A Cuba, la première chose qui vous saisit c’est sa chaleur. Pas seulement la chaleur du temps, où la majeure partie de l’année, il fait chaud et humide. Mais c’est surtout la chaleur du peuple cubain. Cette attention particulière qu’ils ont de vous accueillir, de vous sourire, de vous dire bonjour et de vous ouvrir leurs portes comme si vous faisiez partie de leur famille. Et ce, partout où vous vous rendez.
Guitariste sur le Malecon à La Havane. Les Cubains aiment la musique plus que tout. Ce jour-là, une équipe tournait un clip
La Havane incontournable
S’il y a bien une ville à voir, c’est La Havane. La capitale bruisse du matin au soir. On dit de New-York qu’elle est la ville qui ne dort jamais. Eh bien, La Havane, c’est un peu le New-York de Cuba. Les coups de klaxons des vieilles américaines qui crachent leur fumée depuis leur pot d’échappement, la musique qui sonne à tous les étages des maisons ou des écoles de danse de salsa, des vendeurs à la criée qui vous proposent du pain, du lait et autres petites choses nécessaires pour se sustenter, le rire des enfants qui jouent au baseball dans les petites rues escarpées des grandes artères… Bref, le calme et le silence, on ne connaît pas à Cuba.
Statue de ballerine à l’entrée du quartier Habana Vieja, le quartier de la vieille ville à La Havane
Et puis, La Havane, c’est aussi les magnifiques vieilles maisons. A moitié détruites, mais qui reflètent une beauté extérieure exceptionnelle. Des anciennes bâtisses, d’un temps presque colonial, qui font la richesse patrimoniale cubaine. C’est bizarre de le dire, de l’écrire ainsi, mais il faut le voir pour le sentir. Culturellement, La Havane propose quelques musées, mais c’est surtout son grand théâtre, qui est à couper le souffle. Tout comme le Capitole, réplique presque exacte (il fait 5 mètres de plus) de celui de Washington. La vieille ville, Habana Vieja, est aussi un joyau à elle toute seule. Le mieux étant de se perdre dans les ruelles de ce quartier de la capitale, on découvre ainsi à chaque coin de rue des pépites architecturales et culturelles.
Plaza de la Revoluzion (La Havane) avec le portrait géant de l’éternel Commandant Che Guevarra, figure indissociable de Cuba
Il y a tant de choses à dire sur cette ville, aux mille visages, aux mille mélanges. Car là-bas c’est une population métissée qui y vit. Et les influences créoles, françaises, américaines malgré tout, africaines, se mélangent et donnent un goût merveilleux à la capitale. On le retrouve d’ailleurs dans les assiettes, même si la majorité du temps, on se délecte des produits frais de la mer, qui longe la capitale. D’ailleurs, une belle promenade sur le Malecon finira de vous convaincre de la beauté de cette ville.
Sur le Malecon, à la tombée de la nuit. Les Havanais aiment venir s’y promener pour profiter d’un air plus frais
Vinales – Cuba
Si La Havane est un lieu incontournable d’une visite de Cuba, d’autres villes valent le détour d’un vol de 10 heures. Mon coup de cœur serait sans conteste Vinales. On y trouve toute la quiétude dont on a besoin après quelques jours dans la capitale. Les mogotes, pains de sucre, ponctuent les paysages tropicaux. On est dans les terres, là même où se cultive le tabac. Mais c’est surtout pour ses randonnées en plein milieu de la nature, véritable richesse patrimoniale, que ce passage devient obligé. A pied ou à cheval, on rencontre des paysans et une population avec un cœur d’or.
Portrait d’un Cubain, vivant à Viñales, à l’Ouest de l’île. Dans les montagnes, on cultive du tabac mais on produit aussi du café
Autre lieu à visiter sans hésitation, Trinidad. Cité balnéaire, située le long de la mer des Caraïbes, on plonge là dans les eaux turquoises et transparentes. Certes, la ville est bourrée de touristes venus des quatre coins du monde. Mais la beauté des lieux avec notamment son centre entièrement piéton, vous couperont le souffle. Là, on y trouve des bars où chaque soir un spectacle est programmé. Rien de tel pour y boire un bon Mojito, Daquiri ou Cuba Libre au son de la musique cubaine.
Pour survivre, de nombreux Cubains pêchent. Comme ici, avec cette femme d’une cinquantaine d’années à Cienfuegos
A Viñales, vous pouvez rencontrer des rouleurs de cigares, qui vous font bien évidemment goûter la qualité de leur produit
Si vous voulez découvrir toute l’île, il vous faudra beaucoup, beaucoup de temps. En deux semaines, je n’ai pu faire qu’une bonne partie de l’Ouest (La Havane, Vinales, Pinar del Rio, Trinidad, Cienfuegos, Santa Clara et Varadero). Mon regret sera donc de ne pas avoir été à Santiago de Cuba. Les nombreux routards que j’ai pu rencontrer sur les chemins ne m’en ont dit que du bien !
Un pêcheur range son filet, en fin de journée, au bord de la Mer des Caraïbes à Trinidad.
Conseils pour préparer votre voyage
La Havane
Aller boire un verre à l’Hotel Nacional pour une vue imprenable sur la mer
Se rendre sur la plaza de la Revoluzion en coco taxi
Se balader dans la Calle Obispo pour votre shopping souvenir, avec des petites boutiques parfois installées dans des cages d’escalier.
A La Havane, dans les ruelles perdues de cette capitale mythique
Trinidad
Aller boire un verre à la Casa de la Musica
Monter sur la terrasse du Museo municipale pour avoir une vue panoramique sur la ville
Santa Clara
visiter le mausolée du Che
Mausolée et musée consacrés au Che à Santa Clara. Une statue immense dont on aperçoit la tête a été installée. Elle donne l’impression de dominer le monde
Varadero
Manger une pizza chez Pizza Nonna Tia
Pinar del Rio
Visiter les champs de tabac et fumer un cigare
Se loger : Le système le plus courant et donc le plus simple est les casas particulares. En fait, on dort tout simplement chez l’habitant. Le prix d’une chambre souvent double que vous soyez seul ou accompagné, est de 25 à 35 CUC (monnaie touristique cubaine) soit 25 à 35 euros.
Il existe des hôtels d’État mais rien ne vaut le petit déjeuner d’une casa particular et l’accueil presque familial de l’habitant.
Il est facile de trouver une casa. Des petits signes affichés au-dessus des portes des maisons vous indiquent si c’est une casa particular pour touristes (car il en existe mais réservée aux Cubains). Et s’il n’y a pas de place, le propriétaire vous conseillera toujours une autre casa. Donc pas de panique! Il y aura toujours un endroit où dormir !
La langue
Parler espagnol est toujours une bonne chose quand on se rend dans un pays hispanophone. A Cuba, tout le monde ne parle pas anglais, mais souvent chacun se débrouille pour se faire comprendre. Certains habitants parlent français mais cela reste rare. Alors utilisez les mains, prenez quelques cours avant de partir ou bien un petit dico avec vous et tout se passera bien !
Sécurité
A noter que dans le pays on se sent en sécurité. Les gens ne sont pas agressifs et en règle générale la police, enfin surtout dans les grandes villes, veille au grain. Mais sincèrement aucun risque réel de vol ou de mauvaises rencontres. Même tard la nuit dans les rues.
Une petite fille joue dans le Parque Vidal à Santa Clara, ville où repose le Che
Marre des glaces Berthillon qui n’ont pas renouvelé la formule depuis un demi-siècle ? Tu cherches un truc glacé qui débotte, qui t’aguiche aussi bien l’oeil que le palais ?
La jeune équipe qui se cache derrière IceRoll te promet du goût, du frais et un coup de main original. Preuve du succès, IceRoll tient boutique rue de Turenne cet été !
IceRoll, success story
C’est le deuxième été d’IceRoll. Cette jeune glace fabriquée sous vos yeux sur une plaque à moins 30 degrés durcit, aussitôt sa base liquide étalée. Le tout est sans colorant et gorgé de belles sensations fruitées.
Le concept est d’inspiration asiatique, suite au tour du monde de son créateur Quentin Bourdonnay, 23 ans (pourquoi n’étions-nous pas aussi créatifs à son âge ?). Plus précisément, le jeune homme a eu un flash en voyant une cuisine conçue, dans les rues de Thaïlande, sur un congélateur récupéré. Son souvenir est que “le résultat n’était pas très bon ni très joli.” Mais l’idée fait son chemin.
Quentin et Thomas, concepteurs d’IceRoll
A partir de ce moment et à son retour en France, son mot d’ordre sera la qualité du produit. Son intention étant de concevoir une marque raffinée aussi bien visuellement que gustativement.
Et le fruit – ajouté juste avant de déguster – explose en bouche et se trouve totalement enrichit. “La banane n’est pas un jaune pétant, l’idée étant de retranscrire fidèlement le goût du fruit” nous précise le concepteur. L’air, partie prenante de toutes les autres glaces, est absent du process de l’IceRoll. Et c’est allégé, très goûteux sur la langue. Une impression de ressentir vraiment le fruit, sans artifice.
Les 5 rouleaux servit équivalent à 2-3 boules, ce qui fait de ce pot glacé un dessert consistant.
“C’est une idée de maçon !”
Ce n’est pas de nous, mais d’un spectateur en apercevant la mise en scène sur le stand design de l’équipe lors de la réalisation d’un pot de glace. Pour le business, Quentin s’est associé à Félix et Thomas, designer produit, et à la manoeuvre au Perchoir ce jour-là. Ce dernier confirme : “c’est finalement plus un coup d’oeil qu’un coup de main à avoir, comme avec les pâtes” afin de reconnaître le bon moment pour rouler la glace. Son apprentissage a été de voir avant-tout comment la glace réagissait.
Et tous les goûts sont dans la nature ! Fruits rouges, banane, fruits exotiques, chocolat, caramel, brownie fondant, cookie crunch sans compter les toppings pour faire de ce dessert un vrai moment de dégustation 100% original.
NEW! IceRoll, la boutique
7, rue de Turenne 75003 PARIS
horaires : du mardi au jeudi de 13h à 19h
du vendredi au dimanche de 13h à 21h
Et ouvre l’oeil et le bon pour trouver les prochains événements où la IceRoll team va débarquer. Toutes les infos sur le site :IceRoll.fr
Le Studio Harcourt a changé d’adresse. Désormais installé dans un hôtel particulier de la rue de Lota dans le 16e, le célèbre studio photo ouvre en grand ses portes. L’ambiance feutrée et exclusive de la séance photo est toujours d’actualité, en revanche, des espaces publics permettent une immersion à pas feutrés.
Cate Blanchet
Jean Dujardin, Clark Gable, Cate Blanchet, Catherine Deneuve, Danille Darrieux, Jean Paul Gaultier : les plus grands artistes sont passés sous les lumières et devant l’objectif de ce célèbre studio photo.
Le noir et blanc est magnifié à la perfection, le visage ne retient plus que la grâce.
Cependant, ce ne sont pas les noms des photographes qui sont entrés dans la postérité mais bien le studio de création photographique, qui a traversé les décennies sans prendre une ride.
Bien sûr, le portrait Harcourt n’est pas réservé qu’aux grands noms de ce monde, mais il faut compter un certain budget pour atteindre l’immortalité sur papier glacé.
Beaucoup d’anonymes rêvent de pouvoir s’offrir cet instant de grâce. Le portrait suppose un vrai rituel : un accueil exclusif, une séance de maquillage – avec produits griffés Harcourt, on n’arrête pas le glamour ! – avant la décharge d’adrénaline, le passage devant les feux de la rampe.
Un moment en suspension où le temps s’arrête pour que vos traits prennent la pleine lumière. Un instant de grâce. Plusieurs anges peuvent passer, ils n’arriveront pas à vous faire rater votre séance.
Le résultat n’est jamais décevant.
Et saviez-vous que vous pouvez aussi immortaliser votre animal de compagnie ? La classe ultime pour votre bête à poils.
En attendant de céder à l’appel de l’éclairage au Tungstène – particularité des shootings Harcourt -, entrez donc dans ce bel immeuble, empruntez l’escalier, saluez Carole Bouquet de notre part et tous les autres que vous pouvez croiser dans les couloirs et autres salons…
Le plus :
Dalloyaua pris les rênes de l’espace restauration pour des déjeuners raffinés dans un cadre au calme. Vous pourrez même céder à la cuvée de champagne griffée Harcourt.
Ne pas oublier !
Une alternative à moindre frais (10 euros) et au résultat finalement plutôt concluant est proposée depuis quelques années : le photomaton Harcourt.
Nous avons testé celui du MK2 Bibliothèque et nous avons pu réaliser de beaux portraits. Idéal pour la nouvelle photo de profil de votre page FB ou un prochain casting, who knows?
Une visite du Studio Harcourt rue de Lota c’est aussi l’occasion de découvrir l’architecture des immeubles voisins, de vrais pépites que votre Instagram va adorer !
Pour une fois, sur USofParis, on va vous parler fringues et, plus particulièrement, de l’explosion des sites de personnalisation.
Chaussures, t-shirts, casquettes, accessoires ou même sac de sport. Même si nous ne sommes pas des gros consommateurs de ces produits, on connait tous un ou une fana de ce genre de produits plus ou moins unique ! Mais où trouve-t-il ces créations, parfois douteuses et d’autres fois très originales ?
Et si on s’y mettait aussi ? Histoire de se faire remarquer cet été ? C’est parti pour un tour ou plutôt petite revue de trois sites.
La French Touch des shoes Tatoo Shoes :un nom simple qui résume bien le concept.
On a cherché un moment sur le net et ce genre de site proposant la personnalisation des chaussures est plutôt rare, mise à part ceux de grandes marques.
Intérieur, extérieur, chaussure droite et chaussure gauche : tout est à créer à votre guise en trois caractéristiques : motif de fond, image superposée et texte.
Et si vous aimez votre ouvrage, partagez-le sur le site pour le monétiser.
Les petits points négatifs du site : un seul modèle proposé, style Converse, en version basse ou montante, les possibilités de mise en forme des textes assez limitées et l’impossibilité de dupliquer le design de la chaussure droite sur la gauche ou inversement.
Des visuels Arty venus de Chicago
On passe de l’autre côté de l’Atlantique et on plonge dans un univers beaucoup plus graphique. Threadless est plus qu’un site de commerce : c’est une communauté en ligne qui lie artistes et clients. Les créations plébiscitées par les visiteurs se retrouveront sur les t-shirts, débardeurs, sweats à capuche mais aussi sur les coques pour mobile ou totebag.
Chez USofParis, on aime les graphismes très recherchés proposés par les artistes présents.
Personnalisation de A à Z version outre-Rhin
Sweat à capuche, teddy style baseball, bonnet, casquette, mug, peluche, tablier et même boxer : tout est personnalisable avec Spreadshirt. Importer des images perso, créer un texte original ou utiliser les images et designs prédéfinies du site : des choix multiples pour des fringues et accessoires uniques.
On a personnalisé un sac de sport en quelques clics : c’est simple et rapide, pour un rendu pas trop cheap.
Sur un t-shirt, vous pouvez même personnaliser les manches. Complètement fou !
Les visuels sont imprimables en trois qualités différentes.
On aime aussi les petits plus de ce site : la possibilité de faire un achat groupé pour un évènement particulier et aussi celle de vendre une création de design.
Alors sur le net, chacun peut trouver son propre style de fringues, voire y rajouter sa propre touche. Laissez donc libre cours à votre créativité et à vos envies.
L’été, le soleil et l’apéro entre potes… Mais ras le bol du rosé pamplemousse et des crackers industriels ? La Conciergerie Gastronomique offre du goût avec son coffret Italian Party en édition limitée et un rendez-vous entre privilégié(e)s pour déguster.
Rendez-vous est pris, ce mardi, au showroom Silvera à Bastille pour la soirée de lancement du nouveau coffret 100% original conçu par l’équipe de la Conciergerie Gastronomique – qui réinvente les initiatives food et propose des initiatives bluffantes !
Les acquéreurs du coffret #ItalianParty sont invités à récupérer leur coffret réservé en ligne tout en dégustant cocktails et bons produits.
Une bouffée de saveurs transalpines vous envahit avec ce plateau Aperitivo : tapenade d’olives Taggiasche -variété cultivée en Ligurie- et tomates séchées – deux recettes de la maison Anfosso, Tarallini de la région des Pouilles. Et pour les accompagner, l’apéritif roi du Piémont : le Vermouth Martini avec sa nouvelle recette Riserva Speciale (Rubino ou Ambrato) et son packaging rétro à souhait. Notons la petite incartade à l’Italie : le Schweppes, pour façonner un cocktail avec un peu plus d’amertume.
Taralini et tapenade d’olives taggiasche
Le coffret de saison by La Conciergerie Gastronomique
Vous l’avez compris, tous ces produits ont été sélectionnés avec soin pour vous garantir goût et plaisir.
Et si ce coffret aperitivo très classe dans sa boite noire n’est pas le premier essai de la Conciergerie Gastronomique. Il marque une nouvelle étape de création qui devrait se poursuivre à l’automne. En effet, pour le prochain, Léa et son équipe souhaitent inclure les clients dans le processus de création afin d’offrir une expérience gustative encore plus intense. L’idée est de partager les idées, les envies pour une proposition de saison aussi yummy qu’inspirée.
Et vu le succès de ce coffret Italian Party édité à 55 exemplaires (épuisés), les volontaires ne devraient pas se faire prier pour participer à la prochaine aventure signée La Conciergerie Gastronomique.
Italian Party
by La Conciergerie Gastronomique
Prix : 49 € – Épuisé
Le Bassin d’Arcachon et ses contours regorgent de pures merveilles, d’expériences originales et de paysages de cartes postales. Un décor que vos followers sur Insta vous jalouseront.
3e épisode de notre découverte de ce petit bout de paradis à travers la virée iodée menée avec brio par Eric Dauges pour qui l’huitre est bien plus qu’une passion, c’est toute une vie.
Rendez-vous est pris ce samedi matin, au Port d’Arès, avec un soleil éclatant pour partir avec un vrai professionnel de la mer, pas du tout bourru bien au contraire. C’est le partage qui est le maitre-mot d’Eric Dauges. Un quadra au corps sec, musclé par l’activité physique quotidienne et bronzé. Cet ostréiculteur nous embarque sur son bateau pour une immersion sans filtre dans son activité professionnelle.
La culture de l’huitre est tout un art, elle mérite une attention de chaque instant. Il n’est pas rare qu’Eric prenne le bateau tard, en fonction des prévisions météo ou pour éviter une catastrophe dans ses parcs. Nos petites préoccupations de gens des villes sont balayées. Belle leçon de modestie.
Les huitres du Bassin d’Arcachon !
Il ne faut pas être cardiaque quand il s’agit d’ausculter les poches à huitres qu’il faut déplacer. Parfois, les mauvaises surprises sont au rendez-vous, comme ce jour où Eric découvre un parasite qui prend un malin plaisir à vider l’huitre par le biais d’un seul petit trou dans la coquille. Les dégâts sont bien sûr énormes quand on se rend compte tardivement de la présence de ce prédateur.
Le bateau tangue pendant qu’Eric déplace, retourne les poches et en remonte d’autres pour les installer sur un autre spot.
Des crabes et autres petits poissons sont soulevés avec les huitres pour atterrir sur le bateau. Ils retrouvent tous très vite la direction de la mer pour retourner batifoler.
Notre embarcation repart et longue le Cap Ferret. Direction l’une des plus belles vues du Bassin. Stationnement face à la Dune du Pilat qui se déploie sans retenue. Ici, Eric vient installer les sacs d’huitres pour que les coquillages se nourrissent de nouveaux courants et gagnent en maturité grâce à cette deuxième exposition. C’est fastidieux mais avec un décor pareil, il est difficile de se décourager à la tâche.
Dégustation face à la Dune du Pilat
Une fois terminée, Eric nous conduit sur un banc de sable juste à côté, histoire de profiter encore plus du panorama. Les parapentes virevoltent au-dessus dans un ciel bleu intense. Aucune jalousie de notre part, nous avons les huitres, la mer, le sable et le grand calme.
Des amoureux gambadent derrière nous en bermuda avant de sortir totalement de notre champ de vision pour se câliner au soleil.
Les bateaux passent, au loin le catamaran que j’avais pris lors de mon premier séjour à Arcachon pour découvrir le Bassin.
En compagnie d’un vrai gars d’ici, ostréiculteur de 3e génération après son grand-père et son père, mais certainement sans succession. En effet, Eric déconseille à ses deux enfants de suivre sa voie, car trop dure et trop contraignante.
Le cadre, la simplicité de cette rencontre, la durée font de cette expérience un souvenir inoubliable et humain. Bien loin des hordes de touristes du Cap Ferret et à cent lieues du luxe de La Co(o)rniche Hôtel conçue par Philippe Starck que l’on devine face à nous.
Sortie à la marée avec Eric DAUGES, ostréiculteur du Bassin d’Arcachon, son bateau « Éole », embarquement au port d’Arès, cabane 22.
Contact : 06 13 45 67 09
mail : earl.des.pres.sales@gmail.com
Compter : 45 euros par personne
Demi-tarif pour les enfants de 8 à 12 ans
Tarif famille (2 adultes – 2 enfants)
Durée : 3 à 5 heures selon le lieu d’embarcation
Autre proposition : sortie marée de pêche
45 euros par personne et demi-tarif pour les enfants de 8 à 12 ans
Durée : 4 heures minimum
La programmation complète du Festival FNAC Live 2016 tout juste dévoilée, USofParis vous propose une vue générale avec Benoit Brayer, co-programmateur du festival avec Nicolas Preschey. Le responsable des événements culturels de la Fnac et fou de musiques nous dévoile les coulisses de cette édition 2016 alléchante. Une interview pleine de fougue et d’énergie. Coups de projecteur sur Lola Marsch, Hyphen hyphen, Jungle, Sage et Bon voyage organisation. Des artistes, pour certains peu connus, qui devraient être des révélations pour le public parisien. Benoit se confie aussi sur quelques-unes de ses émotions musicales et personnelles.
INTERVIEW DE BENOIT BRAYER
UsofParis : Combien de temps vous faut-il pour concevoir la programmation du Fnac Live ? Benoit Brayer :C’est quasiment un an de préparation. Les premiers rendez-vous de programmation commencent en octobre, les premiers engagements également. Elle se déroule jusqu’en mars et après, on entre en phase de production. C’est un an de travail.
Dévoiler progressivement la programmation, c’est une volonté de prolonger le suspense ou c’est plutôt se laisser une plage de liberté pour accueillir un artiste qui n’a pas donné son accord ?
Non, non. La programmation, on la connaît depuis fin février début mars. Ça répond à un double besoin. Le fait de créer une dynamique de communication, comme on est un festival gratuit on a besoin de se rappeler au bon souvenir du public à intervalles réguliers. Mais ça répond aussi à des enjeux d’exclusivité de programmation d’artistes par rapport à d’autres évènements. Certains artistes ont des concerts parisiens ou sont programmés sur d’autres festivals. On séquence donc nos annonces pour ne pas nuire aux évènements périphériques. La volonté du FNAC Live n’est pas de créer un contexte défavorable aux artistes ou aux autres évènements culturels. On attend que les artistes soient passés pour qu’on puisse les annoncer sereinement sans nuire aux autres.
Combien de concerts voyez-vous en moyenne par an ?
Je ne sais pas. Je me consacre surtout à des concerts de découvertes et de nouveautés. Et ensuite, je profite des festivals pour me faire une grande bouffée d’artistes plus établis. C’est vrai que dans l’année je consacre plus mes soirées à aller voir des artistes émergeants qui pourraient être des gens que j’ai envie de défendre et de soutenir dans les mois qui viennent.
Philippe Katerine @ Printemps de Bourges 2016
Avez-vous eu un choc scénique récent, qui soit dans la programmation ou qui ne le soit pas ?
J’en ai plein ! Vraiment tous les artistes qu’on programme cette année sont des gens qu’on a vus et qui nous ont emballés, chacun sa façon. Lola Marsh, une chanteuse israélienne que peu de gens ont vue, est une performeuse incroyable. Il faut vraiment la voir sur scène et voir son charisme, son énergie. C’est quelqu’un de fantastique !
Dans les chocs aussi, j’avoue que le dernier spectacle de Philippe Katerine, au Flow, m’a particulièrement emballé. Bachar Mar-Khalife fait partie des artistes qui m’impressionnent aussi beaucoup en live. Balthazar c’est toujours une claque quand on les voit. Ils ont une qualité de jeu, une densité, une intensité esthétique et musicale incroyable. Balthazar en live, c’est vraiment une sensation forte.
Une tête d’affiche difficile à avoir cette année, que vous n’avez pas eue et que vous auriez aimé avoir ?
Pleins ! Et je préfère revendiquer les artistes que nous avons à proposer aux gens.
Vous pouvez bien m’en citer ? Cette année, on avait vraiment envie de présenter le show de Cassius, mais c’était un peu tôt pour eux, dans la préparation. Ils ne sentaient pas que leur show serait prêt en juillet. Ils ont préféré attendre Rock en Seine fin août.
Et un artiste qui a mis un peu plus de temps à dire oui, où il a fallu un peu plus parlementer pour les dates ?
Parlementer, non, parce qu’aujourd’hui c’est la 6ème édition du Fnac Live. Il est bien installé, bien identifié. C’est un festival qui fonctionne bien avec une grosse fréquentation du public et une grosse exposition média. Donc convaincre les artistes de venir n’est pas un enjeu aussi difficile que ça l’était au début.
Après, pour les artistes internationaux, c’est vrai que c’est toujours plus long parce qu’il y a pas mal d’intermédiaires et que la FNAC n’est pas forcément identifiée en Allemagne ou en Angleterre. Pour Jungle ou Get Well Soon, on a mis plus de temps. Mais on ne peut pas dire que ça a été compliqué.
Si vous aviez à miser sur un des artistes à l’affiche que le grand public ne connaît pas forcément, lequel risque de surprendre tout le monde en live ?
Je pense que Lola Marsh peut faire sensation.
Mais pour ceux qui n’ont pas encore vu Sage en concert, il m’a excessivement impressionné à La Cigale. C’est un artiste qui propose un travail très subtil, très fin. On n’imagine pas la capacité qu’il a à transformer son répertoire du disque à la scène. C’est vraiment un très beau show, un très bon moment. C’est un artiste de grand talent, donc sans doute une sensation pour le public qui n’est pas très nombreux encore à l’avoir vu sur scène.
Pourriez-vous me dire quelques mots sur deux groupes : Bon voyage organisation et Fakear ?
Bon voyage organisation : je trouve que c’est une proposition très fun, très fraiche. Quand je les ai vus en concert j’ai été très impressionné. D’abord parce que c’est amusant, rigolo et c’est disco ! Il y a longtemps que l’on n’a pas vu ça. Mais surtout ça joue excessivement bien, ce sont d’excellents musiciens. Je trouve que lorsqu’on veut faire ce genre de répertoire, il faut que l’on soit irréprochable en termes de jeu. C’est un peu comme un clown : ça marche si c’est parfaitement maitrisé dans le timing et dans le jeu. Bon voyage organisation, ça fonctionne parce que ça joue très bien, ce sont de très bons musiciens.
Fakear : c’est probablement l’un des grands nouveaux noms de la scène électro française. Il est originaire de Caen. C’est quelqu’un qui a une proposition qui me plaît beaucoup car elle est très mixée dans ses influences, une électro très élégante, subtile, très musicale aussi. On est assez loin dans l’électro européenne hardcore.
Quel type de spectateur de concert êtes-vous ? Vous arrivez en avance ? Vous préférez être proche de la scène ?
J’arrive pour le début des concerts : je respecte le travail des artistes. J’aime être debout au fond.
Mais on capte moins les traits de visage de l’interprète.
Je vais surtout dans des salles à taille humaine. A La Cigale, au Trianon ou à la Maroquinerie, on voit la tête des gens même quand on est au fond.
Ce qui m’intéresse aussi c’est de ressentir le rapport au public. J’écoute l’artiste, j’observe le public et je vois le rapport au public. Je préfère être à l’arrière plutôt que d’être dedans, c’est une position que j’aime.
Lilly wood and the prick @ Art Rock 2015
Est-ce qu’il y a eu une émotion forte dans les coulisses du FNAC Live ? Un artiste reconnaissant de sa participation au FNAC live ?
Tous les ans, on vit ce genre de moments et ce genre d’émotions.
Par exemple, il y a trois ans, Lilly wood and the Prick était déjà présent et ils avaient considéré ce passage sur le parvis comme un grand défi. C’était avant leur grand succès international. Ils avaient eu une émotion dingue de convertir le parvis à leur musique.
Et il y a deux ans Kid Wise. A la fin de leur set, les membres du groupe pleuraient tous. Ils avaient une émotion dingue de venir là. Et ça nous avait vraiment émus parce qu’ils avaient cette fraicheur et ce plaisir des premiers grands rendez-vous public.
Ça arrive tout le temps, on a plein de petits moments comme ça. C’est un des plaisirs de ce festival.
Un concert à ne vraiment pas manquer lors des précédentes éditions, un moment fort personnel ?
Il y a eu pleins de concerts super. Mais il y a deux moments dont je me rappelle.
Le concert de Fauve a été un truc dingue. C’était une fréquentation absolument colossale et il y a eu une émotion, une intensité, une communion générale qui était assez inédite.
Fauve @ Rock en Seine 2015
A titre perso, je suis hyper fan de Gregory Porter. C’est une de mes fiertés de l’avoir fait venir sur un festival comme FNAC Live et de l’avoir présenté au grand public.
Alors il faut que je vous remercie car c’était une belle émotion aussi pour moi. En plus il y avait la pluie, les parapluies, c’était super beau.
J’avoue que j’ai dit à toute l’équipe que pendant cette heure-là, je n’étais pas dispo. J’étais devant, j’étais le public. C’était un grand moment.
Je ne connaissais rien de cet artiste et j’ai été pris au col de manière directe.
C’est ça qui est vraiment super dans la programmation d’un festival. On a des convictions, des partis pris et on a les moyens de proposer des choses, peu, mais on peut le faire. Ça fait partie des fiertés. Et quand c’est partagé par le public c’est génial.
Gregory Porter singer @ Festival Fnac Live 2014
Quel est votre lieu de live à Paris, la scène, que vous affectionné particulièrement ?
La Cigale ! Ça reste la salle que je préfère, de toutes les salles parisiennes. La configuration, la taille, le format, la proximité des artistes : c’est pour moi la salle idéale.
Après j’adore pleins d’autres salles. J’adore le Café de la danse. Mais si je devais n’en retenir qu’une seule à Paris ça serait La Cigale.
Votre chanson préférée sur Paris ?
J’adore la chanson de Camille Paris sur l’album Le Sac des filles.
Et sinon plus vieux, j’adore une chanson de Claude Nougaro qui s’appelle Rue Saint-Denis, qui est moins sur Paris mais qui, pour moi, est un vrai trésor.
Quelque chose de nouveau, une ambiance différente pour cette édition 2016 ?
Pas vraiment d’innovation. Ce qu’on a, c’est une programmation dans les salons de l’Hôtel de ville qui est plus ambitieuse que les autres années. Elle rassemble vraiment l’essence de l’actualité de la chanson française du semestre avec Keren Ann, Katerine, Miossec, Alex Beaupain, Vincent Delerm…
Ce qu’il y a de nouveau c’est la soirée entière consacrée aux 20 ans du Label Tôt ou tard avec une programmation concentrée sur leurs artistes. Donc on est ravi de recevoir Yael Naim, Vianney, Odezenne, Vincent Delerm et d’autres artistes.
Et puis Louise Attaque évidemment dont on n’a pas parlé jusqu’ici. C’est l’événement de l’année : la reformation du groupe. Donc on est très content de terminer le festival avec eux.
Parce que c’est la sensation du moment, pensez-vous qu’Hyphen hyphen va exploser, faire battre un record ?
C’est la grosse sensation live du moment. Tous ceux qui les ont vus une fois savent que c’est un groupe de scène, avant tout.
Est-il encore possible d’accueillir encore plus de spectateurs? Honnêtement, non. On est arrivé au maximum de la fréquentation. Là, l’ambition n’est pas de battre des records, on ne saurait plus où mettre les gens. L’ambition c’est de continuer à garder une programmation aussi qualitative, aussi diverse, aussi ambitieuse et que le public soit au rendez-vous. Avec de bonnes conditions pour le public, pour les artistes et de continuer à faire du FNAC Live un rendez-vous de qualité pour tout le monde.
Le buzz, l’activité sur les réseaux sociaux sont importants pour vous ? Est-ce que vous les regarder ? Oui je les observe beaucoup. Ça m’intéresse de voir la réaction de gens quand on révèle des traits de programmation. J’observe le retour des gens.
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Une nouvelle fois, l’équipe d’USofParis est allée s’enfermer, non sans un réel plaisir, dans une salle inconnue avec une seule idée en tête, en sortir dans les temps. Direction Tempête sous un crâne, l’escape game du 15e arrondissement, à Paris. On en a profité pour enrôler des amis novices afin d’avoir un œil neuf sur ce mode de jeu, et aussi pour les rendre accrocs comme nous. Embarquement pour la cabine de paquebot de l’énigme Les Naufragés du Liberté : impressions.
Du virtuel au réel… Élie : “Ma première expérience d’escape game remonte aux années 2000, sous la forme de jeux sur PC. Le but était simple : trouver la sortie d’une pièce remplie de mystères. Alors passer du virtuel au réel semble tout naturel et encore plus excitant !”
Contrairement au virtuel, où le temps n’est pas forcément limité : ici le jeu est limité dans le temps, comme pour tout escape game. 60 minutes pour s’extraire de notre cabine de 1ère classe. 60 minutes pour ne pas sombrer avec le paquebot. Angoissant !
“Dès l’entrée dans la chambre, on souligne avec quel soin les créateurs de cette énigme ont meublé cette pièce, afin de reproduire le plus fidèlement possible l’époque de l’histoire : 1951.”
De petites trouvailles pour cette intrigue Dans cette énigme : point d’électronique, mais de la mécanique. Sur ce point, le respect de l’époque est garanti. Exit l’écran qui fait défiler le compte à rebours : c’est une alarme sonore retentissant toutes les 10 minutes qui la remplace. Et c’est par l’intermédiaire d’un téléphone totalement rétro que vous demanderez de l’aide au maître du jeu si vous êtes bloqués. Mais il ne cède pas facilement.
“A nous cinq, on s’organise, on improvise, on touche à tout, on observe tout, on lit le moindre document avec attention… Il ne faut pas avoir peur de s’accroupir, de fouiller sur et sous les meubles.”
Dans Les naufragés du Liberté, il y a autant de fouilles que de réflexion, de codes à trouver. On reste assez surpris par l’inventivité déployée par l’équipe de Tempête sous un crâne pour la conception des pièges. Ici, tout est fait maison, parfois cela se voit un peu. C’est vraiment étonnant de pouvoir encore découvrir des nouveautés dans les énigmes. Malheureusement, impossible de décrire ces coups de cœur sans dévoiler l’intrigue.
45 minutes plus tard… Encore un record qui nous échappe. “Nous terminerons avec succès cette épreuve au bout de 45 minutes. Le record est autour de 41 minutes.” Mais nous sommes sortis, c’est le principal. L’équipe a utilisé quelques subterfuges en détournant l’utilisation de certains objets, mais c’est le jeu. La fierté est de mise !
Au final, Les Naufragés du Liberté est à recommander aux gamers débutants et les experts qui veulent initiés leurs amis ou leurs bambins. Nos trois amis se sont régalés et ont attrapé le virus escape game. Pour son 5e jeu, la team USofParis l’a trouvé un peu plus simple que les autres jeux mais il est plutôt bien conçu.
Il ne nous reste plus qu’à tester la deuxième salle de cette enseigne L’élixir d’Octave le vampire. En attendant l’ouverture prochaine d’une troisième !
Souvenez-vous 2015, les soirées du festival Fnac Live ravissaient nos oreilles, nous comblaient de musique. Nous étions 130 000 à assister aux concerts gratuits de Christine and The Queens, Izia, Selah Sue, Django Django, Mika, The Avener, The Shoes, Rone…
Pour son excitante sixième édition, le festival parisien suit de quelques jours l’ouverture de Paris Plages et la fin de l’Euro 2016 et reprend ses quartiers sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.
#JOIE ! à la vue de la programmation quasi complète de cet été. Cette année encore les sonorités seront riches, éclectiques, brillantes, poétiques. Et comme dirait un des membres d’UsofParis : “ça va snapchater à mort !”
LES deux déflagrations sonores à prévoir qui vont emporter tout sur leur passage sont sans aucun doute Hyphen Hyphen, le groupe auréolé d’une Victoire de la Musique va nous donner du love à plein poumon.
Et le cultissime groupe Louise Attaque, en tournée dans toute la France et qui a affiché sold out les 3 soirs de juin à la Cigale. Can’t wait!
Mais d’autres valeurs très sûres de la scène ne vont pas ménager les efforts pour emporter les vagues entières de festivaliers du Fnac Live à commencer par Lilly Wood and The Prick et les sonorités africaines de ses voyages, la poésie de Yael Naïm, la fougue de Jain, le charme de Vianney, la force de La Maison Tellier, les envolées de Balthazar.
N’oublions pas les jeunes artistes ou groupes qui ont tous les atouts pour faire parler d’eux comme Bon Voyage Organisation “un des groupes les plus excitants de l’année” pour Les Inrocks, Lola Marsh, I am Stragram (lauréat du Prix Ricard S.A Live Music 2016) ou encore la charmante anglaise, Lianne La Havas.
Certes, le Fnac Live c’est avant tout la scène principale du Parvis en extérieur, les apéros avant concerts, le soleil couchant à plein régime dans le dos mais c’est aussi des moments plus intimistes dans le Salon de l’Hôtel de Ville. L’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de : Katerine, Keren Ann, Miossec…
Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac de Paris et d’Ile-de-France.
Festival Fnac Live 2016
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Concerts gratuits !
Info importante : entrée unique par l’avenue Victoria en raison du plan vigipirate
Le Sim2 XTV n’est pas le premier né des projecteurs ultra courte focale, anciennement appelé rétroprojecteur. Toutefois, le modèle de la firme italienne est assez séduisant. Avec son design ultra sobre et des lignes acérées : c’est l’élégance technologique qui manquait dans otre salon.
Vous venez d’emménager et un mur blanc vous fait de l’oeil pour installer un écran plat ou mieux un vidéoproj ?
L’idée de percer un trou dans le mur ou le plafond vous chagrine : le Sim2 XTV va palier à cet inconvénient.
Ce projecteur se pose sur une table ou une console. Il peut aussi s’insérer dans un meuble pour être plus discret.
Le Sim2 XTV a été conçu pour remplacer votre écran télé. Suivant le recul de votre installation, vous obtiendrez une image allant de 1,50 m de base jusqu’à 2,40 m. #LaClasse.
Son procédé de projection Laser vous garantit une vie de lampe de 20 000 heures, soit 5 heures de fonctionnement par jour sur 10 ans ! #Wouah
Vous pouvez y connecter votre box, votre PC ou mac, mais aussi votre console, via des port HDMI.
Sim2 XTV : technologie en cours de démocratisation
Même si Acer, Optoma et Sony sont déjà sur le marché du projecteur ultra courte focale, le Sim2 XTV ne joue pas dans la même catégorie.
Là où l’Acer Z850 – et son design anguleux – s’adresse à un public de gamer (avec son prix moyen de 6 000 €) et le Sony LSPW-W1S – et son design plus proche de celui du Sim 2 XTV – joue dans le très haut de gamme (pour un prix de 50 000 €, inclus dans un meuble), le Sim2 XTV, malgré son prix de 14 000 €, veut toucher un public plus large.
Certains lui reprocheront de ne pas faire de 4K (ou de l’UHD), mais ce format de diffusion n’est pas encore prêt d’être pérenniser pour la diffusion TV. Le réseau TNT français venant tout juste de passer à la HD.
Il faut préciser que le rendu image du Sim2 XTV, sur un mur pas forcément régulier lors de la démo, reste vraiment agréable. Les couleurs sont équilibrées, les noirs plutôt profonds et la luminosité plutôt bien compensée.
L’un des autres avantages du projecteur ultra courte focale est que plus personne ne peut couper le faisceau de projection.
Vous pouvez vous lever du canapé sans avoir peur de créer une ombre sur l’écran.
Mais l’autre plus produit du Sim2 XTV, c’est la possibilité de le fixer au plafond (ou dans un faux-plafond pour le camoufler).
Malgré son prix, c’est un produit que l’on vous recommande de tester. Peut-être serez vous conquis, et ferez vous flamber votre carte bleue pour une grande occasion.
Sim2 XTV
Projecteur Laser Ultra Courte Focale
Disponible chez les distributeurs agréés