne peut pas faire ailleurs que dans ce désert.
J’aurais tendance à moins le dire que beaucoup de gens. Parce que pleins de gens m’ont dit « C’est incroyable tout le monde se parle, se rencontre… ». Et moi comme je passe ma vie à aller à la rencontre de gens qui m’auraient pas parlé au départ, j’ai continué à rencontrer pleins de gens sur place. Donc je n’ai pas trouvé ça aussi fort à ce niveau-là, parce que je rencontre toujours des gens.
En revanche, il y a un grain de folie qui n’est pas du tout habituel. Si tu veux je n’ai pas eu l’impression qu’enfin les gens se parlaient. Je parle à plein d’inconnus tout le temps. Et dans toute ma vie.
Si j’ai fait J’irai dormir chez vous c’est parce que je parlais déjà aux gens avant.
Ça a un peu changé en France, car comme tout le monde me connaît, je le fais moins. Mais avant je parlais à tout le monde. Je rentrais dans un magasin, j’avais toujours une connerie à dire à mon voisin dans la queue. Des trucs comme ça.
Et c’est pour ça que j’arrive à faire J’irais dormir chez vous, parce que j’étais déjà comme ça.
Là, à Burning Man, j’ai parlé à pleins de gens. Mais à la limite c’était moi qui étais le plus décalé, dans une situation un peu bizarre. Parce que comme il fallait que je reste suffisamment conscient pour faire le film et qu’en plus je me filmais donc que je reste suffisamment présentable, en tout cas une partie du temps, ça a été difficile pour moi de faire ça. Un tournage difficile, contradictoire.

Après ce tournage, il y a eu une envie d’y retourner seul, sans caméra ?
Oui, tout à fait. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire et je ne le ferais peut-être jamais d’ailleurs. L’année d’après, j’ai failli y aller avec un copain. Puis j’avais ma fille qui rentrait en fac. Elle avait besoin de son papa, je m’en suis occupé.
Mais là ça fait deux ans, alors je ne sais pas si j’y retournerai.
Effectivement, j’ai eu envie d’y retourner sans caméra : pour être disponible et vivre le truc sans avoir de souci. Parce que j’étais dans une situation un peu double personnalité où tu dois profiter et gérer. Quand tu rentres dans ton camping-car, faut mettre les batteries à charger, sauvegarder les cartes mémoires. C’est du boulot.

Donc il y a quelque chose d’attractif et d’addictif dans ce festival ?
Je ne dirais pas ça. J’ai envie d’y retourner parce que je considère que ce n’est pas fait comme il aurait dû à cause du fait que je travaillais.
Et que ce soit addictif ? D’abord je suis un anti addiction total. Le café quand j’ai vu que je commençais à plus pouvoir m’en passer j’ai immédiatement arrêté, je n’ai jamais fumé. J’ai très peu d’addiction. Je n’aime pas ça. Ça va à l’encontre de mon indépendance et de ma liberté.
Si je retournais là-bas, ça serait une fois. Je n’y retournerais pas chaque année.

Quel est votre moyen d’accéder au plus haut degré de bonheur ?
Mon grand plaisir c’est de faire ce que je fais. Et en fait, je dirais que c’est peut-être de gérer ma vie et d’avoir fait le maximum de choses, les plus variées. Donc c’est beaucoup mes réussites de travail qui sont le bonheur. D’avoir fait cette série, ce qui a été très difficile. Car pendant deux ans, personne n’en a voulu. Là, je suis sur un projet de long-métrage de fiction : personne n’en veut. Je ne m’arrête pas car j’ai bien compris il y a longtemps qu’il ne fallait jamais s’arrêter. Mais je ne sais pas quand je vais y arriver. Ça m’énerve et je me dis « ils sont cons !».
Je pense que ça fait partie de mon grand bonheur d’avoir fait tout ce que j’ai pu faire parce que toi tu connais J’irais dormir chez vous. Mais avant j’ai fait tellement d’expéditions fabuleuses. J’ai plongé en sous-marin à 5 000 m de fond, je suis allé dans des volcans, dans des gouffres de glace… J’ai fait tellement de trucs qui sont réellement exceptionnels que si je devais mourir maintenant, mais je n’ai pas envie de mourir maintenant, ça me ferait vraiment moins chier que beaucoup de gens. Mon bonheur c’est là que je l’ai placé.

Et le bonheur c’est aussi un peu les autres, non ?
Non. Et puis encore moins depuis que je fais J’irais dormir chez vous parce que je suis très souvent tout seul. C’est ce qui me pousse à aller vers les autres.
Mais c’est marrant que tu parles de ça parce que je reviens du Bhoutan, pays qui revendique d’être le pays du bonheur. D’abord, c’est plus le gouvernement qui le revendique. Je ne dis pas que les gens ne soient pas d’accord avec ça, mais ils ne t’en parlent pas particulièrement. Il y a quand même une certaine douceur de vivre. Je dirais une quiétude, mais elle est due à la religion et aussi au fait que le pays est très isolé car il est protégé des touristes. Il y en a très peu chaque année. Mais pour moi ce n’est pas l’image du bonheur. Moi je m’emmerde dans ce genre de bonheur. Je me fais carrément chier dans un bonheur pareil. Parce que c’est un bonheur qui est linéaire. J’ai besoin que ça bouge, qu’un jour il se passe quelque chose et le lendemain autre chose.
Et qu’est-ce qui est agréable quand il fait beau ? C’est qu’il a plu. Un endroit où il fait beau tous les jours ça fait chier.

Conseilleriez-vous Burning Man à votre meilleur ami, à votre meilleur ennemi ?
En fait, Burning Man est quelque chose de très particulier. Donc dans mes meilleurs amis, il y des mecs à qui je le conseillerai et d’autres à qui je le déconseillerai. Et ça c’est valable pour mes meilleurs ennemis. C’est à dire que le mec que j’ai envie de faire chier, si son profil fait qu’il va détester le Burning Man, je vais lui dire d’y aller.
Parce que Burning Man est un truc qui est tellement particulier que tu ne peux pas dire que c’est bien ou que c’est pas bien.
Il y des gens pour qui ça va être bien et d’autres, quand ils voient le film ils se disent qu’il était génial, mais jamais ils iront là-bas.
Et encore c’est ce que je pense mais je peux me tromper. Car certaines personnes, des enfants de chœur qui vont s’éclater dedans et trouver ça formidable et d’autres qui sont des déconneurs finis qui vont complètement perdre leurs moyens et qui seront incapable d’en profiter. C’est très particulier Burning Man.

Et dans votre entourage les réactions ont été aussi à la fois passionnées et contrastées ?
Oui, il a quand même beaucoup de gens qui étaient emballés, mais pas toujours avec l’idée d’y aller. Ils étaient emballés parce qu’ils avaient vécu de l’intérieur Burning Man, ce qui est quand même l’avantage de la manière dont je filme, et pour une partie jamais ils n’iraient mettre les pieds là-dedans. Mais justement, ils ont pu vivre et avoir les frissons sans y aller, sans avoir payé.

Antoine de Maximy et un homme tatoué au festival Burning Man désert de Black Rock au Nevada DVD j irai dormir chez l homme qui brule

Et cette fameuse séquence qui a été montrée quelques jours après la diffusion, est-ce que ça a été décidé tout de suite de jouer franc jeu avec le public ? 
Oui, ça a été décidé tout de suite. J’ai pris le parti depuis le début de la série d’être le plus proche, le plus authentique, le plus sincère possible. Bien sûr, je ne mets pas tout. Mais sincèrement, je mets vraiment beaucoup de choses. Et depuis le début, si je voulais qu’on me croie, dans ce que je faisais, il fallait que je me montre aussi quand ça ne marchait pas. Parce que sinon, le mec qui réussit tout le temps, on n’y croit pas. J’ai donc pris ce parti. Et à ça s’ajoute le fait que j’ai toujours eu pas mal d’autodérision. Donc voilà : je suis minable et je le montre.
Il y a eu ce truc à Burning Man (la séquence du space cookie NDLR), mais avant il y a eu la séquence en Corée du Sud, où j’avais pris une grosse taule parce que j’avais bu et bouffer des herbes dont je ne savais pas ce qu’il y avant dedans. Et j’aime bien pouvoir montrer ces moments-là. Mais cette fois, le film passait pendant les vacances de Noël, alors France 5 préférait qu’on ne montre pas cette séquence, et une ou deux autres d’ailleurs qui se trouvent dans la version intégrale. En fait, il y a 17 minutes de plus dans la version intégrale. Pas 17 minutes uniquement trash ou incroyables, c’est que quand tu as une séquence forte, comme le space cookie, au ¾ de ton film, tu peux encore faire un bon quart d’heure derrière.
Il y a d’autres séquences, comme cette nana attachée torse nue avec des chaînes en train de se faire papouiller, et qui est dans le DVD.

Il y a pas mal de détracteurs qui disent que l’esprit de Burning Man n’est plus. Pour ceux qui sont curieux et qui aimeraient vivre l’expérience, est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard ?
Non, parce que l’expérience a évolué. Donc s’ils voulaient vivre l’expérience des années 90 ou 80 est bien ce n’est plus là. Ça reste Burning Man mais des années 2000-2010. C’est beaucoup plus techno, c’est beaucoup plus rave party. Mais le côté spirituel, il est quand même resté, il n’a pas disparu.
Tu as moins de hippies, c’est beaucoup plus branché. Les gens qui y vont ont entre 20/25 et 45 ans, 35 ans même. Oui, c’est ce que j’ai vu, ils sont plutôt jeunes.

Un conseil pour en prendre plein les yeux ?
J’ai tendance à dire, et c’est pareil quand je vais à une fête, je ne picole pas beaucoup parce que sinon je profite moins de la fête. Si tu te défonces d’un bout à l’autre, tu ne verras rien. Il faut être un peu raisonnable pour en profiter le maximum.

Votre Paradis sur Terre ?
Je ne sais pas. Je suis très content d’être à Paris parce que je m’en vais. Le paradis sur Terre, c’est d’être de partout et de changer d’endroits. C’est le mouvement, le transit !

https://www.youtube.com/watch?v=_rAu7Lebb8g

J’irai dormir chez l’Homme qui brûle – le DVD
avec Antoine de Maximy 

En vente depuis le 1er décembre 2015

L’édition DVD contient :
– le film en version intégrale : 1h45 (la version télé durait 1h23)
– les scènes coupées non diffusées en télé (17 min)
– 1h20 de bonus

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Photo du mois #42 : Passion(s)

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Et cette fois le thème du mois choisi par DelphineF est passion(s) en référence à la citation de Saint Augustin : “Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion.

Une passion née à New York est de prendre de la hauteur en pleine ville. Et pas à grands frais avec un hélico. La force des jambes suffit. Nous avons découvert Paris autrement en nous approchant du clocher de la Cathédrale Notre Dame ou grimpant sur le Dôme du Sacré Coeur.
Et tout récemment, c’est à Milan que nous avons gravi les 160 marches qui nous a mené sur les terrasses de la Cathédrale Duomo pour découvrir la Piazza sous un tout autre angle.

Piazza del Duomo from Duomo di Milano terraces Vue depuis la terrasse de la cathédrale de Milan photo by united states of paris blog
Un tour de toutes les autres passions de nos camarades s’impose :
Lavandine, Lecturissime, Noz & ‘Lo, Céline in Paris, Christophe, Loulou, Krn, ratonreal, Philisine Cave, Julia, Renepaulhenry, Laurent Nicolas, CécileP, François le Niçois, Iris, KK-huète En Bretannie, Guillaume, Rythme Indigo, Tuxana, Fanfan Raccoon, Chloé, El Padawan, Les Bazos en Goguette, Akaieric, Thalie, Mamysoren, MyLittleRoad, Sandrine, Homeos-tasie, Cricriyom from Paris, Milla la galerie, Morgane Byloos Photography, Pilisi, Eva INside-EXpat, Voyager en photo, Koalisa, Cocazzz, Nanouk, Josette, Lau* des montagnes, La Fille de l’Air, Nicky, Pixeline, Xoliv’, J’habite à Waterford, A’icha, magda627, Arwen, Dame Skarlette, Galéa, Frédéric, Laulinea, DelphineF, Sinuaisons, Marie, Autour de Cia, Kenza, Luckasetmoi, Dom-Aufildesvues, Gilsoub, Les Filles du Web, Chat bleu, BiGBuGS, Lavandine83, Dr. CaSo, Carole en Australie, Isaquarel, princesse Emalia, Champagne, Blogoth67, Loqman, Giselle 43, Estelle, Les bonheurs d’Anne & Alex, Cara, Testinaute, Lyonelk, Aude, MauriceMonAmour, Alban, Rosa

Si vous souhaitez rejoindre la communauté de la Photo du mois, rendez-vous sur la page FB du groupe, si ce n’est pas déjà fait !

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LONDRES : Maltby Street Market on Ropewalk – un mini-marché food caché sous la voie

Loin de l’overdose food, vintage et attrape-touristes de Camden Market et Portobello Road, notre marché food et vintage londonien chouchou est définitivement : Maltby Street Market on Ropewalk. Collé à une voie de train, ce rendez-vous gastro le samedi et dimanche n’est pas encore saturé de visiteurs. Alors ne répétez pas ce qui suit.

Maltby-Street-Market-Ropewalk-entrance-Bermondsey-London-street-food-entrée-marché-gourmand-Londres-photo-by-united-states-of-paris-blogAucune station de métro n’est suffisamment proche pour s’y aventurer par hasard.
Il faut être bien informé et avoir repéré la rue sur un plan. Si vous voulez suivre la voie depuis le Sharp (majestueux building qui tutoie les nuages) à la sortie de la station London Bridge, c’est râpé !
On a bien tenté mais une partie de la rue longeant la voie est fermée. Il vous faudra au moins une fois passer sous un pont.

A notre arrivée, pas de grappe entière de visiteurs, ni de bruit assourdissant, juste une fumée épaisse provenant d’une sorte de barbecue cuisant des morceaux généreux de poulet, des conversations entre connaisseurs, food addicts et producteurs.

Waffle On by Eddie and Bettina sweet german waffle recipe with fruits gaufre sucrée crème fraiche Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparis Waffle On by Eddie and Bettina german sweet and salted waffles recipe gaufres sucrées salées Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparisS’en suit de la bière au miel, les gaufres salées ou aux fruits de saison d’Eddie et Bettina (Waffle On), des sandwiches au fromage grillé (The Cheese Truck), des scotch eggs (oeufs en croute) faits maison. La profusion de produits artisanaux et recettes conçues devant nos yeux donnerait le tournis. Il faut s’y prendre à deux fois avant de choisir le plat qui fera le plus saliver et le plus goûteux pour bien débuter le week-end.

Street Fish LDN tuna steak burger cheese bacon and surf'n'turfl lobster brioche bun Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparis blog

The Beefsteaks sandwich grilled steak street food Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres photo by usofparis blogD’une année à l’autre, voire selon les semaines, les stands changent. Cette fois, les sandwichs au bœuf de The BeefSteaks ont fait leur entrée dans ce marché gourmand et à visage humain qui comptait le jour de notre visite aucune perche selfie dans son allée. Le pied !

African Volcano burger recipe beef tomato ketchup emmenthaler cheese peri peri sauce Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey marché gourmand Londres by usofparis blogNouveau aussi la participation d’African Volcano conçu par le chef Grant Hawthorne autour de ces sauces pimentées Peri Peri et autre marinade pour des combinaisons tasty avec le porc effiloché, le poulet ou les crevettes. A chaque bouteille de sauce vendue, un don de 30 cents est reversé à des projets humanitaires à Cape Town.

Milo and Hector's Ice Cream sandwich truck Maltby Street Market Ropewalk London Bermondsey street food marché gourmand Londres photo by usofparisUn mini food truck, celui de Milo and Hector, spécialisé ice cream sandwich vous bloque une boule de glace entre 2 cookies, comment refuser ?

Le must étant de trouver une place devant l’échoppe du bar à cocktails pour accompagner votre trouvaille food du meilleur élixir ou vous blottir dans le salon feutré de la seule boutique vintage (et vaste) : Lassco.
Et pour les Frenchies en mal du pays, le boulanger-pâtissier du quartier, Comptoir Gourmand, viendra vous réconforter avec ses quiches, macarons et autres petits délices… A tester, une recette audacieuse : la meringue brownie ou cookie !

Food-addicts-African-Volcano-burger-recipe-beef-tomato-ketchup-peri-peri-sauce-sandwich-Maltby-Street-Market-Ropewalk-London-Bermondsey-marché-gourmand-Londres-by-usofparis-blogAdresse :
Maltby Street
Bermondsey
London
SE1 2HQ

Métro : Bermondsey ou London Bridge

Ouvertures :
samedi de 9h à 16h
dimanche de 11h à 16h

L’actu du marché à suivre sur Twitter : @maltbystmkt

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Bruxelles les Bains : la capitale européenne a aussi sa plage d’été en ville !

Pendant plus d’un mois, Bruxelles se décentre de la Grand-Place et de la Place Royale pour voguer à proximité de son canal avec une seule idée en tête profiter d’un nouvel été summer pétillant, food et festif. Programme de réjouissances.

Bruxelles les Bains - Brussel Bad apéro cocktails place sainctelette plein programme de réjouissances plage été dans la ville summer beach in the city photo by usofparis
Paris n’a pas le monopole de la plage en pleine ville. La capitale européenne déverse aussi son tas de sable du côté de Quai des Péniches tout début juillet. Ce n’est pas aussi central que Paris Plages mais après une petite marche, vous accédez à cet havre dédié aux plaisirs estivaux : Bruxelles Les Bains.

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Vue de Bruxelles Les Bains - Brussel Bad place saintctelette plein kids zone plage dans la ville été summer beach in the city photo by usofparisForcément le titre de l’événement claque. Notre curiosité était piquée. Accompagnés d’un soleil ardent en ce début d’après-midi de juillet, nous étions bien décidés à faire la comparaison avec Paris.

Bruxelles les bains - Brussel Bad carte de cocktails dreams plage en ville summer in the city beach quai des péniches photo by usofparis

Bruxelles les bains - Brussel Bad cabane spécialités marocaines abou neyla street food quai des péniches plage en ville photo by usofparis

Sur place, une grande allée pour aussi bien apprécier le sable, les hamacs, une scène de concerts, des jeux d’enfants d’un bord, que des cabanes en bois pour cocktails et autres recettes exotiques de l’autre bord. Si bien que même en forte affluence, il est encore possible de circuler sans se cogner à ses partenaires.

En quelques mètres, un maximum d’activités est concentré pour contenter tout le monde. Il y a même des séances ciné, une nightlife avec DJs dès 18h suivi d’un clubbing flottant pour ne pas gêner les voisins, sans oublier une large plage pour le beach-volley avec ou sans t-shirt, selon l’humeur du jour.

Bruxelles les bains brussel bad orchestre musiciens en chemise hawaienne la guinguetteke summer in the city plage d été en ville photo by usofparis blog
Bruxelles a des beaux atouts pour attirer aussi bien les citadins qui préfèrent rester en ville en plein été que les touristes qui s’offrent un peu de soleil à la sortie des musées et boutiques de chocolat.

Octopus and skull pieuvre et crâne graffiti street art bruxelles brussel pont sainctelette brug urban art photo by united states of paris blog

Et bon plan, des belles fresques street-art sont à proximité avec un bestiaire assez spectaculaire comme cette pieuvre ou encore une impressionnante baleine qu’il faut découvrir sur place pour y croire.

Retro apéro cocktails bar Bruxelles Les Bains Brussels Bad quai des péniches plage en ville summer in the city photo usofparis

Bruxelles les Bains
jusqu’au 9 août 2015

Place Sainctellette plein
Quai des Péniches

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Exposition festive au Musée Guimet : Du Nô à Mata Hari, immersion à travers 2 000 ans de théâtre en Asie

Voyage unique à travers les arts du spectacle d’Asie. De l’Inde au Japon, de la Chine à Bali. 2 siècles de divertissements populaires et élitistes Du Nô à Matahari au Musée Guimet passionne, émerveille et surprenant. Visite.

Barong, Indonésie, Bali, 2000
Barong, Indonésie, Bali, 2000

Le parcours de l’exposition qui extrait une bonne partie de ses trésors dans le fonds de la Fondation Oriente (collection Kwok On) à Lisbonne est un incroyable feu d’artifice de créations, d’arts et d’ingéniosité. Curieux, passionnés, familles, enfants, tout public peut picorer, savourer et s’émouvoir de la richesse des pièces présentées. Le maître-mot de cette exploration foisonnante étant le divertissement !

Sorcière maléfique, Indonésie, Bali, 2000
Sorcière maléfique, Indonésie, Bali, 2000

Vous ferez tour à tour connaissance avec la danse du Barong de Bali, une illustration du ballet qui se joue entre forces du bien et celles du mal (ayant les traits de la sorcière Rangda).

Appareil de cinéma ambulant, Inde, 20e siècle
Appareil de cinéma ambulant, Inde, 20e siècle

Un peu plus loin, un vélo japonais avec kamishibai datant de 1930-1940. Il était le partenaire de conteurs qui produisait un spectacle à l’aide d’images animées. Un autre inconnu, un appareil de cinéma ambulant indien dont la boite métallique renferme un film.

Cocasse ! Vous apprendrez aussi que les spectacles de marionnettes en Chine ne sont pas destinés aux enfants. Et que l’art du spectacle dans ce pays est avant tout acrobatique.

Veste courte de cavalier à motifs de dragons, Chine, milieu du 19e siècle
Veste courte de cavalier à motifs de dragons, Chine, milieu du 19e siècle

Tous ces théâtres présentés sont des arts complets, comprenant masques, costumes, maquillage et riches accessoires : marionnettes et autres silhouettes découpées…

Le nô vous fait peur ? Nous aussi !

Nous sommes beaucoup à partager l’impression de ne jamais pouvoir saisir la portée symbolique de la lenteur de ce genre de spectacle si particulier. Le théâtre nô est, par essence, un théâtre élitiste dans le pays même qui l’a inventé : le Japon. Seule Amélie Nothomb semble pouvoir supporter pareil récit.

Acteur de nô, Japon, époque Momoyama (1575-1603)
Acteur de nô, Japon, époque Momoyama (1575-1603)

Alors à défaut d’une véritable initiation, le Musée Guimet vous laisse entrevoir quelques-unes des merveilles en termes d’habits de scène, perruques et autres masques. Le raffinement est exceptionnel. Les procédés de production le sont tout autant. Les masques sont moulés à même le visage du comédien et les costumes de scène sont des éléments de décor à part entière.
Pour l’un des kimonos exposés, des fils de platine viennent rehausser le travail de broderie sur soie. 5 ans parfois de travail sont nécessaires pour un seul costume. Il n’est donc pas étonnant que ces parures spectaculaires puissent représenter la moitié du budget d’un spectacle.

Kimonos de la série Symphonie de lumière de Itchikue Kubota, Japon, 2000
Kimonos de la série Symphonie de lumière de Itchiku Kubota, Japon, 2000

La salle finale de l’exposition est à elle-seule un monument du genre à travers les kimonos spectaculaires du maitre : Itchiku Kubota. Magma, dragons et Mont Fuji composent cette galerie exceptionnelle d’habits de scène qui sont autant de décors.

Kimono magma tournoyant dans la fournaise de Itchiku Kubota, Japon, 2006
Kimono magma tournoyant dans la fournaise de Itchiku Kubota, Japon, 2006

A la différence du nô, le kabuki est un théâtre populaire, qui peut emmener ses spectateurs dans des récits aussi ébouriffants que drôles et cela une journée entière. Olivier Py s’en serait-il inspiré pour ses épopées théâtrales fleuves de plusieurs heures ?

Robe de princesse pour le Mahabharata de Peter Brook
Robe de princesse pour le Mahabharata de Peter Brook

Exposition Du Nô à Mata Hari, 2 000 ans de Théâtre en Asie
jusqu’au 31 août 2015

au Musée Guimet
6 Place d’Iéna
75116 Paris

Ouverture :
tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h

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BIGANOS : port de charme, parc naturel & rando cyclo au coeur du Bassin d’Arcachon

Après Andernos, 2e focus de notre périple dans le Bassin d’Arcachon avec un port de charme : Biganos. Calme, grand air et pieds dans l’eau. Loin de la frénésie du Cap Ferret, ce bord de bassin serait même oublié des Arcachonnais alors qu’il a de vrais atouts pour les amoureux de nature, d’évasion en eaux claires et de belles rencontres avec des Gascons pur cru, accueillants.

Port-de-Biganos-berges-bateaux-cabanes-colorées-en-bois-patrimoine-Bassin-d-Arcachon-vraies-vacances-tourisme-Landes-de-Gascogne-Gironde-photo-by-united-states-of-paris-blog

Ce vendredi ensoleillé, notre train s’arrête en gare de Facture-Biganos. Drôle de nom pour débuter notre séjour. A quelques minutes en voiture, le décor surpasse nos attentes. L’agitation estivale, somme toute raisonnable, n’est pas encore de mise. Les cabanes en bois colorées sont toutes fermées et les bateaux sont amarrés. Il y aurait un petit côté Dexter (la série US avec Michael C. Hall) : un port de plaisance agréable qui pourrait laisser penser à des activités plus obscures, la nuit tombée.

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Cabane-colorée-en-bois-la-Bodeguita-berges-Port-de-Biganos-Bassin-d-arcachon-patrimoine-vraies-vacances-tourisme-Landes-de-Gascogne-Gironde-photo-by-united-states-of-paris-blog
Rien d’étrange en ligne de mire. Juste l’idée qu’un pique-nique ici pourrait être un pied total. Notre voeu est exhaussé avec notre pause déjeuner. A l’abri du soleil ardent, sous un grand arbre, les bancs et table en bois nous accueillent pour ripailler à grands coups de fruits de mer (grosses crevettes, huitres, bulots, bigorneaux), melon, jambon et autre pâté de la région. Simplicité, authenticité sont les maitres mots de la cabane ostréicole du jeune Antoine Duvignac.

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Vin blanc blaye cotes de bordeaux pâté lou gascoun cabane ostréicole Antoine Duvignac déjeuner Port de Biganos Bassin d Arcachon vraies vacances photo by united states of paris blog

Il ne nous en faut pas plus pour nous mettre en route pour la randonnée cyclo sur les traces de Saint Jacques de Compostelle, entre plein soleil et pistes ombragées.

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Le parcours de 20 kilomètres de niveau de difficulté moyen nous réserve des points de vue de cartes postales et nous conduits vers de nouveaux tête-à-tête avec le large. Port des Tuilles, discret, presque caché. Port d’Audenge et sa piscine d’eau de mer (la plus grande d’Europe). 3 bassins accueillent les baigneurs-ses pour des jeux d’eau ou des séries de brasses. Dépaysant !

Parc-Naturel-Régional-des-Landes-Gascogne-barque-galupe-Lou-Bateleyre-balade-découverte-commentée-avec-batelier-Gascon-Bassin-d-Arcachon-rivière-eyre-Biganos-photo-by-usofparis-blog

En fin d’après-midi, retour au port toujours aussi paisible. Rendez-vous avec Yannick, le batelier de Lou’batel’Eyre, pour une balade en galupe (barque gasconne) sur la rivière Eyre. Au coeur du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne riche de variétés animalières et bordés de roseaux, flotte notre embarcation.  Loutres, visons, ragondins, tortues d’Europe, milans noirs (rapace), cigognes, échassiers vivent ici en toute quiétude. Le cadre est tellement accueillant que le phoque You a même été aperçu, pataugeant joyeusement, l’année dernière. Reviendra-t-il cet été piquer une tête, alors que sa présence dans le Bassin d’Arcachon a été confirmée en juin ? Ouvrez l’oeil mais gardez vos distances, l’animal est sauvage et doit le rester.

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Dans ce décor revigorant, on prend le temps de découvrir les espèces d’oiseaux et de repérer les hérons qui se la jouent solo.
Les grandes herbes et autres roseaux masquent l’étendue des terrains alentours et offrent un écrin exceptionnel à notre périple à l’approche du Bassin d’Arcachon, sans aucun vis-à-vis. Yannick nous conte, alors qu’il navigue à la force des bras, ce territoire qui nous est inconnu.

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Une fois arrivés au bord du Bassin, on saute de la barque. Les pieds à nus, nous apprécions la chaleur de l’eau et l’attachement des algues sous nos orteils. Un bain de pieds sans supplément de coût avec une brise marine qui envoie valser connexion web, réseau et autres accessoires inutiles quand on est de retour à l’essentiel.

Barque galupe Lou Bateleyre balade découverte avec batelier Gascon Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne Bassin d Arcachon rivière eyre Port de Biganos photo by usofparis blog

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Retour toujours au calme, un ou deux bateaux croisés, un banc de sable qui nous rappelle la Dune du Pilat en miniature, de nouveaux oiseaux et un détour en pleine forêt où les arbres débordent sur la rivière. Le cadre sauvage nous renvoie de l’autre côté de l’Atlantique, dans une Louisiane fantasmée.

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Pour tout savoir sur les circuits découverte en vélo (220 kms de pistes cyclables) un seul site : bassin-arcachon-velo.com

Escapades en barque (galupe) sur la rivière Leyre, plusieurs formules proposées
par Lou’batel’Eyre

– balade découverte (1 heure)
– balade insolite à l’aurore ou au crépuscule (2 heures)
– balade aux flambeaux (1 heure)
Rue du Port – 33380 Biganos
Contact : 06 42 24 80 97

Dégustation d’assiettes d’huitres, crevettes, bulots, bigorneaux, pâtés… 
chez Antoine Duvignac (pêcheur et ostréiculteur)
ouvert midi et soir, tous les jours, en saison
contact : 06 82 30 81 32

Découvrez le périple de la blogueuse Slanelle de l’autre côté du Bassin d’Arcachon :  un week end dans le bassin d’Arcachon

et le Cap Ferret de la blogueuse CléO :
la promesse de vraies vacances

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Andernos-les-Bains : les Hôtes de Marie – canelés artisanaux et plage

Première étape de notre épopée au coeur du Bassin d’Arcachon pour une pause gourmande, détente et nuit de sommeil à Andernos-les-Bains. Sélection de 3 adresses pour un séjour de vraies vacances.

Triumph décapotable voiture rue Andernos Les Bains Bassin d Arcachon vraies vacances soleil summer vintage car street photography by united states of paris blog
Les activités dans ce petit coin de paradis d’Aquitaine ne manquent pas, entre pistes cyclables, dégustation de caviar, sortie en mer avec un ostréiculteur, balade en galupe (barque gasconne). Il nous fallait une adresse cocooning au calme, accueillante mais avec du caractère.

C’est chez Marie Grelaud et plus précisément Les Hôtes de Marie que nous avons posé notre sac. Cette adresse vient tout juste d’ouvrir ses portes aux vacanciers de passage. L’occasion d’apprécier l’accueil labellisé Naturellement Bassin, un gage de qualité qui réunit plusieurs belles adresses offrant un certain nombre de services irréprochables.

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Notre cadre de pause est d’un blanc immaculé (murs, couvre-lits, linge de bain…) avec des petites pointes de couleurs bien pensées pour chaque chambre (violet, bleu, vert). Ici, la maitresse des lieux à donner libre court à son penchant pour les brocantes avec des meubles de goût pour composer l’aménagement de chaque chambre – sans pour autant sombrer dans la vieillerie. Tout est très soigné.

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Sur la table du salon des petits déjeuners, des canelés en provenance direct du commerçant voisin accompagnés de l’eau Made in Arcachon : Les Abatilles. Aucun doute, nous sommes bien à la maison.

Les-Hôtes-de-Marie-chambre-dhote-verte-labelisée-Naturellement-Bassin-Arcachon-se-loger-andernos-les-bains-vraies-vacances-photo-by-united-states-of-paris-blog

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Les chambres ne manquent pas d’espace, offrant de larges lits (180×200) pour des nuits tout confort en solo ou duo. Et pour agrémenter l’ensemble, une mini piscine-jacuzzi pour oublier les courbatures de la journée. A l’heure de l’apéro, possibilité de s’installer dans le jardin-patio à l’abri du soleil.

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Au petit-déjeuner, les saveurs  sont au programme. C’est frais, fruité et délicieux. De quoi repartir à l’aventure.

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Petite balade en ville pour apprécier les plaisirs sucrés de L’art du Canelé où le dessert phare se décline en 3 versions : gros, moyen et mini. On en profite pour goûter la création du moment : le Canepain, un mélange de pain perdu avec un mini-canelé en cerise sur le gâteau et du sucre glace. Surprenant ! Une sélection de macarons vient aussi égayer de toutes ses couleurs les gourmands.

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A quelques pas de là, une autre boutique nous fait de l’oeil avec une offre presque insoutenable de terrines, pâtés et autres produits du cru. La Charcuterie Landaise est l’adresse pour rapporter des cadeaux du terroir qui seront appréciés pour leur très juste valeur gustative.

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Et il ne vous faudra pas plus de 10 min à pied depuis ces 3 adresses pour atteindre la plage. La jetée en bois (qui rappelle celle d’Arcachon) offre une belle avancée dans le Bassin. Beaucoup moins saturé qu’Arcachon, Andernos-les-Bains offre une perspective inédite sur le bassin et tout aussi enivrante.

Les Hôtes de Marie
26, avenue Thiers 33510 Andernos
contact : 06 11 27 84 10
contact@lamaisondhotesdubassin.com

L’art du Canelé
121, boulevard de la République 33510 Andernos

Charcuterie Landaise
119 boulevard de la République 33510 Andernos

A noter : marché le vendredi !

Poursuivre la découverte du bassin avec la blogueuse Popote et Natureune expérience inédite sur le bassin

Et Ma Ptite Tribu :
Les vraies vacances à Arcachon #1

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