Un amour qui ne finit pas : chef d’oeuvre au Théâtre Antoine !

Un amour qui ne finit pas est en fait un triple chef d’œuvre : texte, mise en scène et interprétation. Après le succès de Fleur de Cactus, Michel Fau – qui ne peut jamais quitter la scène plus de quelques semaines par an – est de retour au Théâtre Antoine avec son double col : metteur en scène et comédien.

Le génie de Michel Fau est de nous faire aimer à la folie des textes oubliés, des histoires qui n’ont plus d’âge. Il opère pour chacune de ses mises en scène un léger lift ou peeling pour rajeunir l’ensemble sans en ôter toute la sève qui a fait le succès de ces récits par le passé.
On avait été conquis, agrippés à nos accoudoirs, par le duo qu’il formait avec Léa Drucker dans Demain il fera jour.

photo Marcel Hartmann
photo Marcel Hartmann

Il retrouve sa partenaire pour une relation d’amour-complice-agaçant qui avait débuté au Théâtre de l’Œuvre. On comprend très vite l’intérêt de son personnage, Jean, à rêver une histoire d’amour avec une autre. Une histoire qui n’aura de fins que la correspondance, sans aucun autre contact auditif, visuel, physique possible. Tout doit être fantasmé, non consommé et unilatéral.
Ce pacte qu’il a scellé sans le réel consentement de cette inconnue croisée en cure, va être le début d’un vaudeville fin, léger et encore plus tonique que ce qu’a pu nous réserver Sacha Guitry.

Léa Drucker est incroyable de malignité, doublée d’un penchant certain pour le cassage de bonbons. Elle irradie, une nouvelle fois. Elle nous apparaît vieillotte, sans âge, bourgeoise à souhait avec son ensemble que l’on prendre pour un Chanel et son collier de perles.
Elle est source d’un agacement inouï pour son mari, on le comprend. On rit sans aucune retenue.

Michel Fau, égal à lui-même, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Brillant, humour pince sans rire, sans retenue aucune.

photo Marcel Hartmann
photo Marcel Hartmann

Pascale Arbillot prête son charme à ce personnage qui devient le sujet-objet de toutes les attentions de Michel Fau.
Elle

Pierre Cassignard est un mari turbulent parfait. Excessif dans le rejet qu’un autre puisse aimer, pourtant à distance, sa femme.

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Pourquoi y aller ?
– une histoire d’amour extravagante mais envisageable
– les Léa Drucker lovers conquis au plus au point : la preuve, elle est nommée aux Molières 2016 de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre privé
– 50 représentation exceptionnelles : pas une de plus !
pas de changement de distribution depuis la première au Théâtre de l’Oeuvre
– allez-y avec votre mère, la nôtre a adoré autant que nous !

Affiche pièce Un amour qui ne finit pas Théâtre Antoine Paris Léa Drucker Pascale Arbillot Pierre Cassignard mise en scène Michel Fau normination Molières 2016 comédienne théâtre privéUn amour qui ne finit pas
d’André Roussin
mise en scène : Michel Fau
Avec Michel Fau, Léa Drucker, Pascale Arbillot, Pierre Cassignard, Audrey Langle, avec la participation de Philippe Etesse

au Théâtre Antoine
14, boulevard de Strasbourg
75010 PARIS

jusqu’au 8 juillet 2016

du mardi au samedi à 21h
le dimanche à 16h

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