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Pompéi : une expo immersive au Grand Palais

Enfin, l’exposition Pompéi a ouvert ses portes au Grand Palais.
Comme si le bouleversement du temps que nous avons connu ces derniers mois devait être raccord avec ce qu’a subi la ville italienne.
Une suspension du temps.
Si l’espace d’exposition est tout de même bien réduit, la scénographie immersive plonge le spectateur dans une rue de Pompéi.

Les pièces exposées proviennent directement des dernières campagnes de fouilles, qui ont couvert des secteurs inexplorés jusque-là. Mettant à jour des riches résidences permettant d’en apprendre plus sur la vie de ces romains voués à la mort.

Immersion et vidéos

Projections de décors, vidéos explicatives, simulation de l’éruption…
Cette expo Pompéi est vraiment didactive.
On  apprend autant avec les vidéos que grâce aux cartouches explicatifs des objets exposés.
La volonté de rendre compte de la vie de cette ville est bien réelle.Pompéi

De la vie de la cité, aux fresques présentes sur les murs de ces demeures, en passant par l’organisation de la maisonnée, les mises en images et les animations 3D sont parfaites.Pompéi

Pompéi

Jusqu’aux ultimes instants dont les traces restent attachées à la anse de ce seau…

Pompéi

Des objets uniques ressurgis du passé

Dans cette exposition, les objets présentés au public se concentrent sur la vie privée, celle qui se passe derrière les murs de ces riches demeures.

C’est surprenant de découvrir ces flûtes en bronze, composées de plusieurs parties, techniquement  plus avancées que ce que l’on pourrait croire.

Pompéi

Ou ce miroir finement ciselé semble attendre un visage meurtri pour s’en saisir.

Pompéi

On reste aussi admiratif de la finesse de ces amulettes, qui malgré le temps passé sous les cendres, ont retrouvé leurs éclats.

Pompéi

Côté déco, cette mosaïque est admirable. Elle surmontait une fontaine publique accompagnée de cette fine sculpture de lapin.

Pompéi

La richesse des habitants de cette section de fouilles, a permit aussi de mettre à jour cette parure de bijoux d’une finesse particulière.

Pompéi

Si l’exposition Pompéi peut paraître un peu ramassée, on approfondit sa connaissance de cette ville grâce à la synergie entre les vidéos et les objets exposés.

Pour ceux qui ont déjà visité les ruines de la ville,  cette expo leur fera découvrir plus encore Pompéi et donnera aux néophytes l’envie de partir en Campanie pour arpenter cette ville chargée d’émotion.

Pompéi

Prolongation jusqu’au 2 novembre 2020

Tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 20h
Nocturne jusqu’à 22h le mercredi

Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

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Toulouse-Lautrec Résolument moderne : Notre avis en quatre tableaux et vidéos

L’exposition Toulouse-Lautrec du Grand Palais porte un sous-titre résumant parfaitement l’artiste : Résolument moderne.
Pour beaucoup, Toulouse-Lautrec c’est principalement des affiches et quelques portraits célèbres.
Pourtant, le réduire uniquement à cela ne serait pas lui rendre hommage tant son travail est prolifique. Les quelques 200 œuvres exposées au Grand Palais pour cette exposition temporaire en sont la preuve…
À cette occasion, Danièle Devynck, conservatrice en chef, nous sert de guide !

Lautrec Grand Palais

La première chose qui surprend dans cette exposition, c’est la scénographie ouverte et épurée. Nous sentons bien que l’afflux de visiteurs a été pris en compte. Une excellente chose, nous respirons  en nous disant que nous pourrons pleinement apprécier.

Et puis, nous plongeons dans la vie de Toulouse-Lautrec…

Toulouse-Lautrec : l’humain avant tout !

La peinture de Toulouse-Lautrec est une peinture énergique. Elle respire la vie. À l’instar de ses portraits où il capte parfaitement l’instant. C’est ce qui rend son travail unique pour son époque.

Toulouse-Lautrec
Monsieur Fourcade

Comme le souligne Danièle Devynck : “Il est toujours aussi fascinant. Ça repose sur le fait que Lautrec est intéressé par la vérité de l’humain. Dans son regard sur les autres, il y a des choses qui sont particulièrement présentes : une grande perspicacité, une acuité du regard, un sens de l’observation qui font qu’il va immédiatement saisir, capter l’individu qui est en face de lui par delà le masque social. Et l’authenticité de son regard, et donc de sa démarche qui met au service de son regard, est toujours perceptible par nos contemporains.”

Dans le lit

C’est cela qui captive dans la peinture de Toulouse-Lautrec.

En compagnie de Danièle  Devynck, conservatrice en chef et Directrice du musée Toulouse-Lautrec d’Albi, partons à la découverte de quelques toiles du Maître.

L’expo du Grand Palais en quatre œuvres : décryptage

C’est grâce sa grande passion pour le japonisme et tous les courants d’avant-garde comme le synthétisme ou le divisionnisme de Seurat que Toulouse-Lautrec dynamite les codes de la composition.
Et notamment ceux de la perspective comme dans cette toile : Au cirque Fernando (écuyère)

Impossible ne pas faire un tour dans l’univers très connu de Montmartre avec le tableau  : Au Moulin Rouge.
“Dans les scènes de maisons closes, ou dans certains portraits de femmes, il y a une forme de tendresse. Un regard qui n’est jamais dans le jugement moralisateur, notamment vis à vis des prostituées. Il témoigne de ce qu’il voit, il est assez distant pour ne pas porter de jugement.”
– Danièle Devynck

Outre ses portraits de femmes, Toulouse-Lautrec aime peindre ses amis, et surtout son cousin : Le Docteur Tapié de Céleyran. Nous retrouvons dans ce tableau l’acuité à saisir l’humain qu’avait l’artiste, même en arrière plan.

Le tout dernier tableau de chevalet de Toulouse-Lautrec est une mise en scène. Mais avec Un examen à la Faculté de médecine, il arrive à percer les sentiments, à retrouver l’émotion d’un moment malgré la reconstitution. Humain comme toujours.

https://youtu.be/roo6IBAtEzg[

Une exposition dense et complète

Passer les portes du Grand Palais, c’est se confronter à l’intime de Toulouse-Lautrec. C’est aussi se défaire des a priori sur l’artiste, comme l’évoque Danièle Devynck: “Tout le mythe autour de Lautrec (son handicap, ses origines aristocratiques, sa vie à Montmartre…) fait parfois un petit peu d’ombre à la lecture de son œuvre. Dans cette exposition, on met cela à sa juste place : tout cela existe mais l’œuvre de Lautrec, c’est bien plus que cela. On essaye de réinscrire cette œuvre en montrant sa pertinence, sa force et en montrant toutes les voies nouvelles qu’Henri de Toulouse-Lautrec va ouvrir.”

Toulouse-Lautrec
Salon de la rue des moulins

Toulouse-Lautrec

Une nouvelle fois, le Grand Palais nous livre la découverte dans son ensemble d’un artiste sous toutes ses facettes. Qu’elles soient reluisantes ou moins glorieuses, elles font parties d’un tout et offrent un regard complet et authentique sur Toulouse-Lautrec.
À ne pas manquer donc…

Toulouse-Lautrec
Allégorie Un enlèvement

Toulouse-Lautrec : Résolument Moderne

Jusqu’au 27 janvier 2020

Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
Mercredi, vendredi et samedi de 10 à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi

au Grand Palais
3 avenue du Général Eisenhower 
75008 Paris

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Exposition Rouge au Grand Palais : visite en 4 œuvres

Une vague rouge vient de déferler au Grand Palais.
L’art de l’après révolution de 1917 est célébré. C’est d’abord la liberté, l’incroyable foisonnement artistique qui submerge, impressionne. C’est ensuite la créativité au service du pouvoir stalinien qui révèle ses excès, ses manipulations avec la réalité et interroge notre rapport à l’image officielle.

Du foisonnement de l’exposition Rouge, nous avons extrait 4 œuvres qui révèlent la profusion de découvertes à faire dans ce parcours.

Exposition Rouge

L’Ouvrier au marteau d’Ivan Chadr

Pourquoi ce buste fascine autant ? Serait-ce parce qu’Ivan Chadr y a insufflé les influences françaises qu’il aurait glanées avec Antoine Bourdelle ou dans l’atelier d’Auguste Rodin ? Car le sculpteur russe est venu se former à Paris de 1910 à 1912.
Force est de constater que le visage angulaire et creusé de cet inconnu est impressionnant de réalisme et qu’il en impose.

Exposition Rouge

Bain de marins de la Flotte Rouge depuis le bord d’un navire

Scène assez incroyable que ce plongeon réalisé en 1933.
C’est la prouesse physique et le culte du corps qui sont mis en avant  dans cette composition d’Alexeï Pakhomov.
On imagine la synchronicité des marins s’élançant dans les vagues. La hauteur qui pourrait freiner tant de visiteurs face à cette toile.

Exposition Rouge

Maquette du Palais des Soviets, Moscou

Un projet architectural impressionnant. Une pure folie à la soviétique. Cet hommage à Lénine devait prendre place à Moscou. Finalement, sa réalisation n’aura jamais été menée à son terme. Reste cette maquette et des représentations artistiques donnant idée des proportions impressionnantes de cet édifice totalement utopique.

Exposition Rouge
Dirigeable de Vassily Kouptsov

Ce n’est pas le dirigeable qui accroche l’œil mais cet incroyable vue. Les usines et leurs nombreuses cheminées, ces étoiles rouges sur les ailes des avions. La composition du ciel, ses couleurs fascinent vraiment.

exposition rouge

Exposition ROUGE 
Art et utopie au pays des Soviets

au Grand Palais
3 avenue du Général Eisenhower 
75008 Paris

jusqu’au 1er juillet 2019

Horaires :
lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h
mercredi de 10h à 22h.
Fermeture le mardi

Image de prévisualisation YouTube
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Expo JARDINS au Grand Palais en 4 oeuvres

Le Grand Palais nous passionne, avec surprise, pour des fleurs séchées, des troncs d’arbres photographiés, des légumes en cire, des jardins peints.
L’exposition Jardins nous a cueillis plus d’une fois par la charge émotive, les moments de grâce, les petites notes florales.
Voici 4 œuvres comme 4 incontournables raisons de prendre un bol d’air dans les galeries nationales. Étourdissant ! 

Grotta Azzurra, 2017, Jean-Michel Othoniel


La fontaine bleue d’Othoniel

S’il ne fallait en retenir qu’une ce serait Grotta Azzurra. Au détour d’une longue galerie ponctuée de toiles, de plans de jardins et de photos, vient se nicher la dernière œuvre de Jean-Michel Othoniel. Elle date de 2017, c’est donc sa toute première sortie (présentation) publique. Cette fontaine composée de verre soufflée est vive, intense. Un écrin vivifiant en plein cœur de l’exposition. On aurait pu la contempler longtemps. Mais nous n’étions pas seuls.

Sommertag (Jour d’Eté), 1999, Gerhard Richter

Troublant flou de Gerhard Richter
On croit à une hallucination. Est-ce une photographie ?
Non, il s’agit bien d’une toile de Richter qui vient questionner notre regard. C’est osé, dérangeant, captivant. Un moment en suspension où la mise au point est altérée. Audacieux !

Le Jardin du peintre à Paris, vers 1886, Edouard Debat-Ponsan

Le Jardin du peintre à Paris
A l’entrée d’une salle, on se prend à aimer cette discrète huile sur toile. Sa simplicité, sa taille raisonnable tranche avec les grands formats qui les entourent, avant, après. Edouard Debat-Ponsan nous retient. L’arbre sur le cadre nous captive aussi. On aimerait attendre un peu qu’une personne entre dans ce jardin. Douce poésie.

Le Vieux Jardinier, 1885, Emile Claus

Le Vieux Jardinier
Emile Claus nous fait rencontrer un homme en plein contact avec la nature, pieds nus sur le seuil d’une porte. Cet échange de regards avec le visiteur ne peut qu’attendrir. Un banc face à cet inconnu permet une pause pour débuter une dialogue imaginaire avec cet homme que l’on imagine ayant vécu des aventures folles au fil des saisons, des fleuraisons et autres insectes butineurs.

Bien d’autres artistes sont convoqués pour cette immersion dans les jardins artistiques : Klimt, Picasso, Matisse, Monet, Bonnard, Cézanne, Redon

Jardins
exposition au Grand Palais

15 Mars 201724 Juillet 2017
Tous les jours de 10h à 20h

Nocturnes le mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h

Fermé le mardi
Fermeture anticipée à 18h les 15, 16, 20, 22, 23 mars et le 29 juin

Fermé le lundi 1er mai et le vendredi 14 juillet

#ExpoJardins

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Grand Palais des Glaces : réalité virtuelle addictive & patinoire géante

Tous et toutes au Grand Palais des Glaces pour une nouvelle expérience glacée sur patins couplée – une première – à un parc de réalité virtuelle avec le Samsung Life Changer Park !
Un max de sensations, d’images fortes et d’effets de lumière la nuit tombée pour ce rendez-vous parisien exceptionnel jusqu’au 2 janvier 2017.

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Parc de réalité virtuelle
Après le succès du Samsung Life Changer Park à la BNF Mitterrand en juin dernier, le parc de réalité virtuelle aux attractions toutes plus folles les unes que les autres fait son grand retour, cette fois, dans la nef du Grand Palais.
Nul besoin d’un équipement particulier pour s’offrir une descente vertigineuse avec votre Kayak, ni d’une combinaison moulante pour votre série de sauts avec Ski Jumb. Et on ne vous a peut-être pas prévenus mais les Zombies 2016 ne sont pas salissants.

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Ski-Jump-Samsung-Life-Changer-Park-parc-réalité-virtuelle-Gear-VR-Grand-Palais-des-Glaces-Paris-photos-usofparis-blog

Armez-vous seulement des casques Gear VR mis à disposition dans chaque attraction pour tester des sensations inconnues et dans des paysages à couper le souffle, avec tout le confort que l’on mérite.
Le Life Changer Park a l’avantage de proposer des activités pour tous les publics : du passionné de sport (SurfRide, Mountain Bike…) au voyageur immobile (World Tour), du fan de montagnes russes (Le Grand 7) à l’amatrice de frayeurs (Zombies Asylum).
En plus de la vue 3D qu’offre le casque, vous êtes installés sur des fauteuils ou équipement dynamiques. Les sensations sont accrues et vous transportent littéralement très loin du Paris et du froid hivernal.
Seul risque encouru : l’addiction !

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Plus grande patinoire indoor
Toutes ces belles attractions ne doivent pas faire oublier l’autre terrain de jeu qui fait déplacer les foules, des couples d’amoureux aux familles avec enfants, en passant par les clubbers sur patins.
La patinoire du Grand Palais déploie sa glace sous la coupole de verre. De nuit, elle est éclairée de mille feux pour une série de tours en musique (avec DJ de 21h à 2h du mat’) et sous boules à facettes. So romantic!
Le Grand Palais devient un night club spectaculaire pour finir l’année en beauté. Les Londoniens ont sans doute plus de patinoires d’hiver que nous mais la nôtre est plus bluffante. 😉
Réservation en ligne chaudement conseillée.

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Le Grand Palais des Glaces
Samsung Life Changer Park

Le Grand Palais
Avenue Winston Churchill
75008 Paris

jusqu’au 2 janvier 2017

Horaires : 10h à 21h
Nocturnes : tous les jours de 21h à 2h du matin

Life Changer Park : de 11h30 à minuit

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Exposition Mexique au Grand Palais Paris en 5 oeuvres !

Le Grand Palais nous envoie à plus de 9 000 kilomètres pour une plongée saisissante dans les grandes œuvres mexicaines du XXe siècle. Saisissant ensemble chargé de couleurs, de visages, de paysages connus et inconnus, de toiles cultes comme de plus méconnus travaux ; des sculptures miniatures font face à des toiles démesurées.  L’exposition Mexique (1900 – 1950) en 5 chefs-d’œuvre c’est ici !

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Frida Kahlo, Les deux Frida, 1939


Frida Kahlo en majesté

C’est le souffle coupé que l’on arrive devant les toiles de Frida Kahlo. Non à cause du grand escalier qui nous mène au premier étage des Galeries nationales mais bien la simple vision de cet ensemble.
Les deux Frida (1939) nous fait (font) face avec gravité, intensité. Captivant tout simplement. Difficile de se décrocher de ce double regard.
D’autres toiles de l’artiste à l’aura international entourent cette pièce maitresse, des toiles au format plus confidentiel mais tout autant attachantes. Dont le très bel Autoportrait aux cheveux coupés de 1940 en provenance directe du Museum of Modern Art de New York, réalisé après sa rupture avec son mentor Diego Rivera.

Un autre autoportrait, à quelques pas de là, intrigue tout autant. Il s’agit de celui de Rosa Rolanda. Cette toile est d’une modernité folle dans la composition et la pose de l’artiste. Ca a un goût de “strike a pose!” à la Madonna. Il pourrait s’agir aussi d’une blogueuse prise dans un tourbillon infernal, un selfie couvert d’associations troublantes et riches. Ce portait date pourtant de 1952.

Rosa Rolanda, autoportrait, 1952
Rosa Rolanda, autoportrait, 1952

Diego Rivera, le maître 

Un nom majeur qui a permis à l’art mexicain de réveiller le monde, de s’émanciper et aussi d’oser est largement représenté dans cette exposition. Diego Riviera se dévoile à travers des grands formats comme La Rivière Juchitan (1953-1955) et d’autres toiles qui célèbrent le peuple mexicain.

La vendeuse d’arums, révèle l’affection de l’artiste  pour cette fleur d’origine africaine et figure récurrente dans son œuvre. La toile est délicate et bouillonnante de couleurs.

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Diego Rivera, Vendeuse d’arums, 1942

Plus rare mais tout aussi intéressante, l’expérience cubiste de Rivera qui ouvre l’exposition au Grand Palais. Un clin d’œil parfait à la ville qui accueille l’exposition et qui est l’objet de plusieurs toiles de ce parcours. La vue derrière Adolfo Best Maugard est bien Paris.

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Diego Rivera, Portrait d’Adolfo Best Maugard, 1913

Mexique au Grand Palais :

c’est un voyage aux mille influences, une immersion dans un ensemble foisonnant, palpitant, insensé aussi.
C’est un patchwork dense qui pourrait donner le tournis.
C’est à la fois du cubisme, du surréalisme, du naturalisme ou de l’abstrait.
C’est aussi et surtout des pièces phares très rares sur le sol français.

Juan Cruz Reyes, Tête, vers 1950
Juan Cruz Reyes, Tête, vers 1950

Mexique (1900-1950)
Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et les avant-gardes

Exposition Grand Palais, Galeries nationales, Paris

jusqu’au 23 janvier 2017 

Horaires :
Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h
nocturne jusqu’à 22h le mercredi

Fermetures anticipées à 18h les samedis 24 et 31 décembre

Fermé le mardi
Fermé le 25 décembre

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Monumenta 2016 : Huang Yong Ping exalte le Grand Palais !

Il y a des propositions artistiques qui en imposent forcément plus que d’autres par leur taille, leur budget et la frénésie qui emporte aussi bien presse, grand public que réseaux sociaux.
C’est le cas de Monumenta 2016 à la Nef du Grand Palais. Empires de l’artiste Huang Yong Ping captive, intrigue et étonne.

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“Regarde bien parce que tu ne le verras plus jamais”
Ce n’est pas de nous mais d’une visiteuse se retournant pour voir la nef en son entier avant de la quitter.
La durée limitée d’accès à une œuvre est une raison suffisante pour assister à son sacre. Empires est une incroyable installation, par sa conception, ses proportions et le poids que l’on a peine à imaginer.

Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-vue-générale-en-hauteur-sur-serpent-et-containers-Nef-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blogLe texte de présentation parle de “collines” ou îlots de containers, à vous de concevoir votre propre mythologie à la vue de cet ensemble.
Un conseil : prenez le temps de multiplier les points de vue. N’hésitez pas à reculer, à prendre de la hauteur même quand le soleil tape à plein régime sur le verre de la verrière, que des gouttes de sueur viennent à perler sur votre front.

Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-visiteurs-visitors-Nef-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blog Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-Nef-photographe-du-squelette-serpent-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blog
Il n’y a pas que Daniel Buren qui a joué de la lumière avec son Monumenta en 2012.
Cette année, un rayon révélera les pleines couleurs d’une partie des containers et en dissimulera d’autres, les laissant dans l’ombre. Le squelette du serpent se réveillera aussi au soleil.

Ce voyage à travers cette mer immobile ne se fait pas en un coup de vent, histoire de dire : “je l’ai vue !
Il faut prendre le temps de contempler, se laisser transporter, s’assurer du vertige de la pleine hauteur, imaginer les mille voyages que ces containers ont bien pu faire à travers les océans.

Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-affiche-entrée-Nef-Kamel-Mennour-photo-usofparis-blog

MONUMENTA 2016
Empires de Huang Yong Ping

jusqu’au 18 Juin 2016

Ouverture de 10h à 19h les lundis, mercredis et dimanches.
Nocturne de 10h à 22h tous les jeudis, vendredis et samedis.
Fermé tous les mardis

Nuit européenne des musées samedi 21 mai : toutes les expositions sont ouvertes et gratuites à partir de 20h.
Entrée jusqu’à minuit, fermeture à 1h

Monumenta-2016-Empires-Huang-Yong-Ping-Grand-Palais-Paris-Nef-visiteurs-lecteurs-visitors-photo-usofparis-blog

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Expo Seydou Keïta @ Grand Palais : l’anti-selfie !

Bain euphorique et photographique avec la toute première rétrospective d’ampleur de l’œuvre de Seydou Keïta, incroyable génie malien du cadre, formidable metteur en scène des anonymes de son temps. Prenez sans attendre un aller simple pour la folie créative et stylistique de Bamako au Grand Palais ! 

sans titre, 1956-1957, tirage argentique moderne 1998
sans titre, 1956-1957, tirage argentique moderne de 1998

A l’heure du selfie à outrance – torse poil dans la salle de bain à la Justin Bieber, avec sa star préférée à la sortie d’un défilé ou encore le décolleté bien remonté ou totalement découvert à la Kim Kardashian, histoire de casser une nouvelle fois les Internets ! – qu’il est bon de se rappeler les belles heures des studios photo et de se référer au regard d’un vrai professionnel de l’image.

sans titre, 1949-1951, tirage argentique moderne de 1997
sans titre, 1949-1951, tirage argentique moderne de 1997
sans titre, 21 mai 1964, cachée
sans titre, 21 mai 1964, cachée

Seydou Keïta est de ces artisans du cadre qui ont illuminé le XXe siècle. Il nous renvoie tour à tour : beauté, duos improbables ou amoureux et témoignages d’un autre temps.
Les grands tirages contemporains éclatent et magnifient ces hommes, ces femmes, ces enfants qui se sont prêtés au jeu de la mise en scène de soi face à un esprit aussi joueur que méticuleux.
Bien sûr, il y a des sourires crispés, des poses qui surprennent, plus d’un regard qui interpellent et des visages qui touchent à travers le temps.

sans titre, 1953-1954, tirage argentique d'époque, collection privée
sans titre, 1953-1954, tirage argentique d’époque, collection privée

A mi-parcours, les tirages se miniaturisent dans la section Vintage. Ici, il faut au contraire tendre le nez, se pencher pour découvrir ou découvrir des prises tout aussi bouleversantes les unes que les autres. Ce qui fascine autant c’est d’être en face d’une galerie d’anonymes qui n’ont d’autres histoires que ce cliché d’eux sur papier glacé. Aucun nom, aucun contexte, aucune profession viennent renseigner sur ces visages.
L’on sait que Seydou Keïta aimait déguiser ses modèles d’un jour. Lesquels sont habillés pour l’occasion, lesquels sont de vrais de rois ou reines de la SAPE ?

sans titre, 1952, tirage argentique moderne de 1993
sans titre, 1952, tirage argentique moderne de 1993
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Exposition Seydou Keïta

jusqu’au 11 Juillet 2016

au Grand Palais, Galeries nationales
Entrée Porte H
avenue Winston Churchill
75008 PARIS

Horaires :
Lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h.
Nocturne le mercredi de 10h à 22h.

Fermé tous les mardis
Fermé le 1er mai

A télécharger GRATUITEMENT : l’application de l’exposition 
sur l’AppStore et Google Play

BONUS : le photomaton original à l’entrée de l’exposition avec choix de fonds et de filtres !
Prévoir 3e en pièces

Exposition photographe Seydou Keïta Grand Palais Paris photomaton original vintage et argentique cabine fotoautomat choix de fonds et filtres Galeries nationales photo usofparis blog

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Lucien Clergue, les premiers albums : exposition sensible au Grand Palais

Moins connu sûrement que Willy Ronis ou JeanLouis Sieff, Lucien Clergue est tout aussi attachant.
L’écouter décrire sa vie, parler de ses muses, découvrir ses portraits d’enfants, ses gitans de Saintes-Marie-de-la-Mer au Grand Palais et vous tomberez sous le charme de ce photographe discret au regard tendre et inattendu.

Arlequin, Arles, 1955, Atelier Lucien Clergue
Arlequin, Arles, 1955, Atelier Lucien Clergue

Alors que gronde le génie de Picasso Mania à quelques mètres, un autre artiste joue lui les irréductibles. Il faut dire que Lucien Clerque a osé approcher le maître espagnol, alors qu’il était tout jeune photographe. Avec un aplomb rare, il lui présenta ses premières photos.
La curiosité de Pablo a été piquée au vif. Et de cette rencontre, sont nées une couverture de livre et une série de photos de l’espagnol facétieux.

Plaquette "Gitans aux Saintes-Maries-de-la-mer (détail), Atelier Lucien Clergue, collection Bernard Perrine
Plaquette “Gitans aux Saintes-Maries-de-la-mer (détail), Atelier Lucien Clergue, collection Bernard Perrine

Douceur de petites gueules d’anges déguisées en arlequin, violoniste, trapéziste ou autres saltimbanques dans les ruines d’Arles, regard direct posé sur la communauté gitane de Stes-Maries à une époque où tout rapprochement était inconcevable.
La madone gitane réveille les cœurs, le bambin fait fondre.

Née de la vague, Camargue, 1966, Atelier Lucien Clergue
Née de la vague, Camargue, 1966, Atelier Lucien Clergue

A quelques pas de là, une séries de nues féminins aussi audacieux, frais que légers. Rien de scabreux, on sent la jeunesse, la curiosité et l’élégance du regard.

Raie échouée, Camargue, 1965, Lucien Clergue
Raie échouée, Camargue, 1965, Lucien Clergue

Ces ensembles constituent d’albums de jeunesse du photographe. En effet, ce dernier réunissait dans des cahiers souvent recyclés ses tirages.
Ils sont accompagnés d’une interview vidéo de Lucien Clergue et d’une de ses modèles, Wally qui témoigne : “Lucien avait peur de ne pas exister. Sa vie entière a été une lutte pour l’existence.”

Album Nus, Saintes-Maries-de-la-Mer, 1956, Atelier Lucien Clergue
Album Nus, Saintes-Maries-de-la-Mer, 1956, Atelier Lucien Clergue

On apprend dans le long et passionnant entretien du photographe, entre autres, que le trio de créateurs qui l’ont inspiré est : Bach, Picasso et Weston, qu’il a “massacré les sonates de Bach au violon pendant 6 mois !” et que ça lui a beaucoup appris, et que son livre, Corps mémorable – l’ouvrage le plus vendu du photographe et toujours réédité, depuis 1957 – n’a jamais souffert de la censure pourtant forte à l’époque. Son éditeur espérait que le livre soit saisi pour faire un coup publicitaire. Ca n’aura pas empêché son succès.

La scénographie signée d’un autre Arlésien, Christian Lacroix, accompagné de François Hébel est molletonnée (regardez la moquette !), et privilégie l’espace et la déambulation pour éviter la saturation devant les tirages originaux.

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Exposition Lucien Clergue, les premiers albums

jusqu’au 17 février 2015

au Grand Palais – Galerie sud-est
Entrée Porte H
avenue Winston-Churchill
75008 Paris

de lundi au dimanche de 10h à 20h
nocturne le mercredi jusqu’à 22h
fermé le mardi

Commissaires : François Hébel et Christian Lacroix

Exposition organisée par la Réunion des Musées nationaux – Grand Palais et l’Atelier Lucien Clergue

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PICASSO.MANIA au Grand Palais : folie artistique, brillants hommages et MOOC

Actu chargée pour notre Pablo, avec l’exposition Picasso.Mania, le MOOC en ligne pour des cours gratuits afin de connaître ses classiques sur le bout de sa souris, sans oublier l’Exposition Anniversaire pour les 30 ans du Musée national Picasso Paris.

Untitled (Picasso), 2009, Maurizio Cattelan
Untitled (Picasso), 2009, Maurizio Cattelan

Ce qui est génial avec Picasso c’est qu’il nous prend toujours par surprise. Le dialogue original, initié par le Grand Palais, du dieu espagnol avec ces artistes qui lui rendent aussi bien hommage, qu’ils le copient ou le malmènent révèle une nouvelle fois l’étendue de sa création et de son influence. Etourdissant !

Picasso Sortoffabulous, 2015, Laure de Clermont-Tonnerre et Dian Widmaier
Picasso Sortoffabulous, 2015, Laure de Clermont-Tonnerre et Dian Widmaier

La mise en bouche de Picasso.Mania se fait à pas feutrés et dans une pièce sombre avec comme seule source de lumière principale un écran à multiples visages. Face à nous, une sélection d’artistes de dimension internationale. Tous, en quelques mots, décrivent le génie du père de la peinture contemporaine, la référence, le lien fort qui les unit à lui. On retient : “Liberté” (Frank Gehry), “c’est un guerrier, un homme de combat” (Adel Abdessemed), “production kaléidoscopique” (Ed Ruscha), “profondeur et objectivité de l’oeuvre” (Jeff Koons).

Le témoignage le plus affectueux sans doute vient de la doyenne : Agnès Varda qui, pour l’anecdote, n’avait pas hésité à citer l’artiste dans son film Les Plages d’Agnès. Ceci au risque d’avoir des problèmes de droits de reproduction d’une des oeuvres d’une peintre, car la réalisatrice ne voulait pas payer pour un hommage. Et elle avait raison.
Ici, elle propose de rebaptiser l’expo par : “Piccaso Love”. C’est simple et forcément pertinent !

Artist and model, 1973-1974, David Hockney
Artist and model, 1973-1974, David Hockney

Et des déclarations d’amour, il y en a dans toutes les salles du Grand Palais. Ne serait-ce que ce très bel autoportrait de David Hockney, nu, face à Picasso, le maître. D’une simplicité désarmante, la gravure située aux côtés de l’écran géant d’une installation de l’artiste américain pourrait échapper. Et pourtant c’est celle qui toucherait le plus.

Picasso, 2011, Zeng Fanzhi
Picasso, 2011, Zeng Fanzhi

Et les références prennent toutes formes, tous styles. Additionnées les unes aux autres, elles sont autant de preuves de la relation extrêmement vivante entre tous ces artistes et le peintre icône.
Que ce soit un portrait de Picasso peint par la jeune garde chinoise (Zeng Fanzhi, Yan Pei-Ming) l’incroyable reproduction à l’identique d’oeuvres célèbres comme Les Demoiselles d’Avignon, à la citation plus ou moins discrètes (l’artiste islandais Erro), jusqu’à estomper au maximum et ne garder que des infimes détails à la manière de Jasper Johns – qui n’avait pas une affection immodérée pour l’artiste espagnol.

Head (after Picasso), 1985, Andy Warhol
Head (after Picasso), 1985, Andy Warhol

Les Demoiselles d’Avignon surprennent toujours autant et inspirent des artistes aussi divers que Richard Price, Jeff Koons que Robert Colescott. Le dialogue entre les différentes variations autour d’un même thème, d’une même oeuvre est suffisamment unique pour s’y attarder.

Antiquity Uli, 2011, Jeff Koons
Antiquity Uli, 2011, Jeff Koons
Les Demoiselles d'Alabama dénudées, 1985, Robert Colescott
Les Demoiselles d’Alabama dénudées, 1985, Robert Colescott

Chaque nouvelle salle convoque une nouvelle confrontation et les invités peuvent surprendre comme Emir Kusturica, convoqué – via la projection d’un de ses premiers courts-métrages – à la légende de Guernica. Ou encore Jean-Michel Basquiat avec cet incroyable portrait vif, coloré, d’une jeunesse folle à la toute fin du parcours. Mais aussi des oeuvres plus rares qui échappent aux rétrospectives consacrées à Andy Warhol. Le père du Pop Art a lui rendu hommage via les figures africaines, transfigurées par une mallette de couleurs hardantes ou un simple noir et blanc sérigraphique.

Untitled, 1984, Jean-Michel Basquiat
Untitled, 1984, Jean-Michel Basquiat
Mon général (my general), 1992, Romuald Hazoumé
Mon général (my general), 1992, Romuald Hazoumé

La photogénie du peintre espagnol transpire aussi dans ce parcours.  Que ce soit par le double sous forme de pantin par Maurizio Catalan à l’entrée de l’exposition ou plus indirectement l’appropriation d’un cliché célèbre de l’artiste par un autre. Marvin Kippenberger, marqué par le portrait du peintre torse nu, et en caleçon, s’en inspirera pour un autoportrait.

Ohne Titel (sans titre), 1988, Martin Kippenberger
Ohne Titel (sans titre), 1988, Martin Kippenberger

Il est possible de s’étourdir, de perdre pied aussi mais les oeuvres originales de Picasso reviennent toujours par touches. Que ce soit le cubisme, cet ensemble de portraits insensés d’époques confondues réunis sur un même mur ou la collection d’eaux fortes revenant sur la passion dévorante et très érotisée du peintre Raphaël avec son modèle La Fornarina.

Marie-Thérèse accoudée, 7 janvier 1939, Pablo Picasso
Marie-Thérèse accoudée, 7 janvier 1939, Pablo Picasso


Et le MOOC dans tout cas ?

C’est une série de cours en ligne à apprécier à son rythme. Au total : 7 séquences découpées en 3 parties. Les cours sont associés à des activités et autres quizz pour vous permettre d’évaluer vos nouvelles connaissances.
Aucun diplôme à la clé mais une série de badges virtuels à partager avec tous. En parallèle, un forum de discussions permet d’initier des échanges avec les autres participants, de se lancer dans des débats passionnés autour d’une oeuvre ou d’un aspect de la passionnante biographie de l’intemporel Pablo.

exposition PICASSO.MANIA

jusqu’au 29 février 2016

au Grand Palais – Galeries nationales
entrée square Jean Perrin

lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
nocturne le mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h
fermé le mardi (sauf pendant les vacances scolaires)

exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, le Centre Pompidou et le Musée national Picasso-Paris

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