Yassine Belattar de retour sur scène à Paris avec Ingérable. Un spectacle engagé, pertinent et énergisant dans un beau décor : La Nouvelle Ève.
Confortablement assis à une table du superbe cabaret parisien La Nouvelle Eve, nous attendons avec impatience et autour d’un verre l’arrivée de l’artiste.
La mise en bouche commence par deux chansons délicatement interprétées par le chanteur et musicien Léyn. Complètement transportée par sa voix et ses mélodies, Léyn fait désormais partie de ma playlist.
Puis arrive Yassine. Quel personnage ! Mon ami et moi sommes immédiatement séduits par ce jeune homme généreux et élégant, vêtu d’un costume cravate impeccable.
Il commence par un tonitruant « Il y a des blancs ici ? Il y a des noirs ici ? Y a des arabes ce soir ? » On est bien loin des artistes du Jamel Comédy Club qu’il ne peut s’empêcher de tacler.
A un enfant de 9 ans accompagné de son père, les spectateurs s’esclaffent quand il déclame « Ton père, il n’a pas assez d’argent pour te payer Kev Adams ? »
Le ton est donné. Durant deux heures, il aborde un max de sujets de société avec un humour acéré. Tout y passe : les Français, les étrangers, sa famille, les footballeurs, les journalistes, les djihadistes, Nabila, les politiques et la déchéance de nationalité… Il s’attaque également aux derniers attentats, obligé de faire l’amer constat qu’on nous envoie les pires djihadistes de la terre (“même pour ça, on est mauvais“).
De par sa longue expérience d’humoriste, d’animateur de télévision et de radio (de Génération, Beur FM, Oui FM et maintenant Nova), Yassine maîtrise l’art de la répartie. Il connait aussi bien les lascars de banlieue que les bobos vegan. Il est une incarnation de la France multiculturelle d’aujourd’hui. Il refuse d’être le porte-parole de qui que ce soit.
Drôle, touchant, critique et généreux, nous remercions avec sincérité Yassine qui prend le temps de saluer et de remercier son public à la sortie du spectacle.
Yassine est un artiste unique et Ingérable le spectacle à ne pas manquer.
Aux Bouffes Parisiens, tous les dimanche et lundi, clownesque concert qui dérape pour des moments de purs délires visuels et vocaux. Le groupe a cappella Cinq de Cœur revient avec un best-seller qu’il tourne depuis deux ans et qui est prêt à conquérir de nouveaux spectateurs friands d’expériences musicales aussi intenses que géniales.
Pourtant, ça commence plutôt mal. On nous annonce un récital exclusivement allemand. Impossible de fuir, on est pris au piège. Les interprètes (Sandrine et Patrick en tête) partagent leurs réelles affinités avec la langue allemande et le plaisir de “de cet éclatement de la voyelle”, si particulier, comme ils nous le confient après le spectacle. Heureusement, de petits grains de sable viennent contrarier la mécanique très pro de cette bande de chanteurs lyriques tous et toutes de noir vêtus. Dérapage, jeux de mains, touches de couleur et accessoires viennent réveiller l’ensemble.
On comprend alors que tout le monde s’appelle Michel. Que Fabian, le trentenaire de la troupe au tatouage dans le cou, n’est pas seulement irrésistible pour les spectatrices mais aussi pour ses partenaires ou inversement. Avec son solo sur Feel good “version Michael Bublé”, il vous emporte dans son envolée vocale et physique. Le garçon est aussi doué pour le beatbox car les voix sont aussi deviennent de vrais instruments de musique au cours du spectacle.
photo Charlotte Spillemaecker
Le groupe Cinq de chœur arrive à nous surprendre à chaque fois. Par un accessoire, une chanson, une version. Ring my bell, Le chanteur de Mexico, Avec le temps… et même Parole Parole en allemand : “car Dalida adorait l’Allemagne et elle n’avait pas un mauvais accent en plus” nous confirme Sandrine.
Tous les styles musicaux sont convoqués dans un grand délire clownesque, touche de la metteure en scène, célèbre Emma la Clown. C’est elle qui aura lancé l’idée de ce chapeau d’1m20 de diamètre et de la coiffe bretonne.
À la sortie du spectacle, Fabian nous promet du Maitre Gims pour la prochaine création. Mais avant, la troupe risque fort de se frotter aux scènes européennes avec cet explosif Concert sans retour et sans fin.
Le Concert sans retour est jubilatoire, poétique, inventif, savoureux et boosté de bons rythmes.
Le Concert sans Retour par Cinq de Cœur
mise en scène : Meriem Menant
avec Pascale Costes, Karine Sérafin, Sandrine Mont-Coudiol, Patrick Laviosa et Fabian Ballarin
Lumières : Emmanuelle Faure
Costumes : Eymeric François / Anne de Vains
Directeur Musical : Didier Louis
Son : Mathieu Bionnet
Le Colonel Amanullah (Simon Abkarian) est de retour avec la très attendue saison 3 de la série Kaboul Kitchen et un nouveau personnage énigmatique Michel Coulaincourt (Stéphane De Groodt). A leurs côtés, une bande de personnages tous autant bras cassés que fous dingues A partir du lundi 20 février, verres au bord de la piscine, roses, bakchich, coups bas et autres surprises au programme.
Pour fêter ça, Canal + a dégainé avec une soirée totalement barrée, à l’ambiance afghane avec roses à gogo, musique du cru, poule naine, peignoirs et faux dollars dans le maillot.
Stéphane De Groodt et Simon Abkarian
Stéphane De Groodt : excellent !
Pour assister à la projection des trois premiers épisodes de la série Kaboul Kitchen : rendez-vous est pris au cinéma, pour une projo grand écran. Le Colonel Amanullah est un peu mégalo et ça nous plait.
Pour ceux qui n’ont jamais vu cette série, il n’est pas nécessaire de voir les deux saisons précédentes pour accrocher au décalage, au second degré, à l’humour potache ou aux clichés bien assumés.
Le petit monde de Kaboul Kitchen accueille avec un certain engouement l’arrivée de Stéphane De Groodt et sonpersonnage dont la provenance est incertaine et capable de roublardise semble-t-il. #Kiff
On oublie vite le départ de Gilbert Melki tant les nouvelles tribulations autour du Kaboul Kitchen sont fantasques. Et on a qu’une envie : voir très vite les autres épisodes.
Kaboul à Paris
Barrée ! C’est le résumé de la soirée de lancement qui va suivre la projection. Et impossible de s’attendre à moins car celle-ci est orchestrée avec brio comme chaque fois par l’agence qui réinvente les soirées parisiennes : la bien nommée We are the Oracle / WATO.
Fin de la projo, un groupe de militaires afghans s’incruste dans la salle.
Ils distribuent à chaque invité une enveloppe de dollars à l’effigie du Colonel. Un sésame essentiel pour accéder à la soirée. Liasses en poche, on progresse de checkpoint en checkpoint laissant au passage quelques billets, le bakchich en cette période trouble. En pleine rue, treillis, fausses barbes, camion improbable pour récupérer son passeport afghan, la mise en scène est osée et jubilatoire. On se marre d’une rencontre à une rencontre.
Arrivés au lieu tenu secret, dépouillés de quelques dollars “amanullahiens” supplémentaires, il faut encore passer la douane, le recruteur d’une ONG et tous les autres personnages fantasques comme le montreur de poule et de chèvre !
Le détail est même poussé au point qu’un afghan se la coule douce en dormant dans un coin.
Fayçal Azizi
Kaboul Kitchen Pool Party : crazy!
L’attraction centrale est bien sûr la piscine que l’on découvre de haut. Un filet sécurise le trou béant pour éviter qu’un maladroit fasse un plongeon.
Musique orientale, soldats en ronde, cuisine qui joue la fusion entre tajines, beignets de viande ou de fromage, toasts foie gras et autres risotto à la truffe.
Ça prend la pose dans le bureau du Colonel, autour du jacuzzi avec les peignoirs stylés griffés Kaboul Kitchen.
L’un des comédiens de la série, Fayçal Azizi, star de la chanson au Maroc, monte sur scène pour mettre le feu avec deux tubes et un karaoké barré sur Lalali lalalou.
Des membres de l’équipe d’accueil animeront l’eau de la piscine. Il ne sera pas rare de voir quelques dollars dans le maillot.
Le génie des responsables de cette soirée tient dans les menus détails qui ponctuent le parcours du VIP ayant la chance de participer à cet événement.
Kaboul Kitchen saison 3
création originale de Canal + diffusion à partir du lundi 20 février 2017 et sur Canal + à la demande
A la seule lecture des quelques lignes du projet French Waves, notre cœur a bondi. Julian Starke, réalisateur de 25 ans, a fait le pari fou de faire dialoguer les générations de créateurs qui ont réinventé la musique électro en France. Laurent Garnier, Cerrone, Justice, Bob Sinclar, Breakbot, Rone, Jacques, Fakear et beaucoup d’autres partagent leur parcours, éclairent sur leurs influences et leurs succès à travers un documentaire événement et une websérie de 10 épisodes. SAVE THE DATE : soirée de ouf au Grand Rex le 23 février avec projection, DJ Sets et lancement de la tournée mondiale.
INTERVIEW / JULIAN STARKE
UsofParis : Comment a débuté ta culture électro ? Julian Starke : J’ai découvert la musique électro, adolescent, avec les Justice. Ça m’a rendu complètement fou. J’étais du rock et eux faisaient un truc plus énervé qui correspondait à cette énergie que j’avais, l’envie de se rebeller. J’ai adhéré à leur univers. Ils disaient à l’époque ce que j’avais envie d’exprimer. J’ai découvert Daft Punk après Justice.
En arrivant à Paris, j’ai commencé à m’immerger dans la jeune scène électro.
Quel a été le déclic pour ce projet French Waves ? Un ami, Félix, a été choisi pour jouer le rôle de Sven Love, un DJ des années 90, dans le film Even. En lisant le scénario, j’ai senti ce lien entre l’énergie collective de la French Touch des années 90 et ce que je vivais avec mon collectif en organisant des fêtes, je réalisais des clips, des courts-métrages.
Quel est ton point de vue sur la scène électro française pour ce film ? Ce n’est pas un point de vue de journaliste mais vraiment mon regard sur l’histoire de transmission entre les différentes générations, les 20-30-40. Comment les jeunes se sont inspirés des anciens et qui se nourrissent de plein d’influences glanées sur le net.
Sur toute la première partie du film ou les premiers épisodes de la websérie, je partage le point d’un jeune mec qui n’a pas vécu cette époque fantasmée, que j’aurais aimé vivre : rave party…
Dans la deuxième partie du film, je capte la scène de l’intérieur, je suis dans le présent et le témoin des débuts de ces jeunes artistes.
L’énergie est commune pour toutes les générations.
Qu’est-ce qui t’a surpris en cours de tournage ?
Un truc surprenant. J’appréhendais la rencontre avec Bob Sinclar. J’aime beaucoup ses 2 premiers albums. Après, c’est moins ma came.
Lors de l’interview, j’ai trouvé qu’il était hyper sincère dans ses réponses. Love Generation était un titre spontané, fait dans un studio. Il veut toucher les DJ commerciaux, pour être joué dans les clubs commerciaux pour toucher un max de monde. Tout en étant honnête. Ça le rend touchant.
Un titre qui t’a mis une grosse claque au cours de ton projet ?
Un titre complétement underground : Cuarterode Dioneli. Je l’ai découvert lors d’un DJ-set de Carl Craig quand on tournait au Rex. Je ne sais pas qui c’est. Mais ça m’a traumatisé.
J’aime aussi Valentin Stip, un jeune mec inconnu. Il est assez fou et on a fait un épisode de la websérie sur lui. Il est capable de casser une branche dans la forêt de l’enregistrer avec son Iphone. A partir du son, il est capable de faire de la musique.
Il a une vision de la techno hyper poussée, proche de la transe.
Tu t’étais préparé à interviewer Jean-Michel Jarre ?
C’est justement en me documentant que je me suis rendu compte vraiment de son impact. Il est recordman des plus grands concerts dans le monde. On a parlé avec des Chinois pour des events là-bas et ils s’en souviennent comme le premier artiste a joué de la musique occidentale sous Mao.
Ensemble, on a beaucoup parlé de la jeune génération. Il a débuté à l’époque du GRM (Groupe de recherches musicales), de Pierre Henry, donc une autre sphère. Il a finalement été hyper bienveillant quand a débuté la French Touch.
Il adore la musique de Rone. On a beaucoup de points communs malgré la différence d’âge.
Quel artiste a le plus de références musicales parmi tous ceux que tu as rencontrés ?
Dans les jeunes artistes avec qui j’ai noué un rapport fort avec le projet : Superpoze. Il a une culture musicale incroyable en electro, house, hip-hop, rap, toutes sortes de niches et sous-niches, en jazz. Tout ça a nourri sa musique. Il a déjà fait 2 albums C’est aussi un super producteur de musique.
Celui qui a le plus d’humour ?
Jacques ! D’humour, de second degré…
Le plus modeste ?
Rone dans les “jeunes”. Et Laurent Garnier. Il est d’une sincérité incroyable, surtout avec lui-même. Il vieillit mais son public a toujours le même âge. Il joue toujours devant des gens de 20 ans. Il continue de faire la musique qui lui plait mais quand ça ne marchera plus, il n’en fera pas une autre pour plaire.
Celui qui dort le moins ?
Ils ne sont pas nombreux à dormir beaucoup. Les tournées sont longues. Je dirai Jacques qui tourne pas mal ou Superpoze.
Celui qui fait des phrases trop longues, difficiles à couper en montage ?
Jean-Michel Jarre ou Bambounou. Je ne peux pas tout garder. 😉
Le plus classe ?
Philippe Cerboneschi de Cassius. Il est bogosse, bien sapé. Tous les détails sont maitrisés. Le studio est beau en plus.
Ça parle musique classique chez les artistes électro ?
Superpoze a étudié au conservatoire. Et Valentin Stipe était pianiste. Il a hésité à être concertiste. Il jouait 7-8 heures de piano par jour pendant une dizaine d’années. Il maîtrise !
FRENCH WAVES
documentaire, web-série et site immersif de Julian Strake associé au producteur Guillaume de la Boulaye
et tournée internationale avec masterclass, live et DJ Set
Rdv chaque jeudi pour un nouvel épisode de la websérie
Jeudi 23 février à partir de 21h
projection du documentaire au Grand Rex suivi de DJ sets au Rex Club !
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Born to be wild! C’est ce que m’a fait l’effet la vue de cette Porsche sur la place de la Concorde un soir d’hiver. Elle a parcouru le monde l’année dernière avec une équipe originale : un père et ses deux fils.
Pourquoi sauvage ? Parce que la 928 GT n’est pas une voiture tout terrain comme un bon 4×4 et elle accuse un certain nombre d’années de route. L’aventure aurait pu s’arrêter à tout moment, avant d’atteindre les 30 000 de kilomètres de périple. Ça c’est sauvage !
Si vous souhaitez rejoindre la communauté de la Photo du mois, rendez-vous sur la page FB du groupe, si ce n’est pas déjà fait.
Que vous soyez une jeune femme écoutant Renaud tous les matins en fumant dans votre cuisine ou un jeune homme pour qui Renaud c’est uniquement Mistral Gagnant, le spectacle Le P’tit Monde de Renaud au Théâtre du Palais Royal est fait pour vous. Explication !
Nathalie Robin
La genèse de ce spectacle c’est déjà une troupe, la Troupe du Phénix, une bande de potes rencontrés il y a longtemps désirant fuir les conditions habituelles de création afin de se retrouver dans une aventure humaine avec un réel échange entre le spectateur et l’artiste. Et ça se sent, la troupe s’éclate à jouer cette “pièce-concert-hommage” à Renaud.
Du coup, le spectateur se sent pris dans le jeu de ces comédiens motivés et se laisse porter. Nous plongeons dans l’univers de Renaud en retraçant de façon chronologique les rencontres et les chansons qui ont pu forger sa personnalité artistique. On retrouve les personnages cultes de ses chansons, Manu, Gérard Lambert, Pépette, la Doudou, Lucien, le Beauf, la Teigne qui se donnent la réplique avec un humour vraiment fou.
Les scènes s’enchaînent avec des décors invraisemblables, une auto-tamponneuse, une HLM, un terrain vague… Les dialogues sont justes, subtils et fins. Le spectateur lambda n’y fait pas attention mais le Renaldien averti saura reconnaître ici et là les textes de Renaud non chantés. Ainsi, même votre chanson préférée est présente comme un clin d’œil !
En somme, cette bande de potes, c’est le portrait d’une génération qui rêve de changer la société. Des années 70 à aujourd’hui avec ses désillusions, ses convictions, ses révoltes et son optimisme sans nostalgie. Le but ici est de nous montrer qu’il existe encore et toujours l’espoir.
@ Anthony Klein
C’est un spectacle solaire avec tout ce qui est cher à Renaud et qu’il nous offre dans ses chansons : l’amitié, la révolte, les sentiments, la subversion, la tendresse, l’engagement et la sensibilité. Son arme est la poésie et nous sommes touchés.
Allez-y vite si vous voulez prendre une bouffée d’air frais, vous amuser et surtout rire car, après tout, comme le disait Herzen, «Le rire porte en lui quelque chose de révolutionnaire».
Merci Renaud !
by Jean-Philippe
Le P’tit monde de Renaud
Livret de Jean-François Fontanel, Élise Roche, Guillaume Cramoisan
Chansons de Renaud Séchan
Mise en scène Élise Roche
Direction Musicale Fred Pallem
Chorégraphie Valérie Masset Avec : Gérard Lambert, la Doudou, le Beauf, la pepette, Lucien, Manu, la Teigne
Fauve Hautot a quitté ses petits panneaux de juge, Nicolas Archambault son Québec natal pour mettre la fièvre aux Parisiens-nes puis à toute la France avec Saturday Night Fever, le spectacle musical. Ce jeudi, soir de première au Palais des Sports, le disco l’a emporté et le public s’est levé. On prédit une même ambiance chaque soir de l’année 2017.
Disco party tous les soirs
La Fièvre du Samedi Soir est le spectacle tant attendu qui va nous sortir de notre torpeur, nous faire oublier les Présidentielles. L’histoire tient en deux lignes et est connue par un grand nombre de spectateurs-trices. L’intérêt du spectacle est à trouver du côté de la géniale troupe (danseurs, chanteurs), des numéros de danse et de la présence d’un éclat incroyable : Fauve !
Fauve : dancing queen
Autant l’entrée de Tony (Nicolas Archambault) est discrète, fond de scène, sans grand effet. Autant celle de Stéphanie (Fauve Hautot) imprime la rétine. L’écran géant s’ouvre et dans un nuage de fumée, la silhouette de la célèbre danseuse de #DALS apparaît. Après, il sera tout simplement impossible de la lâcher des yeux. Même si certaines de ses tenues sont disco-kitschs, dès qu’elles sont en mouvement sur son corps, elles deviennent tout autres. Le charme de Fauve, son talent et sa gentillesse – car c’est une vraie gentille à la différence de pas mal d’artistes – rayonnent d’un bout à l’autre du spectacle.
Son solo sur la boule à facettes est sexy à souhait.
Nicolas : révélation made in Québec
Nicolas Archambault est l’autre atout sex-appeal du show. Les premiers rangs retiennent leur souffle quand le dieu de la scène se prépare à sortir. Les spectatrices des balcons regrettent de ne pas avoir de jumelles ou de ne pas avoir fait une folie et pris la première catégorie.
Parce que Nicolas n’a pas froid aux yeux, ni aux abdos. Il apparaît en slip noir avec une aisance irréprochable. Après les pecs d’Olivier Dion dans Les 3 Mousquetaires, place à ceux de Nicolas Archambault. Ils font déjà parlés d’eux sur les réseaux.
Ambiance disco inventive
Les bonnes idées ne manquent pas dans cette production. La piste-scène est un formidable décor. Plateau en forme de vinyle qui tourne sur lui-même, écran géant, écran voile, avancées sur les côtés. Le show déborde littéralement de la scène.
La scénographie est astucieuse car elle n’isole pas Monty (Gwendal Marimoutou), le MC-conteur du spectacle, ni les chanteurs qui ont une totale liberté de mouvement et ont une pleine aisance. Les parents de Tony (Lionnel Astier et Agnès Boury) apparaissent sur grand écran et offrent de bons moments de rires.
Rajoutez à tout cela boules à facettes et puissants projecteurs, vous n’aurez plus qu’une envie c’est de vous lever de votre siège pour danser. C’est d’ailleurs ce qui vous sera proposé pendant l’entracte.
Saturday Night Fever c’est des numéros de danse enfiévrés, un rythme de ouf, des jeux de lumière disco, une troupe géniale & des chanteurs au top.
Bref, le début d’une success story, totalement immanquable, à Paris et dans toute la France !
mise en scène : Stéphane Jarny Scénographie : Stéphane Roy
avec Fauve Hautot, Nicolas Archambault, Gwendal Marimoutou, Fanny Fourquez, Vinicius Timmerman, Stephan Rizon Nevedya, Flo Malley, Julien Lamassonne…
jeudi, vendredi, dimanche à 20h
samedi à 20h30
matinées : samedi et dimanche à 15h
et en tournée dans toute la France à partir du 13 mai 2017 : Épernay, Amneville, Amiens, Lille, Dijon, Orléans, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice, Montpellier, Albertville, Limoges, Caen…
Elle est de retour ! Jusqu’au 1er juin, Irma Rose investit A la Folie Théâtre, avec son deuxième seul en scène, Irma rit Rose. Si vous ne la connaissez pas encore, c’est l’occasion de découvrir son humour grinçant, de humer l’air des plages du Nord et d’apprendre à écrire du slam.
Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer cette critique par les points négatifs. Rassurez-vous, ils ne sont pas nombreux, parce que globalement Irma Rose tient son spectacle de bout en bout.
Son petit point faible, c’est cette impression, ça et là, de déjà-vu. Il faut dire que l’exercice est compliqué, elle aborde des thèmes récurrents sur les adolescents, la télé-réalité et la vie de couple. Et pourtant…
Rythme et dextérité Il s’agit là d’une observation générale. Parce que dans le détail, cette Irma Rose nous fait bien marrer ! Son imitation de la vieille nordiste à la langue bien pendue et aux réflexions philosophiques ancrées dans un terroir profond, est aussi vraie qu’hilarante. Les Parisiens y apprendront même quelques expressions de là-bas. Irma Rose, c’est la bonne copine ! Elle est sympathique et intelligente ; on passerait volontiers la soirée avec.
Elle nous plonge dans l’histoire de Stéphanie, peu épanouie ni dans son travail, ni dans sa vie privée. Point de départ un peu classique, certes.
Mais l’actrice enchaine sans aucun temps mort une ribambelle de personnages qui gravitent autour de cette célibataire un peu paumée. La performance est à souligner.
Nous nous laissons embarquer sur une plage du Nord, puis dans la cuisine d’une maman dépressive sans être lassés. Puis en un clin d’œil, nous voilà au beau milieu d’une fête de Noël un peu particulière, avec au programme : réflexions politiques, dépression et petites piques bien vachardes. Slam et chorégraphies en primes ! C’est là qu’on se dit qu’avec un peu de savoir-faire, Irma Rose accommode du réchauffé en un repas délicieux.
Keanu Reeves – la classe faite homme et acteur hollywoodien – était à Paris ce mardi pour présenter John Wick 2. D’une discrétion assez rare – sur les heures d’entrainement (son réalisateur parle de 5 à 6 heures par jour), sur ce qu’il est (idem, Chad Stahelski dit de lui qu’il a “une élégance de gentleman, que c’est un homme généreux, ying et yang” – il a tenu à partager cette nouvelle aventure dans laquelle il a participé à la conception, avant même l’écriture du scénario.
John Wick is back et il n’est pas super content. Je réagirai pareil si on me volait la prunelle de mes yeux (que je n’ai pas parce que j’habite à Paris) : ma voiture. Alors oui, elle est belle, vintage à mort, ses freins font un bruit de ouf et ses phares dans la nuit, quelle folie !
Une fois récupérée cette petite merveille dans une course-poursuite tonitruante dans un vieil entrepôt, avec flaques d’eau pour les reflets, John rentre chez lui avec quelques égratignures. Pause de courte durée, il est contraint de renfiler son total look noir pour reprendre du service. Le monsieur a une dette depuis le premier épisode et c’est Santino D’Antino (le troublant Riccardo Scamario) qui va tirer les ficelles de ce jeu.
John s’envole donc à Rome pour une séquence impressionnante dans les thermes de Caracalla inaugurées en 216 après JC. Une anthologie de coups de feu dans un décor exceptionnel où la salle de bains de vos rêves se love dans les vieilles pierres de ces ruines antiques. Saisissant !
Cette séquence réserve, en effet, un lot de tirs assez incroyable. Nous attendons le nombre exact de décharges calculé à coup sûr par un confrère plus rigoureux que nous.
L’un des derniers affrontements au sein d’une exposition d’art conceptuel du Metropolitan Museum, Reflections of the soul – sorte de palais des glaces design – est très fort visuellement et offre de très beaux jeux de miroirs. C’est un hommage au film Opération Dragon. On imagine que cette scène a été un vrai enfer à tourner pour l’ancien cascadeur devenu réalisateur. Chad avoue que tous les trucages possibles ont été utilisés. Et quand l’équipe est arrivée à bout, c’est les effets spéciaux en post-production qui ont pris le relais.
Question cruciale : peut-on voir #JohnWick2 sans passer par le 1 ? Oui ! La preuve. Je me suis laissé emporter par la déferlante, sans connaître un seul détail de l’histoire de John. Les plans de New York by night, les lumières de Times Square participent à l’adhésion dès les toutes premières secondes coups de poing du film.
John Wick 2 est palpitant, excessif et spectaculaire. Keanu Reeves excelle dans l’art du gun-fu, le car-fu (la voiture est une arme). #Respect !
L’acteur avoue, en plus d’apprécier sincèrement son personnage, qu’il a en commun avec John, une forme de chagrin, une volonté forte de se relever quand il est à terre et son sens de l’humour. Raisons de plus pour nous assurer un nouvel opus.
On nous promet Paris pour le prochain épisode. Le suspense est entier !
En attendant action pour tous et toutes, Keanu a l’avantage de plaire aussi bien aux hommes qu’aux femmes.
John Wick 2 un film réalisé par Chad Stahelski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Ian McShane, Ruby Rose…
Kaboul Kitchen revient dans tes écrans dès le 20 février pour une nouvelle saison, la 3, encore plus déjantée que les deux autres. Pourquoi on dit ça ? Parce que Michel Coulaincourt, le nouveau personnage campé par Stéphane de Groodt, a une répartie d’enfer et il n’est pas prêt de dévoiler tous ses secrets dès le 1er épisode. Pour l’occas, le Colonel Amanullah t’invite une Pool Party dans un loft !
Fais partie des VIP
Ce mercredi 8 février à 11h, connecte-toi sans attendre (fin des inscriptions le vendredi 10 à 19h) sur : Kaboul-Kitchen-Party.com et fais en sorte de motiver le Colonel pour qu’il te file tes invits. Attention, pas d’entourloupes, sinon tu seras vite refoulé, comme beaucoup d’autres. La soirée du 16 février s’annonce exceptionnelle car en plus de la projection privée avec l’équipe de la série, tu seras conduis à Kaboul dans un loft avec vue imprenable sur une piscine. N’oublies pas ton maillot ou une tenue de rechange.
Kaboul Kitchen – Nouvelle saison – Amanullah is back
Kaboul Kitchen saison 3 : la meilleure !
On te prévient tout de suite : on a eu la chance, en exclu mondiale, de visionner sur grand écran les 3 premiers épisodes de la nouvelle saison et on a qu’une envie c’est de voir la suite ! Alors que l’on n’avait pas vu la saison 2 en entier, c’est pour te donne une ptite idée de ce qui t’attend.
Donc no stress, que tu connaisses ou non Kaboul Kitchen, les prochaines aventures sont suffisamment loufoques et dépaysantes pour te procurer un max de plaisir. La série tournée à Casablanca, intègre cette fois de vraies images tournées en Afghanistan.
Et notre petit doigt vient de nous dire que nous connaissons les joyeux organisateurs de cette soirée ! Le succès est donc garanti, l’ami !
Kaboul Kitchen saison 3
création originale de Canal Plus
à partir du 20 février 2017