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DAVID BOWIE IS… French ! Exposition événement à la Philharmonie Paris

L’exposition événement consacrée à l’un des plus grands artistes chanteurs, performeurs, David Bowie, fait escale à la Philharmonie de Paris à partir du 3 mars 2015 !

Retour sur la sensation artistique qui a accueilli plus de 300 000 visiteurs à Londres en 2013.

Londres. Les affiches de l’exposition du moment ne vous lâchent pas des yeux et pour cause : “David Bowie is watching you.”
Et ceci jusqu’à votre entrée au Victoria and Albert Museum, où le slogan change : “David Bowie is the price of the ticket.”

Décliné à l’envi,  le titre de l’expo qui a buzzé à Londres permet toutes les suggestions. Pour nous, David Bowie is French ! 

Pourquoi n’y aurait-il pas un peu de sang français qui irriguerait le cerveau génialissime de l’artiste anglais, depuis sa naissance ?

Si ce n’est pas le cas, c’est injuste que l’Angleterre soit seule à s’enorgueillir d’avoir en son sein un tel génie de l’art contemporain.

Car derrière le masque et les multiples identités de David Robert Jones – sur l’état civil – se cache une créativité et une curiosité inépuisables.

Andy Warhol, Stanley Kubrick, Brecht, Sonia Delaunay, Vasarely, Lauren Bacall, Oscar Wilde sont quelques-unes des références présentées au sein des salles du Victoria et Albert Museum.
Ce qui apparaît avec force dans ce parcours initiatique c’est que David Bowie est un self-made-man. Non dans la définition de l’American Dream, mais bien dans l’acception de la culture qu’il s’est forgée.

Car il n’est pas simple auteur et compositeur – ce qui en soit ne serait pas déshonorant quand nous percevons le nombre de ses productions discographiques et son influence sur la scène musicale actuelle. À cela, il faut ajouter un autre point déterminant : tout au long de sa carrière, il  a nourri ses apparitions publiques, performances scéniques et autres conceptions visuelles d’albums, d’une puissante inventivité. Un album de Bowie ne ressemble jamais au précédent ni au prochain, et pas seulement en termes de sons et de textes.

Ses collaborations non plus. On peut croiser ainsi un autre personnage trouble comme Klaus Nomi. Son duo avec Bowie sur le titre The man who sold the world en 1979, sera le point de départ d’une influence certaine de ce dernier sur l’esthétique du chanteur allemand.
A cela, il faut ajouter l’iguane du rock Iggy Pop qui se découvre dans un portrait réalisé par Bowie himself.
Une autre facette de l’artiste. Aux côtés des notes et textes originaux composés de la main de l’artiste, nous trouvons une sélection de dessins et toiles aussi rares et précieux que les nombreux costumes de scène qui ponctuent la scénographie.

Union Jack by Alexander McQueen pour l’album Earthling (1997)

Notre équipe est née à l’air de Ashes to Ashes, China Girl et autre Let’s Dance. Mais elle n’a vraiment pris conscience de l’inaltérable talent de l’artiste britannique qu’à partir d’un album référence pour tous les amoureux de l’oeuvre de Lynch – souvenez-vous de la BO de Lost Highway  et du titre I’m DerangedOutside 1 sorti en 1995. Le chiffre faisait penser à une suite, qui ne verra jamais le jour. Fausse piste ou projet avorté ? On ne saura jamais.
Cet album porté par les titres Hallo Spaceboy ou Strangers when we meet prouvait encore une fois l’avant-garde de Bowie et sa capacité à opérer une nouvelle mue face à ses contemporains. Cet album plus électro que les autres, sombre et foisonnant, dévoilait un nouveau visage de l’artiste.

Une assurance en tout cas. L’exposition foisonnante et spectaculaire ne s’arrête pas qu’aux belles heures de Ziggy StardustSpace Oddity et à la scène musicale.

Bowie est acteur aussi. Plus inattendue, sa performance de John Merrick alias The Elephant Man à Broadway en 1980 surprend par sa maîtrise et sa nouvelle capacité à se métamorphoser, cette fois sans maquillage et habillé d’un simple “pagne”. Dénuement total pour une performance saluée par la critique et par l’acteur John Hurt qui reprendra le rôle dans le film de David Lynch, la même année.

David Bowie n’est jamais tout à fait là où on l’attend.
Preuve une nouvelle fois avec son dernier album The Next Day. Opus pour lequel il collabore avec le vidéaste Tony Oursler et la comédienne Tilda Swinton, avec qui il joue le dédoublement et la gémellité, histoire de brouiller encore plus les pistes sur sa véritable identité.

Vous l’aurez compris, l’arrivée de David Bowie is à Paris nous fait tourner le sang d’autant qu’il est question d’interroger les liens de l’artiste avec la France.
Les billets sont déjà en vente. Ne tardez pas, les trois petits mois d’expo ne suffiront certainement pas à contenter tous les passionnés du chanteur.

Exposition DAVID BOWIE IS

à la Philharmonie de Paris
221, avenue Jean Jaurès
75019 PARIS

Du 2 mars au 31 mai 2015

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Bande son de l’Hôtel Bourg Tibourg : Nice Girls Don’t Stay For Breakfast en vinyle à gagner

Dans la lignée de l’Hôtel Costes, le célèbre et tendance Hôtel Bourg Tibourg fait paraître son indispensable habillage musical, Nice Girls Don’t Stay For Breakfast, sur un vinyle 33 tours en série limitée, disponible à l’hôtel et en exclusivité chez Colette à Paris.

 

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Les douze titres, choisis par Guillaume Sorge (illustrateur sonore pour des marques de renom comme Lanvin, Givenchy, ou Cartier) retracent une histoire originale de la musique recomposant  l’atmosphère moderne et intemporelle  de l’Hôtel Bourg Tibourg. Basé sur les contre-emplois qui ont fait la renommé de son directeur artistique, le disque explore un univers musical qui s’étend du jazz américain des années 50 à l’électro underground, en passant par une pop bondissante.

Normal donc que le vinyle se soit imposé comme un vrai objet musical, un objet précieux qui se perd dans les failles du temps et des genres musicaux.

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Les artistes présents ont tous cette singularité de brouiller les pistes, en adéquation avec l’univers à la fois baroque et très contemporain du Bourg Tibourg. Le parti pris est celui de la découverte d’artistes ou de morceaux, avec une exigence dans le choix des labels. Discrète en fond sonore, la bande son attirera irrésistiblement l’oreille sensible.

Le chanteur Chris Garneau en live à la Release Party chez Colette, Paris
Le chanteur Chris Garneau en live à la Release Party chez Colette, Paris

De l’atmosphère trépidante des années 60, on enchaîne avec la pop alternative de Foxygen puis on fait un détour par le jeune Berlinois Nils Frahm et ses pianos pour revenir outre Atlantique et groover sur l’électro du Canadien James Teej.
Pour la face B, on tombe les beats avec Chris Garneau, on cède au jazz sensuel de Julie London, pour conclure avec la pop instantanée d’Hypnolove.

Ce mood qui nous entraîne parmi les différentes  époques de la musique actuelle saura ambiancer nos soirée lounge et cosy autour d’un cocktail maison.

CONCOURS

Pour tenter de gagner un coffret vinyle Nice Girls Don’t Stay for Breakfast de l’hôtel Bourg Tibourg, rien de plus simple envoyez-nous un mail avant le 14 janvier 2015 23h,  avec vos nom et prénom et adresse postale (en objet Bourg Tibourg) à : usofparis@gmail.com

Le gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi l’ensemble des participants et recevra un mail lui confirmant son lot (1 coffret vinyle en série limitée, un code de téléchargement des titres et le livret photos).

Bonne chance à toutes et tous !

Nice Girls Don’t Stay for Breakfast

La bande son de l’Hôtel Bourg Tibourg
En vente à l’hôtel
19 Rue du Bourg Tibourg – Paris 4ème
Et en exclusivité chez Colette

Tracklisting

Face A
1. Bobbie Gentry — Okolona River Bottom
2. Foxygen – Shuggie
3. Siriusmo — Liu
4. Nils Frahm — Unter
5. James Teej — Night Wears Thin (Salax Peep Show Mix) 6. Via Audio — Oh Blah Wee

Face B
7. Chris Garneau — Les Lucioles En Re Mineur
8. Julie London — Nice Girls Don’t Stay for Breakfast 9. Bostro Pesopeo – 0000
10. Hypnolove — Beyond Paradise
11. Lawrence Arabia — The Undesirables
12. Jacco Gardner — The One Eyed King

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CONCOURS soirée privée avec David Hallyday et Mission Control : des invits à gagner

On avait quitté David Hallyday en juré de l’émission de Rising Star. Il nous revient en leader d’un nouveau groupe Mission Control et l’album Alive qui sortira début 2015.

Pour ce nouveau projet, le chanteur s’est entouré de musiciens pointus. A la guitare on trouve Olivier Freche, fondateur du groupe JADE et auteur d’un album adapté de Hypérion, le best-seller de l’écrivain Dan Simmons. A la basse, Fabrice Ach, qui a travaillé entre autres avec Anggun, Mickael Miro et la blueswoman Anna Popovic. A la batterie, enfin, Pierre Belleville qui a collaboré avec Kerry James, Sporto Kantes, The Dø et Lofofora.

Mission Control Alive David Hallyday Olivier Freche Fabrice Ach Pierre Belleville album photo groupe musique

Mission Control a déjà dévoilé  son premier titre The Rising. Accent rock, refrain entêtant, cette chanson s’annonce prometteuse pour les autres titres à suivre.

Pour lancer l’album Alive une soirée privée en présence David Hallyday et de son groupe Mission Control est organisée le 12 janvier 2015 dans un lieu qui sera dévoilé à l’approche de l’événement.

Vous êtes un fidèle de David Hallyday et aimez être surpris ? Le concours que nous vous proposons est pour vous !

Mission Control album Alive David Hallyday Olivier Freche Fabrice Ach Pierre Belleville musique évènement

CONCOURS

Pour tenter de gagner vos invitations, rien de plus simple envoyez-nous un mail avant le 6 janvier 2015 23h,  avec vos nom et prénom (en objet Mission Control )à : usofparis@gmail.com

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participants et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations pour la soirée privée et l’adresse de l’événement).
Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes bien libres le 12 janvier 2015 pour laisser la chance aux autres participants.

Bonne chance à toutes et tous !

Mission Control
Alive

Album disponible 2015

Plus d’infos sur la page FB du Mission Control

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Concours : Mégaphone Tour de retour au Pan Piper le 19 janvier 2015

Après sa soirée de lancement réussie  le 27 octobre dernier, le Mégaphone Tour 2014-2015 revient au PAN PIPER pour une nouvelle date parisienne. Au programme le 19 janvier 2015 : La Maison Tellier et Radio Elvis.

MEGAPHONE TOUR pan piper paris 19 janvier 2015 Radio Elvis La maison tellier concert musique live concours
Le Mégaphone Tour est un programme d’aide à la promotion et la diffusion  des artistes sur scène. Et pour une (des rares) fois,  ce dispositif n’est pas réservé aux Parisiens, mais il est déployé sur l’ensemble de notre bel hexagone.

Le Mégaphone Tour c’est 4 tournées par an, avec pour chacune d’elle 3 artistes : 2 sélectionnés par un jury de professionnels et le dernier invité pour son parcours musical et professionnel.
Café concert ou premières parties, ces groupes se produisent dans tout type de lieux partenaires.

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Avec Radio Elvis  (premier EP Juste avant la Ruée) et La Maison Tellier (4e album Beauté Pour Tous), le concert va avoir de forts accents rock mais avec deux facettes différentes. Un rock littéraire et atmosphérique qui rappelle Dominique A et Rodolphe Burger pour Radio Elvis. Le groupe La Maison Tellier propose, quant à lui, un rock plus folk à grands frissons qui vous cueille à coups de guitares entêtantes et de cuivres lancinants.

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Vous aimez les découvertes musicales ? Être les premiers à voir sur scènes les groupes qui seront incontournables dans quelques mois Cette soirée est pour vous et pour tous les autres qui aiment la chaleur du Pan Piper dans le 11e.

CONCOURS

Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail avant le 14 janvier 2015 23h,  avec vos nom et prénom (en objet Mégaphone janvier) à : usofparis@gmail.com

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participants et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 places de concert).
Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes bien libres le 19 janvier 2015 pour laisser la chance aux autres participants.

Bonne chance à toutes et tous !

Mégaphone Tour 2014-2015
avec La Maison Tellier et Radio Elvis

le Lundi 19 janvier 2015 à partir de 19h30
au Pan Piper
2-4, impasse Lamier
75011 Paris

Plus d’info sur la page FB du Mégaphone Tour

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DIVE un album de haute sensibilité de Nour Harkati

Si vous n’avez pas encore écouté Nour Harkati, vos oreilles ne savent pas encore ce qu’elles ratent. Sa voix vous envoie, entre autre, un soleil radieux, celui de la Tunisie natale de ce garçon qui est arrivé en 2011 en France pour réaliser son premier album Dive.
La chance pour nous est qu’il a préféré Paris – à qui il dédie un très beau From Paris to Love – à d’autres destinations pourtant plus proches de ses références musicales :  Etats-Unis, Grande-Bretagne…

Nour a déjà séduit les pays du nord de l’Europe : une tournée en Norvège et la sortie de l’album en Scandinavie et Pays Baltes. Ne tardez pas à vous imprégniez de ses balades gorgées de sensibilité (Deep Water), de groove (Julie) et de beaux paysages (Down to the River).

Nour Harkati Dive couverture album chanteur musicien tunisien singer musician rues de Paris Tunisie

 

United States of Paris : Te souviens-tu du premier titre qui t’a touché ?
Nour Harkati : J’écoute des chansons en anglais depuis l’âge de 12 ans mais celle qui m’a réellement ému et dont j’ai cherché les paroles mot par mot est Amen Omen de Ben Harper. C’est une chanson d’amour. C’est la manière dont le chanteur parle de cette histoire qui est impressionnante.

C’est à partir de l’album Diamonds on the inside que j’ai voulu composer mes propres chansons, jusqu’à 17 ans, je ne chantais que des reprises.

Quelle histoire que raconte ton album ?
Dive signifie plongeon ou “(vas-y) plonge”.
Ça parle de mon expérience : j’ai quitté mes études en Tunisie sur un coup de tête pour ne faire que de la musique et partir en Europe. Je n’ai pas de diplôme. Je ne connaissais pas la France avant, n’avais pas d’argent ni contact ici.

C’était comme un skydive : un plongeon. Je suis arrivé avec ma guitare et une valise. J’ai bénéficié d’une carte de compétences et talents pour venir réaliser mon projet en France pendant 3 ans. C’est un pays où l’on peut facilement s’intégrer en tant que tunisien.

Quelle image avais-tu de Paris ?
L’image dominante pour moi c’était l’ouverture, l’aspect international. J’avais aussi le côté cliché aussi des Parisiens. Les 2 premières années tout était coloré, la ville était vraiment belle – elle l’est toujours. J’ai été bien accueilli. Après je suis entré un peu plus dans la grisaille, on est anonyme dans la rue.

La Tunisie est plus chaleureuse, tout le monde se regarde, A Paris, les gens courent après le métro même quand ils n’ont pas de rendez-vous. Je trouve que les Parisiens sont paresseux humainement.

La chanson la plus personnelle de ton album ?

Brother c’est une chanson écrite pour mon frère décédé en 2005. Il n’y a pas de message à transmettre, je parle de mon frère et mon père.

Ta mère, Rachida, est chanteuse, quelle leçon retiens-tu de sa carrière ?

La discipline. Ma mère partait chanter dans des cabarets, mariages et festivals. Elle est venue chanter à Paris, en Allemagne. Je la voyais toujours se préparer de la même manière, peu importait le lieu, qu’il soit prestigieux ou moins.

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Comment as-tu composé le titre Doesn’t matter what I sing ?

J’étais à Nice, en début 2012 avec des amis anglais. Je fredonnais la mélodie que je composais et quelques mots dans un anglais approximatif. Mon pote anglais, Sam, me demandait ce que je chantais et me lance : “j’ai une idée, comme tu n’as pas de texte, si tu essayais d’écrire des phrases qui ont un sens, mais qui ne sont pas reliées entre elles. Chaque phrase a son propre sujet.” La première : je répondais à un pote qui me disait que je n’avais pas d’expérience, la seconde parle d’amour. Et à la fin : “this is like, doesn’t matter what I sing.”

C’est une réponse possible aux gens qui me demandent : “pourquoi tu chantes en anglais, pourquoi tu ne chantes pas en français, en tunisien ?
L’essentiel c’est l’énergie et l’émotion dans la musique.

Finalement, cette chanson ne veut rien dire ! Ça peut être choquant, surtout pour des Français qui sont attachés au texte. Même l’arrangement n’est pas standard : couplet, refrain, couplet.

Quel est l’avantage de tourner un clip en stop-motion ?
Ce n’est pas cher du tout. Il n’y a pas besoin d’équipe, juste un appareil photo. Le réalisateur, Anwar Fekih, un ancien pote de lycée. Il a calculé et anticipé tout ce que nous devions faire.

Nous n’avons eu aucun problème pendant ce tournage de 21 heures débuté à 5h du mat. Je ne pouvais pas tourner plus, je devais filer à Paris le lendemain.

Photo by Leila Metahni
Photo by Leila Metahni
Pendant la réalisation, quelles musiques écoutais-tu ?
Ben Harper, Justin Nozuka, Jack Johnson… J’écoutais un ou deux titres. J’ai découvert Simon Green alias Bonobo, James Blake, Fink.
J’ai écouté un peu de musique tunisienne, actuelle pas traditionnelle. Même du rap.

C’était pour me changer les idées, de changer d’air, pas forcément pour m’en inspirer. 

Une anecdote de studio ?

L’enregistrement s’est fait entre 1 semaine et 10 jours avec 10 titres au départ. Et un 11e titre a été conçue en studio. C’est la chanson Out of control est une histoire complètement imaginée avec comme point de départ le dialogue entre deux amis. L’un qui fume trop et le second est plus sobre.  Il est question de réussir sa vie. C’est l’une des dernières chansons que j’ai enregistrée.

Est-ce qu’un message t’a touché ?
Je lis beaucoup ce qui se dit sur Internet et les réseaux sociaux. Et notamment, je lis des commentaires de Tunisiens disant que je suis une fierté nationale.  Je ne le dis pas pour me la péter. Je l’ai lu plus d’une dizaine de fois. C’est très touchant.
Ils ne disent pas “cet artiste” mais plutôt “ce mec“, “ce jeune est une fierté nationale.”

Rien que ça, c’est la réalisation de 50 voire 60% de mon rêve.

Nour Harkati live concert Nouveau Casino Paris album Dive musique chanteur tunisien singer music Tusinie

Est-ce que la Cigale t’a réconforté dans ta maitrise de la scène ?
J’ai fait plusieurs scènes en Tunisie, bars, clubs, petits festivals. J’ai beaucoup appris.
Je me sentais en petit peu à l’aise en arrivant à Paris. Mais il y a toujours un aspect stressant.

A la Cigale, face à 1400 personnes (la salle était blindée) j”étais stressé et excité – ça va m’accompagner pendant longtemps. Je voulais tout donner. Je regardais les gens qui me regardaient. Ça m’a chargé en énergie pour la redonner encore plus fort.

EN BONUS : la reprise de Natural Blues de Moby :Image de prévisualisation YouTube

Nour Harkati, album DIVE
(Send The Wood Music / Les Editions Hurlantes / Universal Music)
Concerts à venir, suivez la page Facebook de Nour Harkati

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Pop et soul : FM LAETI en concert à la Boule Noire

 Wanna Dance est la première pépite dégoupillée par l’audacieux duo FM LAETI qui nous revient avec For The Music, un album aussi énergétique que romantique, complice que détonnant, à consommer en solo ou en total mode love à deux.

For The Music c’est 12 titres précieux, taillés sur mesure avec un supplément de métissage tout azimut. Ca pétille (Be that way), chaloupe (For The Music) et claque comme un tube rétro de la Motown (The Night Has Begun to Call). BFF, femme fatale, adolescente espiègle ou diva qui a du coffre, Laeti est toutes ces femmes à la fois.

Sur scène, la chanteuse envoûte aussi bien les projecteurs que son public, comme ce lundi soir de novembre au Nouveau Casino. Le rire et la complicité entre les titres laissent place à une vraie maitrise de la scène, en parfaite new queen de la pop et de la soul. Son autre talent est de savoir faire siennes des chansons qui semblaient à jamais coller à la peau de leur interprète comme Run Run Run de Phoenix ou encore Lost de Frank Ocean.

FM Laeti Laetitia chanteuse concert Nouveau Casino Boule Noire Paris album For the Music Wanna Dance Sanctuary photo by united states of paris blog

INTERVIEW à l’Hôtel Amour (ça ne s’invite pas)

 

United States of Paris : En lisant les interviews, on a l’impression que ton album a été composé dans le bonheur. C’est si simple de faire de la musique ?
Laeti : La promo, la sortie d’album, la recherche de résultats nous fait sortir de la base qui est l’amour de la musique. La musique c’est bon pour l’âme alors allons-y joyeusement !
Avec cet album, on a joué sur différents registres : un texte triste peut être joué sur une mélodie un peu joyeuse. On aime les contrastes. On a osé différents styles. Et à la fin, il y a quand même un fil. On a en fait une approche old school du vrai album, plutôt que des singles mis bout à bout.

Mais je ne cache pas qu’au début je stressais à l’idée d’adapter les titres à la scène, qu’on ne fasse pas n’importe quoi en studio. Et FM (François-Marie) m’a rassurée en disant : “ne te freine surtout pas, on peut mettre des cuivres sur ce titre, 2 claviers sur un autre… Et après on verra !” Le challenge sera ensuite d’adapter au mieux pour la scène. On a joué en fait et on s’est fait plaisir.

Quel est donc le fil de l’album ?
Laeti : Les différentes phases d’une chanson d’amour. Soit dans une seule chanson, soit au fur et à mesure de l’album. Il y a des chansons plus intimistes comme You inspire me, et d’autres comme Wonderful Life qui est une métaphore d’une histoire d’amour. On entraine au départ quelqu’un dans une fête, on danse, “vivons libres” et après la gueule de bois dont on se remet ou pas.
Pour The night has begun to call began, on s’est fait un délire autour d’une chanson qui voyage, une fiction autour de James Bond et Mata Hari, en incluant plein de noms de cocktails.
On a écrit beaucoup. Le texte faisait 3 pages. J’ai dit : “il faut se la jouer Haiku, une chanson !”
Au final, on a épuré notre histoire. Il ne reste que 2 cocktails mais il y a toujours l’idée de voyage.

Au cours de la promo, quels ont été les mots justes pour décrire ton album ?
Laeti : Par rapport à FM Laeti, lors d’une interview sur Hot Mix Radio, je parlais de la conception du groupe. Que je n’étais pas seule, comme dans un bateau de pirates avec FM, Pierre-Marie Dru notre producteur et les musiciens. Et le journaliste me dit : “vous êtes en fait une bande !”
Et c’était justement ça : nous sommes une vraie bande !
J’ai aimé aussi Les Inrocks. Ils ont fait une critique constructive en disant ce qu’ils aiment et ce qu’ils aiment moins. Tout le monde cherche à nommer le type de musique que l’on fait. J’ai entendu pop kaléidoscopique… Et Les Inrocks ont trouvé poul pour de la pop avec de la soul dedans.

Et écoutant la chanson For the music, j’ai entendu du Lionel Richie.
Laeti : C’est un clin d’oeil. Ca fait partie de nos influences. J’adore ses chansons. J’avais envie de retourner aux choses simples : la musique, avec l’idée de fin de journée en Californie sur la plage, un feu autour duquel tout le monde danse ou joue de la musique et une lumière filtrée.
Au début, je voulais déconstruire la structure, avec couplet, refrain, couplet. Je voulais une sorte de mantra avec des phases qui se répètent et des rythmiques différentes pour le refrain. Dieu merci, Marlon B. a remis de l’ordre à tout ça. La chanson est toujours déconstruite mais elle a évolué. Et je vois en live qu’il a eu mille fois raisons. Et ce qui est assez incroyable c’est que j’ai retrouvé l’ambiance brute du départ, que je ne voulais pas perdre.

Quelle chanson est la plus personnelle dans cet album ?
Les 3 titres plus personnelles sont : You inspire me, très intime d’où l’envie de susurrer le texte, Wonderful life, et Sanctuary c’est en rapport à ce que je vis en ce moment, quand l’aile est réparée, osons-nous sortir de la cage ?

Quel album t’a inspiré pendant l’enregistrement de For the Music ?
Mon album coup de l’année 2013 était l’EP de Solange que j’ai beaucoup écouté. C’est celui que j’ai écouté le plus en fait. J’ai aimé la façon dont elle a trouvé son univers, je connaissais les autres disques avant. Cet EP était un peu déconstruit, ce n’est pas totalement pop avec des notes bleues un peu jazzy, des accords un peu tendus. Il y a de l’air dans les morceaux, ça respire, les arrangements sont justes. Le premier clip était une claque.
Ca m’a inspiré. For the Music, j’avais aussi des univers un peu crunchy, un peu bleutés qui étaient parfois décalés par rapport à la gamme en dessous. Je me suis battue pour garder ça.

FM Laeti Laetitia Bourgeois chanteuse scène concert Nouveau Casino Boule Noire Paris album For The Music photo by United States of Paris blog

Une rencontre forte ?
J’ai croisé plusieurs artistes que j’aimais bien. J’adore les festivals où tu peux faire de belles rencontres en coulisses. Il y a eu Damian MarleyMaeva Andrade, j’adore sa voix.
J’ai croisé Oxmo Puccino, sur un plateau de Michel Field. J’avais l’impression de le connaître car j’ai un ami musicien qui a bossé avec lui et m’en a beaucoup parlé.
Il faut aussi que je te parle d’une rencontre assez touchante car c’était une déclaration d’amour : Dani croisée au festival Tous à Table. Elle est venue me voir : “j’avais les poils qui se dressaient pendant ton concert”. Je suis sortie du Carreau du Temple et elle venue à nouveau me voir en disant : “ne t’inquiète pas on se reverra.

Une claque musicale récente ?
Un claque rétro alors ! On peut avoir entendu quelques morceaux d’un artiste sans tout connaître. J’écoutais plutôt Michael Jackson et je connaissais quelques titres de Prince. Un week-end avec des potes fans de Prince, j’ai eu la révélation que je ne connaissais pas toute sa production et qu’il y a des perles, des chansons sexy…
Ensuite, Marlon B. m’a racontée plein d’histoires sur Prince. Je suis sous le charme total…

Dans quel décor complément fou aimerais-tu danser Wanna Dance ?
Sur scène, face à la mer avec un peu de montagne. Comme Calvi on the Rocks, par exemple. Je veux y aller !
Y’aura peut-être un lieu comme ça aussi à Vancouver, qui sait…

Quelques mots sur les coulisses du clip Wanna Dance ?
J’ai fait une très belle rencontre avec la chorégraphe Gladys Gambie qui m’a remise à la danse. Je l’ai adoptée en grande soeur depuis.
Il y avait plein de paramètres à prendre en compte : la choré, la place des caméras. A la dernière minute, le jour J, enfermée dans 3 décors différents dont un triangle, on m’a mise sur des talons de 15 cm. J’avais pourtant prévenue que certains mouvements étaient difficiles en talons.
J’ai chanté à donf pour ne pas se la jouer play-back. Il y a eu un vrai challenge de fou pour réaliser le clip en une seule journée.

FM LAETI, album FOR THE MUSIC
(Pigalle / Un Plan Simple / Sony Music)

FM LAETI en concert à Paris les 23 et 24 mars 2015 à la Boule Noire.

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Live Report : SELIM au Badaboum, un concert rock au cœur d’une soirée électro

Venu présenter ce jeudi soir son premier album, Maison Rock, sur la scène du Badaboum, le club culte du11ème, Selim a livré un spectacle endiablé, toute guitare dehors.

Une affaire de famille, certes, mais pas seulement. La musique de Selim, à la ville Joseph Chedid (oui, oui, le frère de Matthieu et le fils de Louis), possède sa propre marque de fabrique. Certes, il y a le timbre de voix rappelant les aiguës de son frère ainé, ou encore ces sonorités rock qu’affectionne tant ce même frangin. Mais la touche personnelle est là. Les sons électro, rappelant la House des années 90, et les rythmes orientaux se mêlent parfaitement aux solos de guitare qui concluent presque chaque chanson.

Selim Joseph Chedid concert live release party club Badaboum paris album Maison Rock musique photo by Joël Clergiot Blog United States of Paris

Selim, 28 ans, n’est pas un débutant. Baigné dans la musique depuis tout petit, il a collaboré avec beaucoup d’artistes (Arthur H, Thierry Stremler, -M-, Chat, Nach, Luce, Mathieu Boogaerts). On sent toutefois un certain trac dans sa voix et ses gestes. Mais pas de quoi refroidir la salle, déjà conquise, qui se trémousse tout ce qu’elle sait.

Chanteur Selim Joseph Chedid concert live musique release party club Badaboum paris album Maison Rock photo by Joël Clergiot United States of Paris blog

Et il faut être honnête, le stress semble lui réussir. Dès le départ du show, le jeune artiste, décidé à évacuer la peur de la scène, remue ses fesses moulées dans un pantalon rayé bleu et blanc devant une rangée de jeunes filles hystériques.

Au fil de la soirée, le jeune homme se détend et prend un réel plaisir à nous livrer ses créations. De l’ode à la joie au cri de détresse d’un homme qui refuse d’être assimilé à une machine, en passant par l’humour, les dix chansons de son album embrassent un spectre aussi large qu’inspiré.

Pendant le concert, il laisse même un fan monter sur scène. Aux anges, l’heureux élu s’agite et offre des pas de danse déjantés au public, encouragé par Selim lui-même, qui l’accompagne à la guitare.

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S’il joue de tous les instruments, c’est d’ailleurs surtout à la guitare qu’il montre ses talents. Pour le reste, il laisse la chanteuse « Chat », dans une robe verte improbable aux larges épaulettes en fourrure, s’occuper des claviers et à Pierre Juarez, de la batterie.

Et quand on vous dit que la musique, c’est une affaire de famille, Chat n’est autre que la compagne de Joseph. Quant à Pierre, il est le frère de la dite petite amie. La boucle est bouclée.

Selim Joseph Chedid chanteur concert live release party musique club Badaboum paris album Maison Rock photo by Joël Clergiot United States of Paris blog

Toute l’actu de Selim sur sa page FB selimmusique et  son site officielwww.maisonrock.com
Dans la section shop, commandez l’édition limitée de l’album avec une cover dessinée et signée à la main

by Joël Clergiot

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An American in Paris du Théâtre du Châtelet à Broadway : a kind of magic !

An American in Paris : Broadway est à Paris. Et pour une fois c’est nous qui avons la primeur de la création d’un show musical qui va poursuivre son histoire – et espérons son succès – à New York l’année prochaine. Mais avant : réjouissons-nous de surfer sur les fêtes de fin d’année avec un show total made in Paris City au Théâtre du Châtelet. Exciting !

Affiche An American in Paris musical création George Ira Gershwin Craig Lucas Christopher Wheeldon Théâtre du Chatelet Paris

So romantic…
Depuis le 22 novembre, le film An American in Paris de Vincente Minnelli avec Gene Kelly s’offre une seconde jeunesse, une fraîcheur, et une résolution haute définition, en distribuant du love à tous les rangs du Théâtre du Châtelet et jusqu’au paradis, dans une adaptation scénique inédite.

Un budget étourdissant, des éléments de décors qui tourbillonnent, des interprètes anglo-saxons de grande classe, une partition de George et Ira Gershwin qui nous rappelle toujours autant Woody Allen.

Parlons-en de Woody. La proposition de mise en scène de l’anglais Christophe Wheeldon (aussi chorégraphe) nous rappelle avec plaisir le charme de  films comme Everyone Says I Love You ou Midnight in Paris. Musique, danse, interprétation généreuse et bord de Seine tous les ingrédients pour transporter les spectateurs sont présents sur scène.

Un trio amoureux virevoltant autour de la jeune française Lise (Leanne Cope) égérie de la création d’un spectacle sur la scène du Châtelet et le suspense est à son comble. Lequel des trois hommes aura le cœur de la belle danseuse sur qui tous les regards se tournent ? Le prétendant, l’artiste fauché ou le compositeur discret ?

La trame, hollywoodienne à souhait, a subi quelques adaptations par rapport au film. Et l’humour a sa place malgré l’expression du feu ardent de tous ces hommes.

photo by Angela Sterling
photo by Angela Sterling

Pour autant le spectacle ne sombre pas dans la guimauve. Toutefois, une pointe de kitsch sans doute pour apprécier le juste équilibre avec le bon goût de l’ensemble est à relever dans la chorégraphie finale avec des costumes dignes d’un Merce Cunningham qui aurait croisé Mondrian. Très Yves Saint Laurent – collection haute couture automne-hiver de 1965 – finalement.

La qualité de cette production tient au fait que les interprètes assurent aussi bien les parties chantées que dansées. En premier lieu, Robert Fairchild qui incarne Jerry, le jeune soldat américain devenu artiste bohème à Paris. Le danseur étoile du New York City Ballet, aux multiples talents, est de la trempe d’un Gene Kelly.

Le déplacement des éléments de décor roulant fait partie prenante du show et suit la partition musicale. Pas de rupture, pas d’arrêt prolongé au sein de l’action pour changer un décor volumineux et lourd, comme dans d’autres productions. L’écran de fond de scène aidant aussi à créer une tonalité ou une évocation discrète de Paris, en un temps record.

Le soir de la générale, les interprètes ne cachaient pas leur émotion de voir la salle se lever. C’est beau aussi les larmes d’artistes sur une scène.

Max von Essen Leanne Cope Robert Fairchild Brandon Uranowitz Jill Paice on stage musical An American in Paris comédie musicale salut Théâtre du Chatelet Paris photo United States of Paris blog

Heureux ceux et celles qui ont eu le bon réflexe de réserver leur place. Plus de 90% de la jauge est déjà réservée. Et s’il ne vous restait que des places au paradis (tout en haut du théâtre), n’hésitez plus un seul instant. Foncez. Si le show joue les prolongations à Broadway, il pourrait ne revenir que dans quelques années à Paris.

AN AMERICAN IN PARIS
Musique et Lyrics : George Gershwin –  Ira Gershwin
Livret : Craig Lucas
Mise en scène et chorégraphie : Christopher Wheeldonau

Jerry Mulligan : Robert Fairchild
Lise : Leanne Cope
Madame Baurel : Veanne Cox
Milo Davenport : Jill Paice
Adam Hochberg : Brandon Uranowitz
Henri Baurel : Max von Essen
Orchestre : Ensemble instrumental du Châtelet

Décors et Costumes : Bob Crowley
Lumières : Natasha Katz

au Théâtre du Châtelet
Place du Châtelet
75001 PARIS

Diffusion en direct sur France Musique le 20 décembre à 20h

Suivez l’actu du spectacle sur le fil Twitter : @TheatreChatelet

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BRETON War Room Stories deluxe edition & live @ Casino de Paris

Breton a sorti le 10 novembre une version deluxe de son maintenant culte War Room Stories. Le groupe mené par Roman Rappak a ajouté de nouvelles pépites à celles déjà bien en place sur la première version sortie début 2014 dont les entraînants : Envy, Got Well Soon, 15 minutes.
Dans la deluxe édition, deux titres inédits Titan et Parthian Shoot prouvent une nouvelle fois le talent des Anglais a envoyé une pulsation continue et grisante.
  Roman Rappak groupe Breton music band  singer War Room Stories deluxe album concert live Casino de Paris photo by United States of Paris blog
Pour accompagner cette actu chaude, Breton a repris sa tournée avec des concerts en France et un Casino de Paris, avant de finir en apothéose à Londres en décembre à l’Heaven.

Live report @ Casino de Paris

Le groupe que l’on avait découvert scéniquement au FNAC Live en juillet dernier en version décontractée est apparu plus dark ce mardi soir au Casino de Paris.

Total contraste entre la pleine lumière estivale du Parvis de l’Hôtel de ville et l’éclairage clair-obscur de cette dernière date parisienne. Roman Rappak et ses acolytes se dérobent dès le premier titre, Got Well Soon, aux mini-objectifs et autres smartphones qui peinent à faire le point dans cette semi-pénombre. Le groupe ne se met jamais en avant – en posant tels des mannequins rockeurs – que ce soit sur ses pochettes de disques, merchandising et clips.

Pas de poursuite de lumière irradiante sur le chanteur. Le but : laisser pleine place aux images des clips sur l’écran accompagnant la performance live.
Au second titre, Counter Balance, Roman quitte sa guitare pour prendre possession de la scène. Sa silhouette et sa mèche fendent la lumière, contorsion du poignet pour enrouler le fil du micro autour de sa main. Il se soulève sur les enceintes-retours son sur scène.
Les lovers du premier rang de balcon au bracelet rose VIP – Daphné Bürki et Sylvain Quimene alias Gunther Love (leader incontesté du Airnadette air band) – se décollent du dossier confortable de leur siège pour accompagner le rythme de tout leur corps. Ça sourit, ça danse. Love love.

Roman Rappak groupe Breton Labs music band  singer War Room Stories deluxe album tour concert live Casino de Paris photo by United States of Paris blog

Roman sourit rarement mais n’en est pas moins complice avec le public qu’il prend en pleine face. S4, Pacemaker, Brothers prennent aux tripes avec un réel bonheur.

Échanges courts entre les chansons, en anglais et en français dans le texte. Le temps juste de remercier et exprimer son attachement à la ville : “Quand on est arrivé à Paris, on n’avait rien. Maintenant, grâce à vous, on a l’impression d’avoir tout.”
Pas de temps à perdre, ni de pose prolongée.

Breton semble courir après un supersonique pour tout donner au public qui répond aux appels à ses appels.
Aux côtés de Roman, le bassiste Daniel McIIlvenny déploie au cours du live une performance plus discrète en apparence mais tout aussi emballante, la mèche rousse volant.

Daniel McIlvenny bass guitar groupe Breton Labs music band live concert live show Casino de Paris War Room Stories deluxe tour photo by United States of Paris
Au fait, on vous a déjà dit qu’une fosse de concert de Breton sent bon ? La belle gueule à la Jonathan Rhys-Meyers (acteur de Match Point et de la série Tudors) du leader a semble-t-il une propension à attirer les jeunes femmes aux premiers rangs.

Roman Rappak chanteur groupe Breton Labs music band  singer War Room Stories deluxe album concert live Casino de Paris photo by United States of Paris blog

Le public s’époumone sur Envy et National Grid. Pendant le rappel, des ballons sont gonflés, des bulles de savon voltigent dans la fosse. C’est la fiesta.
15 minutes vient tout emporter avant de finir sur un December rappelant qu’il fait froid aussi dehors.
Fin de partie avec un bœuf multi-instru avec le band DYD qui a assuré la première partie de la soirée

Breton poursuit sa tournée en France : Lyon, Nîmes, La Rochelle, Limoges

Breton, War Room Stories Deluxe Edition

CUT TOOTH/BELIEVE RECORDINGS

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POLITICAL MOTHER : l’énergie percutante de HOFESH SHECHTER à la Villette – Des places à gagner

Political Mother de Hofesh Shechter n’est pas une création comme l’indique la mention “The Choregrapher’s Cut” mais une re-création. Déjà programmé au Théâtre de la Ville en 2010, ce  spectacle a été revu pour de grandes salles et c’est donc cette version monumentale qui sera présentée à dans la Grande Halle de La Villette.

Political Mother The Choregrapher_s Cut Hofesh Shechter grande hall de la Villette danse musique live spectacle musiciens paris

16 danseurs et 24 musiciens  (10 danseurs et 7 musiciens dans la première version ) sont présents sur scène pour servir l’oeuvre grand format du chorégraphe israélien.
Political Mother The Choregrapher’s Cut évolue au rythme de musiques composées par Schechter. Heavy métal, mélodies orientales et classiques  créent l’ambiance percussive de ce spectacle.

C’est au milieu d’une ville-mirage, lointaine et désertique, que les chorégraphies prennent place. Violentes,  brutales, elles mettent en avant la virtuosité des corps, et permettent d’en faire jaillir des mouvements de groupe spectaculaires. Une danse qui oscille entre chaos et espoir, folie et colère, politique et révolte.

Blog United States of Paris unitedstatesofparis #UnitedStatesOfParis

Quatre ans après la création, les 40 artistes présents sur scène nous proposent une offensive chorégraphique électrique et puissante régie par l’urgence.
Lumières aveuglantes, percussions massives, costumes militaires et dictateur ganté de fer, un univers proche des films d’anticipation :   Political Mother The Choregrapher’s Cut vous plongera plus dans un concert rock que dans un pur spectacle de danse : la musique jouée live rendant cette expérience encore plus intense pour le spectateur.

Political Mother The Choregrapher_s Cut Hofesh Shechter grande hall de la Villette danse musique live spectacle paris ©Simona Boccadi

Et pour donner plus d’impact à ces représentations, vous aurez la possibilité de danser dans une fosse comme à un concert rock. Grisant !

Pour un avant-goût de l’énergie électrique de Hofesh Shechter : cette bande-annonce du spectacle offre un avant-goût du show . Précaution d’usage : accrochez-vous !

Image de prévisualisation YouTube

Pour les anglophones, nous vous proposons aussi cet autre film agrémenter des commentaires de l’artiste.

Image de prévisualisation YouTube

CONCOURS

Vous avez envie d’entrer dans l’univers  de Hofesh Shechter ? Nous vous offrons des invitations pour 2 pour le vendredi 19 décembre à 20h.

Pour gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail, avant le 13 décembre 14h avec vos nom et prénom (avec en objet Political Mother) à : usofparis@gmail.com

Le gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi les participants. Il recevra un mail lui confirmant son lot (2 invitations).
Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libre le 19 décembre pour laisser leur chance aux autres participants !!

Bonne chance à toutes et tous !

Political Mother The Choregrapher_s Cut Hofesh Shechter grande hall de la Villette danse musique live spectacle affiche

Political Mother, The Choregrapher’s Cut

de HOFESH SHECHTER
du 18 au 20 décembre 2014
Jeudi 18 à 19h30
Vendredi 19 et samedi 20 à 20h
Grande Halle de La Villette – Paris

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