Archives par mot-clé : concert

WE LOVE GREEN Festival – vendredi – Norah Jones, James Blake, Kindness et Django Django

Parc de Bagatelle. Paris. Vendredi fin d’après-midi et derniers jours d’été.
Deuxième édition du Festival We Love Green.

Alors que certains n’ont toujours pas compris où se trouvait l’arrêt pour la navette gratuite, non VIP à la sortie du métro, d’autres festivaliers étaient arrivés à l’heure pour le premier set avec le groupe guilleret et électro Kindness.

Le leader, Adam Brainbridge impressionne par son déhanché et sa longueur de cheveux.
Alors qu’en fin de concert, il s’offre une danse-bain de foule très champêtre, une image pourtant nous dévie de son charisme. Celle de l’une de ses choristes.

Dans le public, quelques prémices à l’automne qui nous rafraîchit déjà le cou, avec une collection de bonnets.

 L’attente de la déflagration Django Django est palpable parmi les festivaliers. Les quatre membres du groupe au dress-code parfaitement homogène emporte les festivaliers.
C’est rugueux, nerveux et révélé.

Django Django band music singer concert show paris We love green festival Bagatelle

Il n’y a pas que des jeunes filles en fleurs au We Love Green Festival. Les garçons savent aussi partager un peu de légèreté capillaire pour séduire leur belle.

21h. Norah Jones entre en scène, discrète pour présenter son dernier opus Little Broken Hearts. Sa timidité est troublante, adressant quelques sourires sur les instru.
Son charme ne tarde pas à réchauffer le coeur des amoureux. Mais l’exubérance des groupes précédents a du mal à se faire oublier totalement.

On attendrait un peu plus d’audace. Reste un charme délicieux. Une silhouette aux couleurs en accord parfait avec l’événement du week-end.
Et quelques tubes enchanteurs: Chasing Pirates, Miriam…

La suite, samedi avec Camille, Klaxons, Beirut, La Femme.

On vous a prévenu que Charlotte Gainsbourg avait annulé sa venue dimanche?

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Interviews Vienna in Paris: BERNHARD FLEISCHMANN & MONSTERHEART @ La Flèche d’Or

L’Autriche à Paris!

Têtes d’affiche de la soirée Vienne mon Amour à la Flèche d’Or, il y a quelques jours, Bernhard Fleischmann et Monsterheart ont partagé un moment complice avec l’équipe, avant l’arrivée du public.

Quelques heures avant de monter sur scène le compositeur électro connu pour ses musiques de films Bernhard Fleischmann revient sur ses inspirations et son travail sonore.

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Monsterheart, est un peu plus farouche. Timide, elle prononce quelques mots en Français.
Il faut l’amadouer pour l’interroger sur son premier EP et son rapport à la France.
Ce soir, elle ne chantera pas. Ce sera DJ session pour chauffer la salle.
Une excellente raison de souhaiter son retour à Paris au plus tôt.

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Merci à Boogie Drugstore – Super! et la Flèche d’Or

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Concert de Björk aux Nuits de Fourvière : après Nîmes, réjouissante étape Lyonnaise du Biophilia Tour 2012

 Björk pose ENFIN ses valises à Paris pour présenter au plus large public son projet Biophilia.
Des concerts exceptionnels donnés à l’Ile Seguin sous le chapiteau du Cirque en Chantier pour les premières dates (les 21, 24, 27 février et 2 mars 2013) et au Zénith de Paris (le 5 et 8 mars 2013)
L’été dernier, la chanteuse islandaise nous avait gratifiés d’une mise en bouche à Lyon.

Retour en images sur l’événement!

Le dernier concert de Björk à Lyon remonte à la sortie de l’album Vespertine. Elle se produisait alors à l’Auditorium avec un orchestre symphonique.
Depuis 11 ans, le public lyonnais se désolait d’attendre son retour.

C’est dire que ce samedi soir au Théâtre Antique, le public est impatient de retrouver l’univers électro-organique de la chanteuse islandaise.
Les annulations de date, les rumeurs d’une faiblesse vocale et les retours du premier concert français à Nîmes critiquant le manque d’échange avec le public, et toujours la crainte de la pluie, étaient de mauvais augure pour cette date au cœur des Nuits de Fourvière.

Les rares fans qui espéraient croiser la star lunaire lors des balances ont du revoir leur attente. La belle a attendu que les visiteurs du site romain sortent pour répéter Heirloom avait ses 2 musiciens et choristes déjà sur scène.

21h piles. Comme à son habitude, Björk fait une entrée spectaculaire non avec force d’effets de lumière ou d’éclats pyrotechniques. Suivant l’arrivée de ses choristes grimées, c’est par le simple choix de sa tenue de cette scène qu’elle ménage à nouveau ses effets.

Apparition surréaliste, en perruque à la Divine, dragqueen préférée du cinéaste John Waters, dans une robe bleu agrémentée de protubérances sur ressort.

Deux premiers titres, et le rang des VIP compte sa première défection en la personne de l’acteur français André Wilms.

Difficile de ne pas remarquer que les titres de l’album Biophilia ne secouent pas les gradins et poussent parfois à de curieuses envies de regarder le ciel s’assombrir au dessus de soi. L’ennui est parfois palpable. Mais le public attentif ne ménage pas son accueil en applaudissements généreux.

Les classiques éprouvés des anciens albums permettent d’exalter l’énergie retenue sur les derniers titres surfant dans une abstraction cosmique difficilement saisissable à la première écoute. Ainsi Hunter, Hidden Place, All is full of love, Heirloom ou Joga trouvent une nouvelle saveur avec le chœur de jeunes filles.

Et puis, un appareil de torture descend sur scène. C’est le Tesla Coil, machine qui envoie une décharge électrique contenue, mais visuelle et sonore et utilisée comme instrument de musique. Spectaculaire.

Phénomène rare, la chanteuse est joueuse. Elle danse, remue volontiers des fesses, dos au public. Pour le coup, les seuls signes apparents de sa fatigue seraient le nombre de tasses de boissons chaudes et les deux sprays nasaux sur scène. Quelques « Merci bien » ponctuent le tour de chant.

Seul regret : que les yeux de la chanteuse soient un peu trop concentrés sur les deux écrans prompteurs, dont leur seul présence permet de calmer une nervosité durable.

Au rappel, la tension des poils sur les avant-bras des fans est palpable. L’elfe venu du froid offre un moment de grâce pure avec une version de One day en acoustique. Accompagnée du percussionniste au mille talents, Manu Delago et de son instrument Hand, elle opère un savoureux ballet vocal aérien. Poussant l’audace en demandant au public de siffler en chœur.

Dernière demande pour le titre Declare Independence: « Last song. I ask you to sing with me.»

Nouvelle pluie de coussins à Fourvière, de couleur verte cette année.
Public sur un nuage à la sortie du concert.

BJORK en concert à PARIS en 2013

Cirque en Chantier les 21, 24, 27 février et 2 mars 2013
Zénith de Paris les 5 et 8 mars 2013

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Jennie Abrahamson – The Sound of your beating heart – Interview à l’Institut Suédois @Paris

La chanteuse Jennie Abrahamson de passage à Paris pour deux concerts dans le cadre du Festival AAO organisé par l’Institut Suédois, nous a accordé quelques minutes avant de monter sur scène.

L’équipe étant tombée sous le charme du titre Hole in you, l’appel des inspirations nordiques était trop forte.
Elle est heureuse de partager sa rencontre avec vous.
Enjoy!

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Radio Nova ayant diffusé avec passion le titre She don’t lie sur ses ondes lors du séjour parisien de Jennie, cette dernière a mis en free download le titre sur son site.
Vite vite: “limited offer”!

Jennie Abrahamson
Dernier album: The Sound of your beating heart Almost Musique

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Concours: deux invitations à gagner pour la soirée VIENNE MON AMOUR à la Flèche d’Or le 14 juin

Ça fait plus d’un an que l’équipe d’United States of Paris va à la rencontre de nos hôtes étrangers de passage dans la capitale.

Elle ne peut donc pas manquer de partager avec ses fidèles lecteurs, la soirée Vienne mon amour!, le 14 juin à 19h30 à la Flèche d’Or.

Vous seriez surpris que la vibe ne vient pas que d’Angleterre ou de Belgique et que des sonorités à sensations peuvent aussi naître au coeur de l’Autriche.
Sur une même scène, vous pourrez goûter au charme feutré de Clara Luzia, aux accents joyeusement rétro 80’s de Ginga et l’apesanteur made in Bernard Fleischmann, compositeur de musique de films.

L’équipe en pince déjà pour l’artiste MonsterheartÉtrange personnage psychédélique, passionné de photos vintage. Matez sa page fb

Votre curiosité est piquée au vif? Vous ne pouvez plus résister à l’appel de Vienne du 14 juin?

Une seule chose à faire pour gagner votre invitation pour deux à la Flèche d’Or, envoyez-nous un mail convivial avec votre nom et prénom à: usofparis@gmail.com

Concours terminé.
Bravo à François! 

Pour augmenter vos chances, likez la page FB du Blog.

Merci à Boogie Drugstore
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Concert GOSSIP with Beth Ditto live au Grand Rex Paris – Nuit de l’Album de la Semaine by Canal Plus

C’était le mystère de la semaine.
Canal Plus invitait, ce jeudi, ses abonnés à fêter les belles heures de l’Album de la Semaine, rendez-vous musical à l’antenne depuis août 2004.
Décor: Le Grand Rex, cocktail pour les VIP, animateurs pour la présentation et l’annonce du live de “l’artiste international.”

Le nom n’a pas mis beaucoup de temps pour circuler.
Des fans connectés, des abonnés sondant les techniciens en pause clopes sur le trottoir et la batterie aux couleurs du groupe qui crée l’évènement à chacune de ses sorties: GOSSIP.

Gossip prompteur Ali Badou Nuit de l'album de la semaine canal plus grand rexPassons sur une présentation de soirée menée par une Emma de Caunes qui manque de punch et de voix pour enflammer les foules.
Il y a bien eu Ali Badou pour l’aider à combler pendant l’installation technique du live.
Mais le public a sombré gravement dans un mélange de fausses confidences: Ali à la projection du dessin-animé Mulan dans cette grande salle ou Ali stressé aussi avant chaque Nouvelle Edition par peur qu’un invité n’annule avant le direct.

21h15, soulagement général: une silhouette toute de noir vêtu entre sur scène, entourée de ses 4 musiciens.
Beth Ditto apparaît avec une ondulation capillaire à la Betty Boop, mixée à une coupe très Dita Von Teese.
Glamour au rendez-vous pour une performance d’une heure, en avant-goût du concert de Gossip à la Cigale, le lundi 14 mai.

Le public se lève dès l’entrée en scène avec le premier titre Melody Emergency, extrait du nouvel album The Joyful Noise.
Beth donne du français entre les chansons  et lance un “Paris est en moi“, reconnaît une fan au premier rang, effleure des mains et sourit en grand format.
Long Long Distance finit de chauffer lu public. Alternance de nouveaux titres et d’anciens.
Le charisme de Beth l’emporte sur la tiédeur du début de soirée.

Move in the right direction pourrait bien être taillé pour les dance-floors.

Mais Heavy cross porte en grâce la transe rythmique de la soirée. Un jeune assistant apporte le premier verre avec paille à la chanteuse.
Elle blague avec le public, rend hommage à Miss Whitney Houston: “Rest in peace Whitney” et ne cache pas son bonheur de faire l’une des premières apparitions live à Paris.

Alors que les photographes ne la lâchent pas d’une semelle, les gardes du corps sont sur les dents. L’icône lesbo-gay a en effet l’habitude de prendre son bain de foule pendant ses lives.

Listen Up surchauffe le Grand Rex. Présentation d’un nouveau membre du groupe au clavier. Le maquillage de la chanteuse peine a ne pas partir sous les coups de serviette qu’elle lui inflige entre les chansons.
Suivent trois nouveaux titres: Get Lost, très rétro-dancing 80’s, Into the wild “a slow song” et Perfect World (premier single) qui tiennent leur promesse d’avoir une bande-son hype et rugissante pour cet été.
Un couple au premier rang tente à plusieurs reprises de se prendre en photo avec Beth en arrière-fond. Résultat des courses: une série de flous artistiques.

Get a Job sera le dernier titre de la soirée. En début de chanson, l’artiste fait signe de la main qu’elle va descendre puis recule. Les vigiles sont en place, oreillette vissée.
Une fois les chaussures jetées hors de scène, Beth entame sa descente dans l’orchestre, perdant les caméramen au passage.
Clin d’oeil à un spectateur “cute”, un duo danse avec un autre. Beth remonte les escaliers avec les paroles de “I wanna dance with somebody”.

Suée générale. Public sur les genoux. Prochaine étape la sortie de The Joyful Noise et la Cigale le 14 mai. L’impatience est désormais contagieuse.
Mais avant Gossip sera au Castellet le 12 mai pour le Mini United 2012.

Gossip setlist, Le Grand Rex, Paris:
Melody Emergency
Love long distance
Move in the right direction
Heavy Cross
Four Letter Word
Listen Up (instead of Casualties of war)
Get Lost
Into the wild
Perfect World
Get a Job

EXCLU!
GOSSIP vient d’annoncer 6 nouvelles dates en France pour le mois de novembre :

4 novembre – La Patinoire, Bordeaux
6 novembre – Zénith, Paris
7 novembre – Zénith, Paris

8 novembre – Zénith, Lille
10 novembre – Le Liberté, Rennes
26 novembre – Zénith, Montpellier

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Jennie Abrahamson – nouvel album et concert à Paris le 14 mai – Festival de musiques suédoises ÅÄÖ!

A partir du 11 mai, un vent nordique va souffler sur Paris. Le Festival de musiques actuelles suédoises, ÅÄÖ!, va prendre ses quartiers dans plusieurs lieux de la capitale: Trabendo, Gaîté Lyrique, La Maroquinerie, Le Point Ephémère et l’Institut Suédois.

Aux côtés du plus célèbre des Suédois de Paris, Peter Von Poehl (en concert les 12 et 13 mai) de nombreuses découvertes musicales sont au programme de cette nouvelle édition.

La fine équipe a envie de partager son coup de coeur pour Jennie Abrahamson. Celles et ceux qui connaissent la chanteuse Ane Brun, se souviennent peut-être d’une Jennie instrumentiste, discrète, qui l’accompagnait sur scène.

Depuis, elle a entamé une carrière solo avec 3 albums inspirés. Le petit nouveau dénommé The Sound of Your Beating Heart vient de sortir en France et en Europe après avoir fait le bonheur de ses terres natales.

Il a suffit de la première écoute du morceau entraînant et rythmé, Hard to come by, en free download sur son site officiel, pour s’assurer du talent de cette voix suédoise.
Mais que ce premier titre ne vous trompe pas sur les différentes facettes qu’offrent cet album et la qualité des arrangements qui l’accompagnent.
Après une courte introduction symphonique avec Sail Away Player, le morceau Wolf Hour nous entraîne dans une pop maîtrisée et addictive.

A deux reprises, l’artiste croise subtilement le fer avec Björk et Kate Bush. Tout d’abord pour un Running des grands espaces, aérien. Et ensuite, avec Namnlost spar 9, dans un piano voix feutré et hautement sensible, en parfaite bande-son pour un film.
S’ensuit un Crash très Tori Amos par ses sonorités et A Bettet festif et revigorant.

Mais surtout, votre Ipod ne pourra pas reculer bien longtemps à l’appel du duo de Jennie avec Adam Olenius du groupe Shout Out Louds pour le sublime: Hole in You. Un song-writing tout en douceur pour un moment de haute-volée aussi bien tragique et que rayonnant.

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Jennie Abrahamson en concert:

le 14 mai à la Maroquinerie avec Frida Hyvönen et Promise & The Monster
le 15 mai à l’Institut Suédois (sur invitation) Paris 3e

Nouvel album:  The Sound of Your Beating Heart
Almost Musique

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MUSIQUE : concert de Raphaël KIDD à La Loge @ Paris – Premier album “Goodbye Captain Goodbye”

En cette période de full célébration du dieu de la Folk, nous avons dénommé Bob Dylan, on en oublierait presque que le genre n’est pas le monopole des US.
Preuve avec ce nouvel artiste, Raphaël Kidd, dont les deux premiers titres en écoute: Where Are You Tonight? et On a Ride offrent quelques belles promesses de virées festives et relevées.

En effet, certains, certaines d’entre nous se désespéraient un peu de la mélancolie contagieuse et  de Cocoon ou Angus & Julia Stone.

Ce parigot pur souche de 27 ans nous redonne donc espoir et va titiller nos oreilles à partir du mois de mai avec deux actus chaudes:
un premier album Goobye Captain Goodbye à paraître et un concert à La Loge, le 5 mai pour le présenter son univers inspiré.

Pour les curieux, un extrait est à écouter en soundcloud.
Cliquez sur la photo
de Sarah Esteje pour le découvrir.

Mais ne vous y trompez pas, la poésie de Raphaël peut aussi revêtir des mélodies plus calmes, voire sombres.

En attendant réserver votre soirée du samedi 5 mai à 20h.
Vous serez très certainement surpris par l’assurance de ce jeune chanteur.

La Loge
77 rue de Charonne
Paris 11e

M° Charonne / Bastille / Ledru-Rollin

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Concours BOB DYLAN – 5 albums compilation L’EXPLOSION ROCK 61-66 à gagner

Actualité dense pour l’artiste: Bob Dylan. Que dis-je, ce n’est plus une actu mais une célébration de toute part pour cette légende vivante du patrimoine américain.

Tout d’abord, une exposition événement à la Cité de la Musique avec des photographies de Dylan jeune, au début de sa brillante carrière. L’Explosion Rock vous révèle les influences folk et rock de l’artiste avec de véritables pièces de musée.

Ensuite, une participation exceptionnelle – pour les festivaliers – aux Vieilles Charrues. L’équipe ne se remet toujours pas d’avoir obtenu le Saint-Graal. Rendez-vous le 22 juillet sur la scène de Carhaix.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul. Dylan sera aussi à l’affiche des Nuits de Fourvière à Lyon, le mercredi 18 juillet.
Mise en vente des places le 6 avril.

Et pour couronner l’ensemble le label Legacy Recordings sort trois beaux projets discographiques.

Les premières années de composition de l’artiste placées sous le signe du Rock impressionne par leur avant-garde et l’efficacité des premières oeuvres. Il faut se rappeler aussi que Dylan a, à cette époque, une intensité créatrice rare. Jugez plutôt:  entre novembre 1961, date où il prend ses marques dans le studio A de Columbia à New York pour y enregistrer son premier album, et 1966, l’année de Blonde on Blonde, il produira sept albums tous distincts les uns des autres.

La compilation 2 CD L’Explosion Rock revient sur les grands standards de ces années fastes:  “The times they are a-changin”, “Like a rolling stone” ou encore “Mr. Tambourine Man”.
En complément, un coffret réunit les 7 premiers album studio et le DVD “The Other Side Of The Mirror : Bob Dylan Live At The Newport Folk Festival 63/65”  pour revivre la claque que le jeune artiste à envoyer à la face du monde des 60’s
Pour finir, pour combler les plus fétichistes d’entres nous, un coffret comprenant la compilation 2 CD et 10 photos grand format affichables est aussi dans les bacs.

Tentez votre chance pour gagner une compilation L’Explosion Rock 61-66.

Répondez aux deux questions suivantes:
1/ Quel photographe, dont les tirages sont exposés actuellement à la Cité de la Musique à Paris, a suivi Bob Dylan au cours de l’année 64-65? Indice
2/ Quel autre photographe est mis à l’honneur dans la dernière vidéo du blog United States of Paris et est célébré au Grand PalaisIndice

Concours terminé
Bravo à nos gagnants: Sylvie, Etienne, Said, Stéphanie et Iwona.

Merci Legacy Recordings France

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Livereport: Thea Hjelmeland en concert au Nouveau Casino – Premier album Oh! The third..

Une Norvégienne à Paris. Un mois après la sortie de l’opus Oh! The ThirdThea Hjelmeland nous présente son premier album aérien et inspiré.

Avant ce rendez-vous officiel, nous avions croisé l’artiste au Ciné 13, en première partie du chanteur Greenshape. Seule en scène avec ses instruments à cordes (guitare, banjo, ukulélé, mandoline) elle n’avait pas manqué de nous impressionner. La solitude était le plus bel écrin pour cette voix capable de délicieuses audaces.

Ce dimanche, au Nouveau Casino, journée nordique. Après une sélection de courts-métrages, les spectateurs bien installés dans leurs transats ont goûté à la douceur d’une délicate rencontre musicale.

Thea, tout en rose, savoure sa première date parisienne en compagnie de son band. Un batteur et un contre-bassiste venus du froid lui offrent un cadre propice à de belles envolées.
Sa musique peut être d’une lumineuse mélancolie avec All the times, mais aussi épurée à l’extrême avec Age.

Alternant français et anglais pour partager les sources d’inspiration de ses textes, sa discrétion entre les chansons surprend en comparaison de la force qu’elle déploie sur des titres comme: Ladies. Il n’est pas rare que notre oreille soit séduite par des accents un peu jazzy dans le folk revigorant de la jeune chanteuse.

Cependant, sa blondeur nous trouble tout au long du show. Cachée par ses instruments et le pied de son micro, on croit deviner des traits communs avec l’actrice américaine Uma Thurman, alors que la couverture de l’album lui découvre une ressemblance avec Tilda Swinton.

La distance visuelle s’altère enfin quand l’artiste se lève pour un conte norvégien. Seule, a cappella. Première initiation à la musicalité du norvégien. Dépaysant.

Puis un dernier titre pour finir. Une dernière impression de redoutable puissance. It’s too late commencerait comme une petite ballade pour endormir un enfant, une ritournelle tout en retenue.
Progressivement, le morceau prend une montée vertigineuse. On ne s’attend pas à être emporté par cette rythmique. Aérienne, la voix de Thea entame une ballet sous les aurores boréales. Étrangement, le froid nordique ne nous fait plus peur avec ces hymnes au grand air.
Björk, avec Still Homogenic, était capable de nous emporter dans des paysages arides.
Maintenant il faut compter sur Thea Hjelmeland.

Photo: Vegard Fimland

Thea Hjelmeland – Album Oh! The Third.. en attendant de nouvelles dates en France

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