Ce n’est pas le dernier né sorti de l’imagination fertile de Guy Laliberté et de son équipe, mais c’est bien un véritable show que va vous proposer le Cirque du Soleil avec ce Quidam. Une poignée de dates à Paris et à Lille en décembre, pour le bonheur des petits mais surtout des plus grands.
Paillettes et magie assurées pour finir l’année un peu plus léger et heureux.
Zoé, une petite fille délaissée par ses parents, se réfugie dans un monde imaginaire, l’univers de Quidam, qu’elle s’est créé pour combler le vide familial. Les rencontres avec les différents personnages de cet univers lui donneront la possibilité de s’épanouir et de sortir de sa solitude.
Quidam c’est l’inconnu qui passe dans la rue, l’homme ou la femme perdu dans la foule trépidante de nos grandes métropoles, en somme un peu de chacun de nous. L’anonyme qui compose la majorité silencieuse de nos sociétés. Mais pour ce spectacle c’est aussi celui qui vit ses rêves, ses envies. Celui que parfois nous souhaiterions laisser sortir un peu plus pour nous évader de notre quotidien.
Depuis avril 1996, date de sa création, le Cirque du Soleil à présenté Quidam sur tous les continents. Conçu à la base pour un chapiteau, il a pris une tout autre ampleur depuis que sa scénographie a été modifiée pour s’adapter à des salles fermées comme le POPB de Bercy ou le Zénith de Lille.
Spectacle complet, Quidam réunit pas moins de 52 acrobates, des musiciens et chanteurs en live pour des numéros tout en magie et en dextérité. Vous retrouverez les classiques : tissu aérien, jonglerie, corde lisse, banquine ou le main à main.
Ce spectacle sera aussi l’occasion de voir des numéros plus rares, comme la corde à sauter, la roue allemande ou encore le diabolo. De quoi couper le souffle et garder les yeux levés toute la soirée.
Quidam n’est pas un spectacle habituel pour le Cirque du Soleil. Il se veut être une réflexion sur notre société contemporaine où nous évoluons tous, en prise avec nos défis quotidiens et nos questionnements intérieurs.
A venir sur le blog, l’interview d’un membre de l’équipe artistique du spectacle.
QUIDAM par le Cirque du Soleil
Mis en scène par Franco Dragone Paris Bercy du 2 au 7 décembre 2014 Zénith de Lille du 10 au 14 décembre 2014
L’équipe d’United States of Paris aime le cirque ! Alors quand le Cirque Plume installe ces agrès pendant quatre mois sous le chapiteau de la Villette pour fêter ses 30 ans avec un tout nouveau spectacle Tempus Fugit ? une ballade sur le chemin perdu, on ne peut que se réjouir et vouloir se joindre aux artistes.
Pour un tel anniversaire, quoi de plus naturel que de choisir le temps comme thématique pour la 10e création. Mais ce titre mystérieux, qui nous fait la promesse d’un spectacle encore plein de grâce et d’agilité, mérite bien un petit décodage.
La fuite du temps c’est tout ce que les artistes tentent de stopper lors de leur passage sur la scène. Suspendre le temps pour eux, pour nous et le plaisir de nos yeux.
Le titre nous annonce une ballade (et non un balade). Cette création nous entrainera donc dans la poésie que savent créer ces artistes de grandes envergures et ceci en musique. Le chemin perdu est un terme d’horlogerie qui caractérise, dans le système de balancier d’une horloge, l’espace compris entre les deux pointes de l’ancre, appelées le repos et la chute, soit entre le tic et le tac. Le cirque c’est exactement cela : être entre le repos et la chute.
Tempus Fugit ? une ballade sur le chemin perdu va permettre à la troupe (acrobates, équilibristes, danseurs) et aux musiciens du Cirque Plume de fêter leur 30e anniversaire de manière joyeuse, colorée et poétique. Un spectacle, il faut bien dire, que nous sommes pressés de découvrir, pour ressortir la nuit tombée, les yeux remplis d’étoiles.
CONCOURS
Vous avez envie d’assister à la première de ce spectacle le mercredi 24 septembre 2014 à 20h ? Nous vous proposons de gagner des invitation s!
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail, avant le 22 septembre 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Cirque Plume à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations).
Bonne chance à toutes et tous !
Tempus fugit ? une ballade sur le chemin perdu
Cirque Plume
Du 24 septembre au 28 décembre 2014
Mercredi, vendredi et samedi à 20h
jeudi à 19h30 et dimanche à 15h
Espace Chapiteaux de la Villette
Parc de la Villette
211, avenue Jean Jaurès
PARIS 19ème
C’est une rentrée sous les thèmes de l’imprévu, de la rencontre et des relations amour/haine que nous propose Joyeux Anniversaire quand même au théâtre Les Déchargeurs. Une comédie romantique de Lillian Loyd qui fait la part belle aux répliques saillantes, douces ou acides.
Olivier (Bruno Sanchez), un quadra, se consacre uniquement à son travail et à décider de ne plus laisser son coeur s’ouvrir à une autre depuis le départ de sa petite amie. Mais il se voit contraint d’héberger Loulou (Sophie di Malta), une jeune femme extravagante et montée sur ressort, qui même la vie dure à son hôte.
Elle bouleverse systématiquement et littéralement l’ordre (et les tocs) d’Olivier.
Durant ces quelques jours, l’appartement de ce dernier va subir la même métamorphose que son propriétaire : des meubles redécorés et une invasion de fleurs.
Pour un homme oscillant entre ses principes et son désir de changement, cette cohabitation forcée sera-t-elle le bourgeon signe de renouveau ou l’entrainera-t-elle vers le précipice ?
“Allez-y ! Sortez votre angoisse, votre colère ! Bouh, les vilaines énergies, il vaut mieux qu’elles soient dehors que dedans, celles-là ! Je vais ouvrir la fenêtre pour que vous puissiez hurler un grand coup ! Venez.”
L’homme face à une inconnue, trouble-fête, est un ressort dramaturgique somme toute classique. Mais ici point de répit pour les personnages. Même si on est tenté de comparer Joyeux Anniversaire quand même à L’Aide-Mémoire de Jean-Claude Carrière joué la saison dernière au Théâtre de l’Atelier, il faut bien avouer que c’est uniquement la situation de départ qui les rapproche. Lillian Loyd, l’auteur, même s’il se permet quelques répliques faciles, ne nous entraine pas dans la même lourdeur scénaristique.
Dans cette mise en scène rythmée, Sophie Di Malta nous étourdis dans sa spirale du changement avec fraicheur, truculence parfois et féminité. Ce qui nous inciterait presque à crier à Olivier de lâcher prise. Lui qui avance son horloge de quelques minutes suivant la grandeur de sa désillusion amoureuse. Bruno Sanchez campe un Olivier renfrogné, parfait dans sa mauvaise foi et touchant dans sa maladresse à retrouver les gestes et les codes de la séduction et dans son combat pour ne pas ouvrir les yeux sur ce qu’il est devenu.
“Vous m’emmerdez ! Je vous ai déjà foutu à la porte une fois, je ne vois pas ce qui m’empêche de recommencer, là !”
Olivier succombera-t-il aux charmes et à l’excentricité de Loulou ? Happy end ou non ? Ce ne sont pas les questions les plus importantes posées par de cette comédie romantique légère et parfois amère. Il est, au fond, surtout question de la rédemption sentimentale d’un quadra qui a oublié que la vie ne peut être supportable s’il cultive uniquement ses sentiments les plus négatifs.
Joyeux anniversaire quand même
Texte et mise en scène de Lilian Lloyd Avec Sophie di Malta et Bruno Sanchez Décors de Clarisse Fontaine
Du 8 sep 2014 au 15 déc 2014 Les lundis à 19h30
Durée 1h10
Théâtre Les déchargeurs 3, rue des Déchargeurs
75001 Paris
Casting en or pour une pièce incroyable de rythme et de tension. Les Cartes du Pouvoir, pièce écrite par le jeune auteur (36 ans) de la série culte House of Cards, Beau Willimon, est à l’affiche du Théâtre Hébertot.
Thierry Frémont, Raphaël Personnaz et Elodie Navarre forment un trio infernal de personnages qui se déchirent entre on et off the record, accompagnés d’autres figures tout aussi obscures et fascinantes dont le Directeur du Théâtre Hébertot, l’excellent Francis Lombrail, qui campe un vieux briscard de la politique.
Tout d’abord, ce qui frappe dans l’écriture de Beau Willimon c’est sa capacité à nous rendre empathique le plus brillant des manipulateurs. Même certains coups bas peuvent nous sembler légitimes, tout en considérant d’autres tout aussi nauséabonds. Ce n’est pas la guerre du Vietnam, ni celle d’Irak et pourtant la bataille électorale est tout aussi violente voire mortelle.
La pièce débute par un dialogue, si ce n’est amical, tout du moins complice, entre une journaliste et des politicards aguerris. Les premiers échanges et anecdotes plantent le décor d’une campagne présidentielle américaine fictive – croyons-nous – qui se joue tous les soirs au Théâtre Hébertot. Fictive, elle ne l’est pas tout à fait car l’auteur a aisément piocher dans l’histoire vraie de la candidature d’Howard Dean, pour donner corps à son intrigue.
Coups bas, trahisons, influence, scandale… Tous les ingrédients de ces cartes à jouer… au poker – bluff, retournement, mauvaise pioche ou main heureuse – sont redoutables.
La lutte de pouvoir se fait dans une montée progressive au cœur d’une mise en scène ingénieuse faisant évoluer le décor d’un hall d’hôtel à une chambre, d’un bar à un aéroport grâce au jeu d’éléments mobiles et de projections sur écran.
Le metteur en scène, Ladislas Chollat, a su imposer un rythme de jeu et d’enchaînement des séquences haletant. L’adaptation de ce récit au théâtre, après avoir été un film réalisé par Georges Clooney, nous apparaît au final tout à fait légitime, d’autant plus dans le contexte de rentrée que nous connaissons et les révélations de l’ex Première Journaliste-Dame de France. L’auteur trouvera-t-il dans l’actualité française sujet pour un prochain livre ou future pièce ?
En attendant de connaître la réponse, l’efficacité et le réalisme des Cartes du Pouvoir risquent fort de vous laisser KO sur votre siège une fois le rideau tombé.
Les Cartes du Pouvoir
d’après Farraguth North de Beau Willimon
mise en scène : Ladislas Chollat
Avec : Raphaël Personnaz, Thierry Frémont, Elodie Navarre, Roxane Duran, Julien Personnaz, Francis Lombrail, Jeoffrey Bourdenet, Adel Djemal
Du mardi au samedi à 21h matinées : samedi 15h30 et dimanche 18h
au Théâtre Hébertot
78 bis, boulevard des Batignolles
75017 PARIS
Chaque année, les Journées Européennes du Patrimoine réservent au grand public des accès inédits et uniques à des lieux secretsque ce soit à Paris et dans les régions de France. Dans la catégorie première participation, les passionnés d’art se réjouiront de la réouverture exclusive du Musée Picasso, après de longs travaux alors que l’ouverture officielle est prévue pour le mois d’octobre. La Prison de la Santé, quant à elle, affiche déjà complet sur son carnet de réservations.
Les 20 et 21 septembre, il faut aussi compter sur la participation exceptionnelle de l’Eau de Paris qui dévoile plusieurs sites. Parmi les découvertes à faire, l’une est particulièrement spectaculaire : le Réservoir de Montsouris dans le 14e arrondissement.
Véritable cathédrale souterraine, cet édifice inauguré en 1873 et conçu par l’ingénieur Eugène Belgrand est un des plus importants réservoirs que compte Paris. Il fournit à lui seul 1/3 de la consommation journalière des Parisiens-nes. Il est assez incroyable d’imaginer que ce bâtiment conçu il y a plus d’un siècle – alors que Paris ne comptait pas la même densité d’habitants qu’aujourd’hui – puisse encore avoir une utilité, et pas des moindres. Saviez-vous que l’eau alimentant le quartier Latin ou encore le Marais provenait du 14e arrondissement ?
Avant de pénétrer dans les sous-sols du réservoir (60 000 m²) qui comportent 4 compartiments de 254 mètres de haut, les uns sur les autres, la vue depuis la lanterne principale est tout aussi impressionnante. Imaginez un terrain de gazon vierge de 6 hectares recouvrant l’ensemble. A chaque extrémité, on aperçoit au loin les immeubles le longeant.
Une fois à l’intérieur, le spectacle est dû à l’eau limpide, prête à être bue. Elle provient à la fois de sources naturelles régionales que d’usines de filtration, permettant sa pureté. La couleur turquoise en fond de bassin rajoute à cette accroche visuelle forte.
En tout, environ une vingtaine d’allées éclairées qui paraissent sans fin et plus de 1 800 piliers pour soutenir l’ensemble qui descend jusqu’aux carrières de Paris. Si l’envie vous prenait de piquer une tête – ce qui bien sûr est interdit – sachez que l’eau est à 12 degrés.
Le Festival Ile de France s’est offert ce samedi un plateau d’artistes aussi décalé que réjouissant pour célébrer l’ouverture de sa 38e édition. Une soirée cabaret aux accents internationaux avec Miss Knife (France) en chanteuse et animatrice de soirée, Joey Arias (USA), Baby Dee et Little Annie (USA), et The Tigers Lillies (UK).
Samedi 20h, le Trianon est rempli à ras bord pour la toute première soirée du Festival célébrant la thématique : TABOUS. Le public prévenu, n’a pas souffert des allusions sexuelles, ni du désespoir de certaines chansons (à ne pas faire écouter à un dépressif), ni des savants questionnaires de la maîtresse de soirée, Miss Knife, un Olivier Py débridé et joueur.
La soirée a commencé avec strass, bas rouges et perruque blonde. Une silhouette qui pourrait faire penser aussi bien à Dalida qu’à Marlène Dietrich, excepté le poil aux aisselles.
Miss Knife, chanteuse d’un autre temps, avoue très vite avoir cédé au régime dissocié – c’est de saison ! – en ne mélangeant plus alcool et antidépresseurs. On peut dire que cette résolution lui réussit plutôt. Le verbe haut et coloré, la chanteuse a fait sa diva en se jetant au sol après le premier titre, Dans le Théâtre Noir. Puis a fait voltigé sa blondeur après Ne parlez pas d’amour.
Le répertoire est désespéré ; il pourrait donner envie de se jeter dans la Seine. Mais c’est sans compter les magnifiques apartés de la troublante artiste. Elle aime aussi bien chahuter le jeune premier assis face à elle, que titiller “l’hétéro de base” venu en masse. Une partition tragi-comique renversante et portée avec grâce qui n’oublie pas de célébrer la jeunesse “qui ne dure pas”.
Le tour de chant est court ; il faut laisser place aux autres artistes qui composent la soirée.
Entre chaque changement de plateau, la Miss joue un exquis “bouche-trou”, comme elle aime se nommer. Faux amis de la langue anglaise (God et gode), questionnaires sur les pratiques sexuelles… tout y passe sans aucune limite, si ce n’est celle de l’heure qui tourne.
Présentation du duo d’Américaines aussi improbable qu’intriguant : Baby Dee et Little Annie. La première, blonde et forte est au piano tandis que la seconde, brune, cheveux courts et frêle est au chant. Ces deux présences scéniques sont assez incroyables. Il faudra attendre la 2e chanson pour que la voix de Little Annie – une sorte de cousine éloignée de notre Brigitte Fontaine – se patine. Peintre, performeuse, ce petit bout de femme impressionne avec ses contes chantés.
Une autre créature aussi subjuguante que provocante fait son apparition. Joey Arias, nouvelle égérie de Manfred Thierry Mugler, offre une performance détonante. Le chanteur qui s’épanouit dans les atours de femme donne pleine ampleur à son timbre particulier, avec quelques cris singuliers. En très peu de temps, l’artiste gagne l’adhésion et la complicité du public. Les pauses lascives, les caresses – mal ou bien placées – font rire plus qu’elles ne choquent. La personnalité d’Arias l’emporte sur toute pudibonderie.
Fin de soirée, déjà, avec le trio anglais The Tiger Lillies porté par Martyn Jacques, au chant, piano et accordéon. Une sorte de bucheron bourru, grimé en clown triste, queue de cheval tressée à la voie de haute-contre. Ici non plus le répertoire n’est pas très heureux, comme ces titres sans appel No one heurts your teardrops ou Another glass of wine. Le charme de cet étrange groupe aux multiples références opère pour finir par une apothéose avec la reprise d’Autumn Leaves avec toutes les protagonistes de la soirée. Bonne nouvelle : The Tiger Lillies reviennent en France pour 3 dates en septembre et novembre.
Le Festival d’Ile de France se poursuit avec une série de concerts à travers toute la région jusqu’au 12 octobre. Le programme complet est sur le site officiel du festival :www.festival-idf.fr
The Tiger Lillies se produisent à Nanterre pour une création : Songs from the Gutter (le 27 et 28 septembre à la Maison de la musique) et une première française, A Dream Turns Sour (le 28 novembre à la Maison Daniel-Féry)
Déguster des plats de grands chefs pour la bonne cause ? L’association Tous à table a réuni samedi dernier un casting de rêve pour les papilles avec de grands noms de la cuisine et de la pâtisserie ainsi que des talents musicaux pour une première. Le principe : l’achat d’un repas-concert finance le repas d’un invité dans le besoin.
Ce samedi au Carreau du Temple à Paris, les réjouissances débutent avec le Brunch des Pâtissiers concoctés par un Cyril Lignac superstar, Benoit Castel de la boulangerie Liberté, Jacques Genin et deux autres bogosses tatoués : Guillaume Sanchez et Laurent Favre-Mot.
Chacun, chacune compose son assiette en propositions sucrées et salées. Et les choix sont durs parmi les cinq éclairs de la pâtisserie Lignac, ou l’ensemble de gâteaux de Jacques Genin (cheesecake, gâteau au chocolat et autre tarte merveilleuse grand chocolat…). Sur les tables du pain de campagne pour tartiner et beurrer.
Les grandes tables incitent vite au rapprochement et au mélange des gourmands. Les enfants courts dans les allées et coursent Lignac à chacune de ses apparitions. Sur scène la douceur de la chanteuse Nach, suivi des ballades d’un Suédois à Paris, Peter Von Poehl, suivi de très près par le groupe Twin Twin qui fait se dandiner même les parigots qui ont écourté leur grasse mat’ pour participer à cette communion des saveurs.
L’après-midi gustative se poursuit par un Apéro des Bistronomes avec tout autant de bonnes choses à déguster en monde décontract’ que de breuvages délicat pour rafraîchir.
Le Dîner des étoiles clôture une journée dense pour les organisateurs et les bénévoles qui ont enchainé, sans rechigner, les services, les chefs et leur équipe qui n’ont pas démérité. Au programme, foie gras de canard en terrine par Guy Martin, sashimi de dorade sauvage par Hervé Rodriguez. Des plats photogéniques qui ont fait le bonheur des foodreporters comme nous.
Pour accompagner ces nouvelles réjouissances, plusieurs formations ont animé la soirée : le chanteur masqué Cascadeur au piano, Keren Ann en version électro-acoustique et une session DJ…
Fin de soirée avec un nouveau dessert de Laurent Favre-Mot, facétieux pâtissier installé à Marseille, qui n’aime rien d’autre que le décalage et la surprise. Dans l’assiette un Snickers revisité aux saveurs sucrées salées explosives.
La mobilisation se poursuit avec une opération aussi ludique que bénéfique. Réaliser un selfie avex l’application #coucoulepain et prenez la pause comme Cyril Lignac et tous les participants de Tous à Table. 1 photo = 1 don à l’association Tous à table pour inviter 100 familles à un repas d’exception. A vos phones et faites appel aux amis !
Vendredi et samedi derniers, une foule de fêtards tout de blanc vêtu ont envahi la Piscine Pailleron délestée de ses habituels occupants en maillot de bain et tongs. L’ambiance surnaturelle créée de toute pièce – en lumières, sons et méduses gonflables – par l’Agence Wato a fait se déchainer plusieurs milliers de privilégiés. Il y a ceux qui y étaient et ceux qui n’en finiront pas de le regretter…
Après la nuit passée dans un bunker-antiatomique, la soirée Serment d’Alcazar en hommage à Lawrence d’Arabie qui a vu se transformer un skatepark en dessert avec dunes de sable,la team Wato est revenue a ses premières amours en investissant un nouveau bassin vidé de son eau et de sa javel.
Et il n’y a plus aucun doute sur le grain de folie qui s’est répandu au sein de l’équipe We are the Oracle, l’autre nom de l’agence événementielle parisienne. Mené par le capitaine Foulques, les deux soirées de The Underwater 2 ont été l’occasion de rencontres improbables comme une sirène échouée dans une piscine en plastique, une opération à coeur ouvert de la dernière chance pratiquée sur un plongeur.
Avant d’accéder au bassin, un parcours ingénieux vous faisait découvrir la piscine de l’intérieur, avec animations et personnages tous plus barrés les uns que les autres. En fin de parcours, le grand saut et place à la danse. La nuit tombée le bassin s’offre une mise en lumière incroyable.
Ici, pas d’esbroufe, l’ambiance est conviviale, amicale. On vient en bande se déhancher. Certains ont pris au pied de la lettre le dress-code imposé en arrivant en peignoir et tongs, le premier soir et en costume de vache, oui oui, le jour suivant. Tous et toutes viennent fêter la fin des vacances et la difficile reprise, avec légèreté et complicité.
Reste connecté(e) à notre site, nous te tiendrons informé(e) très bientôt de la prochaine soirée surprise made in Wato.
Kitten on the Keys, Mimi le Meaux, Miss Dirty Martini, Roky Roulette, Evie Lovelle, Dirty Martini, Julie Atlas Muz et Ulysse Klotz, alias le Cabaret New Burlesque, sont de retour à Paris. Leur show, qui réinvente l’art de l’effeuillage, sensuel et humoristique à fait déjà fondre plusieurs fois notre capitale de plaisir (et de désir): Le Trianon en 2011 et le Théâtre du Rond-Point à l’automne 2013 entres autres.
Les girls et le boy – oui il y a en aussi pour vos yeux mesdames – (dé)poseront leurs vêtements sur la scène du Cirque d’Hiverdans le cadre de la programme dense et rythmée de l’édition 2014 du Festival d’Île de France qui débute le 6 septembre au Trianon avec une autre soirée cabaret qui comptera sur la performance d’Olivier Py en parfaite chanteuse d’un autre âge.
La programmation cette année éclaire la thématique des tabous. La question est suffisamment vaste pour trouver le et les spectacles qui répondront à nos attentes. Les nombreuses soirées de concerts permettront aussi de sortir de Paris et de découvrir des sites exceptionnels.
Le Cabaret New Burlesque c’est un show gorgé de plumes, de paillettes, de poésie et d’une sensualité impertinente et sans entrave.
Ces artistes créent un spectacle toujours chic, souvent provocant, et résolument féministe. Hommage au glamour américain des années 1950, ils se jouent des codes de la société avec des chorégraphies précises et décalées où leur imagination rivalise avec leur espièglerie.
Mimi Le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, et Catherine D’Lish ont de fortes personnalités, des formes généreuses et le bon goût de rester indifférentes aux diktats d’un corps esthétisé. Roky Roulette, le seul mâle de la troupe, réinvente à lui seul le mythe du cow-boy.
Et pour la première fois, leur passage au Cirque d’hiver sera accompagné d’un groupe live culte et provocant, Poni Hoax, et d’invités tels que le chanteur Arthur H, la comédienne égérie d’Almodovar, Rossy de Palma et Arielle Dombasle qui ajouteront leur grain de folie à un show qui n’en manquera pas.
Quand le Cabaret New Burlesque investit le Festival d’Île de France pour faire son cirque, c’est l’irrévérence qui s’élève au rang des nobles arts ! Pour revoir leur réponse surprenante à notre question toute simple posée “quel votre cliché préféré de Paris ?”, il suffit de cliquer.
Le Festival d’Île de France c’est 25 lieux de spectacles : le Théâtre Municipal de Fontainebleau, Le plan à Ris Orangis, La cigale, le Trianon, Le Cirque d’Hiver ou encore la Gaîté Lyrique à Paris sans oublier le mythique Pavillon Baltard à Nogent et bien d’autres encore.
Cet évènement a la particularité de présenter des spectacles, des concerts, des visites patrimoniales, des ateliers, des rencontres/débats…
De quoi passer d’un univers à l’autre avec notamment : la veillée irlandaise à la Ferme d’Aivrainville, le spectacle magique d’Olivier Py Miss Knife à Paris, et pour les amoureux de la musique classique, une soirée qui promet un régal musical : le Quatuor Debussy dans l’église Saint Martin de Chevreuse.
CONCOURS
Vous avez envie de découvrir, ou revoir ces girls girondes et ce mâle bien charpenté, nous vous offrons des invitations pour assister au show du Cabaret New Burlesque le samedi 27 septembre à 20h30.
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez nous un mail, avec vos nom et prénom (avec en objet New Burlesque) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations).
Bonne chance à toutes et tous !
Cabaret New Burlesque
Festival d’Île-de-France
Vendredi 26 et samedi 27 septembre à 20h30 Dimanche 28 septembre à 17h
Le groupe danois REPTILE YOUTH a fait sensation lors de son premier concert à Paris au NUBA le 28 juin dernier. En septembre, le duo est de retour, avec son dernier album Rivers That Run For A Sea That Is Gone (RTRFASTIG) pour deux dates (à la Flèche d’Or et au Name Festival à Tourcoing).
Composé de Mads Damsgaard Kristiansen au chant et Esben Valløe à la basse, Reptile Youth est déjà un phénomène en ses terres danoises. Le duo aime le mélange des genres sans se restreindre à un style de musique, plutôt déconcertant par moment, il mélange le rock, le punk, le disco, la new wave et la pop.
Pour leur dernier disque sorti en mars dernier, Rivers That Run For A Sea That Is Gone, les deux musiciens ont eu envie de revenir à la production à l’ancienne : enregistrer en live. C’est donc à cinq, sur de vieux magnétos, avec de synthés modernes et pas mal d’effets, qu’a été composée cette musique résolument ancrée en 2014.
Preuve de leur singularité, leurs différentes collaborations pour cet album. Pour les illustrations, le groupe a fait appel au photographe sud-africain Roger Ballen (connu pour son travail avec Die Antwoord). Le mixage est orchestré par Brian Thorn qui a oeuvré sur The Next Day de David Bowie et The Suburbs d’Arcade Fire.
Inspiré de sa correspondance avec un fan toxicomane, leur premier single JJa déjà fait l’objet d’un remix de Trentemøller, un DJ danois repris part Alex Gopher et Laurent Garnier entre autres.
Dernière preuve de leur originalité, Mads et Esben avaient décidé de faire leur première tournée en Chine : 14 dates auréolées de succès !
REPTILE YOUTH – Rivers That Run For A Sea That Is Gone
Le 20 septembre 2014
Name Festival
La Tossée
Rue de l’Union
59200 Tourcoing