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Restaurant et bar à cocktail TRES HONORE : le nouveau spot rétro-classieux du 1er @ Paris

C’est La nouvelle terrasse de la Place du Marché Saint Honoré convoitée par les working men and women du 1er.
Par sa largeur et son ensoleillement continu entre midi et deux,  il est vivement conseillé de s’y attabler avant le gros rush de 12h30. Histoire de parfaire votre bronzage estivale et surtout de goûter aux menus plaisirs de la carte.

Dans un décor rétro-classieux composé de moquette, fauteuils ou miroirs floraux, le restaurant Très Honoré offre un cadre chaleureux et confortable.

La carte généreuse promet de rafraîchissantes tentations gustatives.

En entrée, l’énoncé de la salade de pissenlits rehaussée d’un oeuf poché et de lard “ibaïona” est trop original pour qu’on lui préfère le gaspacho, pourtant de saison.
Dans l’assiette, les feuilles accompagnées aussi de croûtons et de morceaux de tomate confite déversent toutes leurs saveurs.
Seule frustration: que les tranches de lard fumé ne soient pas plus nombreuses, tant le morceau est de qualité.
Il pourrait d’ailleurs se déguster en assiette simple, sous forme de tapas, par exemple.

En face, le tataki de saumon légèrement fumé au pickle surprend par ses notes sucrées salées. Simple et non gras, c’est votre maillot qui va être content!

Un boudin noir en pleine chaleur, un choix périlleux? Celui de Christian Para est suffisamment fin pour vous laisser toute place à un dessert.
La purée servie en bol adoucie la force de la viande délicieusement relevée.

Par contre, il faut être téméraire pour affronter les coquillettes, plat de notre jeunesse revu et corrigé avec un jambon “mostellos”. On ne le croirait pas, mais ce plat calmera vite votre faim.
La simple découverte de ces pâtes relevées de fromage amuse plus d’une fashionista attablée.
Le jambon ne manque pas de corps pour ce plat régressif à souhait.

Un bon repas serait bien fade sans un dessert à la hauteur.
Pour une montée sur le sommet, nul raison de reculer face au Saint-Honoré. Mais peut-il être à la hauteur de tous les autres? De tous ceux que l’on a déjà goûté?
La réponse est affirmative. Il les fera même oublier.
La chantilly discrète et aérienne accompagne avec sensibilité les petits choux finement caramélisés.
A l’intérieur, la crème pâtissière, d’habitude alourdissante, est étonnement légère.  Un sans faute.

Pour les appétits rassasiés, les fraises gariguette seront vous aider à digérer.
D’autant qu’elles sont accompagnées de la chantilly du premier dessert. Délice ultime.

N’oublions pas que le tout est servi par un personnel élégant et décontracté.

Le soir, changement de décor. C’est dans le cadre feutré de la salle en sous-sol que les esprits viennent trouver pleine détente.
Petites tables en alcôves, portrait de Fernandel encadré posé sur un bureau et encore vieil enregistreur sur bande.
Cadre vintage pour cocktail after work.

Restaurant et bar à cocktails Très Honoré
35, place du Marché Saint-Honoré
75001 PARIS
http://www.treshonore.com

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Restaurant LA PENDERIE: le nouveau spot délicieusement régressif d’Etienne Marcel @ Paris

Depuis quelques semaines maintenant une nouvelle terrasse parisienne ne désemplit pas.
A la sortie de la station de métro Etienne Marcel, La Penderie joue ses atouts pour accueillir une jeunesse pimpante, aimant sortir en bande mais qui ne craint pas de parler à son voisin.

Le créneau afterwork entre 16h et 21h fait partie de ses premiers charmes permettant de succomber au passage à un cocktail maison: L’Amour en cage.
Coupe de champagne qui découvre en son coeur une fleur d’hibiscus à croquer en fin de bulles. Messieurs, attendez-vous à ce que votre douce commande un second verre seulement pour goûter à nouveau à l’attention florale proposée.

Dans un décor fait de bobines de fil à tisser, de machines à coudre, mannequins et autres caisses chinés en nombre, des oeuvres d’artiste apportent des touches décalées.

Ce mardi, lors de la première soirée bloggers organisée, les toiles du jeune artiste Christophe Onsept, venu du graff, n’ont pas manqué de compter de nouveaux adeptes.

Mais n’en oublions pas nos papilles pour autant.
Entrée en matière avec un tartare de saumon sur lit d’avocat repassé. Du plus bel effet dans des verres à shoot, ce petit en-cas n’a pas eu de mal à faire de la résistance face au désormais incontournable de la carte.

Nous avons nommé les croquettes de Babibel en boutons de manchette. Malgré leur généreuse épaisseur, une seule croquette ne viendra pas à bout de la gourmandise mise en branle.
Fondant avec malice, elles sont un redoutable attrape-bouche. Le piège gustatif se referme sur vous.

Second best-seller de la soirée: le Mega Cheeseburger en costard cravate accompagné des frites de l’atelier. Les girls fidèles du lieu en sont déjà gaga. Malgré de redoutables concurrents comme le burger du Mama Shelter, du H.A.N.D ou encore de Big Fernand, celui de La Penderie n’a pas à rougir de sa jeune carrière. De plus, le chef prend un malin plaisir à l’améliorer au fil des semaines.

Mais le coup de grâce est en embuscade au milieu de la carte des desserts.
Même si votre estomac est contenté, il ne pourra refuser l’appel du sablé de Petit Lu banane, Nutella et chantilly. Vous croyez qu’il pourrait faire chavirer les petites natures dans le côté obscur de l’écoeurement?
Peine perdue. Tout en délicatesse, jouant sur la résistance d’un biscuit et une crème chantilly très peu sucrée, l’avis de l’équipe est sans appel: une vraie tuerie!
A être parfois trop sophistiqué, les desserts perdent souvent toute spontanéité. Ici, on retombe dans les plaisirs simples de notre époque culottes courtes.

Et ne croyez pas que la crème brûlée artisanale au Carambar fasse mauvaise figure. Bien au contraire. Discrète, elle sait attirer pleine attention du palais joueur.
Récréative, elle se fait si légère que votre cuillère n’en revient toujours pas.

En fin de service, l’addition est accompagnée d’un bol de sucreries plus ou moins acidulées. D’un coup, la douloureuse se perd dans un dernier bain convivial.

La Penderie bar restaurant paris etienne marcel

Bar  restaurant La Penderie
17, rue Etienne Marcel
Paris 1er

La Penderie on Twitter & FB

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Restaurant le TERROIR PARISIEN par le chef étoilé Yannick Alléno – en 3 points

Quand on a eu la chance de goûter au menu terroir parisien servi au restaurant Le Meurice, au moins une fois, on suivrait Yannick Alléno jusqu’au bout de l’Ile de France.
Alors à l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle enseigne, aux prix plus légers, notre salive n’a fait qu’un tour.

Pour l’occasion, le chef étoilé traverse la Seine pour superviser la carte du restaurant Terroir Parisien associé à la nouvelle Maison de la Mutualité, récemment inaugurée.

1 – PENSER A RESERVER. La table a déjà de nombreux adeptes. Le service pourtant efficace assurant un ballet de tables régulier, pas sûr que vous puissiez trouver une place pour le dîner.
Et méfiez-vous quand le chef de rang vous accepte et qu’il propose une attente de 25 minutes: entendez plutôt le double.

2- ENTREE ET PLAT, on choisira. Ne boudez pas la charcutaille: soit en apéritif à partager, soit en entrée terroir bien menée.
L’équipe a préféré débuter par le plat principal pour laisser toute place à sa gourmandise. En écrivant ces lignes, elle s’en mord encore la langue.

Côté plat. Les présentations sont simples mais goûteuses à souhait. Le boudin noir sur sa purée moelleuse tout en délicatesse, tient le palais en haleine d’un bout à l’autre de la dégustation.

Le navarin printanier d’agneau de Chez Morisseau servi dans sa petite cocotte pour une ou deux personnes réserve de délicats accords. Les légumes (carotte, petits poids, haricots) relevés d’herbe ont tout le corps que l’on souhaite donnant toutes leurs saveurs aux délicieux morceaux d’agneau.

Enfin la pièce de boeuf français sauce Bercy accompagné de ses frites impose sa force. Goût appuyé et viande en tendresse.
Aucune fausse note.

La carte des desserts nous avait fait de l’oeil dès le début de la soirée.
Brioche dite “Nanterre” perdue, baba au rhum… Que de belles réjouissances en vue.

Une fois dans l’assiette: la déception est de taille. Aucune originalité. Rien qui ne surprenne ou transcendante les classiques. Servie froide, la brioche pain perdu est loin d’être revisitée, alors que le baba n’a d’original que le miel béton – issu des ruches parisiennes – qui le berce. Tout est douloureusement classique et manque de générosité.

A trop parcourir le monde (Paris, Dubaï, Etats-Unis), Yannick Alléno en a oublié de surprendre les plus gourmands d’entre nous.
On nous assure qu’en juin, les surprises sucrées seront au rendez-vous.

3 – VOS OREILLES, vous oublierez. L’architecte concepteur de ce lieu a fait l’impasse sur l’acoustique. Si bien qu’au dîner, le contraste entre lumière tamisée et cohue phonétique pourrait vous faire rebrousser chemin après avoir passer le sas d’entrée.

Prévoir donc un petit temps d’adaptation. Pourquoi pas en prenant l’apéro accoudé au bar central?

Restaurant Terroir Parisien
24, rue Saint-Victor Paris (5e)

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Breakfast club dans lits douillets à la Maison Blanche avenue Montaigne

Ce samedi matin, rendez-vous est pris au restaurant la Maison Blanche, de l’avenue Montaigne.
Pour ce breakfast club organisé par Splendia.com, les tables du restaurant ont laissé place à des lits douillets.

 A peine sortis des bras de Morphée, les convives trentenaires étaient invités à se recoucher devant la baie vitrée donnant sur la Seine et les toits de Paris. Nichée au-dessus du Théâtre des Champs-Elysées, la Maison Blanche offre une vue exceptionnelle que la pluie ne pourrait altérer. Si bien que l’on pourrait rencontrer quelques difficultés à quitter ce nouveau cadre propice à la contemplation.

Sous les draps, les couples et les bandes de potes se la coulent douce et se laissent attendrir par les petites merveilles préparées par un maître boulanger pâtissier qui décline quelques-unes de ses multiples influences. Brioche à la canelle de Suède, Tarte Linzer d’Alsace garnie de fruits rouges, flan libanais, dénommé Mouhallabié, au lait parfumé à la fleur d’oranger et autres petites attentions comme ces sucettes de guimauve entre deux plaques de chocolat.

L’ambiance conviviale se fait feutrée à l’entrée du jeune chanteur Greenshape pour un showcase intime.
A la mesure de sa guitare et de sa voix, les conversations faiblissent, pour ne rien manquer de ce moment unique.

Un artiste à son oreille dans un cadre idyllique, et l’on en oubliairait notre liste de cadeaux de Noël.

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Le plateau-déjeuner d’Hélène Darroze & Matalie Crasset

C’est dans les pages du supplément poche du magazine Vivre Paris que j’ai trouvé l’inspiration pour une sortie gastronomique à moindre frais. Mon  nouveau défi: tester le plateau-déjeuner d’Hélène Darroze, chef étoilé du 6e arrondissement.

Installé au rez-de-chaussée du restaurant, en face de la cuisine réservée à la confection des desserts, les convives prennent place dans de petits fauteuils. Le cadre est classe mais sans esbroufe. Un mur de papillons apporte une note d’évasion à ce salon qui manque d’ouverture sur l’extérieur.

Hélène Darroze mur papillons salonL’excitation est à son comble à l’arrivée de ces tapas qui vont exciter les sens. Présentés sur un plateau designer par Matalie Crasset, ces mini-mets attisent l’appétit. Leur énoncé fait chavirer: Parmentier de canard, sucette de foie gras rehaussé de pain d’épice, légumes de saison.

Cet ensemble qui change plusieurs fois par semaine a un ordre de dégustation. Il nous est vivement conseillé de débuter par la soupe froide de gaspacho blanc aux touches d’amande et d’ail. On poursuit avec des tempuras de St Pierre en beignet à tremper dans une mayonnaise à l’oseille sauvage. Tendres et doux.

On succombe, ensuite, au merlu accompagné d’haricots verts, de radis, envoloppés d’écume d’amande.

Il faut toutefois une bonne tranche de pain pour saucer ces petites portions et surtout combler la légèreté de ce plateau.

Plateau déjeuner tapas Hélène Darroze Le sucré n’est pas en reste. Le déjeuner se terminera par un crumble sculptural et biscuit chocolat Nouvelle-Guinée avec spaghetti et pointes de meringue.

Dessert crumble chocolat Hélène Darroze

Et surprise du chef, avant l’addition, une guimauve au citron vert et huile d’olive finira de vous combler.

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Burger au Bar de la Gaîté Lyrique

A la Gaîté Lyrique, les découvertes et expériences ne se vivent pas seulement dans les salles d’exposition et de concerts. Son bar recèle aussi, au-delà de son décor, quelques savoureuses surprises culinaires, concoctées par Arnaud Daguin, propriétaire de la table d’hôtes Hégia et chef invité du Café Pleyel.

Aux côtés d’un burger végétal, somme toute assez classique, l’oeil est interpellé par un sandwich au pain noir. Une jeune fille, se rapprochant du bar, marque un temps d’arrêt trouvant incongru de vouloir “manger du charbon !”

Ce pain sorti des fourneaux du boulanger Gontran Cherrier, rue Caullaincourt dans le 18e, doit sa couleur singulière à l’encre de seiche.

On ne saurait trop vous conseiller d’expérimenter ce Burger au jambon Serrano donc accompagné de morceaux d’oignons et de tomates. Le tout  réhaussé d’une sauce au choix: moutarde à l’ancienne au soja ou crème de potiron épicée.

Outre faire sensation auprès de tous vos voisins attablés avec leur verre recyclable, vous trouverez un réel plaisir à croquer dans ce burger inimitable. On regrettra toutefois qu’il doive passer au micro-ondes pour retrouver un peu de chaleur.

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Chez ma petite Grenouille

A force d’y passer devant sans y faire attention, un nouvel article dans le supplément Sortir de Télérama cette semaine me rappelle à mon devoir: franchir au moins une fois la porte du restaurant Chez Grenouille, rue Blanche Paris 9e. Cette petite adresse me trottait dans la tête depuis quelques temps mais jamais au bon moment pour m’en rappeler à l’heure du déjeuner.

En entrant, un tableau noir invite aux premiers délices: un choix des terrines toutes plus alléchantes les unes que les autres. Ici, rien d’exotique. Que de la cuisine du terroir. Qui a dit que ce blog ne pouvait pas faire des détours du côté des valeurs sures?

Une fois éclairci le doute concernant la ravigote de pied de cochon (un peu trop vinaigrée une fois dans l’assiette et pour cause!), j’ai englouti au plus vite le foi de veau accompagné de larges pommes de terre maison. Malgré leur épaisseur, elles n’ont pas désarmé ma gourmandise. 

Depuis le début du repas, je n’attendais qu’une chose: le soufflé chocolat. Autant d’attente aurait pu se solder par une belle déception. Que nenni! J’ai fondu avec le chocolat chaud, tout en finesse et en onctuosité. Sa crème fouettée, légère en sucre, a rajouté la note de fraicheur à un dessert de folie.

Au final, il n’y a pas que la cochonaille qui ripaille Chez Grenouille, le sucré a aussi une place de choix.

Web: www.restaurant-chezgrenouille-paris.com

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Resto clandestin Miss Lunch Paris : une sacrée copine !

En fait, je préfère être honnête, je la connais très peu. Ne me demandez pas son prénom. Je ne suis pas son ami FB, je ne sais même pas si elle a un profil. Par contre, je peux vous dire dans quelle île d’Italie elle se ravitaille en câpres.

Deux lunchs dans son loft ont eu raison de l’éternelle fidélité de mes papilles. Tous les ingrédients y sont: sourire accueillant, voix espiègle, saveurs incomparables et rencontres à l’internationale.

Miss Lunch est en quelque sorte le “chatroulette” du déjeuner. En réservant pour deux, pas plus, la maîtresse de maison garde, jusqu’à l’ouverture de la porte le jour J, total mystère sur l’identité des 6 autres convives qui partageront votre table.

A loisir, vous pourrez faire la connaissance d’un couple de Texans pas si curieux que cela de la “french culture”, de sœurs colombiennes au sourire ravageur, d’un architecte, d’un chanteur français bien connu ou d’un new yorkais ayant demandé, la veille du déjeuner, sa petite amie en mariage sur le Pont des Arts. So cute!

Vous l’aurez compris l’expérience est, à chaque fois, unique pour cette table d’hôtes qualifiée par certains de “resto underground” ou par les anglo-saxons de “hidden kitchen”. Le menu est renouvelé chaque saison. Les échanges de mails entre les convives à la fin du repas ne sont, par contre, pas systématiques. La sauce ne prend pas à chaque fois, malgré les qualités d’accueil de la maîtresse de ces lieux et les échanges enthousiastes autour de l’excitation suscitée à l’arrivée de chaque nouveau plat.

Mais dans tous les cas, le dépaysement est garanti. Et avec un peu de chance, vous serez, avec votre fiancé(e) les seuls français du déjeuner. Qu’attendez-vous pour tenter une nouvelle aventure ?

Site officiel : www.lunchinloft.com

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