Archives de catégorie : Spectacles

M&Mme Rêve show technologique de PIETRAGALLA au Grand Rex

Clairemarie Osta et Julien Derouault interprètent M. & Mme Rêve dans la nouvelle création du couple de danseurs chorégraphes : Pietragalla et Derouault au Grand Rex, à Paris. Un spectacle tout à fait inédit conçu avec un décor en 3D. La symbiose de la science et des arts.

Affiche spectacle danse M et Mme Rêve 3D expérience de Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault retour au Grand Rex Paris mars 2015 création musicale Laurent Garnier

Confortablement installés dans la salle de cinéma du Boulevard Poissonnière nous avons été littéralement transportés dans le monde imaginaire de M. & Mme Rêve.

Au départ, deux personnages qui évoluent dans leur maison bourgeoise effectuent les mêmes gestes tels des jumeaux. Dans la chambre à coucher d’abord puis dans la douche ou encore dans la salle à manger. Des mouvements sobres, mécaniques sur une scène sombre avec des décors en 3D vidéo projetés ahurissants.

Avec leur perruque de cheveux blancs et leur justaucorps noirs, les danseurs enchaînent une série de tableaux librement inspirés de l’œuvre de Ionesco.

Ainsi dans séquence intitulée Le mariage, Madame Rêve affublée d’un improbable masque à 4 têtes et d’un tutu en plume se déplace à la manière d’une poule. Dans L’interrogatoire, elle est attachée à une chaise, alors que des policiers en ombre chinoise la malmènent. Pour la partie Les Rhinocéros, on retrouve Monsieur et Madame Rêve contraints de danser avec des rhinocéros violents et déterminés.
Les scènes s’enchaînent à une allure folle, en alternant musique classique et musique électro. Certaines sont très noires comme La cité radieuse, véritable critique du monde moderne où l’on voit un Monsieur Rêve projeté dans un univers cauchemardesque travaillant sans relâche jusqu’à l’effondrement.

C’est Laurent Garnier, le DJ qui fait danser la planète depuis plus de vingt-cinq ans, qui a mixé la bande son de cette fable contemporaine. Pour sa deuxième collaboration avec Pietragalla et Derouault – il avait déjà composé la bande musicale du spectacle Sade ou le théâtre des fous – il travaille des sons électro avec beaucoup de ruptures. C’est parfois un peu oppressant, brutal.

Suite à une blessure à la cheville, “Pietra” qui danse habituellement aux côtés de son mari a dû céder sa place à une autre artiste Clairemarie Osta lors de notre venue. La gracieuse étoile relève le défi – de taille – haut la main. Les deux danseurs aux corps affutés sont prodigieux de justesse et de régularité.

On peut regretter parfois la succession un peu trop rapide des épisodes, à peine rentré dans un univers, on en sort pour en intégrer un autre, bien différent.

Le spectacle doit beaucoup à la scénographie époustouflante. Le pionnier en la matière est Merce Cunningham qui avait utilisé la vidéo comme décor en 3D dans les années 1990. Depuis ces nouvelles technologies ont inspiré nombre de chorégraphes mais peu se sont risqués à tenter l’expérience sur scène.

On assiste ici à un show accessible à destination d’un public large. La danse et la technologie s’associent pour nous plonger dans cet univers virtuel où les danseurs évoluent, faisant corps avec le décor. C’est inédit et donc un peu déconcertant.

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M & Mme Rêve de retour au Grand Rex, à Paris, du 25 au 29 mars 2015

du mercredi au samedi à 20h30
dimanche 16h

Chorégraphie et mise en scène : Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault
En coproduction avec : Dassault Systèmes, The 3D Experience company, Mehdi Tayoubi
Collaboration musicale : Laurent Garnier
Conception et réalisation graphique : Gaël Perrin
Réalité virtuelle et mise en œuvre technologique : Benoit Marini
Costumes : Johanna Hilaire
Son, Lumière et Vidéo : Stars-Europe

By Hermine Mauzé
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Attaché de PRESQUE ou la drôle de vie de Lionel Aknine au Théâtre le Proscenium

Une boule d’énergie, c’est comme ça que l’on pourrait qualifier Lionel Aknine, dans son spectacle Attaché de Presque, repris à partir du 8 janvier au Théâtre le Proscenium, Paris. 

L’homme voulait être acteur, mais la vie en a décidé autrement. Ou plutôt les metteurs en scène et les réalisateurs, qui ne se bousculaient pas pour le faire jouer. Qu’à cela ne tienne, le monsieur a plus d’une corde à son arc et va voir sa vie transformée grâce à un simple coup de fil.

Lionel Aknine

Le spectacle peint avec autodérision, et dans un flot très imagé d’anecdotes, un métier “presque” parfait. Celui d’attaché de presse, avec ses avantages, mais aussi ses surprises… un peu moins agréables. Les célébrités dont il a fait la promo sont revisitées avec humour, mais sans médisance ! Pop, rock, variétés, rap, classique et jazz, toutes y passent.

Une véritable histoire

Lionel Aknine aurait pu jouer la facilité et égrener des sketchs sans rapport les uns avec les autres. Pas du tout ! Très pointilleux, il nous livre une véritable histoire, dont les petits détails sont distillés et répétés tout du long. Nous regrettons toutefois qu’il ait choisi des anecdotes attendues, et des révélations qui n’en sont pas. Nous aurions préféré plus de croustillant.

Lionel Aknine

Résultat, nous sourions plus qu’on ne rit aux éclats. Mais comme l’heure de spectacle est menée tambour battant, on ne s’ennuie pas du tout. Ça reste drôle et jamais gras. Quant aux gens du métier qui iront voir cette pièce, ils ne pourront s’empêcher de sourire doublement aux souvenirs de leurs propres expériences. Une profession visiblement pas de tout repos.

By Joël Clergiot

Attaché de presque spectacle de Lionel Aknine au Théâtre le Proscenium 2 passage du bureau 75011 paris humour succès reprise

Lionel Aknine, Attaché de Presque

mise en scène : Emmanuel Quatra

Le vendredi à 21h30

du vendredi 8 janvier au vendredi 8 avril 2016

au Théâtre le Proscenium
2 passage du Bureau
75011 PARIS

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A GAUCHE EN SORTANT DE L’ASCENSEUR aux Bouffes Parisiens – un vaudeville moderne, énergique et turbulent avec Stéphane Plaza

Après avoir connu le succès au Théâtre Saint Georges la saison dernière A gauche en sortant de l’ascenseur avec Stéphane Plaza revient à partir du 23 janvier 2015 aux Bouffes Parisiens pour 80 dernières représentations.
Avertissement : pendant 1h30, vous ne décollerez pas de votre siège, pris dans la frénésie de cette histoire.

Affiche pièce A gauche en sortant de l ascenseur avec Stéphane Plaza mis en scène par Arthur Jugnot succès reprise au Théâtre Bouffes Parisiens Paris humour

Le vaudeville c’est toujours l’affaire d’un amant, d’une maîtresse, d’un mari et bien évidement des portes qui claquent.
La situation : Yan (Stéphane Plaza), peintre avec une petite notoriété, qui attend son rendez-vous galant avec la charmante Florence Arnaud (Laëtitia Laburthe-Tolra), se trouve entravé par sa voisine Eva (Caroline Burgues) qui a claqué la porte de chez elle alors qu’elle était sur le paillasson en petite tenue. C’est bien évidement à ce moment que débarque la prétendante de notre protagoniste.

Dès les premières minutes, nous sommes happés par les situations qui virevoltent et s’imbriquent les unes dans les autres. Stéphane Plaza se donne à fond, avec une rare générosité, du début à la fin de la pièce. Il mouille la chemise pour vous faire rire, mais il n’est pas le seul.


La troupe d’acteurs donne le meilleur sur scène : Boris (Boris Soulages), le voisin jaloux et colérique prêt à démolir le premier venu qui s’approche de trop de sa fiancée, le mari suspicieux (Philippe Dusseau) mais pas tout rose, des policiers (Yannik Mazzilli et Sébastien Pierre) caricaturaux et benêts aux prises avec une affaire de pistolet plus ou moins factice, une femme de ménage (Flavie Péan) qui adore, involontairement, mettre les pieds dans le plat et un ami un peu lourd (Stéphane Godin) qui à l’art d’envenimer toutes les situations. Chacun est, à tour de rôle, la pièce maîtresse d’une scène, d’une situation qui dégénérera sur une suivante.

Dans cette pièce qui n’offre aucun répit au spectateur, les quiproquos s’enchainent en usant de tous les ressorts comiques : tentatives de suicide savoureusement avortées, vêtements en lambeaux, un kilt pour émoustiller les admiratrices du premier rang et aussi beaucoup de coups de sonnettes.


Avec A gauche en sortant de l’ascenseur vous ne serez pas déçus. Stéphane Plaza se démène avec une belle énergie. Et ne croyez pas qu’il n’attire que les ménagères de plus de 50 ans. Ce soir de juillet où nous sommes venus – à notre grand étonnement – il y a une large part du public jeune qui affiche la vingtaine et la trentaine.

De quoi faire douter les mauvaises langues qui ne pensaient pas que ce trublion télévisuel puisse être un acteur, et un bon. Saviez-vous que l’animateur, avec cette pièce, revenait à ces premières amours : le théâtre, qu’il a dû abandonner avec la présentation de ses rendez-vous Maison à vendre ou Recherche appartement à vendre ou à louer. A l’époque, certains pensaient qu’un un agent immobilier théâtreux ne serait pas crédible. A vous de juger…

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A gauche en sortant de l’ascenseur

du 23 janvier au 26 avril 2015
Mercredi, jeudi et vendredi à 21h
Samedi 17h et 21h
Dimanche 15h

Aux Bouffes Parisiens
4, rue Monsigny
75002 PARIS

Pièce de Gérard Lauzier
Mise en scène : Arthur Jugnot
Décors : Juliette Azzopardi
Avec : Boris Soulages, Caroline Burgues, Flavie Péan, Laëtitia Laburthe, Philippe Dusseau, Sébastien Pierre, Stéphane Godin, Stéphane Plaza, Yannik Mazzilli

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SITUATION ROOMS aux Amandiers Nanterre – Installation interactive à couper le souffle

Reprise exceptionnelle de Situation Rooms l’expérience théâtrale qui a fait sensation à la Grande Halle de la Villette en mai dernier.
Cette fois, direction le Théâtre Amandiers-Nanterre pour un voyage inédit et initiatique à partir du 24 janvier 2015. Addictif !

Des images de situation rooms, nous en avons tous une particulière en tête. Souvenez-vous de cette image d’Obama durant le raid donné contre Ben Laden au Pakistan, entouré de ses collaborateurs et généraux. La situation room c’est la salle de crise et Rimini Protokoll.

Avec ce spectacle, véritable jeu de rôle en 3D, le collectif de créateurs berlinois met en lumière les dessous de la mondialisation de l’industrie de l’armement : fabrication, financement, militantisme anti-arme ou encore victime de ces armes comme un enfant soldat africain.

Imaginé à partir de témoignages, le scénario proposé entremêle chaque histoire et plonge le spectateur-acteur dans un décor immense. Chacun des vingt participants est placé devant une porte, sa tablette (viseur-écran-guide) en main, prêt à entrer dans une aventure peu commune.

Durant 1h30, vous incarnerez 10 personnages différents sur les 20 présents dans le scénario (avocat, tireur d’élite, journaliste, photographe de guerre, chirurgien d’une ONG, réfugié, militant… et même un chef de réseau de drogue mexicain). Tantôt victimes, tantôt bourreaux, les 20 spectateurs sont en totale immersion.

Les témoignages audio sont sans réel affect pour donner pleine ampleur des ramifications, des tentacules incroyables du trafic d’armes dans le monde. Par cette expérience, la réalité est frontale, crue et pousse à une vraie prise de conscience sur notre engagement politique et citoyen. Dans quelle mesure je suis partie prenante à petite échelle de cet effort de guerre sans fin ?

En suivant les instructions, donc en reproduisant les gestes de votre personnage, vous interagirez avec les autres personnages-spectateurs, recréant ainsi les histoires diverses et uniques de chaque protagoniste du commerce des armes.
Il est très important, pour une meilleure expérience, de se plier aux directives de la tablette car tout compte dans cette expérience : déplacement, geste…

Chaque espace de jeu est d’un réalisme incroyable voire même bluffant. Il est parfois difficile de rester concentré sur l’histoire de votre personnage car l’on peut facilement se laisser absorber par la contemplation des décors.

Situation rooms Rimini Protokoll grande halle de la Villette intéractif live spectacle théâtre Paris décor jeu de rôle FPS installation

Une expérience scénographique unique qui donne envie d’y retourner une seconde fois, d’une part pour cette mise en scène spectaculaire en totale immersion, mais aussi pour se glisser dans la peau des 10 personnages que vous n’aurez pas incarnés.

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Le petit plus : le spectacle accueille les anglophones.

SITUATION ROOMS
Par le collectif Rimini Protokoll
du 24 janvier au 15 février 2015

Du mardi au samedi à 13h + 15h + 17h + 19h + 21h
Dimanche à 12h + 14h + 16h + 18h + 20h

au Nanterre-Amandiers Théâtre
Centre dramatique national
7 avenue Pablo-Picasso
92000 Nanterre

Ce spectacle est déconseillé aux moins de 14 ans

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PLEXUS pièce spatiale & sublime d’Aurélien Bory au Théâtre des Abbesses

Photo by Aglae Bory

D’une beauté !!!!
Bouche bée, émerveillée, spectatrice connectée aux mouvements de l’espace, de l’être et des ondes sonores.
Un spectacle qui a eu pour effet tel un tambour ou un gong, d’éveiller toutes mes cordes sensibles.
Une merveille pour nos 5 sens…
Une ouverture pour nos sens extrasensoriels !

Aurélien Bory, l’auteur, metteur en scène et scénographe « file » le portrait de Kaori Ito, la danseuse japonaise dans Plexus au Théâtre des Abbesses.

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Au commencement, un voile noir immense, léger et souple et une lumière. Le « fœtus – corps » Kaori. Le voile et le corps de Kaori s’entremêlent, se meuvent ensemble. C’est sans doute ainsi qu’Einstein avait imaginé l’Espace et c’est ainsi qu’Aurélien Bory imagine la matrice utérine. La jeune femme saisit un cordon (tel un cordon ombilical) et le place sur son cœur.
La magie s’opère.
Ses battements de cœur nous invitent à se connecter aux nôtres.
Nous sommes reliés à elle ! Nous allons vibrer avec elle tout au long de cette invitation au voyage de l’être. 

Photo by Mario Del Curto

« Je suis parti de Kaori, de ce que je percevais de sa problématique singulière, pour définir un espace qui la matérialise et permette de la révéler. Lors de nos séances de recherche, j’avais fait fabriquer une marionnette à fil grandeur nature, à l’effigie de Kaori, très ressemblante. “Voici ton professeur de danse“, lui avais-je dit. » (extrait de l’entretien d’Aurélien Bory réalisé par Gwénola David)

Aurélien Bory a créé un espace : un cube à fils. Kaori Ito va s’y mouvoir (sur le sol, sur les cordes, en vol), s’y bercer, tenter d’y échapper, mais en vain …
Et c’est alors que me vient à l’esprit une pensée…
Et si le cube était le corps de Kaori et que la danseuse était juste la matérialisation de son âme, de son esprit !

Photo by Aglaé Bory

« De ce travail, je n’ai gardé que les fils en les déployant dans tout l’espace. La marionnette est restée dans le corps de Kaori. Cet espace vibratoire, très dense, entrave le mouvement. Il agit sur lui et inversement. Je cherche à voir ce qui émerge de la danse de Kaori, comment elle sublime le dépassement de l’obstacle. » (extrait de l’entretien d’Aurélien Bory réalisé par Gwénola David)

Photo by Mario Del Curto

Kaori Ito signe la chorégraphie de son être.

Son corps exprime sa naissance, sa vie, sa mort et son esprit ascensionné avec poésie, force et douceur. 

« Peu à peu ont surgi des motifs récurrents liés au Japon, notamment la relation aux ancêtres, la présence des morts, l’éphémère de la beauté, « l’impertinence » du monde tangible. Kaori est encore travaillée par l’histoire, la philosophie et les mythes fondateurs de son pays. » (extrait de l’entretien d’Aurélien Bory réalisé par Gwénola David)

La musique, la lumière, le décor participent dans une symbiose parfaite à nous éclairer sur « un » sens de « l’être ». 

Il est capable de créer la beauté !

« Faire un portrait, c’est révéler l’invisible dans la lumière du visible. La danse m’offre un chemin car elle donne accès au monde intérieur d’une personne. Elle est reliée au plus intime de l’être, en même temps qu’elle est façonnée, inévitablement, (…) par l’imaginaire culturel. » Aurélien Bory

Au fond, et si nous étions
mués par des fils,
et si nous avions
pour obstacles d’autres fils,
et si nous étions
que des fils ?
Pour
Aurélien
et Kaori,
nous sommes autre chose !
Nous avons le don
de créer du merveilleux
et ça, aucun fil n’y résiste. 

Etre en bouche bée.

By Georgia B

Post Scriptum :
Plexus est un mot générique pour exprimer l’idée d’un réseau de vaisseaux ou de nerfs. D’origine latine « plectere » : entrelacer, tresser, il s’inspire du grec ancien « πλέκω » tricoter… L’Odyssée n’a-t-elle pas commencé par une araignée qui tisse sa toile (les fils de l’humanité) sur un métier à tisser antique ? Une observatrice s’inspire de son ouvrage pour tisser à son tour une voile en attendant le retour d’Ulysse et un autre voile en attendant la renaissance d’Aurélien Bory et de Kaori Ito.

PLEXUS (reprise)

conception, scénographie & mise en scène : Aurélien BoryCompagnie 111
chorégraphie : Kaori Ito
composition musicale : Joan Cambon

du 26 décembre 2014 au 4 janvier 2015
au Théâtre des Abbesses
31, rue des Abbesses
75018 Paris

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Nouveau : OtheatrO, le théâtre à la carte et en illimité à Paris

Depuis bientôt 15 ans, vous pouvez enchaîner les séances cinéma à volonté.
Il manquait une offre illimitée pour les férus de théâtre.
OtheatrO.com, une start-up bourrée de bonnes idées et passionnée, a trouvé l’offre qui va faire des heureux.

Danse, humour, comédie, magie, classique, one man show, jeunesse… les spectacles proposés par le site sont nombreux, dans tous les styles et dans plus de 30 lieux : la Comédie de Paris, le Ciné 13 Théâtre, le théâtre de Dix Heures,  le Petit Palais des Glaces, les Feux de la Rampe, la Comédie des Boulevards. Des théâtres que nous fréquentons régulièrement chez UsofParis.

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Toutes ces salles ont accueilli les débuts d’artistes qui explosent actuellement : Jeff Panacloc, Jarry, Marc-Antoine Lebret, La Troupe à Palmade, Jérôme Commandeur, Virginie Hocq, Constance, Stéphane Guillon et beaucoup, beaucoup d’autres talents.
C’est dire qu’elles sont des vraies mines pour tout chasseur de nouveaux talents de la scène, avant son éclosion au Casino de Paris ou à l’Olympia.

Microsoft Word - Communiqué de presse - Otheatro.com, accedez a
Pionnier dans le secteur, ce site conçu par Benjamin et Alexandre offre plusieurs formules : les abonnements (1 mois ou 6 mois) ou les cartes théâtre (5 ou 10 spectacles).

Abonnements mensuels
Avec cette formule vous accédez à tous les spectacles disponibles sur le site de manière illimitée, quand vous le désirez, pendant toute la durée  de votre abonnement : version sans engagement pour 1 mois à 40 €, ou pour 6 mois à 25 € par mois.

Les plus : des tarifs préférentiels pour vos proches, des points fidélité pour gagner des places, ou des moments privilégiés dans les coulisses des spectacles. Otheatro vous ouvre aussi les portes des théâtres pour assister aux répétitions générales. So VIP !

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Les  cartes théâtre
Sur le même principe que les cartes de cinéma, la carte 5 ou 10 spectacles (respectivement  à 45 € et 80 €) donnent accès à des places à utiliser quand vous voulez pendant 1 an.
Le plus : bénéficiez des mêmes avantages que les abonnés !

Et même si vous n’êtes pas abonné, Otheatro permet d’acheter des places pour les spectacles présents sur son site : une alternative à BilletReduc et autre Ticketac, avec toujours un petit plus service : de nombreuses vidéos visionnables avec des extraits des spectacles pour vous aider à choisir.

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Premier réseau du genre, dans le monde un peu frileux du théâtre OtheatO.com ce sont des offres 100% en ligne et un large choix parmi plus de 150 spectacles par mois.
Si vous êtes passionné de découvertes, de jeunes talents, et avide de spectacles vivants, comme nous : cette carte est faite pour vous. En attendant, et cela ne devrait pas tarder, que d’autres salles rejoignent ce club.

Au fait cette solution de théâtre 2.0 ne pourrait-elle être une bonne idée cadeau pour Noël à mettre sous le sapin ? D’autant que vous avez droit à 2 petits cadeaux en plus à découvrir sur le site…

Plus d’infos sur OtheatrO.com, Twitter et Facebook
Uniquement disponible sur Paris pour le moment

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NUITS BLANCHES : Nathalie Richard sans retenue

L’intérieur de l’homme est un cadenas dont la langue est la clef”
Ce proverbe malien semble pouvoir se rapporter au propos de la pièce Nuits Blanches adaptée d’une nouvelle de l’auteur japonais Haruki Murakami et actuellement à l’affiche du Théâtre de l’Oeuvre à Paris.

Affiches Nuits Blanches pièce de Haruki Murakami adaptation nouvelle sommeil avec Nathalie Richard mise en scène Hervé Falloux au Théâtre de l oeuvre paris

La pièce suit le monologue d’une femme, effacée, préférant mettre en avant son mari plutôt que sa propre personnalité et dont le quotidien semble réglé à merveille. La mécanique fonctionne jusqu’à ce qu’une série de nuits sans sommeil ne vienne la tirer de sa léthargie et la révèle à elle-même. Pour porter cette femme aux contours incertains, Nathalie Richard opère une performance rare, fait de soubresauts de jeu impressionnants, entre égarement et illusions.

Rencontrée dans les coulisses quelques minutes après la représentation de ce dimanche, la comédienne avoue, avec le sourire, ne pas forcément avoir envie de parler en sortant de scène, surtout après avoir passé 1h10 sans interruption, en solo, en prise directe avec un texte qui ne laisse aucun répit aux spectateurs.

Photo by Dunarra Meas
Photo by Dunarra Meas

Nathalie Richard partage avec nous ce qui l’a attiré dans ce texte – nouvelle avant de devenir pièce de théâtre : “je connaissais quelques textes de Murakami. Ce qui m’intéresse c’est son intérêt pour la littérature, il recycle pas mal de grands auteurs dans ses histoires. Sa particularité étant de penser qu’il y a plusieurs mondes concomitants. L’art pourrait permettre de passer d’un monde imaginaire puis à un autre, et aussi à la réalité. C’est ce goût pour une forte croyance en la nécessité de l’imagination comme support de liberté et la structure de l’écriture qui m’intéressaient avant tout.”

La comédienne nous apporte aussi une autre lecture qui nous avait échappée tout juste sortis de la salle : “Murakami le dit mais pas vraiment, il y’a quelque chose d’assez politique dans cette question de double monde. La question des secousses, des tremblements subsidiaires renvoient à une image de personnes coincées dans un étau, de la société japonaise.”

“Un paysage de géographie intérieure”
La performance de la comédienne tend à incarner une femme dont la description dans la nouvelle est très sommaire. Elle s’appelle “elle”, et renvoie pour l’interprète à Kafka : “le portrait est discontinu et éclaté, je pense percevoir et voir cette femme comme le spectateur. C’est quelque chose de proche et de lointain à la fois. Je ne pourrais pas la dessiner non plus ou alors de l’intérieur.”
Avant de rajouter : “je pensais à la nouvelle de Ray Bradbury – L’homme illustré – qui fait évoluer un homme tatoué. Dans ce texte de Murakami, les tatouages seraient à l’intérieur du personnage.”

La difficulté de la mise en scène opérée par Hervé Falloux, complice de longue date de la comédienne, et qui signe aussi l’adaptation, était de mettre le récit au présent alors que dans la nouvelle tout est passé simple et imparfait. Ce texte porte en lui la question d’une narration spécifique qui n’a pas forcément été conçue pour le théâtre.
La volonté du metteur en scène était de rechercher la sensation, “l’émotion de la sensation” tout en appréciant l’aspect surnaturel de ce texte qui faisait aussi écho en lui.

Photo by Dunnara Meas

Quand nous abordons la perspective de passer plus de deux mois avec ce texte, Nathalie Richard répond sans détour : “je ne sais pas si c’est un texte avec lequel il faut être à l’aise. Tous les soirs ce n’est pas la même chose. Je ne dois, en tout cas, pas m’installer. Si on s’installe, il y a le risque que ça mollisse. Il n’est pas non plus possible d’en faire trop. L’équilibre est assez instable et il faut l’accepter. Tout est double aussi dans la perception de cette histoire.”

La rencontre se termine avec une évocation musicale, élément dont l’absence dans la mise en scène d’Hervé Falloux ne fait finalement pas défaut : “je pense au jazz, à cette liberté du jazz quand je suis sur scène. Cet aspect mouvant de la pièce ne doit pas rester enfermé.”

NUITS BLANCHES
d’après la nouvelle Sommeil
de Haruki Murakami

avec Nathalie Richard
adaptation et mise en scène : Hervé Falloux
texte français : Corinne Atlan
décor et costume : Jean-Michel Adam
lumière : Philippe Sazerat

Au Théâtre de l’Oeuvre
55, rue de Clichy
75009 PARIS

du 28 novembre au 25 janvier 2015

du mardi au vendredi 19h
matinées le samedi et dimanche à 18h

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GENESIS : retour envoûtant de Sidi Larbi Cherkaoui à la Villette

Un mois de décembre dansant et international a débuté ce lundi à la Villette avec le retour du chorégraphe flamand Sidi Larbi Cherkaoui. Son seul nom rempli les gradins de la Grande Halle de spectateurs fidèles, connaisseurs de la promesse de dépaysement, d’épopées à travers le globe.

Genesis spectacle danse Sidi Larbi Cherkaoui Yabin Wang Grande Halle de la Villette Paris nuit néon photo by United States of Paris blog

 

Après le Japon, la Chine. Après l’hommage à un artiste majeur du manga, c’est au tour de la célébration de la cinégénie d’une danseuse et chorégraphe qui s’est notamment illustrée dans le film Le Secret des poignards volants (de Zhang Yimou).

Le bouillonnant Tezuka présenté en 2012 à Paris, laisse place cette semaine à Genesis initiée par l’artiste chinoise Yabin Wang.

Cette fois, Cherkaoui nous offre une chorégraphie douce plus que spectaculaire, sur la corde raide de la retenue, sensible et incroyablement métissée.

Métissage des danseurs venus de Chine, du Japon ou encore de Grèce, soutenus dans leurs envolées par le métissage des musiciens d’Inde, d’Afrique, Pologne… À cet ensemble, le chorégraphe audacieux donne une troublante cohésion, à la fois énigmatique dans le véritable sens de ce ballet et captivante à travers les différents tableaux.

Genesis de Sidi Larbi Cherkaoui Tezuka La grande Halle La Villette Yabin Wang ©Koen Broos

Tout glisse sur la scène : les pieds des interprètes, leurs mains, les cages de plexiglas. Déplacement aussi entre les disciplines avec 2 danseurs, Johnny Loyd et Kazutomi ‘Tsuki’ Lozuki, qui se font aussi formidables chanteurs ou inversement. De quoi perdre la maîtrise totale de ce que l’on perçoit pour aller au-delà de ce que l’on peut connaître. L’envoûtement n’est forcément là où on l’attend.

Le large plateau de la Grande Halle est entièrement comblé des mouvements des danseurs, amples et incarnés.
Pour les accompagner, la bande son interprétée live peut impressionner par l’incroyable richesse des sonorités. Telle une bande originale de film, elle participe à cette immersion poétique dans cette nouvelle oeuvre chorégraphiée de l’artiste belge au passeport international.

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生长 Genesis

création 2013
chorégraphie : Sidi Larbi Cherkaoui
danseurs : Yabin Wang, Quing Wang, Fang Yin, Chao Li, Elias Lazaridis, Johnny Lloyd Karutomi ‘Tsuki’ Kozuki

du 1er au 5 décembre 2014

à la Grande Halle de la Villette, Paris

Sites : www.east-man.be
www.yabinandherfriends.com

A suivre Le Sacre du Printemps de Romeo Castellucci
et Political Mother de Hofesh Shechter

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An American in Paris du Théâtre du Châtelet à Broadway : a kind of magic !

An American in Paris : Broadway est à Paris. Et pour une fois c’est nous qui avons la primeur de la création d’un show musical qui va poursuivre son histoire – et espérons son succès – à New York l’année prochaine. Mais avant : réjouissons-nous de surfer sur les fêtes de fin d’année avec un show total made in Paris City au Théâtre du Châtelet. Exciting !

Affiche An American in Paris musical création George Ira Gershwin Craig Lucas Christopher Wheeldon Théâtre du Chatelet Paris

So romantic…
Depuis le 22 novembre, le film An American in Paris de Vincente Minnelli avec Gene Kelly s’offre une seconde jeunesse, une fraîcheur, et une résolution haute définition, en distribuant du love à tous les rangs du Théâtre du Châtelet et jusqu’au paradis, dans une adaptation scénique inédite.

Un budget étourdissant, des éléments de décors qui tourbillonnent, des interprètes anglo-saxons de grande classe, une partition de George et Ira Gershwin qui nous rappelle toujours autant Woody Allen.

Parlons-en de Woody. La proposition de mise en scène de l’anglais Christophe Wheeldon (aussi chorégraphe) nous rappelle avec plaisir le charme de  films comme Everyone Says I Love You ou Midnight in Paris. Musique, danse, interprétation généreuse et bord de Seine tous les ingrédients pour transporter les spectateurs sont présents sur scène.

Un trio amoureux virevoltant autour de la jeune française Lise (Leanne Cope) égérie de la création d’un spectacle sur la scène du Châtelet et le suspense est à son comble. Lequel des trois hommes aura le cœur de la belle danseuse sur qui tous les regards se tournent ? Le prétendant, l’artiste fauché ou le compositeur discret ?

La trame, hollywoodienne à souhait, a subi quelques adaptations par rapport au film. Et l’humour a sa place malgré l’expression du feu ardent de tous ces hommes.

photo by Angela Sterling
photo by Angela Sterling

Pour autant le spectacle ne sombre pas dans la guimauve. Toutefois, une pointe de kitsch sans doute pour apprécier le juste équilibre avec le bon goût de l’ensemble est à relever dans la chorégraphie finale avec des costumes dignes d’un Merce Cunningham qui aurait croisé Mondrian. Très Yves Saint Laurent – collection haute couture automne-hiver de 1965 – finalement.

La qualité de cette production tient au fait que les interprètes assurent aussi bien les parties chantées que dansées. En premier lieu, Robert Fairchild qui incarne Jerry, le jeune soldat américain devenu artiste bohème à Paris. Le danseur étoile du New York City Ballet, aux multiples talents, est de la trempe d’un Gene Kelly.

Le déplacement des éléments de décor roulant fait partie prenante du show et suit la partition musicale. Pas de rupture, pas d’arrêt prolongé au sein de l’action pour changer un décor volumineux et lourd, comme dans d’autres productions. L’écran de fond de scène aidant aussi à créer une tonalité ou une évocation discrète de Paris, en un temps record.

Le soir de la générale, les interprètes ne cachaient pas leur émotion de voir la salle se lever. C’est beau aussi les larmes d’artistes sur une scène.

Max von Essen Leanne Cope Robert Fairchild Brandon Uranowitz Jill Paice on stage musical An American in Paris comédie musicale salut Théâtre du Chatelet Paris photo United States of Paris blog

Heureux ceux et celles qui ont eu le bon réflexe de réserver leur place. Plus de 90% de la jauge est déjà réservée. Et s’il ne vous restait que des places au paradis (tout en haut du théâtre), n’hésitez plus un seul instant. Foncez. Si le show joue les prolongations à Broadway, il pourrait ne revenir que dans quelques années à Paris.

AN AMERICAN IN PARIS
Musique et Lyrics : George Gershwin –  Ira Gershwin
Livret : Craig Lucas
Mise en scène et chorégraphie : Christopher Wheeldonau

Jerry Mulligan : Robert Fairchild
Lise : Leanne Cope
Madame Baurel : Veanne Cox
Milo Davenport : Jill Paice
Adam Hochberg : Brandon Uranowitz
Henri Baurel : Max von Essen
Orchestre : Ensemble instrumental du Châtelet

Décors et Costumes : Bob Crowley
Lumières : Natasha Katz

au Théâtre du Châtelet
Place du Châtelet
75001 PARIS

Diffusion en direct sur France Musique le 20 décembre à 20h

Suivez l’actu du spectacle sur le fil Twitter : @TheatreChatelet

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POLITICAL MOTHER : l’énergie percutante de HOFESH SHECHTER à la Villette – Des places à gagner

Political Mother de Hofesh Shechter n’est pas une création comme l’indique la mention “The Choregrapher’s Cut” mais une re-création. Déjà programmé au Théâtre de la Ville en 2010, ce  spectacle a été revu pour de grandes salles et c’est donc cette version monumentale qui sera présentée à dans la Grande Halle de La Villette.

Political Mother The Choregrapher_s Cut Hofesh Shechter grande hall de la Villette danse musique live spectacle musiciens paris

16 danseurs et 24 musiciens  (10 danseurs et 7 musiciens dans la première version ) sont présents sur scène pour servir l’oeuvre grand format du chorégraphe israélien.
Political Mother The Choregrapher’s Cut évolue au rythme de musiques composées par Schechter. Heavy métal, mélodies orientales et classiques  créent l’ambiance percussive de ce spectacle.

C’est au milieu d’une ville-mirage, lointaine et désertique, que les chorégraphies prennent place. Violentes,  brutales, elles mettent en avant la virtuosité des corps, et permettent d’en faire jaillir des mouvements de groupe spectaculaires. Une danse qui oscille entre chaos et espoir, folie et colère, politique et révolte.

Blog United States of Paris unitedstatesofparis #UnitedStatesOfParis

Quatre ans après la création, les 40 artistes présents sur scène nous proposent une offensive chorégraphique électrique et puissante régie par l’urgence.
Lumières aveuglantes, percussions massives, costumes militaires et dictateur ganté de fer, un univers proche des films d’anticipation :   Political Mother The Choregrapher’s Cut vous plongera plus dans un concert rock que dans un pur spectacle de danse : la musique jouée live rendant cette expérience encore plus intense pour le spectateur.

Political Mother The Choregrapher_s Cut Hofesh Shechter grande hall de la Villette danse musique live spectacle paris ©Simona Boccadi

Et pour donner plus d’impact à ces représentations, vous aurez la possibilité de danser dans une fosse comme à un concert rock. Grisant !

Pour un avant-goût de l’énergie électrique de Hofesh Shechter : cette bande-annonce du spectacle offre un avant-goût du show . Précaution d’usage : accrochez-vous !

Image de prévisualisation YouTube

Pour les anglophones, nous vous proposons aussi cet autre film agrémenter des commentaires de l’artiste.

Image de prévisualisation YouTube

CONCOURS

Vous avez envie d’entrer dans l’univers  de Hofesh Shechter ? Nous vous offrons des invitations pour 2 pour le vendredi 19 décembre à 20h.

Pour gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail, avant le 13 décembre 14h avec vos nom et prénom (avec en objet Political Mother) à : usofparis@gmail.com

Le gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi les participants. Il recevra un mail lui confirmant son lot (2 invitations).
Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libre le 19 décembre pour laisser leur chance aux autres participants !!

Bonne chance à toutes et tous !

Political Mother The Choregrapher_s Cut Hofesh Shechter grande hall de la Villette danse musique live spectacle affiche

Political Mother, The Choregrapher’s Cut

de HOFESH SHECHTER
du 18 au 20 décembre 2014
Jeudi 18 à 19h30
Vendredi 19 et samedi 20 à 20h
Grande Halle de La Villette – Paris

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