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Un samedi soir à Versailles : entre danse et magie des Grandes eaux nocturnes

Impossible de résister à l’appel des Grandes eaux nocturnes du château de Versailles.
Car reprendre une vie culturelle, c’est une vraie bouffée d’air.
Surtout quand cette visite est couplée avec la Sérénade Royale : un spectacle en mode musique baroque qui traverse la demeure de Louis XIV.
Et ce soir là, nombreux étaient les visiteurs.

Plus qu’un avis, c’est un article à fleur de peau…

La Sérénade Royale : Versailles en mode baroque

Dans un château de Versailles vidé de ses visiteurs, nous sommes donc invités à une déambulation artistique qui va du chant à la danse.

Sous l’égide de Lully, le compositeur de la cour de Louis XIV, le public prend tout d’abord place dans le Salon d’Hercule.
Alors subitement, la voix de la chanteuse remplit la salle pour un moment suspendu.
Versailles

C’est toujours la même émotion que lors de notre dernière venue pour le parcours du Roi.

Après cet instant particulier, la Sérénade se poursuit dans la Galerie des glaces.

Dans cet écrin unique et féérique, la Compagnie de Danse l’Eventail propose un intermède dansé autour du thème des peintres du Roi.

Versailles

Même s’il est plus simple au niveau mise en scène que lors des autres éditions, ces chorégraphies proposent une poésie unique. La musique baroque développant une mélancolie particulière contrastée par des pas de danses joyeux.

Le parcours se termine dans la Galerie des batailles pour un duel au fleuret. Prétexte pour un échange politique et féministe.

Versailles

Les grandes eaux nocturnes : un enchantement

Le soleil termine sa course journalière quand nous arrivons dans les jardins de Versailles.

Versailles

Autour du bassin de Latone, des machines remplissent l’air de bulles pour le plus grand plaisir des enfants venus avec leur parents.
Au loin, les flammes du Groupe F jaillissent sur le Tapis vert : un prélude à notre fin de balade nocturne.

Versailles
La salle de bal

Les différents bassins et bosquets chantent aux doux sons des fontaines qui projettent leurs eaux magnifiées par la musique et les lumières installées pour cet évènement.

Versailles
Basson de l’Obélisque

Versailles

Venu avec une amie qui ne connaissait pas Versailles, nous goûtons à cette douce soirée. Voir tous ces visiteurs déambuler dans les allées donne un charme particulier à cette visite. Un retour à la vie, au plaisir simple, à la beauté, voire à la futilité.

Versailles
Création de Othoniel
Versailles
Fontaine du bassin de Neptune

Les grandes eaux nocturnes, c’est un moment particulier, un instant dans lequel l’esprit s’abandonne à un spectacle créé il y a plus de 300 ans, et enjolivé par les techniques modernes.

Le clou de cette déambulation sera le spectacle pyrotechnique proposé par le Groupe F.
À 22h50, le jardin se met à briller sous les feux d’artifice. La musique de Lully est toujours là.
Durant ces quinze minutes où s’embrasse le ciel,  on se sent encore plus replongé dans la cour du Roi Soleil.

Versailles

Comme un instant d’éternité, une joie retrouvée du spectacle et de la communion : revoir les gens heureux et partager un moment exceptionnel.

La Sérénade Royale & Les Grandes Eaux Nocturnes

Tous les samedis jusqu’au 19 septembre 2020

La sérénade royale
à 18h30,  18h50, 19h10,  19h30 et 19h50

Les grandes eaux nocturnes
À partir de 20h30

Possibilité de billet couplé pour la soirée

Port du masque obligatoire dans le château
Port du masque recommandé dans les jardins

Château de Versailles
Place d’Armes
78000 Versailles

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Pockemon Crew fête ses 20 ans aux Nuits de Fourvière ! #concours

Waouh ! Pockemon Crew a déjà 20 ans ! 
Une aventure inouïe de danse urbaine qui a débuté en extérieur, sur le parvis de l’Opéra de Lyon et qui a fini par parcourir le monde. 
Pour l’occasion, les Lyonnais célèbrent leur incroyable ascension aux Nuits de Fourvière avec une battle et un spectacle.

Combien de danseurs seront sur scène, le dimanche 14 juillet ? Le mystère reste entier ! 
#concours inside

Pockemon Crew

L’aventure humaine et artistique force le respect. Mais le talent était au rendez-vous dès les premiers pas de danse et contorsions de Pockemon Crew à Lyon. Le groupe consacré, champion de danse urbaine, a évolué en intégrant des pas contemporains, en empruntant et s’inspirant de plein de genres différents.
Riyad Fghani, le directeur artistique, a su insuffler tout au long de ces années du renouveau pour chaque nouveau rendez-vous, chaque création. La compagnie a muri, s’est agrandis et n’en finit pas de créer la surprise et l’engouement des publics.

Le récent spectacle Hashtag 2.0 qui a tenu l’affiche à Paris et qui est parti en tournée mondiale a prouvé l’incroyable inventivité et maitrise de Pockemon Crew. Ce n’est pas que la performance qui est de mise, de belles envolées poétiques touchent aussi les cœurs.

Hashtag 2.0

Les 20 ans des Pockemon Crew 

direction artistique et chorégrahique : Riyad Fghani
lumières : Rudy Muet et Johan Corrèze

le dimanche 14 juillet à partir de 20h30

au Grand Théâtre
dans le cadre du festival Les Nuits de Fourvière, Lyon

 

CONCOURS

Nous vous invitons à célébrer les 20 ans de Pockemon Crew dans le grand théâtre de Fourvière, le dimanche 14 juillet.

Pour participer, il suffit de remplir le formulaire en ligne.
On adore les commentaires adorables, conviviaux, alors n’hésitez pas à en abuser ! 😉

Pockemon Crew Fourvière 2019
Sending

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

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Étourdissant TUTU par les Chicos Mambo à Bobino #dernières

Une soudaine envie de danse classique avec tutu et pointes, mais sans se ruiner avec une sortie à l’Opéra Garnier ? Les Chicos Mambo sont aussi doués pour les grands écarts que des danseurs étoiles. La seule légère différence serait qu’eux assument entièrement leur côté cabot.

Tutu la danse dans tous ses états spectacle Chicos Mambo Bobino Paris avec Julien Mercier Anthony Couroyer Mikael Fau Alexis Ochin danseurs photo Val Productions

Pour s’en assurer, rien de mieux que de céder aux appels de Tutu à Bobino, un show rythmé, parodique et pro jusqu’au bout des pointes.

Dans la catégorie compagnie de danse 100% masculine – enfin presque – nous avions les indétrônables Ballets Trokadero de Monte Carlo, qui ne se sont d’ailleurs pas renouvelés depuis un bail. Il faut aussi compter sur les Chicos Mambo qui aiment tout autant rire de la danse qu’impressionner les amateurs de portées et autres prouesses corporelles.

Tutu par Chicos Mambo spectacle la danse dans tous ses états avec Loïc Consalvo et Julien Mercier danseurs photo salut scène by United States of Paris blog

Six hommes sur scène et une présence mystérieuse qui vient pimenter le tout composent un spectacle. Tout est assumé ! Le spectaclé est coloré, sensuel, décalé, barré aussi et, par moments, kitsch, inventif et diablement critique sur les figures imposées de la danse.

Pina Bausch en prend pour son grade, les traits sont tout juste grossis. Tout y est : chevelures amples, soubresauts incontrôlés, tirades énigmatiques lancées à la face du public.
La danse abstraite – qui ne danse plus depuis trop longtemps – trouve enfin le sens qui lui manquait avec l’œil du chorégraphe Philippe Lafeuille.

Dans l’exercice de la relecture du Lac des Cygnes, 100 fois imité, Tutu vient ajouter une nouvelle interprétation originale qui a tous les atouts pour devenir culte à l’égal de la chorégraphie de Matthew Bourne – qui avait fait le choix de cygnes masculins.

Fauve Hautot, quant à elle, a trouvé en la personne d’Anthony Couroyer un double quasi parfait avec robe moulante et chevelure rouge vif. La version de Danse avec les Stars par les Chicos Mambo est hilarante.

On ne vous dit pas tout. Et ne lisez pas tout non plus sur Tutu. La surprise fait partie du jeu de ces gaillards dont certains ont plus un physique de boxeur que de danseur, sans alourdir la danse pour autant. Impressionnant !

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TUTU
par les CHICHOS MAMBO

à BOBINO
14-20, rue de la Gaîté
75014 Paris

du 11 avril au 2 juin 2019

du jeudi au samedi à 21h
matinée : le samedi à 16h et dimanche à 17h

Pour suivre l’actu du spectacle, rendez-vous sur la page officielle FB : facebook.com/tutuchicosmambo

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Fashion Freak Show : la géniale exubérance de Jean Paul Gaultier

Jean Paul Gaultier n’est pas prêt de quitter les projecteurs et les flashs des photographes. Il s’offre une cure de jouvence aux Folies Bergère en revisitant sa vie et son œuvre.
Le Fashion Freak Show, c’est joyeux à souhait, sexy, glamour, beau et coloré.
Les beautés sont multiples et surtout non standardisées. On a tous et toutes la silhouette idéale pour porter du Gaultier. L’essentiel étant notre personnalité.
En sortant des Folies Bergère, j’ai eu une furieuse envie de danser et de m’habiller en Gaultier.

Fashion Freak Show

Fashion Freak Show
Inside Jean Paul Gaultier

Le rêve de jeunesse devient enfin réalité à la fois pour Jean Paul Gaultier mais aussi pour beaucoup d’entre nous.
Lui rêvait d’une revue aux Folies Bergère et nous d’assister à un de ses défilés.
Nos rêves à tous et toutes sont réunis sur scène dans un tourbillon volubile et incroyablement esthétique.

Jean Paul Gaultier dévoile sa si jolie vie avec couleurs et fantaisies. La troupe est composées de mannequins-danseurs sexy et débridés ainsi que de guests de choix invités sur grand écran.
Nous, nous jubilons sur notre siège devant chaque tableau.

Nana l’ourson fétiche du créateur, le film culte déterminant sa passion, le premier défilé, l’amour de sa vie Francis, Londres… Ces événements importants de la vie du créateur sont mis en scène à chaque fois différemment, aucun tableau ne ressemble à un autre.
Les écrans ne sont pas décors mais habillages scéniques ce qui est une gageure. Ils permettent aux guests de vivre comme personnages à part entière du spectacle. Rossy de Palma est une prof hilarante, Catherine Ringer chante l’amour avec merveille dont une sublime reprise de I want your love en VO et VF, Catherine Deneuve présente les modèles et Alain de Caunes est égal à lui-même, farfelu à souhait en Queen Elizabeth II.

Fashion Freak Show
Fashion Freak Show, le meilleur de Gaultier

Nombreux costumes de scène sont des créations qui ont connu les podiums et aussi la tournée des musées internationaux : Montréal, Madrid, le Grand Palais à Paris. Il est jubilatoire de les voir en mouvement et si près.

Le Fashion Freak Show est un spectacle hybride, il n’y a pas d’acrobaties folles, de chorégraphies grandioses. Il tient à l’ingéniosité de la mise en scène qui joue l’humour, la complicité et la légèreté. La personnalité de ses interprètes est aussi essentielle à la réussite de cette revue so JP Gaultier!

Fashion Freak Show

Fashion Freak Show
un spectacle de Jean Paul Gaultier

mis en scène : Jean Paul Gaultier et Tonie Marshall
assistés de Eric Supply
Livret en collaboration avec Raphaël Cioffi
Chorégraphie : Marion Motin assistée de Nicolas Huchard
Direction musicale : Nile Rodgers

aux Folies Bergère
32 Rue Richer
75009 Paris

Prolongations jusqu’au dimanche 16 juin 2019

du mardi au samedi à 20h
matinée : le samedi et dimanche à 15h

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Elektrik : la contagieuse comédie électro de Blanca Li

La géniale chorégraphe Blanca Li revient en force avec une bande de 8 beaux gars danseurs, acrobates et trublions.
Elektrik est une joyeuse création aussi colorée que relevée, qui fait la part belle aux jeux de bras, au-dessus de la tête, devant, derrière, mais aussi en duo. Le Théâtre Le 13ème Art devient une formidable piste de danse aussi frénétique que désopilante.

C’est certainement dans ses gènes et sans doute aussi dans son métisse de cultures – espagnoles et françaises – : Blanca Li aime le mélange des genres !
Alors que je pensais assister à un spectacle de danse électro pure, je me retrouve devant un premier tableau assez déroutant : des hommes en costume noir et chemise blanche masqués de têtes de volatiles débutent leurs pas de danse sur de la musique classique.
La chorégraphe balaie les clichés et aussi les attentes : pas de sweat à capuche, ni de cabrioles pour entrer dans son monde Elektrik.
Belle perfomance de Vexus, Goku, Big Jay et leurs potes.
Pour avoir passé une soirée avec un masque de poney, je comprends la difficulté de danser avec un masque en caoutchouc qui sent (oui l’odeur fait partie du jeu), qui fait transpirer et réduit considérablement le champ de vision.

Elektrik
photo Dan Aucante
Elektrik
photo Dan Aucante

L’électro comme on peut l’imaginer arrive au tableau suivant à grands coups de beats, ça danse, ça pulse. Blanca Li renoue avec un genre totalement inconnu des moins de 20 ans mais apprécié un temps par la jeunesse France et la chanteuse Yelle : la tecktonik.
Le principe étant de danser en gesticulant un maximum les bras dans tous les sens, au-dessus de sa tête, devant, derrière… Il faut bien entendu une agilité totale et bien s’échauffer les poignets.
La chorégraphe s’amuse de cette danse has-been, le mixant avec les danses urbaines pour une délicieuse charge visuelle avec des moments complètement bluffants comme ce jeune homme-élastique, Taylor Château, alias Taylor capable de contorsions aussi spectaculaires que flippantes. La séquence unisson, où la synchronisation des danseurs les uns aux autres force le respect.
Sans oublier le ballet à semelles lumineuses, plus qu’un simple gadget, une vraie réinvention de la danse contemporaine.

Au fur à mesure des tableaux, les vestes, chemises vont laisser place à des débardeurs, des torses nus athlétiques ou des des t-shirts colorés.

Elektrik est un spectacle surprenant, vibrant, fougueux, généreux, drôle et insolent. A partager en famille, entre amis…

Elektrik

Elektrik
chorégraphie et direction artistique : Blanca Li
avec : Mamadou Bathily alias BATS, Roger Bepet alias BIG JAY, Taylor Château alias TAYLOR, Jérôme Fidelin alias GOKU, Slate Hemedi alias CRAZY, Adrien Larrazet alias VEXUS
, Jordan Oliveira alias JORDY, Filipe Pereira alias FILFRAP

jusqu’au 14 avril 2018

au Théâtre Le 13ème Art 
Place d’Italie
75013 PARIS

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Pockemon Crew : estomaquant # Hashtag 2.0 !

Lyon – qui a droit à son clin d’œil au cours du spectacle – a célébré cette troupe de danseurs qui a depuis sillonné le monde. Paris a toutes les raisons de céder à la force de frappe de Pockemon Crew. Les preuves !

Spectacle court et péchu

# Hashtag 2.0 est trompeur. Il commence doucement à la guitare acoustique, les danseurs s’asseyant, se saluant. Pas de grosse entrée fracassante.
C’est comme un échauffement pour les spectateurs qui prennent le temps de se familiariser avec les silhouettes et les visages de l’équipe à succès.
Les corps commencent à se mouvoir avec plus d’amplitude, à danser.
Le rythme ne va plus s’arrêter. Mécanique implacable au compteur.

Hashtag 2.0
photo Julie Cherki

 

Mélange des genres

Le hip-hop de Pockemon Crew est pimenté et il se frotte à d’autres cultures comme la flamenco, la geek attitude, la contorsion plus proche des acrobaties de cirque. 

C’est très physique mais surtout surprenant, le spectacle créant toujours une surprise, une séquence inattendue, des séquences fortes visuellement.

Hashtag 2.0

Danseurs aguerris 

Les artistes sur scène ont tous une bonne trentaine assumée. Pas de complexe à avoir, les muscles sont saillants, avec ou sans marcel. L’agilité est totale.
Ils donnent facilement des complexes à des 18-20 ans.
Les gars de Pockemon Crew en imposent, mais sans en rajouter. Ils offrent un ballet saisissant et nerveux.  Une maîtrise qui laisse sans voix.
La vue des smartphones sur scène nous a fait un effet de catharsis. On s’est octroyé une digital detox en sortie de salle.
Respect !

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# Hashtag 2.0
spectacle de Pockemon Crew
création de Riyad Fghani

site officiel : pockemon-crew.net

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Momix au théâtre des Champs-Élysées : hommage raffiné & splendide !

Momix fascine, émerveille et surprend depuis maintenant 37 ans ! En incitant le monde à l’évasion grâce à un univers particulier, aux confins de l’illusion et de la réalité, Moses Pendleton redéfinit avec passion les codes du raffinement et de l’esthétique.
Au Théâtre des Champs-Élysées, Viva Momix Forever revient sur cette aventure humaine extraordinaire en mêlant les plus belles chorégraphies ayant fait le succès de la compagnie, avec des inédits prometteurs pour la suite !

Momix

Les créations de Momix se remarquent par un subtil dosage d’ingéniosité, d’audace, de poésie et de rêve. Tout n’est que surprise ! L’être humain exulte, aidé par des effets techniques impressionnants par leur délicatesse…

Les danseurs-athlètes-illusionnistes accordent une dimension nouvelle à l’enveloppe corporelle. Les limites sont sans cesse repoussées. Le corps est en perpétuelle mutation, se métamorphose. Il devient imprévisible. Il sert alors de moyen d’expression à des mondes animés.

Ainsi, une femme gracieuse, aérienne et sensuelle danse, joue et devient une étoile… Des femmes-fleurs terminent leur germination avant d’éclore dans un halo lumineux nous laissant croire qu’elles finissent par s’envoler…

Moses Pendleton, le directeur artistique de la compagnie, trouve son inspiration dans son vécu et ce qui l’entoure. Nous retrouvons des thèmes aussi variés que les danses guerrières amérindiennes, l’art ancien de l’alchimie, les créatures du désert, la complexité de l’esprit ou encore la nature influencée par son enfance dans une ferme du Vermont.

Momix

Une scénographie exceptionnelle !

Momix aime jouer sur les illusions afin de nous transporter dans un ailleurs… Pour cela, tous les moyens techniques possibles sont déployés avec une justesse et une élégance sans pareil, conférant ainsi le caractère spécifique de ce spectacle.

Bien entendu, une part belle est donnée à la lumière. Qu’elle soit intense, tamisée, en pluie, froide, chaude ou à ultraviolets, elle est toujours terriblement adaptée ! Des projections vidéo ou en 3D apportent une dimension grandiose et inattendue en envahissant tout l’espace… Nous trouvons également des accessoires tels que miroirs, barres ou de surprenants ballons. Tout est donc fait pour mettre en valeur les saynètes ainsi que les costumes riches et flamboyants, allant du papier froissé au tulle le plus vaporeux…

En alternant des tableaux à l’impact différent, Moses Pendleton nous permet de reprendre notre souffle. De cette manière, nous apprécions encore plus chacun d’entre eux. Finalement, ce choix judicieux nous fait penser à la vie : des moments simples, plus lents, nous font savourer, plus intensément, les moments d’exaltation…

Avec ce spectacle, le temps n’a plus aucun impact… De ce fait, notre corps est au Théâtre des Champs-Élysées, notre tête dans un voyage à travers le monde et notre esprit s’en invente un nouveau…

Vous l’aurez compris, Viva Momix Forever fait du bien ! En effet, au sortir du spectacle, voici mes impressions à chaud : « C’était beau… Le genre de beauté donnant du baume au cœur, montrant ce que le monde est capable de produire de merveilleux ! Du genre à faire renaître un sourire sur un visage fatigué par les habitudes et le quotidien 🙂 ».

by Jean-Philippe

Momix

Viva Momix Forever

Avec : Jonathan Eden, Amanda Hulen, Sarah Nachbauer, Jason Williams, Morgan Hulen, Jennifer Chicheportiche, Seah Hagan, Heather Magee, Jacob Stainback
Mise en scène, chorégraphie : Moses Pendleton

Jusqu’au 7 janvier 2018

Du mardi au samedi, ainsi que le dimanche 31 décembre à 20h
Matinée le samedi 6 janvier à 15h et le dimanche 7 janvier à 17h

au Théâtre des Champs Elysées
15 Avenue Montaigne
75008 Paris

site officiel : www.momix.com

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Être ou paraître / Julien Derouault : audacieux et beau

Avec Être ou paraître, Julien Derouault impressionne en roi-clown-danseur pris entre la poésie, la nuit et la tragédie de la vie couchées par le génie d’Aragon et de Shakespeare. Télescopage en jean bleu, couronne de roi, canne de bonimenteur et rythmes électro au Studio Hébertot. 

Julien Derouault

Être ou paraître : solo de danse poétique 

Il faut le voir pour le croire. La force d’interprétation qui confère presque à la folie est spectaculaire. Julien Derouault danse, vit les mots qu’il interprète dans tout son corps, les transpire.
Ses contorsions sont aussi vitales que les mots qu’il nous lance.

Les extraits de textes sont chargés de sens, de génie, ce qui n’empêche pas l’interprète de faire preuve d’humour, de détourner le propos, de désarçonner le sacré.

On croit parfois halluciner, comme si l’interprète devant nous étant pris d’une transe, sous influence d’un dieu ou d’un démon inconnu.
Sa vibration corporelle est palpable, son souffle si près de nos oreilles grâce à la proximité de la salle.

Être ou paraitre : une interprétation subjuguante, animale, essentielle.

Ma voisine ce lundi – qui est aussi ma mère – résume le mieux la performance : Julien a donné tout ce qu’il pouvait donner. C’était prenant. Je suis abasourdie. J’ai été soufflée. Se donner à fond, comme ça, j’en avais mal pour lui.”

Julien Derouault

Être ou paraître 

Avec Julien Derouault
Mise en scène et chorégraphie : Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault
musique : Yannael Quenel

Un spectacle du Théâtre du Corps

Le dimanche à 19h
Le lundi à 20h 

au Studio Hébertot
78 bis Boulevard Batignoles
75017 PARIS

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A Swan Lake au Théâtre des Champs Elysées : fou et audacieux !

A Swan Lake, une création folle, audacieuse, géniale du chorégraphe Alexander Ekman pour le Ballet National de Norvège. On croirait rêver mais le jeune homme se permet de beaux écarts entre pointes, chanteuse lyrique, canards en plastique, pluie sur scène et autre extinction des feux. Une première en édition limitée de trois soirs seulement au Théâtre des Champs-Élysées. 

Le rideau d’or se lève et on s’imagine déjà au bord du lac. Le chorégraphe est inventif et il s’autorise un générique de film avant de prendre la parole à travers une vidéo sur grand écran blanc. Retour au mythe du cygne blanc et du cygne noir, questionnement et coulisses de la création, avec quelques images cocasses des trois mois de répétitions entre confection de chaussons antidérapant, de gadins et autres glissades dans l’eau. Forcément ce premier rapport à l’œuvre, cette retenue avant le choc visuel est judicieux. L’attente est intenable. Paris est le dernier mot qui s’inscrit sur l’écran, le rideau se lève et les premiers reflets d’eau sur les colonnes du Théâtre des Champs-Élysées apparaissent accompagnés des danseurs tout de noir vêtu. 

Le spectacle débute sans musique. Les clapotis de l’eau se font entendre et les premiers pas de danse suspendent les premières gouttes dans les airs avant de retomber. La lumière des projecteurs sera blanche pendant tout le spectacle pour révéler la beauté des corps et des vêtements mouillés, trempés.

Exit Tchaïkovski
L’impact chorégraphique est fort, dense, vertigineux, d’autant plus avec la partition originale du compositeur Mikael Karlsson. On se prend à ce souvenir de quelques jeux d’eau d’un spectacle de Pina Bausch avec un peu de danse et de théâtre autour. Ici, tout est mouvement, à éprouver les corps, retenir le souffle, marcher, glisser sur l’eau. 

Le duo d’Étoiles en cygne noir et blanc version 2017 avec protubérance sac à dos ou enveloppe protectrice est un Ballet entre classicisme du tutu et des pointes et déraisonnable réinterprétation contemporaine. C’est beau, subtile, doux et un peu moins tragique qu’il n’y paraît. 

Canards en plastique
Le ballet prend un délicieux virage avec veste de couleurs, cuirasse de quarterback, chute de canards en plastique, ballons gonflables et fontaines humaines. C’est aussi guilleret que printanier.
À un moment de silence, juste après les applaudissements, un spectateur peu sensible à ces facéties scéniques criera “gadget !

La parenthèse se termine pour un dernier tableau plus grave, qui redouble d’intensité avec vagues d’eau.
Le chorégraphe n’est jamais grave bien longtemps mais pas non plus espiègle en continu. L’équilibre est mené d’une main de maître.

Bien sûr la mort du cygne n’est pas, les larmes ne parlent pas. Reste le sentiment d’avoir rencontré un jeune créateur (33 ans, la vie devant lui) ingénieux, doué, capable de tout et surtout du meilleur. 

À la fin ma voisine confiera sa joie tout en rajoutant : “je n’ai pas tout compris 🙂

A SWAN LAKE

nouvelle version ballet en 1 acte : Création Paris 2017

Chorégraphie et décors : Alexander Ekman
Musique : Mikael Karlsson
Orchestration : Mikael Karlsson / Michael Atkinson
Costumes : Henrik Vibskov
Lumières : Tom Visser
Vidéo : Todd Rives
Scénographie : Ana Maria Lucacieu, Christopher Kettner

Avec les Etoiles et le Corps de ballet du Ballet national de Norvège et les petits danseurs du LAAC

au Théâtre des Champs Elysées 
15 Avenue Montaigne
75008 Paris

les mercredi 29, jeudi 30 et vendredi 31 mars 2017 à 20h

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Saturday Night Fever, le spectacle glamour à mort !

Frustré(e) de ne pas voir danser Fauve Hautot dans la dernière saison de #DALS ? Inconsolable même ?
Pour vous, comme pour nous, un shoot live avec un max de danse, de musique et de jeux de lumière est prescrit sans attendre !
Rdv dès le 9 février 2017 pour vibrer, chanter et s’éblouir avec Saturday Night Fever au Dôme de Paris – Palais des Sports. 

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Fauve plein les yeux

Pour avoir vu en live et en exclu quelques tableaux du spectacle prochainement à l’affiche à Paris, le rythme vous attrape sans appel.
On a manifesté aucune résistance et la magie a opéré sans aucun préliminaire.
Quand Fauve Hautot fait son entrée à La Fièvre du samedi soir !, notre regard est capté. Vous aurez beau venir en couple, l’infidélité des yeux ne trompera pas. Impossible de la lâcher, on oserait à peine cligner des yeux de peur de perdre un moment de grâce. Fauve magnétise tout simplement.
La danse semble si naturelle, si simple avec elle.
Ses robes de lumière savent épouser ses formes tout en laissant à la danseuse la pleine maitrise de ses mouvements.

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Un Travolta tatoué

Fauve a un pendant masculin tout aussi doué de son corps dans son costume blanc quelque peu rétro – ça sent en fait la fin des 70’s à plein nez ! – mais au charme indéniable.

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Nicolas Archambault va marquer les esprits et va faire des émules, en reprenant le rôle de Tony incarné au cinéma par John Travolta. Le trentenaire nous vient de loin, du Québec. Il a la particularité d’être largement tatoué. Avez-vous remarqué le hérisson en dessous de la silhouette d’Edward aux mains d’argents sur son bras gauche ?
Pas besoin de sortir votre paire de jumelles, il suffit de mater le clip Stayin’ alive !

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Beaux et belles gosses
Alors que la distribution finale n’est pas encore connue entièrement, l’on sait déjà que la troupe de danseurs et danseuses qui va accompagner les artistes a de quoi émoustiller les spectateurs. Ils et elles ont tous les atouts : charisme, muscles, agilité et silhouettes parfaites pour assurer le show sur le large plateau du Palais des Sports de Paris.

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If I can’t have you 
Un soin tout particulier a été accordé à la réorchestration des chansons cultes de Bee Gees. La version 2016 de If I can’t have you est entêtante à souhait avec la voix de Jess Glynne.
L’album du spectacle offre aussi d’autres invités de marque comme Kylie Minogue, Julien Perretta ou Nile Rodgers. Ils ne seront pas sur scène mais les chanteurs de cette production ne démériteront pas. Ils ont assurés lors du showcase de lancement.

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Saturday Night Fever, le spectacle musical
La Fièvre du samedi soir !

avec Fauve Hautot (Stéphanie), Nicolas Archambault (Tony), Gwendal Marimoutou (Monty, le DJ)…

Mise en scène : Stéphane Jarny
Scénographie : Stéphane Roy

Au Dôme de Paris – Palais des Sport de Paris
à partir du 9 février 2017

#BONPLAN ! Offre spéciale Premières : bit.ly/billetsSNF

et en tournée dans toute la France à partir du 13 mai 2017 : Épernay, Amneville, Amiens, Lille, Dijon, Orléans, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice, Montpellier, Albertville, Limoges, Caen…

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