PIANO CLUB au Bus Palladium : une électro-pop belge fraîche, énergique et envoûtante

Parfois, un mail débarque dans notre boîte, on clique sur un lien pour charger un album. Cette fois-ci, derrière le lien se cachait le groupe Belge PIANO CLUB dont l’album Colore sort ce 28 février. On découvre alors une petite pépite pop-rock qui remet la patate après une journée de taff vraiment dure… Du coup, cet album tourne en boucle dans nos oreilles depuis quinze jours. Faut-il vraiment dire qu’on avait hâte de les découvrir sur la scène du Bus Palladium, ce jeudi ?

Piano Club

Rendez-vous à 21h pour un concert 30 petites minutes plus tard. Le temps de repérer le bon angle pour les bonnes photos  et le groupe débarque sur scène après une courte intro qui annonce Today, le premier titre de l’album. D’emblée, l’énergie du chanteur Anthony Sinatra et de ses comparses remplit la scène (trop petite à notre goût).

Comme pour prendre leurs marques, le groupe enchaîne de suite avec Ain’t No Moutain High. Ce titre reflète toute la fraicheur de la musique de Piano Club. On ne peut s’empêcher de suivre le refrain entêtant de cette chanson, les arpèges de synthé enivrants totalement 80’s. La batterie est au fond des temps et la basse de Gaëtan Streel, mène la danse.

S’enchainent alors leurs chansons électro-pop pleines de bonne humeur, aux sonorités si particulières : Not too old, The Captain, On the Wagon, Olivia. Malgré un salle un peu trop timide sans doute, on sent que le public accroche à cette musique qui peut balayer les coups de blues d’un riff de guitare.

Piano Club

On enchaîne sur un titre peu plus mélancolique A Long Time Ago suivi par ce qui pourrait être un vrai hymne de cette année 2014 Me and Myself. Rythme tenu, haletant, refrain prenant et ligne mélodique assurée. Le trio d’un soir prend visiblement plaisir à retrouver le  public parisien.

Le concert prend fin sur deux titres de leur premier album – Andromedia – Love hurts et Your sadness. Moins familières pour nos oreilles tout juste formées à ce groupe, on aurait préféré que le set se termine par une chanson plus entraînante comme A day Like a Year – malheureusement pas sur cette set-list – un hymne juvénile qui est un véritable tube en devenir et aurait laissé aux spectateurs l’impression encore plus forte de flotter sur un nuage musical.

Piano Club

On prendra le temps, rapidement, de regretter le son un peu sourd et peu profond très éloigné de celui claire et céleste de l’album, mais peut-être dû à l’absence du batteur (Julien Paschal). En effet le groupe a maintenu sont concert parisien alors que celui-ci devenait papa dans la soirée. Le clavier (Salvio La Delfa) est donc passé à la batterie (une première pour lui et il assure !) , accentuant peut-être, les quelques travers acoustiques du Bus Palladium.

 

Mais quoi qu’il en soit, cette première parisienne, pour nous en tout cas, présage de prochains concerts à ne pas manquer et, pour vous,  d’un album à mettre très vite dans votre play-list. Nous c’est déjà fait ! Un vrai bain de jouvence musical.

Piano Club

Piano Club
Album Colore

 

site officiel : pianoclub.be

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Musique : Interview de FAUVE ≠, le collectif met l’ambiance des soirs de concerts parisiens… à Niort. Un groupe unique en son genre !

Nous avons rencontré le phénomène du moment : FAUVE Corp, à l’occasion du concert du groupe à Niort  ! Un album sorti le 3 février 2014 nommé Vieux Frères, partie 1 et des salles de concert sold out comme les vingt Bataclan programmés à Paris. Bluffant ! 

 

Niort, ce jeudi soir, les lycéennes sont en délire aux premiers rangs. Les membres du groupe ont entre 25 et 30 ans, ils sont souriants et sympathiques. On sait déjà que le prochain album (Vieux Frères, partie 2) prévu pour la fin de l’année fin voire début 2015, sera préparé aux petits oignons par ce groupe de perfectionnistes.

Fauve ce sont des garçons prolixes avec un style décontracté/branché, capuche vissée sur la tête. « Fauve cest le groupe pas prise de tête » et c’est avant tout un groupe d’amis, qui décident tout ensemble, chacun a le droit au dernier mot. Ils vivent leur projet à fond et avec passion.

L’interview a eu lieu dans une brasserie niortaise et en discutant, l’un d’eux, remet soigneusement les couverts en place. Image cocasse !
Ce groupe tente avec difficulté de garder l’anonymat, surtout depuis qu’il est en bonne place dans le Top 5 Itunes. Mais les membres regrettent presque de pas avoir dévoilé leur identité dès le début, se disant qu’aujourd’hui on ne leur poserait plus la question. Fauve c’est un groupe honnête, ensuite on aime (à la folie) ou on n’aime pas du tout (indifférence totale), on a cherché à savoir pourquoi.

Interview de FAUVE

Louis-Clément : Comment vous sentez-vous ce soir avant de monter sur scène à Niort ?  Quest ce que vous pensez des salles de province, est-ce-que lambiance est différente du Bataclan ?
Fauve :  Les concerts à Paris, c’est marrant parce qu’il y a beaucoup plus de visages familiers pour nous. Mais le public parisien est un peu différent, c’est un peu plus guindé. C’est peut-être nous aussi, car hors de Paris on a moins de pression. Il y a deux jours, à Rennes, à L’Etage, c’était énorme ! Mais cela a tendance à s’uniformiser, car récemment au Bataclan c’était très intense aussi.
Que ton projet marche à Paris, c’est étonnant, mais pas forcément car il y a tellement de trucs qui sont brassés. Quand tu vas ailleurs, et que le public est là, tu prends conscience qu’il y a un truc que l’on ne peut pas toucher ou expliquer.
On fait une espèce de “rejet” de la capitale en ce moment. En fait, on a mal vécu d’être considérés comme un groupe de « bobos » parisiens. On est tout sauf des Parisiens même si on y habite, et que nos attaches sont en partie là.

Pour quune œuvre devienne une référence, il faut quelle soit rejouée, pensez-vous pouvoir être repris, un jour ?
Non, on n’y pense pas. Ce n’est pas du tout pour ça que l’on a fait le projet. Quand les gens en face de toi ressentent quelque chose, là, tu peux te dire, ce n’est pas « une œuvre » parce que c’est un gros mot pour nous, mais que tu touches quelque chose. De plus, ça m’étonnerait que ça se fasse, c’est trop compliqué « ce langage parlé », c’est chiant, faut avoir la petite technique. Ce n’est pas évident. Ca nous a pris du temps à la trouver et ça risque d’être indigeste. Tu imagines reprendre Nuits fauves, 4 minutes 30 de blabla ? C’est comme un truc de rappeur, ça ne se reprend pas.

Votre musique est assez proche du rap, elle est parlée plutôt que chantée sauf que dans le rap, on parle plus de la banlieue, et vous êtes plus des gosses privilégiés ?
On n’a pas essayé de jouer des personnages, on a dit qui on était tout de suite. Quand tu écoutes les paroles, tu ne te dis pas que les mecs se racontent une vie. C’est nous, on ne va pas se vendre, comme des vrais ou faux rappeurs.
On est des gens normaux. Hier, j’en parlais avec ma grand-mère, car il y a eu un article dans le magazine Public et elle était surprise qu’on dise que l’on est bourgeois, issus de milieu aisé.
On n’a jamais eu de problème réel dans la vie, on a des vies de gens normaux. On veut juste se départir de cette culpabilité, judéo-chrétienne mal placée, qui est que tant que tu n’es pas le dernier de l’échelon, faut te mettre des coups de fouet, il faut t’auto flageller, « fermer ta gueule », tout ça. Les gens qui disent ça ils ne balayent jamais devant leur porte, c’est les premiers à se plaindre, comme tout le monde.
On essaye de sortir de ça en disant que l’on n’est pas en train de s’approprier les problèmes d’autres personnes, on ne joue pas un rôle. On n’est pas en train de hiérarchiser nos problèmes, même les riches ont des problèmes, ce n’est pas ça que l’on dit. Les douleurs et frustrations on les a vécus, nous n’allons pas essayer de les garder pour nous et que ça nous ronge de l’intérieur. C’est la sincérité qui nous fait du bien.

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Avez-vous le projet de faire un DVD ?
On a beaucoup pensé au DVD, mais le problème c’est le support en lui-même, c’est un peu « old-school », nous on a décidé de casser un peu ça en 2014. On veut plus faire des hors-formats de 20 à 30 min, mais pas forcément les commercialiser, le but c’est que ça touche le plus possible de personnes, nous voudrions montrer des choses de nos vies, mais pas en DVD, plutôt via Youtube.
Pour le prochain album on a vraiment envie de proposer quelque chose de complet.
Le support papier nous plaît plus, pour Vieux Frères on a ajouté le livret, ça nous a beaucoup amusé de le faire, ça nous aurait même plu de faire un petit livre. Le film, on le réserve pour le net.

Comment se passe une séance d’écriture ? Vous travaillez sur papier ou sur ordinateur ?
Nous avons tout fait sur ordinateur. Un jour, on a vu Booba écrire sur son Black Berry, on a trouvé ça plutôt classe. Du coup, on fait pareil maintenant. Il n’y a pas de séance d’écriture, c’est vraiment au moment de l’enregistrement qu’on fait nos arrangements. C’est assez fluide en fait.

Vous avez dit chez Pascale Clark, que vous étiez des “ratés modernes”. Est-ce que c’est lié au fait que vous navez pas fait de crise d’ado ? Cest quoi des ratés modernes ?
Les « ratés modernes », ça vient d’un pote, ça semblait vraiment nous définir à merveille. Mais la donne a un peu changé aujourd’hui. On a récupéré de l’estime de nous-mêmes, on est plus tendres. En fait, notre ami a écrit un bouquin et on a tout de suite halluciné. On avait l’impression de lire « Sainte Anne », mais à l’échelle d’un bouquin !
Dans le résumé, il dit : « j’étais un raté moderne », il parle de celui qui fait tout comme il faut : il a eu ses diplômes, pas d’ennuis avec les keufs, un physique ni gracieux, ni disgracieux, mais il n’y arrive pas.
Nous, on joue à la Playstation, on fume des clopes, on boit des bières. On est content de voir qu’il y a rien qui bouge et que l’on reste toujours autant handicapé avec les meufs, ça changera peut-être.
Avec l’enchainement des concerts on a quand même des vies plus rangées qu’avant. On n’a jamais été aussi peu ado. C’est vrai qu’on a une nouvelle vie aujourd’hui, ça fait un peu colonie, mais ça n’en a pas vraiment la couleur.

On remercie le band d’avoir pris le temps de répondre à toutes les questions avec le sourire, bien que les membres soient tous malades ce jour-là – décidément ils font vraiment tout en groupe !

Interview à la sortie du concert de Marilou et Constance, deux fans venues de Poitiers

 

Quest ce qui vous attire quand vous écoutez Fauve ?
C’est différent, ça fait du bien ! Ce n’est pas le genre de musique que l’on entend actuellement à la radio, c’est une musique moderne, qui n’est pas prise de tête. On peut facilement s’approprier les textes. À la première écoute on est attentif aux paroles et ensuite, on se lâche.

Qui écoutent Fauve autour de vous ?
C’est très partagé, autour de moi mes amis disent : « Fauve c’est le meilleur artiste que j’ai découvert en 2013 ! » (Petit tacle à Stromae !)

Avez-vous apprécié ce concert ?
Les artistes sont très présents sur scène, ils se donnaient à fond. La salle a mis un peu de temps à répondre, mais à la fin, on était en totale transe !

Un petit mot pour Fauve ?
Ne changez rien, faites ce qu’il vous plaît ! On attend très impatiemment leur prochain album ! L’anonymat on trouve ça génial. Ca change. Le public aura la curiosité de venir les voir sur scène.

FAUVE en concert au Bataclan à Paris en mars (du 4 au 8), avril (du 8 au 12) et mai (13 au 17) prochains et en tournée dans toute la France

Festivals cet été : Nuits de Fourvière à Lyon, Garorock à Marmande, Beauregard à Hérouville St Clair, Musilac à Aix-les-Bains, Francofolies de la Rochelle, Les Vieilles Charrues à Carhaix et Carcassonne


B
Louis-Clément Mauzé

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Sochi : Déjeuner français avec le porte drapeau français Jason Lamy-Chappuis et Annette pour Merci Maman ! Jeux Olympiques de Sotchi 2014

 Ce vendredi, le porte drapeau de l’équipe de France lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Sochi 2014 est à l’honneur au Parc Olympique.
A deux pas du Galaxy Studio, P&G célèbre Jason Lamy-Chappuis et sa mère, Annette, vrai soutien pour le jeune athlète et médaillé d’or aux JO de Vancouver.
Le pavillon est, en effet, dédié à l’accueil des parents et famille des athlètes.

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Lors d’un déjeuner entre Français, j’ai eu droit à un tête-à-tête avec le couple de la journée pour partager cette expérience des jeux en Russie au cours desquels, Jason a participé aux épreuves de combiné nordique en individuel et en équipe.

L’entrée dans le Stade Olympique est bien sûr l’image la plus spectaculaire qui a marqué le skieur. Un Graal après une longue attente et après avoir serpenté dans les couloirs de ce gigantesque navire dédié au sport. L’ambiance sonore à l’arrivée était impressionnante pour le jeune athlète et l’ensemble de la délégation.
Pour l’anecdote, juste avant l’entrée des membres de l’équipe de France, un bénévole russe les a menacé de ne pas les laisser entrer dans le Stade s’ils ne chantaient pas une chanson. Ils ont donc entonné la Marseillaise avec une complicité incroyable. La fierté d’être Français était dans le coeur de notre sportif.

Côté spectateurs et spectatrice privilégiée sa maman, Annette, ne se remet toujours pas du bruit impossible quand les athlètes russes sont entrés en piste ce soir-là, avec la vibration des gradins en plus.
Ne connaissant pas l’alphabet cyrillique, elle a eu le stress de l’attente prolongée de voir son fils en piste, plus habituée comme nous à l’ordre alphabétique classique. Si bien que son attention n’a pas faibli de toute la soirée.

Concernant sa participation à ces jeux, Jason n’a pas de sentiment d’échec, pas de regrets non plus, juste une déception ne pas avoir décroché une médaille. Il retient de très belles images : en haut du tremplin, la chaine de montagnes russes, le podium du slalom géant avec Missillier et Pinturault, “exceptionnel !”
A la question de savoir s’il perçoit quelque chose avant et pendant chaque saut, il répond : “les sifflets de maman, sur la barre d’élan, tout en haut du tremplin !” Après avec le vent, plus aucun son n’est perceptible avec le casque.

Annette retient aussi la rencontre avec les autres familles d’athlètes Français et étrangers et la complicité qui s’est installée avec certaines d’entre elles. Comme avec les parents de Charlotte Kalla, fondeuse suédoise et la mère de la patineuse artistique italienne médaillée de bronze, Carolina Kostner. Ayant tous et toutes connus déception et grands bonheurs, il n’est pas nécessaire de beaucoup de mots pour connaître l’état d’esprit de chacun après chaque épreuve.

Enfin, Jason confirme que Sochi est un lieu fait pour les athlètes, le village olympique est très bien situé et les transports sont efficaces.
Annette, sa mère, se rappelle encore ce que ses collègues lui disaient avant son départ pour la Russie : “Tu vas vraiment aller là-bas ?”
Et finalement, les contrôles de sécurité déployés sur les différents sites et dans les transports ont rassuré spectateurs et familles de sportifs dès leur arrivée.

Jason est prêt à nous surprendre encore. Rendez-vous très prochainement avec le champion olympique.

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Rencontres avec l’équipe de Bobsleigh Jamaicaine et la patineuse de vitesse Katarzyna Bachelda Curus au Samsung Galaxy Studio Sochi 2014

Avec mon équipe de mobilers internationaux invités à suivre les Jeux Olympiques de Sochi (ou Sotchi pour la prononciation française), ce mardi nous assistons à la rencontre des membres de l’équipe de Bobsleigh jamaicaine.

Après le premier coup d’éclat en 1988 qui a inspiré le film Rasta Rocket, deux athlètes originaires de Jamaique ont décidé, il y a plusieurs mois, de renouer avec la grande Histoire du sport.
Marvin Dixon et Winston Watts se sont lancés dans le crowdfunding pour mener à bien leur projet. Grâce à la mobilisation des internautes, il n’a fallu qu’une poignée de jours pour la levée de fonds leur permettant de décrocher leur billet pour ces jeux 2014.

Cette nouvelle aventure soutenue par Samsung fait l’objet d’un nouveau film Keep on pushing avec les héros des JO de 1988 et un guest : Usian Bolt, le médaillé olympique des JO de Londres 2012.

Après les gros muscles de Martin et Winston, place à la grâce avec la patineuse de vitesse polonaise, Katarzyna Bachleda Curus.
Membre de la Galaxy Team, l’athlète médaillée aux JO de Vancouver a livré ses impressions sur Sochi à notre petit groupe.

Âgée de 34 ans et mère d’une petite fille de 3 ans  – qui la soutient pour ces JO et est présente en Russie à ses côtés – Katarzyna assure que ces jeux sont les meilleurs pour elle en termes de préparation et de performances pendant les sélections, malgré sa médaille à Vancouver.

Elle nous a assurés aussi qu’au Village Olympique aucun athlète qu’elle ait rencontré ne s’est plaint des conditions d’accueil ou de l’ambiance en Russie.

A ma question sur ce qui peut la surprendre à ces jeux, la Polonaise répond qu’elle n’en revient toujours pas de voir des palmiers tous les jours.
Avant de la quitter, l’athlète confirme qu’elle n’a rien à perdre et que c’est une vraie chance de participer à nouveau à des jeux.

Pour le moment, la belle Katarzyna n’a pas gagné de médaille. Nous lui souhaitons bonne chance pour la compétition par équipe de ce jeudi.

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Le bon goût russe – JO de Sotchi – Matters of russian taste – SOCHI Olympic Games 2014

Ah le bon Russe ! Blogger invité aux Jeux Olympiques de Sotchi – participant au programme Samsung Mobilers avec une dizaine d’autres bloggers de pays étrangers – j’ai de nombreuses occasions de constater qu’en matière de bon goût les Russes ne sont pas en reste.

Je ne me serai bien sûr pas aventuré avec cet angle particulier pour un billet sur les JO si de jolies russes n’avaient pas validé mon constat, qui est bien malheureusement sans appel.
Jugez plutôt.

Tout d’abord, une pensée émue à Nelson Monfort et ses confrères français et étrangers qui endurent tous les jours la déco un brin chargée du Media Center à quelques pas du Parc Olympique.

Intérieur du centre de presse des Jeux Olympiques d’Hiver

La première chose que l’on aurait envie de dire à la vue de ce petit bijou kitsch d’architecture post-Disneyland serait : WTF ! ( What the fuck ! )

Bogatyr Hotel dans le Parc Olympique de Sochi

La version éclairée de nuit est encore plus incroyable.

L’arche des amoureux

 

Entrée principale du Luna Park de Sochi

 

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PHOTOS Sochi 2014 Supporters & fans – les spectateurs des Jeux Olympiques de Sotchi

A Sochi en Russie, comme pour tout autre grand événement sportif, le spectacle n’est pas uniquement et exclusivement sur la piste mais il est surtout côté le public.

Les Russes en nombre rivalisent de bonnes idées pour encourager leurs athlètes.

Pas assez d’un drapeau pour être fier !

Mais les délégations étrangères ne sont pas en reste pour honorer leurs hôtes.

Supporters Coréens au patinage de vitesse

Je vous propose quelques clichés pris lors de différentes compétitions sportives de ces jeux d’hiver comme le snowboard parallèle, le patinage de vitesse ou encore le saut à ski.

Supporter russe à l’Extreme Park pour la compétition de snowboard
Chapeau Matriochka sur une supportrice russe

Supporter Kazak
Une adorable canadienne

 

Des hollandais très fashion !

 

Des suppoters russes en kilt

 

Toujours fier d’être américain !

 

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Rainy Night – soirée de pluie @ Sochi Olympic Park Jeux Olympiques de Sotchi 2014

Tout bon photographe sait qu’un shooting de nuit réussi c’est une prise de vue qui suit la pluie.

Ce mardi, soirée de compétition acharnée en patinage de vitesse au cours de laquelle non pas un, ni deux mais bien trois hollandais se retrouvent sur le podium, la pluie s’acharne et bat son plein dans le Parc Olympique de Sochi – Sotchi en Russie. Pourtant aucune démotivation des spectateurs n’est perceptible à proximité de la Flamme Olympique.
Sorti du Palais du patinage Olympique, le spectacle de la lumière est total, avec les reflets sur le sol.

Spectacle nocturne autour de la Flamme

 

Adler Arena Skating Center

 

Iceberg Skating Palace

 

Medals Plaza : Bienvenue à Sochi !

 

Bogatyr Hotel, style château, dans le Parc Olympique

 

Maison de la Suisse à Sochi

 

Samsung Galaxy Studio Pavilion

 

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Live Report : La Saint Valentin à la Gaîté Lyrique avec Mustang, The Pirouettes et Kylie Minogue en concert

Concentration exceptionnelle de jeunes gens talentueux sur la scène de la magnifique Gaîté lyrique. Juliette Armanet et Cléa Vincent ont donné l’impulsion.

La première, par sa présence, seule au piano, et par ses textes déjantés, comme par exemple sur le morceau Du Coq A L’Ane, ou comment placer « cot cot cot » dans une chanson sans tout gâcher ! La seconde – récemment aperçue dans la cave musicale du Pop In rue Amelot –, par son sens très prometteur de la pop, sa sensibilité rythmique infaillible et son inédite voix jazzy-solaire, a naturellement emporté le public ; on retient les morceaux Retour De l’Homme et Retiens Mon Désir, issu de son premier EP Non Mais Oui qui vient de sortir.

Ensuite les Mustang ont littéralement déroulé leur virtuosité, eux qui affichent déjà une belle panoplie de publications, et qui font preuve d’une maîtrise saisissante pour un groupe si jeune. Huit morceaux enchainés tambour battant, alternant ou mélangeant sautillements et sensualité, le tout dans un magma évidemment rockabilly mais aussi pop-rock au son clair, sans oublier une french touch bien dosée. Et avec une aisance déconcertante : Jean Felzine, Rémi Faure, Johan Gentile sont faciles. Aucune fausse note à pointer au cours de ce récital rétro pop tonitruant. Leur troisième album, « Ecran total », sera l’immanquable du printemps 2014. . Nota bene : on retient l’originalité des textes, presque les héritiers de ceux de Boris Vian.

Et The Pirouettes, que l’on connait déjà bien, pour finir. Leur deuxième EP « L’Importance des autres » fraichement paru, Léo et sa valentine ont su capter l’attention d’un public pas forcément attentif, et pourtant, que leur musique fait du bien ! Eux-mêmes se trouvent « moyens » en live, mais ce n’est qu’une question de confiance à engranger : rassurez-vous les Pirouettes, vos mélodies accrochent, votre look séduit et votre attitude attendrit. Un duo attachant, avec lequel on a envie de partager des bons moments de musique. Une date à bloquer : le 07 mars pour leur release party, « on va faire la fête », ont déjà averti Léo et Victoria.

La soirée aurait pu se terminer ainsi, mais c’était sans compter la love surprise : un concert express de Kylie Minogue, en toute simplicité ! Bon, a priori, je ne suis pas la cible. Mais il faut saluer la bête de scène, la star internationale qui, après 30 ans de carrière, a présenté un show de 15 minutes au cordeau, dans le cadre de la promotion de son nouvel album « Kiss Me Once » qui sortira en mars prochain. Une personnalité qui sait aussi sortir du cadre, lorsqu’elle smacke un fan hystérique du premier rang, ou lorsqu’elle reprend a capella son tube I Should Be So Lucky.

Set list de The Pirouettes : L’Eté Indien > Danser Dans Les Boîtes De Nuit > Oublie-Moi > Un Mec En Or > Hortensia Summer > Le Dernier Métro.

Set list, de Mustang : Coup De Foudre A L’Envers > Le Sens Des Affaires > Sans Des Filles Comme Toi > Mes Oignons (Ne Font Pleurer Que Moi) > Les Oiseaux Blessés > Ecran Total > Le Pantalon > Je Vis Des Hauts

By Baptiste

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PHOTO DU MOIS #23 : le froid ou le chaud

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Le sujet du mois proposé par RenePaulHenry est : le froid ou le chaud.

Et je suis tenté de dire froid et chaud. Ce paysage paradisiaque est à trouver du côté de Marbella en Andalousie (Espagne).
Alors que les palmiers font penser à la chaleur, en cette fin de journée de fin janvier, le vent froid se levait et obligeait à bien maintenir son appareil.

Au tour des ptits camarades de vous présenter leur proposition :

A’icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, AnneLaureT, Annick, Arwen, AurélieM, Ava, Béa, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Cécile – Une quadra, Cécile Atch’oum, Cekoline, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire, Claire’s Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Djoul, Dr. CaSo, dreamtravelshoot, E, El Padawan, Elodie, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, FloRie, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Grenobloise, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, Ileana, Isa de fromSide2Side, Isa ToutSimplement, Isaquarel, J’adore j’adhère, Joane, Josiane, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Fille de l’Air, La Messine, La Nantaise à Paris, LaRoux, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d’Anne & Alex, LisaDeParis, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, Marie-Charlotte, Marmotte, MauriceMonAmour, Mère débordée, Mes ptits plats, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nie, Oscara, Pica Moye, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sailortoshyo, scarolles-and-co, SecretAiko, Sephiraph, Stephane08, Sylvie, Tataflo, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Thib, Ti’ Piment, Trousse cadette, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Vanilla, Violette, Viviane, Woocares, Xoliv’, Zaza

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Même pas vrai ! au Théâtre Saint Georges : écriture efficace & humour décapant

Après une première rencontre avec la troupe de Même pas vrai ! en novembre dernier au Théâtre Saint-Georges, nous étions impatients de prendre place devant cette joyeuse bande. Après deux mois passés au Théâtre de la Tête d’or à Lyon, et l’été dernier au Festival d’Avignon, il était presque sûr que nous allions assister à un spectacle déjà bien rôdé.

Difficile de résumer cette pièce à tiroirs sans en dévoiler un rebondissement ou ébruiter un élément charnière de l’histoire. Tentons pourtant un pitch des premières minutes de l’histoire. Ça commencerait par une famille de doux dingues composée d’Arnaud, Mathilde et de leur fils Mikaël. Ces trois-là ont la fâcheuse tendance à régler leurs affaires de famille au cours de soirées auxquelles ils aiment convier leurs amis Irène et Bernard. Le tout en mentant et s’inventant des histoires et créant des personnages. Marie, la nouvelle copine un peu trop collante de Bernard, va être la première victime des piques et attaques verbales plutôt acides de cette bande d’excités du bon mot.  La soirée va tourner très vite à l’aigre et faire remonter, involontairement et au désespoir de tous, les non-dits et les différents secrets dissimulés par les uns et les autres.

Dans cette pièce écrite au cordeau, chaque personnage évolue dans un registre qui lui est propre et de manière complémentaire vis-à-vis de ses partenaires. Mathilde, la mère, joue de son humour cinglant pour se créer une armure contre le temps qui passe, en écorchant parfois les autres. Arnaud, le père, veut sortir du mode de communication plutôt stérile dans lequel sa famille s’est enfermée sans y parvenir. Mikaël fuit ses parents qui tente de percer ce qu’il cache. Irène essaye, elle, de remettre cette famille sur les rails. Bernard profite du couple pour cacher ses propres travers. Et Marie tient le rôle de la conne de la soirée.

L’histoire est servie par une mise en scène millimétrée. Jean-Luc Revol, qui avait oeuvré sur Une Souris Verte et Le Cabaret des hommes perdus, tire le meilleur du texte et de sa troupe d’acteurs. Haletante, la mise en scène permet à chacun des protagonistes d’être mis en avant. Les décors de Stéphanie Jarre ne sont pas en reste, permettant de démultiplier l’espace avec une belle ingéniosité.

La troupe se révèle vraiment parfaite sur scène. Chaque acteur peut s’épanouir dans son rôle, avoir son moment fort dans l’histoire. Nous ne cacherons pas que nous découvrons Bruno Madinier (Arnaud) dans un registre qui nous était inconnu jusqu’alors. Il déploie une belle énergie sur scène, jouant le mari toujours très amoureux de sa femme mais qui ne sait plus comment se sortir de cette situation en déliquescence  Surprenant aussi en mangeur de yaourt, il nous offre une séquence d’une drôlerie assumée. Anne Bouvier (Marie) est idéale dans le rôle de la bourgeoise qui débarque dans ce dîner chausse-trappe. Christophe Guybet (Bernard) et Valérie Zaccomer (Irène) se renvoient la balle à merveille dans leur rôle d’amis et pilier de cette famille peu commune. Ces deux acteurs sont épatants au moment où les nerfs lâchent et se retrouvent en pleine crise.

Même si tous les acteurs tiennent le haut du pavé, Raphaëline Goupilleau (Mathilde) et Thomas Maurion (Mikaël) emportent le Saint-Graal de l’humour.
Peut-être est-ce dû à leur rôle. Mais Raphaëline Goupilleau est merveilleuse de drôlerie dans les saillies et garde une énergie particulière du début à la fin de la pièce, révélant avec finesse les fêlures de son personnage. Quant à Thomas Maurion, il est très juste dans les ruptures d’attitudes que lui confère son rôle de post-ado : passant du dépit à la connivence nécessaire pour entrer dans le jeu de mensonges de ses parents en un clin d’oeil, parents qui ne le ménagent à aucun moment.

Surtout, il faut souligner un écriture particulièrement moderne et en parfaite résonance avec les styles actuels. La fulgurence des répliques oscillent entre humour noir et humour vache. Les petites phrases fusent. Les bons mots se percutent. Les auteurs, Nicolas Poiret et Sébastien Blanc, nous prennent souvent au dépourvu, sont parfois cruels comme cette réplique de Mathilde à Mikaël “J’ai pas passé 12 heures à subir des contractions pour que tu me parles sur ce ton-là“. Ou encore au moment de la soirée avec Marie : ” – Vous Voulez boire quelque chose ?Je prendrais bien un Martini Si vous voulez. Mais les alcools sont payants“.

Des répliques tordantes, il y en a beaucoup d’autres, dont certaines sont féroces. Leur fréquence est tellement intense qu’il est certainement impossible de les retenir toutes. Chapeau bas à Nicolas Poiret et Sébastien Blanc pour cette écriture surprenante et pleine de peps, déroutante un peu au début mais qui mène toujours aux rires, et aussi à l’émotion. Il est rare de rencontrer cette qualité d’écriture dans les nouvelles productions actuellement, c’est pour cela que nous souhaitons la célébrer ici.

MÊME PAS VRAI !

Du mardi au samedi à 20h30
matinée le samedi à 17h

au Théâtre Saint-Georges
51 Rue Saint-Georges
75009 Paris

De : Nicolas Poiret, Sébastien Blanc
Mise en scène : Jean-Luc Revol
Avec Anne Bouvier, Raphaëline Goupilleau, Christophe Guybet,Bruno Madinier, Thomas Maurion, Valérie Zaccomer
Décors : Stéfanie Jarre

 

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