Archives de catégorie : #Yummy

All is #foodporn ! La preuve ici

Restaurant NEOBENTO : le bento made in Paris funny, healthy & good mood – Marais

Healthy bento set in Paris !

NeoBento c’est la cantine good food, good mood & good vibe qui manquait à Paris.
Repérée grâce à l’équipe de l’Apéro Blog, l’adresse de la rue des Filles du Calvaire est l’alternative au burger du midi et du soir et surtout au brunch bobo à plus de 25€ sur terrasse bondée, grouillante, et un brin péteuse.

Vous ne pensez pas que le dimanche est aussi propice à la découverte d’adresses simples, affichant bonhomie et respect du convive, qu’il soit seul ou en famille ?

Chez NeoBento, c’est vous qui composez votre plateau selon votre humeur en 6 portions. Des légumes en entrée au nombre de trois, un mini-plat (viande, poisson ou végétarien), un accompagnement et le petit plaisir pour finir.

Au programme, salades composées tendres qui affichent le goût (lentilles, quinoacarottes en lamelles qu’on adore mais qui demandent du boulot au chef), propositions chaudes (burger, tataki de boeuf, steak de thon, tofu grillé…), pour certaines épicées (le délicieux poulet satay). Ajoutez à ceci une portion de riz onigiri – un petit délice de riz collant (dans la plus pure tradition japonaiseou les nouilles du jour et autres pommes de terre. En fin de plateau, les desserts anti-grise mine ont de quoi vous laissez rêveurs: le gâteau chocolat sésame est au coude à coude avec le tiramisu maison et le riz au lait avec coulis.

Les découvertes se font toutes les semaines. Comme par exemple, le petit sucré tout nouveau: un financier au coeur chocolat, nous a bien tapés dans l’oeil, samedi dernier.

La taille des portions permettent des compositions aussi bien sages que décalées.
Il ne faut pas hésiter à demander conseils pour les spécialités maison.

L’ensemble est agrémenté d’une tasse de thé froid, à prendre à la fontaine et à discrétion.

Lionel, le boss à l’origine du concept, avoue que certains lundis matins sont plus durs que d’autres quand il faut prendre la route de Rungis pour être aux premières loges car la section poissons ferme à 5h. Mais il apprécie son café en attendant que les fruits et légumes fassent leur entrée à 6h. Il charge ces bons ingrédients 2 à 3 fois par semaine pour les recettes du jour.
Le sourire ne faiblissant jamais.

Bon à savoir: la terrasse estivale offre une orientation plein soleil en début d’après-midi, après le gros rush de midi. Une affluence qui va sans doute avoir pour conséquence l’arrivée d’une 2e caisse. Pour les peaux sensibles, la salle intérieure offre fraîcheur et décontraction.

Ne manquez surtout pas de faire un petit tour aux toilettes et de les faire découvrir à vos voisins de tablées.
La pop japonaise dans les enceintes est un dépaysement supplémentaire.
So funny !

Et une impression étrange vous tombera sur le coin du nez, à n’en point douter, en fin de repas. Vous aurez sans doute, comme nous, une soudaine envie de déserter la rue Sainte-Anne. Les Japonais eux-mêmes ne s’étant pas trompés.
NeoBento a eu les honneurs de télés et de féminins comme Elle Japan pour la qualité de ses bento sets.
La parution des guides 2014 – attendus avec impatience – va certainement rajouter au buzz de cette adresse où il fait bon y revenir.

NEO BENTO
5, rue des Filles du Calvaire
75003 PARIS

Share

Restaurants Food NEW YORK CITY : Fornino, Momoya, Sylvia’s Restaurant – Brooklyn – Manhattan & Harlem

Amis voyageurs, dans l’article précédent, nous vous avions laissés avec les saveurs de Washington DC.
Aujourd’hui, plein feu sur La Grosse Pomme, la ville phare pour beaucoup de touristes et de Frenchies.
Melting-pot de cultures, New York nous offre un vaste choix  pour combler notre appétit.
Vendeurs de hot-dogs ambulants, food-trucks de toutes les nationalités, hamburgers, indiens, japonais… vous dénicherez toujours de quoi manger sur le pouce.

Du coup, nous avons fait une petite sélection de 3 restaurants qui nous paraissent incontournables pour découvrir la cuisine de cette ville.

FORNINO / Brooklyn

187 Bedford Avenue
Brooklyn, NY 11211

Pizza is everywhere !

New York est la capitale américaine de ce plat très apprécié des Français.
Mais la mère-patrie américaine de ce plat est réellement Chicago.
Beaucoup nous avait recommandés le Roberta’s à Brooklyn, mais les 1h /1h30 d’attente nous ont découragé.
Alors retour chez Fornino, toujours à Brooklyn, dans le quartier de Williamsburg, pour leurs pizzas cuites au feu de bois.

Vous trouverez sur la carte l’histoire de cette recette, en trois générations : Naples, Italie et Fornino.
Il y en a donc pour tous les palais, des classiques peu garnies des débuts (Margherita ou quattro fromagi), à celles actuelles plus complètes et surprenantes : comme ci-dessus Asperagi e prosciutto (asperges et prosciutto). A emporter, sur place en salle ou sous la tonnelle extérieure, vous trouverez forcement la pizza avec qui faire la paire.
Accompagnez-là d’un verre de sangria maison et vous passerez une très bonne soirée dans un des quartiers les plus hypes de Brooklyn.
Fornino est une excellente adresse pour finir votre longue balade de la journée à travers les rues aux boutiques arty, vintage et décoiffantes du district.
En dessert, le tiramisu maison emporte également la mise.

MOMOYA / Chelsea

185 7th Avenue #21
New York, NY 10011

The taste of Japanase food

Pour les habitués du japonais à la française, voici ce que l’on peut trouver à Manhattan, un poil plus que chez nous c’est vrai : 45 $ environ. A premier abord, le prix nous a un peu fait hésiter.
Mais le plateau que propose le resto Momoya a fini par l’emporter. Ce menu est garni d’un rouleau de printemps exquis et très frais et de sushis gouteux et  joliment ciselés jusque dans le moindre détail. Sans parler de cette sculpture en maquereau qui a échappé de notre photo ci-dessus.
L’attente de notre plat a été (très) longue mais au final un vrai plaisir pour les yeux et un orgasme gustatif.
Et même si la salle est pleine de new-yorkais en costume cravate, il faut absolument pousser la porte de cet établissement comme jamais vous en trouverez à Paris – mais si vous connaissez une adresse nous sommes preneurs.
(spéciale dédicace à Alex pour son 8ème sens culinaire)

SYLVIA’S RESTAURANT/ Harlem

328 Malcolm X Boulevard
New York, NY 10027
Harlem : ses églises, ses gospels et sa cuisine héritée des États du sud.
Et il faut bien le constater, le dimanche matin, les rues de ce quartier sont bondées, les restos aussi.
Après 40 minutes d’attente – il faut savoir patienter pour partager les bonnes adresses new-yorkaises –  nous avons pu goûter à la cuisine de Sylvia, la patronne, disparue peu de temps avant notre visite, mais dont le souvenir est encore célébré sur le portail mitoyen du restaurant.

Au Sylvia’s Restaurant, c’est l’âme pure et dure d’une certaine gastronomie qui s’exprime.
Les travers de porc (Sylvia’s world famous talked about Bar-B-Que Ribs) sont incroyablement bons.
Et le plus, c’est le grand choix pour les deux accompagnements (sides). Parmi les 13 proposés, nous vous conseillerons : les Pickled Beets (assortiments de légumes marinés au vinaigre), le Buttered Corn (une purée de maïs) et les fameux Blacked Eyes Peas (haricots blancs ornés d’un “œil” noir).
Même si l’addition n’est pas forcement raisonnable (24$ pour les travers de porcs de Sylvia), la qualité et la convivialité vous séduiront à n’en point douter.
Et si vous avez le choix, privilégiez la terrasse – même si elle est située sur le trottoir – très agréable.
Un dernier conseil, commandez ce qui vous fait plaisir, même si les quantités servies sont énormes et ne regardez pas trop l’assiette des gens du cru, frissons garantis !

Et si vous poussez la portes de ces restaurants, n’hésitez pas à nous faire vos commentaires à votre retour !
Share

Restaurants Food WASHINGTON DC : Circa at Dupont – Hank’s Oyster Bar & tips

Les vacances ne sont pas terminées pour tout le monde.
Certains vont profiter de l’été indien de septembre pour passer quelques jours chez nos cousins yankees, d’autres y partir en voyage d’affaires.
Alors l’équipe d’United States of Paris vous propose une sélection totalement subjective de restaurants, cantines qui agrémenteront, à n’en point douter, votre voyage outre-Atlantique.

D’abord, coupons court aux rumeurs: on peut très bien manger aux États-Unis.
Nous allons faire une pause fooding à Washington DC, une des villes emblématiques de la côte Est, vous trouverez forcément la perle rare dans les autres.

CIRCA AT DUPONT

1601 Connecticut Avenue, NW
Washington, DC 20009

Si vous êtes de passage à Washington DC, voici un petit conseil resto: Le Circa at Dupont (Dupont Circle).
Tout d’abord une terrasse agréable pour apprécier la chaleur de l’été. Des plats pleins de saveurs avec les spécialités de la maison pour un prix modéré, comme ce risotto aux coquilles St Jacques ou le pavé de saumon grillé.
Il y a aussi un choix de pizzas. Elles aussi très savoureuses, qui satisferont les petits appétits. Un très bon rapport qualité-prix. A noter les boissons softs sont à volonté. Et comme beaucoup de restaurants américains: repas complet servi en moins d’une heure. Un vrai moment de plaisir gustatif.

HANK’S OYSTER BAR

1624 Q Street NW
Washington DC 20009

Le homard (lobster in English) n’est pas en reste sur la côte Est.
Certains vous diront que le lobster américain n’a pas les mêmes qualités gustatives que le homard breton. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas se laisser tenter.

Et côté tentations, le Hank’s Oyster Bar n’en manque pas. L’occasion de tester des plats différents tel ce Sake Oyster Shooters : huître dans un jus de Sake (alcool de riz japonais) et de tomate ou les gambas sauce cocktail/barbecue. Le premier est très surprenant, épicé et le deuxième, plus classique.

Celui auquel nous n’avons pas pu résister est le Lobster Roll with Old Bay Fries.
Les frites maison, ça le fait toujours. Mais le bun (pain légèrement sucré typique du nouveau monde) rempli d’un délicieux appareil foisonnant de homard à de quoi faire craquer n’importe quel réfractaire. La sauce (sorte de mayonnaise) s’accorde parfaitement avec la généreuse portion de homard. A vous maintenant de relever le challenge: en le croquant en entier.

Profitant de l’accueil sympathique de ce restaurant, nous avons voulu éclaircir le point noir de beaucoup de Frenchies voyageant aux États-Unis: LES POURBOIRES !

Sachez ami(e)s lecteurs qu’ils sont obligatoires. Mais à qui reviennent ceux-ci ?
Le personnel d’un restaurant gagnant un salaire fixe, les pourboires que vous laissez (au minimum 15% de l’addition) sont répartis entre la personne à l’accueil qui vous place, les commis qui vont servent et resservent de l’eau fraîche à volonté, et bien sûr votre serveur ou serveuse.

Et si vous poussez la porte de ces restaurants, n’hésitez pas à nous faire vos commentaires à votre retour !
Share

Kirin Ichiban Frozen : la bière glacée venue du Japon en exclu à Paris cet été au resto Miss Kô

Expérience unique à Paris cet été pour tout amateur de houblon.

La bière japonaise Kirin Ichiban, inventée en 1990, s’offre une virée dans la capitale, en version givrée.
Avant de conquérir le coeur des anglais et des allemands, les parisiens ont la primeur de ce rafraichissement anti-canicule.

Découverte lors de la soirée de lancement au restaurant futuriste Miss Kô – designé par Philippe Starck – avenue George V, la surprise est totale.
Début de la démonstration, avec une tireuse à bière de bar classique devant laquelle l’on penche un verre griffé de la marque.

Sur le comptoir, les écrans de télé tranchent dans cette ambiance lumineuse tamisée et offrent un cadre inattendu pour une dégustation de bière.

Vient ensuite une seconde manipulation avec la machine à glace, proche de la machine à granité, qui vient parfaire la finition de votre verre.
Imaginez votre bière surmontée d’un nuage glacé, dont les courbes sont maitrisées et aériennes.

Au goût, la Kirin Ichiban Frozen est parfaite, d’autant plus en accompagnement d’un plateau de sushis par exemple. La bière sous la glace ne perd aucune de ses qualités gustatives bien au contraire.

Avec cette trouvaille, votre palais n’en reviendra pas de ce choc gustatif.

Depuis le mois de juin, deux spots accueillent en exclusivité la machine dédiée à cette nouvelle saveur, avant que d’autres lieux viennent les rejoindre tout au long de l’été.
Ouvrez l’oeil.

Retrouvez la bière japonaise glacée dans les restaurants:

Miss Kô 49, avenue George V, 75008 PARIS
&
Sanukiya
au 9 rue d’Argenteuil, 75001 PARIS

Share

Restaurant L’ACTE 1, Franck Papillon reçoit avec plaisir et chaleur – rue de Vaugirard dans le 15ème à Paris

Découvrir un havre de fraîcheur, un lieu où l’on est bien accueilli à toute heure. Bref un restaurant plein de joie de vivre et avec un goût de revenez-y, ce n’est pas donné tous les soirs à Paris !
Lorsque nous avons poussé la porte de L’Acte 1 – au 121, rue de Vaugirard 15e –  ce samedi soir, nous ne nous attendions pas à une telle tornade!

Tout d’abord Franck Papillon, le chef trublion, qui vous reçoit dans sa petite salle d’une vingtaine de couverts.
La décoration faite de chapeaux melon reconvertis en luminaires est à l’image de notre hôte :  fantaisie et standing.
Ses maître-mots: truculence et plaisir de recevoir habitués comme nouveaux venus, qui poussent la porte de son établissement pour une soirée improvisée.

Parmi un carte riche et variée, il faut faire ressortir le soin délicat apporté à la sélection des vins qui s’adapte à toutes les bourses, sans coup de massue, avec un vrai choix d’esthète.

Sachez que pendant tout le repas, le chef s’affère derrière le bar pour vous servir du pain grillé à la demande.
Parfait en amuse-bouche avec une pointe de beurre.

Arrive l’entrée phare de la maison que Franck n’a pas manqué de nous présenter à notre arrivée pour nous faire saliver : l’oeuf bio papillon relevé d’oeufs de poissons volants Tobiko d’Alaska et de wasabi.
Fondant et radieuses sensations en bouche.
Succès: notre tablée en redemande.

Nos compagnons de dîner – un enterrement de vie de jeune fille uniquement avec des amis garçons – ont choisi le pêle-mêle de légumes.

Un rebelle a pourtant jeté son dévolu sur le Rocamadour tiède parsemé de truffe: gourmand à souhait, un plaisir fondant pour les papilles, surtout accompagné du pain frais grillé minute.
Un plat plébiscité par les habitués, qui devrait prochainement rentré sur la carte du restaurant.

Pour les plats principaux, commençons par le Quatuor de poissons fumés: flétan, saumon, thon et truite.

La force du thon rouge contraste avec la douceur du flétan.
Ne pas hésiter à les déguster avec la crème fraîche étalée sur un morceau de blinis.
Un parfait plat d’été.

Pour ceux qui ont choisi le filet de canard et sa sauce truffée, c’est force et culot sous la fourchette.
En cuisine, lors de la préparation, en avait entendu le chef, heureux derrière ses fourneaux, lancé un: “Ça sent la campagne !” Et ce canard nous offre toute l’attention que l’on recherchait.
Un sans faute.

Et pour finir, quoi plus naturel d’écouter les invitations gourmandes proposées par le patron ?

Une tarte fine aux pommes avec glace artisanale au beurre salée et caramel pour les uns.
La délicatesse de la tarte ferait presque oublier que quelques calories en plus se cachent dans ce dessert.

Sorbet citron façon Colonel agrémenté de son shot de vodka distillée à Saint-Tropez, pour les autres.
Cette liqueur est d’une réelle intensité pour une fabrication française.

En résumé, l’Acte 1 est un vrai gros béguin.
Tant pour sa cuisine que pour la bonhomie de son hôte, Franck Papillon, capable, par exemple, de vous faire aimer à nouveau un morceau de fromage alors que vous étiez plutôt en froid ces derniers temps.

On est curieux de l’excuse que vous pourrez nous trouver vous interdite à succomber à votre tour.

L’ACTE 1

121, rue de Vaugirard
75015 PARIS
Tél. 01 53 86 86 77

Métro: Falguière, ligne 12

Share

L’ECLAIR DE GENIE : nouvelles saveurs & parfums inédits – melon, pomme, pop-corn & chocolat

L’équipe a partagé, il y a quelques mois, son dernier crush sucré parisien.
L’éclair de Génie est l’adresse qui éclaire les après-midis pluvieux et les fins de journée où fatigue et stress vous envahissent.

Avec un petit éclair de Christophe Adam, vous êtes sûrs aussi d’attirer l’attention en dégustant votre “précieux” dans la rue. D’autant plus si vous prenez le temps de le contempler et de le shooter sous tous les angles.

Nous avons eu la chance de découvrir en exclusivité les nouveautés concoctées pour l’été et l’automne, ce lundi. Des mini-portions qui n’attendaient que de nouveaux palais pour confirmer leur entrée prochaine dans la collection déjà riche du chef pâtissier créateur.

Parmi eux, l’éclair pop-corn divise les amateurs. Alors que certains lui reprochent son craquant, voire sa résistance, d’autres aux contraintes lui prodiguent les plus surprenants des compliments. Passionnant débat s’il était le seul éclair de la soirée à être convoité.

Car celui qui impressionne la rétine, qui en impose, ne serait autre que  l’éclair Crillon de Jérôme Chaucesse à la ganache chocolat montée et praliné, avec des gouttes de citron sur le morceau en chocolat à son sommet, donnant l’impression de gouttes d’or par leur transparence.
Arrive le moment de la dégustation. Le recueillement est de mise.
Votre voisine aura beau vous solliciter pour y croquer dedans, vous trouverez les pires prétextes pour le déguster en solo.
Le détournement d’attention sera la meilleure parade cette fois-ci.

A côté, l’éclair d’automne – il faut attendre septembre! – crémeux chocolat grand cru (alpaco), feuille en chocolat, streusel cacao, noisettes et amandes caramélisées. Une petite merveille de finesse et de surprise.

Le petit crémeux pomme avec sa tige en chocolat, quant à lui, amuse autant qu’il séduit.

Derrière le comptoir, le second du pâtissier prodigue conseils et bonnes attentions aux gourmets.
Coralie, qui a fait ses gammes avec le plus jeune champion du monde de pâtisserie Jérôme Oliviera à Cannes, parle avec passion aussi bien de ses petits préférés: l’éclair passion ou le fraisier pistache que de la prouesse pour réaliser l’éclair cigare, découvert à l’occasion de la Fête des Pères.

Ce dernier ne devait être qu’une édition limitée et au final, il joue les prolongations dans les vitrines de la pâtisserie.
Un pari pour toute l’équipe de par son prix et le temps passé pour sa confection: 2h30 pour une cinquantaine de pièces.
Le 100 % chocolat est à déguster loin de tout autre pâtisserie, car sa radicalité emporte tout sur son passage.

Côté Fête des Mères, le best-seller a été sans conteste l’éclair champagne, laissant la mangue envieuse de tant de demandes.

Coralie nous confie qu’elle est encore surprise de “s’éclater autant” en réalisant chaque jour pourtant un mono-produit comme l’éclair.
Elle qui rêvait déjà des éclairs de l’époque Fauchon et du célèbre Mona Lisa, répond quand à la possible lassitude, que ce n’est pas un effet de mode mais un vrai travail de fond.

Au cours de cette soirée conviviale, où le créateur jouait plutôt la discrétion, on apprendra que le premier jour de vente d’une nouveauté est une consécration pour toute l’équipe conceptrice. Coralie de rajouter: “dès qu’il y a une longue file d’attente devant la boutique, l’un de nous passe la tête et préviens l’équipe qui descend pour constater.”

A noter la première édition du CHOCOCTOBER
du 30 octobre au 3 novembre 2013
6 chefs pâtissiers invités vont proposer leur éclair au chocolat.
6 bonnes raisons de passer la semaine à l’Éclair de Génie avec les créations de Jérôme Chaucesse de l’Hôtel Crillon, Philippe Givre et Christophe Renou de l’école du Grand Chocolat Valrhona, le chocolatier Pierre Marcolini, Christophe Michalak de l’Hôtel Plaza Athénée et le pâtissier Philippe Urraca.

Share

Restaurant LES CANAILLES rue la Bruyère – la cantine chaleureuse et gouteuse du quartier Saint-Georges 9e #Paris

Un an maintenant que Yann Le Pevedic et Sébastien Guillo se sont installés Rue la Bruyère au coeur du quartier Saint-Georges qui bouge avec récemment l’arrivée d’une agence d’architectes d’intérieur so friendly d’un côté et une pizzeria tendance de l’autre, Pi’Hour.
Les Canailles est devenue la cantine sans esbroufe mais qui a du corps, des working boys and girls, serial gourmets.

En salle, Yann mène la danse, dirigeant de front commande et service. Bon à savoir: son accueil ne faiblit pas à l’arrivée de groupes.
Sur l’ardoise, le menu change régulièrement, avec des variantes à guetter chaque semaine pour les fidèles du quartier.

On débute par la douceur printanière d’un velouté de topinambours et quenelles de volaille. Onctuosité, sobriété. On retarderait presque l’arrivée de l’été pour y succomber une seconde fois.

En face, la terrine de lapin maison avec chutney aux pruneaux opère un sans faute de bien belle teneur.

En plat, on ne résiste pas à aux tranches de l’épaule de porcelet confite lovée sur un ensemble de légumes croquants, dans la veine du Terroir Parisien de Yannick Alleno.
Fraîcheur et amour ressentis au coup de fourchette.

La viande découpée en 3 morceaux fondants est presque légère face aux carottes et autres haricots de caractère.

Le coeur s’emballe. On pensait quitter Les Canailles sur une note salée.
Et puis les desserts font de l’oeil, malgré l’après-midi chargé qui s’annonce.

Timidité face au sablé citron meringuée que vous avez goûté à toutes occasions.
Celui des Canailles ne s’oublie pas car elle ne joue pas dans la force. Elle est discrète. Ça la rend encore plus charmante, vous ne trouvez pas?

 Et en ligne de mire du citron, le chocolat lui fait face. Il n’a pas trop envie de se laisser intimider.
Et il a raison. Avec lui, un sorbet framboise aéré vient lui adoucir le caractère.

Le repas se finit avec café et petites mignardises pour quitter la table avec le sourire.
Une adresse en or que l’on hésite parfois à vouloir partager.

Restaurant LES CANAILLES
25 Rue la Bruyère
75009 Paris

Share

VEILLEE FOODSTOCK 2013 au Nuba de Docks en Seine: Naive New Beaters, Keziah Jones, le Roseval et CheZ Aline

Edition 2013 de la Veillée Foodstock ce jeudi à Paris.
Nouveau décor cette année, après deux saisons passées dans les jardins du Mac/Val, l’équipe du Fooding s’installe sur les bords de Seine.
Direction Le Nüba sur le rooftop de la Cité de la Mode et du Design avec vue plongeante sur la city.

Une nouvelle fois, les précieux sésame se sont arrachés en quelques minutes sur le site de l’organisateur.
Avec Le Fooding, il faut être bien renseigné et à l’affût pour ne rater aucune opé.

Et la pluie n’a pas freiné la motivation des foodeux et foodeuses désireux de nouvelles expériences gustatives.

Derrière les fourneaux, les gourmets peuvent compter sur Michael Greenwold et Simone Tondo du restaurant Roseval dans le 20e, élu meilleure table 2013. Le duo nous propose, pour débuter, une soupe – qui donne plus la sensation d’un velouté – de pommes de terre fumées avec langoustine crue, fleur de ciboulette.
Une petite note qui réchauffe les guests présents sur la terrasse et quelque peu humides, qui reprendraient bien une cuillère ou deux!

Cette entrée est suivie de près par une petite salade de saison et fromage fermier concoctée par Delphine Zampetti 
Un mélange fin et croquant pour faire vibrer le palais.
La chef du resto CheZ Aline dans le 11e n’a pas chômé pour ce rendez-vous car elle a préparé deux autres réjouissances: un sandwivh salers mostarda et le dessert crémeux.

L’équipe d’UsofParis en profite pour s’éclipser et réaliser l’interview-photomaton de la sensation musicale du moment qui vous envoie un sacré coup de vent dans le brushing. Nous avons nommé les Naive New Beaters.
Le groupe, tout juste revenu de Barcelone, joue la carte de la déconne tout au long de l’entretien
Les réponses sont à lire prochainement sur ces pages.

Retour en terrasse avec 3 girls au look travaillé: Théodore, Paul & Gabriel jouent avec les gouttes, pour éviter tout désagrément à leurs instruments. La sagesse est de mise pour cette pop raffinée.
Nos voisins sont un peu contrariés par la taille des portions et ont peur d’avoir encore un peu faim en sortant. Mais ils préfèrent en rire plutôt que de passer pour des râleurs.

La soirée se poursuit avec les sautilleurs du soir: Naive New Beaters, sur fond de rôtisserie avec le cochon de lait à la broche de Christophe Dru, du resto Boucherie les Provinces.
Les 3 compères ne vont pas hésiter à jouer les prolongations face à un public réchauffé par le rythme.

Suivront Winston McAnuff et le grand attendu de l’événement: Keziah Jones arrivé en retard à cause des transports.
Le chanteur-charmeur débutera son tour de chant à minuit pile pour le plus grand bonheur des courageux qui seront restés, bien emmitouflés dans leur couverture, au coin du feu.

Share

Pâtisserie régressive et addictive – CHEZ BOGATO réveille vos desserts avec burgers, sablés et bonbons à gogo

  Avec la pâtisserie Chez Bogato, le dessert est définitivement décomplexé !

Bonne nouvelle: vous n’avez plus aucune raison de vous prendre la tête pour impressionner vos ami(e)s avec la dernière édition limitée de Pierre Hermé ou le dernier né de la Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticini.
Les Paris-Brest et autres Saint-Honoré n’ont pas le droit de citer dans cette boutique-atelier du 14e arrondissement.

Ici, les gâteaux s’éclatent, surprennent et vous euphorisent le palais.

Vous ne nous croyez pas?
Prenons ce gâteau burger individuel.

L’apparence cocasse ne doit pas vous tromper car la maîtrise des saveurs est bien présente.
Macaron, framboises fraîches, menthe et chocolat composent cette recette ludique et déconcertante.
Chaque ingrédient salé a ainsi son équivalent en couleur.
Fraîcheur et croquant sont au rendez-vous. Les framboises apportent, elles, toutes leurs douceurs.

Aux côtés de la dizaine de desserts en vitrine, et à quelques pas des cookies M&Ms et cookies pépites de chocolat, se dévoilent d’autres forment amusantes.
Le gâteau chocolat étoile concurrence le gâteau Lego poire et caramel. Deux desserts phares qui ne sont pas prêts de vous faire regretter le détour.
Les cupcakes et autres carrot cake finiront de vous faire oublier les autres enseignes qui se sont spécialisées dans le dessert à l’américaine.

 La boutique fourmille aussi de dizaines d’idées cadeaux. Comme ces sablés Batman, mouton, coeur ou couronne de princesse.
Vous avez même des petites étiquettes discrètes, en sablés vanille: Bravo, Merci. Elles sont personnalisables à l’envi.

Et des bonbons à gogo: des petits cochons, des sachets de lentilles-lardons en sucre et quelques sucres d’orge.

N’oublions pas les petites graines de talent, l’atelier de la pâtisserie est grand ouvert pour des cours de pâtisserie en groupe.
Le tablier est fourni à l’arrivée de chaque enfant.

Pâtisserie CHEZ BOGATO

 7 rue Liancourt
75014 Paris

ouvert du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures

 

Share

Dessert : L’ECLAIR DE GENIE rue Pavée et rue de Passy ou quand votre éclair au chocolat retrouve du goût !

 An original taste of french pastry.
All about l’Eclair de Génie Paris shop in pictures.
New address:  53 rue de Passy 75016 Paris

Après la guerre du macaron entre Ladurée / Hermé et celle des cup cake et autre cheese cake – déclinés à n’en plus finir dans tous les délires possibles – une nouvelle bataille pâtissière fait l’actu de la presse et des blogs gourmands ces derniers jours.
L’éclair –  jusqu’alors chasse gardée de votre gentil boulanger de quartier en mode café, vanille ou chocolat – est au coeur d’une rivalité exacerbée jusqu’à en désarçonner le plus téméraire de tous les palais.

de gauche à droite:  Éclair Vanille - Éclair Rouge Framboise - Éclair chocolat & Éclair Forêt Noire
de gauche à droite:

Éclair Vanille – Éclair Rouge Framboise – Éclair chocolat & Éclair Forêt Noire

Dans ce champs de réjouissances, il faut désormais compter sur un nom qui a gagné son indépendance, après un passage remarqué chez Fauchon, Philippe Adam et une adresse: la rue pavée dans le 4e.

Après avoir inventé le cultissime et très recherché éclair Joconde ou Mona Lisa pour les raffinés  d’entre nous – il y a désormais ceux qui l’auront croqué et les autres – le pâtissier vient d’ouvrir son premier concept-store, l’Éclair de Génie.

Au programme, des classiques avec un gros plus ou une variation qui fleure bon l’extase: vanille avec noix de pécan, chocolat pétillant ou café liégeois.
Et des éditions limitées qui poussent à faire un détour au moindre prétexte du côté St Paul.

Comme Les Mains d’Adam – attention jeu de mot – avec crème vanille de Madagascar et pommes caramélisées.
Sa photogénie assure un fondant en bouche qui laisse pantois.
A 5 euros pièce, la portion peut paraître légèrement petite. Toutefois, il semblerait que nous soyons dans la haute pâtisserie, ne serait-ce que par la qualité des produits.

 Le samedi après-midi, des flots de parisiens bien informés n’hésitent pas à faire la queue pour une douceur sucrée, comme on le ferait pour l’expo Dali à Pompidou.
La dernière tendance est même de donner rendez-vous à ses copines devant la boutique pour saliver en groupe devant le numéro de l’éclair élu.
Oui, chaque éclair a un numéro associé à son nom pour faciliter la commande des touristes étrangers. Top efficacité!

Et vous aurez toujours une gourmande mieux informée que les autres, prête à faire la queue quand les autres finissent leur shopping:  “le rouge n’est pas à la fraise mais à la crème de chocolat au lait, chocolat noir et framboise.”
On a affaire à une habituée. On s’incline.

Eclair Fraisier par Christophe Adam - l'éclair de génie paris patisserie dessert ganache pistach fraise gariguette
Samedi dernier, pourtant comblée par le cheese cake Good Morning ! de Oh mon cake!!, la fine équipe s’est laissée attraper au vol par la petite nouveauté de saison: l’éclair Fraisier.
Ganache montée pistache, fraise gariguette, biscuit pain de Gênes imbibé de fleur d’oranger.
Manger un tel délice en pleine rue quand d’autres salivent devant vous serait presque indécent.

Promis: bientôt une petite critique des truffes en chocolat – y’en a 13 – qu’il nous tarde de goûter.

Concept-store
L’éclair de génie

14 rue Pavée
75004 PARIS

et nouvelle adresse dans le 16e!
53, rue de Passy Galerie du Passy Plaza

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h30

Share