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THE HAPPY SHOW à la Gaîté Lyrique Paris : l’artiste – graphiste Stefan Sagmeister à la poursuite du bonheur

The Happy Show à La Gaité Lyrique ou l’ultime tentative de psychothérapie d’un Woody Allen, sous extasie.

Le bonheur : beaucoup en parle (Pascal Bruckner, Frédéric Lopez) mais peu arrivent à lui mettre une laisse autour pour éviter qu’il ne se barre. Rajoutez-y les paroles d’une chanteuse qui aime la vie (“le bonheur, lui me fait peur !” Mylène F.) et vous vous dites que les Français n’ont peut-être pas le monopole de l’euphorie collective, mise à part quand il s’agit de Coupe du Monde de Foot.

L’artiste, graphiste, performeur, conférencier Stefan Sagmeister assume tout et partage au plus grand nombre ses interrogations, ses expériences et autres pérégrinations pour atteindre le Saint-Graal.

Après tout : si le bonheur était aussi simple qu’une bulle de chewing-gum, que de téléphoner à sa mère pour lui parler de l’expo ou que d’interpeller un(e) inconnu(e) dans la rue (sans sous-entendu de plan drague à la con) ?

Les trois moyens d’y parvenir pour l’artiste autrichien-américain sont : la méditation, la thérapie cognitive et les drogues.

La mise en pratique est quotidienne. Et le résultat est à découvrir en photo, vidéo, graphiques en relief et aussi à lire sur les murs, dans tous les recoins du parcours. Autre preuve de son engagement pour une démarche originale et généreuse : l’artiste a écrit sur les murs de la Gaité de sa main et en Français, une langue qu’il ne maitrise pas.

Les expériences sont aussi loufoques, incroyables que graphiques. Car n’oublions pas que Stefan a fait sa renommée en réalisant des pochettes d’albums pour Lou Reed (dont on croisera le regard animal), Talking Heads ou les Rolling Stones (amusante anecdote autour des couilles du lion assyrien de la pochette de Bridges to Babylon).

TENIR UN JOURNAL CONTRIBUE AU DEVELOPPEMENT PERSONNEL
SI JE NE DEMANDE PAS JE N’AURAIS RIEN
TOUT CE QUE JE FAIS M’AVANCE TOUJOURS A QUELQUE CHOSE

Les conseils qui ponctuent l’espace – qu’ils soient de purs clichés ou de profondes évidences, concasses ou philosophiques – font aussi bien sourire, rire que réfléchir.
Et seront à n’en point douter à l’origine de nombreuses intenses discussions entre amis ou ses collègues de boulot.

En fin de parcours, après la dégustation d’un chocolat, on se prend à penser que l’on pourrait faire siens certains conseils. Et on se demande si notre cœur ne va pas se dérober au moment d’approcher un inconnu à la sortie de la Gaîté.
En tout cas, pour ceux qui manquent d’allant faites donc le pari de suivre à la lettre la recommandation inscrite sur la carte distribuée à l’entrée de l’expo.
On ressort de la visite ragaillardi et enclin à partager ce moment de bonheur ! Une visite indispensable en ce début d’hiver.

THE HAPPY SHOW
de Stefan Sagmeister

jusqu’au 9 mars 2014

à HELLO™3 bis rue Papin
75003 PARIS

du mardi au samedi de 14h à 20h
et le dimanche de 13h à 18h

 

A suivre le tumblr de The Happy show

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MISS CARPENTER au Théâtre Rive Gauche : Marianne James en nouvelle diva cabotine & perverse avec ses boys

On n’aime jamais mieux Marianne James que quand elle cabotine et joue les divas.

Et elle les connaît ces actrices-chanteuses-performeuses capricieuses.
Elle les connaît si bien qu’elle prend un malin plaisir à saisir leurs travers, à écorner leur mythe et à les poursuivre jusque dans leurs plus viles contradictions.

Il y a eu Ulrika Von Glott, vedette du show L’Ultima Récital, il y a eu Marianne J., redoutable juré de la Nouvelle Star, il y a désormais Andrée Carpentier. Pardon Miss Carpenter. Une sorte de Claudette Colbert, Marlène Dietrich ou Vivienne Leigh qui vivrait éternellement des succès et récompenses du passé, faisant perdurer sa légende jusqu’à son dernier souffle.

Et après tout Miss Carpenter n’est pas la seule à vouer un culte féroce à son animal de compagnie. Lauren Bacall, vedette de chefs d’œuvre comme Le Grand Sommeil et Le Port de l’angoisse a bien consacré plusieurs pages dans son autobiographie Seule à ses nombreux bonheurs avec ses boules à poil.

À la différence de l’actrice que l’on surnommait “The Look“, Miss Carpenter doit reprendre du service pour ne pas se faire (ir)radier par Pôle Emploi. Camouflant son âge comme elle le peut, elle va de casting en casting, d’essai radio à des réclames pour consommateurs bien de son âge.

Le show Marianne James est inaltérable : chantant, vociférant, prenant à partie son public, titillant ses partenaires de jeu, 3 garçons qui n’ont pas froid aux yeux.

C’est aussi par la présence de ces 3 gars que la pièce offre de vrais moments cocasses et de drôlerie.
Les bruitages de sonnerie de téléphone réalisés live, l’installation d’accessoires, le chant, la danse.
Hommes-objets, Bastien, Romain et Pablo sont à eux-trois la touche de fantaisie supplémentaire pour que la James soit au diapason.

Bien sûr certaines blagues sont un peu faciles, certaines répétitions lassantes sur la durée et une mise en scène qui aurait pu être un bien plus audacieuse considérant l’énergie de la comédienne, mais les bonnes idées ne manquent pas.
Comme la jolie petite Emilie, gamine de 9 ans qui ne connaît pas grand chose de la vie et pourtant…

MISS CARPENTER

 

Une pièce de Marianne JAMES et Sébastien MARNIER
Une mise en scène de Éric-Emmanuel SCHMITT et Steve SUISSA

Avec Marianne JAMES
Et Bastien JACQUEMARTRomain LEMIRE et Pablo VILLAFRANCA

 

Au Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS 

Du mardi au samedi,
en alternance, soit à 19h, soit à 21h,
et matinée le dimanche à 17h30

 

 


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Live-report concert : Clarika fête ses 20 ans avec La Grande Sophie – Jeanne Cherhal – Florent Marchet – Nadeah @ Le Trianon Paris

 Ce jeudi, la chanteuse Clarika fête ses 20 ans de chansons, de textes engagés et de malice. Pour la peine, elle s’offre une soirée exceptionnelle au Trianon avec un plateau d’invités-amis.

Elle débute la soirée seule avec ses musiciens pour quelques titres à succès : La Tournure des choses pour entrée rythmée et poétique. Suit le très bel hymne grave et sans concession, Sumangali. Deux titres extraits de son dernier album, sorti en début d’année.

Premier échange avec les fidèles spectateurs de la chanteuse : “J’avais pas très envie de fêter mes 20 ans. Vu le contexte : la crise (…) Lara Fabian risque d’arrêter sa carrière…” Le ton est donné : Clarika sera second degré et complice.

Premier duo avec Florent Marchet, pour Je mens. Les guests se succèdent dans une ambiance légère. Maissiat (Et Même si) et Nadeah pour deux titres : Les Garçons dans les vestiaires et Song I just wrote.

Une chanson bilan au passage : C’était mieux avant dans une nouvelle version trippante.

Ben Ricour (J’veux des lettres), JP Nataf (Ton pull-over). Au milieu de la soirée, une séquence kitch à souhait et assumée par ses deux interprètes. Clarika et Jeanne Cherhal entament l’hymne du film Peau d’âne de Jacques Demy, déguisées. Elles rient et amusent le public.

Tous les invités de la chanteuse sont des amis qui la biffent – de l’aveu même de l’intéressée. Mais deux en particulier sont des amis de longue date : La Grande Sophie avec qui elle a composé une comédie musicale et Albin de la Simone, le clavier de son tout premier concert.

Au bout de 2 heures de show, Clarika a quelques difficultés à retenir son émotion face à un public qui en redemande.
Elle peine aussi à quitter la scène. Moment de grâce d’une artiste en or.

Bonne nouvelle :
Clarika est en tournée en France en 2013 et 2014

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Les spots branchés du quartier Bastille à Paris : chocolat, cocktail, burger & party

Le quartier Bastille est in – ultra in même.
Il n’est donc pas étonnant qu’un groupe anglais ait choisi de se baptiser de ce nom, en référence au Bastille Day – date de la révolution française, en version anglaise.

D’aucuns ont cru que Bastille s’était un peu assoupi en comparaison à Oberkampf, pas si loin et pulsant au rythme de bar de surfers, de restos d’anciens Top Chef et de boite à concerts.

Une petite salle de concerts chaleureuse : Le Café de la Danse face à un Opéra imposant, en guise de remontant culture pour Bastille qui tente de rivaliser.
Mais des cafés, des bars à plusieurs étages où l’on danse toute la nuit (Le Barrio Latino).

Et des restos. Des compositions food pour toutes les bourses et tous les goûts.
Deux exemples récents la cuisine cosmopolite et ingénieuse de Miss Lunch chez PPP et les burgers de la nouvelle enseigne : FrogBurger.

Côté sucré, on se fait un tour du monde à la toute dernière adresse conçue par le roi du marketing culinaire : Alain Ducasse.
Sa manufacture du chocolat serait un très beau décor de cinéma.

On vous a ouvert l’appétit ?

Retrouvez donc notre carnet de bons plans complet conçu pour Hôtel Bastille.

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THE GUITRYS d’Eric Emmanuel Schmitt avec Claire Keim et Martin Lamotte au Théâtre Rive Gauche : l’amour à l’épreuve des mots

« Abstenez-vous de raconter à votre femme les infamies que vous ont faites celles qui l’ont précédée.

Ce n’est pas la peine de lui donner des idées.  »  Sacha Guitry

Sacha Guitry a fait du sentiment amoureux son sujet de prédilection. Au cours de sa longue carrière et vie, le dramaturge n’a eu de cesse d’en révéler les joies, les excès et les dérives à grand renfort de mots d’esprit et de tirades cultes.

The Guitrys revient sur l’histoire d’amour la plus passionnante et rocambolesque pour les protagonistes eux-mêmes, les témoins et les nombreux lecteurs de magazines de l’époque. Plus qu’une histoire d’amour, la passion d’Yvonne Printemps avec Guitry est une véritable épopée qu’Eric Emmanuel-Schmitt nous propose de (re)découvrir.

Dans les coulisses d’un théâtre, Guitry, le maître, s’éloigne des huissiers bien décidés à lui faire payer sa propension à jouer avec les billets. L’écriture est son sacerdoce, son évasion mais il va prendre le temps de se remémorer quelques-unes de ses plus belles années avec la comédienne Yvonne Printemps avec qui il partagera une dizaine d’années de vie. Une vie personnelle et professionnelle imbriquée l’une l’autre.

Première rencontre dans une loge, la Printemps est meneuse de revue et chanteuse à ses débuts. Guitry observe et épingle assez vite ce talent à sa boutonnière. Elle est jeune, ingénue, gouailleuse. Lui, bénéficie d’une belle notoriété.

Il lui écrira pièces et chansons. “Esquisse de femme” à ses débuts, la comédienne apprendra l’amour, le jeu, le luxe et la séduction.
Claire Keim use de tous ses charmes pour incarner ce personnage attachant, provocant et malicieux. L’occasion nous est aussi donner de retrouver le joli timbre de voix de la comédienne-chanteuse.

Il faut avouer que la perspective de passer une soirée avec Martin Lamotte n’était pas une priorité dans notre agenda bien garni.
Et pourtant, l’acteur nous bluffe par son incarnation savoureuse et tout en nuance de maître Guitry. Prouvant au passage que nombre de metteurs en scène et réalisateurs ont manqué d’intuition et d’audace pour son jeu.

Le duo de comédiens joue à merveille la palette d’émotions, de la roucoulade initiale au coup de foudre, de l’effervescence de la scène aux éclats en coulisses, jusqu’à l’impossible capitulation de chacun.
La mise en scène de Steve Suissa qui s’appuie d’écrans vidéo pour offrir des changements de décors et d’ambiance à l’envi est ingénieuse.
Le texte d’Eric-Emmanuel Schmitt est savoureux, donnant pleine mesure du charme de ces deux personnages d’un autre temps.

THE GUITRYS
Une pièce de Éric-Emmanuel SCHMITT
Une mise en scène de Steve SUISSA

Avec Claire KEIMMartin LAMOTTE
et Sylvain KATAN

 

au Théâtre Rive Gauche

6, rue de la Gaîté
75014 PARIS

 Du mardi au samedi
en alternance, soit à 19h, soit à 21h,
et matinée le dimanche à 15h00

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KOOZA spectacle magnétique, poétique & intense du Cirque du Soleil à l’Ile Seguin – show en mode VIP Rouge

Kooza du Cirque du Soleil ou l’innocence retrouvée.

S’il y a un spectacle à s’offrir parmi la pléthore de propositions à l’affiche pour les fêtes c’est Kooza !
Le Cirque du Soleil fait une nouvelle halte à Paris –  à l’Ile Séguin très exactement – pour un mois de shows à l’incroyable démesure et à la poésie contagieuse.

La compagnie qui compte 20 productions simultanées à travers le monde – spectacles résidents à Las Vegas et Orlando et les tournées mondiales de Londres à Tokyo, en passant par Dubaï et Rio de Janiero – va vous donner à nouveau des ailes.

Les paroles d’un standard viennent facilement à l’esprit quand on a les yeux projetés dans les airs : “I believe I can fly.” L’aisance des acrobates – de vraies showmen & showomen – peut faire croire à tous les possibles : comme oublier le vertige, faire de la corde à sauter dans le vide ou du vélo à plusieurs mètres au-dessus du sol.

On les croirait nés sur un fil, sur un trapèze, ou sur une montagne de chaises, ces artistes venus des quatre coins du monde.

Alors que la télé-réalité met en avant des personnalités insipides, sans autre talent que de savoir prendre la lumière, les artistes du Cirque du Soleil devraient être les modèles de nos p’tites têtes blondes ou brunes.

Les sauts sur la Roue de la mort font croire parfois à de la pure inconscience. Mais c’est sans compter les années de pratique de cet agrès si particuliers pour les deux acrobates endiablés.
Rajoutez-y une corde à sauter, alors que la roue tourne à pleine vitesse, et votre cœur va battre à tout rompre.
Le manque d’équilibre est parfois palpable – mais à chaque fois maitrisé – et le numéro est exécuté à un rythme insensé.

Surenchère aussi pour le numéro sur le fil de fer double. Deux fils donc pour 4 funambules qui piétinent littéralement en hauteur. Le vertige n’a l’air de n’avoir jamais été une préoccupation pour ce quatuor.
Saut vertigineux au-dessus de son partenaire, vélos et chaise en équilibre : les combinaisons sont au-delà du raisonnable pour le commun des mortels.

Côté humour, le clown est un roi accompagné de deux bouffons à sa botte et d’un cabot de chien. Lors de ces sketchs, le public est mis à l’épreuve, avec un réel bonheur. Et ça rit à grands éclats, petits et grands, tant les tours que nous réserve la compagnie frappadingue sont désopilants.

La scénographe est aussi spectaculaire. On croirait “Le Bataclan” – élément de décor accueillant un groupe de musiciens et chanteuses live – réservé aux seules salles de show à l’américaine comme Las Vegas.
Et pourtant ce décor gigantesque offre un cadre enchanteur à faire saliver tout décorateur.

Ce vendredi soir, nous avons aussi eu la chance de goûter aux joies d’une soirée VIP Rouge. Une prestation comprenant des places centrées avec une belle visibilité et un cocktail gastronomique avant spectacle et pendant l’entracte.
Champagne et buffets salés et sucrés dans un chapiteau feutré pour débuter la soirée, une heure avant le début du spectacle.
Ce qui séduit c’est à la fois les toasts, hors d’œuvre et petits plats servis dans ce cadre feutré. Le tout accompagné de musique de la Compagnie.
À l’entracte, on fond devant la pizza chocolat avec glace au Baileys, les macarons et autres petits choux du traiteur de Saint-Cloud.
L’ambiance “private” est chaleureuse et loin d’être pédante, comme on pourrait le craindre.

De quoi oublier le rythme de la ville de l’autre côté de l’Ile.
Le dépaysement et le show exceptionnel qu’offre Kooza arrive à point nommé pour nous réchauffer au milieu de l’hiver.

KOOZA
du Cirque du Soleil

jusqu’au 19 janvier 2014

Grand Chapiteau à l’Ile Seguin
Boulogne Billancourt

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FRIMOUSSES de créateurs pour l’UNICEF avec Chantal Thomass – JP Gaultier – Vuitton – Lara Fabian / Exposition au Petit Palais

Edition 2013 de l’exposition et vente aux enchères des Frimousses de créateurs avec Chanel, Dior, Jean-Charles de Castelbajac, Prada, Dolce & Gabbana, Rykiel, le chanteur – M – Matthieu Chedid, les frères Bourrollec, Space Invader, en soutien aux populations du DARFOUR.

Plus de 90 créations exclusives sont exposées au Petit Palais du 26 novembre au 1er décembre 2013.

 De très nombreux créateurs de renom ont répondu avec inspiration et exceptionnel talent, comme chaque année, au nouveau défi pour la bonne cause.
Concevoir une poupée ou une oeuvre d’art autour du sujet imposé.
Cette année : Le Pari(s) Merveilleux.

La marraine de cet événement, la chanteuse Lara Fabian a pris son rôle très à coeur ce lundi soir, lors du vernissage VIP.
Rappelant l’importance et l’urgence de sensibiliser le plus grand nombre à la tragédie au Darfour.

Car toutes ces poupées qui vont faire le bonheur de collectionneurs vont être vendues au profit de l’Unicef, le 2 décembre.

Avant qu’elles ne s’envolent à prix d’or et qu’elles s’éloignent des feux de la rampe, vous pourrez croiser toute cette semaine des parigotes, des girls sages, glamour et très rock, des femmes fatales, des ladys du grand monde.
La sexy girl de la créatrice de lingerie Chantal Thomass, au cops Tour Eiffel, renversante !

Drôle de rencontres aussi avec le retour d’Yvette, éternelle icône icone rousse de Jean Paul Gaultier – ne la cherchez pas, il faut la découvrir sur place ! –ou la redoutable punkette bad girl conçue par Gilles Dufour.

Mais aussi un sac à main stylé et griffé Alexis Mabille.

Les dessins colorés du créateur Jean-Charles de Castelbajac rivalisent avec les oeuvres des street-artistes Jérôme Mesnager (le père des silhouettes blanches) et Space Invader.

Un étourdissant concentré d’imagination en entrée libre à partager avec le plus grand nombre.
De quoi laisser bouche bée ! N’est-ce pas Mademoiselle ?

Exposition Frimousses de créateurs au Petit Palais
du 26 novembre au 1er décembre 2013

Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston Churchill – 75008 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h

Vente aux enchères
au Four Seasons Hotel George V le lundi 2 décembre 2013

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Exposition : Pixar 25 ans d’animation dévoile des trésors dans le tout nouveau Musée Art Ludique @ La Cité de la Mode & du Design

Les films Ratatouille, Toy Story, 1001 pates, Cars, Là-haut n’auront bientôt plus de secrets pour vous.
L’exposition PIXAR 25 ans à l’affiche du tout nouveau Musée Art Ludique vous révèle les secrets du cinéma d’animation du plus célèbre studio américain. 

 Après que Walt Disney ait reçu les honneurs des Galeries du Grand Palais, en 2006-2007, l’art de l’entertainment made in USA provoque à nouveau une ébullition qui va bien au-delà du cercle des enfants ou des geeks.
Rendez-vous est pris cette fois à la Cité de la Mode et du Design.

La Galerie Arludik qui fait le bonheur des bédéphiles et passionnés de films d’animation avec des expos marquantes (Moebius, Giger, Taniguchi, Dean Yeagle, Peter de Sève) – depuis plusieurs années sur l’Ile Saint-Louis – pousse les murs et s’installe dans un 1 200 m² avec vue sur la Seine.
Un musée prend place depuis novembre au rez-de-chaussée du vaisseau futuriste avec la promesse d’expositions et de rendez-vous à haute teneur artistique et régressive.

Le premier rendez-vous en date est donc un focus géant, documenté et passionnant sur le cinéma d’animation dont la figure charismatique n’est autre que John Lassenter, directeur artistique, producteur des Studios Pixar et réalisateur de plusieurs chefs d’oeuvre du genre : les deux premiers volets de Toy Story, 1001 pattes et Cars.

 Dans ce parcours foisonnant, la première surprise vient du fait même de la présence en nombre de dessins, crayonnés et aussi pastels.
Depuis plusieurs années maintenant, les techniques anciennes du dessin animé et du celluloïd – qui ont fait les belles heures des grandes productions Disney, entres autres – ont laissé place à l’écran d’ordinateur, le clavier et la souris.
On pensait alors que le moindre papier à dessin, le crayon et la gomme avaient été poussés au rebut.

Pourtant l’artisanat d’antan est loin d’avoir totalement disparu. Les études de personnages se font encore au crayon comme peuvent en témoigner la vitrine dédiée à la Princesse Atta de 1001 pattes.
Le Studio a aussi compris que pour entrer dans la légende, il se devait aussi de garder matérielles certaines étapes de conception.

Il n’est donc pas rare dans cette exposition largement documentée de rencontrer et de tomber sous le choc d’un pastel à l’origine d’un décor de Cars, par exemple.

Des épreuves d’artistes autour de célèbres figures comme Buzz l’éclair viennent aussi montrer la formidable ébullition qui règne dans les ateliers de création.

En parallèle, des écrans vidéo à mi-parcours présentent les étapes propres au cinéma d’animation comme le mouvement d’un personnes, le doublage…

 Cependant le talent du Studio Pixar ne tient pas qu’à la qualité des dessins et des personnages créés mais aussi et surtout à l’imaginaire d’auteurs, de scénaristes qui renouvellent le genre du dessin animé pour embarquer aussi bien un enfant sage, qu’un grand-père grincheux (Là-haut), un père étourdi qu’une mère lassée par sa journée de travail.

 A la fin du parcours, une étonnante machine à rêver va sécher plus d’un curieux.
Le Zootrope créé une séquence animée en directe et sous vos yeux. Un véritable hommage aux origines mêmes du cinéma.

Art Ludique-Le Musée
Cité de la Mode et du Design 

34, quai d’Austerlitz 75 013 Paris

 

Lundi au vendredi : de 11h à 19h (nocturne vendredi 22h)

Samedi et dimanche : de 10h à 20h

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La chanteuse CLARIKA et ses invités en concert le 28 novembre au Trianon Paris – 20 ans déjà !!

Les garçons dans les vestiaires, La Fille tu sais, Ne me demande, Oualou
Clarika : c’est 20 ans de chansons, de duos, de concerts joyeux et complices.

La chanteuse intrépide s’offre une soirée d’anniv à Paris, au Trianon, le jeudi 28 novembre.

Pour l’occasion, elle va donner voix à de nouveaux duos chic et choc avec des chanteurs et artistes ami(e)s.
Les premiers noms font déjà saliver : Jeanne Cherhal, Albin de la Simone, La Grande Sophie, Ben Ricour, Sirius Plan, Florent Marchet, La Maison Tellier

Une soirée unique qui va, à coup sûr, nous réserver de grands moments inédits d’émotions, de musique avec un petit brin d’humour.

Les toutes dernières places sont exceptionnellement à – 40 % sur le site Fnacspectacles.com
Réservez-vite !!

CLARIKA et invités en concert
Le Trianon

80, Boulevard de Rochechouart
75018 Paris

le jeudi 28 novembre 2013 à 19h30

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Zamora Productions

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Live-report le groupe PENDENTIF en concert à la Maroquinerie Paris – Mafia Douce à l’épreuve de la scène et de la tournée

Ce jeudi, retour festif de Pendentif à Paris pour un live à La Maroquinerie.
Alors que son nouvel album Mafia Douce n’en finit plus de nous donner la patate, le groupe nous a offert un come-back en été.

Le sourire de Cindy

Ça pourrait être un détail pour certains, un cliché pour d’autres mais il est un vrai atout et a le don d’euphoriser les foules.
Le quadra du premier rang, les trentenaires à mèche et autres filles branchées qui clignaient des yeux toute la soirée.

Les titres Pendentif, Voltige, Panache vont donner la tonalité de la soirée, complice et coquine.
Ca parle de “petits culs” et ça ose dire “salope”. Preuve que le band n’est pas que gentil. Il peut se la jouer provoc aussi !

Les cheveux du batteur rythment le set, ne ménageant pas ses efforts pour envoyer le pulse.

La nuit dernière passe et une première reprise : Que vais-je en faire ? Titre de Jérôme Echenoz.
On se prend à vouloir un bis repetita pour noter toutes les différences avec la version originelle. Classe.

God save la France fait se lever les bras.
Nouvel hommage à un groupe qui a marqué l’enfance de nombreux trentenaires : Tchiki Boum de Niagara.
Et on comprend mieux l’heureuse filiation du jeune groupe.

Boulevard du crépuscule, 1er juillet et le très Arcade Fire Jerrycan donnent pleine mesure de leurs atouts pour le dance-floor.
La chanteuse joue avec le public, avoue qu’elle est célibataire et qu’elle est trop jeune pour se marier. What ?

Rappel et retour avec le titre qui sent la mer, le sable et les amourettes de vacances, Embrasse-moi.
Cindy aime tout le monde et aimerait embrasser chaque spectateur. Seulement quelques-uns auront droit à la bise lors de son bain de fosse.

Pour le dernier titre de la soirée, les plus dissipés montent sur scène pour un dernier shoot avant de se coucher.
L’album Mafia Douce montre tous ses atouts à conjurer l’hiver.

Setlist Pendentif à la Maroquinerie :
Pendentif
Voltige
Panache
La nuit dernière
Que vais-je en faire ?
Mafia Douce
Ondine
God save la France
Tchiki Boum
Boulevard du crépuscule
1er juillet
Jerrycan

Embrasse-moi
Riviera

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