Archives de catégorie : Dernières infos

Iris: une cousine qui nous veut du bien

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C’est à l’occasion de son grand retour à Paris que notre caméra a croisé la visite promotionnelle de la toute jeune dessinatrice et blogueuse, Iris. Cette fois, notre cousine fraîchement débarquée de Montréal, apportait dans ses valises, sa première bande-dessinée, Justine, éditée par La Pastèque. L’histoire d’une fille somme toute banale, au premier abord, mais qui a la fâcheuse particularité de nous intriguer et de nous émouvoir.

Le soleil au rendez-vous, un Orangina sur la table, Iris a partagé le souvenir de ses premiers séjours dans la capitale, ses interrogations sur notre mode de vie si particulier et les joies de ne plus être seulement une simple touriste.

Sa bonne humeur et son rire nous ont fait oublier un instant le flot des touristes, nous offrant une parenthèse réjouissante dans ce monde de brutes.

Feu le blog d’Iris: http://monsieurleblog.canalblog.com

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Ron Mueck : un bébé à 600 000

Ce week-end, la salle de ventes Christie’s nous offrait une rencontre unique avec un beau bébé de plusieurs kilos. Un bébé qui pèse tout de même quelques milliers d’euros, selon l’estimation. 600 000 euros au bas mot.

Il s’agit donc bien d’une oeuvre d’art, et non pas d’un être humain, car cet enfant-là n’est pas doué de parole.
Son père n’est autre que le sculpteur austalien, Ron Mueck, qui avait tenu l’affiche d’une rétrospective à la Fondation Cartier.

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Palme du plus gros Saint-Honoré de Paris

L’été approchant, vous ne pensez qu’à une chose, et c’est bien normal: ne pas faire craquer votre maillot de bain quand vous allez le remettre pour arpenter les allées de Paris Plage.

Mais c’est sans compter la perfidie de certains pâtissiers qui prennent un malin plaisir à pousser la tentation à des extrêmes irraisonnables.
Preuve en est: ce Saint-Honoré croisé du côté de la 251 rue Marcadet, 18e. Avec 2,80 euros vous allez prendre une bonne dose de calories. Une tentation n’arrivant seule, j’en ai croisé un autre, boulevard de Strasbourg, tout aussi volumineux mais beaucoup moins chargé en crème.

Je tiens à faire amende honorable. Exceptionnellement, je n’ai pas  gouté le sujet de ce billet. Je n’aurais pas été en mesure d’écrire ces quelques lignes, si je m’étais aventuré à pareil défi.

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Abercrombie & Fitch boys in Paris Champs-Elysées : La vidéo

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A force de les voir en photos ou de passer devant sur les Champs Elysées depuis quelques jours, vous vous posez certainement plein de questions sur ces garçons estampillés Abercrombie qui font la joie des parisiennes et parisiens.
Ont-ils le droit de parler? D’où viennent-ils? Que font-ils dans la vie? Est-ce qu’ils ont un régime particulier?
Et surtout, que savent-ils au juste de Paris ?

Nous avons choisi de rencontrer trois modèles. Ils se prénomment Alex, Samio et Wesley.
Nous avons su résister à des conditions de tournage extrêmes: ne pas pouvoir installer un micro cravate sur un torse nu, filmer un modèle de 10 à 15 cm de plus que soi, rester concentré malgré la présence de l’attachée de presse US et éviter l’incursion spontanée de jeunes filles voulant leur photo.

La vie de reporter, c’est vraiment pas facile tous les jours!

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Beautés divines sur les Champs-Elysées – Abercrombie & Fitch à Paris

Ce matin, les parisiens et autres touristes de passage avaient rendez-vous avec pas moins de 101 modèles en tongs et en jean, sur les Champs-Elysées. Rassurez-vous ils n’étaient pas tous exposés, certains ont préféré garder un peu de hauteur et surplomber la plus belle avenue depuis le dernier étage de cet immeuble flambant neuf du  numéro 23.

Les pecs et les abdos étaient donc à l’honneur afin d’émoustiller filles et aussi garçons pour l’ouverture exceptionnelle de la boutique Abercrombie & Fitch à Paris.
Il fallait bien pareil ballet viril et sexy pour honorer le lieu prestigieux où va se tenir la boutique la plus hype, pour certains, par son ambiance ou encore son design ou la plus surestimée au vu de certaines chemises à carreaux, tendance bucheron sorti de son bois.

Certains groupes de jeunes filles en fleurs ou encore d’étudiantes étrangères découvrant tous les charmes de la capitale n’en ont pas cru leurs yeux.

Venus d’un peu partout, États-Unis, Angleterre, Italie ou encore  Japon, ces garçons-là ont bravé la fraîcheur matinale parisienne pendant plus de deux heures.
Et sachez bien que c’est parfois terrible d’être beau. D’autant plus si le soleil joue à cache-cache derrière un nuage et le vent se lève, et que l’on n’a surtout aucun moyen de protéger son torse imberbe à découvert.

Bref, on nous promet une semaine d’exposition avant la grande ouverture du 19 mai.
Mais la question qui brûle toutes les lèvres, qui a un carton d’invitation pour la soirée d’inauguration du 18, qui n’est censée pas avoir lieu?
L’équipe d’United States of Paris mène l’enquête.

Et retrouvez bientôt la vidéo de notre rencontre avec Alex et ses potes!

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FOODING: Veillées Foodstock avec Benjamin Biolay, Grégory Marchand et Brigitte – MAC/VAL

Les meilleurs  ingrédients étaient convoqués, samedi soir, au Mac/Val pour ce nouveau rendez-vous orchestré par l’équipe du Fooding.

Prenez un chef qui fait saliver, rien qu’en prononçant le nom de l’enseigne où il officie de mains – il en faut deux en cuisine – de maître: Frenchie.

En congés, Grégory Marchand profite de son temps libre pour se faire une petite virée et prouver, s’il le fallait encore ses multiples talents de chef. Sa dextérité plus habituée à  la trentaine de couverts habituels, tient magistralement le coup face à l’attente de 200 estomacs.

Le gaspacho printanier au crabe irlandais est un vrai bol de couleurs et de prairie.

L’irish boeuf carottes mariné est, quant à lui, des plus aériens.

Rajoutez ensuite, un groupe de jeunes filles en paillettes, tout droit sortie de la hype parisienne, j’ai nommé Brigitte :

Un chanteur de charme qui n’avait pas repris le micro en public depuis quelques mois, offrant une reprise insoupçonnable d’Amadou et Mariam, Je pense à toi, et un inédit qui méritera un bon arrangement à la Benjamin Biolay.

Finir avec le dessert illuminé de l’artiste – car c’en est un –  Camille Lesecq, qui a délaissé le confort de son Meurice, pour partager sourire – c’est vérifié, rien ne peut altérer le sien – et saveurs sucrées, en plein air.

Et vous en redemandez. Forcément.

Le prochain rendez-vous, ce sera le 21 mai.
Même lieu, même heure, mais avec deux nouvelles têtes d’affiche: Nach, plein de promesses et Camelia Jordana – et pourquoi pas ?

web: www.lefooding.com
www.lefooding.com/evenements/2011/veillees-foodstock

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Les ratés de Pâques

Le mauvais goût frappe toutes les saisons. Et Pâques ne fait donc pas exception à la règle, aux côtés de Noël et ses guirlandes hallucinées ou de l’Epiphanie et ses fèves Shrek ou Vache qui rit.

Après les dinosaures et autres animaux improbables, nous avons droit cette année à une série Harry Potter des plus surprenantes –  j’ai l’impression que les lunettes du magicien ne sont pas droites.

Vous pouvez rajouter à ces pièces maîtresses, une  tarte normande étouffe-chrétien rehaussée de quelques fritures.

Mais ce n’est pas tout, l’œuf en chocolat qui n’en est plus un devient aussi étendard de marque, comme ce très joli lapin sponsorisé par une célèbre marque de piles, vendu  quand même 33 euros en plein Marais.

Reste cependant le sourire complice d’un petit mouton, qui nous rappelle à la simplicité de ce monde.

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Galeries Nationales du Grand Palais – Exposition Odilon Redon vu par…

Cette semaine, changement de style. Ce n’est pas un portrait que je vous propose. Mais plutôt de découvrir et de partager le regard que portent quelques-uns de nos hôtes étrangers sur un artiste  largement célébré aux Galeries nationales du Grand Palais. Je les ai rencontrés à l’occasion de  l’exposition événement consacrée à l’oeuvre du peintre Odilon Redon.

L’exposition prend, depuis début juillet, ses quartiers d’été au Musée Fabre de Montpellier et ce jusquau 16 octobre 2011. En bonus exceptionnel,  vous pourrez prolonger votre immersion dans l’univers foisonnant de l’artiste grâce à la visite de la bibilothèque de l’Abbaye de Fontfroide.

http://www.dailymotion.com/video/xhxkt8

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John Pham: un Californien sur la butte

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Je vous propose de rencontrer un jeune dessinateur américain, venu de Los Angeles, qui a profité d’une tournée de dédicaces en France pour découvrir Paris. Il est considéré par la critique comme le  fils spirituel du grand dessinateur, Chris Ware.

John Pham a choisi d’emprunter les sentiers parallèles à la découverte de quelques librairies indépendantes, bien de chez nous et d’arpenter les  rues moins fréquentées par les cars de touristes.

Avant sa dédicace chez Bd Spirit, je n’ai pas pu m’empêcher de lui proposer de savourer la plus belle vue sur Paris, depuis les marches du Sacré Cœur.

Son dernier album : Sublife 2
Editions Cambourakis

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Tony Cragg : le flegme british

Un anglais ne manquant pas de patience, était de passage à Paris à l’occasion du vernissage de son exposition au Musée du Louvre.
Lors d’une séance de dédicaces à la Librairie Flammarion du Centre Pompidou, Tony Cragg s’est prêté, de bonne grâce et sans rechigner, au jeu de la rencontre avec les geeks d’art (oui c’est comme en BD mais en pire).

Ce jour-là, les pires stratégies étaient de mises : amadouer le sculpteur en lui demandant une photo tout en lui fixant les règles « Thank you Mr Cragg, mais on les refait à la lumière ! », ne pas faire partie des premiers à demander la dédicace, car « passer le groupe, on pourra toujours lui demander plus ». Et oui, pourquoi ne pas lui demander un dessin sur une innocente feuille blanche délicatement posée sur une page de son dernier ouvrage ?

Passée la surexcitation d’un fan prêt à débourser 450 euros pour un tirage de tête, l’artiste esquisse donc au premier du groupe une petite structure à main levée, rendant jalouse toute l’assemblée. Manque de bol, il ne la signera pas. Il sera donc bien difficile de fixer à ce dessin une quelconque valeur.

Le second geek, qui avait « fermé (son) cabinet plus tôt pour venir », a prévu plus large : trois feuilles sont présentées avec le livre. Cette fois, Tony Cragg se fera plus joueur encore: ce sera une série de signatures. Intérêt zéro pour le collectionneur.

Le troisième aura lui ce qu’il mérite : un gribouillis peu délicat représentant une paire d’yeux affublée d’une chevelure sans aucune finesse. Bref, une petite horreur sur un beau livre.

Heureusement que les beaux yeux d’une jeune admiratrice auront fait oublier à Tony Cragg le peu de délicatesse de certains « amateurs » d’art.

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