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All is #foodporn ! La preuve ici

Restaurant GUS’ l’atelier gourmand #Paris 17e: afterwork, quiches gourmandes, tapas et charcutaille

Jeudi c’est after-work chez Gus !

Un jeudi par mois dans le 17e, les bandes d’amis synchronisent leurs tablettes pour un rendez-vous gustatif et convivial.

Exit les ambiances apéro-cocktail pour jeunesse dorée avec séance de drague avec ta voisine. Ici, le gérant, Julien Chapuis met un point d’honneur depuis septembre à surprendre le palais de celles et ceux qui poussent la porte de cette cantine prisée au déjeuner par les serial workers.

Ce jeudi de novembre, le foie gras est à l’initiative du ralliement de nouveaux venus. Selon la découpe, l’ingrédient roi des fêtes de fin d’année s’offre en une série de déclinaisons aussi ludiques que goûteuses.

Au côté des assiettes de charcutaille 100% françaises, des plateaux de cupcakes au foie gras intriguent.

On connaît à la fois le délice de ce dessert venant des States mais aussi sa capacité quasi immédiate à causer parfois un profond écœurement car trop sucré ou trop gras, voire les deux. Rappelons ici que nous sommes les premiers à le célébrer et à le maudire à la fois !
Ce petit cupcake salé sous sa mousse de foie cache en son cœur un dé de foie gras. Une sensation moelleuse et surprenante en bouche.

Suit le mini-burger au foie poêlé préparé par le chef devant les yeux des gourmands.  Une préparation minutieuse pour ne perdre aucune miette des ingrédients simples en version miniature. Le chef avoue s’adonner à cette recette pour la première fois. Le coup de main est remarquable.

Fin de partie avec le velouté de potiron avec mousse… au foie gras. C’est chaud et doux.

Entre deux dégustations, un tour du propriétaire s’imposait pour comprendre l’esprit de la boutique-restaurant et ses best-sellers.

C’est donc Julien, le gérant, qui nous fait les présentations. Tout d’abord, avec ces quiches gourmandes au lard généreux.
L’occasion aussi de balayer un a priori : les plus gros consommateurs de charcuterie sont des… femmes ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, après une phase de diète, les girls reviennent vite à leurs premières amours : saucisson et autre jambon. « Mais attention, nous précise le boss, cette passion est cyclique. Alors que les mecs eux sont constants. »

En parlant d’eux, saviez-vous qu’ils se laissent assez vite chauffer par une part de tourte viande au Riesling (recette alsacienne) ?

Pour l’anecdote, un couple d’Américains est arrivé à 11h un matin. Les amoureux ont débuté par une assiette de charcuteries avec verres de vin. Ils ont été ensuite rejoints par 4 autres convives from US. La petite bande aurait quitté les lieux à 17h, conquise et repue. L’amour de la cochonnaille n’a donc pas de frontière.

La France, les producteurs régionaux sont à l’honneur dans cette enseigne, dont les associés viennent de Nantes. Quelques détours vers d’autres savoir-faire sont possibles comme avec ce pain de mie japonais fondant en bouche.

Next time à l’after-work de Gus!

 Gus’ l’atelier gourmand
62, rue de Prony
75017 Paris

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DESSERT: Esprit de Fêtes – la Bûche de Noël en déclinaison marron au restaurant 1 place Vendôme

Après avoir goûté en avant-première à la bûche de Noël pistache-griottes avec Stéphane Gaudard de la Pâtisserie des Martyrs, la curiosité de l’équipe s’est portée sur Esprit de Fêtes.
La bûche conçue par le chef Pâtissier du restaurant Le 1 place Vendôme, crée depuis quelques semaines une certaine ébullition dans le cercle privilégié des journalistes et autres chroniqueurs-fin gourmands.

Tout d’abord, son élégance et sa photogénie n’y sont pas pour rien dans l’attrait originel pour ce petit bijou de dessert hivernal.
Ensuite, le restaurant à deux pas de la rue du Faubourg St Honoré, discret et cosy – moins bobo que le Costes, son voisin – offre un cadre d’une impartiale quiétude.
Offrant une parenthèse dans la frénésie et la surenchère sonore et visuelle de ce quartier.

Dans l’assiette, une première surprise que le dossier de presse s’était bien gardé de dévoiler.
La part individuelle du dessert n’est pas seule.
Une boule de glace au miel sur lit de poudre de macarons, l’accompagne en effet, afin d’apporter toute sa fraîcheur à un dessert qui doit venir parachever un déjeuner ou dîner ô combien délicat.

Produit de saison, le marron – la truffe des pâtissiers – s’offre une déclinaison en crème et en confiserie sur le dessus, en guise de cerise sur la coque en chocolat.
De l’aveu même du chef pâtissier, le marron a été représenté comme un joyau.

Cependant le chocolat n’est pas en reste, pour autant. Deux saveurs, deux sensations et deux institutions pour la coque et les carrés latéraux.
Le cacao Criollo face au cacao Trinitario.
Barry et la Chocolaterie de l’Opéra unis dans une même assiette.

Côté préparation, ne pas compter sur des étapes de congélation pour cette bûche inventée par Mourad Rachdi.
Le jeu de crème sur crème sur biscuit croustillant, lui permet une préparation un montage à la minute pour cette composition inventée à partir du mois d’octobre.

Avant la visite d’United States of Paris et de Sous le ciel de Paris, le jeune chef pâtissier de 23 ans a rencontré plusieurs journalistes.
A son grand étonnement, chacun d’entre eux avec une question particulière sur un aspect de sa création.

Beaucoup de commentaires se sont portés sur la glace au miel que d’aucuns s’attendaient à être sucrée.
Au palais, l’impression est, en effet, toute autre: fraîcheur et retenue du goût sont invoqués pour un meilleur dialogue avec le marron et le chocolat.

D’autres ont relevé la grâce de la mousse, aérienne.

Et pour finir, la fine équipe a été marquée par la coque de chocolat qui se détache de la mousse.
Sa présence n’est pas sans rappeler le contour d’un sac à main de la meilleure élégance.

Pour finir, quelques traits de chocolat en impression de marbre, afin de faire ressortir la bûche et la glace de chaque côté de l’assiette.

Et un Waouh! de circonstance lâché par un des journalistes, préférant la proposition du 1 place Vendôme à celle d’autres grands noms de la pâtisserie, Pierre Hermé en tête.
Cette comparaison étant d’autant plus signifiante quand on sait que Mourad est un ancien élève du pâtissier super star.

Et si Paris était un dessert?
Réponse du jeune chef pâtissier: “un fraisier, pour sa saveur et tout le monde aime ce dessert.
Et Paris, on ne peut pas ne pas aimer cette ville.”

Dernière info – essentielle pour celles et ceux qui liront ces lignes – il est possible de commander la bûche Esprit de fêtes en version 6 ou 9 personnes.

Restaurant Le 1 place Vendôme
1, place Vendôme
75001 PARIS

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WE LOVE GREEN Festival – samedi – Camille, Beirut, Klaxons et Micachu & The Shapes

Deuxième journée de musique au Parc de Bagatelle.

Alors que les sonorités des anglais de Micachu & The Shapes surprennent plus d’un festivalier.
Certains ont déjà fait le choix des charmes gastronomiques que We Love Green propose.

La qualité des prestations est donc aussi à trouver côté assiettes. Pas de grosses plâtrées de nouilles, pâtes ou autres tartiflettes, de pizzas indigestes ou de burgers dégoulinants que l’on peut trouver à Rock en Seine ou aux Eurockéennes de Belfort.

Dans le Parc de Bagatelle, nous avons droit à de fines propositions. Salade tout tomate, tartes salées, soupe de concombre menthe, ou autres fromages goûteux.
En échange de plusieurs jetons recyclables, seule monnaie autorisée sur le site, vous aurez droit à un large choix de produits.

Let us introduce you: la tarte salée blettes et chorizo du restaurant Les 400 Coups.

Et côté dessert, céderez-vous au carot cake sans gluten de La Guinguette d’Angèle?

Dans la catégorie tatouage original, l’équipe souhaite partager sa découverte. Une carte du monde sur avant-bras. Fin et discret. Une belle invitation au dépaysement.

Reprise des réjouissances sonores avec Camille qui marque son engagement écolo avant d’entrer sur scène.
La chanteuse choisit, en effet, de mettre en lumière une association de préservation des semences.

Le couché de soleil illumine le teint de la chanteuse à son entrée sur scène. Pieds nus, elle se lance dans un tour de chant sans artifice.
Habituée aux jeux de lumière lors de ses concerts en salle, l’artiste joue de sa voix tout en délicatesse et nuances.

Camille – Strike a pose!

A l’invitation de la chanteuse espiègle, un couple d’amoureux se forme avec deux régisseurs scéniques lors de la chanson: La France.

A noter la séquence décalée qui s’est jouée au premier rang de la fosse.
Aux premières notes de “Ta douleur“, une nuée de photographes et cameramen est venue mitrailler ferme la chanteuse tout en proximité avec ses 3 musiciens.

Tombée de la nuit sur le Parc et nouvel univers musical avec le Beirut.
Le sex-appeal de cette soirée a quelque peu baissé d’un niveau avec les 6 membres du groupe mais les échappées sont joyeuses.

Les airs de fanfares procurent toutes vibrations aux festivaliers commençant à se couvrir.
Au bout de 4 titres, un papa vient récupérer ses filles au milieu du public pour les ramener à la raison.

Le titre phare Santa Fe en point d’apothéose pour un tour de chant plutôt sage et raisonnable.

Mais c’est sans compter l’énergie juvénile de Klaxons, tout en force et électro dense.

La suite dimanche pour We Love Green avec: Herman Dune, Electric Guest, C2C, Cody Chesnutt et Breakbot

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14 juillet: La Cafête Nationale by LE FOODING au bar Le Rouquet @Paris

L’équipe du Fooding n’est décidément jamais là où on l’attend.
Alors que notre valise était prête à s’envoler et qu’on pensait très justement que le prochain rendez-vous concocté par le bureau serait pour la rentrée, annonce de dernière minute.

L’équipe décide de proposer une alternative à la Garden-Party élyséenne – dont on est privé depuis plusieurs années – La Cafête Nationale.
Invasion d’un bistrot de quartier. Prenez Le Rouquet à l’angle de la Rue des Saints-Pères et du Boulevard Saint-Germain, dans le 7e.

Dresser les tables en terrasse pour des duos au coude à coude, laisser les tables intérieures pour les groupes d’amis.

4 services dans la journée rudement menés par une équipe de garçons de café aux petits soins et surtout 4 chefs: Alexandre Gauthier (La Grenouillère, La Madeleine-sous-Montreuil) Mauro Colagreco  (Le Mirazur, Menton), Nicolas Scheidt (La Buvette, Bruxelles) et Christophe Dufau (Les Bacchanales, Vence).

A chaque service un menu et un chef différent. Seules persistances: le Ricard rémoulade concocté par Sven Chartier (Saturne, Paris). Soit un apéro anisé accompagné d’une suspension de légumes.
Amusante interaction avec le plateau présenté de table en table. Les convives sont invités à couper les attaches des légumes pour les couler dans un crème fromagère rehaussée d’une garniture de crumble couleur terre.

A 18h, il faut compter sur la verdure et les légumes de Nicolas Scheidt.


Un pressé de joues de veau pickles en entrée frais et tendre.

Entre deux plats, la joyeuse et espiègle Joséphine Ose nous offre un délicieux happening. Elle campe une jolie princesse esseulée à la recherche de l’homme. “Plus mur porteur que pilier de bar“, la jeune fille garde une répartie à toute épreuve. Rassurez-vous sur son état: “je ne  suis jamais seule en soirée, j’ai mon cul avec moi!”

Sur une bande-son sortie d’un juke-box orchestrée par Patrick Eudeline, une salade niçoise déconcertante fait alors son entrée. Le thon cède la place à l’anchois et aux poulpes. Des tomates pelées goûteuses accompagnent l’ensemble.
Et l’impression est mitigée car le poulpe fait de la résistance en bouche, malgré des coups de dents assurés.

En dessert, assiette de fraises à la chantilly coulante, garni de meringues. Au coeur de l’assiette un pavé de semoule se laisse déguster dans ce mélange crémeux.

Au final, ce rendez-vous gustatif de l’équipe du Fooding est un amuse-gueule pour une longue soirée, à poursuivre entre amis au bal de pompiers ou au Champ de Mars pour le feu d’artifice disco du 14 juillet.

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Livre: Les Coups d’food de FARIDA – Les meilleurs spots de Paris par la Foodista de Cuisine + et Radio Nova

Nous avons tous et toutes une foodista qui sommeille en nous.
Et Farida, chef aux fourneaux de l’émission C à Vous sur France 5 depuis la rentrée, va nous aider à la révéler.
La preuve? Son livre Les coups d’food de Farida publié aux Editions du Chêne, qui fait l’actu.

Vous n’avez pas de tablier? Qu’importe!
Vous savez désormais que vous pouvez assumer votre penchant pour le dernier sac Chanel ou la sneaker montante dernier cri tout en mettant la main à la pâte… feuilletée.

Des complexes? Il n’y a aucune raison pourtant.
Les recettes simples et géniales de Farida vont vous offrir de nombreuses occasions pour révéler le cordon bleu refoulé. Mais pas seulement.

Car cet ouvrage riche en délicates attentions, gonflé de bons plans, a de multiples entrées possibles.
Une envie de resto insolite ce soir? Un oeil page 98.
Un fromage qui pue transpire dans le réfrigérateur? La page 115 vous conseillera les 5 trucs pour le maintenir en vie.
Vous ne saviez pas que la comédienne Audrey Dana était aussi une foodista? Rencontrez-la dans sa cuisine.

Messieurs, nous vous entendons déjà râler sur l’aspect très girly du livre de prime abord.  La couverture rouge passion, les post-it en forme de coeur ou les conseils beauté faits maison ne vous attendrissent absolument pas?
Regardez pourtant de plus près et osez dire que le minois de Farida et de son avatar- croqué par Solène Debiès – n’est pas suffisamment irrésistible pour apprivoiser mandoline, siphon, rice-cooker, ou autre chalumeau.
Imaginez plutôt: sorti du lit, en slip et claquettes, vous vous sentez perdu en terrain inconnu: la cuisine. Les pages “T’as de beaux restes, tu sais…” seront votre salut pour impressionner votre girl avec les quelques miettes qui résistent dans votre réfrigérateur.

L’équipe a pioché 3 infos qu’elle a jugées indispensable de partager.

Tout d’abord, blondir. En cette période printanière le terme est plus qu’approprié. Le surfeurs sont les premiers à apprécier les joies d’un soleil sur leurs cheveux. Coloration naturelle mais racines en hiver.
Oui mais en cuisine, blondir c’est tout autre chose:

Une envie de pause sucrée? Dans la rubrique “Toujours avoir dans son placard”, aux côtés des pâtes, du riz et autres bouillons en cube, toujours avoir chez soi du lait concentré sucré.
Surtout, quand maintenant on connaît le petit plus que nous propose Farida. Un délice!

Et pour finir. Celles et ceux qui cherchent des accords de goûts détonants et loin du traditionnel boudin noir/pommes, jetez un oeil dans le top 5 dans 5 couples stars qu’il faut avoir essayé une fois dans sa nouvelle life de foodista/o.
L’équipe en pince pour le camembert/spéculoos et le saumon/pomme golden. Diablement surprenant.

A noter: une bloggeuse-twitteuse parisienne se cache dans les pages. La trouverez-vous?

Farida est à suivre d’urgence sur sa page Facebook, pour être informé de ses prochaines dédicaces et séances de dégustation à travers toute la France.
Et découvrez-la dans le portrait chinois réalisé par La Parigina, via le blog  Sous le ciel de Paris.

Livre: Les Coups d’food de Farida, confidences d’une foodista à Paris…
Par Farida
Illustration: Solène Debiès

Editions du Chêne

Farida est chef invitée sur le plateau de l’émission C à Vous à 19h une semaine par mois, sur France 5.
Ne ratez pas ses recettes live !

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Restaurant et bar à cocktail TRES HONORE : le nouveau spot rétro-classieux du 1er @ Paris

C’est La nouvelle terrasse de la Place du Marché Saint Honoré convoitée par les working men and women du 1er.
Par sa largeur et son ensoleillement continu entre midi et deux,  il est vivement conseillé de s’y attabler avant le gros rush de 12h30. Histoire de parfaire votre bronzage estivale et surtout de goûter aux menus plaisirs de la carte.

Dans un décor rétro-classieux composé de moquette, fauteuils ou miroirs floraux, le restaurant Très Honoré offre un cadre chaleureux et confortable.

La carte généreuse promet de rafraîchissantes tentations gustatives.

En entrée, l’énoncé de la salade de pissenlits rehaussée d’un oeuf poché et de lard “ibaïona” est trop original pour qu’on lui préfère le gaspacho, pourtant de saison.
Dans l’assiette, les feuilles accompagnées aussi de croûtons et de morceaux de tomate confite déversent toutes leurs saveurs.
Seule frustration: que les tranches de lard fumé ne soient pas plus nombreuses, tant le morceau est de qualité.
Il pourrait d’ailleurs se déguster en assiette simple, sous forme de tapas, par exemple.

En face, le tataki de saumon légèrement fumé au pickle surprend par ses notes sucrées salées. Simple et non gras, c’est votre maillot qui va être content!

Un boudin noir en pleine chaleur, un choix périlleux? Celui de Christian Para est suffisamment fin pour vous laisser toute place à un dessert.
La purée servie en bol adoucie la force de la viande délicieusement relevée.

Par contre, il faut être téméraire pour affronter les coquillettes, plat de notre jeunesse revu et corrigé avec un jambon “mostellos”. On ne le croirait pas, mais ce plat calmera vite votre faim.
La simple découverte de ces pâtes relevées de fromage amuse plus d’une fashionista attablée.
Le jambon ne manque pas de corps pour ce plat régressif à souhait.

Un bon repas serait bien fade sans un dessert à la hauteur.
Pour une montée sur le sommet, nul raison de reculer face au Saint-Honoré. Mais peut-il être à la hauteur de tous les autres? De tous ceux que l’on a déjà goûté?
La réponse est affirmative. Il les fera même oublier.
La chantilly discrète et aérienne accompagne avec sensibilité les petits choux finement caramélisés.
A l’intérieur, la crème pâtissière, d’habitude alourdissante, est étonnement légère.  Un sans faute.

Pour les appétits rassasiés, les fraises gariguette seront vous aider à digérer.
D’autant qu’elles sont accompagnées de la chantilly du premier dessert. Délice ultime.

N’oublions pas que le tout est servi par un personnel élégant et décontracté.

Le soir, changement de décor. C’est dans le cadre feutré de la salle en sous-sol que les esprits viennent trouver pleine détente.
Petites tables en alcôves, portrait de Fernandel encadré posé sur un bureau et encore vieil enregistreur sur bande.
Cadre vintage pour cocktail after work.

Restaurant et bar à cocktails Très Honoré
35, place du Marché Saint-Honoré
75001 PARIS
http://www.treshonore.com

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Restaurant LA PENDERIE: le nouveau spot délicieusement régressif d’Etienne Marcel @ Paris

Depuis quelques semaines maintenant une nouvelle terrasse parisienne ne désemplit pas.
A la sortie de la station de métro Etienne Marcel, La Penderie joue ses atouts pour accueillir une jeunesse pimpante, aimant sortir en bande mais qui ne craint pas de parler à son voisin.

Le créneau afterwork entre 16h et 21h fait partie de ses premiers charmes permettant de succomber au passage à un cocktail maison: L’Amour en cage.
Coupe de champagne qui découvre en son coeur une fleur d’hibiscus à croquer en fin de bulles. Messieurs, attendez-vous à ce que votre douce commande un second verre seulement pour goûter à nouveau à l’attention florale proposée.

Dans un décor fait de bobines de fil à tisser, de machines à coudre, mannequins et autres caisses chinés en nombre, des oeuvres d’artiste apportent des touches décalées.

Ce mardi, lors de la première soirée bloggers organisée, les toiles du jeune artiste Christophe Onsept, venu du graff, n’ont pas manqué de compter de nouveaux adeptes.

Mais n’en oublions pas nos papilles pour autant.
Entrée en matière avec un tartare de saumon sur lit d’avocat repassé. Du plus bel effet dans des verres à shoot, ce petit en-cas n’a pas eu de mal à faire de la résistance face au désormais incontournable de la carte.

Nous avons nommé les croquettes de Babibel en boutons de manchette. Malgré leur généreuse épaisseur, une seule croquette ne viendra pas à bout de la gourmandise mise en branle.
Fondant avec malice, elles sont un redoutable attrape-bouche. Le piège gustatif se referme sur vous.

Second best-seller de la soirée: le Mega Cheeseburger en costard cravate accompagné des frites de l’atelier. Les girls fidèles du lieu en sont déjà gaga. Malgré de redoutables concurrents comme le burger du Mama Shelter, du H.A.N.D ou encore de Big Fernand, celui de La Penderie n’a pas à rougir de sa jeune carrière. De plus, le chef prend un malin plaisir à l’améliorer au fil des semaines.

Mais le coup de grâce est en embuscade au milieu de la carte des desserts.
Même si votre estomac est contenté, il ne pourra refuser l’appel du sablé de Petit Lu banane, Nutella et chantilly. Vous croyez qu’il pourrait faire chavirer les petites natures dans le côté obscur de l’écoeurement?
Peine perdue. Tout en délicatesse, jouant sur la résistance d’un biscuit et une crème chantilly très peu sucrée, l’avis de l’équipe est sans appel: une vraie tuerie!
A être parfois trop sophistiqué, les desserts perdent souvent toute spontanéité. Ici, on retombe dans les plaisirs simples de notre époque culottes courtes.

Et ne croyez pas que la crème brûlée artisanale au Carambar fasse mauvaise figure. Bien au contraire. Discrète, elle sait attirer pleine attention du palais joueur.
Récréative, elle se fait si légère que votre cuillère n’en revient toujours pas.

En fin de service, l’addition est accompagnée d’un bol de sucreries plus ou moins acidulées. D’un coup, la douloureuse se perd dans un dernier bain convivial.

La Penderie bar restaurant paris etienne marcel

Bar  restaurant La Penderie
17, rue Etienne Marcel
Paris 1er

La Penderie on Twitter & FB

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Restaurant le TERROIR PARISIEN par le chef étoilé Yannick Alléno – en 3 points

Quand on a eu la chance de goûter au menu terroir parisien servi au restaurant Le Meurice, au moins une fois, on suivrait Yannick Alléno jusqu’au bout de l’Ile de France.
Alors à l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle enseigne, aux prix plus légers, notre salive n’a fait qu’un tour.

Pour l’occasion, le chef étoilé traverse la Seine pour superviser la carte du restaurant Terroir Parisien associé à la nouvelle Maison de la Mutualité, récemment inaugurée.

1 – PENSER A RESERVER. La table a déjà de nombreux adeptes. Le service pourtant efficace assurant un ballet de tables régulier, pas sûr que vous puissiez trouver une place pour le dîner.
Et méfiez-vous quand le chef de rang vous accepte et qu’il propose une attente de 25 minutes: entendez plutôt le double.

2- ENTREE ET PLAT, on choisira. Ne boudez pas la charcutaille: soit en apéritif à partager, soit en entrée terroir bien menée.
L’équipe a préféré débuter par le plat principal pour laisser toute place à sa gourmandise. En écrivant ces lignes, elle s’en mord encore la langue.

Côté plat. Les présentations sont simples mais goûteuses à souhait. Le boudin noir sur sa purée moelleuse tout en délicatesse, tient le palais en haleine d’un bout à l’autre de la dégustation.

Le navarin printanier d’agneau de Chez Morisseau servi dans sa petite cocotte pour une ou deux personnes réserve de délicats accords. Les légumes (carotte, petits poids, haricots) relevés d’herbe ont tout le corps que l’on souhaite donnant toutes leurs saveurs aux délicieux morceaux d’agneau.

Enfin la pièce de boeuf français sauce Bercy accompagné de ses frites impose sa force. Goût appuyé et viande en tendresse.
Aucune fausse note.

La carte des desserts nous avait fait de l’oeil dès le début de la soirée.
Brioche dite “Nanterre” perdue, baba au rhum… Que de belles réjouissances en vue.

Une fois dans l’assiette: la déception est de taille. Aucune originalité. Rien qui ne surprenne ou transcendante les classiques. Servie froide, la brioche pain perdu est loin d’être revisitée, alors que le baba n’a d’original que le miel béton – issu des ruches parisiennes – qui le berce. Tout est douloureusement classique et manque de générosité.

A trop parcourir le monde (Paris, Dubaï, Etats-Unis), Yannick Alléno en a oublié de surprendre les plus gourmands d’entre nous.
On nous assure qu’en juin, les surprises sucrées seront au rendez-vous.

3 – VOS OREILLES, vous oublierez. L’architecte concepteur de ce lieu a fait l’impasse sur l’acoustique. Si bien qu’au dîner, le contraste entre lumière tamisée et cohue phonétique pourrait vous faire rebrousser chemin après avoir passer le sas d’entrée.

Prévoir donc un petit temps d’adaptation. Pourquoi pas en prenant l’apéro accoudé au bar central?

Restaurant Terroir Parisien
24, rue Saint-Victor Paris (5e)

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Report: LA KITCHEN MUSIC invite Abdel Alaoui et son black hot dog à la Soirée Le Miam @ La Rotonde Paris

“T’as vu ma cotelette?”
Oui, ça fait plusieurs jours que l’équipe du blog ne peut s’empêcher d’arborer une jolie cotellette miniature et qui fait plus d’un jaloux ou d’une jalouse.

Retour en images.
Ce jeudi soir, La Kitchen Music s’associe à la Soirée Street Food Grafiti by Le Miam pour proposer une nouvelle recette live avec dj set.
Rendez-vous au restaurant La Rotonde, à Stalingrad, pour une soirée gustative et musicale.
Côté Mix en Bouche. Derrière les fourneaux, Abdel Alaoui a pioché cette fois dans les pains du boulanger Gontran Cherrier pour trouver pleine inspiration.

Jugez plutôt.
Le cuisinier super star des plateaux de Canal Plus et maintenant de France 5 a fait le choix du pain le plus spectaculaire, celui à l’encre de seiche pour un Black Hot Dog relevé en goût et en couleurs!

La saucisse de veau est accompagnée de moutarde de Dijon, fromage blanc, oignon rouge, cornichon mollosol et Ketchup.
En bouche, le hot dog surprend par le fondant de l’ensemble. Les foodistas ne s’autorisent que de menues bouchées pour savourer cet alliage pain noir et saucisse rouge d’un goût intense.
Rajoutez à ceci le DJ set tout sourire, une Community manager au petit soin et un sac côtelette offert aux visiteurs. Vous en oublierez presque que la soirée Miam a envahi tout le décor de la Rotonde.

Rejoignons les autres stands de réjouissances du resto ouvert aux bandes d’amis et propice à toutes les déambulations possible.
Gilles Choukroun et Olivier Jégousse ont concocté, pour concurrencer la création so swag d’Abdel, un mini-burger avec fromage à débordement accompagné de frites maousses.

Côté dessert, Eric Guérin de La Mare aux Oiseaux nous a concocté un Finger Milkshake banane passion au sésame noir.
Après une longue contemplation pour apprécier les couleurs de ce dessert, la bouche est le théâtre d’un retournement des sens.
Les dents s’amusent du croustillant de la coque pendant que la langue jubile du fondant du coeur banane passion
En fin de partie, vos meninges ne se remettent pas de la fraîcheur et de cette trop mini source de saveurs très Fooding.

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Burger au foie gras et au magret de canard au restaurant Lamfé

Alors que le Camion qui fume mené par la Californienne Kristin n’en finit plus d’accueillir les foules en extérieur et d’enflammer les médias, un burger made in France est passé sous silence.

United States of Paris est aussi présent dans la blogosphère pour pallier les injustices.

Alors oserez-vous le burger au foie gras et magret de canard du restaurant Lamfé (la femme du boucher)?

La proposition est alléchante pour tout amateur de produits périgourdins.
Et dans l’assiette, se dévoile un sandwich qui s’ouvre littéralement à l’appétit. La tranche de pain a, effectivement, quelques difficultés à rester bien accrochée sur le sommet.

Les plats sont généreux.  Le steak haché surprend par son épaisseur. Avec un tel cocktail de viandes, on ne peut pas s’attendre à la légèreté d’un onglet ou d’une bavette – également à la carte et de celle de la maison mère: Le Louchébem.

Vous vous doutez bien que c’est un peu gras. Mais les saveurs ne sont pas en manque car la qualité des produits est évidente.
Si bien que la comparaison avec le burger au foie gras que Quick a proposé l’hiver dernier n’est pas recevable.

Le conseil de l’équipe: préférez consommer ce plat un samedi, à la place d’un bon brunch bobo-branchouille.
C’est-à-dire ne pas céder à l’appel d’un petit-déjeuner avant de prendre rendez-vous avec ce joli burger de la mort.

Pour celles et ceux qui ont vraiment un appétit de moineau, vous avez la version mini proposée par Cuisine TV.

Lamfé
7 rue des Prouvaires 75001 PARIS

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