C’est à quelques jours de Noël que Samsung lance la Gear S3 : son nouveau modèle de montre connectée. Comme vos cadeaux seront certainement connectés cette année, on vous propose de faire le tour des nouveautés proposées par les deux modèles : Classic et Frontier.
Gear S3 : un nouveau design
La marque coréenne a fait appel au concepteur genevois Yvan Arpa et au designer Arik Levy pour concevoir sa nouvelle gamme.
Au premier coup d’œil, on pourrait croire à une simple montre. En effet, l’esthétique reprend les codes classiques de l’horlogerie.Mais avec son boitier en acier, elle a un style qui saura conquérir les amoureux des montres-bijoux, les réfractaires aux “montres connectées gadgets” qui pullulent sur le marché.
Classic ou Frontier : pleine technologique pour les 2 !
Pour une fois, ce n’est que sur des questions de design et de poids que se jugent les différences. Entre les deux modèles de la Gear S3, il n’y a pas un zeste de compétition technologique.
La Classic (57 g) est très urbaine, plus élégante avec des boutons de sélection tout en rondeur.
La Frontier (62 g) revendique clairement son âme de sportive avec des effets design plus marqués et ses boutons rectangulaires plus larges.
Pour évoquer les premières nouveautés de cette Gear S3, on aime une fonctionnalité : la possibilité que l’écran de la montre s’éteigne dans certaines positions et qu’il s’allume automatiquement quand vous le regardez (pour ne plus déranger vos voisins de cinéma ou de théâtre).
Samsung a aussi (enfin) intégré un micro et un haut-parleur dans cette montre. Plus besoin donc de sortir votre mobile pour répondre à un appel ou dicter votre SMS.
Gear S3 : autonomie, GPS, résistance à l’eau
Joie et bonheur pour les utilisateurs, Classic et Frontier bénéficient d’une autonomie maximale de 4 jours. Mais il ne faut pas non plus être adepte de footing à tout va ou être perdu dans une ville inconnue et utiliser la fonction plan, en continu. Sinon vous risquez de passer à 2 jours de batterie.
Notez que la Gear S3 profite aussi de la technologie de charge rapide : 15 minutes branchée pour 10 heures d’autonomie !
Et sans trop se plonger dans les détails techniques, voici une liste des PLUS qu’offre la Gear S3 :
– GPS intégré
– Altimètre intégré
– Baromètre intégré
– Cardiofréquencemètre intégré
– Fonctions de cadran paramétrables avec vos applis préférées (running, cardio, baromètre, thermomètre…)
– Résistance à l’eau : jusqu’à 1,5m pendant 30 min (certification IP68).
Et pour les plus fashion addicts, les bracelets de la Gear S3 sont interchangeables à volonté car ils adoptent la norme mondiale de 22 mm de largeur. A choisir dans la collection Samsung ou chez votre horloger préféré !
Et ça, on aime beaucoup vu les quelques désagréments de bracelets que l’on a eu avec la Gear S2 ! 🙁
La Gear S3 est donc un produit connecté très abouti : un vrai mélange entre technologie(s), design et classicisme.
Une osmose qui devrait séduire les réfractaires aux montres connectées et ancrer les adeptes dans leurs convictions.
Samsung Gear S3
Modèle Classic ou Frontier Prix de vente conseillé : 399 €
Bon plan hiver 2016 ! Pour tout achat d’une Gear S3 jusqu’au 31 décembre, recevez gratuitement un nouveau bracelet parmi une sélection de bracelets. Profitez aussi d’une offre de remboursement jusqu’au 31 décembre 2016 pour l’achat d’une Gear S2 ou d’une Gear S3.
Du 9 au 31 décembre, L’Instant Champagnes vous accueille pour découvrir de belles histoires de vignobles et surtout des saveurs inégalables en matière de bulles. Au total : 24 vignerons présentent leurs plus beaux cépages pour être sûr de surprendre amis et familles pendant les fêtes. RDV avec les Champagnes de Vignerons en plein Paris.
Pas de célèbres noms mais de l’artisanat !
Les Nicolas F. ou autres Moët & C. n’ont pas droit de citer au 16, rue Saint-Merri. Place belle est donnée à des vignobles à visage humain et qui font le voyage pour faire découvrir leurs produits – à savoir : deux champagnes par vigneron.
Authenticité, proximité, sont quelques-uns des maitres mots de ces productions locales représentant les 4 territoires : Vallée de la Marne, Côte des Blancs, Montagne de Reims et Côte des Bar. Autant de terres riches, de savoir-faire unique, de passion.
A L’Instant Champagnes : dégustations, rencontres, master class, atelier pour enfants sont au programme pour valoriser ce terroir français qui séduit aussi bien le Parisien le plus exigeant que le touriste néophyte qui a besoin d’un minimum de conseils.
Parcours de vie / belles histoires
A la soirée d’inauguration, nous avons rencontré Brigitte dont la première récolte de Phal B. de Beaufort a vu le jour en 2009. Avant, Brigitte était chef de projet informatique avant de choisir de changer de vie et de faire une formation de chef d’exploitation viticole. 4 hectares de vignes et de 5 à 6000 bouteilles produites par an comblent cette mère de famille qui a transmis la fibre à son fils, actuellement en étude d’oenologie. C’est une évidence, pour elle : “il n’y a pas un champagne, mais des champagnes !” A quelques pas, la 4e génération de la maison Derot-Delugny (créée en 1929 par l’arrière grand-père) représentée par Claire et Laurent nous séduit aussi avec les 7 cépages de la cuvée. C’est 30 000 bouteilles produites par an et surtout de belles caves creusées par le grand-père, “comme un mineur, en hiver, quand celui-ci ne pouvait s’occuper de sa vigne.”
Un autre beau sourire, celui d’Adeline, fille de comm, qui a rejoint cette année son oncle pour suivre la passion familiale initiée par le grand-père Daniel Collin. Originalité, un cépage à l’équilibre parfait : 1/3 chardonnay, 1/3 pinot noir et 1/3 meunier.
La cuvée récente de la maison Dauby mère et fille porte le doux prénom de Flore, la fille de l’actuelle propriétaire, qui a fait le choix de rejoindre sa mère pour l’aider dans l’exploitation, après une carrière scientifique.
Ces vignerons tiennent la boutique à tour de rôle pour faire déguster leurs champagnes, partager leur passion et favoriser la curiosité de tous et toutes pour cette boisson raffinée et qui ne finit pas de nous surprendre.
Les passionnés de belles étiquettes de champagne ne seront pas déçus par la visite.
Escape Hunt est un incontournable du jeu d’aventure en milieu urbain. Il a colonisé un nombre de villes françaises à une vitesse record. Grâce à lui, vous pouvez planifier un mega week-end entre potos à Bordeaux, tout en vous réservant une aventure inédite comme Le Mystère de Saint-Emilion. Après le tourisme culturel, gastronomique, le tourisme de l’escape game est en marche. Nous, on a commencé notre virée à Paris, en mode team building, entre potos de boulot avec la Poursuite du Métropolitain.
Team Building vs Escape Game Mise en abyme dès la sortie du taff, entre midi et 2, avec ma team de collègues de boulot en prenant tous le métro. Direction Escape Hunt et l’aventure La Poursuite dans le Métropolitain.
Le salon d’accueil met direct dans l’ambiance. C’est rétro, avec un souci du détail excellent. Les chapeaux de détective british sont en place pour la photo souvenir.
Mon équipe sourit. Même si pour deux d’entre eux c’est un baptême et donc un challenge à relever :”serais-je aussi efficace qu’eux ?” ou “j’espère que je ne vais pas me taper la honte !”
Le temps de prendre connaissance du scénario, l’entrée de la station Opéra nous ouvre les bras.
La Poursuite du Métropolitain Le décor joue le rétro assumé. La rame de métro est en bois, c’est classe !
Vieilles affiches au mur et bureau d’un autre temps. Et le moyen de communication avec le maître du jeu est vintage aussi. On adore !
La salle de jeu n’est pas très grande. Mais les membres de l’équipe ne se montent pas pour autant dessus. Il n’est pas nécessaire de crier pour se faire entendre.
Bon à savoir : l’aventure fait l’objet d’améliorations, de rajouts sans cesse pour que les afficionados prennent leur pied.
Calcul, boite à outils, énigmes, serrures à ouvrir et bon sens sont les ingrédients de cette poursuite contre la montre.
De belles petites trouvailles sont au rendez-vous et pimentent le jeu. C’est toujours plaisant quand on est un habitué.
L’équipe a fini dans les temps, sans accroc, sans coup de sang contre un partenaire.
Notre team de boulot a su pleinement maîtriser son sang-froid.
Anecdotes de ouf La Saint-Valentin en mode escape game n’est pas forcément conseillée. Ou alors c’est parfait si vous voulez tester la force de vos liens ; c’est encore plus intense qu’un week-end en vacances.
Ce sont les maîtres du jeu d’Escape Hunt Paris qui nous le confirment.
Il y a eu le jeune couple d’amoureux qui s’est séparé au dîner, deux heures seulement avant de tenter l’aventure.
Mais aussi le trentenaire qui se fait l’aventure avec sa douce et ses beaux-parents et qui est jugé un brin “autoritaire et catégorique” par l’ensemble de ses “partenaires” de jeu. Aie !
Le + : les deux aventures La Poursuite du Métropolitain et Crime au Cabaretsont déclinées en version anglaise !
Vous pouvez donc les conseiller à vos potos étrangers de passage à Paris.
2 chiffres : Escape Hunt a fêté ses 1 ans. Au total : 25 726 joueurs et 6 733 parties jouées !
Wato, notre agence événementielle chouchoute à l’imagination débordante (voire démentielle), fête ses 5 ans le 16 décembre dans un lieu secret à Paris.
Nom de code du nouveau projet : THE LAST MONASTERY. T’as envie de vivre en vrai l’ambiance Le Nom de la Rose ? (souviens-toi comme Sean Connery était sexy en habit de moine). L’Oracle te tend les bras.
Save the fucking date!
On ne te le redira jamais assez. Avec Wato, c’est l’assurance d’une soirée hors norme, hors du commun, hors des sentiers battus. En prenant ton billet pour la super production The Last Monastery, tu ne sais pas où tu vas passer la soirée (le lieu ne sera révélé que 24 heures avant l’event) mais tu sais qu’il y a toujours très peu d’élus pour accéder au St Graal.
Une fois la soirée passée, tu ne pourras que pleurer en matant les Instastories ou les snaps de ceux et celles qui étaient de la party. Dommage pour toi.
Un birthday de ouf! The Last Monastery c’est une soirée anniversaire de ouf. Les 5 ans de l’agence Wato ça se fête en grand et en habits.
DJ et ambianceurs en soutanes, comédiens pour une mise en ambiance à chaque recoin du monastère, openbar et dresscode obligatoire. On peut tout à fait imaginer que l’éclairage sera assuré en grande partie par des flambeaux qui vont rester allumés toute la night. Une lumière idéale pour des selfies originaux.
La birthday party de l’Oracle sera démente ou ne le sera pas.
Entre grenouilles de bénitier, cardinaux classieux, nonnes délurées, croiser le regard du moine à la gueule d’ange Louis Marie simplement éclairé à la bougie sera tout simplement inoubliable.
La messe est dite : VITE réserve ton billet !
THE LAST MONASTERY by Wato
le vendredi 16 décembre 2016 de 19h à 1h
Où ? dans un lieu secret dans Paris dévoilé 24h avant la soirée
Billetterie officielle : The Last Monastery Les 100 premiersmissels (sésames de la soirée) sont à 41e !
Bryan Esposito, le jeune chef pâtissier du restaurant étoilé Le Céladon – tenu d’une main experte par Christophe Moisand – nous avait enthousiasmés avec sa création L’instant chocolat. Il nous soulève les papilles avec deux bûches de Noël inventives et à la simplicité trompeuse. Le Noël 2016 sera Westminster ou ne le sera pas.
Bûche à la manière des treize desserts
Difficile de me faire oublier les saveurs fruitées de la bûche de Noël que je retrouve tous les hivers dans ma ville natale. Fruits, biscuit léger et cœur crémeux : une valeur sûre des fêtes familiale.
Pourtant je suis capable, cette année, de la plus belle infidélité avec la création de Bryan Esposito. Cet hommage à la Provence, sa délicatesse font retourner mon palais. Une part n’a pas suffi. Oui, j’avoue : j’ai succombé à une deuxième, par plaisir, gourmandise et jubilation. Et être bien sûr de comprendre ce qui m’attirait autant.
C’est le mélange de nougat, de biscuit noisette amande, de compote de figues, de fruits confits et de marmelade d’orange – qui m’ennuie pourtant dans les autres desserts.
Cette couche rouge vif excite forcément tout gourmand piqué dans sa plus indomptable curiosité.
Il y a de l’audace dans cette simplicité des accords, dans ces touches bien distinctes mais qui ne viennent pas jouer une note plus haute que l’autre.
Bûche Kalingo Grand Cru Entre une bûche fruitée et une bûche chocolat, mon choix se portera en premier sur le fruit. Mais comment ne pas céder à un chocolat noir grand cru ? Une bûche qui joue les belles ingénues et qui cache des textures tout à fait réjouissantes. J’aime quand le dessert ne joue pas sur une même gamme. Avec cette autre création qui enchaine : mousse chocolat à la fève Tonka, crémeux lait aux billes de cacao et brownie gianduja : l’excellence est à portée de cuillère.
Mon voisin de dégustation qui n’est pas un adepte du tout chocolat s’est enthousiasmé, avec surprise, et s’est laissé porter par l’emprise irrésistible du cacao.
Les miracles naissent parfois au cœur d’une assiette blanche discrète et pourtant rassurante.
Bryan Esposito, chef pâtissier du restaurant Le Céladon, et son équipe
Les bûches de Noël de l’Hôtel Westminster
Disponibles sur commande exclusivement à partir du lundi 12 décembre 2016
Tarif : 48 e pour 6 à 8 personnes
A déguster sur place au menu du Petit Céladon les samedi 17 et dimanche 18 décembre
Les excellents comédiens de la troupe Les Enfants d’Ernest revisitent avec fraicheur et modernité La Double Inconstance, une comédie en trois actes et en prose de Marivaux au Funambule Montmartre. La mise en scène est actuelle, dynamique, novatrice. Le jeu des six acteurs est parfait : gai, frais et pétillant !
Silvia, jeune et jolie paysanne, est retenue prisonnière par le prince, éperdument épris d’elle. Le problème c’est que celle-ci est follement amoureuse d’Arlequin, un jeune homme de son village. Mais le prince ne compte pas en rester là ! A tour de rôle, Trivelin, officier du palais, Flaminia, conseillère du Prince et Lisette, dame de cœur, vont tenter par tous les moyens de briser leur amour.
Tous les personnages sont incarnés avec justesse et énergie par l’ensemble de la troupe. On sent une réelle complicité entre les comédiens et une joie communicative de jouer.
Silvia et Arlequin nous touchent par leur simplicité et leur candeur. Lisette est parfaite en femme coquette, piquante et manipulatrice. Trivelin, maniéré comme il faut, est drôle et pétillant. Quant au Prince, il se révèle être un amoureux transi au cœur tendre.
Les Enfants d’Ernest interprètent ce classique de Marivaux en lui apportant un coup de fraicheur. C’est léger, énergique, drôle et pétillant.
Léo, 10 ans, a apprécié cette représentation grâce au talent des comédiens qui ont su actualiser cette pièce avec réussite.
Pièce conseillées aux fans de Marivaux et aux jeunes spectateurs qui souhaitent découvrir un classique revisité avec modernité.
Metteur en scène : Muriel Michaux Compagnie Les Enfants d’Ernest
Artistes : Aurélien Boucher, Alban Bureau, Pierre Emmanuel Dubois, Thomas Espinera, Nicolas Le Guen, Eugénie Gaudel, Hanaé Loison, Muriel Michaux, Anne Virlogeux, Julien Ranquere
Jusqu’au 8 janvier 2017
Le Funambule Montmartre
53, rue des Saules
75018
Les dimanche à 19h et samedi à 17h30
Spectacle tout public à partir de 10 ans
Durée : 1 heure
Double première ! Vivre enfin les Trans Musicales de Rennes, le festival qui révèle les artistes qui vont compter dans l’année comme : Fishbach, Sônge, Metro Verlaine, Comah, Meute… Et original : accompagner l’équipe des pages culture du journal 20 Minutes pour suivre le festival en mode journaliste.
#Trans2016 : Fichbach sur toutes les lèvres
Avant même le début du festival, un nom fait déjà le tour les rédac : FISHBACH. C’est elle qui a eu les honneurs, cette année, du spectacle création du festival. Une mise en lumière doublée d’une bonne dose de pression pour l’artiste qui aura droit à tous les regards : des pros aux tourneurs, des journalistes à la communauté d’auditeurs et followers.
Une jeune femme d’une vingtaine d’années qui sourit, rit, assume la pleine détente en interview et qui, une fois sur scène, est tout autre.
Après une mise en bouche débridée avec ROUGE GORGE – sorte de mix entre Jean-Paul Goude, Pet Shop Boys en solo un garçon sans âge qui chante :”Je n’aurais plus jamais froid” et proclame : “Soyons cochons !” – la gracieuse artiste fait son entrée dos au public. Audacieux !
L’invitation est franche et directe avec le premier titre : “Tu vas vibrer”
A l’Air Libre, pendant 5 soirs, FICHBACH accompagné pour la première fois de musiciens, joue, interprète plusieurs femmes à la fois, envoie sa poésie à la face du public. C’est brut, beau, sauvage.
On pense à Catherine Ringer, Lou Douillon (pour la silhouette), une Bashung ou une Christophe au féminin.
Elle magnétise, surjoue parfois, se couche sur scène, fume une cigarette (bad girl) et nous emporte dans un univers teinté de noirceurs (Invisible désintégration de l’univers) de rêveries insolentes (“Je connais le jour de ta mort“), de grands espaces.
Des “mercis” criés dans le public prouvent que la création est réussie. Unanimité avec toute l’équipe de 20 Minutes. Fishbach se prépare à une année 2017 en or.
Un festivalier l’a comparée à Jeanne Mas à la première écoute ! Mais ça c’était avant de la voir sur scène. “Je suis fascinée !” le cri du cœur d’une attachée de presse (autre que celle de l’artiste) à la sortie du concert.
Une petite marche d’une quinzaine de minutes dans le froid jusqu’au Parc Expo pour assister au grand retour de YUKSEK.
Grosse attente des festivaliers car le trentenaire se produit exceptionnellement avec des guests dont Monika et le groupe HER. Beau casting pour emporter la mise, soulever les bras en l’air et faire oublier les faussetés vocales du producteur à succès. Certains DJ et bidouilleurs devraient s’abstenir de chanter en dehors de leur studio d’enregistrement.
Yuksek profitera de son passage aux Trans pour annoncer que son 3e album sera le dernier. Les tournées à rallonge peuvent fatiguer le commun des mortels. On ne lui en voudra pas.
Metro Verlaine / Con Brio / The Jacques / Leska
Vendredi, c’est une certaine Raphaëlle à la blondeur très Deborah Harry qui nous fait un numéro de charme tonitruant en milieu d’après-m avec METRO VERLAINE.
En interview, son mari et aussi partenaire de scène, sera d’ailleurs très sensible à la comparaison avec la chanteuse du groupe Blondie, alors que sa douce est plutôt comparée à Santa d’Hyphen Hyphen.
Avec ses potes d’Evreux (“le Manchester français”), Raphaëlle nous balance toute sa fougue, en français dans le texte. C’est vif, pas forcément comparable à un groupe existant (très bon point) et ça te prépare à la soirée qui va suivre.
Les Californiens de Con Brio ont fait le show au Hall 9 du Parc Expo. Le chanteur, Ziek Mc Carter a tous les talents : chanteur à voix, charmeur, danseur, acrobate ! Il a fait crier les girls, fait se déhancher les festivaliers quadra, quinqua. Il y a du Mickael Jackson, du Bruno Mars, Justin Timberlake.
Il y a certaines facilités dans le set comme une reprise de Woman’s world, mais peut-on vraiment en vouloir à Con Brio ?
THE JACQUES, venus d’Angleterre, eux, ne peuvent souffrir que de la comparaison avec The Libertines. De vraies gueules, un look rétro indéfinissable. Et un gros problème de peau sur le visage du chanteur, Fin O’Brien, qui n’est pas sans rappeler Pete Doherty. Ca gueule, ça crache sur scène, ça fait de la batterie torse-poil, dissimule ses modestes pecs sous une chemise blanche. Des jeunes bad boys que l’on pourrait tout à fait retrouver au prochain Rock en Seine.
Séquence improbable mais “très distinguée” avec THE BARBERETTES, des ladies venues de Corée du Sud qui assurent question look et reprises acidulées de grands tubes internationaux. Le public rennais a, semble-t-il, fait son effet. Elles répéteront plusieurs fois : “Amazing” entre 2 titres.
Juste après, LESKA envoie du très bon son. A la différence de Yuksek, le duo ne s’aventure pas à chanter. Le show ne peut qu’être euphorique et emballant. Beaucoup de fumée, deux cerceaux de lumière et dance-party dans le Hall 8.
Comah, sensation bogosse / Sônge / Rocky
Début d’après-m avec la rencontre du très jeune talent des platines made in France. J’ai certainement dû être jalousé par les 18,4 K d’abonnés Instagram qui suivent, dans sa tournée mondiale, COMAH et sa belle plastique tatouée, écartée (au niveau des lobes d’oreilles) et musclée sec.
Il revient sur sa première fois : un live de fou au Mexique devant plus de 25 000 personnes alors qu’il n’avait partagé que 2 titres sur le web. Les réseaux sociaux se sont emballés et les tournées ont suivi.
#LesTrans sont une date importante pour lui : la première de son nouveau show annonçant la sortie de son album.
Autre jeune artiste sensation #Trans2016 : Sônge a flashé comme jamais dans les rétines ébahies du public en nage du Liberté. Apparition irréelle : capuche, simplement éclairée par une paire de lunettes que l’on croirait de luminothérapie (l’enquête est ouverte).
Il y a du Santigold dans la voix (M.I.A c’est pour tous les autres médias), du Christine and The Queens dans la mise en scène en solo, du Björk dans l’électro et du Jain dans la pulsation et les rythmiques venues d’ailleurs. Océane Belle venue de Quimper a tout juste signé avec Parlophone. Le début d’un beau succès.
Pas envie de prendre la navette ce samedi soir. Ce sera Bars en Trans pour la team avec EDDY DE PRETTO au look totalement improbable avec ce bonnet de marin et ses mèches blondes se faisant la belle. Un Parisien doué pour les textes et à la rythmique qui donne envie de danser.
Une Bretonne fait son entrée au Gatsby Club. LADYLIKE LILY, au profil très Audrey Fleurot. Une douceur dans le visage et une facilité à partager son bel univers.
Claque de ouf au 1988 Live Club avec ROCKY ! Une décharge de beats qui fait un bien fou. “Quel sourire !” hurlé dans la salle : la chanteuse a l’euphorie contagieuse. Efficacité totale de l’électro, impossible de retenir son corps, il veut danser, se déchaîner. Band against the wall fait partie de ces titres taillés pour les festivals.
Les Transmusicales de Rennes 2016, c’est :
Les plus :
– les Bretons et Bretonnes qui sont accueillants, chaleureux !
– l’ambiance, la diversité des musiques et des nationalités.
– des révélations tous les jours.
– la fête qui déborde de partout, jusqu’au lieu le plus improbable : le Parc Expo à côté de l’aéroport, loin de tout.
Les moins :
– la navette (payante) pour aller au Parc Expo. Tu te motives les 2 premiers soirs et le 3e, tu finis à Bars en Trans.
– les artistes rebelles qui ne sont pas 2.0 et qui ne pensent pas au référencement Google. Une pensée émue à ceux que l’on trouvera très difficilement sur le net : Rouge Gorge, Canari, Cliché, Volontiers, Chouette…
Surprenant !
Concept-stores, restos, cinéma, flipper, boutique éphémère de créateurs ouverts 7j/7 à la Villette.
Un centre de 25 000m² qui mixe shopping et loisirs d’un nouveau genre prend place dans une aile abandonnée de la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette. Vill’up est bien décidé à réveiller le visiteur avec son design, ses boutiques classy et ses attractions dont la chute libre indoor qui nous fait vibrer.
Design, fun et sensations
On ne s’y attendait pas. Et puis l’annonce déboule : ouverture de Vill’up fin 2016 ! Parfait pour changer nos habitudes en période de fêtes.
Ce qu’on aime d’entrer c’est la chaleur du design : des luminaires à la façade des boutiques en passant par le mobilier.
On n’est pas aux Halles (pas de Gap, H&M, Marionnaud, SFR), les grandes enseignes n’ont pas droit de citer. #bonheur
Ici, on peut recharger son smartphone en chevauchant un vélo rétro : c’est rigolo ! On peut aussi attendre sa douce en pleine essayage, en se faisant une partie de flipper Ghostbusters ou Transformers Frida Kahlo graffée sur un mur de boutique nous fait de l’oeil, elle est divine.
Au bout de l’allée, tous les regards sont attirés par un puits vitré où il est possible de s’envoyer en l’air. En groupe et à raison de 2 sauts dont un en hauteur avec son moniteur, il est possible de tester les sensations fortes de la chute libre sans aucun risque puisqu’Indoor.
Simple détail : ne pas craindre de sa balader en combinaison moulante de couleur bleu. On a essayé, on a kiffé !
Boutiques coups de coeur On en pince déjà pour Petit Pan. Nul besoin d’être accompagné d’un tout petit blondinet ou brun pour entrer dans cette boutique dédiée aux enfants avec coussins, girafes en tissus et autres luminaires nuages ou animaux. Le grand retour de la Pâtisserie Ciel qui va nous régaler à nouveau de ses bouchées aériennes made in Japon.
Storie : la volonté de sauvegarder l’artisanat à travers le monde. De Chine au Maroc, en passant par l’Afrique du Sud, les objets utilitaires ou de déco ont tous une histoire et c’est beau ! Boutique éphémère créateurs !
Ifly et Yoo Moov Stations Pour avoir déjà testé un simulateur de chute libre, on vous garantit que iFly vaut le détour et l’investissement. Ce n’est pas à un saut que vous aurez droit mais à deux !
Avantages : vous pouvez vous rater et du coup progresser en regardant vos camarades, car vous sortez en groupe. Et surtout, vous faire soulever dans les airs grâce à votre moniteur.
Il y a une équipe de choc, jeune, souriante et pro de la chute avec des centaines d’heures au compteur.
Aucune appréhension à avoir. Juste du pur fun dès 5 ans !
Yoo Moov Stations réserve aussi son lot de sensations pour tout geek ou visiteur voulant se frotter aux nouvelles technologies. Ecran 360 degrés, images 3D et 5DI. Le voyage dans l’espace d’être inoubliable. On a hâte de le tester à partir du 14 décembre.
Une salle IMAX à Paris ? On dit OUI ! Le Cinéma Pathé va ravir les cinéphiles d’autant que cette salle est équipée d’un son immersif Dolby Atmos. Autant dire qu’Avatar 2 va faire exploser les réservations !
Vill’up 30 avenue Corentin Cariou 75019 PARIS
Métro : Porte de la Villette
Horaires :
Ouvert 7j/7
Boutiques : de 10h à 20h
Ciné, loisirs et restos : de 10h à 1h du mat’
Depuis cet été, A la folie le 3e album dance, fun et débridé de Naive New Beaters nous fait affronter tous les aléas de la vie. Le bonheur tient parfois en une simple et vigoureuse chanson d’amour, en un duo avec Izia ou une déflagration de beats. David, Eurobelix et Martin reviennent sur l’accueil de leur disque, confient leur stratégie marketing imparable et dévoilent quelques bons spots parisiens.
ITV en mots, selfie et vidéos !
Accueil, promo d’À la folie, sont à la hauteur de nos attentes ? David Boring : Même plus !
Wallace, le premier album avait bien marché. Et avec celui-là, on a l’impression que c’est un peu plus fate. On a plus d’expo en média. Eurobelix : C’est la 1ère fois qu’un de nos titres tourne pas mal en radio. David : Et qu’on n’est pas obligé nous-mêmes de programmer. Martin Luther B.B King : On a commencé à jouer les titres avant même la sortie de l’album. Et le public réagissait bien, David : Ils dansaient. Et ça ne faisait pas un blanc, comme d’autres fois. Je me rappelle de Made to last long et le public était en plein kiff.
3-4 adjectifs pour décrire les premiers lives d’À la Folie ? David : Dansant ! Chic-et-sauvage, un seul adjectif (c’est une contraction). Dance-grunge.
Un succès en musique en 2016 c’est un succès ou c’est un travail de longue haleine ? Martin : C’est pas un coup de bol ! David : Heal Tomorrowétait prêt, deux ans avant la sortie de l’album. On l’a un peu diffusé. C’est pas mal de sortir ton album 2 ans avant en faisant semblant. On élabore plusieurs techniques.
On s’est dit que c’était pas si mal de le sortir en plein milieu de l’été : personne à Paris.
Ce retard cumulé qui était une faiblesse, on en a fait notre force. José de Stuck in the Sound nous a dit : “Trop stylé les gars. Vous sortez votre album en plein été. Vous êtes des génies !”
J’ai kiffé Monte Christo. Ca donne envie d’hurler : “It’s ok now!“ David : C’est top, mec ! On l’a conçu dans le manoir d’Eurobelix en Ardèche. On faisait des sessions d’enregistrement. Martin : J’ai une théorie que nous n’avons jamais évoquée. On était dans une pièce très mal insonorisée avec pas mal de réverbérations. Et le fait de brailler faisait un beau son naturellement. David : C’était en fait un peu chelou parce que c’était de la dance. Y’avait une gène. Martin : On s’est dit : est-ce qu’on ne va pas un peu trop loin dans la dance ? David : Au final, il s’est pris une ptite couche de mix qui le rendait un peu plus craspouille, agressif et moins dance-disco-club. Puis un nouveau vernis. Du coup, il est hybride !
Words Hurt est super efficace aussi. Les beats c’est au premier jet ou long travail ? Martin : C’est assez souvent des premiers jets, oui. David : On l’a assez vite fait dans sa globalité. Mais on a galéré pour le gimmick avec les voix d’enfants. Martin : On garde les premières prises de voix. Après c’est la hantise de refaire quelque chose. T’as l’impression de perdre l’émotion du début. Eurobelix : C’est bien aussi de ne pas trop écouter les démos.
Un lieu improbable pour un concert ? David : On nous parle souvent de la Tour Eiffel. Faudrait peut-être qu’on le fasse.
On te balance : “Waouh Lilly and The Prick on fait un concert à la Tour Eiffel“. Mais au final c’était dans un restaurant, non ?
Anecdote de concert cette année ? David : On a fait un concert bien foiré à Millau. On nous a même dit d’arrêter avant la fin du concert. Martin : En général, on n’est pas super content quand on nous dit ça, mais le concert était tellement catastrophique pour plein de raisons. David : En plus, Joey Starr nous avait bourré la gueule avant !
Un spot de ouf pour boire un verre à Paris ? David :Le Grand Train ! Alex : Il est fermé ! Martin : Le Sans Souci, c’est du classique, du solide. Avec une Naive New Beer ! 😉 David : J’aime beaucoup les cromesquis au chorizo du Barbès. Martin : Faut pas se mentir : c’est juste des croquettes ! 😉
Spot de ouf pour un dîner en amoureux ? Martin : Le Jourdain ! Ou le Kushikatsu Bon, les brochettes fines japonaises. David : Avec le gros four en cuivre. T’amènes ta meuf ou ta mère : tu gagnes des points !
Claque musicale récente ? David : Asgeir– King and Cross. Il est ouf ce morceau ! On dirait un maxi gold d’un tube d’y a 20 ans. Martin : Le 2e album de Fidlar. Je l’écoute plusieurs fois par semaine. Eurobelix : Tampe Impalia ont fait très fort. David : Et Dan Croll –From Nowhere !
Une Parisienne en provenance de Châtillon-Montrouge “petit village où tout le monde se parle.“ Un disque écrit dans le métro et en impro avec son musicien. Vidéaste qui vient de réaliser le clip de son titre Indigène (“il faut de tenter de trouver où va la jeune fille“).
La chanteuse Marianne BP est aussi multi-talents que mystérieuse et barrée, aussi sensible que rebelle. Elle, qui se dit “addict aux relations humaines“, est capable de lâcher en plein interview : “T’as de jolis yeux !“ Forcément ça touche, comme son album Aparté Parisienne qui sera en pleine écoute début 2017. INTERVIEW SELFIE / MARIANNE BP
selfie exclu pour #UsofParis
UsofParis : Peux-tu te pitcher et pitcher ton album ? Marianne BP : On a tous ras le cul de cette vitesse. L’album est une sorte de bouffée d’air pur, de petit nuage qui emmène ailleurs, avec de la poésie.
Je suis barrée (à ce qu’on dit) et ça change ! 🙂 Je n’ai pas une approche conventionnelle des choses.
Quelles sont les références qui imprègnent ton disque ?
Je viens du texte, de la poésie en chansons : Gainsbourg, Brel, l’écriture de Piaf.
En musique, j’ai des influences hip-hop, trip-hop, electro.
J’ai bossé avec 303Box, un compositeur électro-ambiant qui s’est imprégné de l’univers sonore de Paris. Il a samplé des sons de la ville et en a fait des rythmiques.
Il sortait avec son enregistreur et il a capté tout un tas de sons comme des pas sous un pont, une laverie automatique, une rame de métro. 303Box m’a insufflé la terre de Paris et ça m’a inspiré les textes.
Et les premiers à avoir écouté le disque me disent qu’ils adorent l’écouter en métro. Ça les fait partir ailleurs.
Il y a un 2e homme pour ce projet.
Oui, un musicien de jazz et ami brésilien Munir Hossn. Il a apporté une touche organique à l’ensemble, avec du bois. Il a joué de la guitare et de l’accordéon.
Qu’est-ce qui se cache derrière Sucre marron ?
Ce morceau amène Paris à la plage. J’imaginais Paris avec des teintes sucre-marron. C’est en fait un clin d’œil à Di Angelo et son Brown Sugar. Un souvenir d’adolescente. 😉
Comment as-tu conçu le titre Indigène ? Étrangement, le compositeur n’aimait pas la musique alors qu’elle me plaisait. C’est le titre le plus électro, le plus land, aérien, le plus doux aussi. Un morceau qui nous susurre qu’on est issu de la planète terre.
A quoi ressemble la Parisienne en 2016 ? Elle est variée. Il y a des stéréotypes, comme je l’évoque dans mon titre Cocaïne avec la post-adolescence.
Je continue de sortir et je vois la génération de la vingtaine (16-20 ans). J’ai vu des jeunes filles perdues et cette grosse nouveauté : la cocaïne festive, que l’on ne consommait pas à mon adolescence. Une sorte de rêve blanc actuel. Un symptôme social où tout va très vite. Il y a quelque chose de perché qui est étrangement inspirant.
J’ai de l’affection pour les gens et même ceux qui se perdent.
Quelle Parisienne es-tu ?
Je suis observatrice. Mais je souffre aussi de l’indifférence des gens, de la distance.
Tout le monde a besoin d’être connecté. A Châtillon-Montrouge et en Martinique où j’ai vécu enfant, y’a une connexion entre les gens, des rapports humains plus rassurants. A Paris, ce n’est pas le cas. Et ça n’aide pas à être bien.
Je suis révoltée. Et mon disque est né de ce que je vivais sur l’instant.
J’ai eu l’impression d’entendre Brigitte à une voix.
C’est amusant ! Quand j’ai commencé à chanter, les Brigitte sont arrivées juste après. Des amis ont cru que je faisais partie du groupe quand ils ont entendu le premier titre.
Ça vient probablement de la sensualité des mots. Je suis deux femmes en une. 🙂
Tes petits bonheurs parisiens ?
Boire une bière avec un pote, ou boire deux bières avec de très bons potes.
J’aime aussi l’architecture de Paris la nuit. Les gens sont plus dans le lâcher-prise. C’est le Paris que j’aime bien.
De quoi es-tu capable de faire parler de ton disque ?
Instinctivement, je dirais me mettre à poil. J’en suis capable, mais je ne suis pas sûre que ce serait une bonne idée. 😉
Une déclaration d’amour à faire à Paris.
Un peu de verdure un plus.
Déménage, vas au soleil !
On est comme dans un frigo périmé : l’air est très froid !
Parisiens-nes : partagez, aimez…
Une adresse secrète ?
Bar Les Éléments au 32 rue Verron.