Royal Blood

Rock en Seine 2019 : Foals rugissant, The Murder Capital dément

Rock en Seine 2019 J3 / D3
Foals rugissant, Two Door Cinema Club stylé, un ange blond nommé Sam Fender, The Murder Capital génialement déchaîné ! Royal Blood qui en envoie un max et abstractions d’Aphex Twin en clôture.

Foals

Two Door Cinema Club la joue comme James Bond

Col roulé et veste. Total respect pour Alex Trimble le chanteur qui assure le style jusqu’au bout malgré les 32 degrés ! Y’a une esthétique qui rappelle James Bond quand Alex prend la pose devant l’écran large.
Les autres membres de Two Door Cinema Club ont choisi l’aération avec manches courtes comme pour le chouchou du jour, Kevin Baird à la basse.


Rouge passion pour le groupe, des images sur grand écran aux micros – ultra tendance !
Two Door Cinema Club c’est une série de tubes qui forcent à danser. Inévitablement, ça vibre dans le corps.
Le set est court pour retrouver un max de nos titres préférés. Mais l’essentiel réjouit forcément.

Sam Fender, le romantique de North Shields

Début du set en force, certainement pour attirer un max de monde sous le soleil de la scène cascade. Et puis Sam Fender s’adoucit, chante l’amour : « Take me back to your bed »
Et on commence à l’apprécier au-delà de sa gueule d’ange blond de 23 ans.
Les titres de son premier album varient les styles : de la tension sur certains, un peu plus de légèreté pour d’autre.
On se laisse charmer.

The Murder Capital génialement dément

Fascinant de voir The Murder Capital en live. Le bassiste Gabriel Paschal Blake fait son entrée avec sa clope comme s’il était le leader du groupe, saluant à sa manière le public.
Et le chanteur James McGovern qui te sort ses putains de regards qui cherchent soit la bagarre ou soit à séduire.


Sûr que sous ses airs de bad boy à la Marlon Brando se cache un cœur sensible. La preuve le titre Love, qui ne mérite aucune étude de texte. Et de dire combien il aime ses « best friends » avec qui il partage la scène. Touchant !
Comme une impression qu’il joue les blasés à la Liam Gallagher. Surtout quand il garde une main dans la poche quand l’autre fait du tambourin. Des festivalières se marrent. L’une lance à l’autre : « j’adore ! »
J’ai pas du tout compris aux textes. Mais ça déchaîne. Pogo de rigueur sur plusieurs titres.

Royal Blood : une messe de bon son

Ce sont un peu les cousins germains de Muse. La guitare semble assez souvent jumelle en sonorité de celles du groupe qui remplit les stades.
Le chanteur Mike Kerr n’est pas vilain du tout. Craquage pour son petit grain de beauté sur la joue gauche.
Ben Thatcher, le batteur ourson tatoué, fait le show, ne restant pas accroché à son instrument!.
Royal Blood ne sont que deux mais ils envoient un putain de bon son qui décrasse bien en fin de festival.

FoalsFoals

Foals rugissant

La chemisette ne va pas à tout le monde – c’est parfois même une énorme faute de goût. Étonnamment, elle sied plutôt bien à Yannis Philippakis, le chanteur de Foals.
Le public français peut être fier d’être le 2e public après l’Angleterre à faire un super accueil au groupe.
Quand on ne connaît pas trop Foals, le tube My Number n’est finalement que la parie easy émergée de l’iceberg plus fougueux, brut envoyé en live.
Les photographes étaient en embuscade ce dimanche et un peu sur les dents aussi pendant le concert. Le manager de Foals a choisi de les faire attendre les 3 derniers titres pour shooter. Plutôt inhabituel.
Et on comprend ses raisons : Yannis fait ressortir le fauve qui est en lui tout au long du set. Il est proche du rugissement.
« Fuck Brexit, Fuck Boris Johnson, Fuck Donald Trump… !» tout est dit de l’engagement du groupe anglais.
Saut en bord de fosse pour stimuler la fougue du public.

Aphex Twin : le mystère continue

L’electro d’Aphex Twin devient abstraite avec le temps. Elle se décompose comme les images diffusées sur les écrans. Les visages des festivaliers filmés en direct sont diffusés déformés.
L’artiste est dissimulé derrière sa platine surélevée. On est proche de la non performance.
Mais ça reste un objet scénique assez fascinant.

Rock en Seine c’est fini. See you next year si notre belle planète ne s’épuise pas avant.

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