Coup d’envoi pour Artaq Paris, première foire d’art urbain et de street art

Espace Commines, IIIe arrondissement, lundi, 18 heures. Les membres de l’équipe de l’association Artaq donnent une touche finale à ce nouveau rendez-vous artistique parisien. Avant d’accueillir la foule pour une première soirée d’inauguration, toutes les attentions sont portées sur les photographies à accrocher.

Du 15 au 20 novembre, les passionnés, curieux et autres professionnels vont pouvoir assouvir leur passion du street art avec cette sélection d’oeuvres de jeunes talents de l’art urbain.

Pas de Miss.Tic, Jef Aérosol, Mosko et associés et autre Jérôme Mesnager. C’est la nouvelle vague qui est ici convoquée. Les artistes exposés ont été soient lauréats soient nominés de la 2e édition des Artaq Awards. Seul FKDL, dont les parisiens connaissent les collages, semble le plus médiatique de la sélection.

Et le programme est des plus alléchants avec ces oeuvres et des rendez-vous de live painting.

Sur les murs, se dévoile une large palette d’influences, de style et de techniques.

United States of Paris a sélectionné son trio coup de coeur:

Iggy by Red Ape. Surnommé l’iguane du rock, le chanteur US surenchéri dans la virilité en arborant des tatouages sur ce torse qui fait sa légende.

On pourrait croire à du Bansky, célèbre artiste britannique graffant masqué. Cette White Snow (Blanche-Neige pour les puristes) originellement sans titre, est le pochoir de l’artiste français Goin.

Le dernier, Heller, compose des huiles sur toile faites de bitume, pour garder intacte le souffle de la rue dans ses oeuvres.

ArtaqParis
Du 15 au 20 novembre 2011
Tous les jours de 12h à 20h (sauf le dimanche, fermeture à 16h)
Nocturne le vendredi 18 novembre jusqu’à 22 heures

Espace Commines
17, rue  Commines
75003 PARIS

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Exposition Fondation Cartier: Mathématiques, David Lynch et les autres – un ennui soudain

Ne croyez pas les bons conseils de vos amis, du genre: “C’est pas une exposition prise de tête mais de l’art.”
Si vous n’avez jamais eu d’affinités avec les maths, un seul conseil: fuyez la Fondation Cartier, jusqu’au 18 mars 2012!

Certes, c’est radical. Cependant, à la simple vue de l’équation ci-dessous, vous comprendrez assez vite que vous n’aurez aucun salut possible dans Mathématiques, un dépaysement soudain.

Vous venez de passer dans la 4e dimension. Perte de repères, furieuse douleur aux méninges, envie de hurler votre désespoir à votre voisin qui sourit béatement, mais le son de votre voix est inaudible. Etes-vous donc le seul à ne rien y comprendre? Et même si vous aviez envie d’explorer ce monde plusieurs heures, cet espace-temps surnaturel ne vous sera pas familier pour autant.

Le souvenir de la scénographie austère de la précédente exposition Vaudou ne nous incitait pas à nous précipiter pour découvrir cette nouvelle proposition. Et puis, les noms des artistes – David Lynch, Raymond Depardon, Patti Smith ou encore Takeshi Kitano – ayant répondu à l’invitation de la Fondation Cartier ont fini par éveiller pleinement notre curiosité.

Et quelle frustration. Avoir convoqué pareilles pointures pour un dialogue abscons avec mathématiciens et autres instances scientifiques. Il y aurait bien quelques images pénétrantes comme l’affiche de l’exposition, une constellation énigmatique fruit de l’imagination du cinéaste américain, David Lynch, associé à l’affichiste japonais, Tadanori Yokoo.

Pourtant, les salles restent hermétiques à toute émotion artistique ou sensorielle.

 Toutefois, ne sous-estimons pas le réel attrait de cette série de références autour de savants calculs, unités de mesure et autres évocations de tableau noir – le meilleur ami du mathématicien. Celles et ceux qui ont choisi bac S trouveront certainement quelques menues réjouissances dans ce dédale d’énigmes.

Exposition Mathématiques, un dépaysement soudain
Jusqu’au 18 mars 2012

Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail 75014 Paris

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INNI de Sigur Ros, film live de Vincent Morisset à la Géode

Tout fan du groupe islandais, Sigur Ros, qui se respecte se devait d’être au rendez-vous ce samedi soir à la Géode pour découvrir dans des conditions proches du live, le film INNI.

Que  savaient concrètement les spectateurs présents dans la salle, de ce nouveau projet filmé après le très beau Heima, en 2007? Peu de choses. Certains, comme moi, n’avaient visionné aucun extrait. Et ma voisine, quant à elle, prenait son premier bain de mélodies du groupe ce soir-là.

La surprise et l’émotion ne pouvaient donc qu’être plus intenses.

Débutant avec le titre, ny batteri, la proposition visuelle de Vincent Morisset – réalisateur du clip Miroir Noir d’Arcade Fire – déconcerte dans ses premiers instants. Noir et blanc, décadrage,  flou, images altérées, saturation, solarisation, les effets surprennent. Le public du Alexandra Palace de Londre, où a été filmé le concert en 2008, est absent des premiers morceaux.

Mais l’attention ne se perd pas pour autant. Entraînés par le rythme des partitions que l’on connaît sur le bout des doigts, le spectacle qui nous est donné à voir est fait de menus détails vibrants.

Comme dans un film des Frères Quay, cinéastes américains et jumeaux, les images palpitent, crépitent et sont faites de petits éléments, accrochés les uns les autres. Pour ce film, le réalisateur a utilisé des minicaméras disséminées à travers la scène, offrant des points de vue originaux sur les musiciens et leurs instruments. Le plan en contre-plongée sur les pédales du piano est surprenant.

La déflagration est proche, tant les images sont pénétrantes. INNI est donc une véritable oeuvre artistique, réinventant l’art de la captation du concert.

A noter, une édition limitée du coffret avec vinylel, dvd, blue-ray, photographie et cd.

Et pour les impatients, les titres Ny batteri et Festival sont à télécharger gratuitement sur le site du groupe.

Prochaine projection à la Géode le 24 novembre 2011.

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Concours: deux places pour la pièce Bistro! au Théâtre de l’Oeuvre – Paris

United States of Paris aime les créations joyeuses, festives et revigorantes et a la furieuse envie de vous faire découvrir la pièce Bistro! au Théâtre de l’Oeuvre.

A l’affiche à partir du 18 novembre, il nous est difficile de vous en dire plus.
Si ce n’est que ce projet est porté par deux auteures-comédiennes, Sylvie Audcoeur et Marie Piton et que l’action se déroule dans un bar qui ferme ses portes. Une dernière nuit, quelques airs de musique des souvenirs et des rencontres.

Tentez votre chance pour gagner 2×2 places pour assister à la représentation du mercredi 7 décembre à 21h30.

Répondez à deux questions:
1/ Quels sont les deux instruments joués sur la scène de Bistro! ? Indice
2/ Quelle artiste japonaise est le dernier coup de coeur de l’équipe? Indice

Envoyez un mail avec vos deux réponses accompagnées de vos nom, prénom à: usofparis@gmail.com.
Petite nouveauté: pour valider votre participation au jeu, vous êtes invités à AIMER la page Facebook du blog.

Les concours est terminé.

Bravo aux deux gagnants : Robert B. et Roxane G.

Bistro! au Théâtre de l’Oeuvre
Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21h00
Samedi à 18h30
Dimanche à 15h30

55, rue de Clichy
75009 PARIS

Merci au Théâtre de l’Oeuvre et à Jeux concours

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Concours: 3×2 places pour le concert de Pascal Parisot le dimanche 20 novembre à l’Alhambra

Amis du blog, un nouveau concours s’offre à vous, cette semaine.
Nous vous proposons une sortie originale en compagnie de vos enfants.

Pascal Parisot fait le bonheur de vos bambins depuis la sortie de son dernier album, Bêtes en stock, en 2010. Il présentera sur la scène de l’Alhambra à Paris son univers farfelu et ludique peuplé de mouches “Tsé-tsé”, de vaches espagnoles qui s’essaient à l’anglais, de Bambi ou encore de caniches sauvages qui rodent dans les bois.
Avec ce spectacle original et personnel, Parisot donnera à coup sûr un bon coup de pied à Henri Dès ou à Chantal Goya.
Et ne manquera pas de séduire les parents et grands-parents.

Tentez votre chance  pour assister au concert de Pascal Parisot le dimanche 20 novembre à 11h à l’Alhambra.

Image de prévisualisation YouTube

Pour participer à ce jeu concours, répondez aux deux questions suivantes:
1/ Citez-nous une chanson de Pascal Parisot?
2/  Quel acteur anglais a été filmé par l’équipe d’ United States of Paris à New York? Indice

Pour augmenter vos chances de gagner, AIMEZ la page Facebook d’United States of Paris qui vient tout juste d’être mise en ligne.

COUCOURS TERMINE

Bravo aux trois gagantes du jeu: Sophie R., Cécile C. et Margaux L.

Merci à Traffix Music

Et à Jeux concours gratuits

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Concours: 2×2 places pour La Sublime Revanche le 24 novembre au Vingtième Théâtre

Fidèles d’United States of Paris vous aurez compris que la fine équipe a adoré les beautiful girls de la revue-cabaret: La Sublime Revanche, actuellement au Vingtième Théâtre.
Et comme nous souhaitons faire grossir le nombre de fans de ce spectacle savoureux, colorés et sexy, nous vous faisons gagner deux places.

Tentez votre chance à ce jeu concours pour assister à la représentation du jeudi 24 novembre à 21h30.

 Pour participer à ce jeu concours, répondez aux deux questions suivantes:
1/ Quel théâtre lyonnais a accueilli La Sublime Revanche? Indice
2/ Quelle ‘autre troupe de girls a été dernièrement itnterviewée par United States of Paris?

Envoyez un mail avec vos réponses accompagnées de vos nom, prénom à l’adresse suivante: usofparis@gmail.com.
Pour augmenter vos chances de gagner, AIMEZ la page Facebook d’United States of Paris qui vient tout juste d’être mise en ligne.

COUCOURS TERMINE

Bravo aux deux gagnants du jeu : Olivier B. et Aline B.

Merci au Vingtième Théâtre et à Vincent Serreau.

Et à Jeux concours gratuits

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Cabaret spectacle: La Sublime Revanche de Camille Germser au Théâtre de la Croix-Rousse Lyon

La Sublime Revanche, c’est l’alternative bonne mine de la comédie musicale: Cabaret. Et sans ruiner votre budget théâtre pour autant.
Happy end, changements de décors, combinaisons moulantes, plumes et strass sont au menu de cette revue cheap et choc à l’affiche du Vingtième Théâtre à Paris la saison dernière et de retour à Lyon au Théâtre de la Croix-Rousse.

Ça pourrait commencer comme une bonne blague entre amateurs, chargée de fantaisie. Une entrée sous le feu des ampoules du music-hall, cuisses nues et boas. Les numéros s’enchaînent: une recette en chanson, un ballet aquatique, une speakerine en profond désarroi face à une magicienne capricieuse.
Les premiers tableaux sont courts, juste le temps d’apprécier. Et puis, arrive un changement de décor fait maison: les girls démontent la première scène.
Rideau.

A ce moment, l’ensemble dérape ferme, prend un nouveau souffle et surprend carrément en fauchant les spectateurs à même le gradin.
Certains se font piéger, les autres jubilent. Et le charme de ces 8 comédiennes rayonne sur toute la salle.

Les spectateurs en auraient presque des crampes sur leur fauteuil, face à tant de levés de jambes. Et il faut bien avouer que face à tant de talents scéniques, les girls du Moulin Rouge ou du Crazy Horse ont trouvé des rivales à leurs mensurations, l’extravagance en plus.

Camille Germser, le metteur en scène – également concepteur des costumes, décors et de la musique – ne cache pas pour autant  les références qui l’ont bercé. On retrouvera un peu de All night jazz de Bob Fosse dans l’hymne jubilatoire de la troupe.
Mais l’intelligence de cette revue est d’y avoir saupoudré le tout de vraies trouvailles: une guest en la voix de Simone, the voice de la SNCF, une rencontre des artistes avec le public avant la fin du spectacle avec questions des spectateurs ou encore un strip burlesque impromptu. Les héroïnes du film Tournée de Mathieu Amalric ont une nouvelle recrue possible.

Et que dire de ce trouble qui nous tenaille toute la soirée?
Car la revue serait, en fait, une recréation d’un spectacle conçu dans les années 70 par des artistes au chômage.
Un spectacle-fantôme qui aurait eu son heure de gloire.
Le doute est encore plus tenace quand on découvre sur écran le visage des interprètes d’origine.
Fiction ou réalité? Who knows?

Reste une phrase, la plus magique de la soirée: “le music-hall refoule la mort.”

La Sublime Revanche

de Camille Germser

au Théâtre de la Croix-Rousse
du 20 au 26 juin 2013

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Concours: 2 places pour le concert de Kasabian au Zénith de Paris le 22 novembre

Pour célébrer leur nouvel album: Velociraptor, le groupe from Leicester, Kasabian est de retour à Paris pour une soirée qui s’annonce rythmée et explosive.
Vous n’avez pas encore succombé à leur souffle musical?

UsofParis vous offre l’occasion unique de les découvrir sur scène.

  Tentez votre chance à ce jeu concours et gagnez deux places pour leur concert du 22 novembre au Zénith de Paris.

 Pour participer, répondez aux deux questions suivantes:
1/ Quelle artiste a été interviéwée à Lyon par l’équipe du blog United States of Paris?
2/ Quel est le titre du premier album de Kasabian ?

Pour augmenter vos chances de gagner, AIMEZ la page Facebook d’United States of Paris qui vient tout juste d’être mise en ligne.

COUCOURS TERMINE

Bravo au gagnant du jeu: Laurent B.

Merci à

Et Jeux concours gratuits

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Spectacle: Calacas, nouvelle création du Théâtre Equestre Zingaro à Aubervilliers

Ce n’est à pas à une danse des corps – humains et chevaux – à laquelle vous allez être conviés avec Calacas, mais à une véritable transe.

Les premiers tableaux du nouveau spectacle de Bartabas, présenté au Fort d’Aubervilliers, vont frapper vos esprits et vos trippes avec plus d’intensité encore que ses précédentes créations. Peut-être parce que le “metteur en selle” a choisi cette fois le registre assumé de la farce, tout en nous surprenant de ses savoureuses trouvailles. Par exemple, ce dresseur de chevaux boitant ou ce chien installé sur un tapis au centre de la piste qui suit, sans broncher, le numéro de sa maîtresse.
Rarement le Théâtre équestre de Zingaro nous aura autant amusés.

Dans ce ballet de morts-vivants, il ne vous surprendra non plus pas d’y voir évoqué le plus célèbre d’entre eux: Michael Jackson.

La transe est donc à chercher du côté de la bande-son. Une partition répétitive, menée par 4 musiciens, qui vous prend au ventre, pour ne plus vous quitter. Dont cette séquence, à vous couper le souffle, interprétée par deux chinchineros, sorte d’hommes-orchestres mexicains, seuls en piste qui virevoltent avec leurs instruments.

Ce nouveau spectacle est nouveau défilé d’images à la beauté intense comme ce troupeau d’une dizaine d’équidés mené par un seul homme ou ce ballet de cavaliers-squelettes gesticulant sur leur monture. Que dire aussi de ce cheval d’un blanc immaculé qui passe sous vos yeux tel un ange?

Et le plus déroutant, c’est que vous n’aurez aucun visage auquel vous rattacher pour chercher une quelconque expression. Ici, tous les interprètes sont masqués.
Avec Bartabas, l’émotion est donc bien ailleurs.

Alors quand on est aussi bien cueilli, on ne peut que regretter certaines longueurs en milieu de soirée, voire même quelques facilités comme ce défilé de chariots décorés qui finit par lasser.
Mais que les fins connaisseurs de l’oeuvre de Bartabas se rassurent. Ils vont découvrir une nouvelle facette d’un artiste aussi rigoureux que désormais facétieux.

 Calacas à partir du 2 novembre 2011 au Fort d’Aubervilliers
Théâtre Equestre Zigaro
176, avenue Jean-Jaurès – Aubervilliers

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Exposition: Yayoi Kusama, la folle de Pompidou – rétrospective de l’artiste nippone à Paris

De Yayoi Kusama, vous connaissez forcément ses séries de pois. Plus rare, vous avez peut être déjà pénétré dans une de ses installations à la Villette, par exemple.
Le Centre Pompidou vous offre l’occasion unique de découvrir plus d’une centaine d’oeuvres dont les travaux de jeunesse de l’artiste japonaise, illuminée et excentrique, âgée aujourd’hui de 82 ans.

Ces derniers mois, une nouvelle vague dans laquelle les grandes métropoles s’engouffrent: célèbrer l’art de Kusama. Après la Galerie Gagosian à Rome et le Museo Reina Sofia de Madrid, et juste avant la Tate Modern de Londres en février 2012, c’est au tour de Beaubourg de se pâmer devant l’icône de la performance new-yorkaise et du pop art made in Japan.

On dit de l’artiste nippone qu’elle est folle, depuis qu’elle a fait le choix d’un internement volontaire en hôpital psychiatrique.
Et si cette décision n’avait été motivée que par la seule volonté de s’isoler des tumultes environnants et trouver ainsi pleine inspiration?

En tout cas, Yayoi Kusama ne cesse de fasciner, interroger, amuser. Aux côtés de ses premières toiles s’inspirant de l’univers surréaliste de l’artiste espagnol Miro, on découvre de surprenants autoportraits agrémentés de pois. Cet art de l’accumulation des figures se retrouvent à travers le détournement de canapés, fauteuils et autres robes rehaussés de protubérances en tissu, aux formes curieusement phalliques.

Le ludique interactif est lui à chercher du côté des installations. Des boîtes de pandore ouvertes sur des jeux de miroirs, de couleurs et de lumière. Le moment d’extase et de communion étant à expérimenter du côté de la création 2011. Un cube fait de petits leds changeant de couleurs et s’offrant dans une semi-pénombre éclatante. Interdiction de se tirer le portrait dans cette oeuvre-attraction. Sans doute pour garder pleine émotion d’une douce rêverie.

Preuve du nouvel engouement pour cette ambassadrice  japonaise, le galeriste Pierre-Alain Challier a attiré toutes les convoitises sur les dernières estampes signées de l’artiste. Certains collectionneurs, un brin spéculateurs, ont fait quelques réserves en en en acquérant plusieurs à la fois. En tant de crise, c’est bien connu, investissez dans l’art.

Faut-il encore hésiter pour ne pas succomber à l’énergie de cette octogénaire plus excentrique encore que notre Brigitte Fontaine nationale?

 Yayoi Kusama au Centre Pompidou
Jusqu’au 9 janvier 2012 de 11h à 21h

Place Georges Pompidou 75004 PARIS

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