Pour sa soirée de lancement de la saison 2014/2015, le Mégaphone Tour a choisi la scène du PAN PIPER le 27 octobre. Cette soirée sera assurée par des artistes ayant déjà profité de ce dispositif : Askehoug (Mégaphone 2010) et Viktor Coup?K (Mégaphone 2014) et un artiste partenaire : Tom Poisson.
Le Mégaphone Tour est un programme d’aide à la promotion et la diffusion des artistes sur scène. Et pour une (des rares) fois, ce dispositif n’est pas réservé aux Parisiens, mais il est déployé à l’ensemble de notre belle hexagone.
Le Mégaphone Tour c’est donc une tournée. Oups, le Mégaphone Tour c’est donc 4 tournées par an, avec pour chacune d’elle 3 artistes : 2 sélectionnés par un jury de professionnels et le dernier invité pour son parcours musical et professionnel.
Café concert ou premières parties, ces groupes se produisent dans tout type de lieux partenaires.
Vous aimez les découvertes musicales ? Etre les premiers à voir sur scènes les groupes qui seront incontournables dans quelques mois ?
Cette soirée est pour vous….
CONCOURS
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail avant le 21 octobre 2014 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Mégaphone) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e) au sort parmi et ils recevront un mail leur confirmant leur lot (2 places de concert). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes bien libres le 27 octobre 2014 pour laisser la chance aux autres participants.
Bonne chance à toutes et tous !
Mégaphone Tour avec Askehoug, Viktor Coup?K et Tom Poisson
le Lundi 27 octobre à 19h30
au Pan Piper
2-4, impasse Lamier
75011 Paris
“A bas l’art pour le salon. Vive la grandeur !” Niki de Saint Phalle
Les formes et les couleurs sont explosives au Grand Palais depuis quelques jours. Niki de Saint Phalle est célébrée avec nombre d’œuvres présentées, de témoignages rares et une nouvelle lumière perçante posée sur son art d’une modernité exceptionnelle.
L’exposition ouvrira une nuit entière sans interruption du samedi 31 janvier au dimanche 1er février.
Les amateurs de Nana(s) ne seront pas déçus. En plus des figures sur papier, le relief de ces ladies est aussi parfait qu’hypnotisant. Et leur taille peut en impressionner plus d’un : “Les Nanas sont grandes sont parce que les hommes le sont, et qu’il faut qu’elles le soient davantage pour pouvoir être leurs égales.”
C’est pop, tournoyant et irraisonnable.
Aux côtés de ces figures inouïes de la féminité – qui n’excluent pas l’homme, comme le rappelle l’artiste dans une interview – les premières compositions, le recyclage, l’assemblage à en perdre l’attention. Le plus petit détail est une forme aussi essentielle que l’œuvre grandeur nature. Accepterez-vous de vous arrêter plus de 10 secondes devant chaque oeuvre ?
Le parcours n’en finit plus d’être foisonnant, excessif, subversif.
L’on entend progressivement la voix de Niki, artiste franco-américaine dont la beauté plastique a fait les belles heures de la presse féminine de l’époque. Cette voix dit l’impossible : décrire une œuvre en cours, justifier ses partis-pris, répondre à la curiosité et oser la provoc pour laisser une marque dans le téléviseur, si ce n’est dans le cerveau du spectateur.
L’amour est décliné à l’envi à travers une série de lithographies qui parlent aussi bien de l’absence que de la rupture malgré la palette des couleurs chatoyantes utilisée.
Une araignée fait son apparition. Difficile de ne pas la relier à celles d’une autre artiste franco-américaine, Louise Bourgeois.
La relation avec le père, aussi troublante que tragique, est aussi évoquée en filigrane.
L’oeuvre de Niki de Saint Phalle est plus complexe qu’il n’y paraît.
Le parcours se termine par les grands projets. L’architecture des lieux où Niki de Saint Phallea posé ses desseins. Les œuvres jouent la brillance, l’alliance particulière avec les mouvements de la nature et des saisons, comme pour ce formidable Jardin des Tarots en Toscane.
Avant de quitter le Grand Palais, prendre le temps de regarder la mort en face ou ses reflets dans la multitude de fragments de miroirs qui composent ce crâne immense. Introspection narrative.
Exposition rétrospective Niki de Saint Phalle
au Grand Palais – RMN
jusqu’au 02 février 2015
Tous les jours de 10h à 22h (fermeture à 20h le dimanche et lundi)
Fermeture hebdomadaire le mardi
Attention LA NUIT NIKI est annulée compte tenu des événements récents.
Téléchargez l’appli gratuite de l’exposition sur : www.grandpalais.fr/fr/article/niki-de-saint-phalle-decouvrez-lapplication
Dans la catégorie création scénique made in Québec, il n’y a pas que le Cirque du Soleilqui rayonne à travers le monde. La Compagnie Les 7 Doigts de la main n’as d’ailleurs pas fait sa fourmi et s’est faite un nom. C’est donc normal qu’elle revienne à Paris, à La Cigale et dans onze autres villes en France ( Marseille, Villefranche sur Saône, Quimper , Vannes.. ) avec son spectacle Cuisines et Confessions.
La cuisine est un lieu de rassemblement, là où se transmet un savoir-faire source de plaisirs. Mais c’est aussi la pièce de la maison qui permet des confidences. Des secrets dissimulés dans les casseroles et autres marmites bouillonnantes. C’est aussi, pour beaucoup d’entre nous, le lieu de la découverte d’un des sens majeur, le goût. La saveur du chocolat chaud que l’on mélange aux blancs en neige pour un fondant, le four qui dore ce merveilleux gigot, ou plus tard les amis qui passent à l’improviste avec lesquels la soirée s’éternise dans des éclats de rires inoubliables.
Nos souvenirs seront toujours exacerbés par ces instants marquants autour d’un bon plat.
Les 7 Doigts de la main, avec cette nouvelle création, arrive à unir l’univers du cirque, toujours physique, à celui des sens : le toucher, l’odorat et le goût. De véritables prouesses techniques et artistiques qui ne laisseront que de l’émerveillement pour nos yeux et nos oreilles.
Les 7 Doigts de la main c’est l’assurance d’un spectacle aux numéros spectaculaires et poétiques comme Psy et la Vie présentés à la Villette en 2011 et Séquence 8 à l’affiche en février dernier à l’Olympia. Des classiques
Cuisine & Confessions
par la Compagnie Les 7 doigts de la main
du 2 au 6 décembre
au Théâtre du Gymnase
4 Rue du Théâtre Français,
13001 Marseille
du 09 décembre 2014 au 03 janvier 2015
à La Cigale
120 Boulevard de Rochechouart
75018 Paris
Et tournée française à partir de janvier 2015 :
Villefranche sur Saône, Quimper, Voiron, Vannes…
Ce mardi, le Palais de Chaillot à Paris voit tout en rose pour la bonne cause à l’occasion du lancement d’Octobre Rose par l’association “Le cancer du sein parlons-en“.
Parmi les personnalités féminines venues en nombre pour soutenir la mobilisation, la star d’entre toutes était la majestueuse Tour Eiffel qui s’est drapée de rose pour la bonne cause.
Pour rappeler la lutte contre le cancer du sein, la nécessité du dépistage et l’aide à la recherche la nouvelle campagne d’information est lancée ce mois.
Le chiffre d’1 femme sur 8 risquant de développer un cancer du sein est à garder en mémoire pour une pleine vigilance des femmes mais aussi des hommes qui sont à leur côté.
Parmi les invitées de marque de cette soirée exceptionnelle, notons l’incroyable silhouette de l’ancienne mannequin devenue styliste et relookeuse, Cristina Cordula. Elle a pris la pose avec le Président d’Estée Lauder Companies et Président de l’association Cancer du sein, parlons-en , Henk van der et de la créatrice de lingerie, Chantal Thomass.
La comédienne et aussi mannequin, Pauline Delpech n’a pas hésité à poser cette année pour une affiche choc et belle. De quoi faire réfléchir.
L’actrice Marie Gillain, glamour toujours.
Arrivée discrète pour l’actrice Julie Gayet qui a souhaité montrer son soutien à la cause. Elle s’est prêtée au jeu des photos et à une interview télé.
Arrivée également après le photocall, la comédienne perchée, Julie Depardieu a arboré une tenue très florale pour rendre hommage aux femmes et à la légèreté.
Rappelons qu’au cours de la soirée, 4 prix ont été remis lors du Pink Ribbon Photo Award pour saluer la mobilisation des photographes amateurs et pros qui ont proposé leur cliché sensible, poétique et courageux.
Retrouvez toutes les infos sur les rendez-vous à venir et la campagne sur le site : www.cancerdusein.org
Une douche de chocolat, empailler votre grand-mère ou encore tuer une licorne, le tout accompagné d’un bon burger, vous en rêviez ? The Poney Project l’a fait. So Crazy !
Rendez-vous était pris ce jeudi soir dans un lieu tenu secret jusqu’à la vieille. The Poney Club ouvre ses portes dans le 15e pour la soirée unique : la #poneyparty !
Derrière cette soirée se cache une nouvelle fois l’incorrigible Foulques et la team de l’Agence Wato.
À notre arrivée, le maître des lieux accueille, sur sa monture, les 300 privilégiés qui ont tweeté judicieusement pour obtenir leur ticket d’entrée. Distribution de masques de poney et autres goodies.
Selle-fie, premier cornet de frites et DJset pour patienter avant la révélation.
Une campagne de comm se cache derrière cette party loufoque pour le compte de Online.fr – le site qui réalise vos rêves d’intérêt.
3 films complètement barrés sont révélés. Des chefs d’œuvre d’humour potache qui emballeront les trentenaires et qui ont depuis fait s’étrangler quelques autres manquant d’humour.
Les portes conduisant aux réjouissances s’ouvrent enfin. L’odeur du graillon frappe le nez. Ne serait-ce pas le fumet des hamburgés de Big Fernand ?
Mais oui ! Une débauche de burgers au steak de licornes (ennemies jurées des poney) sont prêts à être déguster.
Un stand de tir sur une licorne attend les participants pour un pur moment de défoulement.
Sans compter, la séance photo avec poneys gonflables et la tentation d’une douche de chocolat.
Deux intrépides jeunes femmes ont bravé leur peur de rentrer toutes collantes chez elles, pour amuser les invités.
Elles ont osé ce que beaucoup n’ont pu réaliser.
Attention, l’Agence Watofrappe une nouvelle fois avec la LIVE IN The Cube party dans un lieu secret le 6 novembre. Réservez-vite sur : www.liveinthecube.com
#ListenForYourself
Jeune Padawan, vous avez toujours voulu savoir quel serait votre personnage si vous preniez part à un tournage de Star Wars ?
Au coeur des objets et autres icones retraçant la genèse de la saga, Star Wars Identités (ou Indentites) va vous immerger dans cet univers transgénérationnel, de la Cité du Cinéma à Paris à la Sucrière de Lyon, à partir du 9 novembre 2014.
Ce parcours interactif, plus ou moins organisé autour de l’histoire de Anakin, Luke, Yan et Leia débute par – il faut bien dire – le controversé épisode I de la double trilogie de Georges Lucas. R2D2, Bobba Fett et autres stromtroopers vous accueillent pour vous guider dans se parcours sur la voie de la Force.
Côté lumineux ou côté obscur, votre chemin vous seul le tracerez.
Muni de votre bracelet qui enregistre vos réponses aux différentes questions sur vos choix personnels, votre éducation familiale, votre philosophie de vie, vous construisez pas à pas votre personnage.
A travers dix espaces thématiques, vous avez tous les choix pour vous bâtir un personnage à votre image : vos propres choix de caractères sont importants, mais vos amis aussi révèleront la part du bien ou du mal qui sommeille en vous.
Certes ce côté interactif est une vraie plus-value pour une exposition de ce genre.
Mais pour les fans de la première heure qui n’ont jamais eu l’occasion de découvrir costumes, maquettes de vaisseaux spatiaux, figurines, story-board, ou dessins de pré-production , cette exposition regorge de pépites, fétiches et véritables oeuvres. Un vrai bonheur pour les yeux.
Les six films sont évidement mis en avant : présentation des personnages, croquis de travail présentant leur évolution esthétique, dessins d’études pour les véhicules. L’exposition vous ferra découvrir l’univers de La Guerre des Clones : la série animée faisant le lien entre l’épisode 2 et l’épisode 3 de la saga.
Si les dessins, aquarelles et croquis ont une forte place, vous pourrez aussi scruter au plus près : la silhouette drapée de la princesse Leia prise au piège chez Jabba le Hunt, un homme des sables, un jawa, la tenue de pilote de Luke ou encore celle du Jedi, de son père Anakin dans l’épisode III. Mais pas de panique, il y en a encore beaucoup d’autres.
Yan Solo (Harrison Ford) pris dans la carbonite fait partie des pièces majeures de cette visite, mais il faut bien avouer que la plus imposante qui nous est présentée est le module de course d’Anakin, en taille réelle.
Plus vous avancez d’espaces en espaces, plus vous découvrez la voie de la Force. La légende de la Guerre des Etoiles s’ouvrant à vous. Vous forcez les mythes : le costume d’Anakin Skywalker de l’épisode III, les tenues de la Reine Amidala dans l’épisode I, et le grandiose et imposant Dark vador qui vous attend pour votre ultime choix.
Côté obscur ou côté lumineux de la Force (suivant si vous préférez être sincère ou joueur) est la dernière question qui vous est posée avant de découvrir votre personnage.
Avec un peu de chance, peut-être qu’un jour vous pourriez franchir la barrière de l’écran pour vous retrouver devant la caméra.
Et là, il ne resterait qu’une chose à dire : “Que la Force soit avec toi !”
Cette année encore, le programme de la Nuit Blanche réserve un pur concentré de propositions artistiques qui vont vous transporter tout au long de cette nuit. Belle surprise cette année : le street-art est à l’honneur à travers de nombreuses oeuvres dont le point d’orgue est la Halle Freyssinet dans le 13e.
Le directeur artistique de cette édition, José-Manuel Gonçalvès a voulu ouvrir à cet événement incontournable de nouvelles perspectives, en envahissant de nouveaux quartiers (le 13e en tête) et quittant progressivement le centre ville de Paris.
Première étape de notre parcours : l’Open Musée street-art contemporain avec la carte blanche de l’artiste culte des murs parisiens, Jef Aérosol.
A ses côtés, d’autres valeurs sûres et de jeunes talents pour un face à face bluffant avec Brusk, Dan 23, Jean Faucheur…
A la sortie de ce premier décor en friche, la rue reprend ses droits à vous offrir des perspectives impressionnantes, comme ce mur phosphorescent de SpY.
De nombreux murs d’immeubles, des escaliers s’offrent au regard des plus curieux et des passionnés.
Aucune proposition ne ressemble à sa voisine. Le dépaysement est total.
Deuxième point de ralliement pour les noctambules : la petite ceinture du 15e, dont l’entrée Place Balard risque fort d’être très fréquentée.
Attendez-vous à vivre l’un de plus beaux moments poétiques de la soirée. L’artiste Yoann Bourgeois va jouer avec l’apesanteur lors d’une performance sur trampoline d’une réelle grâce.
Ce sera court forcément, mais suffisamment intense pour vous faire chavirer.
Après cette introduction, face à face avec les silhouettes énigmatiques de Marks Jenkins, avant de devenir spectateur-voyeur d’un diner d’anniversaire, orchestré par Mateo Maté. Une soirée avec des invités laquelle vous n’êtes pas réellement conviés.
Devant le Panthéon, alors que l’installation de JR se fait plus discrète la nuit venue, une oeuvre impressionnante pourrait bien vous faire revenir au cours de la nuit, car difficile d’en croire nos yeux.
La Transumante de Johann Le Guillerm, circassien de son état, est une oeuvre évolutive qui se construit et reconstruit à la force du bras, en continu. De grands morceaux de bois blancs forment une sorte de sculpture qui ne va cesser d’évoluer toute la nuit, et surtout de se mouvoir dans l’espace urbain.
Conseils :
1-Mini Burble uneinstallation monumentale de 300 ballons LEDs multicolores est accessible à tout le public qui souhaite interagir avec la proposition du collectif Umbrellium. Rendez-vous sur le Parvis de l’Hôtel de ville s’annonce. Attention courte durée : de 21h à 2h du matin
2 – Du street-art encore ! Dans le marais et en photo et graff sur mur. Rendez-vous à partir de 21h à La Vitrine 8 bis rue Pecquay 75004 avec l’intervention du Lab 7
3 – si vous allez voir les 3 superbes murs gravés à coups de marteau piqueur par le portugais Alexandre Farto, alias Vhils à l’Hôpital Necker – Enfants Malades,ne perdez pas trop votre temps à vouloir jeter un oeil dans l’oeuvre de Hyperfocus des Frères Chapuisat. Le résultat pourrait vous décevoir face à l’attente : passage une personne à la fois.
Voir tous ces people transpirer, haleter, s’époumoner dans les couloirs du Fort Boyard vous frustre, comme nous, chaque année. Vous aussi vous avez envie d’une expérience inédite, d’un chrono qui fait flipper, d’un meurtre à élucider, d’une porte de sortie sans clé et pourquoi pas d’une bonne raison de couper les ponts définitivement avec votre famille (lire un peu plus loin).
On vous avoue : on ne pensait pas qu’un escape game comme HintHunt soit notre came à l’annonce de l’invitation. Un vague a priori nous faisait penser que seule une bande de geeks doués en maths pouvaient prendre leur pied. Notre camarade humoriste qui nous accompagnait ce soir-là – et qui s’était illustré dans l’émission du Père Fouras quelques semaines auparavant – était encore plus dubitatif.
À l’énoncé des consignes par notre maître du jeu, bien assis sur nos canap’, force est de constater qu’on se frotte immanquablement au challenge. Nous aussi on veut sortir avant les 60 minutes admises. Et pourquoi pas battre le record des 54 minutes !
Une fois entrés dans le bureau de James Murdock – le détective en prison pour le meurtre de son assistant, dont il n’est pas coupable – le décore dépouillé nous laisse croire que la partie sera vite conclue.
Et puis, un doute : mais finalement qu’est-ce qu’on cherche ? Une clé, le code de ce coffre au sol, le nom du meurtrier ?
L’équipe prend ses marques, réunit ce qu’elle peut trouver. On est en plein Cluedo, les objets bien réels. Intéressant de constater que l’expérience est vécue différemment pour chacun de ses partenaires.
Sans froid, réflexion, quelques blagues entre nous 5 (le jeu se joue de 3 à 5 joueurs). On ne peut plus décrocher.
Le maître du jeu qui nous observe derrière son écran nous avait promis de nous aider au cours de la partie. Mais il met du temps à nous envoyer quelques indices. Au bout de 25-30 min, on croit être sur la bonne voie. Et puis tout bascule, la partie recommence. Nous ne vous dirons pas comment.
Les 15 dernières minutes font flipper. On croit ne plus y arriver. Les déductions ne sont pas si simples à trouver. Les dernières secondes sont cruciales.
La porte s’ouvrira, pour nous, au bout de 57 min. Notre team fait partie de la moitié des équipes qui s’en sortent. L’autre moitié étant libérée par le maître du jeu, par manque de temps.
Debrief de fin de partie et confidences sur ce qui a pu se passer pour les autres joueurs, ceux qui nous ont précédés. Certains venus en famille se sont un peu surchauffés pour arriver au bout de l’énigme. Certains se sont ouvertement engueuler. La bonne humeur n’est donc pas généralisée quand la tension est à son maximum.
D’autres ont oublié qu’une caméra les suivait pour les besoins du jeu et ce sont autorisés quelques libertés. Oui, mais lesquelles ?
Notre ami-candidat de Fort Boyard est sorti avec la même patate que nous et l’envie de partager l’expérience, de la revivre. Malheureusement impossible car nous connaissons maintenant le scénario du bureau de Murdock !
Mais une deuxième énigme nous attend, dans la même rue, à quelques numéros de là : la salle ZEN. De quoi assouvir notre nouveau besoin de nous enfermer à plusieurs dans une pièce pour mieux nous en échapper. Addictif !
HINT HUNT Paris l’escape game, c’est deux adresses pour deux expériences sous haute tension cérébrale :
James Murdock : 62 rue Beaubourg, 75003 Paris, France Zen Room : 58 rue Beaubourg, 75003 Paris, France
Mail: contact@hinthunt.fr
Tarifs : de 19 à 32 euro selon l’heure de passage et la taille de votre équipe
Magie du cirque et poésie du théâtre, c’est un dialogue entre ces deux disciplines qui émerveille dans Jacqueline sur la Terre ou le syndrome de Newton à l’affiche du Cirque Electrique, du 8 au 12 octobre. Un homme et une femme, une clown et un acrobate aérien, une relation unique sur scène qui se révèle plus que prometteuse.
Il est parti « au ciel », c’est ce que pense Jacqueline à la mort de son père. Bouleversée, la petite fille grimpe dans un arbre pour le chercher et le ramener à la maison. Sa mère, son oncle, la brigade de pompiers locale et le reste du village vont tout tenter pour la convaincre de redescendre. Son silence obstiné va petit à petit contaminer son entourage qui se trouvera pris d’un mal étrange.
Ce spectacle, à la croisée du cirque et de la comédie, présente un duo formé par Marie-Elisabeth Cornet, la clown, et Sébastien Bruas aux épaules suffisamment pour porter et voltiger.
Avec cette proposition originale, Jacqueline sur la terre parle un nouveau langage qui puise dans le cirque et la comédie. Le résultat est un spectacle tout public, haut en couleurs et familier, abordant avec sensibilité et fantaisie un thème grave. On rit, on s’envole, on bondit, on s’émeut, on glose.
CONCOURS
Vous avez envie d’assister à la première de ce spectacle le mercredi 8 octobre 2014 à 21h ? Nous vous proposons de gagner des invitations pour 2 !
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail tout de suite et jusqu’au 6 octobre à 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Jacqueline) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront les premiers à nous envoyer un message. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libres le 8 octobre.
Bonne chance à toutes et tous !
Jacqueline sur la Terre ou le syndrome de Newton
Du 8 au 12 octobre 2014
du mercredi au samedi à 21h et le dimanche à 17h
avec Marie-Élisabeth Cornet et Sébastien Bruas mise en scène : Guillaume Servely Ecriture : Laurent Dubost
Cirque Electrique Place du Maquis du Vercors Paris 20ème
La déferlante Christine and The Queens nous aurait presque fait oublier nos premières amours d’électro-pop made in France. YELLE se rappelle à notre bon souvenir, en cette rentrée, avec un album pop acidulé, euphorique, cash, véritable élixir de jeunesse – les trentenaires gagnent bien 10 ans à son écoute. Des titres taillés pour le dance-floor et parfaits remèdes pour les réveils difficiles et jetlag qui défrise. Pose Complètement Fou sur tes oreilles pendant tes trajets métro ou RER, crois-nous : l’effet Yelle est garanti !
Rencontre avec la chanteuse quelques jours avant la sortie de son nouvel album, au milieu de sacs entiers de popcorn. Crazy !
L’équipe a participé à l’écoute en avant-première de l’album de Yelle à la boutique My Crazy Pop. Le spot idéal pour les gourmands et pour rappeler le cadre original de la photo de couv’ de Complètement Fou !
Il faudra attendre l’arrivée de la trentenaire pour connaître les coulisses de cette image aussi énigmatique que troublante avec ces tonalités nationales. Vrai ou faux popcorn, collant ou pas ?
Avec le sourire qu’on lui connait, Julie nous confie que les flocons de maïs ont été peints la veille du shooting. Problème : passé une vingtaine de minutes (sur les 45 min de la séance) la peinture a commencé à renvoyer ses effluves dans le nez de l’artiste, non sans lui causer quelques troubles de l’attention.
Le trio de couleurs (bleu, blanc, rouge), “on s’en est aperçu après coup !” avant de rajouter : “on a essayé de rajouter le nom sur la pochette, mais ça ne fonctionnait pas, l’image se suffit à elle-même.”
Notre chanteuse aimée des ricains et des frenchies expat’ revient sur sa rencontre avec le cultissime Dr. Luke. Ce n’est pas le groupe qui a cherché à collaborer avec le producteur américain mais bien l’inverse. Fan de Ce Jeuet de Safari Disco Club et”passionné de musique et de mélodies parfaites”, il voulait voir comment les membres de Yelle travaillaient, après les avoir vus en concert. Invitation est lancée à poser leurs valises dans sa maison à Malibu, quelques semaines plus tard. “Ambiance très familiale, Dr. Luke était très à l’aise. Au début, c’était très spontané. Il n’y avait pas encore l’idée de faire un album avec lui.”
Et pourtant Complètement Fousera entièrement façonné par la patte de ce faiseur de tubes : de Katy Perry (I Kissed a Girl) à Avril Lavigne ou encore Kesha. Le producteur en a profité pour présenter des membres de sa team rapprochée, comme Cirkut ou Oliver au groupe. L’album sera ensuite masterisé par Antoine Chabert aka Chab, l’ingénieur du son de Random Access Memories de Daft Punk.
Un pedigree de noms talentueux impressionnant pour un groupe français, bien décidé à ne pas abandonner sa langue maternelle. Classe !
Pour les coulisses, Julie se souvient d’avoir écouté le premier album de James Blake pendant la composition de cet album : “un disque déstabilisant !”
Le titre sulfureux Nuit de Baiseétait au départ une instru réalisée en studio par GrandMarnier (Jean-François Perrier). Il y a posé une voix témoin, la sienne. Julie, de retour, écoute le morceau et est emballée. GrandMarnier acceptera de laisser sa voix pour la version II, du titre dans l’album. “Mais il ne chantera pas sur scène !” rigole notre jolie brunette.
Et cet accueil des States, comment elle l’explique ? “C’est assez fou, des profs de français sont venus à nos concerts avec leurs élèves. Certains font des analyses de texte de nos chansons en classe !”
Et puis il y a eu les participations au festival Coachellaen Californie, en 2008 et 2011. “Dans une ambiance très chaude, tu passes ton temps à chercher des brumisateurs !” Ce festival affiche un nombre de people au mètre carré étourdissant, accompagnés de cohorte de paparazzis.
En backstage, le groupe croise Mitch Buchannon (David Hasselhoff) qu’ils avaient rencontré à Londres quelques mois auparavant, lors de la première partie de Katy Perry. Il leur avait alors promis de revenir les voir en Californie. Et c’est ce qu’il a fait.
Pour preuve la photo souvenir que l’on retrouve facilement sur le web, à laquelle il faut rajouter la Marseillaise en fond sonore, chanté par le comédien culte d’Alerte à Malibu.
Et pour celles et ceux qui se demandent si Complètement Fou tient toutes ses promesses en live. L’ambiance surchauffée de la Release Party au Nouveau Casino, il y a quelques jours, confirme que les nouveaux titres sont taillés pour la scène.
En attendant, ce sont les States qui auront la primeur de voir Yelle en live, avant un retour au pays que l’on souhaite joyeusement débridé.
Complètement Fou, nouvel album de Yelle
(Because Music – Kemosabe)
Yelle en concert au Casino de Paris le 11 octobre !
Télécharge l’appli YELLE Translator ici pour apprendre l’anglais en musique !