Archives par mot-clé : restaurant

Restaurant Le W en mode rooftop “summer in Paris” #love

Il y a des adresses discrètes, comme le Restaurant Le W, que l’on aurait envie de ne garder que pour soi. Mais ne fréquentant pas ces lieux quotidiennement, à quoi bon être égoïste ? Et ne pas partager cette vue sur la Tour Eiffel, cette terrasse rooftop au menu à prix unique à midi comme le soir, et sa parfaite situation, à deux pas de Champs Élysées.

Restaurant-Le-W-rooftop-bar-déjeuner-diner-brunch-Hôtel-Warwick-Paris-Champs-Elysées-terrasse-terrace-photo-usofparis-blog

Retour au Restaurant Le W qui installe ses quartiers d’été au tout dernier étage de l’Hôtel Warwick Paris pour accueillir ses convives sur la terrasse à visage humain. Ici, on ne joue pas des coudes. Les tables sont suffisamment espacées pour pouvoir évoquer aussi bien votre dernier chagrin d’amour que votre prochain job, sans en faire partager votre voisin.

Nous arrivons par la suite présidentielle de l’hôtel. Le salon qui comprend quelques tables est le lieu de passage pour déposer veste et autre sac encombrant. Direct, l’envie d’enjamber le cadre de la baie vitrée pour savourer la vue.
L’affluence des Champs Élysées est un mode mineur. Les bruits de la ville ne sont pas absents mais discrets.
La Tour Eiffel au loin et les yeux pétillent forcément.

Aux fourneaux, Ludovic Bonneville nous comble de belles propositions estivales. C’est léger, estampillé label “Fait-Maison“, sans esbroufe (pas d’intitulés de plat qui cachent la misère). Tout ici est fidèle à l’image de la maison : qualité, sobriété et convivialité.

Makis-de-tourteaux-entrée-du-jour-menu-Restaurant-le-W-Hôtel-Warwick-Paris-chef-Ludovic-Bonneville-rooftop-bar-terrasse-photo-usofparis-blog
Makis de tourteaux

Ce midi, nous optons pour l’entrée du jour, makis de tourteaux qui faisait concurrence avec les langoustines en kadaïf (jeunes pousses, avocat, tomates anciennes, mozzarella fumée), le carpaccio de quasi de veau rôti, le jambon noir de Bigorre ou encore le bar en sashimi avec ses asperges blanches.
Je ne me cache pas, je ne suis pas un fan de cru. Mais cette fois, j’ai fait exception. J’ai, depuis ma première visite une pleine confiance en ce chef discret mais non moins efficace.
Et le résultat à la hauteur de mes attentes. Pleines saveurs et légèreté, sans avoir à me jeter sur le pain.

Suprême-de-volaille-fumé-label-rouge-et-légumes-de-saison-menu-Restaurant-le-W-Hôtel-Warwick-Paris-chef-Ludovic-Bonneville-terrasse-rooftop-bar-photo-usofparis-blog
Suprême de volaille

Suit le suprême de volaille fumé label rouge et légumes de saison. J’ai hésité quand même avec les gambas à la plancha, également proposées au menu avec leur risotto au pecorino affiné. Je ne regrette pas mon choix. Autre proposition, le plat du jour, une belle daurade, parfaitement cuite et accompagnée.

Daurade-plat-du-jour-menu-Restaurant-le-W-Hôtel-Warwick-Paris-chef-Ludovic-Bonneville-rooftop-bar-terrasse-champs-élysées-photo-usofparis-blog
Plat du jour : daurade

Ne préférant pas choisir, l’assortiment de desserts concocté par le Chef Pâtissier est tout simplement le compromis parfait !

Assortiment de desserts par le Chef Pâtissier
Assortiment de desserts par le Chef Pâtissier

Un ou deux de plus n’auraient pas été de refus, mais mon nouveau maillot de bain aurait pu m’en vouloir.
Tout à côté, la salade de fraises chantilly (ou sucrée selon l’envie) a été aussi un bel appel à la gourmandise.

Salade-de-fraises-chantilly-dessert-Restaurant-le-W-Hôtel-Warwick-Paris-chef-patissier-rooftop-bar-terrasse-champs-élysées-photo-usofparis-blog
Salade de fraises chantilly

 

Les plus :
– proximité avec les Champs Élysées, l’affluence et la nuisance sonore en moins – parfait pour impressionner vos amis de passage à Paris
– un menu à tarifs uniques midi et soir : Entrée, Plat, Dessert à 39 € | Entrée, Plat ou Plat, Dessert à 34 €
– un bar ouvert toute la journée pour s’offrir une pause en plein calme
– un cadre intime, sans excès de fréquentation

Restaurant Le W

@ Hôtel Warwick Paris
5, rue de Berri
75008 Paris

Rooftop terrasse spécial été à Paris

Petit-déjeuner
de 7h à 10h
à partir de 11h le week-end

Déjeuner Le W
12h à 14h30
lundi à vendredi

Dîner le W
19h à 22h
lundi à vendredi

Le Bar du W
8h à 22h30
lundi à dimanche

Share

Diner au restaurant Le Servan #Paris 11e avec homard !

Le Servan, rue St Maur, c’est le spot à taille humaine, à la déco soignée mais discrète. Deux sœurs sont à la manœuvre. L’une en cuisine, l’autre en salle. La chaleur de leur accueil n’est pas insoutenable – les habitués ont certainement plus d’attentions que les ptits nouveaux comme nous. Heureusement, la qualité des plats rend Le Servan imparable.

Il y a des adresses qui traînent dans votre todo list sans raison. La motivation est bien là, mais à force de repousser, de trouver une occas’ spéciale, elles restent encore de belles inconnues.

Oeuf-mollet-sabayon-soja-artichauts-Le-Servan-restaurant-Paris-11e-entrée-menu-diner-Tatiana-Lehva-food-photo-usofparis-blogCe mercredi de juillet, aucun rush de dernière minute au taff. Tout est en ordre pour pouvoir prendre place à notre table à 19h30 pétantes.
Autour de nous, les arrivées se font progressivement, pendant que nous inspectons la carte du jour.
Part belle aux délices de la mer aussi bien dans les tapas (moules, bulots) entrées (poulpe grillé, couteaux sautés à la sichuanaise, chair d’araignée) que plats (thon rouge de ligne). Le carnivore peut quand même trouver une ou deux propositions rassurantes.

Ventrèche-de-thon-cru-gelée-de-tomate-piment-chisot-Le-Servan-restaurant-Paris-11e-entrée-menu-diner-food-photo-usofparis-blog
On débute par la ventrèche de thon cru avec sa gelée de tomate, piment et chiso, d’un côté et l’œuf mollet, sabayon soja et artichauts de l’autre – les intitulés iodés ne m’ont pas fait céder à l’appel de la mer. Délicates mises en bouche, qui nous préparent le palais pour de nouvelles sensations.

Suit le homard breton (de Chausey) qui nous a été présenté avant cuisson à l’heure de l’apéritif. J’avoue avoir préféré 100 fois mon ris de veau, plutôt que de supporter le souvenir de cette furtive rencontre au moment de la dégustation. Je suis un garçon sensible même devant un plat.

Ris-de-veau-haricots-beurre-abricots-noix-de-cajou-Le-Servan-restaurant-Paris-11e-menu-diner-Tatiana-Lehva-food-photo-usofparis-blog38€ le ris de veau c’est mastoc, d’autant que l’accompagnement (haricots beurre, abricots, noix de cajou) est mesuré, voire un peu trop. Mais le veau est d’une onctuosité inégalable, sa couleur captivante, et sa peau légèrement croustillante une petite poésie. On pardonnerait le prix.
Le-Servan-Restaurant-Paris-11e-menu-diner-homard-de-Chausey-légumes-verts-beurre-de-crustacés-Tatiana-Levha-food-photo-usofparis-blog

Homard-de-Chausey-légumes-verts-beurre-de-crustacés-Le-Servan-Restaurant-Paris-11e-menu-diner-food-photo-usofparis-blog
48€ le homard : faut savoir ce que l’on veut ! Servi en deux assiettes, cette pièce maitresse a le don d’affoler le palais. Et mon partenaire de table n’a pas laissé un morceau de la chair cuite et bien préparée.

Pour avoir osé une bouchée de l’assiette avec légumes verts, je peux confirmer que l’on est dans la préparation délicate, avec une maitrise parfaite de la cuisson pour un rendu qui fait pulser les sens.

En dessert, que deux propositions : les gourmands que nous sommes rongent leur frein.
Le Paris Brest est, pour moi, synonyme d’ennui car il n’est jamais bien transfiguré. Mon partenaire n’en perd pourtant pas une miette et ne trouve rien à redire à un dessert un peu trop classique à mon goût.

Dessert-pêche-pochée-sorbet-fraise-piment-chantilly-Le-Servan-restaurant-Paris-11e-menu-diner-Tatiana-Lehva-food-photo-usofparis-blog
Je me rabats, par défaut (j’assume) sur la pêche pochée qui n’est pas un dessert qui me transcende habituellement. Une fois devant moi, la pêche rose, son sorbet fraise-piment et sa chantilly me séduisent.
C’est léger, le piment du sorbert en envoie, une deuxième portion de chantilly m’aurait entièrement conquis.

Au final, la note est salée comme on pouvait s’en douter. C’est une soirée entre amis relevée, mais de très bonne facture.

Conseil : arrivez tôt, dès 19h même, car l’acoustique devient retorse quand la salle est pleine.
Un nouvel exemple que les néobistrots misent tout sur la déco, en oubliant la qualité acoustique du repas. Qu’attend l’équipe du Fooding pour créer une catégorie : confort sonore ?

Reste enfin le manque d’entrain des patronnes à nous saluer spontanément. On sera obligé de nous lancer en partant pour recueillir un sourire. Pourra mieux faire la prochaine fois.

Le Servan

32, rue St Maur
75011 PARIS

Tél : 01 55 28 51 82

ouvert midi et soir
fermé samedi, dimanche et lundi midi

Share

L’instant Chocolat : dessert spectaculaire signé Le Céladon – Hôtel Westminster

Hommage à la joaillerie et au savoir-faire français de la Place Vendôme, non loin de l’Hôtel Westminster, le nouveau dessert de son restaurant étoilé Le Céladon est une bouffée de créativité. L’Instant Chocolat By Bucherer est une ode à la minutie qui est l’apanage des grandes marques de luxe.
Nous avons planté notre fourchette dans cette création intensément chocolat, sous le regard attentif du chef pâtissier, Bryan Esposito et de son équipe.

Ça croque, ça craque, ça fond
Ce qui surprend au premier regard, c’est la minutie de la réalisation de ce dessert. Sur les pièces individuelles ou sur le dessert de la carte, tout est raffiné et léger.

Instant Chocolat avis critique restaurant céladon hotel westminster bucherer dessert création bryan esposito photo blog United States of Paris
La finition est tellement travaillée que l’on n’ose à peine rompre l’harmonie de l’ouvrage.

Pourtant, il faudra bien casser ce bijou afin de pouvoir savourer la finesse du chocolat noir fondant et sentir les textures craquantes des finitions décoratives. C’est dans l’ensemble que se cache l’intensité chocolat.Instant Chocolat dessert création bryan esposito avis critique restaurant céladon hotel westminster bucherer photo blog United States of Paris
Ce dessert qui semblerait pourtant très masculin avec sa touche de whisky fumé, remporte un franc succès auprès de la gente féminine.
Entre le chocolat et le granité de whisky, la cohésion des goûts et des textures est totale. De quoi satisfaire les palais les plus rétifs.

L’Instant Chocolat : un travail d’équipe

L’Instant Chocolat est le résultat de la rencontre 100% originale entre les équipes du Céladon et celles de l’horloger Bucherer. Côté cuisine , pas non plus de travail individuel, tout est fait en équipe.
Si le concept, les bases de ce dessert (forme et goût) ont été approuvé par le chef du restaurant Le Céladon, Christophe Moisand, c’est bien le chef pâtissier Bryan Esposito et ses acolytes qui ont élaboré ce dessert.

Bryan Esposito et son équipe : Alexandre et Charlotte
Bryan Esposito et son équipe : Alexandre et Charlotte

Dorures, finitions et montage se font à la minute pour satisfaire les papilles du client et assurer les qualités gustatives.
Le petit plus – pourtant parti d’une blague en cuisine – les aiguilles de la montre-dessert sont réglées à l’heure de sa dégustation ! Le luxe c’est aussi l’attention apportée à quelques minutes, voire secondes de la présentation au client. Un détail ultime qui fait de ce dessert un moment totalement unique de dégustation.
On en fond de plaisir !

Instant Chocolat hotel westminster restaurant céladon bucherer avis critique dessert création bryan esposito photo blog United States of Paris

L’instant Chocolat by Bucherer
A déguster jusqu’à la fin Juillet 2016

au Restaurant Le Céladon

Hôtel Westminster
13 rue de la Paix
75002 Paris

Share

Meriggio : le spot food italien des Grands Boulevards

Mais pourquoi la gastronomie italienne prend-elle une place si grande à Paris ? Après l’Est Mamma ou l’Ober Mamma, un nouveau spot food transalpin à ouvert à deux pas du Grand Rex : le Meriggio.
On a profité de sa soirée d’ouverture pour prendre le pouls de ce nouveau venu. #Découverte

meriggio restaurant italien avis critique menu Paris 9 snack brasserie epicerie grands boulevards photo by blog United States of Paris

Dans un décor plutôt sobre et moderne qui propose deux ambiances, cash et épurée au rez-de-chaussée et plus cosy à l’étage, on retrouve les codes devenus des classiques des restaurants italiens : l’exposition des produits.

meriggio restaurant italien paris 9 avis menu critique bar brasserie epicerie grands boulevards charcuteries photo by blog United States of ParisMais ici, cette présentation prend un autre sens car le Meriggio veut être un nouveau concept en proposant à la fois un bar, une brasserie, une épicerie et un restaurant.

Au Meriggio : c’est matin, midi et soir

Dès 8 heures, vous pouvez venir au Meriggio pour y boire un véritable Caffè espresso italien agrémenté, ou non, d’une tranche de Panettone. Une alternative au très parisien petit noir-croissant.

Pour votre pause déjeuner, il vous est proposé des insalates (salades), des Panino d’Autore (sandwichs faits maison), les lasagnes “De la nonna” (la recette de la grand-mère)  et aussi une petite carte de desserts italiens : tiramisù, salade de fruits, Panacotta. Notons un ptit accro avec un cheesecake qui même présenté en version “italienne” dénote un peu.

meriggio restaurant italien paris 9 avis menu critique snack brasserie epicerie grands boulevards spirtiz prosecco photo by blog United States of Paris

Votre journée de boulot finie, tentez la Formule Apéritivo avec Spitz et planche de charcuteries. Celles servies au Meriggio n’ont rien à envier à d’autres lieux parisiens. On mettra même une mention spéciale à la Pancetta d’une qualité exceptionnelle. Son gras fin et fondant donne un relief particulier et une saveur nouvelle à cette spécialité italienne.

Si vous vous attardez un peu, prenez place dans la salle à l’étage pour un dîner ensoleillé.

meriggio restaurant italien paris 9 avis menu critique bar brasserie epicerie grands boulevards gastromonie photo by blog United States of Paris
Mais attention : au Meriggio, point de pizza, ni de pâtes traditionnelles comme les carbonara ou les spaghettis bolognaises. A défaut, il est plus que bon de jeter son dévolu sur le risotto aux asperges ou celui au gorgonzola.
On vous conseillera de gouter à des spécialités plus originales comme le Vitello tonnato original. Un antipasti piémontais composé de veau mariné et tranché garni d’un mélange de thon et de câpres : surprenant et relevé. #GrosKiff

Sinon, le Polipo Scottato con Spuma di patate est aussi à découvrir.

meriggio restaurant paris 9 italien snack brasserie epicerie grands boulevards poulpe photo by blog United States of Paris

En bouche, le gingembre et safran relèvent parfaitement le duo poulpe et espuma de pomme de terre. Une belle réalisation.
Vous pourrez aussi fondre pour les charcuteries et les fromages, tous venus de chez nos voisins italiens.

meriggio restaurant paris 9 italien snack brasserie epicerie grands boulevards prosciutto photo by blog United States of Paris

Seuls point négatifs de cette carte du soir les lasagnes de la Nonna (ou tradizionale pour le menu du soir) grimpent de 5 € au niveau du tarif…

Vu qu’il est quasiment impossible d’avoir une table dans les mastodontes de la cuisine italienne, pourquoi ne pas vous rendre chez Merrigio pour avoir un autre aperçu de la gastronomie transalpine ? Et changer de cadre par la même occasion !

meriggio restaurant italien paris 9 avis menu critique snack brasserie epicerie grands boulevards photo by blog United States of Paris

Meriggio

3 rue Rougemont – 75009 Paris

du lundi au mercredi de 8h à 23h
du jeudi et vendredi de 8h à minuit
samedi de 10h à minuit

 

 

Share

Restaurant Oïshinoya Paris : le gyudon en majesté !

Y’a des petites adresses que l’on n’a pas forcément envie de partager avec tout le monde. C’est le cas de l’Oïshinoya à Paris. Ne serait-ce que parce que leur capacité d’accueil n’est pas extensible (donc si trop d’affluence, il faudra attendre son tour) et que le rapport-qualité en plein Marais ou sur les Grands Boulevards est largement respecté.
Et puis, un bol de bœuf wagyu, désolé, mais ça ne se partage pas ! 

Bol de riz original gyudon Tour Eiffel Arc de Triomphe restaurant japonais Oishinoya Passage des Panoramas Rue de Saintonge Paris chef Shinichi Sato photo usofparis blogCe mardi soir, la perspective d’un bol de riz agrémenté de morceaux de viande au choix n’était pas ma priorité number one. Première surprise en traversant le Passage des Panoramas : la façade du restaurant. Dans la nuit, sa lumière traversant les carrés de verre nous enverrait presque illico dans une ruelle calme de Tokyo.

A l’intérieur, la cantine élégante offre des tables hautes perpendiculaires au comptoir de cuisine et d’accueil. Il faut apprécier la proximité avec son voisin ou sa partenaire. Kagua japanese scented ale arome de yuzu frais bière table du restaurant aponais oishinoya maison du très bon Gyudon Passage des Panoramas paris chef Shinichi Sato photo blog usofparis

En attendant son plat, bière de caractère au col blanc (arôme du Yuzu frais) ou rouge (arôme de Sancho, épice japonaise) prépare le palais à des saveurs venues de loin. Thé vert et thé grillé bio viennent aussi contenter les autres palais.
Vous pouvez accompagner votre breuvage par quelques fèves de soja (edamame) ou un bol de soupe miso.

Guydon bol de riz chaud avec bouillon parfumé avec viande Restaurant japonais Oishinoya Paris photo usofparis blogLa composition de bol de riz et de son bouillon parfumé est simple : bœuf pour le classique Gyudon maison ou porc de Dordogne pour le Butadon. Les deux viandes sont passées par les mains expertes d’Hugo Desnoyer, autant dire que l’on vient en terrain conquis.
Le bol, format classique ou XL est créé spécialement pour le restaurant avec, au choix, Arc de Triomphe et Tour Eiffel. Il accueille le plat phare de la street food nippone qui le déguste dans des petites échoppes.
Ici, dans la maison du très bon Gyudon (traduction littérale de l’enseigne), la préparation est de très bonne tenue, avec un mélange de saveurs incomparables. Armés de nos baguettes, on se laisse happer par ces ingrédients mitonnés sur place.
Et chose assez surprenante : le riz est sélectionné tout au long de l’année, le chef alterne ses producteurs japonais pour garder la pleine saveur de son plat phare.

Bol de boeuf wagyu bio de Monsieur Ozaki restaurant Oïshinoya Passage des Panoramas Galerie Montmartre chef Shinichi Sato maison du gyudon photo usofparis blog

Attention, le cœur peut vite chavirer face à la perspective d’une sensation exceptionnelle mais qui a un prix et un peu plus de gras : le bœuf wagyu bio dont il tire son nom de son éleveur : Monsieur Ozaki. Le choix du chef Shinichi Sato. Bien sûr, il est particulier, mais une fois mes baguettes aiguisées à ce goût incomparable, difficile de les retourner à une autre viande. Le mot exceptionnel est parfait pour le Wagyudon (bol à 24 et 30 euros).

Mais le végétarien de la bande à son tofu bio en provenance directe du Japon pour ne pas être isolé du groupe.

Cuisine japonaise restaurant japonais Oishinoya maison du très bon gyudon bol de riz viande Passage des Panoramas photo usofparis blog

Le gourmand que je suis n’a pas eu l’occasion encore de goûter les desserts prochainement à la carte. Une deuxième visite s’impose.

Le plus : rue de Saintonge, possibilité de s’asseoir en face des cuisines, au comptoir. Parfait pour un plan resto en solo !

Oïshinoya

Passage des Panoramas
24 Galerie Montmartre

75002 PARIS

36, rue de Saintonge
75003 PARIS

Horaires :
lundi au vendredi de 12h à 14h30 / 18h30 à 23h
samedi : 12h à 15h / 18h30 à 23h

Share

Oliva Paris, une trattoria gorgée de bons produits d’Italie : irrésistible !

Un lundi soir de janvier en plein 8e arrondissement de Paris.
A deux pas de l’Élysée et de la Place Beauvau, nous réservons une table à l’Oliva, le restaurant italien qui fait le plein entre midi et 2.
Malgré une devanture un peu discrète, (les rideaux étant tirés), le menu est plutôt aguichant.

Poussons la porte.

Oliva restaurant italien trattoria avis critique pasta décor Photo by blog United states of paris
Maria Gloria Brigoni, la patronne, est Lombarde. Une Italienne pur jus, arrivée par amour à Paris, il y a 11 ans. Depuis 5 ans, elle a à cœur de régaler ses clients tous les midis (et elle en refuse des couverts, parfois 20 à 30) et depuis décembre dernier, une clientèle du soir, plus nomade.
Tout cela dans la convivialité de l’accueil à l’italienne, accompagnée de son accent chantant : Maria Gloria a appris le français à 40 ans !

Et si #USofParis aime ces histoires d’étrangers tombant amoureux de notre ville Lumière, cette fois, c’est la cucina que nous sommes venus découvrir.
Même si Maria Gloria a mis du temps avant d’adorer pleinement Paris (difficile de se déraciner), elle regrette tout de même les étés italiens, ses lacs et la mer. On ne lui en veut pas et on plonge dans nos assiettes.

Oliva : Une trattoria dans la pure “tradizione di Italia”

Fresco ! (produits frais) c’est le maître mot de la patronne.
Des livraisons quotidiennes et un menu, à l’ardoise midi et soir,  renouvelé tous les jours en fonction des arrivages.
Une seule exception : l’œuf poché, crème de parmesan et truffes, à la carte toute l’année. C’est le best-seller de cette adresse. Nous n’avons pas manqué de le déguster.

Oliva restaurant italien trattoria avis critique menu repas diner déjeuné paris 8ème Photo by blog United states of paris
Pour s’assurer l’authenticité de cette cuisine italienne, Maria Gloria a convaincu son ami de 20 ans, Mario, chef à Mantou de rejoindre ses fourneaux parisiens. Et l’authenticité est bien présente dans chaque plat.

Oliva restaurant italien trattoria avis critique oeuf truffe pasta menu rue des saussaies paris 8ème Photo by blog United states of paris
A force de reportages sur les truffes chinoises ou autres, il est possible parfois de douter de l’origine de cet or blanc (ou noir) présent dans l’assiette.
Ici, les fines tranches de la perle italienne exhalent leur parfum à plein nez.
Posées sur cet œuf parfaitement poché et sa crème de parmesan délicate, elles donnent à chaque coup de cuillère un soupçon de délice. On ne résiste pas à plonger un morceau de pain pour ne rien en laisser.
Mais ne soyez pas déçus si vous poussez la porte en pleine hors saison de truffes italiennes. Elles sont remplacées par des asperges.

Oliva restaurant italien menu paris 8ème rue des saussaies madeleine trattoria avis critique jambon culatello grana pardano Photo by blog United states of paris
Rien n’a redire non plus sur l’assiette de jambon Culatello. La chair fond en bouche et le Grana Padano (cousin du Parmigiano Reggiano, le parmesan) est parfumé à souhait.

Avant de poursuivre, la mamma de l’Oliva nous avoue que les plats principaux ne sont composés que de pâtes. Pourquoi ?  Les légumes ne trouvent pas preneur ici.  Même les pommes de terre sont désavouées par les clients.

Tortelli faites maison au potiron

Oliva restaurant italien trattoria menu avis critique pasta fait maison Photo by blog United states of paris

D’une délicatesse folle !! Ce plat est chavirant à tel point que l’on a regretté de ne pas avoir 5-6 tortelli en bonus.

Maltagliati faites maison au braisé de boeuf

Oliva restaurant italien trattoria pasta avis critique fait maison rue des saussaies Photo by blog United states of paris
Les pâtes fraîches garnissent bien l’assiette. Le bœuf braisé émietté est fondant, contre toute attente. Et lorsque vous mélangez le jus et les pâtes : Mamma mia ! C’est succulent et copieux.

Avant de finir avec les desserts, focus sur la tradition culinaire italienne.

Les subtilités de la cuisine italienne
Nous avons pu discuter avec Mario après le service, par l’entremise de la patronne, car le chef italien ne parle pas français.

Si parfois la cuisine italienne vous parait un peu moins relevée que ce que vous aimez : c’est normal !
Ce fût un gros travail pour le chef de s’adapter au palais français.
Nos amis transalpins aiment les plats avec moins d’assaisonnements : une épure au niveau de l’ail, moins d’épices, de sel et  de poivre. Ils préfèrent gouter le produit le plus naturellement possible, que ce soient les viandes ou les légumes.
Ce décalage peut conduire à une incompréhension de cette cuisine du sud, en la jugeant trop fade.

Si Mario s’est adapté aux goûts français, il y a une chose sur laquelle il ne transige pas : la pasta !

Les pâtes fraiches de l’Oliva sont toutes fabriquées suivant la recette de sa grand-mère.
Un secret de famille, appris dès sa plus tendre enfance auprès de sa grand-mère, dont nous n’en saurons pas plus que : “tout réside dans le travail de la pâte” et  “c’est une question de travail pour qu’elles soient les plus digestes possible“.
Pour l’anecdote : le chef et Maria Gloria se sont battus pour faire accepter les pâtes Al Dente, à la mode italienne, à leurs clients. Ils n’ont rien lâché et n’ont, aujourd’hui, aucune plainte.
Et c’est vrai, qu’elles sont au top leurs pasta !

Côté dessert à l’Oliva

Oh la la, le tiramisu maison !

Oliva restaurant italien trattoria avis critique tiramisu rue des saussaies menu diner déjeuner Photo by blog United states of parisDoux et crémeux ! C’est un tiramisu comme on les aime. Avec des petites variantes appréciables pour une fin de repas : moins de sucre et moins de café. Un vrai plus pour profiter avec plaisir de cette note de douceur.

Oliva restaurant italien trattoria madeleine paris 8ème rue des saussaies avis critique dessert Photo by blog United states of paris
De l’autre côté de la table, c’est dessert glacé avec le Semi freddo.
Glace, chantilly, coulis de framboise (ou de chocolat), fait maison, comme le tiramisu.
On pensait caler face à ce dessert. Mais la gourmandise de l’ensemble nous a emportés.

Chez Oliva, il faut se laisser attendrir par la chaleur de la patronne, succomber aux charmes de la pasta italienne et surtout, pousser au plus vite, la porte de ce restaurant en soirée, si vous n’êtes pas du quartier, car à midi vous aurez peu de chance de goûter aux plaisirs italiens.

Restaurant Olivia

16, rue Saussaies
75008 PARIS

Ouvert du Lundi au vendredi
de 12h  à 15h
et nouveauté : 19h30 à  22h15 !

Tél. 01 42 65 39 72

Share

LE TRIANGLE Paris : restaurant vivifiant & microbrasserie inventive !

Le Triangle c’est une affaire de famille : Laurent (le frère), Maily (la soeur) et Jocelyn, l’amoureux Québecois pur jus de Maily. Un trio d’enfer qui est aussi doué pour la cuisine, la bière que l’accueil.
Il nous a fallu un an pour enfin découvrir l’adresse (shame on us!). Il ne nous a pas fallu plus d’un mois pour y retourner. Parole de passionnés !

Maïly et Laurent
Maïly et Laurent

Ce n’est pas la microbrasserie – blottie dans le sous-sol – qui nous a attrapé la curiosité au vol en passant devant l’adresse de la rue Jacques Louvel Tessier mais bien la carte des bons petits plats de Laurent – passé par le Plaza Athénée et le Georges V.
Au final, c’est le duo bière et cuisine qui nous a emballe pour faire de cette adresse notre repère à partager avec un max de foodistas-os.

Jocelyn
Jocelyn

Et ce n’est pas une “petite brasserie” comme nous le précise Maily dès notre arrivée. Il y a quand même 3 cuves de 62 cm de large au sous-sol. Début des réjouissances avec Simone (en hommage à une grand-mère), de style californien, blonde, fruitée avec un peu d’amertume. Il n’en faudra pas plus pour emporter notre totale adhésion.
Et surprise, Jocelyn, le brasseur, nous rassure sur nos connaissances en matière de bière : “le palais des Français se développe plus vite que celui des Québécois, il y a 15 ans” (lors de l’émergence de la bière artisanale dans son pays, NDRL)”
Légère fierté. On se dit que finalement, on peut oser l’amertume de la bière suivante, le caractère entier de la prochaine.

Et l”adhésion a été sans appel, dès la première semaine d’ouverture, il y a un an tout juste. Pour preuve, des clients qui n’avaient jamais bu de bière ont été gentiment initiés et sont devenus des fidèles de la maison. Une voisine vient même chercher son litre de savoureux breuvage le soir venu pour agrémenter son diner.

Le Triangle restaurant microbrasserie paris Verre de bière artisanale du brasseur Jocelyn Bérubé et chips maison crème ciboulette du chef Laurent Malfreyt 10e photo usofparis blog

Une fois à table, nous succombons sans attendre aux chips maison à tremper dans une onctueuse crème ciboulette, parfaites pour l’apéro.

Suit une assiette qui nous fait fondre : le carpaccio de thon rouge au pavot et sa mayonnaise sésame. L’un des membres de la team n’apprécie vraiment pas le poisson cru. Et après avoir dégusté ce petit plat qui peut se partager, c’était le premier à en redemander.
La préparation convertit tous les rétifs aux sashimis. Le chef nous a pris par surprise et on ne lui en veut pas du tout. Le verre de Calypso (from UK), une bière de blé légère et sèche était parfaite pour la dégustation.

Carpaccio de thon rouge au pavot et mayonnaise sésame assiette à partager au menu du restaurant microbrasserie Le Triangle paris chef Laurent Malfreyt photo usofparis blog

Une autre jolie assiette fait son entrée. On s’acoquine avec la Rouge des Flandres, un assemblage de bières vieillies deux ans en fûts de chêne. Un “Grand Cru” de caractère qui se marie à merveille aux morceaux de betterave et sainte maure.

Assiette à partager Betteraves roties sainte maure fraiche et balsamique Le Triangle restaurant microbrasserie du chef Laurent Malfreyt photo usofparis blog

Une pointe de Québec pour suivre avec cette petite coupe de sirop d’érable à étaler sur un morceau pain ou directement sur la Fourme d’Ambert.

Le Triangle Paris restaurant microbrasserie assiette fromage bleu fourme d ambert sirop d erable cuisine maison bières artisanales photo usofparis blog

Et puis, pure folie sucrée, découverte lors de notre seconde visite : le Mont Blanc du Triangle ! Folie par la hauteur du dessert qui déploie sa pleine chantilly tout en nous cachant son intérieur.
Est-ce que ce dessert pouvait nous faire oublier l’attachant Mont Blanc du pâtissier Sébastien Gaudard ?
La réponse est : OUI ! Définitivement. Le marron se la joue pédale douce, tout en étant présent, la chantilly est d’une légèreté incroyable. Pas d’excès de goût sucré.

Délicieux Mont Blanc du restaurant Le Triangle Paris microbrasserie recette dessert crème de marron meringues chantilly à la carte du chef Laurent Malfreyt photo usofparis blog

Et nulle gueule de bois en sortant de ce Triangle après avoir goûté aux 5-6 verres de différents breuvages houblonnés (la carte comporte 8 spécialités). On n’est pas dans un pub ! Ici, le verre de bière s’apprécie tout autant qu’un bon verre de vin. Sans excès, pour apprécier la palette de saveurs infinies.
Et aucun risque d’un quelconque mécontentement. Vous trouverez forcément une bière à la hauteur de votre palais expert ou totalement néophyte.

Mais, oserez-vous le Péché Mortel élevé à 9 degrés, bière brassée avec du café, pour accompagner votre glace ?

Pour finir, l’histoire de ce trio est trop originale pour ne pas être contée. Avant d’ouverture le Triangle, Maily et Jocelyn s’offrent un tour du monde après une belle rencontre amoureuse à Montréal. Au fin fond de l’Indonésie, ils skype(nt) avec Laurent qui partage, avec eux, son envie d’ouvrir un resto. Le jeune couple ne savait plus trop s’il rentrait au Québec ou renouait avec la France natale de la jeune femme. Jocelyn, graphiste de formation, avait bien monté une microbrasserie dans son pays, mais la concurrence étant telle que le trio décide de se retrouver à Paris.

Addition dans une boite Enjoy the simple things in life restaurant microbrasserie le Triangle paris bières artisanales et cuisine maison photo united states of paris blog

Maily se met à la recherche d’un lieu idéal pour accueillir la cuisine de l’un et les cuves de l’autre : “je suis un trait d’union entre les deux garçons“,  nous confie-t-elle. 40 adresses visitées sans grande émotion. Et puis une annonce sur LeBoncoin : le 13, rue Jacques Louvel Tessier sera le déclic. L’ancien resto italien à la déco quelque peu désuète (les photos sont consultables sur place) offre une configuration idéale.
Dans l’aventure, le jeune couple aura eu deux bonheurs en très peu de temps d’intervalle : le resto et un petit bout de chou.

En exclu, la prochaine folie de Jocelyn – qui jouit, depuis qu’il est arrivé à Paris, d’un capital sympathie quotidien grâce à son accent – : une bière brassée au bacon pour un prochain brunch !

Pavlova aux fruits rouges du restaurant Le Triangle Paris microbrasserie recette dessert au menu du chef Laurent Malfreyt photo usofparis blog

LE TRIANGLE
13, rue Jacques Louvel Tessier
75010 Paris

du mardi au vendredi : 18h à 23h
samedi : 12h à 14h – 18h à 23h

Réservation conseillée – 01 71 39 58 02
Mail : info@triangleparis.com 

Sans oublier le BRUNCH chaque dernier SAMEDI du mois et la soirée MANGE TA POUTINE, spécialité québecoise parfaite pour affronter le froid !

Sous-bock J ai faim j ai soif je bois une bière restaurant microbrasserie Le Triangle Paris 10e cuisine maison bières artisanales photo usofparis blog

Share

La Forêt Enchantée : la terrasse d’hiver avec fondue et saké au Buddha Bar Hôtel

C’est la période des fêtes et les grands hôtels parisiens ouvrent leur terrasse d’hiver à l’instar de l’Hôtel Le Collectionneur qui renouvelle sa bulle cette année. Cette fois, nous vous emmenons dans le célèbre Buddha Bar Hôtel Paris qui déploie une forêt enchantée pour vous accueillir dans un espace lounge et cosy, avec une détente culinaire dépaysante.

forêt enchantée terrasse hiver 2015 avis menu buddha bar hotel photo by united States of Paris 

En poussant la double porte qui même au jardin intérieur du Buddha Bar Hôtel, vous tombez nez-à-nez avec cette forêt de bouleaux, inspirée des pays nordiques, qui vous cache l’espace spécialement conçu pour la période des fêtes.
Traversez la Forêt Enchantée et vous vous retrouvez face à quelques tables prêtes à vous recevoir, ambiance chalet de haute montagne.
Un espace réduit pour accueillir dans le plus grand confort 36 couverts, repartis en 6 tables, comme une envie de vous faire partager de nouvelles rencontres.

Buddha Bar chalet d’hiver

Uniquement accessible sur réservation, et limité à 12 personnes  par groupe, cet espace restauration se conçoit comme une table d’hôtes.
Et ici, c’est une fondue asiatique qui est à l’honneur: le Shabu shabu.
Originaire de Mongolie, cette préparation a été adoptée par le Japon.
C’est cette variante qui vous est servie avec, selon vos goûts du moment : un bouillon viandes ou un bouillon poissons.

forêt enchantée terrasse hiver 2015 buddha bar hotel avis menu shabu shabu Le Vraymonde critique photo by united States of ParisAjoutez la garniture (légumes et champignons asiatiques) et laissez-la mijoter dans le bouillon avant d’y plonger viande ou poisson d’une qualité parfaite. Poulet tsukune, bœuf Angus, magret de canard ou veau pour le côté terre. Turbot, espadon, bar sauvage ou saumon sauvage argenté pour le côté mer.
Agrémentez, ou non, d’une des 3 sauces maison. Un vrai délice gustatif ! Ne laissez pas à votre voisin trop longtemps le plat de nouilles auxquel vous aurez pris soin de rajouter un peu de votre bouillon shabu shabu.

forêt enchantée terrasse hiver 2015 buddha bar hotel Le Vraymonde shabu shabu avis critique menu gastronomie photo by united States of Paris
Une cave nippone
La toute jeune sommelière du Buddha Bar a voulu proposer une carte en accord avec ce plat venu de l’extrême Est.
C’est donc une gamme de 9 sakés,  diverses bières et vins japonais qui vous sont proposés pour accompagner votre repas.
Assez méconnu des convives et palais français, le saké n’a rien à voir avec les alcools forts servis dans beaucoup trop de restaurants asiatiques.
C’est un vrai art subtil du brassage, tout comme la bière : certains crus étant même  vieillis en fûts de chêne ou de cèdre.
Titrant au alentour des 14%, cette boisson sert traditionnellement d’amuse-bouche avant le repas.
Et si vous n’êtes pas adeptes de cette cave version nippone, les breuvages traditionnels sont aussi présents.

bûche de Noël made by Buddha Bar

forêt enchantée terrasse hiver 2015 buddha bar hotel bûche de noël avis menu Le Vraymonde photo by united States of ParisElle nous fait de l’oeil cette création 2015 !
Petit sablé breton surmonté d’un caramel miso vanille et de sa coque de mousse coco, le tout enfermant un coeur ananas ! On craque face à la subtilité et à la finesse de ce dessert qui allie modernité et tradition avec ces petits champignons déco en meringue, ultra craquants.

Pour terminer notre détour festif au Buddha Bar Hôtel, nous avons fait la connaissance visuelle de la galette des rois 206 agrémentée d’un dragon. Il nous faudra attendre encore quelques semaines avant de déguster cette recette amandes torréfiées et framboise.

forêt enchantée terrasse hiver 2015 buddha bar hotel avis menu galette des rois 2016 photo by united States of Paris
La Forêt Enchantée du Buddha Bar Hôtel

Depuis le 1er décembre 2015 et jusqu’à mi-janvier 2016

Menu Shabu shabu de 58 à 68 €

Déjeuner et dîner sur réservation uniquement
Tea Time de Noël tous les jours de 15h à 18h

Buddha Bar Hôtel Paris
4 Rue d’Anjou
75008 Paris

Share

Collection Philippe Faure-Brac : les vins du Val de Loire dans la lumière

Quand un meilleur sommelier du monde, mais aussi restaurateur, Philippe Faure-Brac vous invite à découvrir sa collection des vins du Val de Loire : impossible de résister. Cette rencontre a aussi été l’occasion de faire connaissance avec l’Alliance Loire : une structure regroupant 8 coopératives vigneronnes sous l’égide de l’œnologue Nicolas Émereau, auprès de laquelle Philippe Faure-Brac s’est engagé.
Immersion dans une région riche d’appellations de renom : Bourgueil, Saumur, Vouvray et Muscadet.

Rendez-vous chez Joseph et Lucien, Paris 2ème, avec la surprise de découvrir que l’ancienne Galerie des Petits Carreaux s’était métamorphosée en restaurant. Pour cette soirée particulière, notre menu a été totalement élaboré par le sommelier et le chef pour être en accord avec les vins choisis pour la dégustation.

Alliance Loire Vin Phillipe Faure Brac Nicolas émereau Restaurant Joseph et Lucien gastronomie avis prix Photo by United States of Paris
Nicolas Émereau et Philippe Faure-Brac

Accueillis par les deux maîtres de cérémonie, Philippe Faure-Brac et Nicolas Émereau, nous commençons la (re)découverte des vins du Val de Loire par un Vouvray effervescent Brut C. Greffe excellence, élevé selon la méthode traditionnelle (ex méthode champenoise).

Alliance Loire Vin prix Phillipe Faure Brac Nicolas émereau gastronomie vouvray C Greffe Photo by States of Paris

L’élaboration d’un vin pétillant étant un long travail de collaboration, cette cuvée 2011 est issue uniquement d’un travail d’assemblage de cépages chenin blanc entre l’œnologue, le sommelier et le vigneron. Sa légère amertume et sa minéralité fraîche et fruitée en font un vin parfait pour préparer son palais au repas qui va suivre.

L’Alliance Loire et la collection Philippe Faure-Brac

Avant de poursuivre la dégustation des vins et des plats, un court point s’impose sur l’Alliance Loire.
Regroupant 300 vignerons réunis en 8 coopératives, l’Alliance Loire répertorie une sélection de 100 cuvées (dont 10 bio). Et l’œnologue Nicolas Émereau est un véritable passionné de cette région. Nous en ferons l’expérience tout au long de la soirée.

Alliance Loire val de Loire Vin prix Phillipe Faure Brac gastronomie dégustation test avis Photo by United States of Paris

La rencontre entre Nicolas et Philippe a lieu en 2013 et, dès le départ, il y avait la volonté de mettre en avant des cuvées d’exception sous l’appellation Collection Philippe Faure-Brac.
Le sommelier s’est naturellement rendu sur les parcelles en culture pour effectuer la sélection des baies, suivre la mise en bouteille et surtout rencontrer les vignerons. Ces rencontres avec les viticulteurs sont toujours un moyen de partage d’expérience, d’assouvir son besoin de découvertes et de connaissances. Car comme le rappelle Nicolas Émereau : “le travail de l’oenologue s’arrête une fois que la bouteille est bouchée, ensuite c’est au tour du sommelier de prendre le relais“.
Philippe est aussi un fin connaisseur du travail de la vigne car il est associé, depuis 10 ans, dans un vignoble de la vallée du Rhône. Nicolas est surpris par son travail de mémoire et de précision : “Philippe est capable de reconnaître à l’aveugle les raisins sélectionnés.

Alliance Loire Vin val de Loire prix Phillipe Faure Brac Nicolas émereau gastronomie dégustation avis Photo by United States of Paris

Derrière cette collaboration, une envie : valoriser le travail par une sélection des crus et un retour à l’échelle humaine de la production.
D’ailleurs, les deux professionnels, devenus amis depuis, n’hésitent pas à prendre leur voiture pour sillonner les routes de la Loire et faire la tournée des producteurs avec une visite mensuelle. Un véritable sacerdoce.
Ce qui n’empêche pas notre sommelier de titiller les vignerons sur leurs produits. D’ailleurs Nicolas acquiesce : “travailler avec un sommelier sur l’élaboration des vins améliore la précision“.

Un travail tel qui fait que, durant 2 ans, il n’y a eu aucune commercialisation de bouteilles avec la mention Collection Philippe Faure-Brac. Elle a tout juste débuté en septembre dernier et pour un rapport qualité-prix vraiment abordable : tous les crus que nous allons partager avec vous sont vendus entre 7 et 12 € chez les détaillants ou en grandes surfaces.

Place à la dégustation : mets et vins !

C’est un menu très mer que nous ont concocté Phillipe Faure-Brac et le chef du restaurant Joseph et Lucien pour débuter ce dîner.

Alliance Loire Vin prix gastronomie Restaurant Joseph et Lucien menu moules Photo by United States of Paris

Pour accompagner cette superbe assiette de moules de Belle-Ile-en-Mer façon marinière, un Muscadet Cru Clisson 2013 et un Saumur Le Coteaux Blanc 2014.
Et il faut bien avouer que nous redécouvrons ces deux crus. Les Saumur blanc et rouge nous avaient toujours laissés des regrets avec une grosse acidité en bouche.

Même si Nicolas Émereau est un vrai défenseur des vins du Val de Loire, il reconnait que durant une longue période les producteurs se sont un peu perdus sur la qualité de certaines appellations.
Ces errements étaient dus à plusieurs facteurs : l’histoire de la production et de la distribution des vins France mais parfois aussi à un manque de discernement sur l’évolution du produit. Les vignerons du Val de Loire savent désormais où ils en sont et connaissent les défauts et les qualités de leur terroir.

Et il est vrai que ce Saumur blanc le Coteau est particulièrement surprenant avec son cépage 100 % chenin blanc et ses arômes de fruits mûrs.
Avec une nouvelle appellation Cru Clisson qui n’a que deux ans, validée par l’INAO, le muscadet 2013, de chez Hughes Brochard, affiche cette volonté de travailler sur l’identification des terroirs et sur la richesse du raisin. Élevé sur lie durant deux ans, il développe une belle puissance charnue.

Pour continuer sur l’accord : un plat/deux vins, voici venir les bulots au piment Rosetta de Sicile, rouille safranée et algues de Pleuven.

Alliance Loire Vin prix déhustation gastronomie Restaurant Joseph et Lucien bulots Photo by United States of Paris

Toujours en compagnie du Saumur Blanc, un blanc de Touraine Sauvignon, La Dilecta 2014, rejoint notre table. Un cépage sauvignon classique, frais et doux, avec une belle robe dorée qui reste équilibrée en bouche avec ses notes épicées et sucrées de fruits exotiques.

Alliance Loire Vin prix Phillipe Faure Brac Nicolas émereau gastronomie Restaurant Joseph et Kucien Canette Photo by United States of Paris

La cannette en deux services, froide et chaude, annonce l’arrivée des vins rouges.
Le tartare de Canette des Landes, chips de trompettes de la mort et Crème de carottes – plat surprenant et plein de peps au demeurant – s’accorde parfaitement avec le Saumur Rouge Azuré (Bio et médaille d’or au Concours Général Agricole).
Cultivé sur un terrain argilo-calcaire, ce cépage Cabernet-franc révèle des saveurs de fruits noirs assez prononcés. Parfait pour cette viande rouge crue.
Et avec le Secreto de canette et son bouillon de veau, ce Saumur rouge prend encore plus d’ampleur et de saveurs.

Alliance Loire Vin prix Phillipe Faure Brac Nicolas émereau gastronomie Lucien et joseph canette States of Paris

Ce plat chaud, aux goûts et aux parfums plus longs en bouche, contraste un peu trop avec le Bourgueil Saint Martin 2014, qui nous est proposé.
Malgré sa robe rubis soutenue et ses arômes de fruits mûrs (prune cassis, mûre et groseille) nuancés par une note poivrée et ses tanins subtils, ce vin s’efface un peu derrière le plat. A tester à nouveau car il fait preuve de très belles qualités.

Alliance Loire Vin prix Phillipe Faure Brac Nicolas émereau gastronomie avis Restaurant Joseph et lucien poire pochée Photo by United States of Paris

Pour conclure cette dégustation, un deuxième Vouvray effervescent : un De Chanceny Rendez-vous brut 2009.
Plus ample et épanoui que celui de l’apéritif, certainement dû aux 2 ans d’écart et à ces 4-5 ans d’élevage sur latte, son côté minéral et ses fines bulles sont en harmonie avec la poire pochée servie en dessert.

Alliance Loire Vin prix Phillipe Faure Brac Nicolas émereau gastronomie vouvray De Chanceny

Avant de conclure avec Philippe Faure-Brac et Nicolas Émereau, il faut donner un coup de chapeau au chef du Joseph et Lucien qui a mis en avant son savoir-faire pour cette soirée en créant des plats qui ne sont pas à sa carte.
Même si un ou deux étaient un peu en-dessous (le provolone et la poire ne font pas forcément bon ménage), il reste que la réalisation était parfaite dans sa globalité.

Nous sommes ravis d’avoir pu approcher d’une nouvelle façon des vins que nous avions un peu délaissés. Pour le Val de Loire : terroir et travail acharné sont véritablement les atouts pour assurer la meilleure des qualités des crus, pas forcément tous de grands crus, mais de très bons vins.

En petit bonus, voici une recette de Philippe Faure-Brac pour profiter pleinement du Saumur Blanc Le Coteau : Le Pot au feu de poulet .

Pour 6 personnes
1 poulet fermier de 1,3 kg
Assortiment de légumes de printemps : petites carottes et navets fanes, jeunes poireaux, tiges de céleri, panais
1 oignon clouté de girofle
2 gousses d’ail
1 verre de vin blanc sec
1 bouquet garni
20 cl de crème fraîche
Sel, poivre en grains.

Déposer le poulet dans un grand faitout, couvrir d’eau à hauteur, porter à ébullition, écumer soigneusement. Ajouter le vin blanc, saler puis ajouter l’oignon, le bouquet garni, l’ail et quelques grains de poivre. Laisser cuire 30 mn. Ajouter alors les légumes et poursuivre la cuisson 15 mn.

Retirer le poulet, le découper et le disposer dans un plat avec les légumes égouttés. Prélever un peu de bouillon, faire réduire avec la crème fraîche, vérifier l’assaisonnement. Napper le poulet et servir.

Retrouvez d’autres recettes de Philippe Faure-Brac
 dans son livre Saveurs Complices éditions du Chêne.

Alliance Loire val de Loire Vin prix Phillipe Faure Brac gastronomie livre saveurs complices recettes avis

 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

 

Share

Bistrot Alexandre III : des saveurs surprenantes et de la délicatesse avec vue sur la Seine

Une péniche au pied du Pont Alexandre III avec vue sur la Tour Eiffel, c’est l’écrin cosy que propose le Bistrot Alexandre III.
Derrière les fourneaux le chef japonais Ryunosuke Naito accueille avec le sourire et des plats fougueux et savoureux.
Entre découvertes et classiques de la gastronomie française, partons dans le voyage des sens façon Bistrot Alexandre II.

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique gastronomie restaurant ryunosuke naito cuisine photo by United States of Paris

Partir d’une simple coque, Ryunosuke Naito et son associé ont conçu ce restaurant de A à Z avec la volonté de mettre la cuisine au centre de l’attention des clients.
C’est donc face à la cuisine ouverte, et sur le comptoir, que nous avons pris place ce jeudi soir pour découvrir les alliances franco-japonaises espiègles.

Bistrot Alexandre III : une cuisine simple mais travaillée

Nous avons pu déguster 4 plats pour nous donner un aperçu de l’art du chef, de l’amuse-bouche au dessert. Revue de détails.

Les Amuses-Bouches

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique gastronomie restaurant rillette amuse bouche photo by United States of Paris
Dans la cuillère : une aubergine très fine japonaise marinée dans un bouillon dashi (bonite séchée et algue japonaise), relevé de piment et chips d’ail. L’aubergine est fondante, le piment juste présent. Un très bon équilibre en bouche.
La croquette de risotto – chorizo est simple et efficace.
Les rillettes de canard sont parfaites (et 100% canard). Elles fondent en bouche. Le mélange viande et graisse est totalement équilibré. Pour être pointilleux, elles manquent peut-être d’un peu d’assaisonnement.
Ce joli trio nous rend impatient pour la suite…

Entrée : Carpaccio de carabineros

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique restaurant menu carte capaccio carabineros photo by United States of Paris
Pour ceux qui ne sont pas familiers des crustacés, les carabineros sont des grosses gambas (ici espagnoles).
Découpées en fines tranches, elles sont accompagnées de dés de mangue et de concombre rehaussés de poudre d’hibiscus.
Ce plat est tout simplement surprenant. Tout d’abord, le duo inattendu de la mangue et du concombre, qui se mélangent avec une vigueur gustative dans un sucré-salé qui se complète parfaitement, mais aussi grâce à l’hibiscus qui, déposé en poudre, possède la force d’un piment.

Joue de boeuf sauce vin rouge

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique gastronomie restaurant joue de boeuf photo by United States of Paris.jpg
C’est une nouveauté qui n’est pas à la carte que le chef a voulu nous proposer.
Cette joue de bœuf est cuite sous vide à 88°C pendant 16 heures. Alliée à une sauce vin rouge épaisse et délicate, la viande, fournie par Hugo Desnoyer, n’est ni gélatineuse ni filandreuse . Elle fond tout simplement en bouche. Nul besoin d’user de son couteau non plus. Agrémenté de betteraves proposées en deux façons (cuites et crues), le plat est équilibré en saveurs et en parfums.
Les framboises présentes pour renforcer le côté sucré-salé du plat peuvent paraître superflues pour certains, mais ne nuisent pas à ce magnifique plat.

Côté dessert, si durant quatre mois, le bistrot Alexandre III proposait des fabrications maison, ce n’est plus le cas.
C’est désormais la maison Mori Yoshida qui assure la partie sucrée de la carte.

Le beige et la bûche

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique gastronomie restaurant dessert Mori Yoshida photo by United States of Paris
Le beige est un gâteau à la pâte sucrée au chocolat, praliné feuilleté ganache orange et crème thé citron vert.
La bûche de Noël est, elle, composée d’une mousse de chocolat, ganache d’épice, confiture d’orange, crème au thé et aux épices,  praliné feuilletine.
C’est fin, c’est bon et justement sucré. Deux desserts fondants à souhait pour terminer un repas bien mené.
Et pour tout dire, nous aurions aussi bien voulu faire un sort au Mont Blanc trônant en vitrine qui nous faisait de l’oeil.

Cuisine française dans les veines
Pour Ryunosuke Naito, la cuisine française est une histoire familiale : ses parents tiennent un restaurant français au Japon. Son père est en cuisine, sa mère en salle et les grands-parents cultivent les légumes servis dans le restaurant !

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique gastronomie restaurant carte menu ryunosuke naito joue de boeuf photo by United States of Paris
Arrivé de Nagano (Japon) à l’âge de 19 ans, il y a dix ans déjà, le chef fait son stage d’étude chez Taillevent.
En 2007, il poursuit ensuite son perfectionnement chez Antoine, LE restaurant de poisson du 16e arrondissement. Avant d’intégrer la brigade de Yannick Alleno pour l’ouverture du Cheval Blanc 1947 à Courchevel mais aussi au Meurice en tant que sous-chef en gastronomie. Et là, c’est de la création au quotidien, durant 2 ans et demi : le sacerdoce des sous-chef de Yannick Alleno. Un chef qui est “très fort en créations, qui tient les gens de son équipe.”
Il poursuit quelques temps l’aventure du 3 étoiles de la Rue de Rivoli sous la houlette d’Alain Ducasse auprès duquel il apprend “l’organisation et  le respect du produit avant tout“.
Puis il finit par intégrer, en 2013, l’équipe d’Yves Camdeborde avant de vouloir voler s’émanciper.

Bistrot Alexandre III alexandre 3 avis critique carte menu restaurant ryunosuke naito photo by United States of Paris
Le chef Ryunosuke Naito et sa femme

C’est avec son commis de l’époque, maintenant chef de salle de la péniche-restaurant, que l’idée du Bistrot Alexandre III prend forme, jusqu’à l’ouverture en juillet dernier.
C’est avec sa femme, rencontrée chez Antoine où elle était stagiaire,  et deux commis, que Ryunosuke Naito régale ses convives 7 jours sur 7 !

Un point sur la carte
Si les plats affiche un tarif raisonnable pour le rapport qualité prix, entre 18 et 24 €, les entrées sont quant à elles un peu onéreuses (entre 14 et 18 €)  malgré la portion de frites à 7 €.
Côté desserts les 10 €, prix unique, restent supportables vue la qualité indiscutable de la Maison Mori Yoshida.

Avec cette dégustation, nous ne pouvons que vous recommander de pousser la porte du Bistrot Alexandre III pour votre déjeuner ou votre dîner. L’accueil ne faiblit pas et le plat du jour pourrait bien vous faire chavirer…

Saumon juste saisi, crème de brocolis
Saumon juste saisi, crème de brocolis

Bistrot Alexandre III

Du lundi au samedi de 12h00 à 23h00
Le dimanche de 12h00 à 22h00

Service cuisine de 12h00 à 15h00 et de 19h00 à 23h00
(22h le dimanche)

Ports des Invalides – Pont Alexandre III
Rive Gauche
Promenade des berges de la Seine André Gorz
75 007 Paris

Share