JEF BARBARA, un wild boy canadien au Club Silencio

Ce dimanche, le Silencio accueille Jef Barbara, la dernière découverte du label Tricatel – toujours mené avec ingéniosité et passion par Bertrand Burgalat.

21h30. Sur la petite scène de ce club branché et ultra privé de la scène parisienne, débute une rencontre très revival 80’s devant un parterre d’invités.

Un petit temps d’adaptation est nécessaire avant de plonger corps et âme dans la bande-son electro-disco ultra référencée de ce jeune homme Canadien, seul en scène.

En vraie diva masculine époque Imagination chantant Just an illusion, avec une touche d’Elton John et grosses lunettes, de Pet Shop Boys version solo et de Georges Michael androgyne, Jef Barbara galvanise les tout premiers spectateurs français conviés à le découvrir.

C’est glam comme il faut, décalé avec ces Larmes de crocodile. Les caresses interdites se dégustent comme un bonbon acidulé, avant le très troublant et séduisant titre: Les homosexuelles.

Il faut toutefois attendre le dernier morceau pour un saut dans le vide, planant et hypnotisant. Vos pieds ne peuvent rester insensibles à cet appel du rythme provoqué par Wild Boys.

Ce titre en anglais est taillé pour être un tube incontournable de l’année 20112 pour soirée en club. C’est long, aussi langoureux qu’un french kiss orchestré par les Scissor Sisters.

Le compte à rebours est donc lancé avant la sortie du premier album Contamination, prévue le 5 mars.

En attendant, il est plus que conseillé de lire le journal de bord de l’artiste sur son blog.

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