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Live report concert Gaëtan ROUSSEL au Trianon Paris – Tournée Orpailleur en France 2013 et 2014

Coup d’envoi de la tournée Orpailleur avec deux dates à Paris : la Cigale dimanche et Le Trianon ce lundi.
Le chanteur Gaëtan Roussel est en concert cette fin d’année et en 2014.

21h – Entrée sur scène en douceur, presque sur la pointe des pieds, avec Face aux étoiles, la guitare sous le bras.
Gaetan Roussel prend le pouls du public qui l’attend.

Suit le premier single du nouvel album Orpailleur : Eolienne. Le chanteur débute sa mue, comme un caméléon, sous le feu des projecteurs.
Les couleurs projetées sur son crâne glabre nous le font redécouvrir à chaque chanson alors qu’il vient de quitter son instrument  pour ne le retrouver qu’en fin de set.
Les créations lumières de ce niveau sont rares sur la scène de la chanson française.

Gaëtan sourit : “c’est mon premier Trianon et je suis très heureux !”, le public exulte – pour certains spectateurs dont ma voisine, c’est une première fois aussi.

 Avec le titre Orpailleur, le chanteur devient rappeur. Etonnante aisance et groove naturel pour celui dont le répertoire a pris un virage ascensionnel après un premier album solo tendre et estival.
Nouvelle trouvaille scénique : un rideau blanc se lève, en plein milieu du show, devant la scène pour : Dis-moi encore que tu m’aimes.

Les titres qui suivent Poésie et We Will Be Strong trouvent les meilleurs atours, accompagnés d’images pop et d’effets visuels hypnotiques.
Ces deux titres prennent une tout autre saveur dans leur version live. Un bon moyen de malmener certaines critiques trouvant que le chanteur aurait perdu de son inspiration avec son second opus.   

 Le rideau retombe pour permettre la pleine communion entre l’artiste qui se rapproche du bord de scène et son public qui n’en revient pas d’autant d’effets.
Avcc Cha Cha Cha, Gaëtan brouille encore plus son image dans la lumière. Et Matrice opère une transe électro qui nous emmène vers les terres d’artistes internationaux tels que Depeche Mode.
On rêve, fantasme : Gaetan Roussel, le prochain dieu des stades ?

 Ensuite, hommage au maître Bashung avec un J’envisage sous tension et captivant, offrant une relecture aussi bien fidèle que moderne de ce titre de 1982.
La transe reprend les esprits et les corps pour ne plus nous lâcher.
Les airs, la voix propre au groupe Louise Attaque semblent avoir définitivement pris la tangente.

Nouveau style, le chanteur chauffe la salle avec Inside Outsidequi joue de la ritournelle et de la répétition, un peu à la manière d’un “je monte le son” de Katerine.
Le titre n’en finit plus, les gouttes perlent sur le crâne lisse de l’artiste qui court la scène.
Help myself clôture la première partie du concert. On reprend notre souffle.

Simplicité charme et une nouvelle reprise : Road to nowhere du groupe culte Talking Heads.
On en oublierait presque l’original avec ce nouveau tempo – d’ailleurs ça fait combien de temps qu’on ne l’a pas écouté ?

Fin d’euphorie avec La Barbarie, il est temps de partager toutes les promesses de l’Orpailleur et du Gaëtan Roussel nouveau.

Gaëtan Roussel, Setlist @ Le Trianon Paris : Face aux étoiles > Eolienne > Orpailleur > Dis moi encore que tu m’aimes > Poésie > We Will Be Strong > Cha Cha Cha >Matrice > Clap Hands > Par dessus tes épaules > J’envisage (Alain Bashung cover) >Inside Outside >DYWD > Help Myself > Rappel 1 La Simplicité > Road to nowhere (Talking Heads cover) > La Barbarie

Gaëtan Roussel en tournée en France :
décembre 2013 : Nancy, Strasbourg, Angers, La Rochelle,
février et mars 2014 : Euralille, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Ramonville, Caen, Mérignac, Marseille

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MISS CARPENTER au Théâtre Rive Gauche : Marianne James en nouvelle diva cabotine & perverse avec ses boys

On n’aime jamais mieux Marianne James que quand elle cabotine et joue les divas.

Et elle les connaît ces actrices-chanteuses-performeuses capricieuses.
Elle les connaît si bien qu’elle prend un malin plaisir à saisir leurs travers, à écorner leur mythe et à les poursuivre jusque dans leurs plus viles contradictions.

Il y a eu Ulrika Von Glott, vedette du show L’Ultima Récital, il y a eu Marianne J., redoutable juré de la Nouvelle Star, il y a désormais Andrée Carpentier. Pardon Miss Carpenter. Une sorte de Claudette Colbert, Marlène Dietrich ou Vivienne Leigh qui vivrait éternellement des succès et récompenses du passé, faisant perdurer sa légende jusqu’à son dernier souffle.

Et après tout Miss Carpenter n’est pas la seule à vouer un culte féroce à son animal de compagnie. Lauren Bacall, vedette de chefs d’œuvre comme Le Grand Sommeil et Le Port de l’angoisse a bien consacré plusieurs pages dans son autobiographie Seule à ses nombreux bonheurs avec ses boules à poil.

À la différence de l’actrice que l’on surnommait “The Look“, Miss Carpenter doit reprendre du service pour ne pas se faire (ir)radier par Pôle Emploi. Camouflant son âge comme elle le peut, elle va de casting en casting, d’essai radio à des réclames pour consommateurs bien de son âge.

Le show Marianne James est inaltérable : chantant, vociférant, prenant à partie son public, titillant ses partenaires de jeu, 3 garçons qui n’ont pas froid aux yeux.

C’est aussi par la présence de ces 3 gars que la pièce offre de vrais moments cocasses et de drôlerie.
Les bruitages de sonnerie de téléphone réalisés live, l’installation d’accessoires, le chant, la danse.
Hommes-objets, Bastien, Romain et Pablo sont à eux-trois la touche de fantaisie supplémentaire pour que la James soit au diapason.

Bien sûr certaines blagues sont un peu faciles, certaines répétitions lassantes sur la durée et une mise en scène qui aurait pu être un bien plus audacieuse considérant l’énergie de la comédienne, mais les bonnes idées ne manquent pas.
Comme la jolie petite Emilie, gamine de 9 ans qui ne connaît pas grand chose de la vie et pourtant…

MISS CARPENTER

 

Une pièce de Marianne JAMES et Sébastien MARNIER
Une mise en scène de Éric-Emmanuel SCHMITT et Steve SUISSA

Avec Marianne JAMES
Et Bastien JACQUEMARTRomain LEMIRE et Pablo VILLAFRANCA

 

Au Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS 

Du mardi au samedi,
en alternance, soit à 19h, soit à 21h,
et matinée le dimanche à 17h30

 

 


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Live-report concert : Clarika fête ses 20 ans avec La Grande Sophie – Jeanne Cherhal – Florent Marchet – Nadeah @ Le Trianon Paris

 Ce jeudi, la chanteuse Clarika fête ses 20 ans de chansons, de textes engagés et de malice. Pour la peine, elle s’offre une soirée exceptionnelle au Trianon avec un plateau d’invités-amis.

Elle débute la soirée seule avec ses musiciens pour quelques titres à succès : La Tournure des choses pour entrée rythmée et poétique. Suit le très bel hymne grave et sans concession, Sumangali. Deux titres extraits de son dernier album, sorti en début d’année.

Premier échange avec les fidèles spectateurs de la chanteuse : “J’avais pas très envie de fêter mes 20 ans. Vu le contexte : la crise (…) Lara Fabian risque d’arrêter sa carrière…” Le ton est donné : Clarika sera second degré et complice.

Premier duo avec Florent Marchet, pour Je mens. Les guests se succèdent dans une ambiance légère. Maissiat (Et Même si) et Nadeah pour deux titres : Les Garçons dans les vestiaires et Song I just wrote.

Une chanson bilan au passage : C’était mieux avant dans une nouvelle version trippante.

Ben Ricour (J’veux des lettres), JP Nataf (Ton pull-over). Au milieu de la soirée, une séquence kitch à souhait et assumée par ses deux interprètes. Clarika et Jeanne Cherhal entament l’hymne du film Peau d’âne de Jacques Demy, déguisées. Elles rient et amusent le public.

Tous les invités de la chanteuse sont des amis qui la biffent – de l’aveu même de l’intéressée. Mais deux en particulier sont des amis de longue date : La Grande Sophie avec qui elle a composé une comédie musicale et Albin de la Simone, le clavier de son tout premier concert.

Au bout de 2 heures de show, Clarika a quelques difficultés à retenir son émotion face à un public qui en redemande.
Elle peine aussi à quitter la scène. Moment de grâce d’une artiste en or.

Bonne nouvelle :
Clarika est en tournée en France en 2013 et 2014

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THE GUITRYS d’Eric Emmanuel Schmitt avec Claire Keim et Martin Lamotte au Théâtre Rive Gauche : l’amour à l’épreuve des mots

« Abstenez-vous de raconter à votre femme les infamies que vous ont faites celles qui l’ont précédée.

Ce n’est pas la peine de lui donner des idées.  »  Sacha Guitry

Sacha Guitry a fait du sentiment amoureux son sujet de prédilection. Au cours de sa longue carrière et vie, le dramaturge n’a eu de cesse d’en révéler les joies, les excès et les dérives à grand renfort de mots d’esprit et de tirades cultes.

The Guitrys revient sur l’histoire d’amour la plus passionnante et rocambolesque pour les protagonistes eux-mêmes, les témoins et les nombreux lecteurs de magazines de l’époque. Plus qu’une histoire d’amour, la passion d’Yvonne Printemps avec Guitry est une véritable épopée qu’Eric Emmanuel-Schmitt nous propose de (re)découvrir.

Dans les coulisses d’un théâtre, Guitry, le maître, s’éloigne des huissiers bien décidés à lui faire payer sa propension à jouer avec les billets. L’écriture est son sacerdoce, son évasion mais il va prendre le temps de se remémorer quelques-unes de ses plus belles années avec la comédienne Yvonne Printemps avec qui il partagera une dizaine d’années de vie. Une vie personnelle et professionnelle imbriquée l’une l’autre.

Première rencontre dans une loge, la Printemps est meneuse de revue et chanteuse à ses débuts. Guitry observe et épingle assez vite ce talent à sa boutonnière. Elle est jeune, ingénue, gouailleuse. Lui, bénéficie d’une belle notoriété.

Il lui écrira pièces et chansons. “Esquisse de femme” à ses débuts, la comédienne apprendra l’amour, le jeu, le luxe et la séduction.
Claire Keim use de tous ses charmes pour incarner ce personnage attachant, provocant et malicieux. L’occasion nous est aussi donner de retrouver le joli timbre de voix de la comédienne-chanteuse.

Il faut avouer que la perspective de passer une soirée avec Martin Lamotte n’était pas une priorité dans notre agenda bien garni.
Et pourtant, l’acteur nous bluffe par son incarnation savoureuse et tout en nuance de maître Guitry. Prouvant au passage que nombre de metteurs en scène et réalisateurs ont manqué d’intuition et d’audace pour son jeu.

Le duo de comédiens joue à merveille la palette d’émotions, de la roucoulade initiale au coup de foudre, de l’effervescence de la scène aux éclats en coulisses, jusqu’à l’impossible capitulation de chacun.
La mise en scène de Steve Suissa qui s’appuie d’écrans vidéo pour offrir des changements de décors et d’ambiance à l’envi est ingénieuse.
Le texte d’Eric-Emmanuel Schmitt est savoureux, donnant pleine mesure du charme de ces deux personnages d’un autre temps.

THE GUITRYS
Une pièce de Éric-Emmanuel SCHMITT
Une mise en scène de Steve SUISSA

Avec Claire KEIMMartin LAMOTTE
et Sylvain KATAN

 

au Théâtre Rive Gauche

6, rue de la Gaîté
75014 PARIS

 Du mardi au samedi
en alternance, soit à 19h, soit à 21h,
et matinée le dimanche à 15h00

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KOOZA spectacle magnétique, poétique & intense du Cirque du Soleil à l’Ile Seguin – show en mode VIP Rouge

Kooza du Cirque du Soleil ou l’innocence retrouvée.

S’il y a un spectacle à s’offrir parmi la pléthore de propositions à l’affiche pour les fêtes c’est Kooza !
Le Cirque du Soleil fait une nouvelle halte à Paris –  à l’Ile Séguin très exactement – pour un mois de shows à l’incroyable démesure et à la poésie contagieuse.

La compagnie qui compte 20 productions simultanées à travers le monde – spectacles résidents à Las Vegas et Orlando et les tournées mondiales de Londres à Tokyo, en passant par Dubaï et Rio de Janiero – va vous donner à nouveau des ailes.

Les paroles d’un standard viennent facilement à l’esprit quand on a les yeux projetés dans les airs : “I believe I can fly.” L’aisance des acrobates – de vraies showmen & showomen – peut faire croire à tous les possibles : comme oublier le vertige, faire de la corde à sauter dans le vide ou du vélo à plusieurs mètres au-dessus du sol.

On les croirait nés sur un fil, sur un trapèze, ou sur une montagne de chaises, ces artistes venus des quatre coins du monde.

Alors que la télé-réalité met en avant des personnalités insipides, sans autre talent que de savoir prendre la lumière, les artistes du Cirque du Soleil devraient être les modèles de nos p’tites têtes blondes ou brunes.

Les sauts sur la Roue de la mort font croire parfois à de la pure inconscience. Mais c’est sans compter les années de pratique de cet agrès si particuliers pour les deux acrobates endiablés.
Rajoutez-y une corde à sauter, alors que la roue tourne à pleine vitesse, et votre cœur va battre à tout rompre.
Le manque d’équilibre est parfois palpable – mais à chaque fois maitrisé – et le numéro est exécuté à un rythme insensé.

Surenchère aussi pour le numéro sur le fil de fer double. Deux fils donc pour 4 funambules qui piétinent littéralement en hauteur. Le vertige n’a l’air de n’avoir jamais été une préoccupation pour ce quatuor.
Saut vertigineux au-dessus de son partenaire, vélos et chaise en équilibre : les combinaisons sont au-delà du raisonnable pour le commun des mortels.

Côté humour, le clown est un roi accompagné de deux bouffons à sa botte et d’un cabot de chien. Lors de ces sketchs, le public est mis à l’épreuve, avec un réel bonheur. Et ça rit à grands éclats, petits et grands, tant les tours que nous réserve la compagnie frappadingue sont désopilants.

La scénographe est aussi spectaculaire. On croirait “Le Bataclan” – élément de décor accueillant un groupe de musiciens et chanteuses live – réservé aux seules salles de show à l’américaine comme Las Vegas.
Et pourtant ce décor gigantesque offre un cadre enchanteur à faire saliver tout décorateur.

Ce vendredi soir, nous avons aussi eu la chance de goûter aux joies d’une soirée VIP Rouge. Une prestation comprenant des places centrées avec une belle visibilité et un cocktail gastronomique avant spectacle et pendant l’entracte.
Champagne et buffets salés et sucrés dans un chapiteau feutré pour débuter la soirée, une heure avant le début du spectacle.
Ce qui séduit c’est à la fois les toasts, hors d’œuvre et petits plats servis dans ce cadre feutré. Le tout accompagné de musique de la Compagnie.
À l’entracte, on fond devant la pizza chocolat avec glace au Baileys, les macarons et autres petits choux du traiteur de Saint-Cloud.
L’ambiance “private” est chaleureuse et loin d’être pédante, comme on pourrait le craindre.

De quoi oublier le rythme de la ville de l’autre côté de l’Ile.
Le dépaysement et le show exceptionnel qu’offre Kooza arrive à point nommé pour nous réchauffer au milieu de l’hiver.

KOOZA
du Cirque du Soleil

jusqu’au 19 janvier 2014

Grand Chapiteau à l’Ile Seguin
Boulogne Billancourt

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La chanteuse CLARIKA et ses invités en concert le 28 novembre au Trianon Paris – 20 ans déjà !!

Les garçons dans les vestiaires, La Fille tu sais, Ne me demande, Oualou
Clarika : c’est 20 ans de chansons, de duos, de concerts joyeux et complices.

La chanteuse intrépide s’offre une soirée d’anniv à Paris, au Trianon, le jeudi 28 novembre.

Pour l’occasion, elle va donner voix à de nouveaux duos chic et choc avec des chanteurs et artistes ami(e)s.
Les premiers noms font déjà saliver : Jeanne Cherhal, Albin de la Simone, La Grande Sophie, Ben Ricour, Sirius Plan, Florent Marchet, La Maison Tellier

Une soirée unique qui va, à coup sûr, nous réserver de grands moments inédits d’émotions, de musique avec un petit brin d’humour.

Les toutes dernières places sont exceptionnellement à – 40 % sur le site Fnacspectacles.com
Réservez-vite !!

CLARIKA et invités en concert
Le Trianon

80, Boulevard de Rochechouart
75018 Paris

le jeudi 28 novembre 2013 à 19h30

Event Facebook

Zamora Productions

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Live-report le groupe PENDENTIF en concert à la Maroquinerie Paris – Mafia Douce à l’épreuve de la scène et de la tournée

Ce jeudi, retour festif de Pendentif à Paris pour un live à La Maroquinerie.
Alors que son nouvel album Mafia Douce n’en finit plus de nous donner la patate, le groupe nous a offert un come-back en été.

Le sourire de Cindy

Ça pourrait être un détail pour certains, un cliché pour d’autres mais il est un vrai atout et a le don d’euphoriser les foules.
Le quadra du premier rang, les trentenaires à mèche et autres filles branchées qui clignaient des yeux toute la soirée.

Les titres Pendentif, Voltige, Panache vont donner la tonalité de la soirée, complice et coquine.
Ca parle de “petits culs” et ça ose dire “salope”. Preuve que le band n’est pas que gentil. Il peut se la jouer provoc aussi !

Les cheveux du batteur rythment le set, ne ménageant pas ses efforts pour envoyer le pulse.

La nuit dernière passe et une première reprise : Que vais-je en faire ? Titre de Jérôme Echenoz.
On se prend à vouloir un bis repetita pour noter toutes les différences avec la version originelle. Classe.

God save la France fait se lever les bras.
Nouvel hommage à un groupe qui a marqué l’enfance de nombreux trentenaires : Tchiki Boum de Niagara.
Et on comprend mieux l’heureuse filiation du jeune groupe.

Boulevard du crépuscule, 1er juillet et le très Arcade Fire Jerrycan donnent pleine mesure de leurs atouts pour le dance-floor.
La chanteuse joue avec le public, avoue qu’elle est célibataire et qu’elle est trop jeune pour se marier. What ?

Rappel et retour avec le titre qui sent la mer, le sable et les amourettes de vacances, Embrasse-moi.
Cindy aime tout le monde et aimerait embrasser chaque spectateur. Seulement quelques-uns auront droit à la bise lors de son bain de fosse.

Pour le dernier titre de la soirée, les plus dissipés montent sur scène pour un dernier shoot avant de se coucher.
L’album Mafia Douce montre tous ses atouts à conjurer l’hiver.

Setlist Pendentif à la Maroquinerie :
Pendentif
Voltige
Panache
La nuit dernière
Que vais-je en faire ?
Mafia Douce
Ondine
God save la France
Tchiki Boum
Boulevard du crépuscule
1er juillet
Jerrycan

Embrasse-moi
Riviera

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Théâtre : CONCOURS des invitations à gagner pour LES JEUNES de David Lescot – Salle Jacques Brel à Pantin

A l’affiche du Théâtre des Abbesses à Paris en 2012, le spectacle Les Jeunes se présente comme un concert rock au sein duquel se développe une fable théâtrale.

Le spectacle raconte la formation, l’initiation, l’ascension puis la dissolution des Schwartz et des Pinkeltes. Aussi enflammés et éphémères que peuvent l’être les groupes de “baby rockers”, dont la fulgurance peut se révéler un piège.

Le principe de la pièce repose sur l’inversion du masculin et du féminin : les trois garçons et les trois filles sont interprétés par les mêmes comédiens qui changent véritablement de peau comme de costumes, en représentant un âge ou justement les mues sont spectaculaires.
Il s’agit là d’un jeu purement théâtral de travestissement, non pas comme simple artifice mais comme révélateur d’une vérité : celle d’une identité mouvante.

Suivant la célèbre phrase “Too Youg to die”, Les Jeunes de David Lescot est une approche subtile de ce que beaucoup nomment l’âge ingrat, alors qu’il est avant tout, l’âge des possibles.

CONCOURS

 

Après une tournée couronnée de succès en 2012, le spectacle Les Jeunes revient pour 2 dates exceptionnelles à Pantin :
le jeudi 28 et vendredi 29 novembre à 20h30
Et c’est pour ces deux dates que nous vous proposons de gagner des invitations.

Les plus rapides à envoyer leurs nom et prénom (en précisant la date de leur choix) à usofparis@gmail.com gagneront deux places chacun(e).
Alors laissez-vous tenter !

Les Jeunes

de David Lescot

Durée : 1 heure

Salle Jacques Brel

42 Avenue Édouard Vaillant
PANTIN

M° Aubervilliers-Pantin 4 chemins

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Live-report concert événement du groupe SUEDE – Festival les InRocks 2013 @ La Cigale

La Cigale. Lundi 11 novembre, 21h30
Concert de Suede, Festival les inRocKs 2013

Brett Anderson le dit lui-même : “c’est toujours un moment spécial pour Suede de jouer à Paris.” La France fut le premier pays européen, en 1993, à accueillir leur glam pop cinglante – après le Royaume-Uni évidemment –, sans oublier un concert de reformation jouissif à l’Elysée Montmartre, quelques mois avant le grand incendie de mars 2011. Lundi soir, quelques mètres plus loin, dans la superbe salle de la Cigale et dans le cadre du Festival les inRocKs 2013, Suede revenait sur scène, rien que pour le meilleur.

photo by Lisa Liautaud

17 morceaux en une heure vingt. Suede confirme son retour et le statut de machine de scène qui a fait son succès dans les années 90, grâce à un répertoire vaste, riche de mélodies haut de gamme et d’hymnes pop un peu timbrées qui n’ont pas pris une ride. Avec Still Life en ouverture de set, on se dit que tous les ingrédients sont réunis pour que la magie opère : un lyrisme acide souligné à la fois par des riffs brillants et un chant immatériel qui vous prennent aux tripes. Et puis c’est l’alchimie : un concert tonitruant, rythmé des plus gros tubes du groupe – de Trash à Metal Mickey en passant par So Young, Filmstar et Beautiful Ones pour finir. Le public revit les plus belles années du groupe, celles du tryptique « Suede » (1993), « Dog Man Star » (1994) – respectivement 78ème et 31ème meilleurs albums de tous les temps selon le récent classement du NME – et « Coming Up » (1996). Le nouvel album « Bloodsports », à la croisée des trois albums cités, ne décevra pas les fans et en attirera de nouveaux.

Suede redevient le meilleur groupe Britpop, après deux albums en demi-teinte. Symboles de ce retour aux sources, les morceaux It Starts and Ends with You, Sabotage ou Barriers. Les thèmes du désenchantement, de la souffrance, de l’interminable et mortifère combat pour – contre ? – l’amour sont mis en avant, comme au bon vieux temps, si on peut dire ! Tout comme le déhanché légendaire et la théâtralité arrogante du dandy Brett Anderson, qui s’amuse avec ses admirateurs, va même parmi eux pour le morceau The Drowners. La chemise trempée de sueur, le sautillant leader de Suede joue toujours aussi dangereusement avec le fil de son micro, qu’il fait tourner au-dessus de la foule, tel un lasso. Un petit mot sur l’enfant prodige Richard qui a étalé une maitrise impressionnante, presqu’indécente pour les guitaristes amateurs qui essaient péniblement de jouer les morceaux de Suede ! Il nous ferait presqu’oublier Bernard Butler, premier guitariste du groupe, qui quitta le groupe en 1994.

Photo by Lisa Liautaud

Pour deux chansons, Suede retire les piles, Brett enlève les ressorts et c’est à genoux qu’il hypnotise la salle avec Heroin et 2 of Us. Entre les deux morceaux, pour plus d’intimité, il demande à ce que l’on « tire les volets » pour être intégralement plongé dans le noir… Et puis, les spots se rallument, la demi-boule à facettes posée à côté de la batterie peut de nouveau faire scintiller la fosse et les balcons. Suede le 11 novembre à la Cigale : de la haute couture !

Suede, Setlist Paris 2013 : Still Life > Barriers > It Starts and Ends with You > Trash > Animal Nitrate > We Are The Pigs > Sabotage > The Drowners > Filmstar > Heroin > 2 of Us > For the Strangers > So Young > Metal Mickey > Beautiful Ones > Rappel 1 : She’s in Fashion (version acoustique) > Rappel 2 New Generation

Concert à revoir sur culturebox.francetvinfo.fr -> http://culturebox.francetvinfo.fr/suede-au-festival-les-inrocks-144537

by Baptiste Petijean

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Interview de KATIE MELUA pour son nouvel album KETEVAN – concert à l’Olympia & tournée française en décembre

 Croiser les yeux de la chanteuse Katie Melua peut vous ensoleiller une journée et vous troubler durablement.
En promo, il y a quelques jours, pour son nouvel album Ketevan – son vrai prénom – notre équipe a fait sa rencontre à la Cité de la Mode et du Design.
Un moment assez rare avec une artiste qui a récemment chanté pour la Reine Elizabeth II, a vendu plusieurs millions d’albums et qui parcourt le monde en tournée.

Simplicité et confidences sont au menu de cette interview.
Saviez-vous que la belle avait comme autre passion que la musique, le poker ?
Quel plus beau souvenir garde-t-elle de Paris ?

L’interview est, exceptionnellement, en deux parties.
La première, juste ici, en vidéo revient sur son attachement à Paris, ses fans français et l’incroyable surprise qu’elle a reçue d’un de ses admirateurs.

Image de prévisualisation YouTube

La seconde partie en-dessous évoque son nouvel album, ses émotions musicales et les raisons de sa passion pour le titre de Shirley Bassey : Diamonds are forever.

INTERVIEW

United States of Paris : Y a-t-il encore un aspect de ta personnalité que tes fans ne connaissent pas ?
Katie Melua : Ma passion pour le poker ! (rires) Je pense ne l’avoir jamais évoqué en interview.
J’ai eu droit à un cours particulier avec un professionnel récemment. C’est un jeu passionnant et j’aimerais le pratiquer beaucoup plus.
J’ai toujours joué aux cartes, car en Géorgie, on est initié dès le plus jeune âge. Mais j’ai commencé à jouer au poker il y a 5 ou 6 ans avec des amis, autour de verres de vin ou de bière et avec une mise de 5 pounds (livres).

C’est un jeu très social et qui a une dimension psychologique très intense. Parfois j’ai le coeur qui bat à tout rompre au cours d’une partie.

Quelle était ton envie pour ce premier album avant de l’enregistrer ? 
J’avais plusieurs idées. Nous travaillons depuis de nombreuses années avec Mike Batt. Et le premier apport est venu de Luke Batt et de son songwriter si particulier. Il nous a révélé de nouvelles choses en tant que jeune musicien, en termes de sons et de nouvelles technologies.
Mon souhait était de revenir à l’écriture aussi, parce que je n’avais pas écrit ces dernières années.

Ces deux éléments ont été le point de départ pour cette nouvelle aventure et cet album qui a finalement plusieurs styles musicaux différents.

Tu as annulé vos dates françaises prévues début 2013 ? Était-ce une urgence de réaliser cet album ? 
J’ai réalisé que nous avions fait une erreur dans la programmation de ces concerts. C’est de ma faute. Je voulais présenter un nouveau projet avant de remonter sur scène. Et, pouvoir jouer de nouveaux titres devant le public français. Nous n’étions pas prêts, l’écriture de l’album a été plus longue que prévue. Quand vous enregistrez un album, le résultat est définitif, l’enjeu est donc important. J’ai besoin de fixer toute mon énergie dans ce travail.

Mais je suis ravie de revenir en décembre.

De quoi as-tu besoin pour composer cet album ? 
Un état d’esprit propice à l’écriture et une deadline. Quand je suis en processus de création, j’ai beaucoup d’idées et c’est parfois difficile de s’arrêter. J’ai besoin de ça et aussi d’autres musiques. La vie bien sûr m’inspire. Mais rien ne m’inspire plus que la musique… Et peut-être l’amour.

La façon dont la musique aborde la question de l’amour est incroyable.

Notre chanson préférée est The Love I’m frightened Of, que peux-tu nous dire sur ce titre ?
C’est une chanson écrite par Luke, il y a 2 ans. Sa version était très rythmée, rapide. Et c’est Mike qui a dit un jour : “elle serait parfaite pour Katie.” Et ils me l’ont jouée dans une version plus lente. J’étais incroyablement surprise par les paroles. Elle n’évoque pas une histoire qui est le mienne. J’ai l’impression d’être une autre personne quand je l’interprète.

Et c’est le 2e single en UK.

As-tu essayé quelque chose de nouveau pour Ketevan ? 
Travailler avec Toby Jepson était nouveau. Il vient du rock, même du heavy rock. Et il m’a apporté une autre manière d’écrire. Mike m’a toujours dit : “concentre-toi sur les mots, les détails derrière les mots.”
Et Toby m’a conseillée l’inverse : laisser de côté les détails et garder l’énergie de l’écriture, car ça peut ralentir. Et c’est un processus très intéressant. C’était une nouvelle dynamique.

Je cherchais aussi depuis plusieurs années avoir plus de rythmique, un tempo plus appuyé. Pour les précédents albums, nous n’y arrivions pas forcément. Et je pense que cette fois, nous y sommes arrivés avec trois chansons au moins : Shiver And ShakeLove is Silent ThiefMad Mad Men…

Quand a eu lieu ta plus grande émotion musicale sur scène ?
J’aime quand la musique me surprend. Et il y a une chanson que je n’avais pas particulièrement envie d’interpréter, certainement parce que ce n’est pas mon style : Diamonds are forever (interprétée par Shirley Bassey pour la bande-originale de James Bond). Je ne pensais pas un jour la chanter.
L’histoire a commencé avec mes voisins à Londres, un couple incroyable : Robin et Gerald. Gerald avait une boutique de bijoux, superbe. Et on a commencé à se retrouver bien que je ne sois pas passionnée de pierres précieuses, ni de diamants (rires).
Il y a 3 ans Gerald décède et Robin me demande de chanter une chanson à la cérémonie. Je ne savais pas quoi chanter. Aucune de mes chansons à mon sens pouvait être interpréter à cette occasion. Et je lance Diamonds are forever. Robin me répond : “elle est parfaite pour Gerald !”
J’ai mis 5 jours à apprendre la chanson. Et je ne savais pas comment l’interpréter. J’ai recherché les différentes versions enregistrées ou filmées et personne ne l’avait jouée acoustique, à la guitare. Et c’est ce que j’ai fait le jour de la cérémonie.
Bien sûr, il y avait l’émotion particulière de ce jour. Mais ce que j’ai ressenti en la chantant a été d’une force inouïe. Je comprenais pourquoi elle était si spéciale pour Gerald.
Depuis je l’interprète à chaque concert et je l’enregistrerai, il le faut.

En fait, au-delà de la version de Shirley, glamour et énorme, on réalise que cette chanson a un vrai sens, qu’elle correspond à une vraie philosophie de vie. C’est en fait la plus belle chanson que j’ai chantée de ma vie.

Le nouvel album Ketevan (Label Naive) est dans les bacs
Katie Melua sera en concert à l’Olympia le 2 décembre

et en tournée en France :
au Palais de Congrès de Strasbourg, le 1er
à l’Amphithéâtre de Lyon, le 4
au Zénith Arena de Lille, le 5
au Zénith de Nantes, le 6
à Rennes, le 8 décembre
à Tours, le 9 décembre

Merci à Alex P.

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