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JEUX OLYMPIQUES 2012 – Club France à Londres: Olivia Ruiz, Alexis Vastine, Jean Galfione

Le Club France à Londres est, au fil des jours, un lieu hautement addictif.
D’une part, par son ambiance unique, les trouvailles vestimentaires tous les jours différentes et les rencontres uniques que l’on peut y faire.

Ce vendredi, après avoir fêté la médaillé de bronze du taekando, Marlène Harnois, la chanteuse Olivia Ruiz a pris place sur la scène à minuit. Elle a offert aux supporters qui se sont levés pour l’accueillir un show intime de 45 minutes. Tout en complicité, elle a réussi à faire chanter le public.


Elle a partagé aussi son émotion d’avoir été invitée à participer à ces Jeux. La proximité de l’événement avec la France a facilité la présence d’invités prestigieux au Club.
Mais ne croyez pas que l’artiste ait laissé son caractère piquant en loge.

Elle n’a pas hésité à balancer à la fois sur le spectateur peu délicat du premier rang et sur le staff qui l’avait invitée à garder son micro pour la dernière chanson alors qu’elle voulait chanter à voix nue.

L’ambiance de ce club qui a des airs d’espace privé, permet aussi de rencontrer d’anciens champions. Jean Galfione, champion olympique aux JO d’Atlanta a pu tester sa notoriété sur les supporteurs présents ce jeudi.


Au même, le jeune boxeur, Alexis Vastine, qui n’a pas réussi à briller sur le ring, apprécie de rencontrer ses fans. Il est un fidèle du Club comme le chanteur Louis Bertignac.

Si la carrière de boxeur d’Alexis est terminée, gageons que ses atouts physiques lui réserve des aventures de mannequinat et pourquoi pas d’acteur, à la Alain Delon.

Pour finir, je ne peux m’empêcher de partager avec vous cette vue sur combinaison moulante tricolore.
Il est évident qu’aucune poignée d’amour ne peut être autorisée pour porter cette tenue.

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LONDON 2012 Une soirée au Parc Olympique : un peu de pluie, beaucoup de lumière

Ce mardi, j’ai rendez-vous avec le grand show olympique. Direction Stratford pour enfin accéder au sacrosaint temple du sport, mon billet en poche pour la finale de plongeon au tremplin masculin qui apportera une nouvelle médaille d’or à la Russie, avec le champion olympique Ilia Zakharov.

Captivé par les découvertes dans les catégories: street art, shopping, restaurant et autres attractions tel que la supposée rue où aurait habitué Jack l’éventreur dans le quartier de Soreditch, j’ai plus que tarder pour arriver au Parc Olympique.

Une heure avant l’épreuve et après une vingtaine de minutes de marche pour accéder au site, je suis happé par une foule colorée et compacte partant dans toutes les directions et j’entrevois enfin l’étendue du Parc.
Les pavillons et autres attractions comme son portrait avec le Stade en fond ou l’ascension de la tour “Orbit” sont pris d’assaut. Les files d’attente sont longues. Et la boutique officielle des jeux est également en saturation de visiteurs.
Juste le temps donc de faire un repérage avant mon exploration d’après compétition. Pour l’heure, l’appel du sport est plus fort.
L’espoir Canadien Alexandre Despatie, arrivé au 11e rang, salue son public à la fin de l’épreuve.
 A la sortie de la piscine olympique, je pars expérimenter les différents points de vue que l’on peut avoir sur le stade olympique et explorer les inventions architecturales.
La première impression visuelle et sonore est le Stade Olympique, imposant et lumineux d’où l’on peut entendre le public crier, enflammé par les performances athlétiques s’y déroulant.
La pluie commence à tomber et la bande-son brit-pop (Blur, Muse, Everything But the Girl) sortant des enceintes accompagne mes pas d’explorateur.
Le spectacle n’est pas réservé qu’aux seuls stades et complexes sportifs, il est à au détour de chaque pavillon qui se pare de mille feux la nuit venue.
Une fois la compétition le Stadium change de couleurs: rouge à la tombée de la nuit, il est blanc immaculé en milieu de la soirée.
Eloignons-nous un peu pour une session de beat-box avec ce pavillon qui devient un véritable terrain de jeux musical. Après l’ascension, on peut se faire tirer le portrait avec la torche olympique dans une main et le stade en fond. Avec cette photo, personne ne mettra en doute le fait que vous étiez bien aux Jeux Olympiques de Londres.
Quelques mètres plus loin, le Riverbank Arena s’est vidé de ses spectateurs. Un couple s’offre une pause pour un débrief du match de la soirée.
Heureux le spectateur qui ne prend pas tout de suite le métro du retour et qui s’offre une petite virée nocturne dans le Parc. Les allées sont spacieuses, le rythme est moins effréné et les attractions se laissent découvrir avec plus de facilité.
Dernière image en quittant le site. Un couple d’amoureux Français enlacé. Le sport est aussi l’occasion de belles déclarations d’amour, portées par l’exploit et l’euphorie athlétique.
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JO Londres 2012: le sport s’affiche dans les vitrines du centre-ville Oxford et Regent Street

Alors que j’étais parti en périple à la recherche des deux mascottes des Jeux Olympiques de Londres 2012, Wenlock et Mandeville, mon oeil a trouvé une autre source d’amusement complémentaire. Rechercher et immortaliser dans les vitrines d’Oxford et Regent Street les références au sport et à l’événement international.

Une déclaration d’amour sur une des mascottes
Alors que les créations artistiques autour de ces deux personnages, toutes différentes les unes des autres, se succèdent dans un parcours touristique – marqué par de véritables beautés architecturales – l’appel du shopping est parfois plus fort que la raison.
Et les touristes et autres passionnés du sport ont malheureusement de multiples raisons d’être détournés de leur route jusqu’aux stades et sites olympiques.
Force est de constater que les marques rivalisent d’imagination pour pousser le plus réticent des touristes venant pourtant pour les plus variées des disciplines mondiales.
Ainsi, tout visiteur sera marqué par l’atout des vitrines comme lieux de mises en scène plus ou moins inspirés. Séquence hollywoodienne avec mannequins en maillots de bain aux couleurs de l’Union Jack et plongeon dans une baignoire de boules en plastique.
Les podiums rivalisent aussi de design d’une vitrine à une autre. Ici des mannequins acrobates capables des plus belles prouesses.
De l’autre côté de la rue, des chaussures en suspension certainement pour mieux accentuer la lévitation des talons.
Mais quel meilleur argument pour faire entrer le touriste étourdi que de lui proposer l’or?
Les promesses et les annonces sont légion. Qui pourrait refuser de gagner non pas des places pour une compétition mais une garde-robe gratuite ou une chèque avec quelques zéros dessus?
These boots are made for winning
En fin de parcours, il faut avouer que cette présentation de bottes sur podium mérite une médaille pour ce kitsch assumé et l’esprit British si décalé.
Dans le prochain post, je vous raconterai comment j’ai rencontré le couple princier William et Kate en… briques.
Terrifiant!
Prince William et Princesse Kate
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Londres dans ma poche – London in my pocket – Teddy Riner champion olympique

Ce vendredi, premier aperçu de Londres en Gare du Nord avant de rejoindre les supporters français à Londres.

Ce matin, le coeur est à la fête à Paris avant même de connaître les nouvelles médailles remportées par la France.
En effet, trois nouveaux champions vont, au cours de la journée, augmenter le nombre de médailles.

Le plus attendu et pourtant le plus célébré: Teddy Riner.

Le Teddy Riner smile

Ce sera donc dans l’ordre des victoires: l’argent pour l’équipe Chardin et Mortelette en aviron et l’or pour le dieu du ring, le bienheureux Teddy.

Chardin et mortelette aviron champions olympiques londres 2012
Et quel meilleur spot pour célébrer nos médaillés quand on a râté leur sacre en direct?
Le Club France! Ce rendez-vous incontournable des Frenchies à London est confortablement installé dans le bâtiment victorien, Old Billinsgate, donnant sur la Tamise et la tour “Shard” nouvellement inaugurée.

Première surprise pour le Parisien expatrié : la convivialité générale. Pas de mauvais esprit, de râleur, bien que le Frenchie soit toujours un peu discipliné face une sécurité 100% British.
Les bonnes vibrations sont contagieuses et la complicité contagieuse nous ferait presque oublier que nous sommes en terres étrangères.
Depuis une semaine, la French Touch euphorique est à l’export, si bien que les visiteurs étrangers n’hésitent pas à franchir le seuil de ce lieu recherché.
La communauté russe déserterait son pavillon à grand spectacle, avec patinoire d’été, pour espérer quelques sportifs et artistes made in France.

Et qui a dit que l’excentricité était dans les gènes des Britanniques? Le Français peut aussi céder à quelques belles audaces.
Comme les chaussures de l’entraîneur du champion de judo, Teddy Rider, qui n’a pas hésité à arborer cette paire sur la scène du Club France.

Alors, vous n’avez pas de billet pour les compétitions? Vous désespérez de trouver une ambiance à votre hauteur dans un pub qui affiche un Union Jack à l’entrée? Rendez-vous au Club France. L’entrée est gratuite en journée et payante de 19h à 3h du matin.

Vous ne serez sans doute jamais aussi fiers d’être Français qu’à Londres.

Le champion olympique Adrien Hardy, champion d’aviron

 

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