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Exposition KEITH HARING The Political Line au Musée d’Art Moderne de Paris & Grands Formats au 104

Keith Haring déploie exceptionnellement son œuvre sur deux spots: le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris et le 104.
Une double programmation pour donner à voir l’infinie richesse des thématiques et supports abordés par l’artiste américain.

Son aventure est digne de l’American Dream, pour le début de l’histoire tout du moins. Underground, vandalisme, street-art, Keith Haring se fait très vite un nom dans le milieu artistique alternatif. Viennent les premières expos en galerie, les installations et collaborations prestigieuses. L’influence du pop art de Warhol. Les soirées jet-set. N’est-ce pas notre Jean Paul Gaultier international sur l’un des Polaroïds exposés au MaM ?

La production de l’artiste américain est foisonnante, ses revendications fortes, prenant des symboles à revers pour marquer avec plus d’intensité la rétine. Le dollar pièce maîtresse de la mondialisation. Mickey, enjeu du mastodonte Disney et meilleur allié pour laver le cerveau de nos bambins.

Des pièces rares sont exposées au MaM, comme ces vases en terre cuite, ce buste de David totalement calligraphié. Le style est tout sauf naïf. Œuvres phosphorescentes aussi avec cette sirène ou cette étagère.
Il nous renvoie à des images simples et chargées de sens.

Il est aussi étonnant de retrouver les premières œuvres – éphémères par essence – conçues sur des panneaux publicitaires dans le métro new-yorkais.

L’ensemble peut paraître fouillis, bigarré. Et pourtant le parcours du MaM rend avant tout compte de la montée en puissance du discours d’un artiste engagé. Un discours encore plus essentiel quand nous savons que la course contre la montre a débuté à l’annonce de sa séropositivité.

Les 10 commandements présentés au 104 finalisent un parcours dense et spectaculaire avec ces grands formats. Un parcours qui peut aussi faire un détour par l’hôpital Necker dans le 15e où la tour-escalier peinte par Haring en 1987 en cours de rénovation.

Un artiste essentiel dont le vent de contestation souffle encore sur la nuque des visiteurs.
En ont-ils seulement tous conscience?

Exposition Keith Haring, The Political Line
jusqu’au 18 août 2013

au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris – MaM
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22 heures et à partir du mercredi 10 juillet, tous les mercredis jusqu’à 22 heures

Exposiiton Keith Haring, The Political Line, Grands Formats
jusqu’au 18 août 2013

au 104 – Cent Quatre
5, rue Curial
75019 PARIS

du mardi au dimanche de 13h à 19h30

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Evénément et CONCOURS street Samedi 20 avril: STRIPE UP YOUR LIFE by STABILO @ la Fontaine des Halles Paris

Avant Lille (27 avril), Lyon (4 mai), Nice (11 mai), Marseille (18 mai), Toulouse (25 mai) …, l’évément Stripe Up your life débute sa tournée des grandes villes à Paris.

Rendez-vous le samedi 20 avril de 14h à 18h à la Fontaine des Halles pour une opé street style.

L’occasion d’une découverte d’un nouveau sport à pratiquer dans la rue, en solo ou en groupe, venant de Germany.
Au côté des skates, rollers et autres vélos à pignon fixe, il faut désormais compter sur le Hockern.
Vous n’allez pas croire vos yeux de tout ce que l’on peut avec ce nouvel accessoire!
Mais au fait qu’est-ce que c’est?
Vous comprendrez par vous-même samedi.

A cette occasion, la Fontaine des Halles va s’habiller des couleurs du célèbre stylo point 88 zébré de Stabilo.
Celui-ci évolue avec son temps dans son design et son code couleur.
Cette fois, il s’ouvre à la culture du bitume et du plein air.

Mais ne croyez pas que les spectateurs ne seront pas mis à contribution. Bien au contraire!
Une battle de photos sera organisée en parallèle de la démo.
5 spots zébrés à shooter dans l’après-midi et un chèque cadeau de 200 euros pour le meilleur.

CONCOURS

Des goodies Stabilo: lunettes, clés USB et des kits de 25 feutres point 88 sont à gagner avec United States of Paris
Pour cela rien de plus simple, envoyez-nous par mail une image ou un message qui illustre le mieux l’expression:  “fais vibrer ta vie!”.
Envoyez-nous vos contributions avec vos prénom, noms et adresse postale à: usofparis@gmail.com

Nous départagerons les 5 meilleurs messages et enverrons les lots (paire de lunette, clé USB et kits de feutres) directement à leurs auteurs !

CONCOURS TERMINE ! Merci pour vos messages et photos.
Bravo à Even, Séverine, Céline, Gwenola et Sandy!

Merci à Va Bene et
Jeux concours gratuits

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LES BAINS DOUCHES: du club branché à la résidence de street artistes internationaux : C215, l’Atlas, Nasty, Villeglé, Mesnager, YZ…

L’histoire récente de Paris est riche de lieux mythiques.
Alors lorsque l’on nous propose de visiter un des spots les plus emblématiques des nuits parisiennes fermé depuis 3 ans, l’équipe ne se fait pas prier.
Et cela pour une visite exclusive car malheureusement le chantier-résidence est fermé au public.

Imaginer LES BAINS DOUCHES – l’ancien décor hype des aficionados de la night et des VIP de passage à Paris, comme Prince, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat –
qui reprend vie à la force de bombes aérosol, de collages, recyclages impressionnants ou de coups de craie, sur plus de 3 000 m².

Photo Jérome Coton

Depuis sa fermeture, l’ancien immeuble s’est vidé de presque tous ces occupants.
L’opportunité pour la galerie Magda Danysz de créer dans ce lieu une résidence d’artistes contemporains, essentiellement des street artistes, un projet unique avant que la réhabilitation du lieu ne débute.
Car l’actuel propriétaire souhaite faire des Bains, un hôtel et un restaurant.

Photo Jérome Coton1

Sur 6 étages, jusque dans les sous-sols de l’ancien club, les appartements et espaces sont investis par des œuvres achevées ou en cours de réalisation.
C’est aussi l’originalité du projet : pouvoir mettre en place une résidence d’artistes dans le lieu même de leur création. Un appartement a été réaménagé afin de pouvoir accueillir 1 à 2 artistes et surtout de permettre aux créateurs étrangers de se loger à Paris.

Photo Stéphane Bisseuil

Une visite très privée donc pour notre équipe au milieu des plus grands noms de la scène street-art contemporaine.

Au préalable de ce projet, chaque artiste invité a visité les lieux pour choisir le décor de son intervention in-situ.
Aussi étrange que cela puisse paraître, parmi la quarantaine de noms, jamais deux artistes n’ont voulu le même décor.
Certains n’ont pas manqué de partager: “pour une fois que je peux rentrer!”

Nous vous proposons de découvrir quelques-unes des pièces que nous avons jugées incontournables dans leur état d’avancement ou achevées.

Commençons par Sambre et sa sculpture monumentale en 3D.
Pour créer son installation, l’artiste a récupéré la totalité du parquet d’un appartement, situé un étage plus haut.
Un globe en bois, comme une boule à facettes, qui se répand de part et d’autre d’un trou béant creusé dans le plancher d’un appartement.
Pour cet artiste ardéchois, ne connaissant pas les belles heures des Bains, la volonté était d’être en accord avec l’architecture du lieu.

L’avantage de cette résidence, actuellement en travaux, est de me mettre à disposition du matériel aux artistes
Comme un marteau-piqueur pour creuser le plancher de l’intervention de Sambre ou un échafaudage pour Parole.

Photo Stéphane Bisseuil

Pour faire lien avec Sambre, le travail de Julien Seth.
Cette création se trouve à l’étage au dessus de celle de Sambre. Et ce détail a son importance.
En effet, c’est dans cet appartement que Sambre a retiré tout le parquet, donnant encore plus de force au travail de Seth.
Sa création apparaît comme une note suspendue dans cette chambre isolée.

Les couleurs, la poésie de son travail apportent un souffle de vitalité et de légèreté dans cet environnement fantomatique.

Précision, minutie et  émotion.
Ce sont les premières impressions que nous laisse une des œuvres de Philippe Baudelocque.
Il travaille à la craie uniquement. Et cette chouette traduit parfaitement la rigueur qu’imposent ses créations.
Un véritable moment de joie visuelle, d’une discrétion déroutante.

Présent lors de notre visite, l’artiste s’adonnait à dessiner sur un coin de pilier, encore vierge, dans l’ancienne boîte de nuit.
Son travail reste un coup de cœur de la visite !

Dans un style tout autre, il faut reconnaître la finesse du trait d’YZ.
Dans les étages supérieurs du bâtiment, son art léger et figuratif  surplombe les autres créations.

Photo Jérome Coton

L’utilisation du noir et blanc et des dégradés de gris donnent au lieu, abandonné de toute vie, un caractère de recueillement et de plénitude.

Au cours de notre visite, nous rencontrons aussi deux autre artistes en plein travail.
SOWAT qui s’inspire de la calligraphie “cholo writing” initiée à Los Angeles par Chaz Bojorquez.
Gilbert1, lui, s’est installé dans la loge de l’ancienne concierge pour une intervention faite de recyclage de tout ce qu’il a trouvé dans le chantier.
Sa dernière découverte, surprenante: la carte de crédit de l’ancien gérant de la boîte de nuit, a désormais toute sa place dans son installation.

Au détour d’un mur, la trace du passage de Jacques Villeglé – invité par SOWAT – qui impose aux visiteurs, un silence poétique.

Dernier coup de projecteur sur une intervention que n’aurait pas reniée l’artiste François Morellet.
L’une des rares artistes plasticiennes à investir ce lieu est Jeanne Susplugas.

Et cette œuvre résume parfaitement la situation à la fin de la visite: une addiction totale à ce lieu.
Et l’on vous avoue. On n’aurait pas bouder notre plaisir de passer encore quelques heures à voir les créations en devenir, sous le regard des deux premiers artistes à avoir laissé leurs marques sur les murs.
L’Américain Futura, composa une fresque en 1985 et Space Invader colla deux mosaïques en 2002. Des interventions à retrouver dans la boîte de nuit et qui ont résisté aux années de folie.

L’aventure est à suivre, en photo et en vidéo, sur le site:
www.lesbains-paris.com

Et dans l’ouvrage LES BAINS, résidences d’artistes aux Editions Drago
regroupant les photographie de Stéphane Bisseuil et Jérôme Cotton

Exposition des photographies jusqu’au 27 juillet 2013
à la Gallery Magda Danysz
78, rue Amelot 75011 PARIS

Un grand merci à notre “guide-conférencière” Clémence ! 

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ARTAQ 2012 : l’événement street art et arts urbains à l’Espace Cardin Paris – exposition et performances

130 artistes du street art, adeptes de la bombe aérosol, du pochoir et du collage.
48 pays représentés.

ARTAQ 2012 va créer l’événement cette semaine avec une exposition des valeurs sures et des artistes prometteurs du street art ainsi que des performances et autres live-shows.
Cette semaine sera aussi l’occasion de présenter les artistes lauréats des Artaq Awards.

Du 20 au 27 novembre 2012, les férus d’art urbain ont donc rendez-vous à l’Espace Cardin, rue Gabriel.
Parmi les artistes attendus:
Le Cyklop, Johanne 8, Kanos, Yz
Belin (Espagne)
Gola (Italie)
M-City (Pologne)
Orticanoodles (Italie)

ARTAQ PARIS

Espace Cardin
1, avenue Gabriel
75008 PARIS

Du mardi 20 au mardi 27 novembre 2012
de 11h à 17h

Vernissage le mardi 20 novembre de 17h à 21h

Tarifs: 3 €
1 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi

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Les street artistes Mr André et Shepard Fairey (aka Obey) s’invitent au Levi’s Store des Champs Elysées @ Paris

Mr André et Shepard Fairey, plus connu sur le pseudo Obey, investissent le Levi’s Store des Champs Elysées.

Levi’s réuni ces deux grands du Street Art international dans une scénographie toute urbaine afin de célébrer la relation artistique entre France et US.
Et ce vendredi  l’équipe du blog a eu droit, avec quelques privilégiés, d’assister à la conférence de presse entre ces deux génies du graff!

Et il est clair que le graff coule toujours dans leurs veines. “J’adore toujours ça“, ” Je me sens libre quand je graff et c’est essentiel pour moi” confie Shepard, en ajoutant “après
20 ans de travail dans l’illégalité [à Los Angeles], c’est vraiment bien de pouvoir le faire légalement“. Pour Mr. André: “c’est réellement un plaisir physique, plein d’adrénaline. Se lever à 5h du mat’,
avoir les mains sales, être arrêté par la police” . “Mais il ne faut pas se méprendre, ajoute Shepard Fairey, à New York  plus vous êtes un graffeur renommé, plus vous êtes un trophée pour la police.”

Cette rencontre exclusive permet aussi aux artistes de parler de la conception des œuvres exposées à l’entrée du magasin.

Comme en réponse au mot d’ordre de la marque, Mr André et Shepard Fairey ont mixé nos deux cultures. L’un s’inspirant des gratte-ciel américains et l’autre de nos traditionnelles colonnes Morris.
Symbole parisien par excellence, c’est surtout, pour Shepard, un monument qui n’existe pas de l’autre côté de l’océan et dont certaines sont encore d’époque. Travaillant à  New York lorsque ce projet a démarré,
Mr André a fait de son installation une ode à Paris, Andy Warhol et bien sûr à La Grosse Pomme.

Bien entendu qui  dit Levi’s dit jean. Les vestes permettent de se plonger dans un partie de l’univers de nos deux protagonistes. Le Français, qui en a customisées certaines directement
sur place, a voulu utiliser la référence des vestes de gang, en y ajoutant un peu de métaphysique. L’ami Américain a tenu à utiliser une phrase en référence aux membres du groupe The Who qui portaient un tee-shirt Vive le Rock (en français dans le texte) au cours de leurs glorieuses années.


Preuve que la marque a atteint son objectif: le nombre de visiteurs venus, ce samedi, créer et customiser gracieusement leurs propres T-shirt, badges et stickers.
La seule chose à fournir: un peu de patience! D’ailleurs même les reporters présents se sont pris au jeu…

 Si vous n’êtes pas passionnés par les Champs et que vous aimez le Street Art, foncez voir l’œuvre monumentale créée au cours de ces deux derniers jours par Shepard.
Pour la trouver, rien de plus simple: prenez la rue Jeanne d’Arc à la sortie de la station Nationale, sur la ligne 6.

En petit bonus, un making of des deux artistes en plein workshop.
Image de prévisualisation YouTube

Mr André et Shepard Fairey in Levi’s Store des Champs Elysées
Du 14 juin au 7 Juillet

76 Avenue des Champs Elysées
Paris 8e

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