Archives de catégorie : Spectacles

MON BEAU-PERE EST UNE PRINCESSE de Didier Bénureau au Théâtre du Palais Royal

La rentrée théâtrale à Paris nous promet de belles heures d’émotions et de rigolades !
Et notre oeil a été aimanté par l’affiche de la pièce Mon beau-père est une princesse au Théâtre du Palais Royal à partir du 3 septembre.

Pourquoi ? La simple présence de Claire Nadeau est un argument imparable.
En tout cas pour nous !

La comédienne qui nous avait scotchés dans notre siège avec La Divine Miss V, où elle campait l’incroyable Diana Vreeland, ancienne rédactrice en chef du Vogue US. Depuis, on la suivit à travers Les Monologues du Vagin, La Serva Amorosa et Harold et Maud.

Avec tout cela, on en oublierait presque le propos de la pièce qui s’annonce pourtant gratiné et totalement inédit.
Jugez plutôt. Au cours d’un week-end familial, un gendre va tomber sous le charme de son beau-père.
Les épouses respectives vont être les témoins de cet amour naissant cocasse entre les deux hommes de leur vie.

Est-ce que le mariage pour tous serait une nouvelle source d’inspiration pour les auteurs aimant titiller joyeusement les histoires d’amour un peu plus tradi ?
La question méritera d’être posée à son auteur l’humoriste Didier Bénureau qui sera sur scène dans le rôle du gendre face à ses beaux-parents interprétés par Michel Aumont et Claire Nadeau.

MON BEAU-PERE EST UNE PRINCESSE
de Didier Bénureau
mise: Didier Bénureau avec la complicité de Catherine Hosmalin et Dominique Champetier
Avec Michel Aumont, Didier Bénureau, Claire Nadeau et Gaëlle Lebert

du mardi au samedi à 21h
matinées: le samedi à 17h et le dimanche à 15h30

au Théâtre du Palais Royal
38, rue Montpensier
75001 PARIS

Tarif-réduit du 3 au 12 septembre pour les premières !

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Spectacle : MISS CARPENTER avec Marianne James au Théâtre Rive Gauche Paris

Champagne! She’s back !
Miss Carpenter, une diva sans âge – à la croisée des carrières de Joan Collins (Dynastie) et de Linda Gray (Sue Hellen dans Dallas) – fait l’immense honneur à la France, de poser son charme et sa fantaisie à Paris.
Son pedigree ou plutôt sa filmographie vous aurait échappé ?
Sa performance à partir de septembre au Théâtre Rive Gauche va vous permettre de trouver un peu de mémoire.

Derrière cette actrice-icône d’un autre espace-temps, nous allons surtout retrouver Marianne James que l’on avait quittée au sommet de son art vocal au Théâtre Athénée dans la pièce Une visite inopportune avec Michel Fau.

Nous ne savons, pour le moment, que peu de choses sur cette création concoctée par la diva de L’Ultima Récital et le scénariste et auteur Sébastien Marnier.
Ce que nous pouvons d’ors et déjà vous dévoiler c’est qu’il y aura de la musique, certainement des boys pour accompagner la star.
Et de la fantaisie à gogo, comme l’on peut l’espérer quand la belle Marianne est son terrain de jeu favori: la scène.

Pour l’occasion, le directeur du Théâtre Rive Gauche, Eric-Emmanuel Schmitt, la mettra en scène aux côtés de Steve Suissa.
Autant de testostérone autour de la comédienne risque fort de lui inspirer de magistrales envolées.

Les réservations sont ouvertes.
Demi-tarif du 12 au 25 septembre pour les premières !

 MISS CARPENTER
de Sébastien Marnier et Marianne James
avec Marianne James
Mise en scène: Eric-Emmanuel Schmitt et Steve Suissa

A partir du 12 septembre 2013

Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS

du mardi au samedi en alternance à 19h et 21h
Matinée le dimanche à 17h30

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WE WERE HORSES – reprise de la création de Bartabas et Carolyn Carlson à la Grande Halle de la Villette

Nous avions laissé Bartabas avec son euphorique et grisant Calacas à Saint-Denis.

Autre décor – autre partition.
C’est dans une Grande Halle de la Villette – qui n’en finit pas de se reconfigurer selon les spectacles – que les foules se pressent depuis la générale de cette reprise créée en 2011, We were horses.

Génie du grand écart, le metteur en scène équestre s’échauffe les sens – et les nôtres avec –  en concevant un spectacle dans un bouillonnement d’influences avec Carolyn Carlson.

La chorégraphe américaine conduit sa troupe de danseurs sur une piste de terre à double face, pour un dialogue original et inouï.

Spectacle exigeant, We were horses, n’use d’aucune facilité pour éveiller le spectateur, passionné avant-tout de magie équestre.

Et un étrange glissement s’opère autour d’un être hybride. Le cheval joue à des jeux d’humains. Les danseurs et danseuses s’inspirent de l’équidé pour des pas de danse incarnés.
Ce spectacle renvoie au Sacre du Printemps version Pina Bausch. Où la terre conduit à faire sortir l’animalité qui sommeille en chacun de nous. Les influences du cheval sur l’homme et inversement conduisent au trouble.

La partition musicale répétitive, jusqu’à l’agacement pour certains spectateurs, joue de cette confusion générale des sens.

Le tour de force de ce spectacle tient aussi aux tableaux où écuyères et danseuses sont entraînées dans un même mouvement synchronisé. La course folle circulaire des premières impose un rythme dense aux secondes.

We were horses dépasse la simple prouesse équestre pour jouer une tonalité plus âpre.
C’est intense, hypnotique et d’une fugace beauté.
Et malheureusement complet.

Nous vous conseillons de partager autre soirée avec Bartabas qui improvise à l’occasion de cinq dialogues inédits jusqu’au 30 juin. L’artiste convoque à ses côtés, le temps d’une soirée, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras, ou le pianiste Alexandre Tharaud.
Sans oublier les Matinales des écuyers, pour contenter petits et grands.

WE WERE HORSES

Carolyn Carlson & Bartabas

et l’Académie du spectacle équestre de Versailles

à la Grande Halle de la Villette
jusqu’au 23 juin

Bartabas improvise avec… à la Villette
du 25 au 30 juin 2013

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CONCOURS: des invitations à gagner pour KALASHNIKOV au Théâtre du Rond-Point

Les teasers de pièces de théâtre peuvent parfois tombés à plat.
Celui de Kalashnikov, actuellement à l’affiche du Théâtre du Rond-Point nous fait l’effet d’une déflagration à la Robin des Bois – souvenez-vous de Marina Fois, Pef et le reste de la bande.

http://www.dailymotion.com/video/x10oeio

Le mythe d’Oedipe revu à la sauce Stéphane Guérin a de fortes raisons de vous faire frémir.
Rajoutez donc au trio d’origine – le père, la mère (formidable Raphaëline Goupilleau), le fils – la figure d’un trans et vous obtiendrez une nouvelle fable à haute valeur corrosive.
Au vue des images et des quelques dialogue, ça a l’air tordu, hilarant et diablement jubilatoire.

CONCOURS

La fine équipe du blog est impatiente de vous faire découvrir cette pièce.
Que dites-vous de 2 places pour la représentation du jeudi 20 juin à 20h30 ?

Envoyez-nous un petit mail avec votre prénom et nom à: usofparis@gmail.com

Un tirage au sort désignera le gagnant des deux places parmi toutes les participations.

Date limite de participation: le lundi 17  juin 2013 à 23h59.

CONCOURS TERMINE! Bravo à LUCILE!

Merci à l’Agence Rise Up
et et à Jeux concours gratuits

KALASHNIKOV

de Stéphane Guérin

au Théâtre du Rond-Point
jusqu’au 30 juin à 20h30
le dimanche à 15h30

mise en scène Pierre Notte

avec Raphaëline Goupilleau, Annick Le Goff, Yann de Monterno, Cyrille Thouvenin

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MICHEL GALABRU / Marcel Pagnol: Les lettres de mon moulin au Théâtre Saint-Georges

Vous vous en voulez encore de ne pas avoir vu Michel Galabru dans son interprétation de la Femme du Boulanger de Marcel Pagnol, la saison dernière ? En plus de cela,vous ne vous êtes pas confessé depuis un bon moment.

Raison de plus pour prendre la direction du Théâtre Saint-Georges pour une soirée démoniaque autour de 3 figures mémorables de l’église. Les lettres de mon moulin de Daudet revues par Pagnol sont des vraies pépites de drôlerie et d’esprit.

Un vrai cabot !
Et Michel Galabru est l’interprète idéal pour cette galerie de portraits désarmants.
Pêcheurs, vous serez rassurés de voir qu’un prêtre ou un curé peut aussi être un bon vivant et pêcheur à son tour.

Alors vous allez nous dire: “une lecture-spectacle, c’est pas du théâtre!
Nous vous répondrons que nous, les premiers, nous avions quelques doutes sur la viabilité d’une telle forme, avant de nous asseoir.

Cependant, l’échange entre les comédiens est suffisamment tonique pour les tirer de leur texte. D’autant que Galabru ne se prive d’aucune grimace, coup d’oeil complice en coin, voire de quelques tirades inédites.
Cabot qu’il est, le comédien ne résiste pas certains soirs à rajouter une phrase de dialogue pour décontenancer ses partenaires.
Ces derniers peinent parfois à cacher leurs rires.

Donc, en entrée, la soirée débute par Les trois messes basses. Un prêtre obsédé par une seule chose: le repas de Noël qui se prépare au moment même où il se dirige vers l’autel de son église pour donner les 3 longues messes. Notre homme salive plus qu’il ne faut, tout en commettant quelques fâcheux écarts.

Vous prendrez bien un petit verre de L’élixir du Père Gaucher ?
Ou il est question de l’héritage d’une recette de liqueur dont seuls les moines auraient la pleine maîtrise d’oeuvre.
S’ensuit un terrible malaise pour ce père héritier de ce cadeau empoisonné, de sa défunte grande tante.

Pour finir, Le curé de Cucugnan a fait une visite qui habituellement interdit tout retour sur terre. Il a eu, en effet, la chance de visiter le Paradis pour aller à la rencontre des âmes de ses fidèles, décédés. Plus dur sera de les retrouver.

Le retour aux chaudes températures d’été ne doivent pas vous faire préférer un dîner en terrasse à la place d’une tranche de vie pimentée et savoureuse au théâtre.

Avec ces Lettres, on se prendrait presque à rêver à une messe entière avec le Père Galabru.
Avec un charisme comme le sien, il est fort à parier qu’il ramènerait de nombreuses brebis perdues à la repentance.
Pour vous en convaincre, réservez sans tarder votre billet pour cette messe-ci.

DE PAGNOL A MICHEL GALABRU: Les lettres de mon moulin

au Théâtre Saint-Georges
51 rue Saint-Georges
75009 PARIS

du mardi au samedi 20h30
dimanche à 15h

Adaptation et mise en scène: Jean Galabru
Avec Michel Galabru, Jean Galabru, Nadine Capri et en alternance Maxime Lombart et Philippe Sablayrolles.

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Pièce JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot avec Claude PERRON au Théâtre Le Lucernaire

Attention: petit bijou d’humour noir et vachard actuellement au Théâtre du Lucernaire!

JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot est une courte pièce d’une irrésistible vitalité portée par une comédienne incroyable.

Le texte est comme cousu à même la peau de Claude Perron – culte dans la série WorkinGirls sur Canal + –  tant elle donne pleine mesure au perpétuel malaise d’une comédienne vouée à l’expression de l’humour.

Et pas facile de vivre avec une mère comique! Rico, ado de 17 ans en fait les frais à longueur de journée.  Parce que sa vie ne tient qu’à un seul fil: le rire des spectateurs, Claire Moulin est comme désemparée face à la petite musique du quotidien et à la torpeur de son fiston qui squatte le canap’ de son appartement de banlieue.

Si bien que le rire est proscrit à son fils pour éviter toute concurrence, ou toute mollesse de style.

Alors elle se trouve une activité pour passer le temps entre deux dates d’une tournée calamiteuse. Elle rêve de voyage pour récompenser Rico d’avoir atteint ses 17 ans, non sans douleur… pour elle. La petite famille se prépare au grand saut avec les Îles Galápagos.

Pendant ce temps, les excès d’humeur de cette mère sont de véritables montagnes russes. Ses saillies sont inouïes – on suspecte certaines mères de vouloir, ne serait-ce qu’une fois en lancer une petite à leur progéniture qui l’aura au fond bien mérité. On pense aussi à certaines actrices-diva capables de faire endurer à leur entourage les pires humiliations.

Ce tableau désopilant ne souffre pas de moments sensibles.
La poésie vient aussi illuminer cette petite symphonie pour actrice majeure.

JE SUIS DROLE

Auteur : Fabrice Melquiot
Mise en scène : Paul Desveaux
Avec : Claude Perron et Solal Forte

au Théâtre du Lucernaire
53, rue Notre-Dame des champs
75006 PARIS

Du mardi au samedi à 20h et dimanche à 15h
jusqu’au 2 juin 2013

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DE SI TENDRES LIENS de Loleh Bellon, mise en scène de Benjamin Castaneda au Théâtre Darius Milhaud Paris

Belle découverte au Théâtre Darius Milhaud d’une auteure sensible: Loleh Bellon. Portée par deux actrices lumineuses, la pièce De si tendres liens scrute avec délicatesse la relation mère-fille sur plusieurs années.

Nous suivons ainsi les années d’enfance de Jeanne (Véronique Martin) dont les parents ont divorcé. Elle vit avec sa mère, Charlotte (Françoise Levesque). Il lui arrive de prendre le train pour rejoindre son père en week-end. Sa mère, elle, tente de masquer la solitude avec des petits instants de légèreté, de sorties qui la font rentrer tard. Elle refait sa vie avec un homme.

Ce semblant d’équilibre se trouvera bouleversé par la Seconde guerre mondiale.
Après tout s’accélère, le départ de Charlotte aux États-Unis, l’émancipation de Jeanne.

Les temporalités se chevauchent comme pour mieux éclairer les failles, les petits maux de l’existence et les variations de tonalité au sein d’une relation familiale.
Jeanne, petite fille avec son ours renvoie à l’image d’une mère affaiblie avec l’âge. Les frasques passées de cette dernière rappelleront ceux de sa fille devenant grande.

La mise en scène de Benjamin Castaneda joue la pleine proximité avec ses actrices et la sensibilité. Pas de superflu dans cette proposition, aucune possibilité non plus pour les deux interprètes de jouer de tours de passe-passe émotionnels. Des indices en musiques et quelques accessoires pour nous éclairer sur la période où se situe l’action.

Tout est propice aux changements de sentiments tout au long de la pièce.
Baigne ainsi des moments de joie, de rupture et de douleurs. La partition d’une vie en sorte, mais avec l’attachement à une histoire et à un contexte.

DE SI TENDRES LIENS

de Loleh Bellon
mise en scène: Benjamin Castaneda
avec Véronique Martin et Françoise Levesque

du 21 avril au 9 juin 2013
Tous les dimanches à 15h 

Au Théâtre Darius Milhaud
80 Allée Darius Milhaud
75019 Paris

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HUMOUR : one woman show décapant de Bérengère Krief au Grand Point Virgule

Après s’être échauffée avec le “petit” Point Virgule du Marais la saison dernière, Bérengère Krief se tape le Grand depuis septembre 2012.
Avantages public: le spectacle gagne une bonne quinzaine de minutes et les genoux peuvent se déplier un peu plus !
Avantage artiste: un rideau rouge. Idéal pour se faire désirer pendant le rappel.

L’autre star de la série Bref, aux côtés de Kyan Khojandi, reçoit avec une fraîcheur non simulée dans cet ancien ciné devenu nouvelle scène de l’humour parisien. Et s’imaginer que chaque soir, elle rejoue avec une totale candeur, ce premier sketch décomplexé de la culotte est la preuve d’un réel talent.

Et ne nous voilons pas la face plus longtemps. Ce petit bout de blonde nous ferait presque oublier une autre comique lyonnaise: Florence Foresti. Car Bérengère a un truc en plus. Un truc imparable.

Elle est a un sens inné de l’imitation. Que ce soit des vedettes télé comme Cristina Cordula (Nouveau Look pour nouvelle vie), et William Carnimolla (Belle Toute Nue); Laurent son meilleur pote gay ou encore un homme un peu trop sûr de sa masculinité.
C’est de la maîtrise parfaite de personnages, sans fausse note. Impressionnant.

Et dans sa ravissante robe cupcakes, qu’est-ce qu’elle balance !
A chaque situation, une solution imparable.
Vous avez un problème avec votre copine dépressive ? Envoyez-lui une grosse tacle dans la gueule.
Un dragueur relou ? Et un plan répartie de la mort à mettre en pratique dès la sortie du théâtre.
Vous êtes passionnés de l’Amour est dans le pré ? Conseil: accrochez-vous à votre siège.

Faut savoir aussi qu’avec Bérengère, vous ne regarderez plus les Schtroumpfs, Batman et Robin, Tintin et Milou ou François Hollande comme avant. Surtout si vous associez ce dernier avec Emmanuelle Béart.
Parole de bloggers !

Bérengère Krief, cette fille-là, elle est vraiment plus forte que ton meilleur pote !
Pas vrai Jérôme ?

Bérengère KRIEF

one woman show !

du mardi au samedi à 20h

au Grand Point Virgule
8 bis rue de l’Arrivée
75015 PARIS

Textes : Bérengère Krief et Grégoire Dey
Mise en scène : Grégoire Dey
Collaboration artistique : Nicolas Vital

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LONDON THEATRE Helen Mirren in The Audience VS James McAvoy in Macbeth

Vous vous attendez certainement à une critique théâtre de notre part.
Une fois n’est pas coutume nous allons vous parler de la sortie de scène d’une actrice anglaise de la classe d’Helen Mirren.
N’étant pas invités dans les coulisses du Gielgud Theatre à Londres où elle se produit actuellement dans la pièce The Audience, à deux pas de Piccadilly, nous avons attendu avec les admirateurs dans la rue derrière le théâtre.

Notre curiosité s’est en fait portée sur un autre point: comment une actrice oscarisée (en 2007 pour le film The Queen) et nommée aux Olivier Awards (nous l’avons vue deux jours avant qu’elle ne reçoive la statuette des Molière anglais) répond-elle aux demandes de ses fans à la sortie du théâtre ?

Tout d’abord, il faut remarquer le panneau sur la porte de l’entrée des artistes. La mention prévient le chasseur d’autographes lambda:
Helen Mirren ne signe ni photos , ni tout autre objet souvenir à son arrivée au théâtre avant la représentation.”

Et pour repérer le bon spectateur du plus distrait qui n’aurait pas acheter sa place, une seconde info: “Programmes et billets de la pièce pourront être signés à la fin du spectacle à la convenance de l’équipe.”

Une fois le public sorti, il faut jouer des coudes entre un groupe de trentenaires et quadras russes geeks, un brin hystériques, et les fans un peu relous qui préfèrent leur photo ou jaquette de VHS – oui, une K7 vidéo vintage, au programme de la pièce à l’affiche.

La plupart des admirateurs-trices s’exécutent une fois les consignes données par l’assistant du théâtre, en inscrivant leur prénom sur le programme.
Pendant ce temps, les premiers acteurs de la pièce passent la porte discrètement.

Le gros lot de carnets à autographes et autres livres de la pièce part en loge. L’assistant revient s’excusant de l’attente car Miss Mirren reçoit quelques invités ce soir.
Les retardataires n’ont plus qu’à attendre la sortie de l’artiste pour tenter leur chance.

Retour une dizaine de minutes plus tard, l’ensemble est signé de la main de l’artiste.
Admirateurs heureux, sourire général pour l’assemblée.

Il ne faut pas attendre bien longtemps ensuite pour rencontrer l’actrice qui salue son public et décline systématiquement mais poliment toute sollicitation d’autographe sur une photo avec un très charmant: “Sorry my love”. Elle signera un programme avec un petit mot so british.

Une classe digne d’une reine – car elle incarne la Queen Elizabeth II sur scène – le sourire en plus.
Cette séquence s’est déroulée avant le coup d’éclat de l’actrice samedi dernier.
Elle aurait profité de l’entracte de la pièce pour sortir du théâtre costumée en Queen afin de faire taire un groupe de musiciens de rue jouant à proximité du théâtre et nuisant à la qualité de son jeu.
Un buzz qui amuse la toile !

Aux dernières nouvelles, les admiratrices de l’acteur James McAvoy à l’affiche au même moment aux Trafalgar Studios pour Macbeth de Shakespeare ont eu plus de mal à approcher la star du film X-Men.
Une spectatrice italienne croisée à Londres nous a avoués avoir attendu désespérément son Ipad à bout de bras pour filmer la sortie de l’acteur anglais.
Celui-ci, très attendu à sa sortie de scène, a préféré prendre une autre sortie pour éviter la foule.
La classe en moins pour le trentenaire !

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Festival HAUTES TENSIONS 2013 à la Villette – Livereport hip hop avec SERIAL STEPPERZ, RAULI KOSONEN, la Cie S’POART…

Première scène partagée à la Grande Halle de la Villette pour le Festival Hautes Tensions 2013.
Faisceau de lumière sur scène. Un premier danseur fait son entrée.
Les mouvements se font progressifs. Lumière de jour – lumière de nuit 
Le rythme se porte sur chaque partie du corps. Les mouvements prennent de l’ampleur. 
Jusqu’à l’arrivée d’un second danseur qui prend le relais du premier, tout en glissade. 
Les danseurs de Serial Stepperz Quartet débutent alors un cycle. La précision des mouvements hypnotise. 

La partition de ce nouveau spectacle intitulé Motherland propose un retour sources d’Afrique tout en finesse.
Mélange d’influences à travers les corps des danseurs portés par les sonorités d’un autre continent. 

Cette danse est généreuse. Nous procurant ce que la danse contemporaine a trop tendance à nous priver: un mouvement en continu, fait de rythme et d’envolées acrobatiques.
En une trentaine de minutes le charme opère, si bien que le public n’attend pas la fin du show hip hop pour battre des mains.
Aparté féminin avec la Cie Lady Rocks portée par 4 filles de caractère, habillées de noir et de bandana.
Une spectatrice du 2e rang de la Grande Halle commente en live et lance à sa voisine: “Ça envoie! J’aimerais pas les croiser!
Preuve que ces filles-là ont de la technique.
Rencontre de courte durée. 8 minutes de pas assurés, non dénués de charme.
Vient la séquence de trampoline bluffante, celle qui intriguait dans le programme de la soirée. Oubliez les exercices scolaires et autres démonstrations des pompiers de Paris (par exemple) auxquelles vous avez pu assister.
Le jeune  Rauli Kosonen  arrive à renouveler le genre avec une pointe d’humour ravageuse.
Imaginer le garçon, exceptionnellement privé de ses mains car entravées par un film plastique. Il trouvera pourtant suffisamment de force dans les jambes et la tête pour arriver à se propulser.
Quand il se libère enfin de ses liens, ses sauts ne sont que plus impressionnants encore.
Dernier tour de piste avec la Cie S’Poart accompagnée d’une bande-son qui vaut de l’or.
Presley, Hendrix, Nirvana ou encore Daft Punk sont convoqués pour ce Rock it Daddy tonique et désopilant.

Ça débute un peu comme une blague potache entre potes avec les tubes de papa ou grand-père: Jailhouse Rock, Swing The Mood (Jive Bunny & The Mastermixers)  ou Great Balls of Fire (Jerry Lee Lewis).
Hip hop et rock font plutôt bon ménage malgré le côté Forbans de la bande-son.Virage à 180 degrés avec Jimi Hendrix, Metallica et Rage Against the Machine.
Les danseurs prennent le rythme à contre-pied de ce que l’on pourrait attendre.
La fougue et la bonhomie des danseurs nous emportent dans un trip musical surprenant.Changement de tenues de scène pour chaque univers musical.
Final sur Robot Rockde Daft Punk, futuriste et diablement euphorique.

Dernière date de cette scène partagée: samedi 20 avril à 20h30

Prochaine plateau du 25 au 27 avril avec: Madrootz, Zamounda Crew, La Meute, R.A.F Crew !

HAUTES TENSIONS édition 2013
au Parc de la Villette

Jusqu’au 28 avril 2013

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