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RADIO ELVIS en interview : on a parlé Ces garçons-là, tournée, New York…

Aussitôt terminé sa première tournée, Radio Elvis est reparti à l’écriture, renforcé par l’énergie du live et des plus de 250 concerts.
Le nouvel album Ces garçons-là est un écrin magnifique réunissant 11 titres virtuoses.
L’ensemble est porté par la poésie de Pierre Guénard et les compositions avec ses deux compagnons de route Manu Ralambo et Colin Russeil.
J’ai déjà le coeur accroché à New York, Prières perdues et La Sueurs et le sang

Interview Radio Elvis 

Radio Elvis
selfie exclu pour UsofParis

UsofParis : Que retenez-vous de la première tournée de Radio Elvis ?

Pierre Guénard : En 250 dates, on a appris à se connaître ! Colin, le batteur, et moi, on se connaissait déjà. On a fait le premier EP ensemble. Manu est arrivé sur la fin de l’enregistrement.
Dans un bus 9 places, ça crée des liens (ça peut aussi les défaire). D’ailleurs, ça a fait les deux. 😉
Au début, on n’avait pas les mêmes références, on s’est fait écouter des choses.
Et pour le deuxième album, on s’est rendu compte que l’on avait les mêmes envies, le même vocabulaire pour parler musique. C’est important d’avoir les mêmes mots pour parler d’un son.
C’est quand même très abstrait.
C’était ma première expérience de tournée, je découvrais tout. J’ai appris mon métier.

Vous avez fait de belles scènes ! 

Manu Ralambo : Le plus bel exemple : on jouait dans un joli théâtre de verdure au bord de la mer et le lendemain on se retrouvait dans une église à l’autre bout de la France.
Après la grande scène des Francos, on jouait quelques jours plus tard dans un champ, sur des tapis.
Pierre : On a fait une tournée de villages où on montait la scène tous les jours !
Ça nous appris à gérer notre stress et surtout à savoir ce qui était important sur scène. On a eu toutes les galères possibles en concert. Et en fait, on s’en sort toujours ! 🙂
Faire un mauvais concert, ce n’est pas possible ! Notre métier,  c’est de savoir gérer les imprévus.
Manu : On trépigne là. On a envie de retrouver la route.

Un groupe, c’est un peu un couple. Quel type de couple êtes-vous ? 

Pierre : On est un couple apaisé. Il y a eu des moments de tension même pendant la tournée. Il y a eu tout un automne compliqué entre nous. On galérait dans nos vies et aussi sur scène et on avait beaucoup de pression, avant la Cigale.
Nous avions 40 dates en trois mois. Et après la Cigale, ça nous a libérés. En fait, on est un couple organisé. Dans la gestion du groupe, chacun a vite trouvé sa place. Je m’occupe du RP, des médias, de l’image. Colin et Manu, plus de la partie technique. En plus, on trouve maintenant chacun notre place artistiquement, ce qui n’est pas forcément évident.

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J’ai eu l’impression d’une énergie live en écoutant certains titres.

Pierre : L’album dégage plus de live car nous avons appris à jouer ensemble. On s’est plus lâché sur ce disque. On joue mieux depuis le premier, on a de meilleurs instruments et ça compte. Et on a enregistré sur bande. Au final, on a plus confiance en nous.

Prières perdues est un titre très fort !

Manu : Pour ce titre et La sueur et le sang, on s’est dit faut qu’on les fasse de A à Z sans rien couper. Jouer live.
Pierre : C’est une prise totale. On a fait venir un pianiste exprès en studio, Nicolas Subrechicot (le pianiste de Lou Doillon). Il a enregistré aussi New York, plusieurs titres. On voulait jouer en live. Donc on devait être quatre.

Pierre : Quelques titres de l’album n’ont pas été écrits en tournée, mais les premières phrases ont été écrites pendant, comme 23 minutes.
J’ai repris des vieux carnets.
J’ai commencé à écrire en octobre 2017 et on a commencé à enregistré en mars 2018, en 10 jours. On a tout composé en 6 mois. Il fallait vraiment qu’on s’arrête. Et que l’on joue pour nous.
Il y avait une urgence à dire les choses, sans trop réfléchir, se laisser aller dans la spontanéité et dans la confiance.
C’est très laborieux l’écriture des textes pour moi. Je réécris beaucoup. J’ai parfois un carnet entier pour une seule chanson.

Quelle est l’origine de Prières perdues et Fini fini fini ?

Pierre : Ce sont deux textes qui sont apparus en même temps, le 13 novembre 2015, le jour des attentats et le jour d’enterrement de mon grand-père. Sur la route pour rejoindre le groupe après l’enterrement pour un concert, j’ai écrit Fini fini fini. Et le soir, on dînait ensemble et on apprenait les nouvelles. J’ai commencé à écrire Prières perdues dans la chambre.
C’était aussi l’anniversaire de ma soeur. C’était très éclaté émotionnellement.
Et la vie en France a vraiment changé à partir de ce jour-là.

Le titre New York a-t-il été écrit sur place ?

Pierre : La grille d’accord s’est faite en tournée. On écoutait pas mal Kevin Morby. Cette grille d’accord m’évoquait ce musicien.
On faisait une session de défrichage dans les Landes, au Manoir de Léon, en studio. C’est le premier titre que l’on a commencé à travailler avec Fini Fini Fini.
On était hyper enthousiastes. Mais j’ai mis un an à trouver les paroles.
Ça nous évoquait tous New York parce qu’il y avait ce piano à la Mickael Nyman.
Une atmosphère un peu briques, des films de Spike Jonze, Arcade Fire, MGMT.
L’ambition pour cette chanson était d’en faire notre Ultra Moderne Solitude à nous. On adore cette chanson de Souchon, elle est magnifique. Ça m’a d’ailleurs empêché d’écrire car je trouvais toujours moins bien que l’original.
Mathieu Lescop m’a aidé à écrire les refrains.

New York s’épuise, la musique ça épuise ?

Manu : Oui ! Je me souviens quand on s’est dit qu’on allait commencer à composer.  Se mettre au piano, à la guitare, puiser, chercher. C’est de l’énergie !
Pierre : C’est une charge mentale dense, quand on entre en studio. Ne rien oublier de ce qu’on s’est dit, de ce qu’on a projeté.
On avait pas mal pris de notes, Manu aussi.
Quand j’ai fini mes voix, j’ai cru que j’allais faire une dépression. Parce que la pression, les contraintes. On n’a pas de studio à vie.

Un accident heureux pour ce nouvel album ? 

Pierre : Le publison ! 🙂
Manu : On a enregistré dans un studio des années 90 où Noir Désir a enregistré l’album 666.667 Club. Il y avait une machine électro qui déconnait. Et notre ingé son s’est amusé avec “cette panne” pour faire des effets. Au final, il l’a mis quasiment partout.
Pierre : Ce qui est heureux aussi c’est que l’on a fait avec les éléments qu’il y avait sur place : le piano à queue, rhodes bass comme The Doors, ça a donné la direction première de l’album.
Denis Barthe, le batteur de Noir Désir, nous a prêté aussi le synthé Juno 106 avec tous les réglages de Des visages, des figures. J’étais subjugué.
Ça a participé à la magie de l’enregistrement.

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Quel homme êtes-vous ?

Manu : Depuis l’enfance, je n’y pense plus trop. 🙂
On me dit beaucoup : “tu as une part de féminité“. Et je m’en fous ! 🙂
Pierre : Je n’ai jamais été pris pour quelqu’un de viril. Je me suis fait souvent traité de PD – alors que je ne voyais pas en quoi c’était une insulte. Il se trouve que toutes les références que j’aime sont souvent très gayfriendly. Et je plais beaucoup aux homos en général. 😉
A une interview sur mes séries télé d’enfance, j’ai répondu Xena la guerrière, symbole pour les lesbiennes.
Parfois, je doute. Avec ma copine, on en rigole !
J’aime bien les mecs. J’aime les beaux hommes, comme les belles femmes.

Pour le clip de Ces garçons-là, j’ai demandé qu’on filme le cul du torero, car je trouvais les lignes magnifiques. Et ça ne fait pas de moi un homo.
Je fais attention à mon image, c’est un défaut. 🙂
Je suis un homme qui se cherche beaucoup capillairement et vestimentairement.

Interview by Alexandre 

Radio Elvis

Radio Elvis 
Ces garçons-là

(Pias / Le Label)

sortie le 9 novembre 2018 

Pias Nite Carte Blanche à Radio Elvis
le 15 novembre à La Maroquinerie, Paris.

Radio Elvis

Concert le 4 avril 2019 au Trianon, Paris 

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Photo du mois #76 : le vent

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Pat de choisir le sujet : le vent.

Suspendu au-dessus de New York au 102e étage du One World Trade Center, j’admirais la vue magnifique à 360° sur la ville ensoleillée.
C’était sans compter l’arrivée d’une masse de nuages en provenance du Nord, de Harlem.
Fascinant de voir engloutir, petit à petit, Manhattan, jusqu’à embrasser ma tour d’observation. Fascinant aussi d’entendre son déluge, vent et pluie, frapper les parois de verre.
Aucun intérêt à redescendre sous les tombereaux de précipitations. Alors comme beaucoup,  j’ai profité de ce spectacle de déchainements des éléments pendant 1h, à 380 mètre du sol !

le vent

D’autres coups de Mistral sont à découvrir sur les blogs participants :
Sandrin, Gine, Morgane Byloos Photography, Gilsoub, Xoliv’, Lavandine, Céline in Paris, Marie-Paule, Rythme Indigo, Pat, Laurent Nicolas, La Tribu de Chacha, Christophe, Pilisi, Dr. CaSo, Chiffons and Co, FerdyPainD’épice, écri’turbulente, DelphineF, Renepaulhenry, Escribouillages, J’habite à Waterford, Eurydice, Lau* des montagnes, Nicky, Bubble gones, Jakline, Pink Turtle, Nanouk, Blogoth67, Krn, Sous mon arbre, Ventsetvoyages, Mirovinben, Cricriyom from Paris, Angélique, Amartia, Philisine Cave, Who cares?, Akaieric, El Padawan, Weeteweete, Lilousoleil, Nanie, Mamysoren, Tambour Major, Betty, magda627, Frédéric, Giselle 43, Julia.

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Pâtisseries new-yorkaises : nos 4 adresses alléchantes à Manhattan

À New York, en bon européen on tente toujours de manger en mode healthy.
Mais on craque toujours, avec plaisir,  pour quelques douceurs et viennoiseries grasses ou très sucrées.

Lors de notre dernier périple dans la Big Apple, l’équipe a testé 4 petites perles de pâtisseries new-yorkaises qui vous feront oublier Dunkin’ Donuts, Manoglia Bakery et même les Cronuts de Dominique Ansel.
Subtilité, gourmandise et tradition avec Eileen’s Special Cheesecake, Supermoon Bakehouse, Besfren et Little Pie Company.
Partant pour notre tour des pâtisseries new-yorkaises ?

Supermoon Bakehouse

En une visite, cette pâtisserie au design épuré est devenue le phare de nos mâtinées.
Impossible de ne pas s’y arrêter pour y dégoter une viennoiserie qui rivalise avec le savoir-faire français, mais twistée en mode Kawaii.

Donut Gelée de Litchi

Côté donuts, si celui à la Gelée de Litchi est très agréable, on mettra un gros cœur créatif à celui au sésame noir et fruit de la passion.

Donut Sésame noir et fruité de la passion

Les croissants sont haut de gamme (et grand format), aussi fin que les meilleurs de notre côté de l’Atlantique.  Et le gros plus c’est les versions fourrées comme le Matcha-citron à l’intérieur vert émeraude.

Mais le Spécial wknd est définitivement hors catégorie.
Lors de notre séjour, c’est un Toasté dôme de mousse au chocolat avec un cœur de caramel au beurre salé, des touches de gelée aux fruits format cube.

Et pour les réfractaires du sucré, il y a aussi un croisant jambon-fromage et la version tourte épinard doublement dorée au four.
A vous de les tester !

Prix : de 3,75 $ à 8 $

Supermoon Bakehouse
120 Rivington Street
New York, NY, 10002

Eileen’s Special Cheesecake

A quelques rues de Supermoon (et 15 min de marche à pied  ;-), vous trouverez les cheesecakes d’Eilleen’s.
Oubliez tout de suite les parisiens Berko ou Rachel’s, aucune adresse parisienne et même new-yorkaise ne pourrait tenir la comparaison.

Avec environ 28 parfums différents, il faut prendre son temps et ne pas être accompagné d’un(e) balance pour assurer un choix judicieux.
Dans tous les cas, ce sera toujours le bon !

Tous fondent en bouche et le sucre est toujours bien dosé. Alors inutile de réfléchir trop longtemps.

On a jeté notre dévolu sur le cheesecake Pumpkin (courge) : un parfait mélange de sucré/salé, le cookie (Oreo) savoureux, le Blackberry (mûre) et sa gelée de fruits qui ne coule pas sur les doigts quand on le mange dans le métro. Et sans oublier le Salted Caramel (caramel salé) aussi doux que gourmand.

Si vous souhaitez faire une cheesecake party un soir, vous pouvez commander un grand format (avec aussi des gluten-free, des sugar-free ou au tofu )

Prix : 3,50$ pour les individuels

Eileen’s Special Cheesecake
17 Cleveland Place
New York, NY 10012

Little Pie Company

Une vraie Apple Pie de tradition, c’est ce que promet Little Pie Company.
Petit détour dans Hell’s Kitchen entre la 9e et la 10e avenue pour plonger la cuillère dans la Old Fashionned Apple Pie.


Après quelques mots en français échangés avec la serveuse, un sourire (chose devenue rare à New York), la tarte nous est servie tiède dans une assiette et plusieurs cuillères pour partager.

Premier coup de cuillère, la masse de l’Apple Pie décompresse. Avec plaisir, on détache une portion de ce dessert. Les goûts sont parfaits, les pommes fondantes. Les papilles sont ravies. Surtout que côté sucre, c’est très light.

On recommande tout de même de prendre une portion pour deux, sauf si vous n’avez pas fait de pause dej.  🙂
Sinon les différentes recettes sont servies à la part.

Prix : entre 9,5$ et 12 $ la tarte portion

Little Pie Company
424 West 43 Street
New York, NY 10036

Besfren

En descendant la 5e avenue, à deux pas de l’Empire State building, on tombe sur Besfren : une pâtisserie moderne empreinte de l’esprit du quartier : Koreantown.

Au départ, on est attiré par les glaces au matcha ultra photogénique.
Et puis, on se laisse séduire par le gâteau nuage, une sorte de donut ultra léger avec un nappage au choix.
On a choisi framboise-camomille, un mélange subtil et très savoureux.

Besfren
315 5th Avenue
New York, NY 10016

Et vous, quelles sont vos bonnes adresses de pâtisseries new-yorkaises ?

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HollySiz en interview : on a parlé New York, Luke Jenner & live

Rencontre avec HollySiz, revenue de New York pour embarquer son nouvel album, Rather than talking sur scène et en tournée. C’est avec Luke Jenner, chanteur du groupe américain The Rapture, qu’elle a conçu ce disque qui réunit des pépites rock.
Interview au Printemps de Bourges qui a lancé sa tournée de festivals d’été.
HollySiz sera en concert au Plan de Ris Orangis, le 30 mai. Des invits à gagner ici !!

INTERVIEW

Hollysiz

HollySiz x Luke Jenner de The Rapture

“Ma meilleure amie a eu un vrai coup de foudre amicale avec Luke Jenner qu’elle a rencontrée en produisant le clip de Joakim avec le featuring de Luke. Elle savait qu’on allait nous attendre. La rencontre s’est faite à Paris.
Quand je suis arrivée à NYC, je n’ai pas osé le contacter tout de suite. J’étais bien sûr fan de The Rapture.

Et puis, très naturellement, on a passé beaucoup de temps à marcher dans les rues, à parler philosophie, musique, à s’offrir des livres, sans l’idée de travailler ensemble. Il est très généreux de son temps. Il est aussi très francophile.
Un jour, il m’a fait écouter son album solo, en studio. C’était une manière de me dire : « je me suis foutu à poil, alors à ton tour de me faire écouter ce que tu es en train de faire. »
Ca a été encore plus dur de lui faire écouter. Quand je lui ai proposé d’en parler, il m’a : « enfin ! Demain 10h au studio ! »
Luke avait ça en tête depuis longtemps, qu’on collabore mais il se disait : « elle ne va jamais en parler ». Il avait écouté mon premier album. Et il s’y était vraiment intéressé.”

Ecriture avec Luke de The Rapture 

Luke m’a aidée sur le texte de Love is a temple que j’étais en train d’écrire. Il l’a remis en forme. Et on a creusé beaucoup plus.
Il m’a vraiment aidé pour l’écrire, m’a poussée.
Comme on était devenu très amis, je lui avais raconté beaucoup de choses. Et quand il lisait mes textes, il me disait : « je ne reconnais pas ce que tu m’as raconté, tu n’es pas franche. »
On a écrit un texte à 4, I will, dans lequel il chante.
C’est une rencontre assez décisive dans ma vie de femme, d’amie. Et artistiquement, il m’a beaucoup bousculée.”

Hollysiz

New York stimulante

Je ressens dans toutes les chansons que l’influence de NYC est présente.
Le fait, de me sortir de la France, de ma zone de confort – c’est cliché.
Dire : “je suis chanteuse” quand on me posait la question de ce que je faisais. D’un coup, réussir à redéfinir ce que l’on fait soi-même et vis-à-vis des gens c’est très important.
Il y a les musiciens que j’ai rencontrés, les concerts que j’ai vus. Retourner dans une école de danse, tous les jours, me mettre à la barre.

Retrouver une rigueur « anonyme » dans une ville où l’on ne connaît personne.”

HollySiz, back to basics

Cuba a aussi beaucoup nourri l’album. Quand on est ailleurs, on n’écoute pas la même musique.
Je suis revenue à des disques fondateurs que je n’aurais peut-être pas réécouté si j’étais restée en France.
Comme The Miseducation of Lauryn Hill, Brasileiro de Sergio Mendes, The Rapture, LCD SoundSystem.
La scène new-yorkaise du début des années 2000. Les premiers Mickael Jackson, mais je n’ai jamais arrêté de les écouter.”

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Les festivals : “c’est du cardio !” 

“Ca oblige au lâcher-prise. Moi qui aime faire des shows très millimétrés avec des lumières qui tombent pile au bon endroit. On est obligé de faire bouger les setlists. A Bourges, on joue 40 minutes.
Les enchainements, on est obligé de les éclater. Quand on joue en plein jour, les lumières on les oublie. 🙂
C’est un peu recréer sur le vif, tous les soirs. C’est souvent beaucoup plus punk.
On retrouve l’ambiance des premières parties. En festival, se retrouve parfois entre deux artistes que les gens ont envie de voir et nous pas obligatoirement. Donc il y a une grande partie des gens à fédérer.”

Rencontre d’après-concert

C’est venu naturellement dès les premières dates de concert. Déjà, je descends dans le public pour chanter.
Je me demandais aussi qui étaient les gens qui venaient me voir, qui prenaient leurs places. Je me souviens de la première date de la précédente tournée : c’était à Caen, et j’ai demandé à allumer la salle pour voir le public.
C’est un moment d’échange, c’est rare. Que deviennent mes chansons dans leur histoire à eux ?
Ca me coute en énergie mais ce que ça m’apporte c’est énorme !
A l’Aéronef de Lille, ça a duré 1h15.”

HollySiz vs Blondie

Je n’en avais pas conscience pour le premier album. Mais en regardant des photos de Deborah Harry et les miennes, moi en rayures rouges, parfois c’est la photocopie ! 🙂 
Et c’est vrai que dans le son, il y avait des influences, mais c’était inconscient.
Mais j’ai grandi avec Madonna et Marilyn Monroe qui a tout amené.
Blonde/Blondie c’est l’énergie rock. Après, il y a eu Beth Ditto, la chanteuse de The Kills, Alison Mosshart.
Maintenant, New York nous rassemble, avec Blondie.

Propos recueillis par Alexandre

HollySiz
album Rather than talking

 

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Le Musée des Merveilles : épopée poétique et bouleversante

Le réalisateur Todd Haynes signe un film délicat, à la hauteur de deux enfants portés, à des époques distinctes, par une quête folle, celle d’un père pour l’un et d’une actrice de cinéma pour l’autre.
Le Musée des Merveilles touche au cœur par la force d’interprétation de ses deux jeunes comédiens principaux.

Le musée des merveilles

New York 1927 vs New York 1977 

La reconstitution non pas d’un mais de deux New York est tout simplement bluffante.
Le noir et blanc de la fin des années 30 dialogue avec les couleurs 70’s tout au long du récit.
Les décors, accessoires, costumes sont incroyables. On est autant subjugués, enchantés, que les deux jeunes protagonistes découvrant la ville de la côte Est.
Il ne manque plus que les odeurs pour nous envoyer définitivement dans un autre espace-temps. 

Le musée des merveilles

Deux révélations : Oakes et Millicent

Ben et Rose sont interprétés par deux jeunes acteurs de talent comme Hollywood sait si bien les caster, respectivement : Oakes Fegley et Millicent Simmonds.
Ben perd l’audition suite à un accident, alors que Rose est sourde et muette de naissance.
Sur le papier, le contexte pourrait être éprouvant mais la force de caractère des deux protagonistes dépassent leur handicap. Leur quête les active d’une curiosité et d’un courage sans égal. 

Le musée des merveilles

Julian Moore muette 

Il n’y a pas de mauvaise esprit de ma part. Je ne me suis jamais plaint de la voix de la comédienne, au demeurant très agréable. 
Dans ce film, Julianne Moore offre une nouvelle facette de son jeu. Elle est privée de voix, ce qui ne l’empêche pas d’être rayonnante et une nouvelle fois incroyable.
Performance d’actrice ! 

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Le musée des merveilles

Le Musée des Merveilles 

(Wonderstruck)

film de Todd Haynes
Scénario : Brian Selznick, d’après son roman
Avec : Oakes Fegley, Julianne Moore, Michelle Williams, Millicent Simmonds, Jaden Michael, Tom Noonan 

Sortie le 15 novembre 2017

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Un brunch bagel New-yorkais sur les toits de Paris

Numéro un des bagels en Angleterre et présent depuis deux années en France, New York Bakery Co nous propose des bagels fabriqués selon la véritable recette new-yorkaise.
Encore méconnus en France, il était donc temps pour nous de les découvrir et de les déguster.

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Soirée « trendy » dans un lieu atypique
Nous sommes accueillis par Mariam, de l’agence Protéines, dans un magnifique duplex à la décoration typiquement new-yorkaise.
Au premier étage, le barman, Rémi, nous propose le cocktail « Miss Rythm », alcoolisé ou non, pimenté selon nos envies, qu’il a créé en référence au groupe de musique que nous découvrirons plus tard dans la soirée.
Nous rejoignons ensuite la terrasse qui nous offre une vue époustouflante sur la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. L’ambiance est feutrée, intimiste, éclairée par quelques bougies et guirlandes lumineuses.

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Nous faisons la connaissance du chef cuistot, Matthieu, qui confectionne devant nous des bagels issus de sa création. Nous avons le choix entre deux bagels salés (viande ou poisson) et un bagel sucré. Nous en savourons avec plaisir la texture dense et moelleuse et nous nous imaginons déjà avec des ami(e)s à la maison : le pari est gagné, le bagel est adopté par l’ensemble des invités.
Bercés par le rythme électro soul d’un duo musical féminin présent pour l’occasion, nous confions la beauté de nos ongles à Sarah et Myriam qui nous font découvrir des couleurs de vernis atypiques ! Couleur café, j’avoue que je n’y aurai jamais pensé…

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Puis direction l’atelier « Do It Yourself » où nous pouvons laisser libre cours à notre imagination pour customiser une boite à bagel avec toute une panoplie de stickers mis à notre disposition.
Pour clore en beauté cette soirée, un « Yellow Cab » a même été prévu pour assurer la liaison entre la grosse pomme et Paris !

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Une agréable surprise. Nous avons découvert une autre façon de déguster les bagels : des recettes savoureuses qui incitent à la convivialité et au partage !
Pendant quelques heures, nous n’étions plus à Paris mais bien à New-York.

by Caroline

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NEXT THING YOU KNOW : a lovely musical in a Scottish pub #exciting

Anything is possible in Paris! Even an American musical theatre show in the cellar of a Scottish pub.
The Franco-American company American Musical Theatre Live! Paris (AMT) caters for expats, anglophiles and other spectators looking for new horizons and love stories. it doesn’t take much to believe you’re somewhere else, several miles away from Paris.
A night or two per week, the insiders meet up at the Highlander Pub in Paris’ 6th district. Low key setting, just a chalk board in front of the pub letting customers know there’s a show taking place.
Next thing you know american musical theatre live paris american Pub Highlander Bar écossais rue de Nevers 6e photo by United states of paris usofparis
Next Thing You Know, by Joshua Salzman and Ryan Cunningham, is a joyful mix of Friends, When Harry Met Sally (minus the orgasm scene) and some pearls from “Made in New York” rom-coms.
photo Christine Coquilleau - Naït Sidnas
photo Christine Coquilleau – Naït Sidnas
On stage : an inspiring actress who struggles to shine, a new and hopefully upcoming theatre writer, a lesbian singer ready to move to LA, and a womanizer. Four characters for a nice, spicy yet sensible and uplifting show. When the young couple lives a perfect romance, questions about the future, commitments and compromises come to shake up their daily lives.
Will the pretty Waverly accept a position in a law firm, to the risk of giving up her artistic aspirations? Does Darren have time to give attention to and comfort his beloved girlfriend while being torn between his (casual) job and his writing?
Another strong point is that the cast is international. We have the Franco-American Quentin Bruno (Luke), a Brasil-Belgian mix with the young Vinicius Timmerman (Darren), the “Charming French” caution with the spicy Marion Preïté (Waverly), and finally 100% US with the with the high-spirited Miranda Crispin, Devon Graves (playing Lisa in alternance) and Lauren Berkman (alterning with Marion Preïté as Waverly).
Next thing you know musical by AMT Live Paris Marion Preite Vinicius Timmerman Quentin Bruno MIranda Crispin Tolgay Pekin Mathieu Becquerelle Pub Highlander Bar photo usofparis
The lively score and the songs manage to make us forget how small the place is. Tolgay Pekin’s staging is inventive and plays wonderfully with the (real!) bar and the proximity with the audience.
The 4 artists sing in your ear and don’t hesitate to get up close and personal during the evening.
We’re far from the grandiose of the super-production of Singin’ In The Rain that plays at the Chatelet. Here, we jump a few blocks to go Off Broadway, where you can talk to your neighbour, sip on a beer before, during and after the show. Andwhen it’s time for the bows, you’re so full of energy that all you want is sing along with these characters who feel like your friends already!
 

NEXT THING YOU KNOW
Music : Joshua Salzman
Lyrics : Ryan Cunningham
direc : Tolgay Pekin
musical direction : Mathieu Becquerelle

@ Pub Highlander Paris
8 Rue de Nevers
75006 Paris

Next shows : March 14th, 15th, 20th and 21st

And @ Théâtre Blanche de Castille
Place de la République
78300 Poissy

april 15th and 16th

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Wayra by Fuerza Bruta : déflagration en plein New York !

Déflagration de décibels, d’eau et de souffle pour Wayra le show off Broadway de la compagnie Fuerza Bruta en résidence au Daryl Roth Theatre à New York, en face d’Union Square.

https://www.unitedstatesofparis.com/wp-content/uploads/2015/05/Wayra-Fuerza-Bruta-New-York-City-Off-Broadway-Daryl-Roth-Theatre-performer-race-review-union-square-show-photo-by-United-States-of-Paris-blog.jpg

La folie douce de cette troupe désarçonne les codes du cirque contemporain. C’est abrasif, sensuel, irréel presque, tant le maître d’œuvre de ce show a une inspiration abondante.

Wayra c’est un spectacle sans siège dans cet espace qui semble être un club interlope à notre arrivée. Le public est, en effet, debout pour s’en prendre plein les yeux, guidé par une équipe discrète qui orchestre les déplacements en fonction de l’action. Car cette dernière peut venir de toute part de la salle, dans un pur délire 360 degrés : en fond de scène, dans les airs, en plein milieu de la salle.

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Les numéros sont forts visuellement. On cherche des comparaisons même du côté des plus grands comme le Cirque du Soleil. Mission impossible. L’avant-garde, l’audace et l’inédit de la compagnie de Buenos Aires semblent être les maître-mots de cette compagnie, difficilement clonable.

Il est donc vivement conseiller de prendre son billet lors d’un séjour à New York, car il semble très peu probable que la compagnie fasse un saut en France. Et entre ballet aérien et dans l’eau (dans une sorte de piscine plastique transparente) au dessus du public, ventilos à plein régime, enveloppée au plus haut de la salle, pluie et rythmes de musique live endiablés, ce n’est plus une bouffée mais une explosion de sensations en un temps record.

A peine 1h30 au compteur. Mais ça vous retourne le cerveau pour quelques jours.

Si on était vous, on ne materait pas la vidéo teaser pour garder la pleine surprise jusqu’à l’ouverture des portes du Daryl Roth Theatre.

Aucun niveau d’anglais requis, le spectacle est sans parole exception pour les textes des chansons en espagnol. El ritmo de la noche ! 

Image de prévisualisation YouTube

Wayra
Fuerza Bruta

Daryl Roth Theatre
101 East 15th Street (Union Square)
New York

Mercredi et jeudi : 20h
Vendredi : 19h et 21h30
Samedi : 19h et 22h
Dimanche : 19h

Photos réalisées avec le NX30 

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HEDWIG AND THE ANGRY INCH musical sulfureux à Broadway avec Taye Diggs

Si vous ne deviez voir qu’une comédie musicale à Broadway, ne cherchez pas : Hedwig and the Angry Inch est celle-ci  ! Et c’est le comédien Taye Diggs (Grey’s Anatomy, Private Practice) qui reprend le rôle jusqu’au 11 octobre. Exciting !!

Taye Diggs is Hedwig and the angry inch musical show broadway Belasco Theatre new york city
Les musicals s’exportant très bien et tenant le haut de l’affiche à Paris, quand vous mettez un pied à Broadway, choisissez bien votre show.

Oubliez vos classiques comme Mamma Mia, Chicago, Book of Mormon, The Lion King : elles sont toutes à Londres, moins loin donc plus faciles d’accès.
Maintenant que vous avez l’esprit au clair : vous pouvez enfin vous prêter entièrement à un show vraiment déjanté, bad boy-bad girl dont le rôle-titre mérite toutes les attentions.

Hedwig and the Angry Inch Broadway musical show new york city John Cameron Mitchell Stephen Trask Michael Mayer Winner best musical revival 2014 Tony Award

Interprété tour à tour par Neil Patrick Harris (Tony Award pour le rôle), Michael C. Hall, John Cameron Mitchell, Darren Criss (Glee)  Hedwig est un personnage incroyable de fantaisie, d’audace scène et avec le public et d’espièglerie.
Y’a du David Bowie, du Cher, du Madonna dans cet(te) artiste coloré(e) et dont l’histoire est un vrai roman d’aventures.

Belasco Theatre door Hedwig and the angry inch musical show Broadway new york city John Cameron Mitchell spectacular funny full of life delirious photo by United States of Paris blog

Vous avez vu le film ?
La comédie musicale a un rythme endiablé. Et la bande-son est déchaînée à souhait. C’est rock, glam mais aussi sensible (deux belles ballades). Tous les genres coulent dans les veines d’Hedwig, sorte de stand-up halluciné qui en envoie en seulement 1h40 de show.

Pas de changements de décors impressionnants, c’est l’inventivité qui prime pour assurer un écrin discret et suffisant à l’artiste-performeur sur scène.

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Pour succéder à John Cameron Mitchell, le créateur du spectacle (présenté off-Broadway en 1998) et réalisateur du film (2001) qui tenait l’affiche ce début d’année, c’est au tour du comédien Taye Diggs de prendre les atours d’Hedwig jusqu’au 11 octobre.

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Mais avant son arrivée, c’est l’incroyable Michael C. Hall que nous avons vu sur scène. Retrouver Dexter ultra maquillé, déchaîné, maniéré, vernis aux doigts et bas sur cuisses musclées était sidérant.

Grimé à outrance, il était même difficile de reconnaître dans les premières minutes du show les traits du comédien-star, véritable caméléon. Ce rôle était l’occasion pour lui d’offrir une nouvelle performance à un public tout acquis à son talent. Son abnégation pour le rôle était totale. Vous comprendrez pourquoi quand vous verrez Hedwig descendre de scène pour un rapprochement avec certains spectateurs.

Peu importe après tout l’acteur (enfin…), c’est à une vraie performance de comédien qu’il nous est donné, un show à l’américaine, archi huilé mais qui laisse transpirer autre chose que la paillette.

Michael C Hall look dexter Hedwig and the angry inch broadway musical show new york city John Cameron Mitchell Stephen Trask Michael Mayer Winner best musical revival 2014 Tony Award photo by United States of Paris blog

HEDWIG AND THE ANGRY INCH
jusqu’au 11 octobre 2015

au Belasco Theatre
111 West 44th Street
(entre Broadway et 6th Avenue)
New York City

avec Taye Diggs et Rebecca Naomi Jones

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SLEEP NO MORE – New York : secrets, suspense, monumental !

Si vous n’êtes pas initié, vous aurez beau passer et repasser par la 27th street – connue pour ses galeries d’art – dans le quartier de Chelsea à New York, vous ne pourrez pas savoir ce qui s’y cache.
Aucune mention de Sleep No More à l’horizon. Pourtant en y regardant de plus près on aperçoit une plaque : The McKittrick Hotel.

Sleep No More c’est le décor d’hôtel alternatif qui devient scène de théâtre tous les soirs pour une curieuse et stupéfiante expérience.
Ici, les chambres ne sont pas à louer (malheureusement ?) cependant il est possible de toutes les visiter.

The McKittrick Hotel Sleep No more the show macbeth play Chelsea street New York City photo by United States of Paris blog

Pour accéder à cet hôtel qui n’a rien de design et cosy, il vous faudra vous débarrasser de l’essentiel (manteau, portable, appareil photo…) et emprunter un couloir dans le noir pour traverser le temps. On est en 1939 exactement. Ambiance feutrée, cabaret avec petites tables, bar à cocktails et punch. Les “Darling” et “Sweet heart” en fin de phrases sont courants dans cette partie du bâtiment.

Attente détendue avec une série de chansons rétro, avant le début de l’exploration. Les barmaids sont soignées et ont aussi des attentions pour les clients venus en solo. Sur scène, des instruments de musique semblent attendre leurs partenaires.

A cet instant, une seule certitude : la carte à jouer que vous avez en main scellera votre destin pour la soirée. Recommandations avant l’ouverture de l’ascenseur : on se la joue solo – sa moitié n’a plus de raison d’être pendant les heures à venir – vous resterez masqué(e) et silencieux-se tout au long de votre parcours.

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La pièce peut commencer
Des décors impressionnants en détails, au cachet historico-vintage (cabinet de curiosités, réception d’hôtel, chambres, bureaux, commerces…) et créativité, des acteurs en pleine composition au milieu des spectateurs, une bande-son pour faire grimper la tension.
La trame de Macbeth (Shakespeare) va retentir entre ces murs de manière bien particulière.

On se croirait dans un film : Eyes Wide Shut (Kubrick), Psychose (Hitchcock) aussi. Nous devenons voyeurs consentants, masqués, et massés parfois autour de face-à-face sidérants avec les comédiens. Nous cherchons du sens à toutes ces images qui se succèdent, qui nous explosent parfois en pleine face.

La curiosité est de mise et parfois même récompensée (surtout les gourmands). On peut toucher à tout ou presque. Tous les décors que vous traverserez seront les cadres de révélations et autres scènes à un ou plusieurs comédiens.
Cette salle d’attente, ce dortoir peuvent vous paraître bien vides en l’absence des interprètes mais ne vous y trompez pas, l’action arrive toujours à point nommé.

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Intense et immense !
Arpenter les 5 étages, choisir de suivre un personnage plutôt qu’un autre, courir, fait partie de l’engagement des spectateurs-visiteurs.
Donc soyez raisonnables avant d’arriver au McKittrick Hotel. Pas de marathon ni de marche forcée dans les rues trépidantes de Manhattan. Il faut tenir le rythme de la soirée.

À la fin vous serez certainement lessivé comme nous, avec une ampoule au pied que vous n’aviez pas en entrant. Mais absolument sidéré par ce que vous aurez vu et vécu.
Pour info, nous avons passé 3h30 pour essayer de tout saisir, de tout voir, d’où l’ampoule… Et nous n’avons pas tout vu…

Nul besoin d’avoir un bon niveau d’anglais pour participer car la pièce se joue sans aucun dialogue.

Conseil : le spectacle fonctionne en 3 cycles qui recommencent. Ceci vous permettant de découvrir les scènes que vous n’avez pas encore vues et surtout d’en revoir d’autres sous un autre angle. Saisissant !

Prix : 85 dollars en semaine c’est moins cher que le week-end (120 dollars) !

Réservation en ligne sur le site : sleepnomorenyc.com/#tickets

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