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Street art à la Gare Saint-Lazare : Etien en impose avec son lézard

Après Levalet, Kan et Waone, c’est au tour d’Etien’ de répondre à l’invitation de la Gare St-Lazare en réalisant une fresque en bord de voie.
Son lézard clin d’œil-jeu de mot avec le lieu qui l’accueille se découvre de préférence au départ ou à l’arrivée des trains Transilien en gare ou en bout de quai.
Ouvrez l’œil.

Nous avons rencontré Etien’ au cours de ses 2 jours de travail à la bombe aérosol, rythmés par le soleil, le passage des trains et les premiers spectateurs étonnés.

Le lézard de la Gare Saint-Lazare

Le mur n’a pas été choisi au hasard par Sandra Nunes, Responsable du pôle Services St Lazare. Il était très souvent tagué et sa situation fait de lui un endroit stratégique à l’entrée des trains en gare.
Sandra a remarqué avec ses équipes que les murs accueillant des fresques street art sont beaucoup moins vandalisés.

Une fois les conditions réunies : choix de l’artiste, de l’animal, zone et normes de sécurité… Etien’ s’est lancé le défi de réaliser sa fresque en 2 jours.
Il avait réservé son billet retour pour Grenoble, en fin d’après-midi le 2e jour de travail, sûr qu’il arriverait à bout de son reptile.
Et il a tenu le timing, s’assurant des pauses pour s’hydrater et détendre bras et mains.

Bercé par le passage des trains, sa concentration est tout entière vissée aux deux pans de murs accueillant son anamorphose. Son idée : donner l’impression d’avoir creuser le mur pour faire sortir son reptile.
Etien’ est attaché au réalisme. Il se documente beaucoup pour la conception de ses œuvres murales. Pendant ses recherches, il découvre même de nouvelles espèces d’animaux. Et il adore jouer avec la perspective quand il le peut.
En revanche, en 15 ans de graffiti, il se dérobe systématiquement aux appareils photo : « Je préfère que les gens voient mes œuvres plutôt que mon visage ! »

Et ce n’est pas la première intervention d’Etien’ à la Gare Saint-Lazare. Il avait réalisé une anamorphose au sol dans la salle des pas perdus.

Œuvres pérennes en gare

Deux œuvres de Levalet continuent de surprendre et d’attendrir les visiteurs de la Gare Saint-Lazare.  Son “bureau des plaintes” est à voir au-dessus de boites aux lettres jaunes une fois monté l’escalier d’honneur, niveau quais 1 et 2. Et sa fusée rouge “prendre de la hauteur”  est à scruter à l’autre bout de la gare côté quais 20 et 21 pour trains normands.

L’hommage aux coquelicots de Monet par l’artiste Kan va retrouver sa pleine lumière suite au retrait de la signalétique spéciale portes de validation.

Et voie 27, le mur de l’Ukrainien Waone intrigue toujours autant par ses différents niveaux de lecture possible.

D’autres invitations à des street artistes sont en prévision.
Levalet reviendra très prochainement pour une nouvelle intervention. En attendant, Banksy est toujours le bienvenu lors de son prochain passage par la capitale.

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Colors Urban Art : un garage désaffecté transformé en spot street art à Strasbourg

L’Hôtel Graffalgar à quelques pas de la Gare de Strasbourg a laissé les clés à l’équipe du festival Colors Urban Art. Objectif : faire de ce lieu le spot éphémère du street art pendant 3 semaines.
Au total, 16 artistes ont planché sur les espaces aménagés pour accueillir le public. Chacun avait 3 semaines pour réaliser son mur. Le résultat est immanquable !

 

Dan23
Dan23


De grands noms du street art comme Dan23, Madame, Stom500 ou encore RNST ont participé à cette première édition du festival Colors Urban Art.

RNST
RNST

Dès notre entrée dans le garage, on est accueilli par l’imposant berger allemand de Nicolas Barrome qui joue avec le bestiaire d’Alexône. Première collaboration réussie pour les 2 artistes venus tous deux de Paris.

Nicolas Baronne Alexöne
Nicolas Baronne & Alexöne

Deuxième fresque forte, celle de Shane. Sa « tapisserie » contemporaine fourmille de détails, d’influences, de poésie. On se croirait dans un cabinet de curiosités dans lequel des objets surprenants et improbables prennent vie.

Shane
Shane
Colors Urban Art
Shane – Détail

En face, trois lapins sont embarqués dans une course folle, escortés par de drôles d’abeilles. Ils sont nés sous les bombes de Stom500, le directeur artistique du festival. C’est génialement barré !

Colors Urban Art Stom500

On aime aussi les lignes ultra graphiques du Strasbourgeois Jupe.

Jupe
Jupe

Les oiseaux gracieux de l’illustratrice Missy.

Missy
Missy – Détail

Parmi les 3 installations, Madame invite le public à colorier des oiseaux et à les accrocher dans son écrin au milieu d’une forêt en papier collé.

Colors Urban Art
Installation de Madame

Le duo lyonnais, Tank et Popek, rappelle avec leur ours réalisé en carton l’importance de préserver notre écosystème.

Tank et Popek
Tank et Popek

Passage obligé par le Pop-up store du festival.
Une collection de risographie a été produite en petit tirage (50 exemplaires) pour emporter un souvenir.
Chaque artiste a proposé une illustration inédite avec comme figure imposée : la même palette de couleurs pour tout le monde.

Colors Urban Art c’est aussi une série d’events off à ne pas manquer : happenings, projection…

Maxime Ivanez
Maxime Ivanez

Colors Urban Art 2019

du 6 au 29 septembre 2019

Entrée gratuite

Horaires :
Vendredi et samedi : 18h-22h
Dimanche : 14h-19h

au Garage du Graffalgar
21, rue déserte
67000 Strasbourg

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Fragmentz : le subjuguant talent d’Andrew Hem chez Openspace Paris

Andrew Hem est un touche-à-tout. Tour à tour graffeur, illustrateur, puis muraliste, l’artiste expose actuellement à la galerie Openspace.
Fragmentz est un condensé de ses obsessions : ses origines thaïlandaises, des parties de rêves ou des souvenirs de voyage.
Venu de Los Angeles, nous avons rencontré l’artiste lors du vernissage de son exposition. 

Andrew Hem

Une palette visuelle sans limite

Andrew Hem l’avoue, son travail pour la galerie Openspace est largement inspiré par l’eau. Et on adore la façon dont il peint les ondes marines, l’écume ou la pluie. Il y a une poésie qui lui est très personnelle dans sa façon de (dé)peindre cet élément.

Andrew Hem
Drifterz
Andrew Hem
Back to you
Andrew Hem
Typhoon

Mais surtout, chaque toile de l’exposition est un fragment de sa mémoire.
Que ce soit son héritage familial avec les légendes thaïlandaises, ou des souvenirs plus personnels.

Andrew Hem
Mound Up

“Quand j’étais au Maroc, je me rappelle avoir vu cet homme qui a passé toute sa vie sur un tapis.”
De ce fragment de vie, Andrew Hem tire une des plus belles peintures de l’exposition : King and queen.
Les couleurs flamboyantes laissent transparaître une humanité folle.

Andrew Hem
King and Queen

Une âme dans tous les formats

Je passe 10 à 12 heures seul dans mon studio, je ne vois personne. Alors il faut sortir dans la rue, sortir de cet isolement.
Les jours passent et se ressemblent, je ne me souviens pas de toutes mes journées, mais quand ma fiancée vient peindre avec moi, je me souviens de ces jours-là.
Cette exposition parle de ces fragments de mémoire.

Et ces morceaux de souvenirs, on les retrouve aussi dans les petits formats. Et parfois, les rêves sont aussi des cauchemars.

Andrew Hem
Culver

La jeune fille de Fear ressemble à Pelisse, l’héroïne de La quête de l’oiseau du temps, dessinée par Régis Loisel. On se demande alors quand et comment l’artiste a rencontré cette femme.

Andrew Hem
Fear
Andrew Hem
Yoonie

Et l’expression de Yoonie ne laisse pas indifférent.

Par leur impact visuel, c’est au tour des œuvres de laisser des traces dans notre mémoire et de nourrir nos propres souvenirs. Chaque toile nous transporte dans un décor singulier, une atmosphère palpitante. Il ne faut surtout pas attendre pour se laisser emporter.

Andrew Hem
Peinture murale originale chez Openspace

Fragmentz

Andrew Hem

Jusqu’au 20 juillet 2019
du mercredi au samedi de 14h à 19h

Galerie Openspace
116 Boulevard Richard Lenoir
75011 Paris

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The World of Banksy à Paris : entre mythe et réalité

BANKSY : un mystère total, une capacité de créer l’étonnement à tout moment, des œuvres cultes à mort reproduites à l’infini.
L’exposition The World of Banksy à l’Espace Lafayette-Drouot à Paris peut paraître comme un affront au génial street artiste.
Mais c’est plus un hommage et un essai de décryptage de son travail qui sont proposés au public.
Et dans le plus pur style Banksy, il est évident qu’il n’approuve pas cette exposition !

Banksy

Du vrai dans un univers recomposé

Sur les trois niveaux de l’Espace Lafayette Drouot, c’est un mélange d’une cinquantaine d’œuvres originales et autant de recréations qui attendent les visiteurs.
En effet, pour retracer le parcours de Banksy dans la scène street art, ses fresques murales ont été recréées in situ par une dizaine d’autres artistes.
Il aura fallu un mois pour terminer la scénographie de l’exposition. Et au final, tous ont choisi de rester anonyme.

Banksy
Gril with Balloon

Banksy

Le visiteur pénètre dans cet espace sans aucune information sur ces reconstitutions, même sur les cartels. Et c’est un peu déstabilisant au premier abord.
Puis on accepte le concept. Au final, on reste un peu dans la pensée de Banksy : quel est le vrai dans le faux ?

L’art de Banksy,  plus en détails

Après Star Wars les fans contre-attaquent et sous l’impulsion de Hazis Vardar, l’Espace Lafayette Drouot s’impose donc comme un lieu d’expositions de passionnés.
Ici, ce sont plusieurs collectionneurs qui exposent leurs œuvres de Banksy.

Côté originaux, les incontournables sont là : Love rat, Kissing Coppers, le Flower Thrower…

Banksy
Flower Thrower
Banksy
Love Rat

Et bien évidement, on découvre aussi beaucoup d’autres toiles, comme Bombing Middle England ou Barcode Leopard.

Banksy
Bombing Middle England
Banksy
Barcode Leopard

Beaucoup de ces toiles ont d’abord été graffées sur des murs par le cultissime Banksy.

Alors avec les recréations de ces œuvres murales, l’expo permet de faire un tour du monde de l’art du gentleman painter.
Elles sont regroupées par lieu : Paris, Angleterre, États-Unis, Bethléem…

Banksy

Des panneaux retracent le contexte de réalisation, les engagements de l’artiste. La plus grande salle est dédiée à son travail en Grande-Bretagne. Normal, il serait originaire de Bristol.  Son pays natal concentre d’ailleurs 80 %  de sa production.

Et comme certaines créations ont été pillées, exemple avec Bataclan en hommage aux victimes parisiennes, c’est l’occasion de les admirer à nouveau en grand format.

Banksy
Bataclan

C’est aussi assez impressionnant de se retrouver face à une reproduction du mur séparant Israël et la Palestine : un des grands terrains de jeu de Banksy.
Et même s’il n’est pas à l’échelle (le vrai mur fait 9 mètres de haut), on peut imaginer l’émotion de voir ces créations uniques en vrai.

Banksy

Cette exposition peut déconcerter certains visiteurs, mais on embrasse en une fois toute la carrière du street artiste.

Le dernier mot pour Banksy : “Le Saint Graal, c’est passer moins de temps à créer une image qu’il ne faut de temps aux gens pour la regarder.

The World of Bansky

prolongations jusqu’au 31 décembre 2019

du mardi au dimanche de 10h à 18h

Espace  Lafayette Drouot
44 rue du Faubourg Montmartre
75009 Paris

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Photo du mois #84 : la poésie cachée dans notre quotidien

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Jakine de proposer le thème : la poésie cachée dans notre quotidien.

La poésie c’est bien souvent pour moi un mur graffé dans Paris. Une surprise en pleine rue. Comme cet élégant marin aperçu un dimanche, comme une récompense à ma curiosité. Il est le personnage phare du street artiste Paris Sketch Culture.

D’autres grains de poésie sont à découvrir sur les blogs participant : Akaieric, Angélique, Betty, Blogoth67, Brindille, Bubble gones, Cara, Christophe, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanie, Nanouk, Nicky, Pat, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente

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Sur les murs : les graffitis font l’Histoire au château de Vincennes

Les graffitis ne sont pas une invention moderne ! Au Château de Vincennes, l’exposition Sur les murs fait raisonner les graffitis anciens et modernes à l’aune de l’histoire.
A chaque époque sa signification et son interprétation : témoignage, propagande ou simple trace de passage, vous saurez tout sur les grafs d’anonymes ou de grands noms !
Car l
e graffiti ce n’est pas que de la bombe aérosol sur un mur. C’est aussi la gravure au cutter sur un bureau d’écolier, un dessin sur le mur d’une prison ou encore un simple nom gravé, par un soldat, dans la pierre d’une salle de garde.

Sur les Murs

Graffiti : marque visible de l’histoire

Le Centre des Monuments Nationaux (CMN) propose de découvrir cette diversité d’expression grâce à l’événement Sur les Murs.
En visitant le Château de Vincennes, vous plongerez dans l’histoire de ces dessins et ces textes laissés çà et là.

Sur les Murs
Marque de tâcheron sous le porche

Codés ou plus compréhensibles, les graffitis ont toujours pour but de délivrer un message.
Cela peut être du corporatisme, comme avec les marques de tâcheron qui codent dans la pierre le travail de différentes confréries utiles à la construction d’un bâtiment.

Sur les Murs
Tableau répertoriant les marques de tâcherons

C’est aussi laisser une trace de vie.
Le plancher de Joachim en est un exemple particulier.
Un menuisier a raconté sa vie et celle de son village au revers d’un plancher au 19e siècle. Fascinant !

Sur les Murs

Un parquet étant changé tous les 80/100 ans, son texte est le témoignage d’une société, d’une époque pour le futur. Joachim avait aussi souhaité que le menuiser suivant prenne exemple sur lui.

Il y a la même volonté de transmissions d’une histoire particulière avec les 73 plaques de plâtre Drancy.
Les juifs enfermés dans ce camp ont choisi de graver leur état civil afin de témoigner de leur passage et que leur vie fût bien réelle.

Sur les Murs
ICI A DORMI LE JUIF / ALBERT ALTERMANN / DRANCY LE 11 – 12 – [19]43 / DEPART LE 16 – 12 – [19]43 / ARRIVE LE 08 – 12 – [19]43 / BON MORAL

Sur les murs : une expo de A à Z

Partir sur les traces des graffitis, c’est donc remonter l’histoire des monuments nationaux français.

Sur les Murs
Des rares graffitis historiques féminins

Car cette exposition ne se concentre pas uniquement sur les graffitis présents sur les murs du Château de Vincennes.
C’est un petit tour de France des plus représentatifs, mêmes si vous en aurez beaucoup à contempler et décoder dans les salles.

Sur les Murs

Et dans 30 monuments du CNM à travers la France, vous trouverez des expositions complémentaires à celle de Vincennes.
A chaque coin de mur, vous risquez de tomber sur un mot de Victor Hugo, sur la recette de fabrication des balles pour le fusil et, bien sûr, sur les traces des prisonniers qui tuaient le temps en gravant la pierre. #Passionnant

Sur les Murs
Armand de Barthillat n’a pas eu le temps de gravé la fin de sa détention à Vincennes

Mission Graffiti : enquête en mode 2.0

Si le terme graffiti est entré dans la langue française en 1856, le CMN, a décidé de le transporter dans le monde numérique.

Mission graffiti

Avec Mission Graffiti, mener l’enquête à travers les différents sites du CNM, sur le web et les réseaux sociaux.
Via Instagram, Youtube, Twitter, Facebook… des personnes du jeu vous aideront à mener votre mission.

Mission graffiti

Une façon originale de partir à la chasse aux graffitis en mêlant réflexion virtuelle du jeu en point and click et découverte in situ pour dénicher d’autres trésors graphiques.
Si vous trouvez la solution avan le 16 septembre 2018, vous ferez peut-être partie des 50 gagnants tirés au sort…

Sur les Murs
Graffitis de visiteurs dans l’une des cheminées

N’hésitez pas à partager vos découvertes sur les réseaux sociaux avec  #Surlesmurs ou #MissionGraffiti. Plutôt que de laisser une trace de votre passage sur les murs de nos beaux monuments. ;-)

Sur les Murs

Exposition Sur les Murs :Histoire(s) de graffitis

du 6 juin au 11 novembre 2018

Tous les jours de 10h à 18h

Château de Vincennes
1 avenue de Paris
94300 Vincennes

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L’Atlas envahit la Maison Guerlain #streetart

Grosse affluence à La Maison Guerlain pour le vernissage de l’exposition Imperial Letters, une collaboration inédite avec L’Atlas, l’artiste calligraphe qui parcourt le monde.

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Jusqu’au 26 février, les 3 niveaux de la boutique des Champs-Élysées accueille les jeux géométriques avec la complicité de la galeriste Magda Danysz, commissaire d’exposition, sous forme de toiles et de ruban adhésif collé à même le sol. 

En franchissant la porte du 68 vous aurez la preuve que le street-art ou urban art se marie aussi bien à un intérieur design qu’à un salon rétro. Les toiles sont aussi spectaculaires quand on leur fait face que discrètes, elles ne cherchent pas à s’imposer non plus dans une pièce. 

L’un des clous de l’exposition est certainement la réinterprétation de la célèbre abeille royale de Guerlain, sur le trait de L’Atlas. Cette toile faite de laque et aérosol est entrée dans la collection de la célèbre institution de parfum.

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Le sourire et la gentillesse de Jules n’ont pas manqué de charmer toutes les tranches d’âge au cours de la dédicace improvisée derrière un comptoir. 

À ne pas manquer, les flacons de parfum revisités par un autre artiste phare de la scène urban art : Jon One, et son carré de soie.
L’Américain a d’ailleurs accueilli le Frenchy eu sein de son collectif : 156 All Starz.

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Exposition Imperial Letters by L’Atlas

du jeudi 12 janvier au dimanche 26 février 2017

MAISON GUERLAIN
68, avenue des Champs-Elysées
75008 PARIS

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IN SITU ART FESTIVAL – Le nouveau spot street art au Fort d’Aubervilliers avec Dan23, Jef Aérosol, FKDL, David Walker… PROLONGATIONS

Alors que le bâtiment des Magasins Généraux à Pantin – spot street-art gigantesque – ont débuté leur mue et que la Tour Paris 13 n’est plus qu’un tas de graviers, l’actu graff, wall art et #graffitiporn est en pleine effervescence à Aubervilliers.

La première édition de l’In Situ Art Festival a offert pendant plusieurs semaines un terrain d’inspirations et d’exploration idéal pour les street-artistes de la scène nationale et internationale qui ont donné libre cours à leur talent sur les murs, voitures et autres parking. BONNE NOUVELLE : le site rouvre tous les week-ends de septembre !

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L’immersion débute par un chemin caillouteux bordé d’herbes longues et de plots customisés par Le Cyklop.
Les premiers murs se laissent deviner. Les premiers graffs interpellent dans ce no man’s land.
Les murs ne sont pas tombés mais les bâtiments ont été vidés de toute activité et présence humaine.
What-Kind-of-Cool-Will-We-Think-of-Next-by-Dan-23-street-art-graffiti-In-Situ-Art-Festival-Fort-daubervilliers-photo-United-States-of-Paris-blog

Joe-Stummer-The-Clash-band-by-Jef-Aérosol-street-art-graffiti-In-Situ-Art-Festival-Fort-Aubervilliers-photo-United-States-of-Paris-blog
Il n’en fallait pas plus pour motiver une association de doux dingues et passionné à préparer son coup à l’abri des regards curieux, en convoquant pas moins de 50 artistes dans ce terrain vague.
L’étalage des noms est impressionnant : Jef Aerosol, Levalet, Dan 23, David Walker, FKDL, Jana & JS
Des noms émergents aussi comme 13Bis, H101 de Barcelone, 93MC, BToy, Michael Beerens…

Collage-by-Treize-Bis-street-art-In-Situ-Art-Festival-Fort-d-Aubervilliers-photo-United-States-of-Paris-blogHcientouno-H101-Barcelona-street-art-graffiti-and-Le-Cyklop-In-Situ-Art-Festival-Fort-d-Aubervilliers-photo-by-United-States-of-Paris-blogTous les styles sont dans la nature de cet événement. Du street-art ou collage naïf, sans réelle ambition, à la composition sur parking qui ne se découvre que vue du ciel, bluffant.
Les carcasses de voitures ont inspiré de belles facéties. Trouveront-elles leur place dans le hall d’une grande entreprise ou dans le living-room d’un PDG ? La question reste en suspend pour le moment.

Wall-by-Jana-and-JS-street-art-graffiti-pochoir-In-Situ-Art-Festival-Fort-d-Aubervilliers-photo-United-States-of-Paris-blogWall-by-Faucheur-and-Gilbert-Mazout-graffiti-street-art-In-Situ-Art-Festival-Fort-d-Aubervilliers-photo-United-States-of-ParisLieu éphémère, ce décor a fermé ses portes le 27 juillet dernier avec son lot de frustrés qui n’auront pas trouvé le temps de passer le périph’ et les autres venus en bande avec leur meilleur objectif histoire de garder en archives cette nouvelle aventure de la scène street-art du Grand Paris.

Wall-by-Sixo-street-art-graffiti-In-Situ-Art-Festival-Fort-d-Aubervilliers-photo-United-States-of-Paris-blogFortress-by-Dan23-street-art-graffiti-car-In-Situ-Art-Festival-Fort-d-Aubervilliers-photo-United-States-of-Paris
IN SITU ART FESTIVAL

Réouverture exceptionnelle en septembre !

samedi et dimanche de 14h à 19h30

Le Fort d’Aubervilliers
174, Avenue Jean Jaurès
93300 Aubervilliers

Métro ligne 7 station Fort d’Aubervilliers, sortie 1

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MYTHIQ 27 livre & exposition événement autour du Club 27 à l’Espace Cardin du 3 au 8 décembre 2013

27 – C’est un âge maudit.
C’est aussi un âge qui a malheureusement fait passer nombres d’artistes dans la légende.

Elles s’appellent Amy Winehouse, Janis Joplin, Mia Zapata.
Leurs noms est Jim Morrison, Jean-Michel Basquiat, Brian Jones ou encore Jimi Hendrix.
Ils ont tous et toutes, en plus d’un talent inouïe, la particularité de faire partie du Club 27; le club de ceux qui n’auront jamais fêté leurs 28 ans.

Depuis leur disparition, ils suscitent toujours autant de fascination.
Un mythe est né le jour où ils ont quitté notre orbite et un culte a débuté systématiquement autour d’une image de jeunesse figée à jamais.

 Une initiative propose une interprétation artistique toute particulière autour de ces visages et personnalités qui n’ont jamais quitté nos mémoires et nos écrans.
Mythiq 27 est le nom de code d’un livre mais aussi d’une exposition regroupant l’ensemble des propositions d’écrivains et de plasticiens invités à interagir avec les légendes.

Chacun proposant non pas un portrait réaliste mais plutôt une déclinaison en mots comme l’écrivain Sorj Chalandon se frottant à Jimi Hendrix ou Alexi Jenni se fantasmant en Amy Winehouse, faisant un parallèle entre sa vingtaine et celle de la chanteuse anglaise choucroutée.

Côté toiles, de grands noms de l’illustration et du street art transfigurent les 27 légendes.
Jim Morrison ayant à lui seul inspiré à la fois 3 artistes de la scène artistique urbaine: les frenchies Invader, Rero et Blek le Rat.

Les inspirations risquent fort de vous étonner par leurs audaces.

Le livre édité par Gotham-Lab est sorti en librairie.
Il faudra attendre décembre pour découvrir les oeuvres grandeur nature.

Exposition MYTHIQ 27
du 1er au 8 décembre 2013

Espace Cardin
1, avenue Gabriel
75008 PARIS

tous les jours de 10h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h

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