Musique : ELEPHANZ du son, du vrai, du punch !! Interview : Time for a change, Victoires de la Musique & concert

Pourquoi le band ELEPHANZ mérite-t-il sa nomination aux Victoires de la Musique 2014 ? 

Dès le premier titre, le coeur bat au rythme de la musique. Une merveilleuse idée cadeau pour la Saint-Valentin. Un album sorti en octobre 2013, dynamique et jeune que l’on peut ranger dans la case musique électro mais que les membres qualifient volontiers de pop. Nommés pour l’album Time for a Change , ils vont devoir faire face à Gesaffelstein avec  Aleph et à Kavinsky pour OutrunOn entend déjà les critiques des puristes qui s’étonnent de cette classification électro.

Pour leur défense, les deux frères, Jonathan et Maxime Verleysen, avec leur petit look rétro offrent ici un album maîtrisé. On sent les deux Nantais plus à l’aise en anglais qu’en français comme leurs grands frères Pony pony run run ou Aaron.

Nous avons eu un coup de coeur pour Stereo, un son qui a de la puissance, qui sonne, qui claque ! Les deux prodiges accompagnés de leurs potes Clément (à la batterie) et Thibault (à la basse) se sont fait remarquer par la critique dès 2010. Un son propre, des textes simples, qu’on a envie de chantonner l’album fini. Le conseil de la rédac c’est d’appuyer sur Replay

INTERVIEW de Jonathan pour ELEPHANZ

 

Louis-Clément : Qu’est ce que vous ressentez à l’idée d’être nominé aux Victoires de la musique si jeunes, c’est renversant ?
Jonathan : On est super contents. L’album est assez jeune et cette nomination n’était même pas envisageable pour nous, ça a été la bonne surprise de ce début 2014. Jusqu’ici nous avons fait de la musique entre nous, sans jamais penser à ce qu’en penserait la presse ou la profession et c’est quelque part une forme d’adoubement de la part des professionnels de la musique. Ça ouvre beaucoup de perspectives pour cette nouvelle année. Ca nous donne d’autres idées pour 2014 et un zeste de confiance en plus!

LC : Vous faites de la pop et vous êtes nommés dans la catégorie meilleur album de musique électro, est-ce un challenge de remporter ces Victoires face à des artistes plus électro, tels que Gesaffelstein et Kavinsky ?
J : A dire vrai nous n’imaginons pas remporter ces Victoires. A côté de Kavinsky, nous sommes des petits poucets ! La nomination a suffit à notre bonheur, et elle a fait tellement plaisir à notre maman !

LC : Votre musique défend-elle une idée ? Est-elle engagée ? Sur quels thèmes ?
J : Je dirais qu’avec ELEPHANZ, on essaie de mettre la chanson au centre de tout, notre musique est engagée derrière cette idée. Dans la production musicale aujourd’hui, il arrive de plus en plus qu’on dilue des compositions assez faibles sous des productions surprenantes et fabuleuses. Ce n’est pas notre culture musicale, et même si ça donne souvent un résultat génial ce n’est pas comme ça que nous aimons travailler. Nous passons énormément de temps à la composition, et l’arrangement qui vient en second nous intéresse moins.
Concernant les paroles de ces chansons, pas d’engagement avec un grand E. Les thèmes sont du domaine de l’intime : la quête de soi, l’amour, la frustration, le plaisir, l’adolescence…

LC : Lors de vos concerts comment faites-vous pour mettre l’ambiance ? Quelle atmosphère créez-vous avec votre public ?
J : Les concerts sont des albums ++ . Tout d’abord, on y respecte l’esprit du disque et ça peut parfois être une petite prouesse tant nous avons enregistré en studio des choses quasiment impossibles à faire en live. Mais autour, nous avons créé des phases musicales et foutraques qui dépassent le format pop qu’on aime sur disque. On s’amuse beaucoup sur scène, on passe d’un instrument à l’autre et on gigote beaucoup !
Depuis la sortie du disque, les concerts ont parfois des allures de Gospel puisque le public reprend certaines paroles, c’est assez nouveau pour nous et c’est très fort et particulièrement addictif.

Image de prévisualisation YouTube

Tant pis pour les Daft Punk, grands absents de cette cérémonie – et qui ont eu les honneurs des Grammy Awards -et tant mieux pour Elephanz. Place aux jeunes !

Un grand merci au groupe Elephanz qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions par mail, malgré un emploi du temps chargé !

ELEPHANZ en concert, cest le 11 juin à La Cigale, Paris 18ème

 

BLouis-Clément Mauzé

Share

FOOD’AMOUR par Arnaud Lohyer la box pour un dîner de Saint-Valentin bluffant avec rose et pomme d’amour – Chef à domicile

Arnaud Lohyer créateur du concept Chef à domicile depuis 2009 lance la box pour les trentenaires pressés qui veulent se surprendre pour une Saint-Valentin à la maison.
Food’Amour c’est un menu de fête pour deux, avec la rose rouge pour sa belle et tous les ingrédients pour un dîner so romantic !

Notre équipe a eu l’honneur de goûter en avant-première aux bons petits plats de Food’Amour à l’atelier d’Arnaud Lohyer dans le quartier Ledru-Rollin. L’idée a germé en décembre. Il a fallu un mois environ pour la mise en place : conception du menu, l’assurance de l’apprivoisement en produits frais via un producteur fidèle, la réalisation du dossier de presse et du site. Les nuits blanches s’enchainent depuis plusieurs jours pour Arnaud et son équipe. Il garde pourtant le sourire en ce début de semaine avant le gros rush de vendredi.
Son inspiration pour cette box est née des produits de saison, de la volonté d’assurer une facilité de réalisation et le caractère sain de chaque ingrédient.

La box pour les amoureux est conçu pour que l’homme – voulant émoustiller gustativement sa belle – puisse réaliser ce menu en 30 minutes. Comment ?
La livraison sur Paris et sa région est assurée toute la journée de vendredi pour assurer la fraîcheur des produits. Un mode d’emploi simple pour mettre en assiette les différents plats accompagne l’ensemble.

Pour débuter après un petit K de caviar, le carpaccio de Saint-Jacques de Normandie. Car autre particularité du menu : tous les ingrédients sont made in France, excepté le pomelo… chinois. L’entrée aérée vous fait voltiger le palais.

Suit le sauté de veau du Limousin au gingembre – seul ingrédient aphrodisiaque de la soirée – goûteux, avec petit épeautre de biologique. La finesse prime avec des légumes fermes venus d’Ile-de-France et une viande qui se laisse découper à petits coups de fourchette.

Et on peut dire que l’on a chaviré avec la pomme d’amour qui finit en feu d’artifice de délices sucrés. Cette pomme est une sphère de chocolat blanc garnie de mousse vanille/calvados à cent lieux de la pomme de fête de foraine écoeurante et qui vous arrache un plombage au passage. Celle d’Arnaud est délicate.

Un menu sans fosse note pour laisser pleine mesure aux déclarations, baisers volés ou assumés et aux regards complices.

A noter que le chef gardera une oreille attentive toute la soirée via sa hotline. Il sacrifiera sa Saint-Valentin pour que celle de ses clients-convices soit inoubliable. Il semblerait qu’un coeur soit à prendre en cuisine. Affaire à suivre. Et bon à savoir, Arnaud ne serait pas contre de prolonger la livraison de sa box pour le samedi, pour les retardataires et tête en l’air. A bon entendeur.

Toutes les infos sur le menu de Saint-Valentin sur : http://www.chefadomicile-paris.com/Foodamour.htm

 

BONUS : Quelle est la plus belle leçon qu’Arnaud Lohyer ait reçu en cuisine ?

Il l’a tient du chef Pierre Gagnaire – le chef qui était le soir même de notre rencontre sur M6 dans Top Chef pour une apparition exceptionnelle.
“En commençant à travailler avec le chef stéphanois, j’ai appris à lire le produit, à chercher le goût, à leur accorder pleine attention et à sortir du carcan de la cuisine habituel. J’ai appris à cuisiner avec amour et à ne pas suivre la recette comme avec Ducasse, par exemple. Avec Pierre Gagnaire, on va au bout de l’équilibre. C’est un homme d’une grande humanité, il s’imprègne de tout le monde.
Ca n’a pas été facile de quitter Gagnaire. Partir c’est un peu renier. Je devais prendre mon envol.”

Share

Critique cinéma : Le dernier Catherine Breillat ABUS DE FAIBLESSE avec Isabelle Huppert & Kool Shen ou comment la réalisatrice succombe au charme d’un escroc

Ce lundi, l’équipe d’US of Paris a découvert en avant-première le dernier film de Catherine Breillat, ABUS DE FAIBLESSE, au Centre Pompidou, avec Les Inrocks et vous livre ses impressions.

Isabelle Huppert est restée amie avec Catherine Breillat même à la fin du film, “une prouesse” raconte l’actrice car fidèle à sa réputation la réalisatrice a visiblement malmené – ou en tout cas pas épargné- ses acteurs sur ce film. Mais Mme Huppert que Kool Shen a qualifié de meilleure actrice française a dit continuer à aimer Catherine Breillat “comme ma sœur, ce qui n’est pas peu dire”.

C’est une histoire simple que Catherine Breillat raconte dans Abus de Faiblesse. La sienne. Mais elle tient à préciser que le film n’est pas complètement autobiographique. Une femme, Maud fait un AVC qui la laisse hémiplégique. Elle est réalisatrice et à sa sortie de l’hôpital elle cherche des acteurs pour son nouveau film. La malchance la guide vers un truand. Maud tombe vite sous le charme vénéneux de cet homme.

Au fil du temps une amitié se créée entre eux, qui ressemble à un amour malsain. Il lui soutire de l’argent sans véritablement la contraindre mais elle est accro et ne lui refuse rien. 18 000 d’abord, puis 220 000 ensuite et jusqu’à 500 000 euros. C’est la spirale. Elle dit à la fin du film “ça me semblait beaucoup mais je ne pouvais pas m’arrêter”. Elle est totalement sous l’emprise de ce Vilko, interprété avec justesse par Kool Shen, qui vit là sa première grande expérience de cinéma.

La grande Isabelle Huppert est parfaite dans ce rôle, elle occupe le film, l’habite, est présente sur chaque plan. Elle est dans le ton quand elle joue les AVC à répétitions, le handicap qui la rend parfois odieuse avec les autres. Le jeu des corps est comme un ballet. Une danse s’instaure entre une Maud maigrissime et un Vilko tout en muscle. Elle rit beaucoup, lui est taciturne. Le contraste entre les deux est fort.

Quelques longueurs et une manière particulière de filmer déroutent le spectateur. Les plans sont parfois fixes sur des détails, ce qui manque de naturel. Certaines répliques restent en tête. Comme quand Vilko dit à Maud “tu as la schkoumoune” et qu’elle répond “Je suis la personne la plus chanceuse de la terre car tout ce qui m’arrive je peux le supporter”.

http://www.dailymotion.com/video/x19o9dc

Le film met mal à l’aise quand ce petit bout de femme qui paraît si costaude n’a plus un sous pour payer un déjeuner à sa fille mais qu’elle continue à croire aux énormes bobards du truand qui lui promet sans cesse de la rembourser. On l’est aussi -mal à l’aise- quand elle n’arrive pas à faire des gestes du quotidien : monter dans sa voiture seule, ouvrir un paquet de jambon.

Malgré un entourage assez présent, Maud paraît isolée et c’est sans doute parce que Vilko n’est pas tendre avec elle et ne la traite pas comme une handicapée qu’elle aime le fréquenter au point de tomber sous sa coupe.

Le film laisse le spectateur très libre de penser ce qu’il veut à propos de Maud qui n’est pas très attachante ni très détestable. On ne comprend pas très bien pourquoi elle cède si facilement aux caprices d’un type pas très violent et pas si intelligent. En définitive Breillat laisse au spectateur la possibilité d’interpréter les situations comme il veut et c’est sans doute ce qui fait la force de ce film.

By Hermine Mauzé

Share

Musique : Colours In The Street, un peu de sang neuf pour égayer le ciel (encore) maussade ! – live report du concert à Cognac

Cette semaine, l’un des membres de la team UsofParis a fait la découverte d’un petit groupe de rock les Colours in the street venu chauffer la salle en première partie du groupe de pop/rock musique londonien Breton à Cognac. L’attitude des jeunes Niortais sur scène était bluffante ! Ils ont déjà les mimiques des « grands » artistes.

Qui sont les Colours in the Street ?
Quatre jeunes Niortais qui, avec une assurance incroyable, ont montré un fort dynamisme sur scène. Le chanteur en impose avec sa carrure de 2 mètres et son style chic/décontracté. Ils sont très jeunes (18 /19 ans) et l’un d’eux a même fêté sa majorité la veille du concert.

Ces talents ont été repérés plusieurs fois par des institutions comme : Les Inrocks ou Taratata. Ils ont même joué aux Francofolies de la Rochelle en 2013. Ils sont aussi les derniers lauréats du tremplin “Lance toi en live” du Ricard SA Live Music ce qui leur a permis de signer leur premier EP Paper Child sur le label Believe Recordings.

 Leur musique pop alternative est très mélodieuse, on aime particulièrement la voix douce d’Alex. Une vraie bouffée d’oxygène à laquelle s’ajoute une maîtrise totale de l’anglais.

Les chansons sont souvent mélancoliques, c’est le cas de Paper Child qui raconte l’histoire d’un enfant en papier qui a sa vie écrite sur lui. Au fur et à mesure qu’il vit, les lignes s’effacent et il meurt.

Soucieux de leur futur, ils souhaitent vivre de leur musique, mais chacun à décider de continuer ses études, un DUT GEA pour Alex, Lucien le guitariste est en fac de gestion, Noé, le bassiste est professeur de basse et Alexis prépare le concours pour enseigner dans les conservatoires. Ils n’ont même pas pu rester jusqu’à la fin du concert de leurs aînés car « demain il y a école ! ».

Les petits charentais puisent leur inspiration dans les rifs des plus grands, comme Coldplay qu’ils aiment particulièrement. Ils citent aussi les Versaillais Phoenix, “français et au nombre de quatre comme nous“, précisent-ils.

Ils vont préparer pour la fin 2014 leur premier album et si vous voulez les découvrir notez qu’ils seront au Festicolor au côté de Birmingham ou Handcrafted Soul, le 23 mai prochain.

Après le succès des minots de La Femme on met notre billet qu’eux aussi vont percer !

Image de prévisualisation YouTube

By Louis-Clément Mauzé

Share

Spectacle : la vie du grand violoniste HAIM LIPSKY par Gérald Garutti avec Mélanie Doutey éblouie la Salle Gaveau – INTERVIEW

Reprise exceptionnelle du spectacle musical : Haïm, à la lumière d’un violon à la Salle Gaveau à Paris, avec la comédienne Mélanie Doutey. 

Haïm Lipsky est né en 1922 à Lodz dans une famille très modeste de 7 enfants où la chemise que l’on achetait à l’aîné faisait l’affaire pour les 6 autres jusqu’à finir en quasi lambeaux sur les épaules du petit dernier. Mais Haïm signifie “la vie”, et il a fallu y croire à la vie pour traverser ce siècle qui n’a pas épargné ce virtuose.

Très tôt cet enfant précoce développe un don hors du commun pour la musique. Ses parents se saignent aux quatre veines pour lui acheter une mandoline puis un petit violon. Sous l’égide d’un voisin cordonnier, il apprend à apprivoiser les quatre cordes de son précieux compagnon. Bercé par Bronislav, Hubermann, Joseph Szigeti, Arthur Rubinstein il devient vite un véritable musicien.

Quand les allemands envahissent la Pologne, la famille Lipsky est coincée dans le ghetto où la misère tue à petit feu les juifs coincés dans cet environnement de terreur. Les allemands alimentent à minima le ghetto en nourriture, juste suffisamment pour qu’il soit rentable pour l’Allemagne nazi et que seuls les plus faibles crèvent.

Dans ce contexte de brimades quotidiennes, Haïm tient le coup grâce à son violon, qui lui permet d’accéder à quelques maigres privilèges. Finalement, il est déporté à Auschwitz en 1943 et son instrument le sauve une fois encore puisqu’il est admis dans l’orchestre d’Auschwitz. La musique est le passe-temps des bourreaux et il est contraint de jouer en boucle une dizaine de mélodies “pas dégénérées” et “joyeuses” pendant les exécutions. Il souffre de ce privilège insupportable qui l’empêche de mourir tout de suite.

Il réussit à s’enfuir miraculeusement lors de la “marche de la mort” peu avant la Libération. Après sa sortie, Haïm n’a plus pu toucher à son instrument.

Gérald Garutti, le metteur en scène a été approché par la fille de Haïm qui lui a demandé de mettre en scène l’histoire incroyable de son papa. Il a alors choisi la comédienne-conteuse pleine d’énergie Mélanie Doutey pour réciter l’histoire de ce grand musicien qui a traversé le 20 ème siècle. Vêtue d’une tenue de lin trop large pour elle et d’un trench informe elle prend la parole entre chaque intervention des quatre musiciens. Dana au piano, Samuel à la clarinette et Alexis qui met du coeur à faire vibrer l’accordéon et enfin Namaan le petit-fils de Haïm. Entre mélodies klezmer et musique classique on vit un théâtre musical tout à fait extraordinaire. On virevolte de Bruch à Bartók passant d’une mélancolie poignante à des airs enjoués. Il y a une émotion toute particulière lorsque Naaman Sluchi entonne avec son archet le concerto de Mendelsohn.

Au son du violon, on pense très fort à ces personnages hors du commun qui créent dans des conditions dénuées d’humanité. L’historienne Germaine Tillion a écrit à Ravensbruck Le Verfügbar aux Enfers ou Viktor Ullmann qui a composé un opéra en 1943 dans le camp de Terezin.

Notre seul regret est que ce récital soit donné “Salle Gaveau”, sur une scène volontairement dénuée de décors. L’acoustique est parfaite mais la salle est un peu austère presque un peu bourgeoise ce qui empêche parfois de plonger dans cette ambiance slave d’avant guerre.

On vous recommande cette pièce unanimement saluée par la critique et qui mérite son succès.

Interview filmée de Gérald Garutti

Image de prévisualisation YouTube

Haïm à la lumière d’un violon

Avec :
Mélanie Doutey, comédienne
Naaman Sluchin, violon
Dana Ciocarlie, piano
Alexis Kune, accordéoniste
Samuel Maquin, clarinette

Gérald Garutti, écriture et mise en scène

Salle Gaveau
45 – 47 rue de la Boétie
75008 Paris

les 29 et 30 mars, 12, 13, 26 et 27 avril 2014

 

Share

Musique – Live report : le groupe Aline en concert à la Clé des champs – Plaisir

20h30. On se gare devant la Clé Des Champs. Une bonne nouvelle : pas de souci pour trouver une place sur le parking. Et donc une mauvaise nouvelle : il n’y a pas grand monde …

En attendant le début du concert, on boit quelques bières et on discute avec Romain Leiris et Jérémy Monteiro. Six démos ont été enregistrées pendant le mois de janvier ; chacun des membres du groupe va maintenant chercher des idées, pour avoir suffisamment de matière avant de retourner en studio préparer le deuxième album. Nous reparlons aussi avec Romain Guerret de la compilation d’inédits (faces B, versions alternatives, reprises, …) que nous avions évoquée ensemble fin décembre après leur passage à la Flèche d’Or.

21h45. Les Aline montent sur scène. Nous sommes une trentaine dans la salle et ça nous rend un peu tristes ; mais ce n’est que passager. D’entrée, Maudit Garçon donne le ton : nerveux, sec, punk. Ce concert sera intense et magique (le meilleur concert d’Aline auquel nous avons assisté).

Pour Voleur, Romain Guerret descend dans le public. A partir de ce moment, on ne sait plus qui est sur scène et qui est le public : le groupe Aline, c’est trente personnes, qui jouent ensemble, comme dans une fête de famille. La maman de Vincent Pedretti, arrivée de Martinique, assiste d’ailleurs pour la première fois à un concert d’Aline et de son fils, qui est très très ému. On s’amuse aussi des petits défauts des uns et des autres (les retards de Vincent Pedretti par exemple).

Merci à la nouvelle Epiphone de Romain Guerret, dont une corde a cassé dès les premières notes du morceau : grâce à elle, on a droit à une superbe version de Je bois et puis je danse, avec une intro improvisée pendant plus de 5 minutes, petit intermède Northern Soul façon Style Council ou Orange Juice, au milieu de la furia punk et avant le début d’un très rare phénomène paranormal ou peut-être vaudou (il faut impérativement que R.I.P. fasse une enquête). Le groupe est successivement possédé par les Buzzcocks, les Jam de In the City, les Who de My Generation et les Cure de A Forest. La salle est en transe collective. Le groupe joue pied au plancher : forcément, la consommation de carburant augmente et le public doit les approvisionner en bières fraîches.

Ce soir, Les Éclaireurs sont sur scène, telle une cinquième colonne indie pop. Et Les Copains sont dans la salle : on boit et on danse, on chante, on rigole. Bref, comme le dit Romain Guerret, « on est  primaires ».

Le concert se termine. Nous sommes KO debout mais heureux. Romain Guerret nous donne rendez-vous au bar. La soirée se poursuit en buvant des bières et en discutant de musique jusqu’à un peu plus d’une heure du matin (en fait jusqu’à la fermeture du bar…).

Romain Guerret, Romain Leiris, Jérémy Monteiro, Vincent Pedretti, Arnaud Pilard : merci à vous ! C’est pour vivre de tels moments qu’on écoute de la musique et qu’on assiste à des concerts. A bientôt.

Set list : Maudit Garçon > Deux Hirondelles > Obscène > Tout ce que je veux (reprise des Désaxés) > Voleur > La lune sera bleue > Elle et moi > Je bois et je puis je danse > Mon dieu mes amis > Elle m’oubliera > Regarde le ciel > Teen Whistle > Les éclaireurs > Rappel : Les copains

by Baptiste et Gérald
http://ljspoplife.magicrpm.com

Share

Le designer Sacha WALCKHOFF présente sa première exposition à la Galerie Gosserez : Minotaures – INTERVIEW

Directeur de la création de la Maison Christian Lacroix, styliste, designer, Sacha Walckhoff s’offre une échappée belle en créant 12 pièces de porcelaine exceptionnelles. Il présente cette première pour lui,  12 vases taureaux, à la Galerie Gosserez à partir du 30 janvier 2014. Quelques heures avant le vernissage, notre équipe a rencontré le créateur, heureux de partager sa collaboration avec la Manufacture portugaise Vista Alegre.

INTERVIEW 

Un Minotaure a un corps d’homme. Pourtant devant nous, nous découvrons des taureaux. Où se trouve l’homme ?
L’homme c’est moi ! (rires) Il faut revenir au point de départ de l’aventure : le taureau existe. Il s’agit en fait d’une sculpture créée par un artiste espagnol Domecq. Et j’ai trouvé cette pièce à la Manufacture Vista Alegre au Portugal. La pièce m’a attiré. J’ai proposé à l’équipe de travailler sur cette pièce mais pour en faire autre chose. Au départ, nous avons réalisé la première pièce pour le plaisir avant tout. Pour le plaisir parce qu’en fait les membres de la Manufacture n’étaient pas sûrs que ce je leur demandais serait réalisable.

Quelle est la composition de cet animal ?
Le taureau est composé de 18 pièces que l’on moule séparément. Et après on les monte les unes aux autres. Les cornes, les pattes sont toutes des pièces séparées. Le sculpteur a découpé le taureau et, à l’oeil, il l’a adapté à la concavité du vase. Tout est fait à la main.
Dès le début, j’ai souhaité coller les taureaux aux cylindres. Très vite, est venue l’image de l’animal qui s’échappe et qui sort, comme un labyrinthe. Et cette notion est devenue assez juste par rapport à ce que je suis. Une personne assez instinctive et en même temps qui ne veut pas être catégorisée. J’ai commencé par la mode, je suis passé au lifestyle. Je touche au design, à l’écriture pour un magazine. Étrangement plus je regarde ces pièces, plus je les trouve autobiographiques.

Qu’y a-t-il de vous dans ce taureau ?
C’est d’abord la dualité de ces cylindres purs qui correspond à mon côté assez minimal et un peu calviniste, car je suis né en Suisse. J’ai une structure mentale assez rigide – mes collaborateurs peuvent le confirmer. Je suis un garçon pour qui les règles sont importantes.
A côté de cela, mon père métis-africain, une partie de ma vie passée en Espagne. J’ai donc une latinité profonde aussi ancrée en moi.

Je me retrouve avec ces sculptures dans l’expression parfaite de ce que je suis : cylindre rigide et une figure hybride qui essaie de s’en échapper. C’est presque une analyse ! (rires)

Quel a été votre processus de travail pour ce projet ?
Je travaille rarement sur dessin. J’ai réalisé des collages à partir du taureau de Domecq. Ces photos, j’ai commencé à les découper, coller, puis j’ai pris mes feutres pour concevoir l’ensemble. Je ne travaille que comme ça. Ça fait très XXe siècle, car je ne travaille pas sur logiciel.
A ce sujet, j’ai une anecdote : à la Manufacture Vista Alegre il y a des workshops avec des étudiants. J’échangeais avec eux sur les travaux que l’on menait. Et l’un des étudiants a voulu voir mes dessins. Il l’a regardé et il dit : “c’est génial !” Je lui réponds : “c’est vrai tu aimes ?”
Et là il me répond : “c’est incroyable ce logiciel ! C’est trop artisanal. C’est quoi ?” Pour lui, c’était inconcevable que je travaille directement sur la feuille.

Etiez-vous derrière l’épaule du sculpteur ?
J’étais à côté de lui. Il faut préciser que Manuel, le sculpteur, parlait exclusivement portugais et moi pas un mot. On échangeait via des regards, des petits sons (si, no…). L’échange était très animal.
En fait, je fais un métier où il n’est pas nécessaire de parler. C’est que du visuel, des sentiments et réactions. J’ai collaboré avec des japonais alors que je ne parle pas un mot de japonais. La langue n’est jamais un handicap quand l’on est en accord avec ce que l’on est en train de faire.
Et le créatif peut pousser les artisans au-delà de leurs limites, c’est comme ça que je conçois mon métier.

Avez-vous bousculé les habitudes de Manuel ?
J’ai senti que ce travail lui avait fait plaisir. Mais nous n’avons jamais échangé. Les artisans sont des ours ! (rires) C’est un peu ce que je suis aussi. Exception aujourd’hui. Mais je suis un timide. On est de la même famille des gens qui parlent très peu mais qui font. Manuel a fait des choses qui lui sortaient de son quotidien.
J’ai des relations aussi très fortes avec des gens du tricot. Toutes les personnes qui travaillent le souple ont quelque chose de touchant. Et la maille, plus que le tissu, ce ne sont que des combines, car la maille bouge. Les gens des tissus sont au contraire plus raides.

Et j’ai retrouvé les mêmes conditions de travail avec la céramique par l’écoute. Alors que Monsieur No – Sacha a rebaptisé cet interlocuteur au sein de la Manufacture – son supérieur qui parlait anglais me disait : it’s not possible ! Manuel lui trouvait une solution à tout problème comme celui d’intégrer le corps du taureau dans le vase. Il a inventé un petit instrument pour pouvoir fixer le ventre de l’animal par le dessous.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Aujourd’hui, c’est la toute première fois que je fais quelque chose avec mon nom. Je dois l’assumer. Je ne peux plus me cacher derrière une marque. C’est pour moi un véritable travail intellectuel.

Ça m’ouvre encore plus de possibilités. Je suis en train d’émanciper ! Je m’épanouis dans le fait de pouvoir rendre quelque chose d’irréel, réel.

Exposition Minotaures par Sacha Walckhoff
Galerie Gosserez
3, rue Debelleyme  75003 Paris

jusqu’au 22 février 2014

Share

NOSFELL se met à nu avec son nouvel album lumineux Amour Massif INTERVIEW & concert au Trianon

NOSFELL nous revient avec un nouvel album studio gorgé de beauté bestiale, de poésie des cimes et d’imaginaire foisonnant. Sa voix nous avait manqué, sa douceur nous trouble toujours autant.

Après un opéra avec le dessinateur Ludovic Debeurme et une tournée de plus de deux ans avec le génialissime Octopus le spectacle du chorégraphe Philippe Decouflé, l’artiste au regard d’ange nous réapparait autre. Peut-être simplement parce qu’il nous laisse percevoir, cette fois, un peu de lui à travers des textes écrits en majorité en français. Le Klotekerg, cette langue si particulière des premiers albums vient, pour ce nouvel opus, seulement par petites touches pour rappeler l’incroyable sonorité de la partition de Nosfell.
Exclu : le chanteur se met en scène pour la première fois et pour ce projet à travers des vidéo clips dévoilés dans les prochains jours. Il est aussi impatient que nous de les partager sur sa page youtube. En attendant, le teaser et son interview :

Image de prévisualisation YouTube

United States of Paris : La sortie d’un nouvel album est-elle une source de stress ?
Nosfell : J’essaie de me déshabituer à enfanter dans la douleur (rires). C’est toujours un calvaire. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir à enregistrer cet album. En ce moment, je suis comme un lion en cage. J’ai envie de jouer. J’ai envie de monter sur scène car le disque est fini depuis octobre dernier. L’attente est trop longue.
C’est à la fois du stress et je sens aussi que je tombe du nid : la mue est tombée et je dois refaire une coquille.

Y’a-t-il un avant et un après Octopus (spectacle de Philippe Decouflé) ?
Le fait de travailler avec et pour Philippe Decouflé, je me suis mis en mode « au service de… » Ce n’était pas un travail de commande classique. J’ai appris la tournée à 20 sur la route, l’esprit de famille, l’esprit de groupe, la cohésion de groupe. J’ai aussi appris à être plus à l’écoute des partenaires sur le plateau. Alors qu’avant je traçais ma route et mes musiciens en scène devaient me suivre. Cette tournée a été l’occasion de rencontrer un public qui ne me connaissait pas.
Cette collaboration a été en fait très bénéfique pour moi. Car l’univers que j’avais, celui des premiers albums, découlait du rapport que j’avais avec mon père. Il était polyglotte, il me parlait ce langage particulier, il fallait que je lui raconte mes rêves… Le travail avec Decouflé a été un sas de décompression.

Que t’apporte d’écrire et de chanter en français ?
Ce n’est pas tout à fait une première, puisqu’il y avait déjà 2 chansons dans mon 2e album, une chanson avec Daniel Darc dans le 3e et quelques titres en français pour Decouflé. J’avais envie de poursuivre cette recherche pour ce nouveau disque. La collaboration avec Dick Annegarn et Dominique A m’a un peu poussé au cul pour essayer de trouver ma musique. Ça faisait longtemps que je correspondais avec eux, par mails et puis l’envie de travailler ensemble. On s’est moins retrouvé sur la musique que sur le texte. Je me suis dit : « je ne vais pas laisser que les copains écrire en français. »
Mon langage me permettait d’aller dans des inflexions plus impressionnistes pour essayer de raconter et transmettre une histoire. En chantant en français, je peux lâcher prise. J’ai conscience de me dénuder un peu plus à travers les paroles de ce disque.

Qu’est-ce qui t’inspire dans l’écriture de Dominique A ?
Il y a un art absolu du double sens dans ses textes. Et une hyper-réalité qui est pour moi à côté de la réalité. Et c’est ça qui me fascine depuis toujours.
Ce qui est drôle par rapport au texte qu’il a écrit Dans les chambres fantômes, c’est que ça a été dur pour moi de ne pas être dans une sorte d’imitation. Car même à travers son texte, il y a une musique, il impose un rythme.
C’est pour cela qu’avec La mer ne dit rien j’ai essayé d’emmener les mots ailleurs. Je voulais voir jusqu’où il était possible d’aller avec ce texte. Les chansons de Dominique A sont un immense cadeau, alors qu’il était très occupé. Je l’admire.

Qu’est-ce qui est à l’origine de ces sentiments que tu chantes sur Amour Massif ?
Beaucoup de choses m’ont traversé pendant l’écriture de ce disque. J’étais en amour. Et pour ce disque, j’avais envie de continuer de raconter des histoires. Parce que je suis accro au concept. J’ai écrit plusieurs chansons, en ait retiré quelques unes. Et je me suis aperçu que tout parlait d’amour. Parfois charnel, parfois de l’amour filial, j’imagine aussi l’amour entre deux sœurs, un père et son fils…
En me retournant sur mon histoire, je me rends compte comme tout le monde que ce sentiment a toujours été quelque chose de difficile à transmettre. De dire à ses parents qu’on les aime. J’ai un rapport particulier avec mes frères et sœurs que je considère presque comme mes enfants car ils sont très jeunes.
Et c’est toujours très douloureux de savoir comment j’exprime ce sentiment. Massif c’est un peu comme une montagne que l’on admire, que l’on trouve belle mais qui est chaque jour changeante.

Mais l’amour peut mordre aussi !
Ah Cannibale ! (rires) Cette chanson m’a inquiété un bon bout de temps. Parce que je me suis demandé si ce n’était pas un peu kitsch quand même. Mais en fait ce qui me plaisait dans l’écriture c’est de pouvoir changer de rôle : ça peut être une femme qui s’adresse à un homme, et inversement ou un homme à un autre.
En fait, j’adorais ado et j’aime toujours Prince. Il parlait crument de sexualité. J’ai essayé de le faire un modestement avec cette chanson.

J’ai l’impression de redécouvrir ta voix. As-tu expérimenté de nouvelles choses vocalement ?
J’ai pas mal joué sur les hauteurs d’arrangement. Les chansons ont donc eu pas mal de vie avant d’être enregistrées. J’ai essayé de les chanter dans plusieurs tonalités avant de choisir la bonne. Pour savoir où je me sentais le mieux et même parfois là où je me sentais un peu plus en difficulté. Ce qui pouvait être excitant aussi dans le rendu. Que je ne sois pas toujours dans une assurance proche de la performance.

A qui as-tu fait écouter ton album en premier ?
Ludovic Debeurme
, un ami très proche et dont l’avis compte beaucoup. C’est un excellent musicien qui peut être très critique. C’est comme un membre de la famille.
J’ai aussi tout de suite demandé à ma petite sœur
. C’était aussi très important d’avoir son avis. Jo Dama je l’ai tout de suite inscrite dans ce processus. Elle a beaucoup aimé le disque.
Et avec ce nouveau projet, je pense vraiment que l’on va arriver à mieux se comprendre.  Il y a des choses qui vont lui paraitre moins mystérieuses me concernant.
Avec Ludovic c’est plus technique. Il s’attendait à avoir plus de guitare sur l’album. Mais il adore les arrangements et Voix divine.

Sortie le 10 mars 2013 d’Amour Massif nouvel album de Nosfell

Concert au Trianon à Paris, le 12 novembre 2014

Share

Live report la chanteuse rock & soul KENDRA MORRIS en concert au Club Transbo à Lyon et en tournée à Paris à Nantes

Le lendemain de son concert à Montpellier avec Radio Nova, Kendra Morris poursuit son tour de charme en France avec une soirée tout en intimité au Club Transbo du Transbordeur à Lyon. Devant elle, un parterre d’oreilles curieuses et bienveillantes. Ici, très peu sont celles et ceux qui connaissent déjà les petites pépites de Banshee, le premier album de l’Américaine, fraichement distribué par Naïve. 

Silhouette fine, sous une coiffure dont elle seule maîtrise l’harmonie du désordre, Kendra accompagnée de ses boys entre en scène avec Waiting de bon augure, track 1 de son album – maintenant la belle sera attendue de pieds fermes à sa prochaine visite dans la région. Une montée en rythme subtile pour emporter avec elle le public de ses vocalises cristallines et graves. Right Now suivi du groovy et incandescent de Pow pour la trilogie d’intro d’un show musclé et complice.
Le titre If you let it go devient encore plus soûl dans sa version live. On flirte avec les paysages de Californie, un des deux Etats qui imprègnent la culture de la chanteuse avec la Floride.

Just one more – prévue sur la setlist en rappel – prend place en version piano seul le temps de régler une légère défaillance de guitare. Kendra la chante tout en douceur, prouvant l’étendu de son charisme vocal, fait de beaux coups de force et de moments susurrés à même le micro. Au milieu du set, la chanteuse tient à présenter ses nouveaux compagnons de route, avec ses musicos : des dinosaures miniatures. Un brin kitsch, ils remplacent les fleurs accrochés au micro de la blonde incendiaire lors de son premier à Paris au Bus Palladium.

Kendra sait aussi se faire joueuse avec le public, disparaissant derrière ses musiciens, sur la longue instru – ou plutôt l’interlude de – Running on empty, titre inédit ne figurant pas sur Banshee. 

Suit l’efficace Spitting Teeth, taillé pour être un futur standard soul de cette année. Une chanson dont l’intéressée précise “qu’elle a bien failli ne pas être dans l’album” Ca aurait dommage.

Concretive Waves, premier succès de la belle est applaudi sur les premières notes. L’occasion pour certains de s’embrasser. La chanson aurait-elle déjà une résonance particulière ou un effet aphrodisiaque pour ce jeune couple tout proche de la scène ?

These Eyes et l’envoutant Banshee viennent clore la première partie du set, un titre parfait pour vous accompagner sur la route de retour.

Deux titres supplémentaires avant de quitter Lyon sous la pluie pour l’artiste, qui s’excuse de repartir si vite.
La cover de Shine on you diamond de Pink Floyd dont la justesse vocale pousse à l’admiration et un Evil de circonstance, car sous ce sourire angélique se cache une rebelle au bras tatouée !
A la sortie du Transbo, beaucoup sont bluffés par l’ouragan Morris qui s’en allé. Une jeune trentenaire remercie son amie qui l’a invitée à la découverte.

Ne ratez pas les prochains tête-à-tête avec la star américaine. Car il y a fort à parier qu’à son retour, les salles seront plus imposantes à la mesure du nombre grandissans de ses fidèles.

l’album BANSHEE en vente depuis 27 janvier 2014
chez Naïve

 

Kendra Morris en concert en France !
PARIS • Café de la danse • 06 (sold out) & 07 février 14

ALENÇON • La Luciole •  08 février 2014
NANTES • Le Ferrailleur •  10 février 2014

RENNES • Le Diapason •  12 février 2014

LIMOGES • La Fourmi •  13 février 2014

 

Merci à Eldorado 

Share

Actu 2.0 : pour illuminer sa façade, le Théâtre Saint-Georges se met au crowfunding !

Michel Galabru, Pierre Palmade, Camille Cottin (la Connasse de Canal Plus), Jean-Luc Moreau sont quelques-uns des grands noms qui ont récemment tenu l’affiche au Théâtre St Georges à Paris.

La vie des lieux de culture (intellectuelle ou plus noctambule) est parfois difficile. Alors pour financer leurs travaux, certains établissements utilise la méthode du crowfunding. Mais qu’est-ce c’est déjà le crowfunding?

C’est une méthode de financement dite participative ou production communautaire pour laquelle chaque financeur reçoit ou non, une contrepartie plus ou moins grande en fonction du montant alloué à l’opération. On  retrouve ce mode de financement dans beaucoup de domaines :  la production musicale (My Major company), l’art , le sport (sportfunder.com), la culture, la restauration… Le site généraliste le plus réputé étant Kiss Kiss Bank Bank.

Le Théâtre Saint Georges souhaite illuminer la nouvelle année en renouvelant les lumières de sa façade. Mais être plus écologique, tout en ayant un éclairage plus efficace, n’est pas forcément à porter de bourse pour n’importe quel théâtre privé.

Alors si vous vous sentez l’âme d’un mécène, sans nuire à vos économies pour autant, participez comme nous à ce partenariat original pour aider ce beau théâtre à aller au bout de son rêve.
Les contreparties à votre participation vont d’une photo dédicacée de la troupe de Même pas vrai actuellement à l’affiche à la visite des coulisses ainsi que des places pour voir la pièce. Et pourquoi pas retrouver votre portrait photo sur le mur des mécènes dans le hall du théâtre ?
En plus de ces avantages, cette opération vous permettra de tisser des beaux liens avec l’équipe du Saint-Georges : chaleureuse, accueillante et définitivement connectée et 2.0.

Et qui sait, si c’est votre première expérience de soutien de projet online, peut-être aurez-vous envie de renouveler l’expérience et participer au financement de l’un des multiples projets présents à travers le web et le monde.

Toutes les infos pour soutenir le Théâtre Saint-Georges sont sur : http://www.bulbintown.com/projects/theatre-saint-georges/accueil

Share

Blog Paris – La capitale autrement WITH TIPS IN ENGLISH !

Translate »