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MUSIQUE : l’atelier de PATRICE MOULLET, rencontre avec l’artiste et concepteur sonore – savant fou musical VIDEO

A l’occasion de la 2e édition de Paris Face Cachée, notre équipe a voulu titiller son oreille musicale.
Rendez-vous était donc pris dans le quartier de La Défense pour rencontrer Patrice Moullet, créateur de l’ALPES – Atelier d’Expérimentation Musicale.

Cachée dans les entrailles du parvis de La Défense, la tanière du musicien-compositeur-créateur est un véritable atelier d’artiste :
machines gigantesques et étranges, ordinateurs de toutes les générations,  câbles au sol, formes colorées non identifiées et échafaudages pour équilibriste en herbe…

L’homme, très avenant, nous raconte brièvement son parcours:
des études musicales classiques, une goût prononcé pour la guitare, une révélation à la fin des années 60 avec  la découverte de la musique électro-acoustique et le début de la conception d’instruments originaux.
En 1982, sa vocation prend un autre virage  pour se consacrer à la création  de nouveaux instruments et sculptures sonores avec un axe majeur: les nouvelles technologies en plein développement.
Et c’est notamment grâce au système MIDI, sorti en 1983, qu’il arrive  à créer ses machines.

Le Percuphone – créé dans les années 70 – est le premier instrument a être amélioré par le système MIDI et
sera le préalable à une longue série de créations.

Pour des  installations monumentales au Grand Palais à Paris, il conçoit la colonne, la roue et les trompes hydrauliques – que nous avons pu voir en plusieurs détails étant trop imposantes pour être remontées dans son atelier.

La Surface Triangulaire Inclinée qui peut prétendre être l’ancêtre des tapis de danse pour nos consoles de jeux modernes.

La Stretch Machine ou encore le premier prototype de ce qui deviendra l’OMNI : instrument caméléon qui s’adapte en fonction des publics et des lieux.

Ce dernier a mis 23 ans à atteindre sa forme définitive et bien qu’il soit un concentré de technologie tant au niveau du design que des matériaux utilisés –
disposant d’une banque de 20 000 sons – il utilise toujours le système  MIDI qui est encore, pour Patrice Moullet
la meilleure interface de communication instrument numérique-machine.

Alors ça donne quoi comme musique toute ces machines ?
Sans être péjoratif, et pour ceux qui ont été bercés par les sonorités des années 80, on se retrouve plongé dans le meilleur de Vangelis, OMD, des groupes électro-pop et même des sonorités à la Jean-Michel Jarre période Oxygène ou Equinoxe.
Des sonorités chaudes, douces et parfois percutantes qui fleurent bon le mélange des 70’s et 2010 ‘s.

Pour les amateurs de sonorités électroniques, c’est un véritable bain de jouvence. Et c’est sans compter la disposition spatiale des enceintes qui font la part belle à la quadriphonie – la répartition du son dans l’espace.

Cela donne une petite madeleine de Proust sonore combinée au plaisir de faire partie de l’expérience car les visiteurs sont invités à jouer de ces instruments.
D’ailleurs certaines créations ont plus de succès que d’autres:  l’OMNI a plus de testeurs que la Surface Triangulaire Inclinée qui met en jeu tout le corps, nécessitant une danse pour faire lien avec la machine.

Il est tant d’entendre les sons des incroyables machines de ce créateur hors norme avec notre dernière vidéo:

Image de prévisualisation YouTube

Prochain rendez-vous de Patrice Moullet avec le public pour Fractales, performance de danse autour de l’OMNI
du 14 novembre au 2 décembre 2013

à la Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris

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PHOTO DU MOIS #11 : BLEU

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Pour février, le thème est Bleu.

Et pour l’occasion, notre oeil a frisé, il y a quelques jours, à la vue de bulles géantes bleues.
Lors d’un séjour à Monte-Carlo, des bulles étaient installées devant le Grimaldi Forum en bord de mer, par un grand nom de la high-tech.
A l’intérieur, un jeu de miroirs kaléidoscopique nous a envoyé dans une autre dimension.
Et vous ?

Pour découvrir toutes les autres propositions, surfez sur les blogs et partagez vos commentaires:

Tuxana, Mclw, Agrippine, Louiki, Alice Wonderland, Cara, Ori, Fesse fouille, Olivier, Alban, Cath la Cigale, Cekoline, Skipi, Zaza, La voyageuse comtoise, Solveig, Cherrybee, Une niçoise, Angélique, Lauriane, Coco, Carole In Australia, Ava, Le Mag à lire, Eloclemence, Akaieric, E, Calamonique, Nora, Les voyages de Lucy, Emma, DelphineF, Gizeh, Arwen, Homeos-tasie, Carnets d’images, Chat bleu, Juriste-in-the-city , La Parigina, Leviacarmina, Nataru, Mamysoren, Cocosophie, Galinette, Stephane08, Gilsoub, Photo Tuto, Akromax, Isaquarel, Lo, Bestofava, A&G, La Flaneuse, scarolles-and-co , Lavandine, Les voyages de Seth et Lise, impolitique, Eurydice, Sophie Rififi, Kyoko, Pat Québec, Djoul, Pilisi, Violette, Les petits supplices !, La Fille de l’Air, El Padawan, Mimipetitesouris, Annick, Xoliv’, Nie, François le Niçois, David et Mélanie, Viviane, A bowl of oranges, Anne Laure T, Caro, Cindy Chou, Dame Skarlette, Renepaulhenry, Champagne, Caro from London , Happy Us, Testinaute, Fanfan Raccoon, Chloé, Karrijini, A’icha, Cynthia, flechebleu, Sephiraph, The Mouse, Wolverine, Laure, Sébastien, Lyonelk, Anne, Chris et Nanou, Laurent Nicolas, Un jour une rencontre, La Messine, Sinuaisons, Guillaume, magda627, Hibiscus, Lucile et Rod, Marmotte, Blogoth67, Cook9addict, Krn, Xavier Mohr, 100driiine, J’adore j’adhère, Dr. CaSo, Thalie, Nadezda, Caprices de filles, Josiane, Batilou, Cricriyom from Paris, Tambour Major, Kob, Céliano, Filamots, Alexinparis, Christeav, LisaDeParis, Elodie, Frédéric, Lau* des montagnes, Julie, Céline in Paris, LaGodiche, Nicky, Les bonheurs d’Anne & Alex, Flo, Mistinguett, Caterine, Louisianne, Dorydee, Cessna, oui !, The Parisienne.

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LES BULLES au Théâtre Marigny – Claire Castillon et Marion Vernoux entremetteuses de légèreté

Ça vous dit une pièce qui fait du bien au moral en période de crise ?
Promis, pas de longue histoire qui n’en finit plus.
On vous conseille plutôt une pièce composée d’autant de petits portraits que de touches de couleurs sur la palette d’un peintre.

Les Bulles à l’affiche du Théâtre Marigny seront vous réconcilier avec les petites légèretés de la vie !

Prenez, par exemple, une trentenaire qui perd sa taille de guêpe avec l’arrivée de son premier enfant, une quadra qui tente une remontée ascensionnelle du désir ou un homme qui recule à l’approche des retrouvailles avec sa prétendante.
Après tout, rien de mieux que de contourner la gravité ambiante, elle aura vite fait de nous rattraper.

Et les personnages de l’auteure Claire Castillon ont un malin plaisir à jouir des situations absurdes dans lesquelles ils s se trouvent.
Ces brèves de gens ordinaires, de couples en crise, de polyamoureuse chronique ou de harceleuse inventive ont de quoi vous renvoyer à une situation ou à un trait de caractère qui sera tantôt le vôtre, tantôt celui de votre voisin ou voisine de théâtre.
Même Céline, la quarantaine, qui dit “s’adonner au plaisir” tout en avouant sourire “sans malice”, a une façon toute savoureuse de relever les défis domestiques.

Autant dire que les spectateurs rient avec délice de scénettes portées à bout de voix par un protagoniste et plus rarement par deux.
L’écriture est racée, les enchainements suffisamment fins pour passer d’une histoire à une épopée contemporaine, d’un petit tracas à une bouffée d’air.
Portées par trois comédiens de très haute gamme, les récits défilent à un rythme haletant. N’hésitez surtout pas à prendre votre souffle entre chacun d’entre eux.

Les Bulles c’est aussi la rencontre de deux créatrices. L’une écrit, Claire Castillon, l’autre réalise pour le cinéma et met en scène, Marion Vernoux.
De cette collaboration nait une orchestration raffinée faite de menus détails qui en disent long sur la psychologie des personnages. Ce sera un geste, un comportement ou un accessoire en apparence aussi anodin qu’un tapis de balles de golf.
A noter aussi que rarement l’auteur d’une pièce a sa place sur une scène de théâtre.
Marion n’a pas hésité à mettre Claire dans la lumière.
Un clin d’oeil complice à l’attention des spectateurs.

Vous cherchez un peu de chaleur humaine en ce début d’année ?
Les Bulles n’en manquent pas !

LES BULLES
de Claire Castillon
mise en scène par Marion Vernoux, assistée de Sandra Choquet
Avec Émilie Caen, Olivia Côte, Jean-Baptiste Verquin

Représentations du mardi au samedi à 20h30

Salle Popesco du Théâtre Marigny
Carré Marigny 75008 PARIS

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Exposition Femme / Objet par LINDER au Musée d’Art Moderne de Paris : provoc, photomontages et Morrissey

Féministe ! On vous le dit: Linder Sterling est féministe !
Donc à priori, il n’y a pas raison de la suspecter d’un quelconque détournement des bonnes moeurs à des seules fins de choquer la ménagère de plus de 50 ans.

Son créneau: révéler l’absurdité du rôle dans lequel la femme a été placée.
La dénonciation s’opère par des images fortes, comme autant de coups de poing visuels lancés aux visiteurs qui oseront affrontés la première rétrospective de l’artiste britannique en France.

Le décor de ses frasques prend place au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Cet établissement qui nous avait comblés pas plus tard qu’en 2012 avec l’exposition événement du dessinateur underground et tout aussi subversif Robert Crumb.

Les intrépides, comme nous, comme vous, qui lisez ces lignes, se moqueront bien des quelques critiques qui mettraient en doute la légitimité de l’artiste (cf l’avis de Thomas Schlesser dans le numéro de février de Beaux Arts Magazine)
Ses seules photographies du chanteur Morrissey prouve la qualité de son oeil et que sa notoriété n’est pas le simple fait d’être l’initiatrice d’un art très particulier.
Celui de la performance en robe en morceaux de viande. Lady Gaga n’a fait que plagier, comme elle l’a fait également avec Madonna.
Respect Linder.

Mais parlons de ses photomontages qui composent un vrai cabinet de curiosités.
Les compositions sont aussi bien insensées que poétiques quand, par exemple, le visage d’une pin-up est remplacé par le bouton d’une rose.
Stylée aussi quand l’artiste prend la pose en parfaite femme domestiquée pour la série de photos datant de 2009.

D’un côté, les bouches de certaines protagonistes sont démesurément voluptueuses et rouges vif. A croire que l’ombre de Mick Jagger des Rolling Stones aurait marqué aussi à la culotte cette artiste qui a trouvé un souffle dans le mouvement punk.
De l’autre, les danseurs et danseuses arborent une tout autre sensualité auréolés de délicieux gâteaux crémeux.

Manque de délicatesse ?
Et pourquoi pas un savoureux bain d’influences, surréalistes à la manière d’un Salvador Dali ou d’un Marcel  Duchamp.
A vous de jouer et de partager vos commentaires.
On est preneurs!

Exposition LINDER Femme / Objet
A l’Arc jusqu’au 21 avril 2013

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

Mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi de 10h à 22h (seulement pour les expositions)
Fermeture le lundi et les jours fériés

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THEATRE: 3 LITS POUR 8 ou l’amour et ses petits tracas mis en scène par Jean-Luc Moreau au Théâtre St Georges

3 lits pour 8: un couple va mal et tous les autres trinquent ou comment boulevard ne rime pas forcément avec lourdeur.

De son titre original, Bedroom Farce écrite par Alan Ayckbourn – auteur britannique de Intimate exchanges adapté par Alain Resnais au cinéma sous le titre Smoking/No smoking
et mise en scène par Jean-Luc Moreau  cette pièce offre une variation originale autour de 3 lits.

Antoine et Natacha (Pierre-Olivier Mornas & Marie Montoya), les parents d’Antoine : Alain et Mireille (Bernard Alane & Annick Blancheteau),
Chloé (l’ex d’Antoine) et Maxence (Mathilde Pénin & Dimitri Rataud) et enfin Magali et  Fredo (Juliette meyniac & Jean-Christophe Barc).

Ce titre, qui pourrait faire croire au scabreux, cache une histoire simple :
Fredo et Magali organise une crémaillère. Magali a pris soin de convier Antoine et Natacha, au grand regret de Fredo.
Chloé les rejoindra en laissant son homme cloué au lit à cause d’un lumbago.
Pendant ce temps, les deux sexagénaires vont partir fêter leur anniversaire de mariage dans un restaurant où ils sont de fidèles clients.
Et pour cause : ils y vont une fois par an !

Cette comédie dramatique est donc l’histoire d’un couple, Antoine et Natacha qui va, au fil de la soirée,
transmettre son mal-être, ses problèmes psychologiques et ses récriminations aux trois autres, emportant tout sur leur passage, comme une lame de fond.
Le ton de la pièce est doux et amère, comique et décalée.

Dix jours avant la première,  nous avons eu la chance d’assister à une présentation de cette pièce,
avec un extrait d’une vingtaine de minutes, au cours de laquelle le metteur en scène Jean-Luc Moreau nous a donné
quelques clefs pour décoder cette trame.

Chaque personnage a sa propre psychologie et le talent du metteur en scène est d’abord de concocter “une distribution juste”,
de trouver les acteurs grâce auxquels “les personnages seront à leur place”.
Et c’est le défi de l’œuvre d’Alan Ayckbourn : créer un esprit de troupe car il n’y a pas réellement de rôle principal dans cette pièce.
Il faut donc que les acteurs soient à l’unisson pendant 1h45.
C’était donc l’occasion pour Jean-Luc Moreau de collaborer avec des artistes qu’il a repéré dans différentes productions.

Ainsi, assister à la représentation en pouvant voir les petites  évolutions du jeu, les nuances d’interprétation et autres derniers calages n’a fait qu’augmenter notre plaisir.

Car plaisir il y a, de voir ces couples se déchirer, scènes après scènes, contaminés par la folie de Natacha et le désespoir d’Antoine qui pense détruire les femmes avec qui il vit.
Les petites phrases ciselées et les situations boulevardières se répondent comme Natacha et son rituel pour retrouver son calme, les conseils de Mireille à sa belle-fille pour garder son mari :
Tu le soignes, tu le nourris et tu te tais “. Phrase qui pourrait faire hurler les chiennes de garde mais qui prend, avec la psychologie de Natacha, une toute autre résonance.

Notons cette scène typique de quiproquo se déroulant au téléphone : un grand moment de comédie.

Il faut bien dire que l’adorable couple de sexagénaires nous rappelle un autre couple, celui de Huguette et Raymond de Scènes de Ménages.
A croire que le texte de cette pièce est passé dans les mains des créateurs de la série de M6.

 Dans cette pièce point de temps mort, le rythme nous tient en haleine, surtout une fois la crémaillère terminée.
Et que les dialogues se répondent les uns les autres, d’une chambre à une autre, d’un couple à un autre.

Adapté il y a 30 ans par le comédien Victor Lanoux – oui c’est surprenant ! – le texte n’a été que très peu remanié.
Et c’est plutôt rare dixit Jean-Luc Moreau qui  jouait Antoine lors de sa seule et première adaptation en France !
La scénographie est inattendue et réactive avec ces trois chambres sur scène.
Et au final, des acteurs justes et énergiques avec nos coups de cœurs de la soirée pour Juliette Mayniac (Magali) et Marie Montoya (Natacha).

Pour un avant-goût avant de prendre vos billets, nous vous conseillons de jeter un oeil sur la bande-annonce :
Image de prévisualisation YouTube

3 LITS POUR 8

Théâtre St Georges

51 rue Saint-Georges 75009 Paris

Du mardi au jeudi 20h30
Vendredi 21h
Samedi 16h30 et 21h

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Samung Forum 2013 à Monaco : smart TV, mobiles & appareils photo connectés en avant-première sur la riviera

Monday, flying to Monte Carlo for a taste of the great innovations of Samsung Factory.
Immersion in the high-tech blogger and geek mode, or the inability to find a swimsuit on the coast of Monaco.

Ce lundi, vol pour Monte-Carlo pour un avant-goût des grandes nouveautés de la maison Samsung. 
Immersion dans la haute-technologie en mode blogger et geek, ou l’impossibilité de trouver un maillot de bain sur la côte monégasque.

A l’occasion du Samsung Forum 2013, journalistes et bloggers ont été conviés à se faire allumer à grands coûts d’appareils photos connectés, de téléviseurs 3D double programme simultané, de télécommande à reconnaissance tactile ou autre “evolution kit” – pour upgrader votre smart TV.

Les démonstrations sont bluffantes. Vos grands-parents n’en reviendraient pas.
Et votre mère en perdrait toute cohérence face à tous ces écrans.

Et la question qui vous brûle les lèvres: Samsung serait-il leader sur le marché ?
Ce n’est pas parce que nous avons été invités à l’Hôtel de Paris que l’objectivité doit être altérée. Foi de blogger et foi de geek converti.

La marque sud-coréenne a une bonne longueur d’avance sur la concurrence.
Force est de constater face à une telle exposition d’objets et autres gadgets essentiels pour la ménagère que les offres sont des plus alléchantes.

A commencer par l’écran UDV au son qui monte à 120 watts.
Ses dimensions feront se pâmer cinéphiles

Pour nous, ce sera arrêt longue durée et sensation hypnotisante devant l’écran vitrine multimédia.
Avec cet équipement, bijoutiers, horlogers ou encore couturiers n’exposeront plus leurs créations derrière un verre translucide basique.
Mais choisiront surtout de mettre en valeur leur savoir-faire avec l’écran-vitre qui diffuse vidéos et autres clips bourrés d’effets.
Serait-ce un nouvel argument de vente pour générer des nouveaux profits ?

Autre ambiance face à cette paire d’enceintes juke-box 2.0 avec tunning jeux de lumière, DJ effects, bluetooth et karaoké. Le MX-FS9000 propose un son à 2 560 watts. Prévenez vos voisins dès livraison de votre équipement.
Solange, Local Natives, Lescop, Henry Krinkle et les autres bons sons du moment – que les Inrocks encensent – auront de quoi se la jouer grave à travers ce matos de clubber.

Mais alors… Que vient faire ce maillot de bain dans cet attirail high-tech ?

C’est très simple: après la visite du salon, la piscine de l’hôtel vous tend les bras pour un moment de détente et le seul maillot en vente à la boutique en face est à 60 €.
Équivalent d’un pourboire moyen laissé par un riche client au bagagiste.

Au tour de la visite pour en découdre et trouver un bout de tissu à ma pointure. Les grandes enseignes se succèdent. Les boutiques homme ne sont pas légion ou alors bien cachées.
Vous n’oubliez pas de vous maudire une bonne dizaine de fois surtout en montant la centaine de marches de l’escalier des Gaumates.

Au cours du périple, vous apprendrez que Nike ne fait plus dans le maillot ou short de bain.
Au détour d’un centre commercial en sous-sol sur trois niveaux avec marbre, je crois entrevoir mon salut avec l’enseigne Vilebrequin.
Révélation: vous comprenez pourquoi n’aviez jamais rendu visite à cette enseigne de swimwear for men avant en apercevant le prix qui se la jouait discretos sur l’étiquette.
125 € le maillot basique bleu marine : le prix pour l’accès de cette piscine est décidément indécent.

La soirée resto-dansante qui a suivi au Black Legend a fini par balayer de légère déception.

Mais au bout de la nuit, me revient en mémoire l’image d’une autre petite merveille high-tech croisée au Grimaldi Forum.
La télécommande intelligente, tactile qui se laisse guider du bout du doigt.
Armez-vous de votre plus bel index et écrivez directement en son centre le numéro de chaîne que vous souhaitez.
2013 sera tactile ou ne le sera pas !

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Concours Musée du Louvre: des invitations pour la conférence du jeudi 14 février – Cycle L’image-récit – L’art américain

Si vous nous avez rendu visite récemment, vous savez que le Musée du Louvre a récemment inauguré une exposition et un cycle de conférences autour de la peinture américaine.

Pour vous consoler de la clôture de l’exposition événement consacrée au peinture Edward Hopper et poursuivre le dialogue avec la culture américaine, United States of Paris vous offre des invitations pour l’une des conférences du cycle L’image-récit – L’art américain XVIIIe–XXe siècles

Jeudi 14 février à 18 h 30
Histoires visuelles à l’aube de la presse illustrée : le cas de Winslow Homer

par Michael Leja, University of Pennsylvania

Présentation de la conférence:

« La folie de l’“illustration” a gagné notre peuple… magazines et journaux illustrés sont entre toute les mains » observait, en 1857, le Cosmopolitan Art Journal (New York). L’immense popularité de la presse illustrée, au milieu du XIXe siècle, était largement due à ses images qui, pour la plupart, racontaient des histoires. Elles contribuèrent à en faire l’une des premières formes de culture visuelle de masse, avec des centaines de milliers d’abonnés. Parmi les histoires véhiculées par ces images figuraient des faits d’actualité, des récits de voyages, de la fiction littéraire et des vignettes humoristiques sur la vie moderne. Ces images pouvaient raconter une histoire en elles-mêmes ou de concert avec d’autres images et textes. Les artistes firent de cette presse illustrée un terrain d’expérimentation très vivant pour les histoires visuelles. L’un des plus intéressants de ces artistes fut Winslow Homer qui atteignit son apogée, en tant qu’illustrateur et peintre, dans les années 1860-1870. Son succès dut beaucoup à son talent narratif, et au fait qu’il avait parfaitement adapté son art aux attentes du public ainsi qu’aux atouts et aux conventions du média.

LES 5 PREMIERS LECTEURS A NOUS ENVOYER UN MAIL GAGNERONT UNE INVITATION POUR CETTE CONFÉRENCE

Bravo à nos gagnants !

 

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MAHABHARATA par le Shizuoka Performing Arts Center au Musée du Quai Branly : tradition et euphorie

Ne fuyez pas ! Ce Mahabharata version nippone est un pur joyau festif.

La simple évocation de ce récit épique de la mythologie hindoue vous rappelle l’adaptation cinématographique de Peter Brook ?
On vous comprend, ça nous a fait la même chose quand on nous a proposé d’assister à ce spectacle à l’affiche du Théâtre Claude Lévi-Strauss au Musée du Quai Branly.

Cependant, le souvenir du film de plus de 3 heures, austère, ou les critiques de vos amis ne doivent pas vous faire passer à côté de cette rencontre forte avec la troupe du Shizuoka Performing Arts Center.

Sous son apparence classique – “masques, costumes en papier japonais dans la tradition de l’époque Heian (Xe – Xe siècles)” dixit le communiqué de presse – se cache un trésor de création scénique.

Pour conter l’épisode du Roi Nala et de son épouse la princesse Damayanti,  le metteur en scène Satoshi Miyagi joue avec l’espace et le rythme, rendant accessible au grand public la tradition du théâtre japonais.

Présenté en 2006, dans ce même théâtre, ce spectacle a tous les arguments pour vous faire chavirer dans une dimension que vous ne pouviez risquer d’imaginer en prenant place dans l’auditorium.

Dès l’ouverture, les percussionnistes entourant la scène principale donnent toute l’ampleur à cette épopée passionnante.
Ce rythme entêtant accompagne un premier tableau d’une réelle beauté: l’arrivée tout en lenteur du couple royal escorté de ses domestiques.

S’ensuit un ballet de costumes, de mouvements et de danses impressionnant.
Le plus surprenant est à entrevoir derrière les comédiens sur scène, le récit est conté par un seul homme qui interprète l’ensemble des dialogues. Une performance d’autant plus troublante qu’elle est discrète. L’homme est en retrait, assis, les jambes pliées.

Face à cette rigueur corporelle, l’humour n’est toutefois pas absent. Les clins d’oeil au public sont fréquents et les courts échanges en français prouvent les desseins du metteur en scène souhaitant dynamiser une forme qui ne doit pas être figée dans le temps.

Moment rare, vous l’aurez compris.
La troupe du Shizuoka Performing Arts Center offre au public parisien que 5 soirées de pure performance.

MAHABHARATA
Shizuoka Performing Arts Center – Japon
Mise en scène de Satoshi Miyagi

Théâtre Lévi-Strauss
Musée du Quai Branly
37 Quai Branly
75007 Paris

Du 6 au 10 février 2013

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NEW FRONTIER : l’art américain entre au Musée du Louvre – exposition, cycles de conférences & cinéma

Depuis que vous avez découvert l’ampleur de la palette graphique du maître Edward Hopper aux Galeries nationales, votre regard sur la peinture américaine a définitivement changé.

Vous avez sans doute, comme nous, envie de redécouvrir les classiques picturaux de ce continent.
Le Musée du Louvre nous offre une première immersion avec une programmation autour du peintre Thomas Cole, en collaboration avec le Crystal Bridges Museum of American Art de Bentonville, le High Museum of Art d’Atlanta et la Terra Foundation for American Art.

Ces quatre institutions prestigieuses ont fait le choix d’une collaboration ambitieuse et grand public pour une meilleure connaissance de l’art from USA.

Et vous connaissez sans doute une des toiles de l’artiste Thomas Cole, dont le cachet et l’attrait aurait retenu toute votre attention: La Croix dans la contrée sauvage. L’unique oeuvre du peintre présentes dans les collections du Louvre.

En parallèle, de cette première exposition sur la peinture de paysage en Amérique, une série de 4 conférences vous donnera toute lumière sur des thématiques qui feront aussi bien appel à la presse illustrée qu’à la force des photographies du début du XXe siècle ou encore de la bande dessinée des premiers temps avec son illustre pionnier: Winsor McCay.

Pour cette programmation originale qui débute à partir du lundi 4 février, ce ne sont pas uniquement les tableaux qui font le voyage jusqu’à nous mais aussi les plus brillants spécialistes. Ainsi, il vous sera donné de rencontrer des intervenants prestigieux comme Leo Mazow, professeur d’histoire de l’art américain à l’Univertisty of Arkansas ou Tom Gunning de l’University of Chicago.

Lundi 4 février à 18 h 30
La peinture de genre américaine : communication et transmission

Lundi 11 février à 18 h 30
La photographie américaine du XIXe siècle : entre récit national et anecdotes privées

Jeudi 14 février à 18 h 30
Histoires visuelles à l’aube de la presse illustrée : le cas de Winslow Homer

Lundi 18 février à 18 h 30
Succession, mouvement et histoire : panoramas, bandes dessinées, séries photographiques, jeux d’optique, cinéma

Quatre films seront également présentés le samedi 23 et le dimanche 24 février pour renouer avec les décors naturels américains en cinémascope pour La Piste des Géants par Raoul Walsh.
Au programme: épopées sauvage et amour hollywoodien. Marilyn Monroe sera l’éclat final de ce cycle cinéma présenté à l’Auditorium du Louvre (sous la pyramide).

Exposition New Frontier II. L’art américain entre au Louvre
Aux sources de la peinture de genre américaine

du 19 Janvier 2013 au 22 Avril 2013

Au Musée du Louvre

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Concours : des invitations pour la pièce LES BULLES de Claire Castillon au Théâtre Marigny

L’équipe fait un pari sur un nouveau couple de théâtre, original à l’affiche à partir du 29 janvier.
La création de la pièce Les Bulles au Théâtre Marigny  est l’occasion d’une collaboration inédite entre l’écrivaine Claire Castillon et de la réalisatrice Marion Vernoux.

Ces deux personnalités et deux créatrices vont nous offrir un trio savoureux envoyant valser les certitudes à la force de bons mots et de tirades proches du meilleur Audiard.
C’est direct, parfois cru et certainement osé pour certains.

Pour vous esmoustiller un peu, nous vous conseillons de visionner la bande-annonce de la pièce:

Image de prévisualisation YouTube

 Ne résistant pas à partager notre futur coup de coeur, nous vous offrons:
– 2 places pour la représentation du jeudi 7 février à 19h
– 2 places pour le vendredi 8 février à 19h

A la Salle Popesco
du Théâtre Marigny
Carré Marigny 75008 PARIS

Envoyez-nous par mail vos nom et prénom et la date de votre choix à: usofparis@gmail.com

CONCOURS TERMINE.
BRAVO à Béatrice et Stéphanie !  

Merci à Opus 64
et
Jeux concours gratuits

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