Live-report concert concert DEAD CAN DANCE aux Nuits de Fourvière Lyon – Anastasis Tour

Un concert de DEAD CAN DANCE est par essence exceptionnel, du fait même de la rareté des tournées du groupe.
Il l’est encore plus sous le ciel de Lyon.

Cette année, le groupe s’offre une tournée hexagonale de plusieurs dates en France avec les Arènes de Nîmes, le Zénith de Paris et Hérouville St Clair à venir.
Etape céleste à Lyon ce jeudi.

A Fourvière, les nuits peuvent être fraîches mais clémentes. Ce jeudi, au dessus du Théâtre Antique, les nuages gris sont joueurs et offrent quelques gouttes. Pas de quoi entamer la motivation du public venu pour son trip world musique de la saison. Certains étaient venus avec leurs plus atours, tout de noir vêtus.

Première partie démoniaque avec la fougue d’Emel Mathlouthi.
Une vraie surprise qui sera la cerise sur le coup d’une soirée intense en sonorités universelles.
Avec un set de 5 chansons, la chanteuse d’origine tunisienne a emporté le public exigeant de Fourvière.

Coup de force vocale porté par une musique aux influences orientales magnifiée d’une vague d’électro et sourires timides ont alterné cette première rencontre avec une artiste que nous ne manquerons pas de suivre.
Emel peine à réaliser la chaleur des applaudissements.

22h.  Brendan Perry en costume gris et Lisa Gerrard en robe longue et cape font leur entrée sur scène. Éclairage progressif pour découvrir chaque musicien présent pour cette soirée.

L’entrée en matière se fait avec Children of the sun interprété par Brendan Perry, comme pour conjurer un pacte avec le ciel. Lisa, derrière son cymbalon, sourit, regarde le public et ferme les yeux.
Suit Agape, interprété par la contralto, troublante par son ascétisme, le visage comme épargné par le temps.

La chanteuse ne parlera pas de la soirée, pourtant sensible à l’accueil du public. Elle semble pourtant prononcer quelques mots mais totalement inaudibles.
Les premières notes de Rakim forcent les applau des plus fidèles des spectateurs à l’oreille affûtée.
On se prend à rêver que ce titre pourrait faire partie de la bande-son nous accueillant au Paradis. Brenda serait Dieu le père, Lisa, la Vierge Marie. Le set prend un tour mystique pour certains.

Kiko, Amnesia nous amènent sur d’autres rives encore. Du côté de l’Afrique. Avant que Sanvean ne vienne exalter la fosse et les gradins de Fourvière, véritable hymne adressé à l’humanité.
A la fin de la chanson, Lisa salue ses deux partenaires de scène.

Black Sun et un nouvel hymne du groupe: Nierika.

Brendan, tel un roi lion, chevauchera au cours de la soirée un tambour africain. Il remercie poliment en français, mais ne prendra la parole qu’une fois de la soirée pour introduire le titre Ime Prezakias qu’il traduit en anglais par : “I’m a junkie“.

Sur le morceau instrumental Cantara, Lisa Gerrard entame une chorégraphie délicates avec des manjira, sorte de mini-cymbales. Gestes lents et précisions imposent soudain le recueillement.

Dernier titre avant rappel avec All in good time. A cet instant, le chanteur baryton montre une nouvelle facette de sa personnalité, devenant crooner avec un texte que n’aurait pas renier Sinatra, s’il était encore parmi nous.

Suivront ensuite 5 derniers titres alternés par les sorties et entrées de scène de Lisa qui part se réchauffer en coulisses, une chanson sur deux. Un manteau porté par un assistant l’attendant après le rideau de scène.

Fin de partie avec Return of the She-King et pluie de coussins à la surprise des musiciens. Lisa, imperturbable, lancera des baisers au public.

Prochains concerts de Dead Can Dance

Arènes de Nîmes, le 29 juin
Le Zénith de Paris, le 30 juin
Festival Beauregard, le 7 juillet

 

Merci aux Nuits de Fourvière qui nous ont permis de partager ce concert coup de coeur avec vous !

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Play Me I’m Yours : concert gratuit de BABX à la Galerie Vivienne – Samedi 6 juillet à 14h30

L’opération “Play Me I’m Yours” se poursuit jusqu’au le 8 juillet prochain.
Peut-être avez-vous déjà croisé un de ces pianos posé au coin d’une rue ou dans un endroit insolite comme aux Docks / Cité de la Mode et du Design.

Ce samedi 6 juillet à 14h30, BABX prendra part à cette opé originale en s’installant dans la très belle et historique Galerie Vivienne à Paris.
Ce mini-concert gratuit sera l’occasion pour le chanteur de reprendre des morceaux de Thelonious Monk, pianiste et compositeur de jazz américain mais aussi de son dernier album Drones Personnels.

Toutes les infos sur la page FB de l’évément

Lieu :
Galerie Vivienne
6, rue Vivienne 75002 Paris
M° Bourse (L3) ou Pyramide (L14)

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SISTER ACT The Musical au Théâtre Mogador : la comédie musicale événement à Paris

Fin de saison pour SISTER ACT la comédie musicale de l’année.
Comme pour Mamma Mia ou Cabaret, une saison supplémentaire n’aurait pas été de trop.

La troupe de Dolorès et de ses soeurs en version française quitte la scène du Théâtre Mogador ce dimanche 30 juin, après avoir accueilli 300 000 fidèles.

Notre équipe l’ayant découverte sur le tard n’a pas eu le temps de partager avec le plus grand nombre sa surprise.
Alors que nous pensions retrouver les titres célèbres du film que nous fredonnions déjà notre billet en main, la partition de la musicale réserve une première singularité. Les chansons sont toutes originales.

La redécouverte de cette histoire qui a bercé la jeunesse de nombreux trentenaires et quadras est totale.

Que dire ensuite des décors qui réservent aussi leur lot d’étonnement ?

Ce soir-là Aurélie Konaté interprétait une Dolorès pétillante, provocante et charmeuse.
Une vraie révélation à suivre de près.

Prochaine comédie musicale from Broadway à partir du 24 octobre 2013 avec La Belle et la Bête.

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Restaurant L’ACTE 1, Franck Papillon reçoit avec plaisir et chaleur – rue de Vaugirard dans le 15ème à Paris

Découvrir un havre de fraîcheur, un lieu où l’on est bien accueilli à toute heure. Bref un restaurant plein de joie de vivre et avec un goût de revenez-y, ce n’est pas donné tous les soirs à Paris !
Lorsque nous avons poussé la porte de L’Acte 1 – au 121, rue de Vaugirard 15e –  ce samedi soir, nous ne nous attendions pas à une telle tornade!

Tout d’abord Franck Papillon, le chef trublion, qui vous reçoit dans sa petite salle d’une vingtaine de couverts.
La décoration faite de chapeaux melon reconvertis en luminaires est à l’image de notre hôte :  fantaisie et standing.
Ses maître-mots: truculence et plaisir de recevoir habitués comme nouveaux venus, qui poussent la porte de son établissement pour une soirée improvisée.

Parmi un carte riche et variée, il faut faire ressortir le soin délicat apporté à la sélection des vins qui s’adapte à toutes les bourses, sans coup de massue, avec un vrai choix d’esthète.

Sachez que pendant tout le repas, le chef s’affère derrière le bar pour vous servir du pain grillé à la demande.
Parfait en amuse-bouche avec une pointe de beurre.

Arrive l’entrée phare de la maison que Franck n’a pas manqué de nous présenter à notre arrivée pour nous faire saliver : l’oeuf bio papillon relevé d’oeufs de poissons volants Tobiko d’Alaska et de wasabi.
Fondant et radieuses sensations en bouche.
Succès: notre tablée en redemande.

Nos compagnons de dîner – un enterrement de vie de jeune fille uniquement avec des amis garçons – ont choisi le pêle-mêle de légumes.

Un rebelle a pourtant jeté son dévolu sur le Rocamadour tiède parsemé de truffe: gourmand à souhait, un plaisir fondant pour les papilles, surtout accompagné du pain frais grillé minute.
Un plat plébiscité par les habitués, qui devrait prochainement rentré sur la carte du restaurant.

Pour les plats principaux, commençons par le Quatuor de poissons fumés: flétan, saumon, thon et truite.

La force du thon rouge contraste avec la douceur du flétan.
Ne pas hésiter à les déguster avec la crème fraîche étalée sur un morceau de blinis.
Un parfait plat d’été.

Pour ceux qui ont choisi le filet de canard et sa sauce truffée, c’est force et culot sous la fourchette.
En cuisine, lors de la préparation, en avait entendu le chef, heureux derrière ses fourneaux, lancé un: “Ça sent la campagne !” Et ce canard nous offre toute l’attention que l’on recherchait.
Un sans faute.

Et pour finir, quoi plus naturel d’écouter les invitations gourmandes proposées par le patron ?

Une tarte fine aux pommes avec glace artisanale au beurre salée et caramel pour les uns.
La délicatesse de la tarte ferait presque oublier que quelques calories en plus se cachent dans ce dessert.

Sorbet citron façon Colonel agrémenté de son shot de vodka distillée à Saint-Tropez, pour les autres.
Cette liqueur est d’une réelle intensité pour une fabrication française.

En résumé, l’Acte 1 est un vrai gros béguin.
Tant pour sa cuisine que pour la bonhomie de son hôte, Franck Papillon, capable, par exemple, de vous faire aimer à nouveau un morceau de fromage alors que vous étiez plutôt en froid ces derniers temps.

On est curieux de l’excuse que vous pourrez nous trouver vous interdite à succomber à votre tour.

L’ACTE 1

121, rue de Vaugirard
75015 PARIS
Tél. 01 53 86 86 77

Métro: Falguière, ligne 12

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CHRISTINE AND THE QUEENS interview-photomaton pour son EP Nuit 17 à 52 – VIDEO

Christine and the Queens c’est le nouveau phénomène musical électro-pop du moment. Elle est, avec Lescop, le son qui manquait à notre Ipod. Et c’est imparable : dès que vous aurez chargé son EP Nuit 17 à 52, celui-ci n’en finira plus de vous remercier.
Un Nouveau Casino sold out, une participation au Festival Fnac Live 2013, des dates à l’étranger et l’artiste tisse petit à petit le cercle de ses fidèles.
Magnétique, charmeuse et bourrée d’humour, Christine n’est pas à mettre dans la catégorie : étoile filante de la musique.
Avec un sens inné de la scène et de la mélodie, cette ancienne normalienne et danseuse classique, à la pleine carrure pour une carrière longue durée, un peu à la manière d’une Camille, changeante et radieuse.

Pour célébrer cet EP publié chez Because, l’équipe d’United States of Paris a fait exceptionnellement coup double en réalisant une vidéo pour le nouveau Mag des Docks – la Cité de la Mode et du Design et une interview-photomaton pour le blog.

Image de prévisualisation YouTube

INTERVIEW PHOTOMATON

 

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 1
United States of Paris : Comment abordes-tu ce nouvel exercice: la promo ?

Christine and thé Queens : J’aime assez ça en fait. Les interviews, les photos. Je ne sais pas si c’est parce que je suis totalement narcissique (rires) ou parce que j’aime aussi expliquer le projet. Ça fait partie intégrante du travail d’échanger sur ce nouvel EP qui vient de sortir.

Comment décrirais-tu ton style musical ?
Je dirais liberté. Liberté de danser, de bouger. Liberté de mélanger les langues, de dire des phrases qui peuvent paraitre étranges au premier abord. Je pense à “Christine est sale
qui en France fait un tabac à la fin de mes concerts.
En Angleterre, il y a quelque chose de très particulier qui se passe pendant les concerts quand je chante : “I actually do enjoyed being a cripple (j’aime être abîmée). Et il y a un petit moment de flottement au cours duquel les anglais me regardent bizarrement, car ils comprennent tout de suite ce que je veux dire.
J’aime jouer sur des changements de perspectives de ce type, pour surprendre les gens.

Est-ce que les  anglais sont réceptifs à ton univers ?
J’avais un peu peur. J’avais en fait le syndrome de la Française qui monte en UK. En fait, ça c’est plutôt très bien passé.
J’ai fait des petits showcases (Brighton, Londres). Il y a des choses qui marchent toujours. La danse, un petit lancé de paillettes à la fin, ça marche. C’est universel.

Et sur quelle chanson trippe le public anglais ?
Y’a la chanson The Loving Cup de l’EP. Une chanson très Michael Jackonienne – enfin je trahis mes goûts. À l’écoute du titre, on m’a dit “great groove !

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 2

Est-ce que ton concert au Nouveau Casino affichant complet, c’est le début de la consécration pour toi ?
C’était très troublant car j’étais habituée à ne pas être attendue, à devoir défendre le projet devant des spectateurs qui ne me connaissaient pas. Quand je suis arrivée sur scène, le public était déjà au top de l’amour (sourire).
Pour être franche, je ne m’en souviens pas du concert. Car ça m’a mise dans un état d’émotions fortes. Je me souviens d’avoir été très heureuse.
Quand le public connait ton univers, ça porte tellement que tu ne t’en souviens plus !

Quel rapport as-tu avec le public ?
Je sors assez vite de scène pour rencontrer le public et vendre mes disques. Et souvent, on vient me dire des choses très intimes très rapidement. J’ai aussi fait un concert en Italie où tout le public entier – c’était très commedia dell’arte – me parlait pendant le concert. Je ne comprenais rien et répondais “Si”. Les gens sont très réceptifs au côté théâtral de mes concerts.

Comment t’es-tu initiée au voguing ?
Une de mes Queens de Londres m’a conseillée de voir le documentaire Paris is burning. Ça a été une révélation. Je me suis pas mal documentée ensuite. Mais j’étais un peu vexée en fait. Car j’avais l’impression de découvrir un mouvement secret. Et puis, ça a commencé à exploser, avec des reportages TV et des expos à Paris.
Je viens de découvrir le waacking, c’est un genre de danse qu’on trouvait dans l’émission Soul Train, aux Etats-Unis.
Je continue de creuser pour trouver des trucs un peu inédits.

Comment définirais-tu ta danse ? Un hybride de plusieurs influences ?
Oui, c’est tout à fait ça. Je ne suis pas une spécialiste du voguing. J’aime en fait piocher dans plein de choses: Michael Jackson, Bob Fosse (qui a influencé Jackson) et même Pina Bausch qui alliait danse et théâtre.
Et parfois ça vient tout seul, sur le vif du sujet. Je ne sais pas ce que je fais. Il arrive que sortie de scène, on me parle de déhanchés dont je n’ai aucun souvenir.

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 3

Quelle est ta première émotion musicale ?
J’ai eu des émotions musicales assez fortes, jeune. Mais celle qui m’a fait ressentir l’envie d’être chanteuse, c’est Björk. Je l’écoutais au collège. Avec elle, je me disais que ça pouvait être beau d’avoir un projet musical, car elle est une artiste complète. Et elle était vraiment novatrice dans ses sons. C’était frappant de l’écouter pour la première fois.

A quel moment as-tu senti que tu étais à ta place sur une scène ?
J’ai commencé à croire à la réalité de ce projet quand j’étais en première partie de The Do à Strasbourg. C’était un peu n’importe quoi. J’étais toute seule avec mon ordi qui buguait. Mais le dialogue était tellement fort avec le public que je me suis dit qu’effectivement j’étais à la bonne place. Et qu’il fallait que je continue. Strasbourg 2011, La Laiterie.

Tu remontes sur la scène du Fnac Live cette année, après une première participation en 2012…
Le Fnac Live ! Oh la la ! La situation paraissait désespérée. Tout le monde était complément désolé pour moi. Mon équipe était stressée car j’étais toute seule face à cette place de l’Hôtel de ville.
Mais j’aime bien les situations un peu kamikazes. Ça me met un peu dans un état second. Ceci dit, je crois que j’avais l’air d’y être dans cet état parce que j’ai regardé une vidéo après où j’avais l’air folle. Mais c’était bien aussi !

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 4

Merci à Joël

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Hôtel Joséphine & Hôtel R. Kipling Rue Blanche : design, couleurs & fun pour une nuit à Paris

New and design. Color and adventure.  Funny and elegant.
Josephine & R. Kipling Hotels offer another way to sleep in Paris.

On ne va pas vous mentir. À la vue du rez-de-chaussée de l’Hôtel Joséphine au 67 rue Blanche et l’Hôtel R. Kipling  au 65 – fausse cheminée et bibliothèque pour le premier, orange tapant sur les murs et dans l’ascenseur pour le second – la perspective de passer une nuit dans l’un de ces derniers-nés de l’hôtellerie parisienne était compromise.


Mais c’était sans compter sur la malice des deux décoratrices qui se sont lancées une “battle” bon enfant d’un côté et de l’autre de la rue. Julie Gauthron pour le Joséphine et Christine Gérondeau pour le Kipling, les deux hôtels étant 4 étoiles.

Commençons par l’Hôtel Joséphine, en hommage à la reine de la nuit Joséphine Baker. Ambiance tout en couleurs, dans un mix vintage design pour le moins rassurant et captivant.
Au cours de la visite de quelques chambres, notre équipe se projetait volontiers dans ces espaces lumineux et raffinés. Imaginant une soirée et une nuit originale dans ces intérieurs chaleureux et cosy.


Gros coup de cœur pour les luminaires qui offrent des jeux de lumière “trippant”, selon la couleur de la tapisserie.
Il vous faudra plusieurs nuits pour découvrir toutes les compositions ou alors le trousseau de clé de toutes les chambres.
Et que dire de cette porte de salle de bains qui laisse deviner les ombres de son hôte ? Idéal pour un jeu amoureux digne du Crazy Horse pour les couples de dormeurs les plus inspirés.

En fin de parcours, la chambre au dernier étage avec poutres apparentes et son petit balcon pour amoureux est le must pour tout Valentin désireux de surprendre sa belle. On imagine volontairement que des touristes puissent ne pas vouloir quitter leur chambre.
Un petit côté Bohème de Montmartre ou atelier d’artiste sous les toits, qui aurait pu être le théâtre de longues séances de travail des peintres Toulouse-Lautrec ou Degas.


La salle des petits-déjeuners, quant à elle, sous voutes en sous-sol, offre un cadre paisible pour retrouver la forme avant une expédition dans les rues de Paris.

Côté Hôtel R.Kipling – en hommage à l’auteur du Livre de la Jungle – c’est aventure et dépaysement avec des éléments de déco qui semblent avoir été glanés au cours de nombreux voyages aussi périlleux qu’exotiques.

L’auteur britannique est présent dans chacune des chambres à travers son portrait.


Cet hôtel 4 étoiles est à la fois un terrain de jeu pour solitaire avec des chambres single en mode cocooning et pour couple fusionnel avec la chambre sous les toits – un peu bas de plafond – mais au charme délicat avec vue sur les toits et terrasses du quartier.


Encore une fois, les luminaires captent toute notre attention.


Et les petites ouvertures sur la porte des salles de bain nous inspirent des scénarios aussi bien débridés que déplacés selon la situation des locataires. A vous de les expérimenter.

Saurez-vous deviner lequel de ces deux hôtels emporte nos suffrages ?

Hôtel Joséphine
67, rue Blanche 75009 PARIS

Hôtel R. Kipling

65, rue Blanche 75009 PARIS

 

Chambres à partir de 145 euros

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L’ECLAIR DE GENIE : nouvelles saveurs & parfums inédits – melon, pomme, pop-corn & chocolat

L’équipe a partagé, il y a quelques mois, son dernier crush sucré parisien.
L’éclair de Génie est l’adresse qui éclaire les après-midis pluvieux et les fins de journée où fatigue et stress vous envahissent.

Avec un petit éclair de Christophe Adam, vous êtes sûrs aussi d’attirer l’attention en dégustant votre “précieux” dans la rue. D’autant plus si vous prenez le temps de le contempler et de le shooter sous tous les angles.

Nous avons eu la chance de découvrir en exclusivité les nouveautés concoctées pour l’été et l’automne, ce lundi. Des mini-portions qui n’attendaient que de nouveaux palais pour confirmer leur entrée prochaine dans la collection déjà riche du chef pâtissier créateur.

Parmi eux, l’éclair pop-corn divise les amateurs. Alors que certains lui reprochent son craquant, voire sa résistance, d’autres aux contraintes lui prodiguent les plus surprenants des compliments. Passionnant débat s’il était le seul éclair de la soirée à être convoité.

Car celui qui impressionne la rétine, qui en impose, ne serait autre que  l’éclair Crillon de Jérôme Chaucesse à la ganache chocolat montée et praliné, avec des gouttes de citron sur le morceau en chocolat à son sommet, donnant l’impression de gouttes d’or par leur transparence.
Arrive le moment de la dégustation. Le recueillement est de mise.
Votre voisine aura beau vous solliciter pour y croquer dedans, vous trouverez les pires prétextes pour le déguster en solo.
Le détournement d’attention sera la meilleure parade cette fois-ci.

A côté, l’éclair d’automne – il faut attendre septembre! – crémeux chocolat grand cru (alpaco), feuille en chocolat, streusel cacao, noisettes et amandes caramélisées. Une petite merveille de finesse et de surprise.

Le petit crémeux pomme avec sa tige en chocolat, quant à lui, amuse autant qu’il séduit.

Derrière le comptoir, le second du pâtissier prodigue conseils et bonnes attentions aux gourmets.
Coralie, qui a fait ses gammes avec le plus jeune champion du monde de pâtisserie Jérôme Oliviera à Cannes, parle avec passion aussi bien de ses petits préférés: l’éclair passion ou le fraisier pistache que de la prouesse pour réaliser l’éclair cigare, découvert à l’occasion de la Fête des Pères.

Ce dernier ne devait être qu’une édition limitée et au final, il joue les prolongations dans les vitrines de la pâtisserie.
Un pari pour toute l’équipe de par son prix et le temps passé pour sa confection: 2h30 pour une cinquantaine de pièces.
Le 100 % chocolat est à déguster loin de tout autre pâtisserie, car sa radicalité emporte tout sur son passage.

Côté Fête des Mères, le best-seller a été sans conteste l’éclair champagne, laissant la mangue envieuse de tant de demandes.

Coralie nous confie qu’elle est encore surprise de “s’éclater autant” en réalisant chaque jour pourtant un mono-produit comme l’éclair.
Elle qui rêvait déjà des éclairs de l’époque Fauchon et du célèbre Mona Lisa, répond quand à la possible lassitude, que ce n’est pas un effet de mode mais un vrai travail de fond.

Au cours de cette soirée conviviale, où le créateur jouait plutôt la discrétion, on apprendra que le premier jour de vente d’une nouveauté est une consécration pour toute l’équipe conceptrice. Coralie de rajouter: “dès qu’il y a une longue file d’attente devant la boutique, l’un de nous passe la tête et préviens l’équipe qui descend pour constater.”

A noter la première édition du CHOCOCTOBER
du 30 octobre au 3 novembre 2013
6 chefs pâtissiers invités vont proposer leur éclair au chocolat.
6 bonnes raisons de passer la semaine à l’Éclair de Génie avec les créations de Jérôme Chaucesse de l’Hôtel Crillon, Philippe Givre et Christophe Renou de l’école du Grand Chocolat Valrhona, le chocolatier Pierre Marcolini, Christophe Michalak de l’Hôtel Plaza Athénée et le pâtissier Philippe Urraca.

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Live Report concert: Muse fête la Musique au Stade de France – 21 juin 2013 – The 2nd Law Tour : Un vrai feu d’artifice sonore

Muse au Stade de France pour The 2nd Law Tour:  une date que certains attendaient avec impatience.
Après leur concert époustouflant d’octobre dernier à Bercy, quoi de plus naturel que de passer cette Fête de la Musique 2013 avec
l’un des meilleurs (le meilleur ?) groupe de rock anglo-saxon sur scène.

Une longue attente depuis l’ouverture des portes et deux premières parties.
Fun nous a comblés par ses sons et ses rythmes si particuliers.
Paramore nous a laissés un peu sur notre faim: un son un poil bourrin, sans finesse et peinant à réveiller le public.

21h15, le show de Muse débute enfin.

Et avant de dérouler le fil du concert, voici un avant goût vidéo avec des extrais de ce concert (l’ordre a été volontairement modifié)

Après une intro placée sous le signe de The 2nd Law (leur dernier album), le groupe enchaîne avec Supremacy, de quoi réveiller le stade avec renfort de pyrotechnie !

Pour cette mise en bouche, Muse mélange allégrement les dernières compositions et les anciens tubes, dont certains très peu joués sur scène.
Super Massive Black Hole précède Panic Station plutôt revendicatif.
C’est  donc l’occasion de mettre en scène, sur les écrans, les dirigeants des grandes puissances mondiales (Obama, Merkel, Hollande, Cameron, Poutine…)  dans une danse grotesque et cartoonesque.

S’en suit un Bliss, ressorti des cartons, et qui fait plaisir à entendre dans ce set remodelé.

Pour la suite, le trio nous offre le premier moment d’émotion de la soirée avec l’incontournable Resistance.

Ce morceau laisse toujours une impression particulière, même en live !
Poursuivant dans la mélancolie, le groupe déroule un Animals tout en douceur.

Et le trio ne cesse de contrarier sa setlist, en introduisant déjà certaines grosses machines sonores, et ceci  pour notre plus grand plaisir
car retentit ensuite L’Homme à l’hamonica d’Ennio Morricone.

Et il faut dite que le remix rock du prélude du film Knights Of Cydonia, fait toujours se dresser les poils d’émotion.
Rien de tel pour enflammer l’auditoire !

Mais Muse nous gratifie aussi de oldies, des morceaux peu joués sur scène, comme Sunburn qui continue le set,
suivi d’un Hystéria qui déchaine la foule.


Et là, on peut croire que Muse a tout donné pour ce concert d’envergure.
C’est sans compter le classique mais efficace Felling good, le brillant Follow me et son intro planante.

Le seul bémol de ce concert – de notre point de vue – reste Liquid Station et la voix en retrait du bassiste Christopher Wolstenholme.
Nous restons aussi circonspects, comme toujours, sur le premier titre choisi pour le dernier album : Madness, mais qui possède
une vraie ampleur musicale pour ces concerts en stade.

Pour rompre avec cette ambiance plutôt pop, le groupe nous envoie directement dans son univers fait de grosses percu, de guitare et basse lourdes comme on les aime.
Times is running out résonne dans le Stade, au plus grand bonheur du public toujours enclin à reprendre le refrain en cœur.


Et pour satisfaire les nombreux spectateurs, la guitare saturée de Stockholm Syndrome se met à fendre l’air devenu électrique à travers les gradins.

Créant un véritable moment de communion musicale grâce à cette basse lourde et ces effets sonores.

Et il faut croire que Muse a passé un cap depuis quelques concerts, car le groupe renoue avec son premier album.
Et au plus grand bonheur de ses premiers fans, Matthew se lance dans la plus belle des sérénades de la fin des années 90 –
avec celle de Radiohead et son  Creep (avec laquelle elle a longtemps été comparée) – Unintended.

Uniquement en duo avec le bassiste Christopher, sur l’avancée de scène, le public ne met que peu de temps à réagir à cette mélopée des plus enivrantes et pleine de souvenirs pour les plus vieux des spectateurs !

Pour suivre ce vrai moment d’émotion, Blackout nous conduit vers un univers fait de poésie avec cette danseuse suspendue sous une ampoule géante.

Comme lors de leur concert en juin 2010, ce moment restera comme le plus poétique et le plus planant de ce show dantesque.

Et même à ce stade du concert, nous ne sommes pas au bout des surprises.
Se lançant dans un Guinding Light de grande ampleur, Matthew nous réserve une première.

Un bain de foule auprès de ses fans !  Et pas moins de 5 min dans la fosse à côtoyer son public français (le meilleur pour le groupe).

A tel point qu’il n’hésitera pas à se parer d’un drapeau bleu-blanc-rouge siglé MUSE.
Et avant le premier rappel, c’est Undisclosed Desires qui se répand dans le stade au comble de l’euphorie.

Après une courte pause, Muse nous offre un morceau que l’on ne pensait pas taillé pour un stade et qui se révèle un mastodonte musical: The 2nd Law: Unsustainable.

Un pur moment  de gros sons comme seul Muse sait nous les offrir: grandiloquent à souhait, des basses profondes.
Un véritable moment de musique !

S’en suivent les poids lourds musicaux du groupe, ceux qui déchainent les foules et qui embrasent l’auditoire: Plug in Baby
et le dernier tube, hymne des J.O de Londres: Survival.

Ode au combat et surpassement de soi, ce morceau est véritablement devenu un de leur hymne en concert.

Et pour clore leur show dans un apothéose totale, le trio du Devon choisit Uprising et Starlight, leurs plus grands classiques.

Et une fois de plus, Muse nous en a mis plein les yeux et les oreilles.

La pluie nous ayant épargné, le seul regret de cette soirée c’est que le show ne dure pas plus de 2 heures.
On en aurait bien repris un peu plus.

La setlist (hors interludes) du concert de Muse au Stade de France, le 21 juin 2013 :

Supremacy
Supermassive Black Hole
Panic Station
Bliss
Resistance
Animals
Knights of Cydonia
Sunburn
Hysteria
Feeling Good
Follow Me
Liquid Station
Madness
Time Is Running Out
Stockholm Syndrome
Unintended
Blackout
Guiding Light
Undisclosed Desires

 1er rappel
The 2nd Law: Unsustainable
Plug In Baby
Survival

 2ème rappel
The 2nd Law: Isolated System
Uprising
Starlight

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Exposition Mécanhumanimal le dessinateur de BD Enki BILAL investit le Musée des Arts et Métiers à Paris – PROLONGATIONS !!

Mécanhumanimal ou la mécanique des corps.

Alors que l’on pensait Enki Bilal abonné définitivement aux cimaises de la salle des ventes Artcurial, il nous revient avec une exposition boostée autant de poésie, de second degré que d’inventivité.

Après son exposition Les fantômes du Louvre, il confronte à nouveau son imaginaire à la réalité d’objets traversés par l’histoire. Des objets sortis, cette fois, des réserves du Musée des Arts et Métiers, pour un trip en mode anticipation.

Le dessinateur de BD invente un parcours truffé de dessins et de toiles qui ont fait son succès, de détournements et de questionnement autour du corps hybride, des mutations et autres thématiques qui traversent son œuvre depuis des années.

Pour débuter le parcours, un doigt. Celui du dessinateur, de manière métaphorique, et celui de la liberté à laquelle il renvoie. Car cet index est l’oeuvre du sculpteur Auguste Bartholdi, un détail, mais quel détail ! Car il est en rapport à une création devenue mythe: la Statue de la liberté de New York.

Sur les murs, Roméo et Juliette côtoient Nikopol et Jill Bioskop à la chevelure bleue ou encore Julia et Roem, dernier des couples entrés dans la galerie romanesque de Bilal. Autant d’icônes qui affolent les ventes depuis quelques années et qui sidèrent le grand public par leur éclatant graphisme.

Il n’est pourtant pas question que d’amour dans l’œuvre du dessinateur présentée ici ou alors celui-ci a pour contexte guerres, violences urbaines et autre quête utopique d’équilibre planétaire.

En parallèle de la présentation de ses toiles, Bilal crée un dialogue cocasse avec quelques-unes des inventions des siècles précédents. Réinventant un nom ou un usage à chaque pièce exposée, les (re)découvertes participent à nous transporter dans un autre monde. Celui d’un auteur qui saisit avec son crayon la course folle du monde.
Le Turboréacteur ATAR datant de 1951-52 devient ainsi un hibernateur pénitentiaire satellite.
Et nous vous laisserons le soin de découvrir ce qu’est en réalité la machine magnéto-électrique chercheuse de Dieu(x).

Machine magnéto-électrique chercheuse de Dieu(x)

Visionnaire, l’artiste fait l’objet d’une adaptation originale, présentée en exclusivité dans cette exposition. A l’origine de ce projet, l’une de ses inventions aperçue dans la Trilogie Nikopol. Après le Chess Boxing – sport alliant boxe et partie d’échec – créé par le dessinateur et devenu réalité grâce à un groupe d’admirateurs allemands, le groupe Dassault a mis le grappin sur le script-walker.

En fin de parcours, une animation 3D donne tout relief à cet objet design qui n’attend que les prochaines avancées technologiques pour mettre à profit toutes les options inventées par le dessinateur.

L’on ressort de Mécanhumanimal pas forcément plus rassurés sur l’état de la terre, mais certainement plus impressionnés encore par le caractère avant-gardiste et exceptionnel de son œuvre qui ne souffre d’aucune complaisance scénaristique.

Exposition Enki Bilal : Mécanhumanimal 

Prolongations jusqu’au 2 mars 2014

au Musée des Arts et Métiers
60, rue Réaumur
75003 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche (inclus) de 10 heures à 18 heures
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h30
Fermé le lundi et le 25 décembre

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CINEMA PARADISO @ Grand Palais drive-in, food, roller, art & video games

Le Grand Palais n’en finit de plus de créer l’événement et d’offrir de nouveaux décors propices à toutes sortes d’activités et d’expériences.
A peine l’Art du Jardin plié qu’un nouveau terrain de jeux s’installe.
Cinéma Paradiso c’est un drive-in sous serre, un diner, une piste de rollers

L’équipe a arpenté le lieu à l’occasion du Collette Day, ce mercredi.
Un programme de réjouissances entre compet’ de roller, élection du meilleur milk-shake et réinvention des recettes cultes de films.

Car on sait aussi très bien manger au cinéma. Comme on peut en juger avec la Soupe aux choux ou plus déglingos encore: le KLOUG du Père Noël est une ordure.
Et c’est à la réalisation de ce dessert au chocolat que nous avons été conviés

Aux fourneaux, la chef “volante” Céline Pham qui cuisine dans les pages du Fricote Magazine et que l’on peut retrouver au resto Chez Aline dans le 11e.
Elle rit de ce que le dessert peut provoquer comme souvenir en chacun de nous. Il était pour la Bande du Splendid, un met ragoûtant aussi horrible à voir qu’à manger.

Pour couper court à tout écoeurement possible, Céline a trouvé une combine pour contrecarrer le goût tout chocolat avec une petite crème argousier-citron et des finitions qui peuvent surprendre comme ces feuilles de thym citron ou ces fleurs de sauge aux côtés des cacahuètes et autres amandes et noisettes enrobées.

Le résultat est au final assez photogénique. Même si l’on croirait un amas de terre avec des petits cailloux.
La volonté de la chef était de coller à l’esprit du film et de ne surtout pas faire un beau gâteau.
Lors de la dégustation, elle confie qu’elle était prête aussi à relever le challenge de réaliser le plat du film L’Aile ou la Cuisse avec Louis de Funès.

En bouche, la mousse au chocolat donne corps au fondant au chocolat noir. C’est dense mais savoureux.
Bref, un dessert trompe l’oeil à concocter pour une soirée entre potes.

Au coeur du Grand Palais, au centre de la Nef, un diner US offre un havre de détente pour bikers en fuite.

Les nostalgiques des jeux d’arcade ne vont pas en croire leurs yeux avec les quelques pièces historiques exposées et en libre accès.
De fiévreuses parties ont déjà été annoncées avant et après les séances ciné du soir.

Et pour finir, autour des différents stands et des animations, le public peut également revoir ses gammes avec les dernières créations de quelques figures reconnues du street-art et de l’art contemporain avec L’Échappée Belle.
Vous croiserez, dans le désordre, l’artiste Yue Minjun, récemment célébré à la Fondation Cartier, le collectif H5 côtoient Shepard Fairey, Rero, l’Atlas ou encore Seth, vu récemment dans la résidence d’artistes aux Bains Douches.

L’artiste ZEVS a fait un clin d’oeil a un des occupants réguliers du Grand Palais: Karl Lagerfeld.
A travers une installation originale les objets sont des suspects potentiels. Ne causent-ils pas de sérieux dommages à vos portefeuilles ?

CINEMA PARADISO

au Grand Palais

tous les jours à partir de 11h
et jusqu’au 21 juin 2013

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