Exposition Femme / Objet par LINDER au Musée d’Art Moderne de Paris : provoc, photomontages et Morrissey

Féministe ! On vous le dit: Linder Sterling est féministe !
Donc à priori, il n’y a pas raison de la suspecter d’un quelconque détournement des bonnes moeurs à des seules fins de choquer la ménagère de plus de 50 ans.

Son créneau: révéler l’absurdité du rôle dans lequel la femme a été placée.
La dénonciation s’opère par des images fortes, comme autant de coups de poing visuels lancés aux visiteurs qui oseront affrontés la première rétrospective de l’artiste britannique en France.

Le décor de ses frasques prend place au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Cet établissement qui nous avait comblés pas plus tard qu’en 2012 avec l’exposition événement du dessinateur underground et tout aussi subversif Robert Crumb.

Les intrépides, comme nous, comme vous, qui lisez ces lignes, se moqueront bien des quelques critiques qui mettraient en doute la légitimité de l’artiste (cf l’avis de Thomas Schlesser dans le numéro de février de Beaux Arts Magazine)
Ses seules photographies du chanteur Morrissey prouve la qualité de son oeil et que sa notoriété n’est pas le simple fait d’être l’initiatrice d’un art très particulier.
Celui de la performance en robe en morceaux de viande. Lady Gaga n’a fait que plagier, comme elle l’a fait également avec Madonna.
Respect Linder.

Mais parlons de ses photomontages qui composent un vrai cabinet de curiosités.
Les compositions sont aussi bien insensées que poétiques quand, par exemple, le visage d’une pin-up est remplacé par le bouton d’une rose.
Stylée aussi quand l’artiste prend la pose en parfaite femme domestiquée pour la série de photos datant de 2009.

D’un côté, les bouches de certaines protagonistes sont démesurément voluptueuses et rouges vif. A croire que l’ombre de Mick Jagger des Rolling Stones aurait marqué aussi à la culotte cette artiste qui a trouvé un souffle dans le mouvement punk.
De l’autre, les danseurs et danseuses arborent une tout autre sensualité auréolés de délicieux gâteaux crémeux.

Manque de délicatesse ?
Et pourquoi pas un savoureux bain d’influences, surréalistes à la manière d’un Salvador Dali ou d’un Marcel  Duchamp.
A vous de jouer et de partager vos commentaires.
On est preneurs!

Exposition LINDER Femme / Objet
A l’Arc jusqu’au 21 avril 2013

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

Mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi de 10h à 22h (seulement pour les expositions)
Fermeture le lundi et les jours fériés

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THEATRE: 3 LITS POUR 8 ou l’amour et ses petits tracas mis en scène par Jean-Luc Moreau au Théâtre St Georges

3 lits pour 8: un couple va mal et tous les autres trinquent ou comment boulevard ne rime pas forcément avec lourdeur.

De son titre original, Bedroom Farce écrite par Alan Ayckbourn – auteur britannique de Intimate exchanges adapté par Alain Resnais au cinéma sous le titre Smoking/No smoking
et mise en scène par Jean-Luc Moreau  cette pièce offre une variation originale autour de 3 lits.

Antoine et Natacha (Pierre-Olivier Mornas & Marie Montoya), les parents d’Antoine : Alain et Mireille (Bernard Alane & Annick Blancheteau),
Chloé (l’ex d’Antoine) et Maxence (Mathilde Pénin & Dimitri Rataud) et enfin Magali et  Fredo (Juliette meyniac & Jean-Christophe Barc).

Ce titre, qui pourrait faire croire au scabreux, cache une histoire simple :
Fredo et Magali organise une crémaillère. Magali a pris soin de convier Antoine et Natacha, au grand regret de Fredo.
Chloé les rejoindra en laissant son homme cloué au lit à cause d’un lumbago.
Pendant ce temps, les deux sexagénaires vont partir fêter leur anniversaire de mariage dans un restaurant où ils sont de fidèles clients.
Et pour cause : ils y vont une fois par an !

Cette comédie dramatique est donc l’histoire d’un couple, Antoine et Natacha qui va, au fil de la soirée,
transmettre son mal-être, ses problèmes psychologiques et ses récriminations aux trois autres, emportant tout sur leur passage, comme une lame de fond.
Le ton de la pièce est doux et amère, comique et décalée.

Dix jours avant la première,  nous avons eu la chance d’assister à une présentation de cette pièce,
avec un extrait d’une vingtaine de minutes, au cours de laquelle le metteur en scène Jean-Luc Moreau nous a donné
quelques clefs pour décoder cette trame.

Chaque personnage a sa propre psychologie et le talent du metteur en scène est d’abord de concocter “une distribution juste”,
de trouver les acteurs grâce auxquels “les personnages seront à leur place”.
Et c’est le défi de l’œuvre d’Alan Ayckbourn : créer un esprit de troupe car il n’y a pas réellement de rôle principal dans cette pièce.
Il faut donc que les acteurs soient à l’unisson pendant 1h45.
C’était donc l’occasion pour Jean-Luc Moreau de collaborer avec des artistes qu’il a repéré dans différentes productions.

Ainsi, assister à la représentation en pouvant voir les petites  évolutions du jeu, les nuances d’interprétation et autres derniers calages n’a fait qu’augmenter notre plaisir.

Car plaisir il y a, de voir ces couples se déchirer, scènes après scènes, contaminés par la folie de Natacha et le désespoir d’Antoine qui pense détruire les femmes avec qui il vit.
Les petites phrases ciselées et les situations boulevardières se répondent comme Natacha et son rituel pour retrouver son calme, les conseils de Mireille à sa belle-fille pour garder son mari :
Tu le soignes, tu le nourris et tu te tais “. Phrase qui pourrait faire hurler les chiennes de garde mais qui prend, avec la psychologie de Natacha, une toute autre résonance.

Notons cette scène typique de quiproquo se déroulant au téléphone : un grand moment de comédie.

Il faut bien dire que l’adorable couple de sexagénaires nous rappelle un autre couple, celui de Huguette et Raymond de Scènes de Ménages.
A croire que le texte de cette pièce est passé dans les mains des créateurs de la série de M6.

 Dans cette pièce point de temps mort, le rythme nous tient en haleine, surtout une fois la crémaillère terminée.
Et que les dialogues se répondent les uns les autres, d’une chambre à une autre, d’un couple à un autre.

Adapté il y a 30 ans par le comédien Victor Lanoux – oui c’est surprenant ! – le texte n’a été que très peu remanié.
Et c’est plutôt rare dixit Jean-Luc Moreau qui  jouait Antoine lors de sa seule et première adaptation en France !
La scénographie est inattendue et réactive avec ces trois chambres sur scène.
Et au final, des acteurs justes et énergiques avec nos coups de cœurs de la soirée pour Juliette Mayniac (Magali) et Marie Montoya (Natacha).

Pour un avant-goût avant de prendre vos billets, nous vous conseillons de jeter un oeil sur la bande-annonce :
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3 LITS POUR 8

Théâtre St Georges

51 rue Saint-Georges 75009 Paris

Du mardi au jeudi 20h30
Vendredi 21h
Samedi 16h30 et 21h

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Samung Forum 2013 à Monaco : smart TV, mobiles & appareils photo connectés en avant-première sur la riviera

Monday, flying to Monte Carlo for a taste of the great innovations of Samsung Factory.
Immersion in the high-tech blogger and geek mode, or the inability to find a swimsuit on the coast of Monaco.

Ce lundi, vol pour Monte-Carlo pour un avant-goût des grandes nouveautés de la maison Samsung. 
Immersion dans la haute-technologie en mode blogger et geek, ou l’impossibilité de trouver un maillot de bain sur la côte monégasque.

A l’occasion du Samsung Forum 2013, journalistes et bloggers ont été conviés à se faire allumer à grands coûts d’appareils photos connectés, de téléviseurs 3D double programme simultané, de télécommande à reconnaissance tactile ou autre “evolution kit” – pour upgrader votre smart TV.

Les démonstrations sont bluffantes. Vos grands-parents n’en reviendraient pas.
Et votre mère en perdrait toute cohérence face à tous ces écrans.

Et la question qui vous brûle les lèvres: Samsung serait-il leader sur le marché ?
Ce n’est pas parce que nous avons été invités à l’Hôtel de Paris que l’objectivité doit être altérée. Foi de blogger et foi de geek converti.

La marque sud-coréenne a une bonne longueur d’avance sur la concurrence.
Force est de constater face à une telle exposition d’objets et autres gadgets essentiels pour la ménagère que les offres sont des plus alléchantes.

A commencer par l’écran UDV au son qui monte à 120 watts.
Ses dimensions feront se pâmer cinéphiles

Pour nous, ce sera arrêt longue durée et sensation hypnotisante devant l’écran vitrine multimédia.
Avec cet équipement, bijoutiers, horlogers ou encore couturiers n’exposeront plus leurs créations derrière un verre translucide basique.
Mais choisiront surtout de mettre en valeur leur savoir-faire avec l’écran-vitre qui diffuse vidéos et autres clips bourrés d’effets.
Serait-ce un nouvel argument de vente pour générer des nouveaux profits ?

Autre ambiance face à cette paire d’enceintes juke-box 2.0 avec tunning jeux de lumière, DJ effects, bluetooth et karaoké. Le MX-FS9000 propose un son à 2 560 watts. Prévenez vos voisins dès livraison de votre équipement.
Solange, Local Natives, Lescop, Henry Krinkle et les autres bons sons du moment – que les Inrocks encensent – auront de quoi se la jouer grave à travers ce matos de clubber.

Mais alors… Que vient faire ce maillot de bain dans cet attirail high-tech ?

C’est très simple: après la visite du salon, la piscine de l’hôtel vous tend les bras pour un moment de détente et le seul maillot en vente à la boutique en face est à 60 €.
Équivalent d’un pourboire moyen laissé par un riche client au bagagiste.

Au tour de la visite pour en découdre et trouver un bout de tissu à ma pointure. Les grandes enseignes se succèdent. Les boutiques homme ne sont pas légion ou alors bien cachées.
Vous n’oubliez pas de vous maudire une bonne dizaine de fois surtout en montant la centaine de marches de l’escalier des Gaumates.

Au cours du périple, vous apprendrez que Nike ne fait plus dans le maillot ou short de bain.
Au détour d’un centre commercial en sous-sol sur trois niveaux avec marbre, je crois entrevoir mon salut avec l’enseigne Vilebrequin.
Révélation: vous comprenez pourquoi n’aviez jamais rendu visite à cette enseigne de swimwear for men avant en apercevant le prix qui se la jouait discretos sur l’étiquette.
125 € le maillot basique bleu marine : le prix pour l’accès de cette piscine est décidément indécent.

La soirée resto-dansante qui a suivi au Black Legend a fini par balayer de légère déception.

Mais au bout de la nuit, me revient en mémoire l’image d’une autre petite merveille high-tech croisée au Grimaldi Forum.
La télécommande intelligente, tactile qui se laisse guider du bout du doigt.
Armez-vous de votre plus bel index et écrivez directement en son centre le numéro de chaîne que vous souhaitez.
2013 sera tactile ou ne le sera pas !

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Concours Musée du Louvre: des invitations pour la conférence du jeudi 14 février – Cycle L’image-récit – L’art américain

Si vous nous avez rendu visite récemment, vous savez que le Musée du Louvre a récemment inauguré une exposition et un cycle de conférences autour de la peinture américaine.

Pour vous consoler de la clôture de l’exposition événement consacrée au peinture Edward Hopper et poursuivre le dialogue avec la culture américaine, United States of Paris vous offre des invitations pour l’une des conférences du cycle L’image-récit – L’art américain XVIIIe–XXe siècles

Jeudi 14 février à 18 h 30
Histoires visuelles à l’aube de la presse illustrée : le cas de Winslow Homer

par Michael Leja, University of Pennsylvania

Présentation de la conférence:

« La folie de l’“illustration” a gagné notre peuple… magazines et journaux illustrés sont entre toute les mains » observait, en 1857, le Cosmopolitan Art Journal (New York). L’immense popularité de la presse illustrée, au milieu du XIXe siècle, était largement due à ses images qui, pour la plupart, racontaient des histoires. Elles contribuèrent à en faire l’une des premières formes de culture visuelle de masse, avec des centaines de milliers d’abonnés. Parmi les histoires véhiculées par ces images figuraient des faits d’actualité, des récits de voyages, de la fiction littéraire et des vignettes humoristiques sur la vie moderne. Ces images pouvaient raconter une histoire en elles-mêmes ou de concert avec d’autres images et textes. Les artistes firent de cette presse illustrée un terrain d’expérimentation très vivant pour les histoires visuelles. L’un des plus intéressants de ces artistes fut Winslow Homer qui atteignit son apogée, en tant qu’illustrateur et peintre, dans les années 1860-1870. Son succès dut beaucoup à son talent narratif, et au fait qu’il avait parfaitement adapté son art aux attentes du public ainsi qu’aux atouts et aux conventions du média.

LES 5 PREMIERS LECTEURS A NOUS ENVOYER UN MAIL GAGNERONT UNE INVITATION POUR CETTE CONFÉRENCE

Bravo à nos gagnants !

 

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MAHABHARATA par le Shizuoka Performing Arts Center au Musée du Quai Branly : tradition et euphorie

Ne fuyez pas ! Ce Mahabharata version nippone est un pur joyau festif.

La simple évocation de ce récit épique de la mythologie hindoue vous rappelle l’adaptation cinématographique de Peter Brook ?
On vous comprend, ça nous a fait la même chose quand on nous a proposé d’assister à ce spectacle à l’affiche du Théâtre Claude Lévi-Strauss au Musée du Quai Branly.

Cependant, le souvenir du film de plus de 3 heures, austère, ou les critiques de vos amis ne doivent pas vous faire passer à côté de cette rencontre forte avec la troupe du Shizuoka Performing Arts Center.

Sous son apparence classique – “masques, costumes en papier japonais dans la tradition de l’époque Heian (Xe – Xe siècles)” dixit le communiqué de presse – se cache un trésor de création scénique.

Pour conter l’épisode du Roi Nala et de son épouse la princesse Damayanti,  le metteur en scène Satoshi Miyagi joue avec l’espace et le rythme, rendant accessible au grand public la tradition du théâtre japonais.

Présenté en 2006, dans ce même théâtre, ce spectacle a tous les arguments pour vous faire chavirer dans une dimension que vous ne pouviez risquer d’imaginer en prenant place dans l’auditorium.

Dès l’ouverture, les percussionnistes entourant la scène principale donnent toute l’ampleur à cette épopée passionnante.
Ce rythme entêtant accompagne un premier tableau d’une réelle beauté: l’arrivée tout en lenteur du couple royal escorté de ses domestiques.

S’ensuit un ballet de costumes, de mouvements et de danses impressionnant.
Le plus surprenant est à entrevoir derrière les comédiens sur scène, le récit est conté par un seul homme qui interprète l’ensemble des dialogues. Une performance d’autant plus troublante qu’elle est discrète. L’homme est en retrait, assis, les jambes pliées.

Face à cette rigueur corporelle, l’humour n’est toutefois pas absent. Les clins d’oeil au public sont fréquents et les courts échanges en français prouvent les desseins du metteur en scène souhaitant dynamiser une forme qui ne doit pas être figée dans le temps.

Moment rare, vous l’aurez compris.
La troupe du Shizuoka Performing Arts Center offre au public parisien que 5 soirées de pure performance.

MAHABHARATA
Shizuoka Performing Arts Center – Japon
Mise en scène de Satoshi Miyagi

Théâtre Lévi-Strauss
Musée du Quai Branly
37 Quai Branly
75007 Paris

Du 6 au 10 février 2013

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NEW FRONTIER : l’art américain entre au Musée du Louvre – exposition, cycles de conférences & cinéma

Depuis que vous avez découvert l’ampleur de la palette graphique du maître Edward Hopper aux Galeries nationales, votre regard sur la peinture américaine a définitivement changé.

Vous avez sans doute, comme nous, envie de redécouvrir les classiques picturaux de ce continent.
Le Musée du Louvre nous offre une première immersion avec une programmation autour du peintre Thomas Cole, en collaboration avec le Crystal Bridges Museum of American Art de Bentonville, le High Museum of Art d’Atlanta et la Terra Foundation for American Art.

Ces quatre institutions prestigieuses ont fait le choix d’une collaboration ambitieuse et grand public pour une meilleure connaissance de l’art from USA.

Et vous connaissez sans doute une des toiles de l’artiste Thomas Cole, dont le cachet et l’attrait aurait retenu toute votre attention: La Croix dans la contrée sauvage. L’unique oeuvre du peintre présentes dans les collections du Louvre.

En parallèle, de cette première exposition sur la peinture de paysage en Amérique, une série de 4 conférences vous donnera toute lumière sur des thématiques qui feront aussi bien appel à la presse illustrée qu’à la force des photographies du début du XXe siècle ou encore de la bande dessinée des premiers temps avec son illustre pionnier: Winsor McCay.

Pour cette programmation originale qui débute à partir du lundi 4 février, ce ne sont pas uniquement les tableaux qui font le voyage jusqu’à nous mais aussi les plus brillants spécialistes. Ainsi, il vous sera donné de rencontrer des intervenants prestigieux comme Leo Mazow, professeur d’histoire de l’art américain à l’Univertisty of Arkansas ou Tom Gunning de l’University of Chicago.

Lundi 4 février à 18 h 30
La peinture de genre américaine : communication et transmission

Lundi 11 février à 18 h 30
La photographie américaine du XIXe siècle : entre récit national et anecdotes privées

Jeudi 14 février à 18 h 30
Histoires visuelles à l’aube de la presse illustrée : le cas de Winslow Homer

Lundi 18 février à 18 h 30
Succession, mouvement et histoire : panoramas, bandes dessinées, séries photographiques, jeux d’optique, cinéma

Quatre films seront également présentés le samedi 23 et le dimanche 24 février pour renouer avec les décors naturels américains en cinémascope pour La Piste des Géants par Raoul Walsh.
Au programme: épopées sauvage et amour hollywoodien. Marilyn Monroe sera l’éclat final de ce cycle cinéma présenté à l’Auditorium du Louvre (sous la pyramide).

Exposition New Frontier II. L’art américain entre au Louvre
Aux sources de la peinture de genre américaine

du 19 Janvier 2013 au 22 Avril 2013

Au Musée du Louvre

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Concours : des invitations pour la pièce LES BULLES de Claire Castillon au Théâtre Marigny

L’équipe fait un pari sur un nouveau couple de théâtre, original à l’affiche à partir du 29 janvier.
La création de la pièce Les Bulles au Théâtre Marigny  est l’occasion d’une collaboration inédite entre l’écrivaine Claire Castillon et de la réalisatrice Marion Vernoux.

Ces deux personnalités et deux créatrices vont nous offrir un trio savoureux envoyant valser les certitudes à la force de bons mots et de tirades proches du meilleur Audiard.
C’est direct, parfois cru et certainement osé pour certains.

Pour vous esmoustiller un peu, nous vous conseillons de visionner la bande-annonce de la pièce:

Image de prévisualisation YouTube

 Ne résistant pas à partager notre futur coup de coeur, nous vous offrons:
– 2 places pour la représentation du jeudi 7 février à 19h
– 2 places pour le vendredi 8 février à 19h

A la Salle Popesco
du Théâtre Marigny
Carré Marigny 75008 PARIS

Envoyez-nous par mail vos nom et prénom et la date de votre choix à: usofparis@gmail.com

CONCOURS TERMINE.
BRAVO à Béatrice et Stéphanie !  

Merci à Opus 64
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Pour augmenter vos chances de gagner, n’oubliez pas de liker la page Facebook d’United States of Paris

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CONCOURS : des invitations pour le concert de Sandra Nkaké le 25 janvier à la Salle Jacques Brel à PANTIN

Une semaine culturelle pour United Sates of Paris et ses lecteurs !
En effet, nous vous proposons de découvrir la chanteuse  Sandra Nkaké en live.

Image de prévisualisation YouTube

Entre énergie pop-rock, feeling hip-hop et soul, Sandra Nkaké, également actrice, conte des destins croisés, individuels ou collectifs, tous en proie à des choix, souvent existentiels.
L’album Nothing For Granted, conçu en complicité avec le flûtiste et producteur Jî Drû,
est un voyage tout en voix, à travers l’énergie que ces personnages déploient car jamais « rien n’est acquis ».
Épique, poétique ou explosive la musique se fait l’écho de leur voix intérieure, de leur cri de liberté.

Artiste Révélation de l’Année des Victoires du Jazz 2012, Sandra Nkaké saura vous envouter au cours d’une soirée

Et pour succomber à ses harmonies musicales,
nous vous offrons 5×2 places pour son concert le 25 janvier 2013 à 20h30

Accès : Salle Jacques-Brel
42, avenue Edouard-Vaillant
93 500 Pantin

Métro  Ligne 7:  Aubervilliers – Pantin – Quatre Chemins

Envoyez-nous vite un mail avec vos nom et prénom à : usofparis@gmail.com

Fin du concours le jeudi 24 janvier à 22h00

Les 5 gagnants de deux places chacun seront prévenus par mail, après tirage au sort, la veille du spectacle.

Bonne chance à tous et à toutes!

Merci à Batida and Co
et
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Carte de voeux 2013 originale: les QUARTIERS DE PARIS comme vous ne les avez jamais vus !

Forget the graphic designer Varham Muratyan for a moment and discover Paris as you’ve never seen it! 

Alors que l’on pensait que le créateur Varham Muratyan était indétrônable dans l’art de repenser Paris, ses quartiers, ses codes, ses parisiens et parisiennes, 2013 nous réserve une interprétation revigorante.

Et c’est à l’agence Quad et au collectif Flying V que l’on doit cette évocation des quartiers de Paris comme vous ne l’avez jamais vu.

Dans un très beau noir et blanc stylisé, plus Film noir à la Bogart vs Bacall que Chanel vs Lagerfeld, les noms de Pigalle, St Germain, Barbès s’affichent d’une manière.

Et nul besoin d’être un touriste ou expatrié pour apprécier le travail des créateurs.

Par contre, nous vous laisserons découvrir pour quelle célèbre agence de publicité cette vidéo a été réalisée.

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PULSIONS ou la confusion des genres – le dernier spectacle du Cnac à l’espace chapiteaux du PARC DE LA VILLETTE

Alors que la 24e promotion du Centre national des arts du cirque vient tout juste de poser cordages, matelas et autres trapèzes au Parc de la Villette, une question cruciale est en suspend.
Le cirque contemporain peut-il encore nous surprendre ?

Après avoir été plus qu’euphorique pour This Is The End – le précédent spectacle présenté par le Cnac toujours à La Villette – l’équipe du blog avait tout loisir, à l’entrée du chapiteau, d’émettre quelques réserves quand à la force de toute nouvelle proposition scénique.

Alors que le spectacle commence par une arrivée tout en douceur et complicité, avec la préparation d’une soirée-surprise pour l’un des membres de la jeune troupe.
L’ambiance prend vite un virage à 180 degrés sur l’air de Dady interprété par Boney B.
Débordement collectif, sauts dans le vide, vêtements qui volent et des yeux de spectateurs qui ne savent plus trop où l’action se passe.

Sur les rangs serrés, ados et adultes tentent de se réchauffer et se prennent à imaginer que le spectacle va se poursuivre dans un esprit de party avec boule à facettes et autres cotillons.
C’est sans compter la malice du metteur en scène de ce spectacle. Laurent Laffargue a choisi le registre du patchwork.
Des numéros tantôt sensibles, tantôt désopilants. Le tout arrosé d’un mélange des genres.

Ainsi au bout de quelques minutes – après notamment un duo sensuel de jeunes femmes trapézistes – il ne vous surprendra pas de croiser Adam et Eve se rapprochant tout doucement mais surement du fruit défendu.

Car dans Pulsions, il est question aussi bien d’amour, d’égarement que de la recherche désespérée de Valentin.
Les filles n’hésitent pas à faire un duo avec une planche à repasser ou à se faire malmener par d’autres, alors que les garçons s’envoient en l’air dans un numéro de bascule coréenne.

Mais les deux numéros qui renouvellent le genre scénique à eux seuls sont sans conteste: le duo SM sur vélo acrobatique et les sangles en talons.

Photographie de Sileks

Pour le premier, prenez une jolie donzelle passionnée du guidon, capable des plus incroyables acrobaties avec ou sans selle. Comme partenaire, elle doit compter sur la présence d’un maître-dompteur caractériel.
L’humour, la maîtrise du cycle font de ce numéro un moment de pure poésie corporelle.

Pour le second, le décalage prime avec un jeune artiste qui n’a pas eu froid aux yeux en acceptant la proposition déconcertante de son metteur en scène.
Jonas Leclere arbore perruque et chaussures à talons pour un numéro tout en force virile: les sangles.
Sa blondeur alliée à sa carrure d’athlète désarçonne une bonne partie du public. D’autant qu’il a l’assurance d’un acteur incarné par son rôle.
A la force des bras, il se laisse porter dans un ballet tout en regards complices à l’attention de son audience.
Du haut vol, on vous dit.

 

PULSIONS
Spectacle de fin d’études de la 24e promotion du Cnac
A l’espace chapiteaux du Parc de la Villette

Mise en scène de Laurent Laffargue

Du 16 janvier au 10 février
Mercredi, vendredi et samedi à 20h30
Jeudi à 19h30
Dimanche à 16h
Durée : 1h30

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